La Métropole

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s.n. 1914, 29 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9s32w/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ' No 179 édition E t ' AJSO JVTNTEIIV3ŒIIVTS On u . . . . . • a ....... &- 15 — sii moi, : : : : : Î f - Trolt mois. • On ftbonne A toua les bureaux do poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Poui U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux le numéro Journal quotidien du matin le mm ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ do 4 à 10 Administration: » 3519 de10al6 lin(. CENTIMES ! oanes DA^o^tîrm • Ti5li4n'nnnp 617 I pages CLlul'IlM A.n.n.onces ï la petite Chronique sportive la ligne lifrne . . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. « « 00 Faits divers fin Id. • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. »> 5 0" Faits divers corps id. » 3 00 Emissions t'rtx à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheauside E. C. =3 Lundi 29 juin 1914 Les syndicats industriels I Cne crise intense sévit actuellement sur l'industrie. Elle est telle, paraît-il, que l'o>. n'en vit plus de pareillo depuis l'an- jiée' 1886. , . Dans notre pays, c est l'industrie sidérurgique qui est le régulateur des fluetua-tionp économiques : lorsque les prix des p oduits laminés de nos aciéries sont en hausse, c'est l'ère des vaches grasses, des épis pleins ; mais s'ils viennent à baisser, nous entrons dans la période des vaches piaigres, des épis desséchés, et c est la biise. , . , , Depuis la fin de l'annee 1912, le marché des barres d'acier marchand a baisse lentement jusqu'à la grève d'avril 1913; ;i partir de cette époque, les cours ont suivi une pente plus rapide, et l'on pratiquait, il y a quelques semaines, le prix de 1rs. 9.90 par cent kilogrammes franco bo>d Anvers; depuis bien des années, de-pu's 1887 précisent certains, le producteur d'acier n'avait été acculé à une telle misère. Pour les tôles d'acier, qui constituent îun" autre catégorie de produits laminés, •le même phénomène peut s'observer avec cette nuance qu'il est plus accentué, qu€ les prix sont tombés de plus haut encore. Mais si l'on envisage la classe des poutrelles, on remarque qu'elles se tiennenl aujourd'hui au-dessus de fr. 13.00 à#l'exportation et vers frs. 15.75 à l'intérieur tandis que, si les choses se fussent passée* commj pour les tôles et les aciers mar chands, oes prix eussent dû fléchir ai point d'être actuellement au-dessous d< irs. 10.00 les cent kilos. Voilà donc un produit des aciéries qu: es.- moins atteint que d'autres par la cri se. N'est-ce pas là une conséquence natu r lie du libre jeu de l'offre et de la de mande? N'est-ce pas que les poutrelles go: ; relativement plus demandées que le< barres «-t les tôles? Entendons-nous bien : c'est, en effet, e' p ar mieux dire, que l'équilibre entr< l'offre et la demande se maintient davantage dans le compartiment des poutrelle: que dans ceux des tôles et des barres mar le' .vndes ; mais comme il est avéré que U demande s'est réduite pour les poutrelles . et aussi notablement que pour les autres produits laminés, il a fallu en régularise) J'offre ,1a production, parallèlement à h i vnai.Jc ; et l'organe régulateur qui esl i srvenu en l'occurence est le syndicat les poutrelles sont régies par un syndicat, Far un comptoir, auquel adhèrent tous 3 producteurs belges de poutrelles donl il réglemente la production de façon è [conjurer oes chutes formidables de cours Voilà, pris sur le vif, l'avantage essen fciel du syndicat, de l'entente complète e1 étroite entre producteurs, c'est de pou v/ refreiner le mouvement de baisse er temps de crise. Et de cet avantage essentiel en décou lent a'autres qui ont aussi leur impor tance. Tout d'abord, en enrayant la baisse, 1 syndicat procure plus de profit a chacun des firmes qu'il régit et l'amène à accu muler ainsi en quantité notablement ac crue des capitaux disponibles qui permet !t: >nt à l'unité productrice de se dévelop per davantage et contribueront, en ton iDas, à enrichir celle-ci beaucoup plus qu so s le régime de la libre concurrence. T1 atténue, sinon la fréquence, du moin l'intensité des crises, parce qu'il amôii drit l'amplitude d'oscillation des cours. Par le fait de la faculté de pouvoir s développer davantage et d'une oscilh ti- i moindre des cours de ses produit: l'usine syndiquée peut offrir de meilleui salaires et plus de sécurité à la classe oi yrière. Le syndicat, c'est donc la condamn< lion du régime f}e la concurrence effréné qu'engendra l'individualisme économiqi de Turgot, régime qui, parce qu'il ne si pas maintenir une marge suffisante enti le prix de revient et le prix de vente d< produits, fut oppressif à l'égard de 1 îc^-sse ouvrière par l'avilissement des s; laires et entrava, dans une large mesur la marche progressive des usines, t-ar dans le domain^ technique que dans domaine commercial. Plus positivement, le syndicat c'es peut-on dire avec l'éminent professeur \ Brants, de Louvain, quand il parlait d< syndicats professionnels, « l'affirmatio même d'un intérêt collectif, d'un bjc commun auquel tous doivent collabort dans un groupement rationel qui les uni E , les protège, sans les absorber ». C'est ce' intérêt col'ectif qui, dans rdornaii industriel, se substitue de pli e-n plus à l'intérêt personnel, qui atténi jusqu'ù l'effacement complet cessentimei de défiance d'un producteur à l'autre ■ qui les unit, au contraire, dans un mên oamp, en vue, notamment, de l'exfcensic des débouchés et même pour la réalisatic au mr.ximum des progrès techniques. Pour l'extension des débouchés, avon B_»us dit ; en effet, alors que chaque pr ducteur ne pourrait s'organiser sérieus li ent dans ce but sans grever excessiv ment son prix de revient, l'intérêt colle-tif fera surgir cette organisation couteu qui, en même temps qu'elle adoucira charge ^e chacun, pénétrera plus effic cernent sur tous les marchés du monde Et même, si chaque unité n'est pas ass puissante pour entretenir^ un personn technique qui lui serait d une reelle ut lité, le syndicat pourra lui-même assum Cette charge qui, en se répartissent si l'ensemble, deviendra supportable pi chaque adhérent. Par exemple, s il s agi sait de se tenir constamment au cour ai des progrès techniques réalisés par sidérurgie, un syndicat groupant maîtres de forges pourrait — et certai groupements allemands le font d'ailleui — prendra à sa charge l'envoi de techr ciens instruits, expérimentés et end rants en éclaireurs dans les principa pays producteurs de fonte et d'acie d'où ils nous rapporteraient de précie renseignements sur les méthodes et les a pareils employés. Conjurer les baisses de prix excessive atténuer l'amplitude des crises, enrica l'industrie, procurer de gros salaires e la sécurité à la classe ouvrière, étendr< ln3 débouchés, promouvoir davantage le: progrès techniques, abaisser le prix eu revient, voilà le bilan de l'action bien faisante du syndicat sur la productioi industrielle. Nous verrons dans un prochain article ce qu'il faut penser du point de vue (Ii consommateur sur cette intéressante ques tion. Jos. des Fagnes. L'Actualité H80O>"^ Le succès de l'A. B. C ™ -jg Des .nouvelles de Niagara Falli , J&/Ï annoncent qu'un accord est imtei venu entre les Etats-Unis et le m eut atours die l'Amérique diu Sud .au su je des affaires mexicaines. On ne connaît pa encore les détails de cet accord et les indica noms que l'on fournit à son sujet sont passa blement vagues. Tout ce que l'on sait c'es que les Etats-Uuis_ se désintéresseraient ton d'un coup des affaires mexicaines. Ils laisse raient les délégués du général Huer ta s'ai ranger avec ceux du chef rebelle Carranza ai sujet de l'établissement d'un gouvernemen provisoire au Mexique et le gouvernemen des Etats-Unis reconnaîtrait le président pre visoire désigné à Niagara Faillis. On a quelque peine à oroire à tant d désintéressement subit des Etats-Unis et l'o; se demande non sans raison ce qui peut s cacher de nouveau sous ces dispositions con cillantes si subitement affichées par le prés; dent Wilson et par son secrétaire d'Eta ; Bryan. Ceux-ci ne demanderaient aucun , indemnité, ' disent, les nouvelles de Niagar . Falls, qui cependant se gardent bien d'ajoi ter que les troupes et les marins des Etat: | Unis vont quitter le port de Vera Cruz. Qu : peu-vent bien faire ces 6ooo hommes de troi pes américaines dans ce port mexicain, si 1< Etats-Unis ne demandent ni indemnité c • guerre, ni concessions territoriales ? Les fra ■ d'entretien de ces troupes sont assez cons . dérabies et leur situation est assez rrdiiçu ; pour que«sous un prétexte plausible le prés , dent Wilson puisse donner ordre de les ren barquer le plus tôt possible. Il n'en fait rie cependant et la méfiance est certainement c ' mise en ces circonstances. I Un télégramme de Washington affirme qi ■ le général Carranza va envoyer des délégu ; à Niagara Fa Lis et que oes délégués devro ■ se mettre dncoord avec ceux du génér , Huerta sur le nom du président provisoir C'est fort bien, mais il ne faut pas oubli , que Les rebelles et plus spécialement le gén ' ral Carranza ne sont que les mandataires d Etats-Unis au Mexique et que derrière 1 ■ délégués de Carranza il faut toujours voir ; président Wilson et le secrétaire d'Et ; Bryan qui imposeront l'intransigeance an représentants de Carranza ou lui conseillero ; de céder suivant que les propositions d lui artistes leur paraîtront acceptables ou no Il n'est donc pas juste de dire comme ' font les télégrammes de Niagara Falls q 1e su-ccès définitif de la médiation dépei maintenant uniquement des faolions me: i caiiieis et que^celles-ci doivent se mettre d'? ■ cord pour éviter une intervention étrangèt L'intervention qui serait à redouter est ce des Etats-Unis et ceux-ci ont en mains 1 moyens les plus efficaces pour faire abour | ou faire échouer cette entente. Pour que Les nouvelles délibérations q vont avoir lieu à Niagara Falls et desq-uell 3 dépendra évidemment la solution pacifique ■ - la crise mexicaine fussent sincères, il n'y -qu'une seule précaution à prendre: les dé: - gués des Etats-Unis à la première confèrent r devraient quitter Niagara Falls et le gouv< . nement américain devrait rappeler avant to g ses soldats et ses marins de Vera Cruz. ( sera, en effet, seulement lorsque tous 1 : moyens de pression auront été abandomn par les Etats-Unis que l'on pourra penser ; s succès véritable et réel de la médiation, i- Tant que ces conditions ne seront pas rei plies, il n'est que trop naturel que l'on pen e à une ruse de la part des Etats-Unis. Cert; L_ nement tout le monde souhaiterait le pl . grand cl" le plus éclatant succès de l'A. B. ' car tout le monde est convaincu que cet ' nouvelle formation d'une Ligue de la pa l" sud-américaine doit être encouragée et se tenue dans l'intérêt même de l'Europe et • l- monde civilisé tout entier. Mais il est ass c- difficile de partager l'optimisme des journar e sud-américains qui ces jours-ci ont publié d t articles enthousiastes sur le succès de c médiation et sur la sagesse et la modérati, dos Etats-Unis. C'est seulement lorsque 1' connaîtra les conditions dans lesquelles l'i a cord entre l'A. B. C. et les Etats-Unis a < l" signé que l'on pourra se prononcer sur ! % chances de paix au Mexique. it Si l'on veut y réfléchir, en effet, un s( e instant, on verra que les Etats-Unis pompas s'attirer le reproche de l'intransigear t ont tout simplement chargé les rebelles de r' responsabilité de l'échec éventuel des dém. ' ches en faveur d'une solution pacifique. I '•s délégués des Américains ont maintenu a1 n acharnement leur exigence de faire noinn n un président choisi parmi les rebelles: soit :r brigand Villa, soit Carranza. Celui-ci, com 3- on !e sait, s'est d'ailleurs proclamé présid du Mexique de par sa propre autorité et [o par le consentement des Etats-Unis. Et c précisément pour ne pas devoir ren cer à cette exigence que les Etats-Unis s ie seront rapportés aux rebelles eux-mêmes, II n'y a pas de doute qu'à Washington -t escompte l'échec des négociations nouve te . t c'est pour être prêt à toute éventualité < n l'on garde des troupes à Vera-Cruz.— J.Jo Jug*é par lui-même —)o( — Le « Matin » vient de se donnai* à môme un joli camouflet. ;e S'adressant au « XXe Siecle » a pro a d'une critique de la bureaucratie signee i- « desabusé » , dont le « Matin » n accepte . les idées, il dit: , . ->z '< C'est le procédé du o ON nous eeri ,,i (lier à la presse catholique. Cela ]>ecniet • journal lui-même de tirer son épmgle du s'il survient quelque démenti. » îr Dans la colonne suivante du même jouît ir nous trouvons un article intitulé <> 'Cnarit( il' commençant par cette phraee : s- « ON nous écrit la lettre suivante. » it Suit une histoire du curé d'un village |a environs d'Anvers, poursuivant une vie tomme qui n'a pu payer entièrement le ? vice d'enterrement de son mari. Il nu ain IS refusé de participer aux distributions pains aux anniversaires de certab>es fanu i- « et lo vicaire lui a en outre interdit r ar il de l'église avec une telle brutalité qu elle x porte des bleus aux bras. » r Le « on nous écrit » sert-il aussi à pern ,' tre au « Matin » de tirer son épingle dirjf ?* [i faut bien l'admettre, vu qu'il 1 é( quelques lignes plus haut. Etre ainsi son propre juge est assez s quant et cela permet d'apprécier à leur jn ir valeur les procédés de ce journal. Échos : la vFlle Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Concert de carillon. — A 9 heures, à la tour de la C-atliédrale, concert de carillon par M. G. Brees. COURS Polygiot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat du commerce et de l'industrie, réunion de la section de sténographie. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. L'adjudication de l'écluse du " Kruls-schans „ Le ministre des Travaux publics vient de statuer sur le résultat de l'adjudication des ' travaux de construction, au Kruisschans, d'une écluse et d&son chenal d'accès. j II a approuvé les offres du plus bas sou-_ missionnaire. s La « Chronique des Travaux Publics » écri-£ rait hier matin à ce sujet: M. Helleputte 5 n'a pas oncore pris do décision en ce qui con-_ ceme le choix de l'adjudicataire. Lo plus bas _ soumissionnaire est, on le sait, l'entrepre-, neur Dumon. de Blankenberghe, à qui ont [ été confiés les travaux de Bruxelles-Maritime, actuellement en voie d'achèvement. ] C'est un excellent entrepreneur et qui a^ fait " ses prouves. Sa soumission se montait à fr. , 13,798.989, mais elle prévoyait l'exécution du , travail à l'air libre. L'entrepreneur dont les offres sont les " plus favorables après lui est Français. C'est M. Hersent, de Paris. H a présenté des sou-' missions différentes suivant les hypothèses envisagées ; elles se montent a 14,260,924.28 : francs, 16,241,940 francs et 18,882,633 francs et prévoient l'exécution des ti'avaux à l'air " comprimé. _ . . Il y a entre les prix de celui-ci et M. I>u-" mon une différence de 460,000 francs. Il semble donc que c'est à ce dernier que ~ doivent aller les préférences du Gouverne-~ ment. Entre un étranger et un Belge, l'hesi-e tation, à mérite égal, né serait déjà pas per-mise. Mais M. Dumon a encore cet avantage s sur son compétiteur de prévoir une durée e d'exécution, inférieure de six mois à celle de •s l'entrepreneur français: quatre ans au heu le quatre ans et demi. _ . • Comme le ministre doit prendre une dec:-si on avant le 30 juin (dans les trois mois sui-vant l'ouverture des soumissions), les entre-Jn p:-eneui*s se remuent ferme pour enlever le morceau. On assure que M. Hersent, pour se rallier certaines sympall^^gue la. qualité Ie de Belge pourraient valoT?^ son competi--st teur, se montrerait disposé à prendre de gros entrepreneurs belges comme sous-traitants. al On ne saurait avoir assez d'atouts dans son *-• jeu; -/ Depuis l'ouverture des soumissions, M. Du-mon a spontanément fait des offres nouvelles Ds au département des Travaux publics en en-c,s ri sa géant l'hypothèse du travail effectué sous caissons. . . , v Il faut, en effet, prévon* l eventuahte ou ,x l'épuisement du sol n'étant pas possible a :U l'air libre, il faudrait exécuter les fondations es à l'air comprimé. _ 11 • Les propositions nouvelles de M. Dumon le ue sont, paraît-il, pas moins avantageuses pour le Trésor. _ îd Dans ces conditions, il est probable que je :i- choix du Gouvernement se portera sur le c- t)1 us bas soumissionnaire. Nous serons d'ail-e. ieurs fixés dans les quarante-huit heures. le — Un cortège des légendes 11 Berchem s'était mis en frais hier, en oi'- • ganisant à l'occasion de sa grande kermesse es un cortège des légendes qui fut très réussi -io Cinq sociétés avaient été invitées par le cer a cle de détaillants « Berchem-Vooruit », qu / organisait le cortège avec le concoure rman c" cier de l'administration communale, à repre- senter quelques légendes populaires ; c es ... ainsi qu'on vit le « Bloeiende Wijngaaixl > représenter la Belle au bois dormant ; 1< p. « Katliolieke Jonge Wacht » la Légende de /t Fleurs; le « Katliolieke VoLkskring », Lo hengriu ou le Chevalier du cygne ; le « Oud leerlingonbond », la Fête du Roi des «no n mes, et le Cercle « Groeninghe », les Aveii ~ trn-es de Don Quichotte. Toutes s'acquitte . ; rent de leur mission avec conscience : groupe; ;ê bien composés, costumes frais et somptueu: - si le sujet l'exigeait, chars monumentau: bien conçus, des corps de musique en nom fv bre suffisant, tout cela fit un défile pittores . que, brillant, chatoyant eb annne qui en , " chanta la foule énorme encombrant toute \7 Les rues du parcours. . * Voilà qui fit une excellente joumee pou. notre grand faubourg et son active popula V tion. Il est probable, d'ailleurs, qu elle aur: une réédition dimanche prochain. c- Pour ne pas vieillir 'té Conserver sa santé, ne pas vieillir, viyr es longtemps, est-il souhait plus souvent et plu ardemment proféré? Les recettes qui prêt en •u'l dent le réaliser se sont accumulées en quan ne tités innombrables et transmises de généra oe tion en génération. Les seorets de beaute e la de Santé remplissent des volumes entiers. L w- voici un nouveau dont le « Temps » sefai «es l'écho, d'après un ouvrage du docteur loi; rcc louse. , „ s ier « Le docteur Toulouse, écrit notre confcrorc le a, dans cet ouvrage, analysé en maître hj me giéniste les raisons du vieillissement de n< Mit tre organisme et la façon rationnelle d y pî de rer. Il conclut que l'art de la vie est dan est la modération, conseil simple, mais disciplin ^n_ sans doute malaisée, à voir oombien d infrax 'en tions nous y faisons chaque jour. 11 » Il ne faut pas s'abstenir, nous dit d ai on teur de ce volume. Il ne faut pas mange Iles trop, mais manger assez — éviter certair lue aliments, mais non tous ceux qui sont su: erg peets (les régimes trop sains sont les pires — ne pas être trop actif, mais l'être suff sainment (la province trop calme tue les r< traites précoces comme Paris les agités). Pour la plupart d'entre nous, exempts d tares graves, héréditaires ou acquises, la loi f rr.évité est affaire de volonté et d'intelljgenc< uj_ Seulement combien peu sauront vouloir faii " ce qu'il faut! Honneur à la vieillesse, parc qu'elle est un signe de sagesse — qui s'i| un nore. » ;)us II apparaît donc que vivre longtemps ( ■ : -n bonne santé est un idéal fort complex* ^ B car il touche, en wëàlrbé, à terris les actes d ictre existence, à toutes les modalités d ieu ,,r>tro activité erganigue. Wais clans chacu • 'le ses c:hapiti-es, cette hygiène bienfaisant ajj n'est, en somme, rrue de la sa.gesse, dont h ;'B' éléments sont faciles à établir. Il est pli ' aisé qu'on ne le xrmît généralement de faii . mentir l'axiome iameu-x île Sénèque ief* K L'homme me aneintfc .pas, il »e tue. •» ®n lr ille' -'ène, comme-en "barffc de dioses, 'la vérité e: evj dans lo juste milieu et il nous apprend à "(mnnît-e. L'avenir est aux «a^ges, mais s; de n'est pas •wmniryme d'ascétisme et lies an moins illogique de "se priver de < :< ui fait la vie sous in-étexte de la prolonge en Ujte oonséguence de la réforme /< ^ léphonique rit Elle est exposée en ces termes par 'le co respondant bruxellois du « Bien Public » : pi- « Depuis que la réforme téléphonique e ste entrée en vigueur, — elle ne le sera à Bn , xeiles que dans un an, — on constate avi surprise que le nombre des conversations té-béléphoniques dans les réseaux do province a singulièrement diminué. Les abonnes savent ce qu'il en coûte aujourd'hui d'entretenir des conversations oiseuses au bout dii fil. L'administration tient une comptabilité en règle de leurs appels et la note de fin d'année sera plus ou moins salée suivant que le client du téléphone aura usé avec plus ou moins de . t modération du microphone et du cornet acoustique. Il est passé le temps où l'abonné téléphonait par simple boutade ou pour tuer le temps. Le téléphone est devenu onéreux pour celui qui en faisait un emploi abusif, grâce au nouveau régime d'abonnement. Aussi depuis quelques semaines les bureaux de province autrefois surmenés commencent-ils a connaître des heures moins agitées. Le nom- 1 j bre clés communications dMis certains re- pin seaux est tombé du jour au lendemain de 40 et; >t même 50 pour cent. Certains abonnes ti- d . morés, dans la crainte de dépasser le nombre re; des conversations locales auquel ils ont droit, a ne font usage de leur appareil qu'une fois co par jour. C'est l'âge d'or pour les demoiselles de lu téléphone. Mais vous verrez que cela ne \vi tluiera pas et qu'après avoir, pendant un Ce temps, pratiqué sagement l'économie, l'abon né reviendra à ses habitudes d'autrefois... au se orand profit de la caisse de l'Etat. » et est po Œufs frais J]'. Après lo lait pur, les œufo frais, c'est dans et l'ordre. Car si nous consommons surtout, du ét< lait... douteux, il paraît qu'en général nos eh œufs ne valent guère mieux. Et comme il bo apparaît urgent d'assainii" un peu notre ah- ko mentation, il se fondait il y a un mois une tr< commission qui s'occupera du lait ; il se des- la sine depuis hier, un mouvement identique en ^ faveur des œufs. L'initiativo en revient à la m société « Avicultura d'Anvers », placée sous ta la. présidence d'honneur de M. de Kerohove sa d'Exaerde. . te Sachez donc que les œufs ne sont point ce ^ qu'un vain peuple pense, il s'en faut! Frais m de trois jours au plus, ils valent de l'or pou- pg l'alimentation ; à huit jours d'âge, ils lie sont plus que d'argent; mais à quinze jours, hé- pC Ias! a comment en un plomb vil l'or pur s'est- ^ il changé? » Car, alimentairement, l'œuf de r0 deux semaines a perdu beaucoup de ses qua- (fl lités. Il faut donc le consommer aussi frais ^ que possible. En outre, il demande, dans sa cc production et dans sa conservation, des pré- vc cautions aussi minutieuses, des soins d'hygiène et de propreté aussi méticuleux que les j_j plus fragiles et les plus périssables des autres st produits d'alimentation. Vous avez oru, jus- ^ qu'aujourd'hui, que l'œuf était invulnérable, r€ conservé dans sa coquille que vous considérez comme une cuirasse impénétrable; que sa te qualité tenait, son poids tenait exclusive- cl ment à la race de la poule, qu'on pouvait e; laisser celle-ci picorer à sa fantaisie, quitte i compléter par des déchets quelconques la g, nourriture que son instinct ne lui aurait pas l fait découvrir. Erreur que tout cela: il faut soigner et entretenir les poules pour obtenu J de bons œufs, il faut mettre coux-ci sur le j, marché aussitôt après la ponte pour les faire c consommer avec leur maximum de qualités alimentaires. p C'est tout cela, et bien d'autres choses au ^ même propos, que M. Lamo\it-van Hecke, de ^ Gand, et le notaire Spruyt, de Gorredyck ^ (Pays-Bas), expliquèrent à un public extrêmement nombreux, réuni en la gfrande salle de la. Société Royale de Zoologie par la so- £ ciété Avicultura, qui se projette de fonder . bientôt à Anvers la première minque aux ' œufs frais de Belgique. _ _ n A en juger par la réunion d'hier, le succès t de la nouvelle entreprise e^t dès maintenant ^ assuré. a 8 L'entente hollando-belgo Le « Temps », relevant les mesures de pro- \ tection que le gouvernement des Pays-Bas e • a prises récemment sur sa frontière orientale, <-en tire d'intéressantes conclusions au sujet • de l'entente hollando-bolge. « En présence de ces nouvelles dispositions. s ' militaires hollandaises dans l'Est, écrit le ^ grand journal français, la Belgique peut son- - ■ gor — et songe — à organiser pratiquement 't ; sa défense contre toute tentative d'invasion e ■ allemande par le Limbourg hollandais. On 1 ■ sait que la garnison existante à Hasselt, chef- 1 • lieu du Iiimbourg belge, sera renforcée; mais J ■ si, d'autre part, un corps belge cwprenant I ■ toutes les armes était massé d'une manière > permanente au grand camp de Beverloo, au < : Nord de Hasselt, en arrière de la Meuse qui i "forme la frontière holl an do-belge, et à peu c - orès à mi-hauteur entre les positions néer- - landaises de Maestriclit et de Venloo, la t - trouée du Limbourg, par laquelle l'envahis- ; 5 seur éventuel pourrait s'avancer sur la Bel- i rrique centrale et tourner les positions forti- î i* fiées de Liège, se trouverait _ efficacement 1 - fermée et tout coup de surprise de ce côté t i deviendrait extrêmement difficile. L'envahisseur se heurterait d'abord à la première ligne ; défensive hollandaise dans le Limbourg néer- < landais, et s'il parvenait à franchir la Meuse < a >t à pénétrer dans le Limbourg belge, il se < ; heurterait aux forces belges massées à Be- . s verloo. » Telle es.t la forme d'une collaboration mi-" litaire possible entre la Belgique et les Pays- : I Bas en dehors de toute entente formelle on le toute alliance précise que le caractère de < 1 a neutralité ne permettrait pas à la Belgi- < que de oonclure avec sa voisine. Il suffirait : " l'un contact entre les deux états-majors pour : tue les disoositions à prendre par chacune des 5 deux nations pour la défense de leurs terri-~ toires propres se complétassent logiquement ^t constituassent par le jeu naturel des clio-g ses un obstacle double et suffisainment puis-sanf pour enlever à tout envahisseur even-tue! l'envie de tenter de le forcer. On con-" ooit aisément, .dès lore, l'intérêt que l'on at-_ taclie dans les_ milieux militaires belges aux ~ dispositions prises da^ le Limbourg liollan-g dais. » 9 ) Leur idéal i- Un certain quotidien français, très répan-^ du, organise depuis quelque temps un refe- • rendum auprès de ses lecteui-s, au sujet de e l'idéal futur de la république. - Il faut croire que la république française '• est bien malade, vu la variété des remèdes e proposés ; pour les uns la future république e devrait être surtout, ou commerciale et in-I- dustrielle, ou exclusivement guerrière, ou encore navale; l'avenir des peuples n'est-il pas t sur l'eau? N D'autres encore... ah! les autres... ils ont e au moins du sens pratique ceux-là, car ils e trouvent que seul le... pain peut sauver la n république de la déchéance prochaine. Ecou-e tez-les : s a Nous avons assez de votre pain d'amidon, s]mal cuit. Il a fait ses preuves. Elles sont ejimprimées sur les visages pâles d'anémie de :jnos fils et de nos filles. La blancheur do vo-r- tre pain, c'est prouvé, ne signifie plus pour •t nous qu'appauvrissement, adultération ou e fraude. Nous voulons revenir au bon pain de nos pères. Qu'il soit gris, qu'il soit bis ou '' même noir, peu nous importe. Il a fait leur force et leur vigueur. Il nous rendra celle '• que nous avons perdue à un demi-siècle de i-éginie au pain blanc, et avec elle des enfants S- pour repeupler et égayer nos foyers déserts.» L'auteur de ces lignes doit être un féroce pince-sans-rire; car son appréciation voisine [•- en effet un compte-rendu détaillé d'un fameux match de boxe, ou deux champions se »t sont distribué force... pains, mais d'une autre i- nature. te Voilà peut-être encore un idéal I ne visite royale au port de HulS )o( inauguration du nouveau Kull joint Dock —)o(— (Do notre envoyé spécial) Samedi soir. Eiu.ll, le grand port de la côte mord-est de ngleterr.e a\£c lequel Anvers entretient isiouns services de navigation réguliers j lit hier en fête. Il recevait la visite du roi Vngleterre George V et de la gracieuse ne Mary, venus spécialement pour procéder l'inauguration offioielle du nouveau dock, istruit par les deux puissantes compagnies chemins de fer: la Hull and BainnsLey Rail-y Company et la North Eastern Raihvay ■mpan-y. Le port de Hull .dont le ra-yon d'activité répand vers la Baltique et la Méditerranée même vers les contrées les plus éloignées, un port dont le trafic spécial est le trans-rt des charbons des comtés du Yorkshire du Northumberland. Ce trafic demande 5 ports possédant des installations amples faciles, des quais nombreux et de grande Miidue et un outillage perfectionné4 pour le argemenit rapide des cargaisons des cliar-rus. I^es armateurs et exportateurs de char-ns s'étaient sentis en oes dernières années >p à l'étroit dans l'ancien port de Hull et concurrence toute proche et toute récente nouveau port d'Immingham, supérieure->nt outillé et situé à quelques milles de dis-ice avait suscité la nécessité de procéder ns retard à la construction d'un nouveau ssin où les navires pourraient charger et charger rapidement grâce à des engins de miipulation rapide des cargaisons des plue rfectionnés. Telle fut la raison d'être, raison qui était ur l'avenir du port de Hull urne question vie ou de mort, du nouveau bassin que 'e i et la reine d'Angleterre viennent d'inau-irer en grande pompe. Quelques renseignements au sujet de la nïstruction et de l'aménage ment du nou-aiu dock intéresseront nos lecteurs. Le mouyement total du trafic au port de uil'l s'élève actuellement à 8o.ooo.ooo livrer îrling l'an, soit environ deux milliards e ;mi de francs. Le chiffre total du tonnage gistre net entrant dans les bassins actue ^passait pour l'année iqiq six millions d< nues et rien que pour les cargaisons d< larbons le chiffre de tonnés embarquées e : portées par le port de Htill seul dépass* millions par an. Le port de Hull se compo lit de io bassins d'une superficie totale d -8 acres et deux quais en rivière. La Ion Lieur totale actuelle des quais exploités es 3 3850 pieds; il y a 51 hangars, dont l'outil gè est capable de charger qq8o tonnes d larbons par heure. Ivos différents bassins du port de Hull ap articnnent à deux sociétés de chemins d r concurrentes: la Hull and Barnsiley Rai •ay Company et la North Eastern RaiJwa ompaniy. ... Ces deux compagnies qui étaient rivale our l'exploitation de leurs différents bassim 'entendirent pour construire le «New Hu >int dock» qui fut inauguré aujourd'hui., Co dock, quand il sera complètement tei î.iné, présentera un bassin rectangulaire d 050 pietls de long sur 1000 pieds de larf ivisé en quatre parties. L'accès du dock au fleuve Huniber e: issuré par une écluse de 750 pieds de long si 5 pieds de large. ' I>es deux premières parties seuilement d assin sont terminées; elles sont spéoialemoi estinées et outillées en vue des chargemen e bois et de l'importation des bois. C'est leur inauguration officielle qui fi 'objet de la cérémonie d'hier à laquelle non vons assisté. Leurs Majestés le roi George V et la reir lary et la suite royale arrivèrent à Hull p? nain spécial un peu avant midi. Sur 1e déba adère attendaient lord N-umburiiholme, loi [miaresborough, président du North Easter lailway, W.-S. Wright, Esq, président d lull and Barnsley Railway qui reçurej ^rurs Majestés à'leur a rrivée. Elles se rendirent immédiatement à l'hôt le ville où ils furent congratulés par le lor< naire entouré des aldermen et des conseille omimiunaux. ^ . Après les présentations qui furent fait-apidement, le cortège royal, salué par l teelamations de la foule rangée le long < >aissage de la berline royale de grand gai e rendit au nouveau dock. Une sonnerie < anifares annonça leur arrivée à 12.50 hf exa ement. Le Roi et la Reine furent reçus sur le qu 1 l'entrée de l'édluse par lord Knaresboroui -t W.-S. Wright-Esq .respectivement pré; lents des deux compagnies de chemins de f lui ont procédé à la construction du doc \près que les présidents de la Hull an iannsley Railway Company et de la Nor Sastern Railway Company eurent présen lux souverains leurs principaux collabor eurs, ainsi que les membres de^ leur cons-l'adiministration, le Roi et la Reine s'embr puèrent à bord du yacht «Irène» aimab! nent placé à la disposition des deux comp *nies par le Elder Bretrhen de Trim' [louse. Le yacht « Irène » fit alors le tour du doc in quart d'heure plus tard il s'amarrait ; }uai n. 3 où un dais avait été élevé entou le tribunes. C'est ici que se passera le prin xil instant de la cérémonie. L'archevêque de York et l'évoque de H; sont présentés à Leurs Majestés et le premi nommé lui remet une prière spéciajeme composée à l'occasion de l'inauguration ■ nouveau dock et demandant à Dieu de vouh ilonmer sa bénédiction au nouveau bassi alin qu'il fructifie le travail et les peines ;eu.x qui l'ont construit. Sir Hugh Bell Bart lit alors un discoi auquel Sa Majesté le roi George V répo grièvement. Un mouvement se produit dans la foule l'on voit le Roi s'avancer à l'aVant du da D'une voix ferme, il déclare le nouveau do ouvert et le nomme Alexandra Dock. Au même instant des sonneries de clairo ot de tromjettes éclatent de toutes par tandis que de l'autre côté une salve de coups de canons est tirée par l'air tille royale. Après l'audition d'un chœur national du chant «It cornes from tlie rnisty âge par les membres de la Hull Harmonie Soch et de la Hull Vocal Society, le Roi et la Rei et leur suite partirent en automobile vers gare peur rentrer à Londres. Pendant ce temps, la foule des invités dirigeait lentement vers les hangars 4 et 6 nouveau dock où un superbe luncheon : servi. Au hangar n. 4, transforme en salle < fêtes, un toast patriotique fut prononcé 1 lord Knaresborough qui présidait, tan. qu'au hangar n. 6 W.-S. Wright-Esq k de même son verre à la Famille royale. Le plus grand enthousiasme régna pend; toute la fête, et l'on augure un beau sua pour le port de Huilil dans un prochain ave: grâce au nouveau HulJ joint dock «Alex< dra ». Quelques impressions Ce que mous donnons plus haut est •bmpte-rendoi sec de cette cérémonie qui ; en fait .grandiose. Les habitants de Hull et te e Joint Committee se sont vraiment surpasses, s' !Les nouveaux docks étaient décorés avec un o goût parfait. Ix>s hangars du parquet au d faîte étaient transformés en paJads de ^[cr ^ Pour donner une idée de ce coup d'œil féeri- d que, je vous dirais de prendre^ un de nos bassins qui serait de chaque côté muni de t: hangars. Ces hangars seraient garnis de u panoplies de tout genre, d'écussons, de festons et seraient assaillis par une foule que !•: l'on peut estimer sans exagération à 30,000 c personnes, figurez-vous les toits cle ces ha.n- r gars grouillant d'une foule bariolée où les > claires toilettes mettent une note de gaieté, n Sur tout oela un superbe soleil ! Un soleil qui ;i sait faire valoir tous ses attraits, qui tire des d myriades d'étincelles des uniformes des sol- l dais de la garde, des cuivres des cannes, des I chamarrures, des instruments de musique, et vous vous ferez une idée de la féerie de ? cette fête. Car, j'oubliais de vous dire que c dans oes bassins se balançaient six torpilleurs j et un destroyer, dont les équipages ont joué s lire cian» îcs ivs ir le pont ont lancé un triple houi;rah,t ac- mipagnant leurs enthousiastes exclamations 0 gestes des deux bras. Tout cela s'est fait vec un tel ensemble qu'oneut dit un champ e blé couibé par le même souffle de vent.^ Au lunch qui a suivi la cérémonie assissent 3,500 personnes! Or, ce lunch a été 11e petite merveille d'art culinaire ! Parmi les personnalités qui assistaient à 1 fête, quelques Belges MM. Pollet, notre onsul; Braun, bourgmestre de Gand; Mau-Ice do S met de N'aeyer, M inné, de Gand; ioé, id.; Jules Marsily, Crighton, de la fir« 1e Bulcke, d'Anvers. Comme personnalités nglaises: le comte Chesterfield, lord Aire, aie, sir Algernon, F..Firth, sir Albert Rollit, 'aget Walford, lord Southwark, sir E.-W. 'unness. La Hull and Barnsley Ry Cy ainsi que la 'orth Eastern Ry Cy avaient bien fait les lioses. Tous les invités sont arrivés à Hull ar train de luxe spécial et- tous les trains >nt arrivés à l'heure^ De Londres seul il y jun roie ires apprécié m ukwiiim».,»... ........ Une tragédie à Sarajevo L'iiic ItÉr iMÉ tl l'iBlliÉssfi Siplis fués h coup de revolver - El ===== Pendant une visite à la capitale de ïa Bosnie l'a^ohiduc François-Ferdinand et sa femme échappent à la bombe et périssent scus les balles. — Un crifine natio- v naliste ? — L'assassin a dix-neuf ans. — La douleur du vieil Empereur. — L'émotion à Vienne. ' Un drame terrible, qui ajoute une page S sanglante à la liste déjà longue des souve-1 rains frappés par une main criminelle, s'est ; déroulé hier dans la capitale de la Bosnie, ; dans l'antique Sarajevo: l'archiduc héritier d« 1 l'empire d'Autriche-Hongrie, François-Fejdi-ë nand, et sa femme, l'archiduchesse Sophie. qu'il avait épousée dans de romanesques cir ~ constances, sont tombés sous les balles d'un C assassin de dix-neuf ans, que les première> y dépêches représentent comme un nationalist. bosniaque, s S'il est vrai, comme on l'a dit, qu'en an-lj nexant sans coup férir, voici six ans, 1; Bosnie-Herzégovine, l'Autriche a excité le; convoitises territoriales qui ont donné lieu i e la double guerre balkanique et arrosé de san« ° le® confins de l'Europe, l'archiduc François ;t Ferdinand a payé de sa vie une faute polit i r que dont la responsabilité devant l'impartial* histoire sera particulièrement lourde. " Mais, si elle explique l'attentat de Sara s jevo, l'annexion brutale de la Bosnle-Herzé govine ne l'excuse d'aucune manière. Quel '* que soient les crimes des gouvernements, li S poison, le poignard ou le browning, ne justi ^ fient pas la mort de ceux dont tous les acte: r ne tendent qu'au bonheur de leur peuple e *■ à la grandeur de leur patrie. d L'Europe considérera avec horreur et dé 'n ^oût le geste de l'assassin de Sarajevo, e i< l'opinion publique unanime n'aura pas d' mots assez durs pour les lâches qui ont arni ?1 un jeune bras contre un prince aimé, contr une princesse digne de tous les hommages *f pour les lâches qui ont fait trois orphelins.. Elle s'inclinera avec respect devant le >s nobles victimes d'un crime odieux qui plong IU dans l'indignation et dans le deuil l'empir ^ austro-hongrois tout entier et elle plaindr c_ l'auguste vieilloixl de quatre-vingt quatre an qui, après Sadowa, après Meyerling, aprè Ç Quaretaro, voit l'espoir le plus cher d'u i-1 règne trop long disparaître dans l'horreur € ^ dans le sang. ,d Une terrible nouvelle th té Sarajevo, 28 juin. — Lorsque le princ ,;î héritier d'Autriche-Hongrie, le prince Ferd r- nand et sa femme, la duchesse de Hohej c" berg, passaient par les rues en auto, u a" homme tira des coups de pistolet sur eu: 3y Tous deux furent mortellement atteints < k; moururent quelques minutes .après. ré n y a eu deux attentats successifs D'abord la bombe, puis le pistoii er Saraievo, 28 juin. — L'archiduc héritw nit François-Ferdinand et s<a femme la duchés: lu de Hohenberg se rendaient à l'hôtel de vil .,jr où avait lieu une réception lorsqu'une boml n, fut lancée contre l'automobile, mais l'arch de duc put l'écarter de la main. I^a bombe fit explosion après que l'auto rs mobile fut passée, mais les personnes se troi nd vant clans l'automobile suivante, le com Boos-Waldeck et l'aide de camp lieutenan et colonel Merizzi furent légèrement blessés, is. Dans le public, six personnes furent plus c ck moins grièvement blessées. L'auteur de l'attentat est un typographe^ ns Trebinje, nommé Cabrinovic, qui fut arrê ts, sur le champ. ... ., , 21 Après la réception à l'hôtel de ville 1 arch -ie duc héritier poursuivit sa tournée en aut mobile à travers les rues de la ville, et Un élève du Lycée, de la huitième class 5» nommé Princip, de Grahovo, tira alors pl ty sieurs coups de revolver sur l'automobile < ne l'archiduc. . la Celui-ci fut atteint au visage et la duchés de Hohenberg, sa femme, fut atteinte au ba se ventre. , . du L'archiduc héritier et son épouse fure ut transportés au konak ou ils succombère: peu après. les L'auteur du deuxième attentat a été égal >ar ment arrêté. lis La foule, furieuse, a voulu lyncher les dei va assassins. CRIME N4TI0NALISTE? n.t _ . t'A :ès Vienne, 28 juin. — L'archiduc était depi: iir quelques jours en Bosnie où il assistait ai mi- manœuvres militaires. Il venaitdans 1 ordre du jour, de signaler la vaillance * toutes les troupes et de féliciter tous les of le tiers. . , lut On croit que le ooinplot a été prépoîé p. (tes bosniaques protestant contre 1 annexion, il y_ a quelques années, de la Bosnie-Herzégovine à l'Autriche-Hongrie. L'empereur rentre à Schœnbrunn Vienne, 28 juin. — Une dépêche d'Ischl, où François-Joseph s'était rendu samedi, annonce que l'ertiperéur, auquel on communi--iua aussitôt la nouvelle de la mort de l'archiduc-héritier François-Ferdinand et de sa i'emme, se retira profondément ému, dans ses appartements et ordonna de prendre des . étions pour son rcttty£-cL-SckccnJ}:vf La consternation est grande parmi !•; j r; •: iation. L'émotion à Vienne Vienne 28 juin. — Les bruits^ Qv> ii-tenita^ : Je Sarajevo se sont répandus à V £ nue dès» ies premières heures de i'.iprès-midi. Ils reçurent leur confirmation officielle vers 3 heures de l'après-midi. La nouvelle fut aussitôt ré-pandue par des éditions spéciales. Toutes les fêtes ont été décommandées. I^i plus grande consternation règne partout. ■ INTERROGATOIKL DES ASSASSINS Sarajevo, 28 juin. — L'auteur de l'attentat Gevrillo Prinzip, est âgé de iq ans. Il est né . 11 Grahovo, dans le district de Livno. Il a avoué, au cours de son interrogatoire, avoir 1 depuis longtemps déjà l'intention de tuer une haute personnalité quelconque pour dés mo-. tifs d'ordre international. Il a attendu l'au-l omobile de l'archiduc à l'angle de deux rues , ta profité du ralentissement dans le virage >our exécuter son crime. Il a, dit-il. hésité un .noment parce que la duchc-sse de Hohenberg - se trouvait dans la voiture, mais il tira rapi-, dement deux coups de revolver. Il r.io avoir des complices. Le typographe Nedeljko Cabrinovic, âgé de 21 ans, dont l'attentat avec une. bombe avait - échoué, a déclaré lui aussi n'avoir pas de :■ :ompliioes. Il eut au cours de son interroga-x toine une attitude très cynique. Il était sauté dans la rivière Miljacka aussitôt après l'at-tentât pour tenter de prendre la fuite, mais -*■ des agents et des civils, s'élancèrent et l'ap- 1 préhendèrent. lt A quelques pas de l'endroit du deuxième attentat on a trouvé une bombe non utilisée.. On suppose qu'elle y avait été jetée par un troisième individu lorsqu'il se fut rendu compte que l'attentat de Prinzip avait réussi. e COMMENT L'ATTENTAT EUT LIEU i- _ Vienne, 28 juin. — De nouveaux renseignements disent que l'archiduc héritier et la 11 duchesse de Hohenberg étaient très satisfaits - de leur séjour en Bosnie et notamment dis :t • accueil qui leur avait été fait à Ilisze. Pendant tout leur voyage, ils avaient été l'objet d'ovations chaleureuses de la part du public. L'archiduc et sa .femme étaient arrivés k >t matin même de Ilisze. Une magnifique réception leur avait été préparée à Sarajevo, ■r C'est non loin de la gare, que fut lancée la ;e bombe. e Onze personnes parmi la foule ont été blesse séès, six grièvement et cinq légèrement, i- Alors, sortis de l'hôtel de ville, l'archiduc et la duchesse se préparaient à aller prendre )_ des nouvelles de s blessés lorsque sur la 1- grand'place de Sarajevo, un jeune homme e correctement vêtu sortit de la foule et tira t- deux coups de revolver sur ie couple princier. L'automobile poursuit alors sa marche à u une vive adlure jusqu'au konak, où l'on fit venir des médecins, mais tout secours fut le inutile, les deux blessés expiraient bientôt, .é i. Une version complète de l'attentat Vienne, 28 juin. — La «Nouvelle Press* 2 Libre » donne les détails suivants sur la tra* j! gêdie de Sarajevo: le A l'hôtel de ville ,1e conseil municii>al avec le bourgmestre à sa tête, reçut l'archiduc je héritier et sa femme. Le bourgmestre voulut s- prononcer une allocution et comme il s'y préparait, l'archiduc lui dit à haute voix: — Monsieur le bourgmestre, en arrivant à it Sarajevo, pour faire une visite, on m'a lancé une bombe. C'est indigne 1 e- Après une pause, il dit': — Eh bien,maintenant,vous pouvez parler, ix Le bourgmestre prononça alons son allocution, et l'archiduc lui répondit. Le public qui avait entretemps appris l'attentat éclata en bravos à l'adresse de l'archl-is duc héritier. ix Après avoir visité l'hôtel de ville pendant in une demi-heure, l'archiduc héritier voulut se le faire conduire à l'hôpital militaire, où se i- trouvait le lieutenant-colonel blessé par la bombe. . J ir Comme l'archiduc héritier étant arrivé

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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