La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z20b/
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LA MÉTROPOLE Buve? le THÉ LIPTON Si vous désirez le meillrar thé adressez-vous à la firme qui le plant*. LIPTON LTD Agences et filiales daa* tout le Royaume-Uni. ONE PEI\»NY fgOIT: CINQ CENTIMES 80LLAUDKI VIJF CERT GOIYIIEMT : DIX CENTIMII PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh: ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 eh B4ME A.NNEE SAMEDI 3 MARS 1917 No 62 LA GRANDE GUERRE I Ou en est la retraite allemande liplot allemand contre les Etats-Unis I Le "Rochester' arrive à Pauillac luis que la retraite allemande a tncé sur l'Ancre les villages sui-|sont tombés entre les mains des js soit par capture soit par red-. Ligny, Thilloy, Le Barque, bcourt, Pys, Miraumont, Petit-mont, Grartdcourt, Puisieux-au-Serre et Gommecourt. nord de Miraumont la ligne bri-|ue a encore été avancée de quel-ioo mètres sur un front de plus de kilomètres. A côté de cela il y a eu ùds mutuels à Souchez, à Given-î-La Bassée tandis que l'ennemi ■tué une reconnaissance à Ablain-et Rancourt. cours de ces dernières journées le a été beaucoup meilleur et les 1rs en ont profité pour effectuer connaissances dont les résultats e excellents. Auour de Ligny les s britanniques se trouvent en ce it sur un terrain beaucoup plus jue la ville de Bapaume elle-mê-,'ennemi a causé à la''route d'Ails dégâts considérables et J'artil-prde la route de façon à çmpêcher réparations. wmmuniqué allemand a enfin fait « à l'évacuation des positions, nation opérée — est-il dit — pour sonj spéciales et suivant un plan M'avance et la défense a été était une autre ligne. Notre mouve-Kt resté caché pour l'ennemi; des fflents d'arrière-garde agissant wnent ont entravé les opérations Iversaire qui n'avançait que d'une iésitante, et l'a "empêché d'occu-s portions de territoire détruit et Mné par nous ". irait une correspondance de Ber-uHtmdelsblad d'Amsterdam il y a ®e information provenant d'une {militaire que l'autorité allemande | donné des ordres de commencer [(traite sur les deux rives de l'An-'en vue d'améliorer la situation Sgique ". ' le front de Roumanie une attaque lie débouchant de Dorna Watra, eux côtés de la route de Jacobeny, 'I à pénétrer dans Tes positions al-I l'ennemi fut repoussé par les trou-'réserve et rejeté dans les positions avait avait quittées. Sur le reste du de Moldavie et dans la région !gneuse jusqu'à la Putna il y a eu 'jWe activité d'artillerie. Sur le Da-jusqu'à la mer Noire la situation lime. deuxième navire américain — le îsfer — qUi avec ]'Orléans, depuis : à Bordeaux, avait affronté la zo-l'gereuse des sous-marins alle-lsi vient d'arriver à Pauillac, sur la ^ en route pour Bordeaux. Le ! i a aperçu a&cun sous-marin al-'d- Cela confirme l'hypothèse que "dres spéciaux ont été donnés aux J^rins allemands de pe pas tou-lces navires et d'ignorer leur prévus la zone dangereuse. yongrès américain, à la demande 'dent, a enfin autorisé M. Wil-P'r 403 voix contre 13 à armer les Es ®archands. Cependant M. Wil-!a Pas reçu les autres pouvoirs l"?eait indispensables pour la pro-", des citoyens et du commerce ^ains sur les mers. Avant que la "Jl ne puisse être mise à exécution lc| de loi devra passer par le Sé-, sera probablement accepté éga- . Profonde sensation a été produite iJts-Unisy comme d'ailleurs dans e entier, par la révélation d'un allemand, en prévision de la sous-marifie et de l'opposi-•^entuelle de l'Amérique. Le com-."e nos lecteurs connaissent déjà ^l'?nes générales, avait oour but alliance avec le Mexiaue et jl ,en vue de faire la guerre aux n,s au cas où ce pays ne reste-neutre. Le Japon, par la mé-11 Mexique, devait être détaché de'sês alliés et se joindre dans une attaque contre l'Amérique. Pour sa récom pense le Mexique devait receyoir l'assistance financière générale de l'Allema gne pour reconquérir la province du T« xas et les provinces perdues d'Ari zona et de Nouveau-Mexique et aurai eu une part dans la paix victo rieuse de l'Allemagne. Les détail: d'exécution de cette machination étaien laissés au ministre allemand von Eck hardt,. à Mexico-City qui sur des in structions signées par Herr Zimmer mann, le 19 janvier, devait proposer ai général Carranza une alliance avec 1( Mexique et suggérer que le Mexique ap procherait le Japon pour mener la chosf à bonne fin. Ces instructions furen transmises à von Eckhardt par Tinter médiaire de von Bernstorff, qui à c< moment se préparait à rentrer chez lu sous la protection d'un sauf-conduit à lu délivré par le pays dont il complotait ruine. L'Allemagne avait, auprès di Mexique, dépeint les Alliés et l'Angle terre comme battue et l'Allemagne vie torieuse, disposant de la souveraines du monde par l'arme des sous-marins. Certaines personnes étaient au cou rant depuis longtemps de certaines ma chinations allemandes au Mexique et qui Carranza, qui ne doit sa situation qu'ai ' président Wilson, et son administratioi montraient leur gratitude en écoutant le: suggestions allemandes dirigées contri la paix des Etats-UniS ; mais la, publica tion des instructions de Herr Zimmer mann ne laisse pli^s aucun doute et au ra un contre-coup sérieux sur l'opinloi publique. C'est en même temps ui " coup dur " pour ces membres di Congrès qui étaient ou pacifistes oi agents de l'Allemagne, proposant de fa çon indirecte la reddition aux "exigen ces allemandes. Le centre du conîplot était comme 01 le devine l'ambassade allemande à Was hington où Bernstorff tenait toutes le ficelles. La proposition impudente qui fit Carranza au président Wilson d'ar rêter tous les embarquements de muni tions pour les Alliés était sans le moin dre doute une inspiration de Bernstorff dans l'espoir que le Mexique, comm nous l'avons dit en son temps, mettrai l'embargo sur., les huiles nécessaires à 1; flotte britannique. La Presse Associée affirme que le documents relatifs au complot étaien depuis longtemps entre les mains d; président Wilson et qu'il connaissait le intrigues de Bernstorff au moment où : rompait les relations avec l'Allemagne mais comme il ne voulait pas enflamme l'opinion publique il ne rendit pas !; chose publique. Le président Carranza a permis aq: sous-marins et pirates allemands d'éta blir des bases au Mexique et a été d ce fait l'allié de l'Allemagne. Si la guer re est déclarée entre l'Allemagne et le Etats-Unis ces derniers savent quelle sont les mesures à prendre. La publication des détails a provoqu une profonde indignation à la légatioi japonaise de Washington où l'ambassa deur a protesté contre la suggestion ni lemande que le Japon eût pu faillir .1 se alliés et. où les propositions allemande auraient été repoussées avec indigna tion. Hist ^ire vraie Le prince Henri de Prusse, irère du Kaiser il y a quatre ou cinq ans, parcourut l'Angle terre en automobile, " pour en admirer le: sites déclarait-il; en réalité dans un bu1 d'espionnage. Au cours de cette excursiorî il fut admis à visiter un château historiquf appartenant à un membre en vue du peerage Le prince signa, selon l'usage, sur le livre des visiteurs. Aujourd'hui, le nom du frère de Guillaume II est barré d'un trait rouge et le noble lord a écrit au-dessous, de sa main : "Je suis, en vérité, navré que cet homme ait un jour souillé ma maison de sa présente." L'attitude du Pape Nous lisons dans le Giornale d'Italia : Nous croyons savoir que dans l'entouva-ge du Vatican on estime que le Pape ne doit, pas pailer dans les circonstances J actuelles, le moment n'étant pas assez favorable. L'heure de l'intervention-n'a pas sonné. Le terrain n'est pas encore préparé à des tractations et il ne servirait, par suite, à rien qu'un neutre intervienne.Le Vatican croira devoir parler quand il jugera possibles les accords p éliminaires en vue d'une juste paix répondant aux aspirations du Souverain Pontife. Une fausse démarche diplomatique ne pourrait que nuire aux tentatives ulté ieures, plus concrètes, consistant, non pas s m-plemçnt en une protestation, mais en une démarche tendant à mettre fin au conflit actuel. o—-o La " Conférence " de Zurich l Un aveu allemand Comme nous l'avons dit, la presse allemande annonçait récemment que, le 12 féviier 1917, une réunion sécrété de " parlementai es " et " hommes politi-■ ques " catholiques d'Allemagne, d'Aut i-che, de Pologne, de Belgique et de cer-t tains pays neutres s'était tenue à Zurich. , Un démenti catégorique du Havre s'opposait aussitôt à cette tendancieuse nouvelle : aucun parlementaire catholique 1 belge n'avait assisté à la réunion de Zu1 ich. Jugeant la bataille perdue, la Gazette populaire de Cologne (20 fév ier 1917, no. 141) avoue qu'aucun délégué belge n'était présent à ladite Conférence... 1 Les " ballons d'essai allemands crèvent 1 l'un après l'autre... comme de vulgaires ; zeppelins ! Nos Souverains remercient le le War Refugees Committee 1 1 Le vicomte Gladstone, l'honorable tréso-i rier du War Refugees Committee, a reçu la 1 lettre suivante de M. J. Ingenbleek, secrétaire du Roi et de la Reine des Belges, concernant la haute tâche remplie par l'Œuvre : 1 .Leurs Majestés ont constaté avec une réelle admiration les résultats'atteints par 3 le Comité, et exp iment tous leurs éloges î pour la sollicitude inlassable que le Comité n'a cessé de manifester envers les victimes de la guerre. Conformément aux instructions de Leurs Majestés, j'ai l'honneur , de vous remercier pour votre dévouement ; et de vous féliciter des sentiments gené-t reux dont vous avez donné maintes preu-1 ves. Je suis chargé également d'exprimer s l'appréciation du Roi et de la Reine pour t l'œuvre de tous ceux qui, avec'tant de x bonté, ont mis leurs services à votre dispo-s sition. 1 O—o ' Les espions aux Etats-Unis î Les lois contre l'espionnage qui viennent d'être votées par 60 sénateurs américains 4 contre 10 sont beaucoup plus rigoureuses que celles qui étaient jusqu'à présent er 2 vigueur., Tout individu suspect arrêté autour d'ur s port ou d'une fortification, ou encore ayanl s cherché à se procurer un code secret, sera passible au minimum d'une peine de deux ans a de prison et d'une amende de 10.000 dollars 1 et au maximum d'une peine qui pourra allei jusqu'à vingt ans de prison en temps de"paix et à la détention à vie en temps de guerre. Tout espion coupable de communicatior ' de renseignements à l'étranger sera pun: 3 d'une peine de trente années de prison er temps de paix et de la peine de mort er temps de guerre. Des peines sévères sont édictées contre le faux serment, l'usage de faux passeports. Une surveillance étroite est prévue en ce qui concerne l'attitude et les déplacements des soldats et marins internés ; la saisie des armes et des munitions exportées, contrai-: rement aux conditions prévues par les lois ; fédérales, est autorisée ainsi que celle des navires effectuant ces transports ; l'ancrage ; des navires étrangers dans les ports américains est réglementé, les pouvoirs nécessaires sont donnés à l'administration des douanes pour assurer la garde de ces navires ; un emprisonnement de daux ans est prévu, enfin, contre les officiers qui détruiraient ou détérioreraient leurs navires ou les utiliseraient comme centres de conspirations contre l'Amérique. . LE RIDEAU DE FER « v. Un brave soldat liégeois m'envoie, d'un fossé de Flandre, d'énergiques conseils. " Profitons, m'écrit-il, de ces moments d'enthousiasme et de vigueur pour déterminer quelques-unes de nos obligations futures. Ayons dès maintenant le courage, d'écarter de notre chemin les médiocres, de le débarrasser de tous Cês raisonneurs pour qui la modération calculée, les soucis du plus gros profit pécuniaire et la vieillesse repue sont les seules conditions de la sagesse. L'heure me paraît bien choisie. Les hommes jeunes, qui auront trempé leurs âmes dans le danger et dans la' peine pa-' triotiques, se doivent d'être, après cette peine et ce"danger, les soldats d'une autre lutte contré les demi-valeurs, les demi-sciences, les demi'-sexes, contre tout ce qui nous gênerait dans la reste d'une vie qu'il faut vouloir belle et ardente." Ce sont là de bonnes paroles, qu'il conviendrait d'amplifier à l'intention de certains prêcheurs fâcheux- qui, s'imaginant nos colères éteintes dans la longueur de l'attente, nous tiennent, dans quelques journaux et dans quelques brochures, des propos sans opportunité sur le raccommodagte possible de nos relations avec l'Allemagne. Ces messieurs, qui, dit-on, s'y connaissent, nous expliquent du haut d'une pile de livres, comment, après la guerre, s'organiseront la société, les affaires, la politique. Ils s'efforcerofit d'accorder leurs intérêts et nos sentiments et de marier leurs raisonnements aux meilleures de nos faisons. Or, il y a de simples patriotes au bon sens dépourvu de complication, qui ne parviennent pas à séparer l'idée de la paix de l'idée de la vengeance et qui, songeant aux plus graves problèmes économiques, y mêlent les souvenirs de Visé, de Dinant, d'An-dennes, de Tamine, d'Aerschot et aussi de Reims, de Ravenne et de Venise bombardées ; et ces simples patriotes se fâchent et ne veulent pas entendre les messieurs à chiffres et à formules qui, l'index levé, leUr enseignent la modération et leur indiquent les fautes d'arithmétique de l'enthousiasme etj les erreurs de la vérité. C'est Alfred Capus qui, le premier, je crois, exprima notre volonté de poursuivre la guerre à l'Allemagne au delà des heurts militaires et au delà des frontières, et de compléter l'œuvre de nos soldats par celle de tous les autres artisans de la civilisation. Cette résolution, au reste, s'était affirmée en nous dès le commencement de l'invasion, quand nos civils subirent la honte de leurs mains sans armes et de leups bouches closes, et qu'ils ne purent répondre aux injures du barbare que par la dignité de leur douleur et la force de leur espoir. Résolution unanime de ceux qui ne pouvaient combattre, elle n'admettait aucune restriction et se révélait aussi bien dans les vœux des plus raffinés de nos mâîtres de l'art, de la pensée et de la science, que dans les serments de la plus douce de nos ménagères. La guerre* de demain sera celle des civils, pensions-nous ; etr nous entrevoyions les plans d'un boycottage qui abolissait le"made in Germanv" des poupées, des harengs en boîte et des poisons en capsules et aussi les plans d'une lutte plus âpre et plus large contre tout ce qui est allemand. Ce fut une détermination spontanée. Les pacifistes à répétition durent aussitôt mettre en bocal leurs grands sentiments. Les gens de l'industrie internationale, les apôtres, les financiers, les économistes de bibliothèque et les savants de congrès durent, eux-mê-; mes, ramener aux limites de nos pays les frontières de leur " patrie " universelle d'hier. 1 , C'était la fin de ces idées hybrides, de ; tous ces horribles mélanges que l'on nous avait présentés naguère comme la seule sa-: gesse du monde. Rien ne nôus paraissait 1 digne de notre esprit, de nos sens et de notre -estomac, qui ne fût réellement de chez nous ; et nous étions très satisfaits de trouver dans une 'chronique de Capus, philosophe de la réussite certaine, l'expression très juste de tout ce que nous avions résolu. Or, c'est Alfred Capus encore qui, à propos des déportations et des représailles, nous fait une leçon de noble intransigeance et nous montre la victoire intimement liée à la force morale, à la vigueur et à la netteté de l'esprit. " II faut, écrit-il dans le Figaro,.Vb'ir l'ennemi tel qu'il est, tel qu'il se définit lui-même par ses actes et non pas interposer entre lui et nous, surtout à son avantage, la vieille illusion humanitairè et romantique." A cette illusion, qui ose donc chez nous ajouter, en ce moment, ,1a question des intérêts financiers? La façon impitoyable de conduire la guerre contre l'Allemagne, dit encore le brillant journaliste, les conditions de paix qu'on lui accordera, notre attitude à son égard après la paix devront être inspirées par l'esprit de vengeance, porter l'empreinte des souvenirs. " Plus tard, écrit Capus, ce' sera l'entretien de la haine parmi la jeune génération, les noms des bourreaux voués à la honte, la poursuite de leur châtiment, une éducation française où l'Allemagne sera montrée dans son abjection. Car, en nous plaçant même au point de vue humain, s'il v a une chance de faire rentrer le peuple allemand dans l'ordre civilisé, cette chance est là. Elle n'est pas dans des ménagements dont nous serions les victimes consentantes, ni dans une sensibilité que guettera l'adversaire pour nous sauter de nouveau-à la gorge." Voici de quoi nourrir notre volonté de combattre encore après la guerre. Mais, en vérité, quelqu'un d'entre nous a-t-il été touché par les combinaisons neutres des froids économistes du raccommodage et des sophistes humanitaires? Si l'exposition de cel-les-ci nous paraît au moins intempestive, à cette heure où se noue la tragédie, nous savons que ce ne sont là que jeux innocents de l'exil et fantaisies de réfugiés bavards. Cependant il convient de se méfier. Ecoutons les conseils que, de son fossé, nous en-, voie un poilu. Abandonnons pour l'instant l'Allemagne à nos goldats ; elle leur appartient et nous nous occuperons d'elle quand nos braves se reposeront. En attendant et toujours, que le mot de la Reine soit dans notre esprit : " Le Rideau de Fer ! ". ISI COLLIN. V Une lettre inédite du cardinal Mercier Les souffrances et la vaillance patriotique des Français et d»s Belges La ' Revue des Jeunes publie la lettre suivante qu'un de ses collaborateurs vient de reèevoir du cardinal Mercier : ARCHEVECHE Malines, le 15 janvier 1917 DE MALINES Cher Monsieur, Monsieur ... m'a apporté le témoignage de votre bienveillance à mon égard et à l'égard de mes pauvres diocésains. J'y ai été fort sensible et vous en remercie. En vérité, la Belgique est rudement éprouvée ; les départements du Nord français ne souffrent pas moins. Mais, Dieu merci, les courages ne fléchissent pas. Notre peuple, j'entends le petit peuple, celui sur lequel tombent surtout les privations, les coups de l'ennemi, est admirable de ténacité. J'ai parcouru, cette semaine, les ruelles et les impasses d'une petite ville, Lierre, que les envahisseurs avaient déjà saccagée en août 1914, et à laquelle ils viennent d'arracher un millier d'hommes valides ; j'ai passé de porte en porte, chez les familles des déportés ; j'ai eu beaucoup de larmes à sécher, de douleurs à consoler ; j'ai entendu des paroles dures à l'adresse des tyrans qui brisent brutalement nos foyers, mais je n'ai entendu ni une épouse ni une mère qui demandât la paix, à tout prix, sans condition. On souffre, mais on patiente. C'est la victoire que l'on veut et les réparations et les sanctions nécessaires.Des Américains qui contrôlent le ravitaillement des départements français me rapportent souvent qu'ils trouvent chez vos compatriotes les mêmes sentiments généreux. Chez vous, ce spectacle étonne moins, parce que le Français est généreux par tempérament, par tradition; il représente dans l'histoire la vaillance guerrière et les vertus chevaleresques ; mais chez nous qui avions joui d'une sécurité séculaire et qui avons le tempérament plus froid, le patriotisme qui s'est révélé si intense depuis dejjx ans nous sur-prénd et nous donné un sentiment peut-être naïvement outré d'admiration de nous-mêmes. » Ce sentiment, vous le comprendrez et 1 excuserez, au moitis chez le pasteur, père de ses ouailles, et si j'y in iste,|c'est' pour expliquer le réconfort que m'a apporté votre attention généreuse. Je prie le bon Dieu de vous en récompenser, de vous bénir vous et les vôtres, la noble nation française, et je vous présente, cher" monsieur, les assurances de ma haute considération et de mon dévouement reconnaissant. D. J. Card. Mercier, archevêque de Malines. - Arrestation de Mme Soukhomlinoff La RoUSskaia Volia annonce que le juge chargé de l'instruction dans l'affaire Soukhomlinoff vient d'ordonner la mise en état d arrestation de la femme de l'ancien ministre de, la Guerre. Mme Soukhomlinoff a obtenu, moyennant caution de 100.000 roubles, de rester dans sa propre maison, sous la surveillance de la police.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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