La métropole: journal quotidien du matin

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28 december 1918
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s.n. 1918, 28 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz0412c/
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LA MÉTROPOLE 10 CENTIMES le numéro JOURNAL QUOTÏUIEN DU MATIN 54, RLE NATIONALE, 54, ANVERS Samedi g S déeeialbge 19 A 8 Journal admis par la censure ~PÂÔËSVECUBS XI Une protestation Ta crois intéresser nies lecteurs en recuisant ici la très belle protestation fdrosS;c au gouverneur-général, à 1 im- SSivo de M. h. Franck, par un groupe de notabilités anvereoises : Anvers, lo. 7 novembre lUlb. À Son Excellence Freiherr von Bissing, Gouverneur-général de Bo.giquc Bruxelles. Excellence, En vertu d'une ordonnance du gouverneur militaire d'Anvers, rendue d'après 1&3 instructions du gouvernement général allemand en Belgique et datée du 2 novembre 1916, nos concitoyens sans travail se trouvant sur les listes du Melde-amt, sont appelés en ce moment à se présenter à la gare du sud. De là ils soront transportas de force s'il le faut on Allemagne, pour y être contraints à so livrer aux travaux qui leur seront assignés. Les mêmes mesures sont prises dans le du pays. # . Sans jugement, sans avoir commis de délit, des milliers de citoyens libres •sont ainsi déportés contre leur volonté en terre ennemie, loin de leurs foyers, loin de leurs femmes et de leurs enfants,pour y subir le traitement le plus dur pour un tomme libre : la contrainte au travail. Députés, sénateurs, notables d'Anvers et de son agglomération, nous croirions manquer à tous nos devoirs si de pareils faits pouvaient se passer sous nos yeux, sans que nous usions du droit que nous avons de nous adresser on toutes circonstances au pouvoir exéculif pour faire valoir nos griefs, nos réserves ou nos protestations. De quel droit le travail forcé,avec déportation, est-il introduit dans notre malheureux pays ? Telle est la question à laquelle nous cherchons en vain une réponse. Le droit des gens condamne de paroil-/es mesures. 11 n'est pas un auteur moderne qui les justifie. Les textes de la Convention de La Haye, limitant les réquisitions au profit de l'armée d'occupation, y sont directement contraires. „ Le droit constitutionnel de tous les pays européens, y compris celui de l'Allemagne, ne leur est pas moin* opposé. Le plus illusfire de vos souverains, Frédéric II, a honoré comme un dogme la liberté individuelle et le droit de tout citoyen de disposer de ses facultés et de son travail comme il l'entend. L'occupant doit respecter ces principes essentiels,qui de-puis des siècles sont devenus le patrimoine commun de l'humanité. On ne saurait contester que les forces ouvrières belges, déportées en vertu des mesures dont s'agit, dégagent à due proportion des ouvriers allemands et les rendent libres d'aller combattre les frères ot les fils des ouvriers dont on s'empare par la force. C'est là une coopération évidente à la guerre contre noire pays, ce que l'article 52 de la Convention de La Haye, défend en propres termes. Ce n'est pas tout. (" Au lendemain de l'occupation d'Anvers, des centaines do milliers do nos concitoyens avaient quitté le pays et s'étaient réfugiés en Hollande, dans ia région située le long de la frontière. Les déclarations' les plus rassurantes leur ont été faites par los autorités allemandes.Le 9 octobre, le général von Beseîer, commandant en chef de l'armée assiégeante, soumettait aux négociateurs envoyés à Contich une déclaration portant : "Les gardes-oiviques désarmés ne soront pas considérés comme prisonniers de guerre." Sous la mémo date, le lieutenant-géné-îal von Schutz, appelé au commandement do la position fortifiée d'Anvers, faisait proclamer ce qui suit : u Le soussigné, commandant de la po-,w sition , fortifiée d'Anvers, déclaro que rien ne s'oppose au retour des liabi-'* tants dans leurs foyers. " Aucun d'eux ne sera molesté." " Les membres de la garde-civique,s'ils '*sont désarmés... peuvent rentrer en * toute sécurité." Le 16 octobre 1914, le cardinal Mercier faisait communiquer à la population une déclaration signée par le général baron von Huene, gouverneur militaire ; d'Anvers, dans laquelle celui-ci disait : "in terminis", en vue de la publication: ; " Les jeunes gens n'ont point à'eraindre : " d'être amenés en Allemagne,soit pour : " y etr0 enrôlés dan3 l'armée, soit pour i l" y ôtre employés à des travaux forcés." i Peu do temps après, l'éminent primat ! do Belgique demanda au baron von der \ Goltz, gouverneur-général en Belgique,de < ratifier pour la généralité du pays,sans limite de temps, les garanties que le gé- \ néral von Huene lui avait données pour , la province d'Anvers. ( Il obtint satisfaction. Enfin, le 18 octobre 1914, l'autorité ] Utilitaire .d'Anvers a remis sous sa signature aux délégués du général van Ter-wisga, commandant de l'armée do cam-pagne hollandaise, une déclaration con- 5 Armant non seulement que les jeunes gens ! et les gardes-civiques désarmés pouvaient rentrer en Belgique, ot "ne seraient pas s Inquiétée",mais ajoutant on outre : " Le 8 bruit selon lequel les jeunes gens belges 1 seraient conduits en Allemagne... estd/>- c nué de tout fondement." £ C est sur la foi de ces déclarations so- ^ lonnelles et publiques que de nombreux citoyens, non seulement d'Anvers, mais £ de toutes les parties du pays,ont firanchi 1 à nouveau la frontière et sont revenus ( dans leurs foyers. i Or, ces hommes, qui sont rentrés en 1 Belgique après des engagements aussi c formels, seront demain envoyés en Aile- I magne, pour y être astreints à ce travail ; forcé qu'on a promis de ne pas leur ap- ! pliquer. Dans ces conditions, non3 croyons être i en droit de demander que la mesure pri- : se soit rapportée. i Nous ajoutons que le traité de Coni.ich i stipule formellement que les gardes-civiques ne seront pas traités conime pri- , sonniers de guerre; il ne peut donc s'agir j de les transporter en Allemagne pour un j traitement encore plus rigoureux. Le préambule de l'ordonnance dont j nous nous occupons semble faire grief a . nos ouvriers de leur inaction;il invoque , le scuci de l'ordre public et 3'inquiùtc ■ des charges croissantes de la charité publique. J Noua nous permettons do faire feroar- , quer à Votro Excellence que lors de l in- j vas ion dos armées allemandes il y avait ( dans co pays do considérables approvi- j sionnoments en matières premières, dont la transformation eût occupé pendant longtemps d'innombrables ouvriers. Ces stocks ont été enlevés ot transpor- J tés en Allemagne. Il y avait des usines complètement- outillées qui auraient pu ® travailler pour l'exportation vers ljspays e neutres ; les machines, outils et bien d'autres ont été enlevés en grand nombre J et ont été envoyés en Allemagne J Certes, il est arrivé quo nos ouvriers aient refusé du travail offert par l'occu- j: pant, parce que ce travail tendait à l'as- ^ pister dans ses opérations militaires ; à j, de gros "salaires gagnés à ca prix, ils ont j; préféré lesi privations. Mais quel est le ^ patriote ot quel ost l'homme de^eccur qui j n'admirerait pns ces pauvres gens pour , Cetlo dignité et pour co courage ? Aucun reproche d'inaction ne peut donc ^fcro fait à nos classes ouvrières qui,pour ; ['amour du travail, ïno lo cèdent à per- j* Jonne. ' L'ordonnance invoque en outre les ou-il du bon ordre et se préoccupe de no " )ob laisser de nombreux chômeurs à char- ' je do la bienfaisance publique. L'ordre n'a jamais été troublé. Quant à l'assistance sociale, il^ est vrai l lue des millions ont été dépenses en séjours aux chômeurs depuis le début do a guerre, en 'Belgique. Mais pour cet , pfflQBSe effort do solidarité, rien n a été au gouvernement allemand mémo au trésor belge, administré sous votre surveillance et alimenté par nos contribuables. Lo souci d'un argent qui no vient pas d'elle, ne doit pas inquiéter l'Allemagne; et Votre Excollonco n'ignore pas que non la bienfaisance publique, mais le comité national assure le budget de cette œuvre si nécessaire, et lo fera dans l'avenir comme il l'a fait dans lo passé. Aucun dos motifs invoqués à l'appui i de la politique nouvelle ne nous appa- ] raît do lie comme fondé. Dans l'histoire do la guerre, on cher- t cherait en vain, depuis deux siècles, un i précédent. Ni dans les guerres de la Révolution ou do l'Empire, ni dans celles qui ont ensuite désolé l'Efuropo, personne n'a 1 porté atteinto au principe sacré de la liberté individuelle des populations p'al« < si Mes et in offensives. < < ( Où s'arrôtorait-on dans ost/ie voie, si 1 la raison d'Etat pouvait justifier un pareil traitement ? Môme dans les colonies, le travail for-çé a disparu à notre époque. ! En conséquence, • nous prions Votre Ex- j cellence, do prendre en considération l'ex* . posé que nous venons do lui soumettre, j el do renvoyer dans leurs foyers ceux j de nos concitoyens qui ont été déportés en Allemagne à la suite de l'otrdonnan-ce du 2 Novembre 1916. (Signé) Delvaux. député et bâtonnier; Franck, député ; de Meester, député ; D'uysters, député ; lloyers, dépu'té ; do Scti'ulbr, député ; Leclef, sénateur ; Van der Molen, sénateur ; Ryck'mans, sénateur-, Van P-oborgh, sénateur ; baron Cogels, sénateur; baron van P.eynogom do Buzet, sénateur ; Montons, membre de la dêpu-tatioii permanonto ; De Winter, président du tribunal civil ; Lambrechts, président j fr'. do la «Chambre de commerco ; Caste- -'loin, président ff. de la Chambre de com- ( merce ; Oleynhens, doyen d'Anvers;Rou- ' court, doyen de Borchem ; Bungé, cenr ( seur à la Banque Nationale. La diffusion, sous le manteau, de cette protestation à la fois si terme et si pé-remptoïré, provoque de la part des député.; Augustoyns et Ilenderickx une réclamation adressée à leurs collègues, dans laquelle ils se plaignent de no pas avoir cté conviés à s'associer à cette manifestation. Comme-si aucun Belge respectueux ; de son propre honneur eût encore consenti à voir figurer son nom à cêté du leur ! Ils font d'ailleurs circuler de leur côté une protestation signéo do leurs deux noms, en consacrant une maladresse supérieure à démontrer aux plus naïfs le touchant concert dans lequel ils vivent avec les Allemands. En effet, ils répandent à profusion le texte typographié (Drukkerij Resseler) de la réclamation lancée à l3urs collègues. Et ainsi encoro une fois, quand à tout Belge il est interdit, sous peine d'amende et de prison, ( do répandre une ligne de typographie qui , no so't rigoureusement censurée, ces dedix champions flamallemands peuvent faire , distribuer impunément des imprimés cos- ] sus où ils se plaignent de n'avoir pu, do ; concert avec des patriotes authentiques1, | protester contre les déportations allemandes ! I N'est-ce pas un luxe do cynisme pour trahir devant le public leur connivence avec l l^s Boches ? Ou bien pour quels imbéciles nous prennent-ils, nous et tout "leur peuple", s'ils se figurent que le dernier d'entre nous ne voit clair dans cet élalu&e do fourberie combinée entre les cambrioleurs et le3 traîtres ? Un Occupé. -vw L'ACTUALITE ' "les projets de m. pilsudsky ' Pilsudsky est encore une de3 f JLI% nombreuses personnalités enfan- 1 tées, peut-on dire, par la tourmente guerrière et révolutionnaire qui souffle sur l'Europe. O'est lo nom du président provisoire que s'est donné la Pologne, au moment même où [o gouvernement de Varsovie rompait diplomatiquement aveo l'Allemagne et invitait les P/>lonais de Prusse à prendre part aux élections pour la Constituante { polonaise C'est lui qui, au mois d'août 1914, organisa le noyau d'une armée polonaise, ï la tête ,'le laquelle il remporta quelques succls. Dv 6 le lendemain de la chute du sarismo, Pilsudsky résolut de combattre 'impérialisme allemand : ni maîtres russes, ni maîtres allemands ! 11 ne voulut nome pas d'une union avec la Pologne lutirichdenne.-. Celte attitude lui valut les îonneurs d'un internement qui dura 18 nois : uno mesure qui eût pour effet l'accentuer encore l'hostilité de l'opinion )ubliqne à l'égard du pouvoir occupant. 1 >es amis politiques, bien que soutenus 1 )ar des influences diplomatiques, firent ^ l'inutiles efforts pour obtenir sa libéra- 1 ion. Il fallut la révolution allemande pour ui ouvrir les portes de sa prison. r Pilsudsky n'y va pas par quatre che- £ nins : on considérant la Pologne prussienne comme une circonscription électo-'ale de la Pologne nouvelle, il devance lardiir.ort les futures décisions des puis- Q ances réunies en. conférence et décide de ^ a propre autorité du démembrement du j, •i-devant empire, qui traita les Polonais c omme un peuple de parias. Trois places ont réservées au sein du ministère aux j Polonais prussic-ns. e La note caractéristique des événements etuels, c'cst la tendance, chez la plu->art des Etats nouveaux de l'Europe, à a ntreprendro à. la fois l'établissement do j, nations nouvelles sur une base nouvelle, lelle do la nationalité — œuvre politî- I [ue — et la reconstitution de la vie ma- à érielle, profondément bouleversée par la guerre, également sur une nouvelle base: p _> socialisme ou collectivisme — œuvre d cononrique. On lo voit oj Russie, en Al- h emagno, dans la république de Pologne lussi, dont le ministère sociialislo a c nscrit dans son programme l'expropria- p ion forcée des grands propriétaires et le r jartage des terres au profit des classes li mvrières, mais sans toucher t\ laques-ion do l'indemnité, ni se prononcer sur r e point de savoir si les nouveaux acqué- Gl •e*irs seront considérés comme proprié- n aires ou usufruitiers. Lo programme R ;ouverne«nental prévoit également la ^ socialisation" des mines et des branches e l'industrie et du transport " qui s'y •rêtent". Seœbiable réserve la sso entrevoir ^ [lie les socialistes polonais inviteront la onduite de leurs amis de Berlin; ceux-ci naugurent leur rogne par la non.applica. ion do lour programme en matière éco-omiquo.Lc moment présent leur apparaît eanmo mal ciioisi : "primum vivero". En ca qui concerne la Pologne, l'essai <■ .'une mainmise de l'Etat sur les sources i ta les du pays, pourrait avoir des con-équences déplorables. Ce pays a toujours té la partie la plus développée et la lieux outillé?, au point do vue économi-ue, de toute la Russie. Ainsi, d'après ne statistique antérieure à la guerre do 91-1-1918, la Pologne russe possédait 300 fabriques ot 2000 machines à vapeur, ccupant 170.000 ouvriers, et d'une pro-uction annuelle de 230 millions de coules. alors que la Russie produisait an-uellemont pour 1 901.000.000 do roubles. 5' .a part proportionnelle do l'industrie po >naise à la prospérité économique russe lait donc considérable. Seulement, mener . do front la reconstitu- a] on politique et économique d'un peuple institue une tâche énorme, d autant plus mrde et plus risquée qu'en Pologne — jinme chez ses voisines russes ot alle-landes — ceux qui l'entreprennent sont 33 hommes nouveaux, qui ont la pre-miion d'écarter systématiquement 1 tilo* i6nt bourgeois et do posséder lo mono-olo de l'intelligenco, do la capacité et de expérience. Dans ces conditions, il ny guère lieu d'envier le sort des peuples iez lesquels von4 ^e tenter Je3 expe- ences socfôfistesi . , f' ^ee^atop io Une conversation \ avec Al. Masson, j Ministre de la Défense Nationale j (De notre correspondant de Bruxelles) c Toute la presse était mobilisée vendredi ( natin, dans le cabinet de M. Masson,au j niiiistèro de la guerre. Les membres du 1 3-ouvernement tiennent à prendre con- ( act avec les organes de l'opinion,et c'est ( lins.i qu'après avoir été reçus successi- l ,rement par MM. Paul Hymans, Jaspar, ^andervelde et Wauters, nous avons ou ( rondredi une cjonfér^nee avec leur col-ègue de la défense nationale. M. Masson a conservé sous lo veston ' tu ministre toute la rondeur fajnilière du léputé et il nous a accueillis avec le plus ; timablo cmprj?semeoit. Il nous a exposé es difficultés auxquelles il so butait ac- ' uejlement et nous a demande de lu'i faire ' redit. Il tenait à nous voir pour repon-Ire, par notre intermédiaire, à, certain ibello qui tend à représenter lo soldat 1 >elge comme étant dans une situation ' l'infériorité criante, au point de vue des aveurs accordées par les pouvoirs pu->lics, vis-à-vio de ses camarades de Fran- j îe ot d'Angleterre. L'honoa*able ministre l te la guerre a mis le3 choses au point ît les précisions qu'il nous a données ' nt été développées par lui dans une ( lote que nous croyons utile die repro- < luire à l'intention des innombrables inté- 1 ■essés. Les renseignements de source sérieuse ' lue l'on possède à l'heure actuolle se ré- ' iument comme suit : EN ANGLETERRE. Le soldat démobilisé recevra : .) un billet de chemin de fer à destina- i tion do son domicile ; i i) 28 jours de congé avec solde et in- < domnité de nourriture ; î) un costume civil ou une indemnité représentative ; ! I) uno assurance contre le chômage,va-iable pendant 26 semaines au maximum, au taux do 24- shellings (30 fr) par « semaine, avec majoration de 6 sh. , (7.50 fr.) pour le premier enfant, âgé de moins de 15 ans et do 3 sh. (3.75 francs) pour chacun des autres en- , fants, en dossous do cet â.go ; , >) une gratification calculée comme suit, ; pour le simple soldat : 5 livres sterling (1.25 fr), pour la première annéo de service outre-mer, plus 10 sh. (12.50 i francs) par mois pour la période sub- | séquente; la mémo gratification est assurée pour lo service dans la métropole, mais la majoration mensuelle est , réduite à 5 sh. (6.25 fr). EN FRANCE. ■ Il n'est pas exact, comme on l'a pré- : ;endu, que le soldat français démobilisé : reçoive une somme do 1000 franco. Une confusion semble avoir été faite avec la ! lisposilion qui garantit un pécule mini- ' nu m do 1000 francs aux familles des soldats morts pour la Patrie, Il a été ad-nis aussi quo les familles des soldats ; -ués, disparus ou décédés, percevraient ; es allocations auxquelles elles ont droit (analogues à notre rémunération de mi- : ice) jusqu'au 15 novembre 1919. Quant aux militaires démobilisés, la si-uation est la suivante : i l) le gouvernement a déposé un projet de loi accordant pour tous les grades: 3) une Indemnité de sortie de campagne do 250 francs, avec majorations à dé* terminer pour le temps passé aux armées, le3 citational et des bonifications pour chargés de fa,milles. Cette indemnité s'ajoutera au pécule constitué en faveur dos soldats mobilisés ot ou ont été versés : 0 la moitié de la haute-paie de guerre, soit O.lO par jour; i) les deux tiers do l'indemnité do combat, soit 2 francs par jour où cetto indemnité était due. !) Le gouvernement a décidé, en outre, quo les allocations aux familles de6 mobilisés continueraient • à être perçues pendant six mois à dater de la libé- • ration ou de la mise en congé illimité 1 do la classe à laquelle appartient le soutien, lo taux de ces allocations ' étant progressivement réduit à partir 1 du deuxième mois, d'abord, du qua- i trième mois ensuite. j i) En outre, le Ministre do la Guerre a décidé que les hommes démobilisés recevront : un pardessus, un veston, un i pantalon, des jambières, deux paifes do £ brodequins* '!ont une de repos, des soua-vê.tements (linge). A titro transitoire, i les hommes de3 anciennes classes re- ( cevront, outre le linge, une indemnité 1 do , 52 francs au lieu do vêtements et c contre remise de leur uniforme mili- c taire. EN BELGIQUE. Si l'on compare à ces dispositions, col- x 3S qui concernent le3 soldats des ancien- J es classes à démobiliser prochainement, n constate : ; qu'ils jouissent du transport gra rit r on chemin do 1er pour rentrer dans * leurs foyers ; c ) quo le congé avec solde qui leur est 1 accordé, du 24 décembre 1918 au 31 ^ janvier 1919, s'étend sur une période ? de 39 jours. J La circulaire du 19 décembre spécifio ue la solde à leur payer comprend : 1 ) la solde ordinaire, ) le supplément de solde, ) l'indemnité de nourriture et de loge- 1 ment, s ) l'indemnité do séjour, 11 ) les allocations afférentes b. la situation do ces militaires. r Pour les simples soldats, les taux des n Ilocations désignées en a, b, c.sont par n )ur de 0.35 -\- 0.50 + 2.20 — 3.08. L'indemnité dite indomui'é spéciale en •elgiquo s'élève pour les ayants-droits 1.75 fr par jour. F Les allocations diverses reprises en "e" c cuvent comprendre, suivant ia situation es infjéressrs — nécessairement varia- ii le—> des indemnités journalières de 0.10 p \ par chevron d'ancienneté, C .10 fr. pour f; devrons de front, 0.50 pour la haute- l< aie de guerre, plus la haute-paie affé- p îr.te le cas échéant, à la décoration mi- jj taire. n Les soldats des anciennes classes au- c lient, ainsi droit, pendant 39 jours, et c livant leur situation, h une soldojour- D alière globale qui sera, pour la moyen- q 3, voisine de 5 fr. et pourra s'appro-îcr de 6 fr., pour les bénéficiaires de ; totalité dos allocations prévues. j. La moyenne des hommes percevra de ; chef une somme de 180 a 2\)0 francs -îviron, en chiffres ronds. ) Les démobilisés reçoivent, en outre, une indemnité de 50 fr., majorée do 25 francs par année do service de guerre, £ ce qui représente pour les anciennes classes qui comptent 4 ans de service, uno somme de 150 fr. , 1 La tenue de départ dont les hommes sont porteurs (linge, paire de bottines, d pantalon do drap ou culotte avecjam- A bières, col, veste, capote et bonnet de r< police), a coûté à l'Etat 187.50 Êr. r[ environ, mais vaut beaucoup plus si s l'on envisage les prix du jour. Il se- ti rait impossible de procurer aux hom- cl m.e3 un costumo civile. La Belgique est tr tributaire des Alliés pour les tissus et ù-l'on a grand peine à, obtenir ce qui la est indispensable môme pour l'équipement des nouvelles recrues. Tout comme en France, les militaires do notre armée sont titulaires d'un p; carnet de pécule dans lequel ont été cl versés, par jour : depuis le 1er juillet 1917, 0.15 fr. de & la haute-paie do guerre ; n i depuis lo 1er juillet 1917, 0.50 fr. de l'indemnité de combat, 'qui. était alors do 1 fr ,ot depuis le 1er janvior 1918, 2 fr. do l'indemnité do combat,dont le taux, à cette date, a été élové à 3 fr. i i Enfin les militaires en congé définiU! j, recevront la rémunération pendant «5 C( mois et pourront bénéficier de la carte ri de vêtoment délivrée par le Comité de £ Secours. L Los avantages acccirdés aux soldats des d-ïoionnes classes renvoyés dans leurs ^ yers- son* dnno beaucoup Dlus imnor- ants que le pamphlet anonyme veut di-e. Il ne sulïit pas, non plus, de com->arer ces avantages à ceux que des Gouvernements alliés ont pu assurer à ours hommes démobilisés. 11 faut tenir :ompte, surtout, de la situation particu-ièroment difficile dans laquelle se trouve Lotre pays, du chômage forcé de pres-[ue toute l'industrie ot du commerce pen-,ant qaatres années, de difficultés budgé-aires qui en sont la conséquence ot de a nécessité où l'on s'est trouvé do re-ourir à des emprunts pour faire face à les services ordinaires. Déjà rien que m>ut la solde allouée aux classes libérées, la dépense dépassera dix millions le francs. D''autres questions so posent,sans doute, ;ntro autres : les allocations aux invali-les et familles des soldats morts peur la Patrie, décédés, ou disparus, etc. Lllcs l'ont pas échappé à l'attention du Gou-rornomont qui s'efforcera do leur donner me solution équitable et compatible avec a situation actuelle. Des projets de loi sont a l'étude. — Le Gauvernoment, avons nous de-nandé à l'honoruble ministre, a-t-il l'in-ention de rétablir les compagnies universitaires ? _ — Ce rétablissement m est démandé par es recteurs des différentes universités et e compte réaliser leur désir. \*> gouvernement ne demande qu'à favoriser lans la mesure la plus largo la reprise les études ; c'est d'ailleurs pour lui un tevoir. J'espère que, dans quelques jours, me décision pourra intervenir. — Et quelle sera la situation des grands ilessés, des officiers comme des soldats, amentables épaves do cette guerre V — Il est certain, nous a dit M. Masson, que la loi de 1830 sur les pansions nilitaires devra êtro abrogée, parcs qu'elle îe répond plus aux besoins actuols.L'é-at remplira vis à vis de ces _ braves un levoir de gratitude et de justice éleinen-aire. Nous devrons préparer dans ce nit un projet do loi nouveau. La question des cazntomiements ayant été loulevce, M. Masson déclare quo des mesures vont Ôt:e prises d'urgence pour uettro fin à la situation que lui a été iénoncée. Il a d'ailleurs pu so rendre ïompte par lui même, au cours d un ,'oyage qu'il vient de faire, combien_ les îlaintes étaient fondées. Les volontaires, lésarmais, ne testeront plus dans les îamps, qui seront évacués. Ils seront ncorporés directement. — En ce qui concerno les Congés, M. Masson nous fait observer qu'il a été saisi de nombreuses demandes de congés in-lividuels pour des médecins, des ouvriers ndustriels, etc. " J'ai résislé énorgique-nent, nous dit-il, à toutes les soUlcita'-ions dont j'ai été l'objet pour m ente-îir à des principes généraux applicables i tous indistinctement. Si j'accordais une seule faveur, tout le monde la réclamerait et c'est pourqoi je fais procéder à a démobilisation par catégories. Les classes do 1899 à 1903 sont licenciées. Probablement co sera le tour de celles de 1901 et 1905. Ont été également démobi-isés le3 volontaires do guerre Agés de 33 ins au moins et ceux, en-dessous do cet tge qui sont pères do trois enfants et >lus Le tour des volontafres do 30 et de }5 ans viendra plus tard, car nous devons agir avec une grande prudence, ces ounes gens constituant le meilleur de nos ;adres. , , , M. Masson signale encore à notre at-;ention la propagande aelivisto clandes-ine qui eo pratique actuellement à Angers avec une audace et une impudence inouïes. Il nous annonce que des mesur ;es extrêmoment sévères vont être prises Dour y mettre,, un terme et donner ainsi 'me satisfaction légitimo aux protestations le l'opinion publique. _vV LÂ CHÂSSE AUX AOTiViSTES Bévoqués Le bureau du Sénat réuni hier matin, x révoqué de leurs fonctions le3 sieurs 2oremans, Baccaert et Brans, tous trois raductours au compte rendu analytique laanand, qui avaient accepté de hautes onctions dans le ministère activiste fla-nand."eux qui travaillent dans l'ombre Oertains activistes, assez malins pour no >as se compromettre publiquement, ea-ayent de travailler clandestinement. On nous signale le ca3 d'un fonciion-laire de l'enseignement primaire officiel, shargé jadis de trouver des candidats à a place d'échevin, lorsqu'il fut question !o nommer M. Augusteyns bourgmestre .'Anvers , L'avis d'un Boche de haut vol Il n'est pas sans intérêt de rapporter, . un an de dista/noe, l'opinion émise sur 'activisme dans V; \ journal allemand, iar un Boclte de n .Viue qui eût tout le smps d'étudier à 1( \ le mouvement or-anisé on Belgiquo ir ses compères et 'on sonder la profoadeur. Nous voulons arler du général Keim, ci-devant gou-eroour de la province du Limbourg bel-e, par la grâce de sa sacro-sainte ma-îstê allemand-e Voici, en substance, l'avis qu'émeltalt ce aut gradé : " On aurait tort do se faire illusion .sur i profondeur du mouvement activiste. Lo >ur où la dernière baïonnette quittera lo ol belge, il 'sera balayé par l'immense lajorlté des Flamands. " ....Et dire qu'il se trouve quelques arc3 compatriotes pour tâcher de fairo îentir cette remarquable prédiction, dont ul ne sous-évalùera l'importance 1 A la cravache Un correspondant wallon rapporte celto etito anecdote, aussi authentique que ré-r.'a(.ive : " Lo ministère wallon à Namur était istallé dans une des ailes du palais do. isiiee. Un avocat liégeois que ses af-ûres avaient appelé à Namur y fut le imoin de cette scène édifiante. Tout lo ersonnél du ministère so trouvait dans t cour; ces messieurs parlaient bruyam-ient et riaient à gorge déployée-. Tout à Dup un officier allemand survint. Les inversations s'arrêtèrent ; les fonction-fiircs s'inclinèrent, puis l'officier indi-.îant impérativement de sa cravache les ireaux ministériels fit passer devant lui us co3 messieurs qui n'en menaient pas rge. " vu La Conférence de la Paix es neutres n'y participeront pas... Selon les journaux anglais, on assure ins les milieux politiques, que les neuves demanderaient officiellement à pren ro part au Congrès de la Paix. Les lliés sont décidés à s'opposer à toute ;quêto de co gonro. Les neutres pour-mt, pour des réclamations éventuelles, adresser aux belligérants. Ces réclama-3ns feraient l'objet de négociations spé-ales au Congrès de la paix. Par con-o, les neutres seront admis à partici->r aux débats pour l'établissement do Société des nations. Les délégués roumains On mande de Jassy, que M. Bratianu, lésid'ent du conseil roumain, selra lo Lof do la délégation roumaine à la Con-renco de la Pnix. M. Ratislco, ministro > Roumanie à Paris, et M. Misebru.mi-slro do Roumamio à Londres, 1er ont jalement parti© de la délégation. Les questions maritimes Le premier mimistre a nommé le comto ytton représentant de sir Geddes, auprès j l'Amirauté,, pour toutes les questions meernant la politique maritime qui so-mt traitées à la conférence de la paix, n rapport aveO cette charge, lo comte ytton sera nomné membre surnuméraire î l'Amirauté. \ -—... Souscription Liste du journal la * Métropole» pour Noèi des enfants pauvres Report fr. 3914, I. et M. S 20. Alice et Lucien 1, Soyons reconnaissamts envors le S. O. pour les bienfaits reçus 5 ECHOS Programme de la fournée : SPECTACLES Théâtre Flamand. — « De reclile lijr Opéra Flamand. — « Orpheus ». Scala. — A 7 h. 1/2 « Ze Zijn Schcuf • CONCERTS MILITAIRES Place Verte. — A 5 h. 1/2 parla musiq du 16* do ligne. AVIS A NOS ABONNES Nous prions nos anciens abonnés nous faire connaître le plus tôt posslt leur adresse actuelle exacte. Au 1er janvier 1919 commencera service régulier des abonnements, de voici le tarif: UN AN t Fr. 24.— SIX MOIS : * 12.50 TROIS MOIS î » 6.50 Les abonnés qui habitent les villes communes de provinces sont priés se faire inscrire au bureau de poste leur localité. L'Administration des Postes ipuetta dès ce jour en circulation les quittanc d'abonnement à la « Métropole » po 1919, nous prions nos abonnés de le réserver bon accueil. Des « bons do la ville d'Anvers n La succursale d'Anvers de la Banc Nationale- porte à la connaissance i habitants quo, pour suppléer à linsu sance de coupures de 2 fr., 1 fr, et centimes, ello met en circulation < "bons de la Ville d'Anvers", bons avaient été préparas en août 191.4 lors manquant des monnaies d'appoints _ ( billets portent comme durée de validité date du 15 janvier 1916 ; cette dite prorogée jusqu'au 1 juin 1919. Nous avions eu la chance d'être exem de cette petite peste qui infocta tant communes du pays durant la guerre, est bien tard pour commencer !... Enfin t La rue von Bary, de bochique mémoi n'est plus. Elle s'appellera désormais ] Jan Blookx. Le choix de co nom pai assez heureux et les habitants ne p dront pas au change. Espérons que l'administration comr nale ne tardera pas à faire justice < autres "gloires allemandes" qui désho rent nos artères. Notre Bourse de Commerco Les cartes de fréquentation pour 19 seront, à partir du 30 courant el jusqu 18 janvier prochain, délivrées au rie 1 roau de l'Hôtel do ville, Grand PJaci sur présentation do l'avertissement oxt] do rftle de 1918, pour les intéressés gulièrement portés au rôle de la I3ouï Auxpersonnes qui, en 1918, n'ont ] fréquenté la Bourse, la cajrle d'abon ment ne sera délivrée que sur prôser tion de la quittance du droit de pate do 1918, ou bien d'un extrait do 1-déclaration de patente pour 1919. Les cartes de fréquentation seront < lées au verso du portrait-carte du t laire. A l'hôtel du gouvernement A l'occasion du Nouved-an, le gouv neur de la province et Mme la baroi G. van de Werye et do Schilde ne re vront pas cotte année. Retour d'Angleterre Le staemer "Khybes" nous a appo pour la seconde fois des réfugiés belj de l'Angleterre. Le steamer avait à b 1280 passagers. Le voyage s'est fait d* de bonnes conditions. Le bateau repartira probablement i jourd'hui. On peut attendre ce j< le steamer "Maryleboner\de Harwich, a1 un contingent de passagers. Pour nos soldais Rappelons que les familles qui désir recevoir un soldat à dîner le jour l'an peuvent eo faire inscrire, en ir quant l'heure, chez ,'MiM. Korpes, pi; Loos, 4; De Winter, avenue de Kcys 34 ; Caumartin, avenue Plantiu, 51, Pigeolet, rue Waterford, 19, à Borchem Voilà une heureuso occasion pour i compatriotes de manifester leur reconne sance à nos défenseurs. Don des prisonniers civils du camp do Mi star II à l'œuvre des Orphelins de guer: fr. 612,50. Les internés Les derniers internés viennent de r trer de Hollande. Le rapatriement des évacués tranç; Nous avons annoncé hier que les p miers trains emportant les évacués fri ça'is vers Nancy partiraient ce jour- O'i été trop beau si quelque comité n'av oncoro trouvé moyen de provoquer un ; tit retard. Aussi ne nous étonnons-nc pas de la nouvelle qui nous arrive : premier départ, fixé d'abord à samedi, postposo de 24 heuros, et aura donc 1 dimanche, à 9 h. 32. Ce nouveau délai motivé parce quo le comité a dû po voir les wagons de paillassons et de c< vert ures. D'autre part, sur ce môme objet, i note d'alluro plus ou moins officielle ne dit que, dés la -signature de l'armistice grand nombre de ces réfugiés ont ch chô à regagner leurs foyers, par lei propres moyens et sans attendre quo ( dispositions aient été prises pour le rapatriement Cette situation créant les plus granit difficultés aux autorités françaises, te les réfugiés venant do France qui s< hébergés en Belgiquo no peuvent quifr leur habitation actuolle, on vue de r< trer dans lour pays, aussi longiem qu'un avis de rapatriement ne leur au pas cté communiqué. Les intéressés ne peuvent ignorer qu' dérogeant à ces instructions, ils s'exi seraient à se voir retirer les secours l'alimentation. Lo3 autorités françaises so propose d'organiser méthodiquement et dans plus bref délai le repatriement des ré: giés par zone et en tenant compte de le destination en France. L03 Comités locaux do secours et d'à monta tion seront chargés iucessamnu d'établir des listes d'inscription pour rapatriement Ici finit le communiqué... et avec ' l'eau bénite de cour (20e édition). Ajoutons que, pour tous^ rense'gneane] concernant le retour, le3 évacués doivi s'adresser au comité provincial de la i d'Arenborg, 21. Le prix du pain et de la farine A partir do lundi, 30 décembre pi ohain, lo prix du pain sera de 80 cen mes et celui de la farine do 94 centim le kilo. Lo Bu reau du Sénat a accordé hier do larges indemnités vie chère à tout lo personnel de la Hat assemblée pour les années d'occupatio et pour 1919. Ces indemnités sont bas' sur un taux unique calculé selon la é tuation de famille des intéressés. Voilà un bon exemple, et nous esp rons qu'il sera suivi par toutes les adir nistratioDfl do l'Etat^ Dans l'administration des contribution * Un fonctionnaire de cette adimi»i^trj 1a tion nous fait observer que, par sul d'absence de nominations depuis quati rn ans, le cadre des surnuméraires de l'ai jS ininistration des contributions présente d< ■}5 vides. Dos concours devront avoir llei sous peu, et les aspirants feront très pr nn bablement défaut. Ne serait-ce pas une mesure juste e —» vers le3 nombreux candidats qui au de nier concours (1913) ont satisfait aux pre criptions du Recueil 1614 et suivants, r glant la matière, de revoir les résultats'c susdit concours et d'admettre ceux q ont obtenu le nombre do points exigés L'administration s'assurerait "ai'nsi collaboration d'agents utiles et méritan . ». et oomblerait los vides sans peine. Des cours pour chômeurs ' " Le Comité National, dit un contrè< bruxellois, avait organisé jadis des cou; à l'usage des chômeurs. On so souvie que ces cours furent interdits par les / lemands qui avaient tout intérêt à ce qi les chômeurs croupissent dans l'igr. rance. " Cette couvre va être roprise.La péri cle do do restauration sera longue et diliicil '*e il y a tout avantage à arracher les tr f vailleurs à l'oisiveté et à leur permett. ? de se perfectionner. A cet effet, le comi va organiser des cours professionnels des cours d'enseignement général. " L'octroi des secours sera sùbordom à la fréquentation régulière des cours A Anvers aussi des cours pour ch e* meurs furent organisés à certain momei mais ce ne sont pas les Allemands q de n'en ont pas voulu... ce sont les ch . meurs. * . "J La sanction prévue ci-dessus sera bu ur de quelque portée si l'on veut pour ur plus grand bien do la classe ouvrière rétablir en notre ville aussi ces cou dont l'utilité est incontestable. Documentation économique [ue yient de paraître, le "Bulletin de D les cumentation économique" édité par lo n fë- ni 3 ter o des Affaires économiques. 50 Ce bulletin fut créé au Ilâvre. Il en c les actuellement à son quarante-troisième n lui méro» qui est lo premier numéro publié < du Belgique. Il contient l'analyse de tout }es les mesures prises dans tous les pays, i la vue de la restauration économique en g est néral, des questions industrielles, comme ciales, financières et de transport ; to pts ce qui a trait aux dommages de guéri do aux séquestres et aux liquidations fc H cées. C'e^t une publication <}ui sera consult avec fruit par tous nos industries e to* nos commerçants.^^^^ ■U(J Fidelis à Anvers ait Rappelons que lundi prochain, à 8 1 er- heures, M. l'avocat Van de Kerkhove, Bauxelles, viendra donner au Cercle c ivlr tholiquo une conférence en français s les "La* Libre Belgique". Les cartes so Q0- vendues au profit^du^Kinderlioil". La reprise des murs mitoyens En vue de régler cette question,ass 19 fertile en conflits par suite de la liaus aiJ des prix, la Société royale des Architc to. tes d'Anvers insiste auprès des intér< . 5 ses pour qu'avant de commencer les ti ait vaux, uno convention écrite soit étab ré- réglant les conditions de reprise, aus se. bien des murs existants que do ceux é >as vés à frais communs. Il sera utile d'é^ ae- blir cette convention en double sur 1 la- bases suivantes : ntc La Société royale des Architectes!, édi îur ra un bordereau numéro 104 aussitôt q •les circonstances lé permettront. La v sol- leur des murs à reprendre jusqu'à ce n tu- ment sera fixée par ce bordereau 1C - Provisoirement, et à t'tre d'acompte, reprise so fera aux conditions du demi bordereau numéro 102, publié U 16 ju er* let 1916. Le solde représenté par la d tne férence entre les bordereaux 102 et 1 ce- sera fixé ot payé endéans le moi3 si vant la publication^du^numéro 104. Ncu veaux trains rtô Hier ont été mis en mar.clie deux no res veaux trains entre iGand-Sâtnt-Pieri )rd Gand nouveaux bassins et Bruges. ,ns Départ de Gand-Saint-Pierre à 12 h.2 arrivée à Bruges à 14 h. 35. Départ i/u- Gand nouveaux bassins à 19 h. 15, £ ,ur rivée à Bruges à 22 h. 21. rec Retour: Départs de Bruges à 9 h. pour Gand-Saint-Pierro à 11 h. 3~, e», 15 h. 20 pour Gand nouveaux baspl à 18 h. 25. Le premier train Bruxelles-Mouseri în^ vient d'être uàb en marche : Dépert > à? B:*uxellesA"ord à 17 h., arrivée à Moi d1* cron à 22 h. 35. Départ de Mouscron bCe 6 h. 30, arrivée à Bruxelles- iGrd à 3r» h. 03. Ces trois traîna sont journalie et et font arrêt partout. Un train supplémentaire Anvors-Br ix< los les vient d'être rais en service : Dépa is- d'Anvers-Centre à 24 h. 20, arrivée Bruxelles-Nord à 3 h. Retour : Dépa à 3 h. 40, arrivée à 6 h. 20. Arrêt pa tout également J11' Train de Paris, train iantôme. Encore un symbole de la stagnatV< actuelle quo ce train Bruxelles-Paris ta de fois annoncé t Ainsi que nous l'avons dit, l'horai: était déterminé et le train devait roui pour la première fois hier vendre* C'était chose certaine. Voici maintenant qu'on annonce qu re" est remis au 15 janvier. in" On ne dit plus si c'est 1919 ou 192 Jil_| Ce sera pour nos arrière-neveux. ?0- Tarifs postaux hollando-kelges u.s Dans les relations entre la Belgique ie3 Pays-Bas, les tarifs postaux subiro ^ les modifications suivantes, à partir c 1er janvier prochain : Pour les lettr échangées dans un rayon limitrophe < ir" 30 kilomètres, 15 cgi:limes par 20 grai >u~ mes ou fraction de 20 grammes; pour l imprimés, 5 centimes par 50 grammes < n0 fraction do 40 grammes. us un /.es hauts prix ?1" Les mai-enands de beurre et de la T8 semblent se soucier comme le poisse es d'une pomme de l'arrêté fixant des pr ur maxima pour ces denrées. Certains o enlevé simplement le beurre de leurs et es lages, se réservant de n'en vendre qu'ai us clients "de tout repos"; d'autres y vo ,nt plus franchement, exposent le beurre or en demandent ouvertement 22 ou 24 f >n- du kilo Idem pour le lait. Alors qi ps le lait écrémé devrait êlro revendu à Q.[ ra ù*. et lo lait complet à 0.70, en ne tro ve que do l'eau laàleuse. à 0-80 ot 0.90 t en Les revendeurs rejettent la faute si o- les producteurs, les producteurs sur h et accapareurs. En tout cas, tant que l'ai torité n'y mellra pas de la vigueur, nt situation ne changera pas. On nous a le sure que déjà le service des expêdilior :u- de nos denrées agricoles, vers l'Allem ur gne est organisé sur une grande échell De loin, la pieuvre boche continuerait li.. nous sucer ! ,nt Caveant consules !... Invitons des Français î .ui Très juste observation que nous fa un lecteur : !ts " Ayant lu dans votre estimé journ int l'accueil enthousiaste que reçut la 13! u0 division française à Gand.je me demane pourquoi Anvers n a pas l'honneur < pouvoir acclamer de pareilles troupes.( serait pour ses habitants une réelle jo ■0^ de manifester leur admiration pour grande armée française. 6g " Les édiles, la presse et les habitan do Gand n'ont cessé de récla.mer co pi vilôgo jusqu'à co qu'il leur fût accordé pourquoi no lo forions nous pas aussi Y , Notons quo la Jcltro do notre correspoi 7e dant ost apostUlée au moyen d'un tin bre en caoutchouc portant la mention su: n' vante : f BELGES Souvenez-vous du passage des liordes barbares sous Attila II i f des traitres activistes flaiminganl^ 4 Aoûf 1914-11 novembre 1918. Voilà un bon usage à généraliser t ! M. Paul Segers AU * Cercle Catholique i, . - 3 Quelle joie ce fut, hier soir, pour le» membres du Cercle Catholique, de s* retrouver librement en famille, et surtout r" de se retrouver pour entendre et accla* mer leur sympathique député et ministre d'Etat, M. Paul Segers, revenu pîedn do 'u santé et d'énergie après une si longue sé* •JJ paration. * La fôte débuta pour une "brabançonne" flamande qu'exécuta la chorale Sainte-E1U ^ sabeth, sous la direction de M. Strijbol. | Puis M L. Kinschots, au nom du Cercl# et do son prudent, M. le baron Cogela, empêché par une indisposition d'assister ■° à la séance, souhaite la bienvenue à M. :s Segers dont il rappelle l'œuvre féconde [JÎ pendant la guerre et spécialement l'heu-rouso fnitiativo de la création du bureau 10 des frêts, grâce auquel notre ravitaille-ment fut possible. M. Kinschots rend hommage et fait acclamer no3 Souverains, notre armée, le gouvernement du Hâvre, ^ lo Cardinal, le clergé, les déportés, les * magistrats patriotes, nos morts. M. Segers prononce alors un éloquent discours, à la fois pot t-que et enthousiaste, qui a rappelé aux admirateurs de sa chaude éloquence les plus remarqua-" bles improvisations du temps jadis. 5. Non sans émotion, M. le ministre dit sa it joie de so retrouver dans notre chère ville jî et dans ce home familial, au ^moment où 5. la victoire vient briser nos chaînes en nous ramenant nos frères Après les Noëls ;n rouges des tranchées, les Noëls noires de 10 la terreur nous avons pu enfin chanter — le Noël doré de la délivrance. :s Fréquemment interrompu par d'enthousiastes applaudissements, l'orateur évoque i'àmo belge, sortie rassérénée et grandie do la guerre, épurée au triple creuset de 0- l'honneur, de la souffrance et de l'héc ii- roïsino civique et militaire. Le3 quelques esprit supérieurs qui ne craignirent^ pas s; ele caractériser l'âme belge — parmi eux u- Kurth ot ' Pi-renne — ont maintenant ral-;n son contre ceux cpii se permettaient de :s doiiter do son existence. D'avoir fait en-ïn semble de grandes choses dans lo passé é- et d'en vouloir faire encore dans l'ave-r- nir, voilà ce qui nous unit, ut M. Segers développe éloquommont cette e, trilogie de l'honneur, de la souffrance et r- de l'héroïsme, remuant jusqu'au fond des coeurs toutes les émotions, tous les Bouée vonirs intenses quo quatre années de ty-jê rannio y déposèrent, faisant perler à tous les yeux le3 larmes de joie que provoque lo triomphe Parmi tous les hommages rendus à ceux /2 qui souffrirent pour la Patrie, l'orateur le eut une mention spéciale et bien méritéo a- pour les cheminots de Luttre et do Ma-it lines, dont lo stoïcisme est digne de l'an-nt tique. Depuis la mémorable nuit du 2 août, ofi sonna le réveil de la conscience nationale, jusqu'au jour du triomphe conquis ess dans la bataille des Flandres, ce ne tut so pour la Belgique qu'uno longue série d'ac-c- tion3 d'éclat dont lc3 moins connues no s- sont pas los moins belles a- M. Segers dit l'intense émotion avec la-lie quelle il songeait souvent, en exil, aux isi Belges de la parte 0 cupéo. Quelle fierté le- d'y recevoir un manifeste des ouvrioTs disant : Nous 110 vouions la paix que es dans 1 indépendance ; nos âmes ne plieront jamais ! Et quel r-confort de roce-;e- voir les lettres du grand Cardinal affir-no mant que dans les souffrances et les mi-a- sires il n'entendait pas une soûle voix ré-0. clamer la paix à tout prix : on souffro 4. mais on pationte, écrivait Mgr Mercier; la 011 veut la victoire et la réparation ! er ; Le bilan funèbre ost malheureusement il- élevé ; M. Segers estime à -.,00 le nom-if- { bre des fusillés et à 24,000 le noinbr« 3-1 des bravos tombés au champ d'honneur li- pour entrer, non dans la mort, mais dans la gloire. A trois reprises, visant Paris, puis Ca. lais, puis Amiens, l'Allemagne trouva u- l'armée bolgo sur sa route, et ne put pas- 0, scr. Avant que no commençât la grande bataille des Flandres, on peut l'avouer, 2; les gouvernements allL's traversèrent des jours où le plus indicible émoi le dispu-r- tait à leur invincible espérance. Maintenant, la superbe conduite du pays ■ô lui vaudra une indépendance entière sans ^ condition et sans réticence, en môme 36 temps quo des sîcuritée et des garanties pour l'avenir, et uno réparation complet* do tous les dommages. Elle lui vaudra aussi l'égalité politique» ^ à laquelle lo parti catholique doit se mon-j trer assez jeune et assez souple pour so rg rallier entièrement. Pourtant nous la vou« lions sans surprise et sans coup d'Etaf j injustifié, et nous la voulons complète^ rj c'est-à-dire appliquée aussi aux femme# ^ (Longs applaudissements). rt L'orateur, maintes fois interrompu par r. des bravos, montre le droit électoral fou minin admis ou près de l'être dans l^a pays voisins, et évoque la sublime conduite des femmes belges durant la guerre, in Co paseige de son beau discours , que nt nous regrettons de ne pouvoir, faute de placo, reproduire intégralement, soulève ro dans l'auditoire un particulier cnthou?ias-?r me. Si, dit-il, pour conclure, par quelque 1. arrière pensée politique à laquelle je refuse de croire, quoiqu'un voulait refuser 11 à nos femmes belges leurs droits civîi» quee, les morts de l'Ysor so:iraient do 0* leurs tombeaux de boue pour les leur réclamer. Pour terminer, M. Segers, que l'auditoire sous le charme trouva bien trop bref, et appliqua à la Belgique la touchante lè-nt gende d'Uylenspicgel, proclamant qu'on na lu peut enlcrrer i;i l'esprit ni le cceur delà '3 Belgique. En d-'pi1; do la tentative d'un lo fossoyeur couronné, la Belgique reste défi- bout'devant l'honneur et devant l'Histoire. ;s Une longue ovation fut faite d l'orateur >u puis, après l'exécution do ' Vers l'ahe-nir", le public s'ccoula fort satisfait. Nous avons remarqué aux premiers rangs do l'assistance, outre Mme Segers, it MM. Io gouverneur de la province; do n Cock de Kameycn, président du Conseil x provincial; Pc Wint?r, président du tri-bunal, et Jacobs. procureur du ftoi. "VW—— - f 3L23 BBMAT îe 15 Séance du 27 décembre 1918 l' La séance est ouverte à 2 heures, 6ou^ r* la présidence de M. do Favereau. ir •s • Fete nationale '* M. GO'BLET D'AUVIELLA, développe sa proposition do loi érigeant la journée 5" du 22 novembre en fête nationale. (Àdop-lS té sans opposition). ?.. Motion d'ordre à M. HANlREZ demande, par motion d'or»» dre, que l'on hâte l'annexion à la capitale des t-rrains nécessaires à l'unifioation do l'avant port do Bruxelles. ML I1ALLET. — I^es bourgjmestres sa it sont déjà réunie et so sont mis d'accord pour demander la création du Grand-Bru-*1 xel'es. Toutes ces questions doivent être |o examinées ensemble. j° M. PELTZER demande au ministre de la Justice quelles sont les garanties.qui règlent actuellement la situation des per-1 '0 sonnes arrêtées pour crimes et -délits con. ia tre la sûreté du pays, etc...K y a con. f|it et incertitude en ce moment entre . l'autorité civile et militairo. V Me V'AiN DER V.BL/DE. — En vorta do l'état do sijjgo, ces crimes ot délita sont justiciables des Oonseiilsi rflo vguerro, I.o parquot militair-o ost seul comp^tont» " Mais avant la rentrée du gouvernement, les parquets ont agi d'urgence ot arrv&S les délinquants. Dée qu'ollo est rentrée^ la justice militaire a procédé à de nouvelles arrestations. L'auditeur militaire ne doit pas demander la confirmation du mandat d'arrêt, tandis quo la justice cfo vile y est tenue. Saisie do certains de car

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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