La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 30 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8w3804zg9q/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES raONJ- VIJF CENT fflNENT: DIX CENTIMES^ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holhorn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE DIMANCHE 30 ET LUNDI 31 JUILLET 1916 Nos. 211-212 LA GRANDE GRANDE I Magnifiques victoires russes 1340.000 prisonniers austro=boches LA TACTIQUE BRITANNIQUE j Les Allemands font évidemment un effort désespéré pour maintenir leur front [evant la pression des armées britanniques. L'enjeu de la lutte est considérable. L'accentuation du saillant prononcé au jord de la Somme par les troupes du gé-léral Haig doit entraîner presque inévi-:ablement, sinon une retraite partielle, du moins un remaniement des lignes ennemies dans le saillant de-Noyon, là où elles sont le plus près de Paris, comme devant Lille. Ce remaniement, spécialement sur t dernier point, constituerait, en présence les effectifs considérables des Alliés, imposés de troupes fraîches une opéra-ion difficile et qui à la moindre faute— toujours possible—pourrait entraîner une lisruption du front sur plusieurs points. En outre, toute retraite tactique d'une :ertaine étendue, tout abandon de " terre :onquise même sous prétexte de " consolidation". aurait sur la population civile le l'Allemagne un effet désastreux. Quelle que soit en effet l'ignorance dans laquelle cette population est maintenue par les autorités, quelque facilement qu'on puisse la décevoir, elle ne saurait manquer d'établir entre une telle retraite tactique et l'offensive anglaise une relation de cause à effet. Les mesures que prennent les Allemands pour évacuer de la façon inhumaine que l'on sait la population française de plusieurs centres du Nord, montrent qu'ils préparent à toute éventualité un recul autour de Lille. Mais ils ne semblent pas encore avoir perdu l'espoir de contenir la marée britannique et ils accentuent plutôt naïvement leurs craintes en envoyant dès à présent sur les points menacés des troupes de choix qui, en se faisant battre, produisent un effet exactement contraire à celui qu'on attendait d'elles. Leur incapacité de résister à l'avance méthodique du général Haig ne donne pas seulement à ses braves soldats la conscience qu'ils sont supérieurs aux meilleurs régiments prussiens ; elle doit aussi exercer un effet déprimant sur les réserves enne-mies composées pour une bonne part d'éléments jeunes ou peu exercés, effet [cumulatif dont l'importance peut être [considérable sur le résultat final de la lutte. : H ne faut donc pas s'étonner que les = progrès des Anglais soient lents, d'autant [plus que l'intervalle entre les deuxième et troisième lignes allemandes est, sur leur front d'attaque, assez large, bien dé-! fendu et semé, sous la forme de petits pois, d'obstacles considérables. Il faudra quelque temps avant que les troupes bri-I tanniques puissent atteindre là ligne jCourcelette-Flers-Ginchy-Comblesr Une [avance dans ce sens paraît du reste soumise à deux conditions : i) la possession (consolidée du bois des Fourreaux et de [Longueval-Bois Delville ; 2) la prise de puillemont ; aucune des deux n'est remplie à l'heure actuelle. Ces deux derniers Jours ont été marqués par une suite d'at-| toques, de contre-attaques et de combats Mrps-à-corps dans les deux bois, et l'on ne peut pas dire que ceux-ci soient fer-[®ement entre les mains des Anglais. [H ne faut pas oublier cependant que la capture, aujourd'hui définitive, du bois des ["ânes, fut marquée par des incidents [exactement similaires. Les troupes bri-I tanniques ont fini par triompher et il n'y ta Pas le moindre doute qu'il en sera de Blême sur la seconde ligne. Il est satisfai-|sant de noter que les Allemands sont stric-l'ement sur la défensive autour de Guille-I mont, malgré le caractère, favorable pour de la position qui enfianque les lignes I "tanniques. Ce fait est une indication | j- 'a faiblesse relative de l'ennemi. A Ic''aque coup des Anglais, il doit parer au jP® pressé et ne peut faire preuve d'au-I Utle initiative stratégique. L'abandon I orce de cette initiative est la marque la IP l's sûre de son inévitable défaite. I p>r le front français de la Somme, deux S aques ennemies ont été repoussées à de Vermand-Ovillers. Autour de I e!(luri, les Allemands ont attaqué—ou plutôt contre-attaque—deux fois vendredi soir dans le ravin au sud de Fleury. Ils ont été repoussés avec de fortes pertes. Par contre, les Français ont enlevé plusieurs tranchées au nord de la Chapelle-Sainte-Fine et dans la région de l'ouvrage de Thiaumont, où ils ont capturé une mitrailleuse. Sur la rive gauche, une attaque allemande contre la cote 304 s'effrita sous le feu français. L'artillerie n'est active que sur la rive gauche et il est possible qu'une partie des cinq mille canons ennemis concentrés devant Verdun ait été envoyée sur le front de" la Somme. Les bonnes nouvelles du front occidental sont encore surpassées par celles du front russe, où le général Brussiloff et ses trois lieutenants continuent à marcher de victoire en victoire avec une constance dans le succès qui excite l'admiration universelle. Le théâtre de ces succès est toujours le grand saillant de Lutsk et comporte deux champs d'opération distincts, immédiatement à l'ouest de Lutsk, c'est-à-dire au point le plus avancé de la courbe, là même où les troupes russes avaient dû reculer après leur premier effort sous la pression des renforts allemands. Brussiloff en personne a percé jeudi les lignes ennemies vers Zatursky, capturant 50 officiers (dont deux généraux), 9.000 hommes et 46 canons ; l'avance de ses troupes continue et la cavalerie marche dans là direction de Vladimir-Volynsk. D'autre part, plus au sud, Sakharoff défit l'ennemi sur toute la ligne dans les vallées de la Slonuwka et de la Boldurka et marcha sur Brody où il entra vendredi à 6 heures et demie du matin, capturant 216 officiers, 13.600 hommes, 9 canons, 40 mitrailleuses et 15.000 fusils, de sorte que sur la ligne Zatursky-Brody, les Russes ont capturé en deux jours 657 officiers et 32.000 hommes, ce qui porte leurs prises totales depuis le début de l'offensive à près de 340.000 hommes. Enfin, en Galicie, le général Letchitsky a refoulé l'ennemi au sud du Dniester, vers Stanis-lavof. L'importance de ces victoires est considérable. Kovel est de nouveau menacé par le sud et la prise de Brody rendra la position de Bothmer impossible dès que la crue du Dniester se sera épuisée. Les bulletins allemand et autrichien se contentent de reconnaître que les troupes de Linsingen ont dû abandonner les positions qu'elles occupaient encore devant la Stokod ! Trois zeppelins ont lancé samedi matin, entre minuit et une heure trente (heure d'été ?) trente-deux bombes sur des champs dans les comtés de Lincoln et de Norfolk ; un grand nombre-de projectiles tombèrent à la mer. Il n'y eut ni dégâts ni pertes. Les " baby-killers " furent gênés par le brouillard. A un endroit les canons anti-aériens les empêchèrent d'atteindre leur objectif. Ce raid semble prouver que les Allemands n'ont pas, comme le disaient certaines dépêches, abandonné leur système de " petits paquets " pour organiser un raid monstre contre Londres. Une exposition de puériculture en Hollande Sous les auspicés d'un comité composé de Mme la princesse A. de Ligne et M. le baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye, comme présidents ; MM. Omer Buysse, J. Francqui, C. Huysmans, A. Van Hecke, comme membres, une exposition de puériculture pour les femmes des internés s'ou-vrira dans la première quinzaine d'août, au village Elisabeth, à Amersfoort. Grâce au concours bienveillant du " Musée national ambulant pour les Parents et les Educateurs ", cette exposition fournira à nos femmes belges des indications courtes, nettes et précises d'après les dernières données de la science. L'organisateur de l'exposition est le Dr. R. De Beir, médecin belge à Soes-terberg.— A Munich vient de se fonder une association d'hommes politiques, professeurs et journalistes pour la diffusion des études de politique étrangère. L'obsession de la paix Les pangermanistes sont arrivés à leurs fins, si on peut appeler fin le fait de mettre le chef du gouvernement dans l'embarras. Le chancelier avait cru apaiser les tigres en leur donnant à ronger les os de quelques déclarations vagues. Le seul résultat a été d'exciter l'ardeur des critiques qui se déchaînent d'autant plus librement qu'elles savent n'avoir pas à craindre de riposte. L'heure n'est pas aux précisions. La Gazette de V Allemagne du Nord le rappelle en reprenant dans les déclarations du chancelier tout ce qui ressemble à un programme réaliste : "N'est-ce pas suffisamment positif de vouloir assurer l'avenir et la force de l'Allemagne, fermer les portes de l'Allemagne à l'invasion étrangère, rejeter les Russes derrière leurs rivières, assurer l'avenir économique de l'Allemagne dans le monde ? N'est-ce pas là de la ' politique réelle ' ? " Mais ces appels à la prudence ne font qu'enhardir les pangermanistes. Un manifeste qui réclame l'annexion de la Belgique, des provinces baltiques et de la moitié de l'Afrique, montre jusqu'où vont feurs prétentions. La Gazette de la Croix précise leur manœuvre en ces termes : " Personne ne demande que le gouvernement publie dans la Gazette de l'Allemagne du Nord les conditions précises qu'il mettra à la paix, mais nous tenons assurément pour nécessaire qu'il fasse connaître aux hommes de confiance du public ses idées à ce sujet, et qu'il cherche dans cette question fondamentale à entrer en contact avec les forces vives de la nation. Le seul vrai chemin doit conduire à une élaboration du programme de paix par le gouvernement en commun avec l'opinion publique." Cette idée d'un appel à l'opinion publique ressort plus nettement encore d'un article du professeur Brandenburg, dans le Leipzi-ger Tageblatt : "Le chancelier ne peut pas s'attendre à ce qu'une politique que personne ne connaît soit soutenue et appuyée par un puissant courant dans le peuple et il n'a pas le droit de se plaindre de l'impatience, de la méfiance et même des attaques qui se font jour. Il n'a qu'à continuer son chemin sans s'en préoccuper. "Il y a des hommes d'Etat qui peuvent agir ainsi. Bismarck l'a fait. Il est douteux que cela soit possible actuellement, au milieu d'une telle guerre mondiale qui a coûté des sacrifices inouïs." Le coup droit est durement asséné. Il est d'autant plus dangereux que rien ne porte sur les masses comme le mot de paix. Retenons-en pour le moment le trouble profond des esprits, la témérité des pangermanistes qui n'ont rien appris et aussi la mentalité populaire qui ne croit pas encore à la défaite. Si exaltés que soient les champions de la grande Allemagne, ils seraient obligés à plus de retenue si les masses comprenaient la situation. Elles sentent la gêne. Elles ne voient pas encore le péril. M. Venizelos et l'Entente M. Venizelos publie dans le Kiryx un important article sous le titre : Ce que le peuple doit dire. L'illustre homme d'Etat écrit notamment : Contrairement aux affirmations de la presse antilibérale, le peuple grec ne votera point pour ou contre la guerre. Il votera pour ou contre le parti libéral, dont le programme est destiné à triompher. Il n'a pas fallu moins que la propagande de M. Schenk, facilitée d'ailleurs, par les victoires remportées par les Allemands dans la première période de la guerre, pour rompre l'unanimité avec laquelle notre presse s'était orientée en faveur de l'Entente. Aujourd'hui, après les résultats des dernières opérations militaires, personne ne saurait croire à la victoire de l'Allemagne. Si même les vieux partis parviennent à reprendre le pouvoir, ils devront quitter la place dès que les nouveaux et grandissants succès de l'Entente ne permettront plus à un seul Grec de douter de l'issue du conflit. Fausse manœuvre du Kaiser L'Agenzia nazionale publie des informations intéressantes sur le changement d'attitude des catholiques espagnols. Guillaume II avait fait réunir en cinquante-six volumes, avec un grand luxe typographique, toutes les œuvres de propagande protestante attribuées à Luther et destinées, dans la pensée du moine rebelle, à saper la foi catholique. Ce recueil devait former le code religieux à imposer aux peuples conquis que l'empereur voulait germaniser, même sur le terrain confessionnel. Ces nouvelles répandues en Espagne, ont provoqué un mouvement d'indignation parmi les catholiques et déterminé un revirement qui a rallié quelques-uns de ces derniers à la cause des alliés. LE NOUVEL APPEL DES BELGES TEXTE DE L'ARRETE-LOI DU 20 JUILLET 1916 Voici le texte de l'arrêté-loi attendu impatiemment par tant de Belges : ARRETE-LOI. ALBERT, roi des Belges, A tous présents et à venir, salut. Vu l'article 26 de la Constitution qui confère l'exercice du pouvoir législatif au Roi, à la Chambre des représentants et au Sénat ; Vu l'impossibilité de réunir les Chambres législatives ; Vu les arrêtés-lois des 1er mars 1915, t novembre 1915, 5 janvier 1916, 1er mars 1916 et 20 mai 1916, et les divers arrêtés pris en exécution de ces .arrêtés-lois ; Sur la proposition de nos ministres de la Guerre, de la Justice et de l'Intérieur; De l'avis conforme de notre Conseil des ministres, Nous avons arrêté et arrêtons : A QUI S'ADRESSE L'APPEL. Article 1er. — Tous les Belges nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er juillet 189É sont appelés pour la durée de la guerre, ï servir la Patrie , dans l'armée, dans les établissements qui produisent spécialemeni pour les armées, dans les services ou entreprises d'utilité générale, suivant les distinctions déterminées par le présent arrêté-loi Cesseront de sortir leurs effets à dater de ce jour, toutes les exemptions définitives 01 temporaires résultant des lois ou arrêtés lois antérieurs et des décisions des juridic tions contentieuses de milice, rendues avan ou pendant la guerre, sauf le cas prévu pai le 4. ci-dessous. Ne sont pas compris dans le présent ap pel : 1. Ceux qui, à la date du présent arrêté loi, se trouvent dans la partie de la Belgiqui occupée par l'ennemi; 2. Ceux qui font déjà partie de l'arméi belge; sont considérés comme en faisan partie, les militaires qui, depuis le 31 juille 1914, ont été déclarés inaptes au service mis en congé ou licenciés pour quelque eau se que ce soit ; 3. Ceux qui font partie de l'une des ar mées alliées ; 4. Ceux qui, appelés à faire partie de contingents spéciaux de 1915 et de 1916, on été exemptés définitivement pour inaptitud physique, à raison d'un examen médica subi devant une Commission de recrute ment ou la Commission d'appel. INSCRIPTION. Art. 2. — Tous les appelés devront s faire inscrire dans les délais et condition qui seront déterminés par un arrêté des mi nistres de la Guerre et de l'Intérieur. Les inscrits qui changeront de résidenc .avant d'avoir obtenu un sursis ou d'avoi comparu devant une Commission de recru / tement, devront en donner avis dans le conditions et délais qui seront fixés par 1 même arrêté. COMPARUTION DEVANT LES COM MISSIONS DE RECRUTEMENT. Art. 3. — Un arrêté royal instituera de Commissions de recrutement. Elles seror composées d'un président civil, de deu: membres militaires, d'un secrétaire rappoi teur, d'un secrétaire adjoint et assistée d'un médecin militaire. Tous les inscrits comparaîtront devar elles. Néanmoins, en ce qui concerne les app< lés titulaires du sursis prévu aux article 16 et suivants, cette obligation sera susper due pendant toute la durée du sursis. La comparution sera personnelle, sai dans les cas qui pourront être déterminé par arrêté ministériel. MISSIONS DES COMMISSIONS DE RECRUTEMENT. Art. 4. — Les Commissions de recrute ment désigneront pour le service, ajourai ront ou exempteront conformément aux di: positions établies dans les articles S et 1 inclus, les hommes qui comparaîtront d< vant elles. En outre, elles rattacheront chacun de hommes désignés pour le service à l'un de groupes énumérés à l'article n. EXEMPTION POUR CAUSE PHYSIQU1 AJOURNEMENT. DESIGNATION POUR LE SERVICE Art. 5 — Seront seuls exemptés définit vement du service, ceux qui seront recor nus définitivement inaptes même à un set vice auxiliaire. Art. 6. — Les Commissions de recrute ment ajourneront pour trois mois au plu les hommes jugés provisoirement inaptes tout service. Un arrêté des ministres de la Guerre e de l'Intérieur fixera les conditions et délai dans lesquels les ajournés devront fair connaître leurs changements de résidence Art. 7. — Les Commissions de recrute ment désigneront pour le service les hon mes mariés nés après le 30 juin 1886 et les célibataires nés après le 30 juin 1881. Elles'les classeront comme suit: 1. Aptes à toutes les armes et à tous les services ; 2. Inaptes à l'infanterie, mais aptes aux autres armes et services ; 3. Inaptes à l'infanterie et à la cavalerie, mais aptes aux autres armes et services ; 4. Inaptes à l'infanterie, à la cavalerie, à l'artillerie et au génie, mais aptes aux services auxiliaires. Tous ces hommes recevront l'instruction militaire dans les centres d'instruction, puis seront répartis par l'autorité militaire entre ces armes et services. Les hommes classés dans la quatrième catégorie ne pourront être versés dans les services armés qu'en vertu d'une nouvelle décision d'une Commission de recrutement rendue à la requête de ministre de la Guerre. Art. 8. — Les Commissions de recrutement désigneront pour les services auxiliaires, s'ils ont l'aptitude requise, les hommes mariés nés avant le 1er juillet 1886 et les célibataires nés avant le 1er juillet 1881. Tous ces hommes recevront d'abord l'instruction militaire nécessaire dans les centres d'instruction, puis seront répartis entre les services auxiliaires seulement. Art. 9. —- Par dérogation aux articles 7 1 et 8, les appelés ci-après déterminés seront, à condition qu'ils en expriment le désir et qu'ils aient l'aptitude physique requise, désignés, savoir : Pour le service de santé : a) Les médecins et pharmaciens ; b) Les ministres des cultes et les missionnaires à l'étranger. Ils pourront être affectés au service de l'aumônerie, suivant les : nécessités de celui-ci ; c) Ceux qui font partie d'une communau-5 té religieuse fixée dans le pays avant la t guerre ; t d) Ceux qui, après leurs études moyen-> nés, se destinent au ministère ecclésiastique ou aux missions et sont élèves en théologie ou en philosophie ; e) Ceux qui se préparent à l'enseignement primaire ou l'enseignement moyen du de-5 gré inférieur dans les écoles normales de t j'Etat ou dans les établissements normaux s soumis à l'inspection de l'Etat; 1 f) Les jeunes gens munis d'un diplôme de capacité pour l'enseignement primaire ou pour l'enseignement moyen du degré inférieur. Pour l'artillerie et le génie : les appelés titulaires d'un diplôme d'ingénieur délivré par une Université belge après quatre années d'études au moins. é CRITERES D'APTITUDE. Art. 10. — L'aptitude requise pour l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie, le génie s et les services auxiliaires, est déterminée e par un arrêté royal. Appartiennent aux services auxiliaires : Les troupes d'étapes ; Les troupes auxiliaires du génie ; s Le corps des transports ; t Les troupes d'administration ; . Le service de santé ; Les commis aux écritures, archivistes, s secrétaires, etc. ; Les plantons, ordonnances, hommes de t peine, cuisiniers, etc. ; Les tailleurs, cordonniers, selliers, armuriers, maréchaux-ferrants, etc. ; ' Les ouvriers et employés dans les établissements de l'intendance et de l'artillerie. FORMATION DES GROUPES. 'g Art. 11. —- Les Commissions, dans leurs décisions, rattachent les hommes désignés pour le service à l'un des sept groupes suivants : * — I. — Les hommes mariés nés après le 31 décembre 1894 et avant le 1er juillet 1898 et les célibataires nés après le 30 juin 1886 et avant le 1er juillet 1898 ; o II. — Les célibataires nés après le 30 juin :- 1881 et avant le 1er juillet 1886; III. — Les célibataires nés après le 30 s juin 1876 et avant le 1er juillet 1881 ; s IV. — Les hommes mariés, nés après le 30 juin 1886 et avant le 1er janvier 1895 ; ? V. — Les hommes mariés, nés après le 30 juin 1881 et avant le 1er juillet 1886; VI. — Les hommes mariés nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er juillet 1881 ; VII. — Les hommes nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er janvier 1895 dont l'entrée immédiate au service eflectif aurait des conséquences désastreuses en raison d'une situation exceptionnelle de famille ou d'af- s faires. à Sera toujours considéré comme étant dans cette situation, l'homme qui, à la date du t présent arrêté-loi, se trouve dans l'un des s cas suivants : e A. — Marié ou divorcé ayant au moins six enfants en vie ; s B. — Veuf ou divorcé ayant un ou plu-t- sieurs enfants en vie;

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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