La Métropole

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s.n. 1914, 19 April. La Métropole. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v69956x/
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jj3)r;iï VOS ARTICLES iè SPORT tCHEZ c iLAGERΙ 3S.PL. DE MUR 21e Année No~i08~ E:<aition 3 m^B>OM «JJJ1? ■ ""Sil! LA MÉTROPOLE LONG m. 0-80-0.90- LOO PRIX, FÏ*0- *9- MALLES AVALISES SACS DE DAMES QLïSlAGERFRfeRES J5.PL. DE ME1R Dimanche 19 avril 1914 i. AJSCJIVIV B^VIEUVTS Utts. 16' si» mot. t ; ;. ;. & « - Trolj mois ........ • • • • fr- * Ou i at>onn« f 'ous les bureaux de poste et aux tacteui». ETRANGER le port en sus: Poui u HOLLANDE, s'abonnei de préférence aux l.ureaux dp peste, plutôt qu'au lournal même. LË NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jour: d3 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anver Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 { pages LE MilIERO 5 CENTIMES Annonces : ta petite Chronique sportWe la ligne Urne . . . fr. 0 80 t. 3 00 Annonces financ.id. *> I 00 Faits divers fin lcL • 2 00 Réclames la lîyne, » I 50 La Ville td. • 3 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Hrtx 1 convenir Pour toute la publicité, saut celle de la province d'An* vers, l'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. à LONDRES : ir3. (Iheauside E. C. «c, n-vimawSitsDDeaBBaaeEaeaBacera la METROPOLE d'aujour'dhui paraît sur 12 âges Science Dour tous « Les dangers de la mine Aussi longtemps quo l'exploitation des gisements de houille s'effectua à ciel ouvert ou ii une faible profondeur, Les dan gers qu'elle entraînait pour les ouvrier* qui s'y trouvaient employés furent fai blca. Mais les choses changèrent complète iû£»Dt d'aspect quand il devint nécessaire de foncer des puits et d'attaquer la veirn du fond d'étroites galeries. Ce mode nou vwva d'exploitation- introduisit dans l'industrie houillère des dangers contre lesquels il convenait que le mineur fut garanti aussi bien que possible et il est équitable-do dire, à l'honneur des industriels, qus les progrès de cette industrie depuis un siècle se confondent avec ceux réalisés dans la protection de plus en plus parfai: te du mineur. Aussitôt que celui-ci quitte la surface il doit oompter en tout temps avec -la pos ftîbiHté d'accidents ■ multiples-, éboule asiènies, inondations, incendies, manqua d'air respi rablc, absence de lumière, ga: toxiques, et avec tous les risques qu'im plique un arrêt dans le fonctionjiemen des app&reils mécaniques employés dans l'exploitation de la mine. Lea explosions dues à la présence de ga: inflammables furent la conséquence directe de l'introduction, dan6 les houiL'è-ves, 4e la lumière artificielle, et la lampe d* sûreté due au gçnie.de Davy et dé Ste-: pfc€«aon dut bientôt être modifiée en vue df pouvoir se plier aux conditions nouvelles résultait de l'emploi de courants de ventilation plus rapides nécessités pàr un? exploitation plus intensif. A son tour, ec-tte ventilation plus rapide augmenta le danger do la poussière de char-boa qui, mélangée à l'ètir, constitue un composé explosif souvent plus dangereux le grisou. D4<un autre côté, la substitution de la larape de sûreté aux flammes libres diminua dans une grande proportion l'éclai-rement des galeries, et l'on admet aujourd'hui que cette diminution est la cause r essentielle du nystaymus des mineurs, af-f. ieotK»^ qui provoque des mouvements os-oiffaioires, courts et saccadés des yeux et dont VO -ii 20 pour cent de nos ouvriers bwûHeurs sont atteints,généralement tou-à un faible degré. On voit à ce simple exposé que le pro-Mfcnt» de la protection du mineur n'est pas aussi simple qu'on se l'imagine communément. Il met en jeu des éléments qui réagissent les uns sur les autres, de telle ©rte qu'un1 perfectionnement certain peut iroir pour conséquence un mal quelquefois plus grand, car les circuits de basse fcwt&icm peuvent provoquer des catastrophe». L'enquête sur le désastre de Sen-gihesaydd est suggestive à ce point de vue. îl »e>mble que tant qu'on n'aura pas fcrwvé un moyen pour parer efficacement «ji* dangers des gaz souterrains, l'emploi généralisé do l'électricité dans les travaux de fond se fera encore attendre. * * # Une autre question qui a vivement attirer attention des spécialistes de la mine, c'est le danger dû aux propriétés explosâmes de la poussière de charbon mélangée à il Vu, propriétés qui ont fait l'objet de si Utiles études dans la station belge d'essai de Frameries. On paraît maintenant avoir trouvé u'n mejren d'empêcher ou du moins de diminuer notablement la fréquence et les effet* désastreux de ces explosions. Il conciste dans l'introduction au sein des galeries * des chantiers, de poussière incombustible, d'origin^ minérale. Mais ici on se heurte de nouveau à un antre problème. Il paraît prouvé, en* effet. que l'inhalation de la poussière de rh-arbon n'est pas nocive pour l'homme. Crftlv poussière, il est vrai, charge le ponmo,. et en colore les parties profondes, mais de nombreuses autopsies ont montré qu'elle n'exe<roe aucun effet nui-&iMe pour les fonctions respiratoires.Bien An contraire, il est possible qu'elle ait une action préventive contre la tuberculose, em stimulant le tissu pulmonaire et en favorisant la croissance de tissu oon-jonetif.Mais on n'est nullement aussi bien fixé: q-nTunt à la poussière d'autres minerais qj ' r>n pouvait introduire dans la mine, notamment quant aux effets physiologiques que pourrait produire l'inhalation continue de particules pierreuses ou de si-lic -libre. Des expériences ont déjà été effectuées à ce propos, en Angleterre et en Allemagne, sur des animaux, mais elles n durent pas encore assez longtemps pour qu'elles puissent être considérées comme concluantes, et il faudra atteindre enec- • quelque temps avant de pouvoir dé terminer avec certitude si les explosions tmu^sières charbonneuses peuvent être combattues aveo le moyen nouveau proposé.* * * Dans lo même ordre d'idées, des recherches récentes ont montré qu'on s'est souvent mépris sur la cause des catastrophes dues à de semblables explosions. Jus-qu en ces derniers temps on admettait que «•s accidents mortels qu'elles provo- r quaient étaient dus à des effets pu retient mécaniques, ou à des brûlures. Mais ^ Jbi examen plus attentif des faits a mon u. F® que, très souvent, les mineurs sinis- "z r<*. ne sont, ni frappés ni brûlés par Sffplosion mais empoisonnés par l'oxyde p j* **"*>ne qui est le résultat de la corn- b rr '011 incomplète de la poussière de ÎTn à l faifc a encore été éfcabli PaJ u vJ'L j w€^°tham pour plusieurs n ^mes du désastre de Scnghenydd, dont '€ <it K "10n.traier.(. tous les symptômes cl Su! avîia f /e/ ^r,x>ui(lue' symptôme-, U n décrits par les autorités Il v a ifvj? " brr,lure« superficielles »>. WorJnl ^Prè3 ,,'?ufceur an^laie' u^«iî e source d erreurs oui veut So avoir influencé gravement les conclusion! tirées d'accidents précédents. Quoi qu'il en soit, on voit combieai 1< problème de la protection du mineur es complexe et difficile à résoudre. Ce n'es qu'au prix d'une longue expérience ^ e grâce à des déductions vraiment'scientifi ques qù'on arrivera peu à peu à diminue: les dangers qui guettent, dans la nuit de galeries sombres, le mineur obscur et s digne de sympathie. Deleatur. >-0 9 — L'Actualité ï~*X>9<9r-< L'Angleterre dans la Tnple-Entent ^ Les tentatives en vue de la tran fiJî fonnatioh de la Triple Entonte < JL alliance anglo-franco-russe ont tro v. .... jours-ci leur expression dans deux a ticles remarquables publiée pai* la presi frauc-aise et dont les auteurs sont MM. St phen Pichon, ancien ministre des - affair étrangères, et Ei-nest Lavisse, membre < l'Académie française, et un des membres 1< plus influents du parti gouvernemental. L'article de l'ancien ministre est assez r servé et ii se contente de montrer la néce site, de transformer la Triple Entente poi la mettre au même niveau que la Tri#lio f^es trois puissances de cette dernière étai ■ liéet- par des traités très précis et prévoyat la plupart des éveutuaitU;s .pouvant se pn ^ (faire en Europe, il en résulte d'après iV l'iélion une véritable supériorité de la Tripl ;;e sur la Triple Entente do la facilite ave laquelle l'Allemagne, 1 'Autriche-Hongrie « ; l'Italie se mettent d'accord sur toutes 1< questions internationales. Dans la Triple Et tente, il faut généralement des pourparlei plus ou moins longs et plus ou moins con pliqués pour arriver à une entente. On con prend dès lors que l'action de la Triplice dar la plupart dois cas soit plus efficace part qu'elle est généralement plus rapide et mieu combinée. M. PicJion n'eut pas été en pein pour trouver dans l'histoire des derniers év« nemonts diplomatiques la preuve de oe qu' avance. Sir Edward Grey d'ailleurs a con: ta té la môme défectuosité dans l'organisatio 10 la Triple Entente et c'est pour y rome dier qu'il a donné son assentiment sans r< serve alix propositions .qui ont eu pour bu de faciliter tes échanges do vues entre Pa ris, Londres et Saint-Pétersbourg. La con olusion de l'article de l'ancien ministre de affaires étrangères est naturellement qu'i Ta ut donner à l'entente entre les trois puis sances un caractère plus positif, pouvant as surer à la Triple Enfente la même rapidité clans les résolutions et la même décision dan: leur exécution. C'est là une mesure néoessai re si l'on veut arriver à opposer à la Tri plice une Triple Entente formant exactemenl k> contre-poids de la première et garantissant l'équilibre en Europe. Comme on le voit les propositions de M. Pichon conservent ui caractère un peu vague et tout son articl< ne perd pas un seul instant cette allure cal nie et académique, pourrait-on dire, qui con vient à un ancien chef de la politique exte rieure de la France. M. Lavisse, de son côté, tout en étant rc vêtu du caractère d'académicien, est plus e> plicite et plus « allant », si l'on peut diri 11 a nettement formulé la proposition que 1 prochaine visite des souverains anglais c France consacre définitivement les effon faits de part et d'aut're pour donner à l'ei tente anglo-française le caractère d'une n lianoe. M. Lavisse a surtout fait ressort: dans son article qui d'ailleurs a été publi également complètement par le « Times » ( commenté d'une manière favorable que 1 nouvelle alliance devait être dirigée contr l'Allemagne dont l'académicien pense qu'e le devra foroément un jour ou l'autre 6e rue sur la France en une attaque brusquée et inr prévue. Ces tentatives, il convient de le coustatei n'ont pas eu plus de succès auprès du goi vernement anglais que celle*? qui ont été fa; tes il y a quelque temps déjà à St-Péterc bourg pour conclure une alliance anglo-rus se. Le ■ Tempe » avait constaté au sujet d ces tentatives qu'elles n'avaient aucun chance de réussite aussi longtemps que 1 gouvernement anglais actuel; restait au pou Voir. M. Asquith et avec lui Sir Edtvarxl Gre; se sentent trop liés par l'opinion publique anglaise et celle-là n'est pas favorable à un< alliance avec la Russie. , Maintenant le • Daily News #, l'organe of ficieux du ministère anglais, constate qu< les mômes sentiments existent dans te pe « pie anglais au sujet d'une alliance avec I; France. En réponse aux invitations le M Lavisse, Horgane officieux anglais dit : « Nou nous empressons de dire que l'opinion de ministres anglais et de tontes les oersonm responsables de_ la direction de la p'^l'i'iu anglaise n'est en rien conforme à ce qu-propose M. Lavisse au sujet d© la signifi cation à donner à la visite des souverain anglais à Paris. Dans les yeux de l'Angl* terre, l'entente n'est pas une alliance; ell n'est pas dirigée contre l'Allemagne et ell n'est pas exclusive. » Il est à remarquer que cette réponse of ficieuse de la part du gouvernement unglai est adressée en tout premier lieu à M. visse, dont le zèle paraît avoir été excessi qui a gâté certainemnt t.ne entreo:-^ que dans d'autres ciroonstanc«*9 on po vai peut-être considérer comme appelée a a toi "in certain succès. La tendance agsrr«^ssi\ lue l'acaxlém\:"«»n vouu;u donner a 'sUinnc v sans aucun doute im «lé S" E-lvvard Gre; à plus de circonspection que M. Lavisse. M Pichon a si bién senti où rthit l'écuci h évi ter qu'il a envisagé la question à un poin lo vue. plus gén: "al «t p,,w européen, san faire tnention Ju f'"*s tendances fie l rio-ivelle éventuelle. En France, oi •aura uans docte après c-»1^ quel ^j-t ''tomm< -itrâ faudra remerexr d'une réponse aussi oa tégorique. — J. Joerg. ^ m, .. . Dcd ié à l'opposition sénatoria l Nous lisons dans la « Gavotte » : c L'heure où la loi de parti mettra ï'écoU 'ubliqué ea danger est proche, et il imjx>ru u'on organise une résistance énergique et ésolue à toutes les entreprises cléricales. » A Schaerbeek, M. Albert Bergé, cchevin e l'instruction publique, vient de reconsti-aer à cet effet les oomitée scolaires, qui epuis longtemps n'existaient plus que sur le apier. » L'heure où la loi scolaire sera votée est roche, la a Gazette » l'affirme, l'échevin lo-5ral de l'instruction publique en est con-îincu, et ni lui ni la a Gazette » ne dou-nt que le public anticlérical'en soit oonvain-i comme eux-momos. Et ces messieurs de1 apposition sénatoriale qui continuent à fai-! semblant de croire qu'ils pourront empê-' ter le vote de la loi par leur match d'en-1 iranoe oratoire auquoi perswine ne fait at-1 ntionl La plupart des gens ignorent même' ie oo match sénatorial a lieu. Ces messieurs sentent donc pas qu'à tant s'essouffler in-l rS'rlLnuCf'ti£S8nt qU'" résultat:j 1 Échos ; LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Volkswclvarcn. — A 10 heures et ikmiife. a " » Werkmans wcJrija » rue de Londires, assemihlé générale annuelle. Syndicat du commerce et.do l'industrie. — A li aires, au local, courte rue Neuve, séance d ci uérne-variété. Ecole industrielle. — A 11 iKiutnes, séance w lenncùle à l'occasion du Xme aauaiveTsajre de 1 reVue <= De Nyvcrheidsscbool • . Dcutscher Manner-Goaangvertin c St Caoollla - A 8 heures, au Graral Calé, o VolitsîiedxtrJ beoid ». Fédération des Cercjtjs, Dramatiques d'Anver — A G heures à l'hôtel Mélrepole, baaqubt féd> " nal. couns 'n Société « Van Mons ». — A 9 betanes et demd< en l'écoCe de Sa nie du Graiid Chien, cours c r- cultuire maraîchère par M. J: Voeit ; a 10 heuiri ,e et demie, arboricuùt/inre iruitière, par M. Il Iclt: Borlitz School, 8, Meir — Langues vivantes. U EXPOSITIONS Cerolo Artistique. — De 10 à 5 heures, expos ^ tiou\ Wi'Ulem Paerefe (ouverte jusqu'au 30 avril) Salle Forst. — De 10 à 6 heures. expusiUoff d e- ilnïe Blanche Tricot (ouverte jusqu'au "W avril s- Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, exposiuo ir f>ar la section des beaux-arts (ouverte jusqu'à j. 10 avril).. - - . - t /. . Les élévateurs On lit dans 1' « Industrie nationale » : ^ « Nous apprenons que înaigré les réclama c feions réitérées des industriels beiges, le Cou t seil communal d'Anvers a définitivement af ,s prouvé la soumission de la Maison G. Luthe !_ A. G., de Braunschueig, pour la fournitur de quatre nouveaux élévateurs d'une vaJeu de un million six cent quatre-vingt-seize mi) t lo francs. C'est la troisième fois que oett s firme allemande est déclarée adjudicataire e ot les douze unités qui cojjstitueront ains N d'ici à peu de temps notre flottille d'éleva e te tire auront toutes été construites par elle l N'est--ce pas humiliant? jj » Ce qui est vraiment incompréhensible -et inexcusable en la circonstance, — c'es n l'attitude persistante du Conseil, communs de notre métropole qui, après avoir pendan des mois fait la sourde oreille aux revend; l oations les- "plus légitimes de la chambre d . commerce, se trouve obligée, à la demie-_ minute, de faire les commandes d'élévateur ? à l'étranger. Cela donne à croire, vraiment 1 qu'il reste parmi les membres de ce Consei . communal de fervents partisans.du « patrio . tisme à rebours ». Mais, à l'heure actuelle ; tout le nécessaire n'est pas encore fait; l'an ^ née prochaine — tout lo inonde est d'aocoix . pour le reconnaître — il faudra de nouveau? . élévateurs. Ne pourrait-on, cette fois, s prendre à temps et songer au Conseil commu . i*nl qu'il existe aussi des constructeur belges? » L'impôt et les pauvres " M. Waxweilor à 1a Commission des XXXi [ a déclaré que le S. U. donnerait la majoriU aux non-contribuables, au moins pour lei grandes villes. Il y en a 14.000 à BruxeJle< sur 24,000 électeurs, 20,000 sur 31.000 h ; Gand, 19,000 sur 30,000 h Liège. Un de nos confrères y avait trouvé un ar n gument décisif oontre l'égalité électorale. L citoyen L. de Brouckère répond entr'autre< dans le « Peuple » : l" « Les citoyens acquittent au moins les in ~ pôts de consommation. Ne sont-ils pas, ton ^ autant que le propriétaire d'immeuble ou l t patenlé, intéressés à co que leurs pauvre n sous ne soient i>oint gaspillés? » Ce n'est pas tout. Ils consomment di j gaz. C'est même à leur intention que l'on ~ établi ces compteurs à paiement préalabl l'un rapport particulièrement avantageux Ils emploient de l'eau, parfois de l'électricité , Sur toutes oes fournitures, l'administratio ' prélève un bénéfice souvent considérable. » C'est grâce au produit de ses régies qu la Ville de Bruxelles a pu si. longtemps s _ dispenser d'augmenter ses autres taxes. » Donc, d'après le citoyen de Rrouclccre, 1 ^ relèvement des tarifs de l'eau, du gaz, d ^ l'électricité atteint les pauvres. ^ Mais comment se mettrait-il d'accord ave . Mr Anseele, qui. nu congrès socialisée, pou 1 ^e disculper d'avoir fait suer plus d'or an: ; régies,! représentait celles-ci comme< un coii enfoncé dans l'édifice de 1# boiirge'oisië capi taliste? Enfla 1 Qui, on dirait qu'enfin la Ville se rend comp • te de la légitimité des plaintes incessant*! ; qui se sont élevées oontre l'état déplorabl • du pavage aux bassina, et elle se décide i donner un commencement de satisfaction air intéressés qui réclamaient vainement depuii ? si longtemps. Ce qu'on leur accorde n'est d'ailleurs pa; s encore énorme, et il s'en faudra de beaucouj - pour que la situation soit sérieusement aîné e liorée. Mais c'est déjà une belle chose qui ap c' paraît pomme une promesse pour ce qui re« te à faire. Donc, on a commencé par la rue d'Ani « sterdam, qui va du quai du Rhin au bassii - Kattondyck, et qui était une des plus abo f minables rues du quartier, quant au pava : ge, tout en en étant une des plus fréquen 1 tées. On en dalle proprement lee trottoirs r comme pour une artère de luxe, et on er revêt 1a chaussée de beaux pavés tout neufs ? taillés en rectangles bien réguliers, délicate 1 ment posés sur un lit de sable frais. Le tra • vaU fait avec soin promet cette fois un pava - ge idéal II faudra voir, par exemple, coin t- ment il résistera au charroi plutôt lourd qu'i î devra supporter. Mais en attendant, habi t bants et habitués des environs sont dans U i joie. Ils voient déjà, dans un avenir prochain, la transformation tant souhaitée . dc« - quais du Kattendyck et dee autres dont le? fosses et lee bosses, les monticules et les cre. vasses ont coûté plus de pieds foulés, de chevaux blessés et d'essieux brisés qu'ils n« comtent de pavés. ) Souhaitons-leur de ne pas devoir déchan-tor un jour! Ceux quî compromettent renseigne ment officiel Le o Courrier de Bruxelles • pose la ques-tion : Quel est celui des deux partis qui divisent notre pays sur la question scolaire, qui compromet lo succès de l'enseignement pu blicH^ Voîci la réponse de notre confrère : t N'est-il pas évident que c'est celui qui par ses doctrines éloignerait le plus d'élève* de oes écojes? • N'est-il pas évident que les catholiques en faisant de l'enseignement de l'Eta: un enseignement acceptable par tous, ou mê me simplement par la grande majorité, favo rise le succès de l'enseignement de l'Etat, dee écoles de l'Etat? Plus les catholiquet-améliorent l'enseignement de l'Etat dans le sens catholique — comme c'est leur droit — plus ils en assurent le succès; ils en facilitent l'entrée aux élèves catholiques. Il v a là évidence. » Et, au contraire, si les anticléricaux veu-eut faire de* école# de l'Etat des écoles a neutres », c'est-à-dire exclure Dieu de leurs eooles, ne son't-ce pas eux qui par la tnêmt vjoimproinettont les écoles publiques, en 'reje liant les catholiques, qui ne peuvent avoii u-onfiance en. oes. écoles ? » Plus vous nous dites, comme on l'a répé Lé à satiété au Sénat: les écoles de l'Etal sont nos écoles, plus vous ^démolissez, dimi nuez l'enseignement de l'Etat, vous le res creignez aux seuls enfants des incroyants Et si vous continuez à forcer davantage en corè, comme vous le faites au Sénat comnu a la Chambre, vos allures de^ mécréants, plu: vous exciterez la profonde défiance des popu j lations. , t- 1» Pourquoi les catholiques chercheraient ils à améliorer par tous moyens l'enseigne 8 ment de l'Etat, s'ils voulaient le perdre! e Cela n'a pas de sens; on ne rend pas acoep table oe qu'on veut condamner. » a Et lo « Courrier de Bruxelles « ajoute ave< raison, que l'expérience en a été faite et s< ». fait encore tous les jouis. Il écrit encore: i- o Ea 1880, maîtres pouvoir, les libéraux so laissent aller à faire le*) é<x>les du pay; à leur image ; le vide se fait immédiatemeai -lans les écoles publiques et aùgmonte d< jour en jour. Il y a là quelque'chose d'iné vitable. 1 d Maintenant encore; nous avons, dans le ]'■ 'grandes villes libérales ou dans les commu nés industrielles socialistes, des écoles soi-di t. .^ant neutres, de cette neutralité impossible qui exclut Dieu et sa^morale divine de l'en soignement et maigre toute la^-force et • 1; violence libérale .ou w>cialiste, dans les pJu: grandes mêmes plus do la moitié de la po c pula,tion leur roru&e les enfants. i » Plus ils diront: lés écolçs de l'Etat, d( i la commune," oe sont « nos » écoles, nous le i faisons à notre image; plus ils diront même comme ils l'on r dit-aù Sénat : les enfants ap . partiennent à HEtat avant d'appartenir î leurs familles ; plus ils seront les fauteurs d-l'insuocèa ' de l'ensèignêmènt officiel. » A n vers 'Co urses Hier, pendant quelqUés heures, l'élégan [ i-o anversoise a tenu ses .assises sur la plaint - de Wilryck. C'est sous .un soleil brûlant e 1 un ciel d'azur, dans une lumière éblouissan te, que se sont courue© les courses pour c**. te première hippique de l'année. Dès que h ! ïashton et la gentry auversoises furent at ! grand complet, _ çe fut un émerveillêmerit de yeux, car jamais, en effet, depuis longtemps ' le soleil no brilla dans un ciel plus bleu, e jamais pour en tempérer les premières ar déu'rs", la brise ne fut" plus douce et plus oa L. res^a-nte, quoique pàr instants : un peu vive U est vrai que la duveteuse précautior d'un boa de plumes, où bien encore d'un sou plé renard blanc neige, or-vert ou même rou gè-feu, jeté négligemment sur les_ épaules ; offrait une invincible barrière aux frissons fu " retours. La bribune offrait le plus ravissan , coup d'œii qui se puisse rêver. Dans l'arrangement savant des linons vaporeux, de! ;;;vzes transparentes, c'était un fouillis char niant de nuances délicates ot de silhouette* i gracieuses. Et pendant les coursçe, plus d'ui . sj>orts<man s'est surpris'à tourner le dos à h piste, comme le spectateur se désiintere&san dè. la scène dans les soirées de gala où h spectacle est dane la. salle, f La journée d'hier «ua-KUtera dans le tur anversois le souvenir d'une fête du soleil e de l'élégance et le souvenir d'une journée d'un sport toujours aussi passionnant que ja dis. Chez les fonctionnaires supérleuri des contributions directes, douanes e accises La Fédération nationale dos fonctionnaire ' et employés supérieurs des contributions di : récites, douanes et accises vient de transmet tre à M .le ministre des finances. Un ordre di our, protestant contre la nomination récent [ de quatre commis des accises et d'un briga ? lier des douanes aux fonctions de recéveu ; aux bureaux de Lebe, Hoogstraeten, Kiel 5 drecht, Leysele et Vroenhoven. ^ Cet ordre du jour attire l'attention de M e ministre et de l'adiministration supérieur sur le préjudice que ces promotions causen uix receveurs, surnuméraires, commis au: ^ viritures, vérificateurs des douanes et corn mis de direction et sur le profond décourage p ment qui en résulte pour ces fonctionnaires ? L'envahissement par le agents de cadre inférieurs menace de fermer lee débouchés f réservés aux tennes du règlement aux lau 3 réafts des concours et des oxamens.C'est pour 'Iuoi le Conseil de la Fédération regrette pro r. londément cette nouvelle atteinte portée au: r droits et aux espérances le^ plus légitimes de . fonctionnaires, qui, à la différence de leur , concurrents se sont soumis aux épreuves dif . ficiles exigées par l'article 37 de l'arrêté du 21 mars 1878. IJ réoiairie l'atppdioation rigoureuse de oe arrêté ot l'abrogation des mesures d'exfeep 'ion qui ne peuvent se faire, dit-il„ qu'au dé - 'irment du service. , Les voles de communication dans h canton de Santhoven Un journal catholique a publié il y a quel que temps un article au sujet des voies di j communication à Santhoven. Lo Fédératior cantonale de Santhoven s'est réunie mard dernier pour protester contre la teneur de cei article qu'il déclare dirigé oontre M. Duvs ters, député, qui a agi en conformité avei les desiderata des administrations communa | les et de la Fédération. Dans sa protestation, la Fédoration renc hommage au dévouement avec lequel M puysters prend à cœur les intérêts du can ton; le remercie et lui exprime sa pleine el | entière confiance. * —- Une intéressante découverte archéo ogiquc r l'es travaux de restauration du beffroi à Vpres, ont amené hier matin la découverte d'une grande table de pierre bleue, au pied lé 1 arcade d'entrée de la cour intérieure des ilalles, par la « Donkerpoort ». Cette pierre mas^ve [>orte une pompeuse n script ion latine, parfaitement conservée, dont voici la teneur en traduction française' t L'Europe pacifiée, Napoléon renversé, a Guillaume 1er - rétablit dans un nouvel état de défense, en iipprimant les anciens ouvrages, la ville l'Ypres, autrefois mal fortifiée, et environne de défenses plus solides par Louis XIV. ":toyen8, récemment rontrés sous un gouver-mient bienfaisant, soyez en sûreté. Un Boi • îagnanime, au conseil sagace. ' au courage prouvé, infatigable au travail, veiUe .de )ute son âme à :votre conservation. » L'an mil huit cent-vingt. » D'après Verecke, l'auteur de l'histoire mi» "taire d'Ypres, cette table de pierre fut placée, par Vauban, dans la façade intérieure 'c la porte de Menin, avec une inscription de 1688 en l'honneur de Louis XIV. L'inscription ci-des3U3 la remplaça en 1823 à l'oc-r-asion des travaux de restauration des for1 tifications par le roi des Pays-Bas. L» démantèlement de 1854 de la x>lace d'Ypm amena la démolition de la porte de Menin et la pierre découverte servant actuellement le seuil d'entrée à l'arcade en plein cintre, surmontée d'une végétation très curieuse, donnant sur la grande cour intérieure de^ Halles. Cet intéressant vestige de U porte [|p Menin sera transporté au Musée lapidai r« du cloître St-Martm, - - — - Pour le Port Les nouvelles darses Lo « Matin » imprime que si la Ville conteste à M. Helleputte le droit d'imposer des conventions nouvelles c'est en vertu des accords qui ont été signés depuis 1906. Le « Matin » serait fort aimable s'il vou !ait bien nous dire quels sont les accords auxquels il fait allusion? * * * Le « Précurseur » garde toujours son attitude mélodramatique. Dans un article intitulé « Anvers spolié i ' il prête à M. Helleputte lo noir desseir de vouloir enlever à La Vile d'Anvers sor port ot ses bassins pour en faire un pori ; do l'Etat. Le « Précurseur » radote. Jamais l'Etat n'a songé à créer un par ' d'Etat. Tous les actes du gouvernement l'at . testent. ] Sans doute, M. le comte de Smet de Naeyo: . a dit un jour à la commission dite « de h grande coupure » que, si par impossible, l'ac - cord ne devait pas se faire entre l'Etat et U ' Ville, l'Etat devrait bien finir par exploite: 5 lui-mêane. Mais telle ne fut jamais l'inten " tion de M. de Smet de Naeyer qui ne signak , évidemment cette solution que' comme ui ; dernier recours. Quant à M. Helloputte il n'a jamais riex déclaré d'analogue et c'est donc bien gra 1 tuitemont que le « Précurseur » lui prête d< " semblables intentions. Nous nous demandons .pourquoi l'organe of ficieux do nos édiles en vient a parler de cet solutions extrêmes? _ 1 Tout a>t>-il-donc perdu et.n'y ar-t-il plu: 1 lieu d'espérer qu'un accord puisse interve nir entre les deux parties, A notre connaissance, lee négociations on j tre le Gouvernement ot la Ville no sont paj i rompues. ; Pourquoi, dès lors, tout co tapage et toute, ces indiscrétions qui ne peuvent que faire di ■ iort iMa oause des intérêts de notre port? * * * Dans un articulet, publié dans son nurnért | du 15 avril, le « Précurseur » se plaignait ds . oe quo la presse ait passé sous sileuce soi article de samedi dernier, relatif à la léttri i adressée par M. Helleputte à la Ville au sujei de la construction des hangars le long de quais des nouvelles darses. Non seulement plusieurs journaux s'occu ! pent maintenant do l'article indiscret dt , t Précurseur » mais M. le bourgmestre Di i Vos, on le'sait, a même cru devoir faire à ci 1 propos une solenneWe déclaration au Consei ' communal. . . Nous supposons qu'à prêtent lo « Précur • seul* '» doit être pleinement satisfait! Négociations secrètes Le « Matin » nous cherche une affaire propos de la publication de la dernière lettr . de M. Helleputte à la Ville et essaie de fair croire à ses lecteurs que nous lui en voudrion ^ parce qu'il a publi.» co document! Il se dé fend aussi d'avoir reçu communication de 1-s fameuse lettre par un membre du Collège e - néus déclare d'Un ton rogue qu'il n'a pas ■ nous faire connaître la source de ses infor 1 mations! ' Comme. si nous la lui avions demandée ~ Et pour s'excuser d'avoir publié le docu ment en question oe bon Panutge nous ren voie... à la publication, par la « Métropole . de la convention provisoire, de la conven 1 tion définitive et des lettres de M. Helleputt [ dos 18 décembro et 27 janvier l Pou-r ne pas on perdre l habitude le « Ma ~ tin » ergote à côté de ta question et se dérob dans une pirouette. Notre confrèi-e passe volontairement sou , silence deux faite très importants: 1° D'abord que la polémique au sujet di port a été inaugurée par l'interpellation d Al. Baekio au Conseil communal, dont le text • a. été l'objet d'une publicité extraordinaire ~ Il aurait vraiment manqué que M. Helle putte, pulvérisant de la façon que l'on sai j los « arguments • du jeune conseiller commu nal, n'ieut» pu assurer à sa réponse si péreinp t boire une publicité quelconquel 2° Le « Matin » fait semblant d'oublié " quo la publication dans, nos colonnes de docu mente émanant du ministère des travaux pu blics « est ANTERIEURE à la demande » i PAR LA VILLE, t de négocier secrètement » Ce n'est donc pas de notre côté qu'une indé . lioatesse a été commise.Bien au contraire,nou, < nous sommes strictement et courtoisemen i conformé au désir exprimé publiquemen 1 par la Ville et dont M. Louis Franck- s'es ' fait l'écho à la Chambre on annonçant qui son collègue M. Roy ère abandonnait la suifc do son interpellation sur les travaux ma i-itimes d'Anvers. Le « Matin » comme le « Précurseur » peu vent trouver mauvais que nous fassions re ma quer l'étrange jeu que joue 1a Ville ei demandant le secret des négociations et ei faisant ou en laissant publier — mot n'î pas d'importance! — des documenrl ayan trait, directement, aux dites négociations Ils n'empêcheront pas les faite d'être dei faite. * - * # # Quant à la demande d'audience, demandé* par le Collège à M. Helleputte, le « Matin i nous répond qu'une entrovue a eu lieu er ioptembro et qu'une autre a été demandée en décembre. Nous ferons remarquer à notre confrère: 1° Que l'audience île septembre est t antérieure » à la discussion des projets de convention, qui datent de novembre. 2° Que nous ne comprenons pas comment, si une audience avait été demandée en décembre, le Collège aurait attendu jusqu'en avril soit quatre mois — pour la rappeler. 3° Que si une audience avait été sollicitée >n décembre, le Collège n'aurait pas a demandé » une audience par sa lettre du 9 avril, comme l'a écrit le « Matin » lui-même, mais qu'il aurait « rappelé » sa demande de décembre, restée paradoxalement sans réponse.# ♦ * Du resto, tout ceci sont des hors d'oeuvre. La question est de savoir pourquoi la Ville s'en tient « exclusivement » à la reprise des deux darses et « paraît se refuser à s'engager plus loin » au moment même où l'écluse du Kruisschans et le bassin-canal vont recevoir un commencement d'exécution, au rnomnt où se pose en un mot tout le problème de l'extension au nord d'Anvers. L'avenir nous fixera sur ce point intéressant. Le « Matin » ne perdra rien pour at-tendrel - {Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Métropole» Il y aura des élections dans quatre provinces le 24 mai prochain. — Le discours de M. Berryer. — Li modération du gouvernement. — La loi scolaire. Bruxelles, le 18 avril. Des gehs habituellement bien informés s'en idlaiont, depuis quelques semaines, rapportant que des élections législatives devaient avoir lieu cotto année ; le mois prochain, précisaient certains. Voulant en avoir le cœur net, j'ai été demander à M. Berryer. qui a les affaires électorales dans ses attributions, co qu'il faJLait en croire, et l'honorable ministre de l'inté-. rieur a. affirmé que le fait était exact. En effet, m'a-t-il dit, des élections législatives doivent avoir lieu le dimanche 24 ma; prochain, c'est-à-dire dans cinq semaines. Les bras m'en tombèrent. Elit oui, quatre ' vingt-cinq députés sont sortants. Il y a élection dans quarante jours, dans quatre provin- • ces, le croirait-on vraiment? t Alors que le gouvernement a fait voter une loi scolaire qui doit révolter la Belgique entière, c'est à peine si on s'aperçoit, à la _ lecture de6 journaux d'opposition, qu'une ' aussi grave batiiillo politique va s'engager. ■ Jamais tranquillité plus parfaite ne régna i dans le pays; jamais, depuis trente ans — i oui, il y aura trente ans le 10 juin prochain — que le gouvernement catholiquo détient le , pouvoir, jamajs le pays ne fut plus paisible. De-ci de-là» on parle bien d'un meeting, mais c'est à peino si lœ journaux de l'ar-' rondissemeift où ils ont eu lieu y consacrent trois lignes. Les Belges sont à leurs affaires, - aussi bien là où il y aura élection bientôt, ; que partout ailleurs. Tout réceontnent, au sujet de l'élevage di :-hoval de^ trait léger dont on commence b s'occuper eu Belgique, — d'aucuns estimant ' à bon droit que nous n'avons pas à être tributaires de l'étranger sur ce terrain, — U ■ colonel chevalier Hynderick, donnait au Pa ; lais du Cinquantenaire une conférence à la- > luelle assistaient plus d'un millier d'éle , veurs et d'agriculteurs, venus de tous les • coins du pays. Dans son exorde, le chevaliei tlynderick ayant fait ressortir que l'on s'occupait beaucoup trop peu chez nous de cet questions d'ordre primordial pour l'intérêt ' national, s'écria: ! — Il est temps qu'on nous laisse la pais ; avec la politique dont nous n'avons que faire; . dont nous î\jons assez! Et line longue et interminable ovation »'«■ [ levu. * Le chevalier Hynderick u eob uuuciaout lu o clérical » et les trois quarts de ceux qui i'é - coûtaient étaient loin d'être des catholiques i mais les libéraux eux-mêmes en ont assez de< > vaines et inutiles, querelles politiques et il > savent gré au gouvernement catholique de si j soucier avant tout des intérêts vitaux di pays. Vraimont, quand on entond certains gau cher» parler du sectarisme du cabinet d< iiroquevLlle, on croit rêver. Ceux-là prétendraient-ils que le ministn de l'intérieur, saluant mercredi dernier ai 1 Sénat la mémoire de M. Wiener, le leade 3 de la gauche libérale, parla en sectaire, lors i que, au nom du gouvernement, il s'éleva au i dessus des préjugés politiques pour dire, ei .un langago d'une rare élévation, dont le: ■ gauchers eux-mêmes ne pir ent s'empêcher d* L le féliciter, lea regrets que lui inspirait h L mort du senateur libéral de Bruxelles et af 1 firmer combien le gouvernement était heu - reux do compter des adversaires de la taill< de M. Wiener? 1 « Et vraiment Wiener, eût-il mêane déte nu des portefeuilles importants, dit M. Bec ryer, ne pourrait-on pas se demander s l'hommage du pays et le témoignage de gra ' titude de son parti auraient pu être plu; - éclatants que ceux que, depuis l'heure tragi 2 que de sa disparition, nous voyons rendre ai chef qui n'a connu que les combats au seii . de l'opposition. » Rien ne doit être plus salutaire et ré " confortant que de pareils spectacles. Ils prou vent à la jeunesse qu'au lieu de déserter lei 5 champs de la politique quand l'horizon di »orî.s paraît trop lointain, elle doit se con i . auicre .que le devoir, quel que soit le part. ? que l'on sort, est toujours récompensé. C'esl , que la Nation et les partis^ à certaines "heu res, savent faire^ abstraction des résultat^ ' électoraux immédiats pour proclamer, unani moment, la grandeur et le mérite de ceu> L iui, dans la persistance de la mauvaise fortu - ne politique, ont continué à servir du mieu> - le leur talent et de leurs efforts les intérêt! de la chose publique! » C'est une leçon d'une haute courtoisie po litique et d'une rare élévation de pensée qu< donne là le ministre de l'intérieur et on es' vraiment mal venu à gauche de parler, corn > me d'aucuns ont cru pouvoir le faire, oett< . semaine au Sénat même, du « sectarisme i . du gouvernement. j Ce qui fait la force des catholiques, di -ait récemment un libéraL de marque, c'es , la modération de leur gouvernement et U " sympathie que savent inspirer leurs minis : très! Eh! mais ça n'est déjà pas si mal! > Que nos adversaires n'en agissent-ils dr . même dans les grandes villes et dans les ad ministrations, hospitalières et autres, dont il? dirigent l'administration! * • • i La discussion de la loi scolaire poursuit ai: i Sénat son petit bonhomme de chemin. U se t rait exagéré de prétendre que certains dis-^ cours ne sont pas un peu longuets, que teli orateurs ne les allongent pas un peu dam le désir de faire durer les choses. Ce que * personne ne dira en tons cas, c'est que quel que chose de nouveau ait été dit jusqu'ici. Il y avait le discours de M. Wiener sui l'inconstitutionnalité, mais, hélas! le regretté sénateur de Bruxelles n'était plus là pour donner quelque vie à son discours. Le défunt avait des collègues autorisés et sachant au moins lire, tel le comte G^hlet d'Àlviella, M. Poelaert et ce fut M. Han-rez, ce pitoyable bafouilleur qui ne sait pas même lire ses propres discours, qui s'arrogea la mission de communiquer l'étude de M Wiener au Sénat! Ce fut une triste chose vraiment et, dans la tribune de la présiden-oe, on put voir la figure médusée de Si. Fran cis Wiener, venu par piété filiale écouter h discours qu'eut dû prononcer son regretté pore, et l'entendant ainsi massacrer! Mais voilà: M. Hanrez avait voulu jouer chef de la gauche libérale. Et. sachant ce pendant qu'il n'avait aucun moyen oratoire il n'hésita pas à rendre incompréhensible l'é tude juridique de M. Wiener. Quo de braves gens de l'espace de M. Han rez pour lequel le « ne sntor ultra crepi-dans • sont hélas un adage inconnu! Pour en revenir à la discussion de la loi -molaire, il est probable que la discussion gé nérale sera clôturée cette semaine, h plupart les gauchers déclarant à l'envi qu'ils en o* t *'P .^lsco,,rs prononcé hier par M Hallet lui-même semble attester que l'oppo si tion croit le moment venu de mettre ur terme #aux débats. Quoi^ qu'il en soit, il faut prévoir que la discussion des articles sera longue et touf fu© et quo le débat sur les budgets consis tera en une lecture rapide des articles et quelques votes. Jamais nos p&res conscrits n'auront 6+4 astreint# à pareils travaux forcé** EXTÉRIEUR Allemagne Le cinquantenaire de la bataille de Duppel Sond-erburg, 18 avril. — Aujourd'hui.dans . k matinée, un cortège composé des écoles, de dépatadons des sociétés militaires et nava-1 les ,des autorités civiles, a défilé sur le fort de Duippel. Le Dr. Spawu>th, directeur diu collège' de Flensbuir»", a rappelé, dans un discours, les glorieux événements d'i'l y a cinquante ans,1 ot a imyiité. la jeunesse à conserver le bien con». m mis. Après le discours des couronnes et des fleurs ont ébé déposées aiu pied du mou-umeiit et soar les tombes des morts de 1864. Berlin, 18 avril. — A l'occasion des fêtes du oinquantenaiiire de la bataille de Duippcd»! l'empereuir a rédigé outre un ordre du jour à l'armée, un ordre du jouir à la marine, d^ins lequel ill dit: Le cinquaimtenaire des événe-nienls de 1864 me fait penser avec reconnais-sanee aux seuyiees que notre petite marine, | laquelle 9e ; trouvait enprésenoe d'un ad ver-; saiiire beaucoup plus puissant qu'elle, ne cessa1 de harceler, rendit alors à ta .patrie. Angleterre UNE EPIDEMIE D'INCENDIES Faut il en accuser les suffragettes? # Londres, 18 avril. — Il semble qu'une épn déntie d'inoendiiés séviit actuéllemén-i en Angleterre. Il n'y a pas eu moins de 14 incendies dans la journée d'hier; depuis minudit six autres dont voici les plus importa.mt®, ont >cAaté. . A Londres, îe feu a dcta-uit un entrepôt et causé 200,000 fr. de dégâts. 11 n'a pas fallu moins d'une centaine de pompiers pour arrêter les progrès de l'Incendie. . Dans un autre, également à*lx>ndres, ie feu bxt causé pair l'explosion d'une conduite do dans la maison d'un docteur. Celui-ci, f-'rièvememt brûlé, a été transporté à ThooMal, A Belfast, un incenddi? a complètement détruit un étafbliissement de thé très luxueux Niliué près de la mairie. Quoiqu'on n'ait trouvé aucune propagande de suffragettes, on a des raisons de croire-(ju'elles sont les auteurs de l'attentat, car on a découvert deux bidons d'huile à l'inténeuir du bâtiment • , , ,, " . A Briton-Ferry (comté de v .imoigan) e fe<u a détntiiit une fabrique.d'ustensiles en fer blanc. Les dégâts s'élèv-nt à 2jo.opo fr. CONTR1: Ï.E « HOM 1 KU1.L » Une proclamation du comité de l'Ulster Belfast, 17 avril. — Le comité du conseiï •T''^eir publie avec la oroclama-'îrson un communiqué dé-i ciiarant que le généràil Pâ-^et s'était conformé aux instructions du rmtrhistre de la gu rre en,' avisant 'e 20 mars les généraux oi'.e le gouvernement avarwt décidé d'entreprendre des, ' opérations contre rLMsrter. l^c olan consistaiiit ' \ envoyer la troisième brigade de cavaler-e 1 occupci- lies r^inis straiégiaues le Ion? de la cête de la Sevne. 10,000 ^ hommes de\wlêrut rurriver d'Aldershot et de Lichfield. c? qui nouait à 2^.000 les effectifs r>ou.r cette campa-' <;.ne. Sui^rtf! ce comm-unîoué le généra,! 1 *aget availt explioué qu'il s'agissait de faire des opérait ions contre l'lTlster par «erre ot 1 'wr mer. ï' n'entendait pas faire entreprendro par les troupes des hostilités, mais ces dernières devaient se teruir prêtes à soutenir la r>ol.ioe chargée de-faire ^c/WAntAc dans les 1 di6p5ts d'arm'-v Autriche-Hon'- ;e L'ENTREVUE D'A».-.'.- . Un article officieux allemand Cologne, 17 avril. — On télégraphie de Berlin à la « Gazette de Cologne» au sujet, do l'emarevue d'Abazzia: Les ministres ont eu le ; temps de discuter les grandes et les petites ; j'uestionis qui servent à une collaboration xxu'jours plus cordiale de 1 Italie, et de I Au-' triche-Hongrie dans les Balkans et dans : l'Adrialiom . Ils ont eu le temps <Jc con,hrin«r oeitite conviction que la création de 11 Albanie, le mfi'iwtien de l'équilibre dans l'Adriatique, <- règlement des débouchés œmmerei^ux sur . ses côtes de-mandeni le continuel développement des relations entre les deux pays et : qu'en face de oes deux questions vitales. iC9 1 questions de Trieste et de l'Université sot^ pour les deux pays de peu d'importance.^ i un peu de bonne voloiMé on les réglera. Les chaudes pa/roles avec lesquelles on a commet* ' té à Rome et à Vienne l'entrevue des deui hommes d'Elat ont trouvé partOi^t en Aile-nagne un.vif ^ho.. L'article déclauC.cnsui't« que les efforts de la présse française "boUT faire douter de la solidité de l'alliance entre Vienne et Rome et pour faire croire à un ■ accoixl méditerranéen de la Triple Alliance sont vains. Il n'y a pas de semblable accord, Ua politique médiiterra-néenne de la Triplico -st réglée d'après celto des autres puissance de la Méditerranée. Une autre conduite no répondrai pas "à l'idée de la Triple Entente • qui est défensive, une défensnve d'ailleurs /igilante. . . tl ^ La note officielle sur les résultats de l'entrevue Abazàa. t8 avril. — On comnMmique la note suivante: viwite que le ministre des affaires étrangères d'Italie vient de rendre ces i ours der-.Vers, à Abazzia. à s<m collègue d'Autriche Hongrie, a de nouveau fourni aux deux honv nés d'Etat ITieureuse occasion d'un échange le vues prolongé et approfondi sur les questions qui t<*uchenr spécialement aux r1 cnitre l'Italie et I'Autriche-Hongne. Dans-les conv*ersations entre le marquis di San Giu~ iano et le comte Berchthold s'est manifestée une fois de plus, la parfaite identité de vues qui a déjà été profitable auss' bien aux inté--ets des deux puissances alliées qu'à la solution paoifiaue des nombreux oroblèmes ^>u-'evés par la dernière crise balkanique. Ava^i. onstaté les effets satisfaisants de cette -tique, les deux ministres, s'inspiramt d'une nitière confiance mutuelle, sont résolus à se iia'intenir. d'accord avec l'Allemagne, dans la ligne de conduite actuelle et par suite à leurs efforts ^our rendre d<» plus en •'«us vive la empathie que trouvent dans l'opinion publioue les raipoorts intimes existant entre les deux pouvornements. Italie Les cheminots et le gouvernement Rome, 18 avril. — Les délégués du syndicat des cheminots sont de retour à Ancone ef l'après le uGiornale d'1 ta lia >1 le comité cen-:ral se réunira cette n-uû pour pr^mlre une iZ-cision défi native. D'anrès le «C.iomaîe» on crok à la grève à Ancone. I>a nouvelle du | k Giornale •> est acceuililie h Rotne avec quel-i^ie scepticisme. D'ailleurs si le s\mdicaf léclare la grève, on assnre. étant données les nombreuses défections prévues à l'é'^trd d^.« décisions du.svndocai, qu'il sera facile d'organiser un service de trains suffisant. Etats-Unis LES ETATS-UNIS ET I.E MEXIQUE L'ultimatum des Etats-Unis Washington-, 17 avril. — M. Brvan a conv mumiqué à la presse l'ultimatum transmis par !e contre-amiral Mavo au commandant fédéral de Tampico d'avoir à donner une réparation pour l'iurres-tation de marins américains opérée pan' son ordre. On y relève le passage •suivant: Etant donnée la publicité qu'a eue oet événement, je vous requiers de me faire tonner par l'intermédiaire de membres cx>n-venablemenit choisis de voire état-maior un désaveu formel eî des excuses po^r cet acto

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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