La métropole: journal quotidien du matin

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19 december 1918
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s.n. 1918, 19 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3xw81/
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LA METROPOLE 40 CEWTIJJUU» le numéro JOURNAL QUOTIDIEN BU MATIN 54, RLE 1\ATI01\ALE, 54, AÏS/VERS Jeudi 19 décembre A818 i m —- jjjournal admis Par^* c*nsure ^ La " Métropole „ à l'YSbR CONCLUSIONS L'œuvre de notre armée. — j--champ du danger. - Celui qu faut mener là. ■M Prieurs qui auront voulu suivre auelque attention la relation de notre 4 q À1 ,'Vser n'auront pas manque le rôle difficile ot glorieux LTioùf l'armée bolgo. dan» 1® grande Sir. Avouons que nous, gâta du pays ?Zvê, non connaissions, dans son am-■jïtalHê, ni toute l'importance m tous les périls. Aussi le G.Q.G. a-t-il tait œuvre utile, fndfiponsablc, on conviant la presse à vi-aiior les champs de bataille, je dirai les champs d'héroïsme, avant que le temps et la main d'couvro boche n aient nivelé le lorrain que la mitraille laboura fci longtemps ot engraissa du sang genéreus de nos soldats. Nul, s'il n'a vu cela, ne peut dire qu'il connaît l'œuvre do notro armée. Noua savions bien que l'énergie do Le-•nan et la vaillance de notre 3e D. A. avaient, devant Large, sauvé les alliés et l'I'Xiropo du désastre. Mais le temps est l'ennemi du souvenir, et, il faut bien 1 a-vouer, chez: nous comme dans certains milieux chez nos alliés, les multiples péripéties d'une guerre do quatro ans avaient jet* quelque ombre d'oubli sur ce glorieux ilébut. — Quo fait l'armée belge ? avons-noue arlois entendu dVre ici. Et, à Londres, comme à Paris, dans 1< mblio non initié il arriva plus d'une foi* ,ue la môme question fut posée. Co que faisait l'armée belge, nous L vivons maintenant. Les héros qui son tombés sous Liège, ont été rejoints danf l'au-delà par des frôtres qui n'avaient pafi accompli une couvre moins féconde. A elle seule, la garde de l'Yser dans l'océan de boue que nous avons pu voir, avec le bombardement quotidien et les au-dacioux et utiles coups de main qui la rendaient si horriblement périlleuse et si incontestablement efficace, suffirait à la gloire de notre armée et de ses chefs; lo maintien des installations de N;ieuport, Clef des inondations, incessamment convoitée et attaquée par l'ennemi,n'est qu'un long héroïsme et un incessant sacrifice. Mais là no se sont point bornés los services do nos unités. Quand le rocul de l'Histoire permettra de juger sainement leur campagno titanesque pour lo maintien de leur front, il y a des noms qui émergeront d'eux-mêmes pour venir se ranger à côté do celui do Liège-, ce seront notamment Ramscapelle. Merckem, Sieonstraete, où chaque fois l'intelligence de notre état-major, l'initiative et le sang-froid des chefs, le mordant et l'invincible courage de nos troupes, sauvèrent encore, comme à Liège, la civilisation menacée. É Enfin, l'assaut final de la crlte des Flandres, cet assaut sans pareil, qui ren-versa tout, fut la sanglante et homérique apothéose d'une campagno déjà si fécondt en exploits et en lourdes pertes. Ne parlons quo pour mémoire des ser-*jce3 rendus par nos troupes aux colonies, et du brillant appoint, si apprécié, quo maints chefs et soldats de 1 armée belge fournirent à la technique des ar-inées alliées. Depuis lo début jusqu'à la fin, la Belgique a tenu glorieusement son rôle, et nous pouvons, sans l'ombre de forfanterie, la qualifier de "facteur nécessaire" do 'a victoire. ~A qui doit-on la victoire? nou6 disait récemment un officier. Est-ce à l'Amérique ? A l'Angleterre ? A la France ? A la Belgique ? Ce qu'il faut répondre, c'est qu'on la doit à la fois à l'Amérique, à l'Angleterre, à la Franco, et à la Belgique. Aucune ne saurait dénier à l'autre son rôle d'artisan indispensable du succès. C'est co qui scello leur union ot leur donne à toutes le droit ae parler haut." * * * En quittant les lieux dévastés par la guerre et tout semés encore de milliers de g 6-ronades, de cartouches, d'obus oxplos fs et toxiques, encombrés de dépôts de mu-g luttons, criblas de trappes menant dans les • profondeurs de la terre, nous n'avons pu , nous empêcher do songer au danger qu'il y a à permettre la libre circulation des : STUX' (r6tlcs' 11 «* 4 désirer que tout Jle.lge voit ces horreurs, et môme au plus tôt, en hiver, par la pluie, avant les ■ restaurations. Mais d autre part c'est,pour ""prudents, un danger do mort à cha-mcsur<!s de protection ne ei nposent-eUee pas, et peut-on laisser,sans gu rtes m'hti'res les promeneurs se ds quer à travers les ohamps de bataille en-com erta de tous les ongins do mort? [Tno personne pourrait y être amenée, - Comn-o on amène un grand coupable au i R?-™" . 1 expiation : c'ost Guillaume |. 1 infâme, Attila II. Qu'on lo conduise, sous bonne garde | au sommet de la erèto des Flandres, sur . le Ivemmel, à la "Minoterie" et dans la S 'an§8 de Nieuport, et, pour lui donner du I g?" au ventre, qu'on lui serve un apé- | ri.it a 1 Ypévite, ce barbare poison avec I ^ tortura les entrailles de nos bra- k t 11, S^'cnno terrestre que sa vo- : , a croée, il verra so dressor devart t "il les poings vougeurs des milliers de | 81>®C;res dont 1rs ossements pourrissent là grâce a lui. Et en passant ses nuits mé-| aneoliques ou hantées do cauchemars, dans fs canutes dévastées des prornières lignes ■ peut-être couiprendra-t.il enfin toute l'hor-| reur de son erimo et l'iusanité do son f rêve. C. D. WV —. La pépinière des rois ! - f*fS "}'!':'V:ons et les détrônoments qui | sont actuellement au grand comnlot en Al-j """S™ n? comprennent, d'après les oal-I çuts d un journal allemand, pas moins de I *<o personnes. * ^ i.a Bavicic vient en tète avec 39 n.r, I dont Je roi et la reine, 15 princes i H' pnnc;s;es, 5 ducs et une duchcese. ' i i.a 1 russe envoie on exil 33 porsonna-I «M royaux : le Kaiser ot la Kaiseria, 20 [; princes ci 11 princesses. J-s Brunswick figure au bas do l'échelle (les i-otugiés, avec seulement le couple du-eal et scs trois enfants. Mais ce sont les petits Etats allemands lu ont le plus richement pourvus do personnages royaux. Ainsi, les deux petite i p .ncipaut s do Reuss, qui ont ét%ouvar--s jusqua présent par deux branches ne la môme famille, et dont la superiioi. p1"1™ a peine à la 30e partie de la T f ' 36 personnes. -mesTrrTde^r',^ a VinS' ' de Houss, possiide une famlUe ro^ale'dl •' 24 personnes. Mais lo cas le r,iue extra t ordinaire est e,lui de la toute'Site prin-' < cipauté de Schaumburg-Lippe, qui ne cou- < "e qu un0 superfic e (le 130 milles car- R •Lin P°ssMo exactement un prince par I ces »t7 C"rfs'Ie prince râlant, V prin- s et i princesses. i 1 —— ; L'AMJMLn E LA QUESTION DU DESARMEMENT NAVAL Cette question est, disions-nous hier, d'une nature différente do code du désarmement des forces de terre. Notons, pour commencer, que l une de3 puissances les plus intéressées dans la matiè/re est l'Angleterre qui, do tous temps, a cru devoir associer la question de la défense nationale à celle de l'alimoatation de so-n peuple. Gomme puissance insulaire, possédant une étendue oonsidéirabto .le côtes, elle a un double défaut ^de cuirasse : elle est exposée, plus qu'un Etat continental, au (danger d'une invasion, sur un,e foule de points; d'autre .part, ayant cessé, depuis un siècle, d'être une nation agxieolo pour devenir unç nation industrielle et commerçante, elle dépend largement de l'étranger pour son alimentation t , Em cas de guerre — point qui n est plus à démontrer — elle court risque d'être affamée par ses ennemis. L'Angleterre a conssquemment besoin de la flotte à un double titre 1/Aller-magne, écrivait le "Times", en 1913, si nous ne nous trompons, peut perdre^ sa flotte et rester néanmoins la première puissance militaire. Sans sa flotte, l'An-gleterro n'est ni puissance militaire, ni puissamee maritime. On comprend donc aisément que les hommes d'Etat anglais — M. Tiloyd George en t$to — fassent dos réserves au sujet de la question du désarmement des forces de mer. Mois il y a autre chose. Le désarmement n'est point le seul problème à. résoudre pour ceux qui so proposent d'assurer la paix du monde. Celle-ci doit pouvoir ôtro garantie, au besoin, par la force, mise au service du droit. La Ligue des Nations doit posséder plus qu'une auréole théorique. En d'autres termes, il faudra organiser une po-1 lice des nations, et cette police ne pourra ' se passer d'une flotte. Ce sera donc es, sentiellement une police maritime ; or, : l'Angleterre et les Etals-Unis, dont les : flottes ont joue dans la guerre un rôle ; si considérable, semblent tout désignées pour l'organiser. Lo rôle de la flotte de guerre de la Grande-Bretagne sera donc d'un caractère! bien différent de celui qui lui était réservé jadis. Il ne s'agit plus do la rendre susceptible de faire éventuellement face à deux flottes ennemies combinées — le "two-powers standard — appartient définitivement au passé — dans la Méditerranée et» la Mer du Nord. Il ne s'agit plus, pour l'Anglelerro et la FJrance — c'était le cas en 1913 — de se partager la besogne, l'une surveillant la Mer du Nord, l'autre les eaux méditerranéennes, en vue d'un attaque allemande. Désormais la flotte anglaise, assistée de celle des Etats-Unis, qui comptera en 1930 (■>00 unités, soit le double de son (effectif en J917 — de celle de la France, de l'Italio ot du Japon, aura pour mission de veiller au maintien de l'ordre international, préventivement et coëroitive-ment.Oïi a lancé à ce propos, le mot " concurrence navale " et de "lutte pour la suprématie navale" entre L'Angleterre et les Etats-Unis. Ija Flotte anglaise —i flotte de guerre et flotts marchande — a éprouvé, au cours de la guerre, des pertes qui ne saront pas réparées de sitôt. Celles des Etats-Unis ont pris et continueront à prendre un développement considérable : lo langage tenu par M. Daniels, ministre do la marine, et par le président de la commission exécutivo du consej'l' gO'aéral de la marine, est. net. et catégorique à cet égard. La suprématie navale anglaise se verra-t-elle éclipsée un jour par la suprématie navale américaine ? Certes, fcl n'y a rien do radicalement impossible à oela. Mais il est trop tôt pour faire aur tre choso que des vœux pour que la bonne entente entre Londres et Wû6liing--ton continue, dans l'intérêt de la paix du monde. La question, d'ailleurs, n'a pas uniquement une portée psychologique ou morale : la concurrence navale comporte dans l'espèce, un aspect économique et législatif, question do salaires, de tarifs, de lois prohibitives de diverse nature. S^eo'a!or v-V* UNE LETTRE DEPLACEE Oi les observations d'un lecteur, que nous roproduisons sans y changer une noto : " M. lo sénateur Van Peborgh, celui qui écrivit une lettre à la "Belgique" de traîtrise mémoire pour appuyer la doman-do allemande de paix, s'est fait décerner publiquement un brevet de patriotisme par un fonctionnaire de l'Hôtel de ville ! Voilà qui dépasso la mesure. Lorsque M Van Peborgh exécuta le pas do clerc que nous connaissons et se fit couvrir de fleurs par ^liay Nyst dans la "Belgique", cet individu peu intéressant que la justice belge a coffré, il y eut parmi les patriotes un mouvement unanime d'indir gnation contre le sénateur belge qui allait polluer sa prose au contact des ôlucu-brations do la "Belgique". Beaucoup de, patriotes cessèrent de saluer le sénateur I peu perspicapî et môme le comité de vi-1 gUanco _ patriotique lui envoya un avis pour 1 inviter # à déposer son mandat, quand 1 ennemi aurait quitté 19 pays. Nous connaissons la teneur de l'avis en question. Nous préférons no pas in- ! sister, l'intéressé nous comprendra. ' Aujourd hui le fonctionnaire communal, qui a assez peu de tact pour envoyer sa circulaire aux sociétés wallonnes et fran-çases • demandant leur concours aux fêtes patriotiques - exclusivement en1 flamand au lieu de la rédiger dans les deux langues ainsi quo la "plus élémentaire politesse l'exigeait, se donne le galon de décerner h son supérieur un brevet de patriotisme ! Si l'honorable sénateur est satisfait, grand bien lui fasse. Si patriotisme il y a on l'occurrence, il convient de distinguer, il y a patriotisme écliirê ot patriotisme non éclairé. Nôs3 lecteurs dêcide-ront \ quelle Catégorie doit appartenir 1 honorable sénateur " .. * * » Kous serons moins discrets que notre con espondant, et puisqu'aussi bien l'in-opportun avis louangeur du comité exé-cuut de la manifestation patriotiquo a été rondu public par certains journaux, nous SLT* Pas Pour rendre éga- morfi 1 • ï Vis réprobatoire, autro-ment autorisé, du Comité do vigilance. un y fanait en substance savoir h M. «pi • «gh qu'un co"aboratcur do la Belgique no pouvait être autre chose 3u un fourbe ou un imbécile. Nul de ce3 Jeux qualificatifs ne convenant à un sénateur belge, la Haute Assemblée ou les électeurs sauraient à quoi s'en tenir iprcs la guorre. C est très simple. ** * Et maintenant voici un comble d'outre-luiuance et d'inconvenance Le Comité d'organisation de la fête pa-notique, présidé par Willem Schepmans, împloye à 1 Hôtel de ville, ne ce con-ento pas do vouloir recoller le patriotis-ne un peu déchiqueté de M. 'Van IV jorgh, conseiller communal faisant fré-[uemment fonctions d'échevin. Il étend ion emplâtre suspect en une lettre <!ac-ylographiéo invoquant la présidenco l'honneur du gouverneur de la provinco t du bourgmestre d'Anvers ! ! C'est d'une malpropreté qui dépasso ou te mesure. Les patriotes éprouvés quo ont lo baron de ScliiHe et M. Joa<nDo-ros ne so doutent évidemment pas do 'abus malhonnête et scandaleux que le omilô Schepmans fait ainsi de leur nom lonoré, au profit de M. Van Poborgli, atriote un peu moins bion classé qu'eux, Sur !a tombe des fusillés Un geste qui s'impose à notre administration communale Parmi les patriotes qui tombèrent sous les. batll.es (des pelotons d'exécution, à Mortsel, au mois do septembre 1917, se trouve un agent do police d'Anvors, dont nous avons déjà plusieurs fois cité lo uoffn : Marion. Oe vaillant avait, -en .1916, sollicité de ! l'administration coinmunalo son congé, j prétendument pour cause de maladie,mais plus vraisemblablement on yue de pouvoir so consacrer complètement à l'accomplissement de la- mission qui lui a coité la vie. Une délibération du Collège échevinal, en date du 26 novembre 1916, le révoqua parce qu'il n'avait pas repris son service, alors que les médecins le déclaraient rétabli ; l'avocat, Mtre Van Lil, intervint auprès de l'administration communale en vue de faire rapporter cette mesure. On lui répondit, lo 4 décembre suivant, que la décision était maintenue. Le Collège ignorait alors sans doute pour quelle raison l'agent^ Mariën désirait rester on congé ; ce dernier ne pouvait évidemment faire connaître ses vraies raisons : la moindre imprudence commise par un tiers pouvait le perdre Quoique temps après, lo grand patriote était arrêté, puis, le 3 septembre 1917, exécuté. Lo Collège était dès lors édifié. Son devoir n'était-il pas do retirer la révocation et d'allouer à la veuve et aux orphelins la pension d'usage ? Si l'on peut, à la rigueur, admettre que l'occupation Allemande constituait une entrave à cet acte de réparation, il n'en est plus ainsi depuis un mois que nous voilà affranchis. N'aurait-ce pas été un beau geste pour l'administration, que de convoquer depuis de longs jours la veuve et de lui annoncer que l'on allait s'occuper d'elle r> Personne n'y a songé jus-fu'ici 1 Espérons que cotte œuvre (le réparation ne va plus tarder à être accomplis. 'WV Lâ CHÂSSE AUX âOTMSTES Une importante arrestation Le parquet a arrêté dans la journée de mardi, l'âbfr' Thaddoe Spaenincltx, ancien professeur au petit séminaire de Iloog-etraeten et directeur du pensionnat de Borsbeek. Cet ecclésiastique avait été l'objet, il y a plusieurs mois, d'une mesuro disciplinaire de la part de Son Eminenco le Cardinal-Archevêque. L'inculpé a été interrogé mercredi par M. Lamproye, juge d'instruction. Comme on le voit, Mgr Mercier n'a pas attendu que le parquet sévi pour frapper lui-même son subordonné. D'après ce qu'on nous affirme, l'abbé Spaoninckx a été pris ces jours derniers encore affichant des proclamations activistes de nature à surexciter l'armée. L'abbé Spaeninekx est un des précurseurs do l'activisme. C'est chez lui que fut rédigé, il y a environ trois ans, le rapport que firent pour le gouvernement do Berlin trois dél-'gués boches venus officiellement on Belgique pour y étudier le mouvement flamingant et le parti à en tirer. Parmi ces trois apôtres de la grande croisade do divi-ion de la Belgique, il eS't assez intéressant de noter que figuraient le conseiller Trimborn, nommé ministre au moment de l'armistice, et l'aumônier Hurter. C'est avec ce3 gens-là que Spaeninekx collabora sous son propre toit, et pendant plusieurs jours, à la rédaction du rapport en question. Relâché Le professeur Louis Peeters, de l'Athénée d Anvers, qui avait été mis en état d'arrestation, sous l'inculpation d'activisme a été relâché par le parquet. II a été constaté que les accusations portées contre lui étaient sans fondement. Encore la manifestation patriotique On nous assuro que le commissaire d'un des groupes participant au cortège de dimanche — nous le citerons quand on voudra — a fait enlever par plusieurs personnes qui l'avaient exhibée, la petite affichette patriotique : " Flamands, Wallons, no sont que des prénoms ; Belges est notre nom de famille ". Il prétendait que le port en était interdit dans lo cor-tège.C'était apparemment beaucoup plus patriotique de hurler des chansons activistes, n'est-il pas Trai ? La voix du sang: I Quoi qu'on fassje, et quoiqu'on pérore on ressent toujours en soi le germe de sa race. Qu'on se vende à l'ennemi,qu'on trahisse les siens, qu'on renie sa patrie, toujours est-il qu'il y a une voix intérieure qui se révolte et vous condamne. Hier, nous avons pu applaudir à la révocation do quatre grosses légumes de notre administration locale. 'Et bien ! deux sur bs quatre sont des sujets d'origine hollandaise naturalisés belges. Du coup, il n'est guère étonnant que ces "actifs" visèrent l'exclusion de la languo française et de tout ce que nous adonné la culture latine. Le sieur Flor. Heuvelmans L'ancien juge de police est à La ITaye On _ se rappelle qu'il abandonne un jour subitement ses justiciables à leur sort, pour so rendre à Bruxelles, où il avait été appelé. Après avoir occupé quelque temps une place grassement rétribuée au ministère activiste de la justice, où il devait faire monts et merveilles, fidèle à d'anciennes habitudes, il se vit décharger de ses fonctions moyennant une bonne pension, àja suito d'une enquête qui n'avait rien révélé à sa charge... En ce moment, il no trouve rien do mieux ^ que d'attaquer, dans une lettre adressée nu "Kotterdamsche Courant", au nom de la gratitude pour l'hospitalité néerlandaise, lo mouvement d'opinion en faveur d'un règlement favorable à la Belgique des questions de frontières ncer-lando-belges.En sa qualité d'ancien président de conseil d'administration d'une société financière, sauvé à point par ses amis politiques, lo sieur Flor. Heuvelmans a le droit de ne pas insister sur le3 devoirs de la reconnaissance. En écrivant .ces lignes, il nous revient qu'une instruction judiciaire est ouverte à charge do_ MM. Flor. Heuvelmans et F. Gielis, prévenus d'avoir offert en vente ou vendu des actions de 500 francs d'uno Société d'assurances à des parents de prisonniers de guerre; ils promettaient de faire libérer les prisonniers, moyennant l'achat d'uno ou deux actions du dit Heuvelmans. Bien entendu, la libération resta à "l'état do promesse". Sur ordro du parquet des recherches sont pratiquées par la police pour retrouver los victimes. w\ Au cercle des Luxembourgeois d'Anvers 1-e Corolo de3 Luxembourgeois d'Anvers a reçu de M. Hymans, ministre 4*cs Affaires Etrangères, la lettro suivante à 1 adresse envoyée récemment : C'est avec émotion que j'ai lu la lettro que vous m'avez adressée au nom du Oerclo des Luxembourgeois d'Anvers. " Victime do la même injuste agression quo la Belgique, le Grand-Duché do Luxembourg, quo tant de lions ont attaché et attachent encore. à notro pays, dont tant do fils ont mêlé leur sang à oo!ui de nos soldats, renaît aujourd'hui à la liberté. Je souhaito avec vous qu'il puisso en trouver la consécration et la garantie dans un rapprochement intime do nos deux peuples frères. " A la mémoire des héros t Les personnes présentes aux funérailles du jeune lieutenant Antoine Meeus, ont été profondément impressionnées par les paroles éloquentes, adressées à sa mémoire par lo lieutenant-colonel De Bruyn, commandant le 17e uo lig-io \oih avon-, la joie et la patriotique fierté de pouvoir reproduire les principaux >n.ieages de ce beau discours, qui ne feit pas seulement honneur au jeune et regretté lieitenant mais aussi à un chef qui témoigne de pareils sentiments et trouve do tels accent? pour les exprimer. On comprend que ce régiment, cette grande famille fraternelle, mû par d'a.ussi nobles mobiles et conduit par de tels chefs, ait volé à la viotolro ! G* V" Voici lo discours du colonel ; La mort inexorable vient de ravir à l'affection des siens le plus cher et le plus aimé des fils, elle enlève au I7èane régiment de ligne le plus glorieux de ses officiers. C'est le cœur rempli d'une douloureuse émotion que nous pleurons lo lieutenant ,Meeus Antoine^- Jean-Marie, succombé à la suite de ses blessures reçues à l'ennemi lo 30 septembre 1918, devant St-Pieter. Qu'il me soit permis de rctracor ici la carrière remarqua! lement brillante de ce jeune officier de 23 ans. Entré au service actif le 16 septembre 1913, comme volontaire de milice, Meeus prit pa.rt dès le début des hostilités à toutes les opérations conduites par son régiment. Lcrs do la sanglante bataille de l'Yser en 1914, il se fait remarquer par son admirable vaillance et sa conduite héroï-: que, le 25 octobre. Comme caporal, il est créé chevalier de l'Ordre ae Léopold, " pour le courage remarquable et le dévouement au-dessus do tout éloge dont il avait fait preuve en allant rechercher : 3ur la rive opposée de l'Yser et sous un feu violent, quarante hommes dont quinze blessés, un officier gravement atteint et j une mitrailleuse." Sergent, le 17 janvier, adjudant le 23 ; février, sous-lieutenant, le 3 mai 1915,! puis lieutenant de réserve le 18 décembre 1916, Meeus consacre toutes ses for- ; ces, toute son âme, toute sa haine de l'Allemand à la délivrance de nos foyers envahis. Les coups qu'il va porter à l'ennemi sont redoutables et répétés. Il devient le chef d'une phalange d élite, le groupe ré-gimentaire de patrouilleurs,dont les éléments conduits et dirigés par lui vont devenir dos héa-os. Lorsqu'au milieu d'un ouragan de fer et de feu, Meeus conduit ver3 l'objectif assigné sa troupe qui doit nous ramener dos prisonniers, c'est par son calme radieux, sa décision énergique, son geste sobre et impératif, son attitude superbe que ce jeune officior dirige ses lions vers la tannière ennemie et ramène dans nos lignes la capture convoitée. Le 14 novembre 1917, le lieutenant Meeus, est cité à l'ordre journalier de l'Armée. " Présent au front depuis 39 mois, officier de la plus grande bravoure.Comme caporal a été Ôécoré de la Croix de Chevalier do l'Ordro de I/éopold et de la Croix do Guerre. A la tête du groupe régimentaire de patrouilleurs, dont il a lo commandement, cet officier a fait preuve d'initiative, d'nudaco et de metrdant au cours de la reconnaissance offensive faite dans le ChiU,eau de la Borno 19, le 29 octobre 191?, en réduisant un nid de résista.nco dans lequel 7 allemands furent capturés et en nettoyant toutes les tranchées qui lui avaient été assignées comme objectifs et dans lesquelles de nombreux prisonniers furent faits." Le 17 juillet 1918, le lieutenant Meeus est décoré de la Croix de Chevalier de l'Ordre de la Couronne avec cotte citation : "Officier d'une bravoure et d un sang-froid et d'une énergie hors pair. " Le 3 juillet 1918, s'est particulièrement distingué en attaquant par surpriso et on plein jour et accompagné de trois gradés seulement, un posto ennemi fortement occupé et en ramenant douze prisonniers dans nos lignes." Lo 4 septembre 1918, le lieutenant Meeus est à nouveau cité à l'ordre journalier de l'Armée pour le motif suivant : " Qffficier d'un courage, d'une intrépidité et d'un sang-froid sans pareille.Chei des patrouilleurs régimentaiires, est toujours prêt aux missions les plus périlleuses; se distingue constamment par son audace, son énergie, son mojrdant, son coup d'œil et son jugement remarquables. Le 12 août 1918, s'est à nouveau distingué dans la oonduite d'un raid exécuté sur un poste allemand. Son ascendant sur ses hommes, ses habiles dispositions ont, malgré la résistance opiniâtre ot les contre-attaques répétées de l'adversaire, assuré la réussite complète de l'opération, au cours de laquelle un prisonnier et une mitrailleuse furent ramenés dans nos lignes, tandis que des pertes sévères étaient infligées à l'ennemi."Le 21 septembre 1918, le lieutenant Meeus, est décoré do la Croix de la Lé-pion d'Honneur et de la Croix de Guerre Française, avec une citation des plus élogieuses. *** Tant do vaillance, tant d'héroïsme allaient-ils enfin trouver leur récompense dans le triomphe final de notre juste cause ? Après quatre années de durs combats, Meeus'allait marchera la délivrance dos siens, de ses parents adorés et leur apporter la gloire de leur fils et ,'énivrance de la victoire de nos Armes. Lo 30 septembre, au moment où il se rendait en première ligne pour s'assurer dos dispositions prises par le régiment, une balle perfide, perdue dans l'r men-sité do la plaine de Saint.-Pieter, le frappe à la tête, le blessant affreusement. Nous eûmes des moments do profondo détresse, puis des moments d'espoir à peine contenus lorsqu'il nous fût annoncé que lo blessure n'était pas mortelle. Hélas î la mort à fait son œuvre, elle nous enlève le nlus noble, le plus glorieux de nos officiers. Sa vaillance, son héroïsme, n'étaient pas les seules qualités de notro regretté compagnon d'armes. Car seuls peuvent le dire les soldat,? qu'il savait si bien conduire à la victoire, leur chof était pour ses humbles, un ami, un protecteur dévoué et pour beaucoup un consolateur dans leurs souffrances morales ; ils savaient que leur officier s'intéressait de tout cccur à leur bien-être, leur parlait do leurs familles absentes, leur apportait 1 tout ce qui pouvait adoucir les durs moments de leur existence de soldat. Pour scs collègues, pour ses 6upé- ' rieurs, le lieutenant Meeus était l'ami le 1 plus sincère, Charmant, affectueux, dévoué, adoré de tous, sa grande bonté n'avait d'égale~ que sa modestie. Pour son chof de corps, il fut, comme officier de renseignements, l'aide le plus précieux dans la conduite des opérations journalières contre l'envahisseur,sa brillante intelligence, son jugement, sa dé- ' cision valurent au régiment des succès 1 signalés Devant le tombe trop tôt ouverte, qui ' va rocuillir les restes de notre regretté ! camarade, au nom des officiers, gradés 1 r:t soldats du I7àme régiment de ligne, j'adresse à ce héros un suprême adieu! Meeus, tes patrouilleurs te pleurent do toute leur âme, tes amis, tes chefs ont 1 pdne à contenir leur douleur ; ils to ' prient d'emporter dans la tombe leurs 1 regrets éternels, leurs cœurs t'accompagnent en ta dernUro demeure. Tu fus un vaillant soldat ! Ton noble cœur, ton 1 dévouement entier étaient acquis au ser- I vice de la Nation. L'âme immortelle et ' glorieuse de la PaHe t'accueille auprès d'Elle. Ton souvem^ ne nous quittera jamais l. " 'l i ' r —■>. Le remboursement1 des marks \ L'avis a été lancé hier de plusieurs cô- i tés quo h remboursement des marks commencerait à partir de ce jeudi. C'est lé- j gèroinent prématuré. Comme nous 1 avons 1 annoncé il y a une quinzaine de îours i déjà, les opérations de remboursement ne commenceront qu'après l'affichage do l'avis officiel l'annonçant et il nous revient que cot affichage aura vraisemblablement lieu, à Anvers, vendredi soir. Oe premier remboursement n'affectera que les monnaies allemandes., billeet espèces. Il sera fait au moyen de billets de la Banque nationale ot de la Société Générale. Ces derniers,, ainsi quo les pièt-ces de zinc ot les bons de communes ne sont donc pas encore retirés pour le mo-meni.Pour faciliter le3 dépôts, il a été décidé que le public pourrait les effectuer non seulement aux guichets de la Banque Nationale, mais aussi entre les mains des receveurs de3 contributions et de l'enregistrement, ainsi que des percepteurs des postes. De plus pour la ville d'Anvers, les établissements ci-après seront autorisés à recevoir les dépote : Banque d'Anvers, longue rue Neuve,22; Banque Anversoise de Fonds Publics et d'Escompte, Meir, 44 ; Banque Centrale Anversoise, longue rue de l'Hôpital, 20 ; Banque de Commerce, longue rue de l'Hôpital, 9 ; Banque do Crédit Commercial, rue des Tanneurs, 36 ; Banque G.Die Kinder, ruo de la Giroflée, 2 ; Banque de l'Union Anversoise, marché aux Grains,2; Banque d'Epargne et de Crédit, cha(us3oe de Malines, 18 ; Banque Générale Belge, rue Aren'oerg, 28 ; Banque populaire Anversoise, rue Otto Veiûus, 17 ; Banque populaire pour l'Arrondissement d'Anvers, longue rue Neuve, 109 ; Caisse Hypothé-(aire Anversoise, rue des Tanneurs, 35 ; Crédit Anversois, courte rue de 1'JIôpl-tal, 42 ; Crédit Bourgeois, Grand'Place, 23 ; Oridit Foncier d'Anvers, avenue des Arts, 53 ; Crédit Mobilier de Belgique, \leir, 48; M. J. J. Le Grelle, rue de la Olef, 41 ; Société Française de Banque et de Dépôts, Meir, 74 ; Sociîté Hypothécaire Belge, avenue des Arts, 71. Les caisses de ce3 établissements de ' Banque seront ouvertes do 9 à 12 et de 14 à 17 heures. Dans les campagnes, divers bureaux seront de même déterminés, parmi lesquels, croyons-nou5, les comités locaux. Un délai de six jours francs sera imparti, à partir du jour de l'affichage, pour opérer les dépôts. Le remboursement so fera séance tenante pour les sommes jusqu'à mille marks ; pour le surplus les intéressés recevront un certifioat, de dépôt, qui sera liquidé ultérieurement dans les conditions que nous avons exposées précédemment. Passé les délais, lo mark redoviendra en Belgique ce qu'en a fait pour tous los pays civilisés la néfaste politique de Guillaume et de s?s Bethmann ; un chiffon de papier ! * * * . A propos do la ruestion qui nous occupe, la Compagnie des tramways informe le public qu'à partir de 03 jour, 19 décembre, lo change éventuel se fera par do la monnaie belge pour de la monnaie belge et par de la monnaie allemande pour de la monnaie allemande, (maximum 5 francs ou 5 mar'-s). A partir du 21 décembre, il ne sera plus accepté de la monnaio allemande. Pour le surplus, les voyageurs sont priés j d'acquitter autant que faire se peut le prix de leur ticket au moyen de la monnaio j exacte. *** On sait que le ; pièces d'argent à l'cffi- " gie de Napoléon 111 couronné, oent été ré- • tirées do la circulation en France depuis un certain temps. La Bancmo Nationale informe le public que ces pièces sont encore valables en Belgique. Leur retrait dans notre pays n'aura lieu qu'ultérieurement. Le Coureur « — La réception à la Chambre des trois ministres protecteurs Ain?l que nous l'avons annoncé déjà, ia sallo de3 séances de la Chamibre des Keprésentants a 6ervi de cadreH mardi après-midi, à la réception organisée par lo Parlement; en l'honneur de MM.le marquis de Villalobar, ministre d'Espagne ; Brandy Whitlock, ministre des Etat3-Unis ; van Vollenlioven„ ministre de3 Pays-Bas; qui, durant la guerre, ont assuré là tâche souvent fort difficile de défendre le peuple et J'œuvro du C. N-, contre les exigences brutales et sans bornes des chefs de l'année allemande. De nombreux invités avaient pris placo dans les divarses tribunes ; parmi eux : S. E. Mgr ^ Mercier, tres entouré; M. Sol-vay; les généraux Biebuyck et Meiser. Les ministres occupent* devant les travées réservées aux parlementaires, des fauteuils qui font face à ceux réservés aux diplomates qu'il s'agit de recevoir. A 4 h. 1/2, M. lo baron de Favereau,pré-sident du Sénat, et M. Poullet, président do la Chambre, entourés des questeurs, ' introduisent les trois ministres protecteurs Toute l'assistance est debout et bat des mains. En des discours fréquemment interrompus par les applaudissements, MM. de Fa-vereau, Delacroix et Toullet font ressortir l'action bienfaisante des trois diplomates et particulièrement l'assi tance accordée à la Belgique par l'Amérique et le président Wilson, dont le nom est acclamé avec enthousiasme. M- Poullet annonce que, pour conserver un souvenir de oetle réception, les bureaux des deux assemblées, d'accord avec lo gouvernement, ot certains d'avance do l'approbation des Chambres et du pays,,, ont décidé do placor dans les salons du pa-laU les buMes des ministres protecteurs intimement associc'6 à nos destinées à l'une ' Je leurs heures les plus tragiques. Une réplique du buste sera offerte à chacun. Successivement, chacun des trois minis. très objets de la manifestation répond ' limablomcnt à l'hommage qui lui est rendu. " L'Espagne* dit M. de Villalobar, s'est immédiatement intéressée au sort de la 1 Belgique malheureuse. Aussitôt la décla- 1 ration de guerre do l'Amérique, lo roi Alphonse Xlil demanda à la Peine dis Pays-3as d'intarvenir et sa prière fut exaucée sans retard. C'est grâce également au Roi l l'Espagne que nous avons pu nous in- e iorposcr . avec # succès dans tant do dou- \ oureu-:es affaires : condamnations à mort, -î Importation des populations, etc. C'est 1 ;râce à lui encoro que nous avons pu s préserver de la destruction tant de pré-ïieux monuments, les charbonnages et les d nstaliations des ports." \ " Dès les premiers jours de la guerre, r lit M. Whitlock, les cœurs de ces 110 mil- 1 ions d'hommes lîbr,s se portèrent vers vous dans un même élan de sjnnpathio [ d'admiration. Et, depuis, cette grande r Une qui, dans les chambres retirées de c a Maison Blanche, portait le fardeau des igonics du monde, jusqu'au plus petit de a 10s enfants qui partageait son pain pour c lu'un enfant belge ne se sentit pas oublié, m courant d'ainour s'en alla vers vous." Lo ministre des Etats-Unis, qui parla ente ment, pos -ment, avec une grande sii-et \ évoque en un langaga imagé le jo\ir m, partant de la Chambre, notre Roi s'en illu, "l'épéé à la mai.11 avoc e jn arméo -ors Liège qui fut le "Thermopyles do , a Démocratie ot ver3 l'Yser, où il a ^ lit : " TiHi n'iras pas plus loin- " D>s £ ors, les yeux d'un mondx. >.nt été fixés ^ :ur cette figuro héroïquo. u Retraçant la grande tragédie, M. Brand Cl Vhitlock évoque, en un tableau saisissant, rèa Lttéraii'O, i.03 sentiments d'espoir ep I liberté que nous conservâmes toujours. II termine on faisant un bel éloge des lctimes et des héros de la guerre. Pendant plusieurs minutes on acclame 0 diplomate, qui a si bien compris notre une et dont le cœur est si près du nôtre. Après lui, c'est M. Van Vollenhoven qui irond la parole et fait l'éloge du peunle jelgo si admirable dans sa dignité. 11 Ja-nais, même dans les temps les plus durs, 1 ne s'est manifesté du déoouragement et outes lea souffrances ont été supportées Lans une confiance, toujours croissante, lans la victoire et dans le courage du iîoi ot de son armée, qui ont fait l'orgueil lo leur pays et l'admiration du monde întier. " La séance 'solennelle fut suivie d'une grillante réception dans les salons de la Chambre. vV* Souscription Liste du Journal la « Métropole » pour lo Noël des enfants pauvres Report fr. 2929,25 D'un comité de souscripteurs suédois à Stockholm 200,0C H. liigole 25,0C Comto Dm. Logrelle 12,5( Paul do Kinder 12,5C Mlles Luytens 5.0( le dooteur Vandeveldo 5,(X \w ECHOS Programme de la journée : CONCERTS MILITAIRES Parc. — A 2 h, concert par la musique du 6° do ligne. SPECTACLES Variétés. — A 7 h. 1/2 «La vie de Bohême*, Théâtre Flamand. — A 7 heures « fiel Lievc-ken »», Opéra flamand. — A 7 h. « Faust ». AVIS A NOS ABONNh-S Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître le plus tôt possible leur adresse actuelle exacte, nos registres ayant été détruits lors du bombardement d'Anvers. Au 1er Janvier 1919 commencera le service régulier des abonnements, dont voici le tarif: UN AN : Fr. 24.— SIX MOIS : » 12.50 TROIS MOIS ; - 6.50 Les abonnés qui habitent les villes et communes de provinces sont priés dt se faire inscrire au bureau de poste dt leur localité. Los arrivées d'Angleterrê Mardi soir est entré au port le "Mary lebone", de la ligne de Harwich, ayan à bord 96 passagers. On attend l'arrivée prochaine des s.s 'Karoo" et "Derbyshire" ramenant dos réfugiés. Nouveaux looaux pour lo C» N. Ont éti saisis pour être rais à la dis position du Comité Nation'ai les établis sements suivants : la banque Disconto rue Oudaien, Ollendorf, rue Arenberg Ricking (tailleur) , rue des Tanneurs, c Wiener (grains), marché aux Grains. Le noui'esu présidant au Conseil provincial d'Anvers M. Anatolo do Cock de Kameyen a ét< élu, mardi, à l'unanimité, à la présiden co du Conseil provincial d'Anvers. M. do Cock est une personnalité bier connue des Anversois. Il représentai avant la guerre, au Conseil, le cantor le Lierre où il avait conquis, surtoui ians los mJieux agricoles, une popularité bien méritée. Mais depuis que le fléau do la guerre fut déchaîné sur le pays, il s ost dévoué entièrement aux in tére-ts généraux de la population. Il prit l'initiative do la fondation dr "Land- on Tuinbouwcomiteit der provin ?lo Antwerpcn" (section provinciale agri 2ole du Comité National de Secours e l'Alimentation). Depuis lors il a étc ['âme de l'organisation compliquée de cel organisme influent. Il est délégué de la Section provinciale au ssin du Comité National,et, à Anvers, U ost le ocxnseiller écouté dans toutes los administrations ot les œuvres qu! s'occupent du ravitaillement de la population et de la reconstruction des exploitations agricoles dévastées. Il aurait pu, comme tant d'autres, attendre paisiblement le retour des jours meilleurs ; il a pris sur lui la responsabilité des événements, payé de sa liber t.é la défense d'^s intérêts du pays,ayan 1 toujours comme stimulant et comme but !e 9'ilut do la Patrie. Nous souhaitons au nouveau présidenl me longue et fructueuse carrière î Las soldats rapatriés Le ministre do la défense nationale publie une circulaire concernant les militaires beiges rapatriés. Les militaires "isolés" restés en Bel^i-fuo ou venant de Hollande et d'Allemagne seront logés et nourris dans les 'Contres de recueil'1 organisés par loi lutorités militaires dans tous les coures importants. Les militaires internés en Hollande,ain-!t que les prisonniors libérés d'AUema-jno venus en Hollande, réunis en "grou->es" de deux mille hommes, seront dirigés sur le "Centre de recueil" de Cap. >ellen, près d'Anvers. Les militaires beîges arrivant dans la sono de l'armée seront réunis dans les :araps de corïeentra'lion de 'Bruxelles ou le_ Liège. Dans les zones de^ armées tlliées, ils seront rassemblés par les soins les chefs do missions intéressés. La,s militaires rapatriés par la Suisse »u la Franco iront au centre de triage ''anciens militaires à Leysele, près do 3rug03. Tous I2S soldats rapatriés jouiront d'un îongé do dix jours pleins. Les militaires libérés restent attachés à 'armée. Démission d'un conseiller eorxmunal M Albert Tyck, conseiller communal ibéral, qui s'est fixé à New-York, a en-royé S8( démission au Collège. Li vie chèro lapons sur le clou. Nous espérions que armistice étant signé ot les Allemands yant évacué lo territoire, lo prix des ivros allait subir une baisse notable, «ous l'espérions d'autant plus quo dès 3s premiers jours de novembre on avait enti une vacillation. Comment se fait-il, dès lors, qu'une ten-anco à la hausse se manifeste à nou-oau pour certains produits ? La beurre, otamment, en quatre jours, vient do îonter de 16 à 25 francs le kilo. On sait que nulle part 13 beurre ne se aye aussi^ cher quo chez nous. En co loment mémo, à Paris, oe prix oscille ntre 10 et 13^francs le kilo N'y aurait-il pas des mesures à pren-ro pour arrêter la spéculation, qui est ertes la grande coupablo ? Voyage... d'agrément Un de nos financiers est allé en auto-îohilo à Pariô. 11 voyageait dans sa îaehino et on pourrait croire que le oyago se fit A boa compte. Erreur. rous no parlons pris dos frnis de pneus ni furent considérables, mais rien quo oiir Tessonce il dépensa, aller et re-•ur, 2.400 francs ; 210 litres do benzine 10 francs ! Lo logement à Paris est n problème ; une chambre convenablo )flte 120 francs pour une nuit ! Si lo cccur vous on dit..» Les mouies Les amateurs de moules sont dans la joie, ils vont pouvoir de nouveau, à pleine bouche, savourer leur mets tant ai* précié. Pendant l'occupation les moules avaient été condamné-es à rester à leurs bancs, puis l'administration exécuta de véritar bles tours de force afin do pouvoir in« ti'oduiro dans la ville quelques rares bateaux de moules dont la fraîcheur relative se ressontait do3 formalités que les Boclio3 leur faisaient subir. Au lieu de cette camelote allemande nous avons maintenant des moules en plo:no forme : grasses, rondos, juteuses comme un fruit mûr. Lk}3 marchandes semblent avoir conscience de la valdULT de leur marchandise et c'est avec enthoiusiaamo qu'elles claitronnenl par les rues de la ville la rentéc triomphale des moules d'autrefois. Képelô I Ivépelê ! Les moules font partie, elles aussi, de ce décor de paix qui tout doucement se refai-t et se complète. Nos scènes français os v La population so demande avec surprise pourquoi la villo n'a pas encore réouvert ! ie théâtre royal. D'après ce qui nous est affirmé, un directeur de théâtre qui a déjà donné d'ex-1 cellentes preuves sur une scène de nioîtt-1 dre envergure offre, pour la reprise de notre première scène lyrique française, des conditions particulièr3ment avantageuses et qui ne porteraient préjudice à aucun intérêt en jeu. D'autre part la salle du Royal est depuis longtemps remise en bon état. Ainsi rien no s'oppose à la réouverture, qui donnerait du mênne coup aux Variétés occasion do reprendre leur répertoire habituel si goûté du public. Pourquoi donc ne rouvre-t-on pas, alors que l'opéra ot le théâtre flamands, n'ont pas cessé de jouer ? Y aurait-il sous cette roche communale quelque anguille activiste ? Un train 3ruxelles-Termonde Un nouveau train ost mis en marcho journellement entre Termonde et Bruxelles et retour. En voici l'horairo officiel : Termonde, 5 h. 9 ; Saint-Gilles (Torinon-4e) , 5 h. 13 ; Lebbeko, 5 h 22 ; Heyzyde, 3 h. 27 ; Opwyck, 5 h. 43 ; Dreeshout, 6 'îoures 54 ; Morohtem, 5 h. 59 ; Molhem, j h. 8 ; Assohe, 6 h. 22 ; Walferghem, 6 h. 30; Zollick, 6 h. 38 ; Ganslioren, 6 h. 69; Jette, 7 h. 1 ; Laeken, 7 h. 7 ; Bruxelles (Nord) , 7 h. 20. Bruxelles (Nord), départ 18 h. 50 ; Laeken, 19 h. 1 ; Jette, 19 h. 7 ; Ganshoren, 19 h. 10 ; Zellick, 19 h. 30 ; Walferghem, L9 h 38 ; Assche, 17 h. 46 Molhem, 20 heures ; Merchtem, 20 h 9 ; Droeshout, 1 20 h. 14 ; Opwyck, 20 h. 25 ; Heyzyde, 20 h. 41 ; Lobbeloo, 20 h. 46 ; Saint-Killec (Termonde) , 20 h. 55 ; Termonde, 21 h. 1 L'Entente et l'appoint juit à la guorrê Sous ce titre, le 'Bureau de correspon. 1 danco juif de La Haye, nous communique la curieuse note que voici : Les Juifs ont fourni, aux nations do 1 l'Entente non seulement des contigenta militaires se chiffrant à 750.000 environ, mais encoro ont-ils donné à ces nations des figures représentatives nombreuses et éminentes tulles que Lord Reading, (Ru* fus Lsaacs) , ministre Plénipotentiaire du > Roi d'Angleterre à Washington, Herbert Samuel, ex-Ministre anglais do l'Intérieur ; en France, le Ministre des Finances Klotz, lo chef du cabinet de M. Clemenceau, M-. Mandol ; en Italie, Sonnin-no et Luzalti aux Etats-Unis, le leader travailliste Gompers, le président de la i Cour d'Appel Brandeys, nommé comme ■ délégué du Congrès de la Paix, M. Hymans, enfin, l'éminent diplomate et politicien belge. Il n'est pas sans Intérêt . non plus de rappeler que le Vice-Amiral de la flotte américaine M1. Strauss est Juif, do môme que le général Monash, qui commanda les fameux Anzacs en Gal- lipOlî. Quelques chittres On sait qu'au cours des deux dernières années los-Etats-Unis d'Amérique ont fait un effort considérable pour assurer aux Alliés la supériorité des armes dans la grande guerre qui vient de se terminer.C'est ainsi qu'en novembre dernier, om est parvenu à transporter en Europe, 2.100.000 soldats américains environ. Il n'y en avait en France, au printemps 1917, que 1.700 environ. Mais là où l'effort fut prodigieux, là où l'Amérique donna une large mesure de ce qu'elle pouvait réaliser, c'est dans la construction des navires. D'août à octobre 1917, le tonnage des navires construits était do 137.717. A la fin d'octobre dernier, oe chiffre était monté à près de trois millions de tonnes. On comprend, devant un tel effort, que l'Allemagne ait élé éorasée. Pas avec des Baçhes I La "Libre Belgique" rappelle un souvenir du dernier voyage que firent nos Souverains dans lo Luxembourg gTand ducal. Un concert figurait au programme, un concert auquel assistait la Cour, et auquel par conséquent les journalistes belges, qui avaient accompagné le Roi, étaient invité. Comme ils allaient pren-dro place dans la salle, des confrères luxembourgeois les arrêtaient. "Suivez-nous à la galerie, disaient ceux-ci. Dans la salle vous seriez avec des Boches !" Et, d'en haut, l'on put constater que le3 luxomliourgeois pur sang prenaient un soin pieux d'éviter tout ce qui aurait pu les, mettre on rapports avec des éléments germaniques... *wv hA OHAHERB Séance du 18 décembre 1918 M. PO'ULLET, président, ouvre la séance, on donnant lecture d'une communication du procureur-généra|l, annonçant que des poursuites ont été intenté^ contre MM. Augustoyns et Henderickx» députés d'Anvers. Us sont poursuivis pour crimes contre la sâroté de l'Etat et manœuvres ayant favorisé dos desseins de l'ennemi. M RE\NTilN dépose un projet de loi, étendant lo bénéfice de l'octroi /' j licences aux navires étrangers, dans 1 / j mê<mes conditions que col'los requises pour los navires battant pavillon belge. La Chambre discute le projet transitoire du ministre des finances. Répondant à divers orateurs, M. DE3-LACROIX dit : Nous aurions voulu faire partir l'année budgétaire du 1er avril, mais d'ici-là, nous devons vivre. No<us àvor.3 donc demandé à la Chambre de pouvoir percevoir les impôts existants Nous excluons l'a taxe sur les absents et l'impôt sur la fortune mobilière, qui ne furent pas payés L'administration des linances a cru qu'il valait mieux trouver îles ressources nouvelles, on frappant les fortunes nouvelles produites par la guerre. Voilà pourquoi ello s'opposa aux desseins de l'occupant, qui voulait simplement tripler tous les impôts existants On établit divers impôts, que le gouvernement demande do pouvoir percevoir. pendant trois mois encore. . _ Pendant co laps de temps, il nous *aui dresser lo budget pour la situation nouvelle. Dans le pays il ne reste plus rien. Xous devons déposer le budget avant lo 1.31 décembre, afin d'obtenir los crédita provisoires, sinoen, nous ne pourrioue I m^rtno plus payer In eolâo des soldais. La guerre nuginoiila uolro dot lo d'environ cinq milliards, que 1 es Allies 7 tous avancèrent Nous avons demandé aux Alliés qu'ils continuent leurs avances mensuelles pour faire face à notre défense nationale Mais il y a aussi nos dépenses int&« rieures, pour lesquelles nous ne pouvons plus recourir à l'emprunt. Si on ne ré-

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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