La Métropole

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s.n. 1914, 28 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 21 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6037q/
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LA MÉTROPOLE 21e Année "~No 208 pdi«loïl - B AJQOI^T^nBUXdCBlIVT'S Un u . . • ..••••«••«. fr- 18 » Sfc inall : b. 8- Troie mais. «••••••••••* nr- iwi Ou «'abonne t tons tel boreanx d« poste et aux tactcuri. ETRANGER. le port en sus: Poui I» HOL!iy\NDE, s'abonner de préférence aux bureaux de Dodn:. plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le mimero ^ Tous les jours S9,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 61T j Pa9es CENTIMES Annonces ; la petite Chronique sportive la ligne ligne . . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces fmanc.l<L » I 00 Faits divers fin I<L » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville icL » 5 00 Faits divers corps id. * 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers» s'adresser à VAGENCE HAVAS : & BRUXELLES : 8, place des Martyrs. à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : Ii3. Cheaoside E. C. g————B—HB— Mardi 28 juillet 1914 Notre devoii (0) £/„ Indépendance », dont le rédacteur < phef est, on le sait, un spécialiste de la po tiquo étrangère, bien placé par conséque: pour mesurer, sous les reticences des dépêch diplomatiques, l'étendue du danger qui m nace la paix européenne, publie sous le tit t Notre Devoir » un article que nous vo ions citer tout entier. La menace d'une grande tempête politiqi précise en Europe, écrit 1' «Indépenanoe I partout, on se prépare à faire face ai cires éventualités. Certes, on doit espérer e L-e et malgré tout que toutes les bonn volontés s'emploieront h provenir un conf. L si ce conflit ne peut plus être prévenu, L'localiser. Pourtant, lTidée que ce conf pourrait se généraliser hante à cette heu tous les esprits, et si cette crise devait pre dre un caractère européen, notre pays co naîtrait- le retour de la situation de fait laquelle il eut a faire face en 1870. -Nous so haitons du fond du cœur, de tout l'élan « notre âme que cette épreuve nous soit épa «mée- mais 6i les circonstances nous 1 imp «aient, nous ayons la conviction intime que Belgique ferait tout son devoir envers ell même et que, ne comptant que sur elle-m me elle saurait défendre sa neutralité et s< indépendance avec le courage et l'énergie q les hommes de ce pays ont toujours nus défendre leurs droits. En présence d'une te. erave éventualité, les querelles poiitiqu s'apaiseraient tout naturellement, les du Biôns profondes entre les différents élémen nationaux disparaîtraient devant la nécee té commune de vivre — de vivre libre. Qu( que soient les hommes au pouvoir, quelles .q soient les fautes qui aient pu être commis* quel que soit le regret que l'on puisse ave que la Belgique ne dispose pas encore do to tes les forces défensives dont logiqueme elle devrait disposer, il n'y aurait ici qui peuple, qu'une nation, vibrant d'un mêi gentiment patriotique et résolue à affirmer volonté de poursuivre son développement n tional dans la paix — la paix avec la dignit Sans doute, nous n'en sommes pas enco là, mais nous avons le devoir de suivre av la'plus grande attention les événements, al de no pas nous laisser surprendre par eu nous avons le devoir de ne négliger aucu précaution qui pourrait mieux garantir n tro sécurité. Aussi est^il plus que probat que l'honorable* ministre de la guerre, ch du gouvernement, rapportera sa récente c tision accordant un congé supplémentai d'un mois aux hommes sous Ses drapeau Ce sacrifice sera aisément accepté par ce qui auront à le faire et qui comprendront q ce n'est pas lo moment d'affaiblir tempori renient les effectifs de notre année active plue de 30,000 hommes... Quant à ce dernier point, l'« Indépenda be » reconnaîtra sans doute dès demain q le ministre de la guerre, oonscient de ses r< ponsaMHtés, n'a pas attendu l'exhortation noire confrère pour prendre la mesure qu préconisaàfc et qu'imposaient les circonsta ces. ... Pour le reste, nous souscririons volontw h toutes les reflexions qu'inspire à -notre cc frère la gravité de l'heure présente si, par manque de logique dont il est assez étonna qu'il ne se soit pas rendu compte, il n'e pas fait suivre de critiques injustes à l'adr se des hommes au pouvoir et de leurs actes matière militaire, l'appel à l'apaisement Dos querelles politiques, excellent en te points, qu'il publie en tête de ses colonnes. Ces critiques nous imposent un autre c voir, celui d'y répondre, et de ne point p< mettre qu© les publicistes libéraux profite des événements extérieurs qui orientent nvement l'attention du public vers notre buation militaire, pour attaquer la politiq du gouvernement en ayant l'air, préciî ment, de ne pas y toucher. Si l'« Indépendance » était juste, le d'adresser la moindre critique à nos gouv< nants en des heures aussi graves que cel que nous vivons et dont, mieux que tout a tre journal de l'opposition peut être, elle « à même d'apprécier la gravité, notre^ cc sœur les féliciterait au contraire d'avoir € trepris la réforme militaire en Belgique av un opportunité, un bon vouloir, une rapidi d'exécution qui s'éclairent merveilleuseme à la triste lueur des événements d'aujoi d'hui. Car enfin, on peut bien le répéter encoo si notre pays est en ce moment défendu, n point d'uno façon parfaite, nous le reconna sons loyalement,mais cependant d'une m an re qui puisse nous rassura, dans l'éventi lité d'une atteinte à notre indépendance à l'intégrité de notre territoire, o'est esse tiellement au gouvernement catholique qu' le doit, à ce gouvernement catholique do M. de Broqueville disait encore récemment Turnhout qu'il avait toujours consenti sacrifices militaires nécessaires au mome où ils étaient nécessaires et dans la mesu où ils étaient nécessaires, c'est-à-dire sa céder, ni à la mégalomanie militariste, ni a optimistes sans cesse démentis par les fai; qui s'en remettent exclusivement pour ne défendre, à la foi fragile des traités. II n'est pas inutile de rappeler en ce n ment que lorsque M. de Broqueville présen à la Chambre réunie en huis-clos les mot que avaient décidé le gouvernement à fa un nouvel effort dans le sens militariste, il trouva, dans l'opposition, des journaux po taxer de « blague » ces motifs pourtant i: périeux et auxquels les événements de juil 1914 apportent une si éclatante justificatic Il n'est pas inutile de rappeler que qu ques députés libéraux seulement surent mi te leur patriotisme au-dessus de leurs préve tions politiques et voter le projet devenu r cessaire qui a agrandi le cadre de notre do milice et considérablement renforcé not puissance défensive. Il n'est pas inutile de rappeler que les ne veaux a impôts de guerre », dont le prodi n'a pas même couvert en totalité les frais cette réforme, furent attaqués par l'oppo tion libérale avec une violence vraiment p patriotique. Il n'est pas inutile de dire non plus que : socialistes, qui, hier encore, étaient les ail: des libéraux, s'opposèrent énergiquement la réforme militaire, d'une façon qui fit co: prendre que si, par malheur, le cartel av« triomphé en 1912, nous attendrions toujoi le renforcement de notre puissance militai que nous avons heureusement obtenu. Enfin, il est instructif de remémoT l'odieuse campagne que les libéraux menère avant les dernières élections, principaleme dans le Limbourg et dans les arrondissemer ruraux, non pas, comme / ils le prétendei contre la modification survenue dans le pi gramme des oatholiques, modification imi sée par les circonstances et qui est tout l'honneur de notre parti, mais contre l'ob Ration militaire elle-même 1 Ce n'est pas pour le plaisir de t faire de rla politique » que nous rappelons ces faits à un moment où toute notre volonté nationale devrait être tendue vers un seul objectif. Mais puisqu'ils nous y incitent nous ferions un jeu de dupes si nous permettions à nos >n adversaires de tirer des événements actuels 1_ une moralité qui serait à leur exclusif avan-^ tage. 58 Notre devoir est de montrer aux Belges que o- s'ils sont défendus, c'est avant tout à leurs re gouvernants qu'ils le doivent, et de dire et a~ redire à nos amis combien la situation internationale justifie les sacrifices que le gouvernement a cru devoir leur imposer. ie Quercus. IX ^ L'Actualité a Il Lâ veillée des armes r~ Aux nouvelles alarmantes a suo- ?" cédié un peu plus de calme et de iv- dbWJL flexion. On considère manifestement ' aujourd'hui la situation comme beaucoup e" moins grave que samedi soir et certes, on a >u raison. Nous avons eu bien des fois l'occa-sion (Le constater que l'empereur François-ia Joseph ne tient nullement à Lancer son pays lC dans des aventures grosses de conséquences . et que surtout il ne veut pas attrister la fin ?" de son règne par une guerre violente et san-/ gLa.nte. On peut avoir confiance dans le bon ; Ji" sens et le sentiment de responsabilité du sou-"s verain austro-hongrois. Ce sera seulement à 10 La toute dernière extrémité et lorsque ses ministres lui auront démontré que l'empire 11 ne peut plais conserver la paix sans oompro-u" mettre sa dignité, qu'il consentira à tirer l'épée. La question qui se pose est donc 111 oelle-ci: l'Autriche-Hongrie s'est-elle trop :1° avancée ou plutôt ses ministres pensent-ils ; Pa qu'ils se sont trop engagés pour qu'une solu-a" tien pacifique soit impossible? Ce n'est pas f' en ce moment nii avec les données assez peu 10 '-empiètes que l'on possède aujourd'hui que l'on peut donner une réponse catégorique à ^ cette question. Mais le fait même que les < c ' nouvelles concernant la déclaration de guerre ; lc n'ont pas été confirmées prouve _ suiffisam- ; ment que tout espoir d'une solution pseifi- j °r que du conflit ne peu pas encore être consi- , ® déré comme abandonné. e~ Si l'on veut examiner attentivement la si- i re tuatdon internationale en ce moment et les x; réserves que la Serbie a faites au sujet de ,x certaines demandes de l'Autriche-Hongrie, J.e on verra que ce n'est pas le gouvernement , V" sea'be qui doit être considéré finalement com-me responsable d'une catastrophe si tant est , qu'Ole doive survenir encore. La Serbie, en répondant à l'Autriche-Hongrie, a cédé sur 71 " tous les points et elle a reconnu ainsi le bien- 11 e fondé des critiques formulées à l'égard des s- officiea-s et des fonctionnaires _ serbes par la le note austro-hongroise. Elle fait des réserves 'il sur un peint absohunent accessoire et de-n. mande tout simplement que l'Autriche formule des précisions au sujet des fonctionnai- , res serbes et du traitement à leur infliger. "rs Sur oe i>oint accessoire il ne peut y avoir dis-n" cussa'cn sérieuse ou même dangereuse. Si m l'Autriche-Hongrie a considéré cette réserve nt comme suffisamment importante pour arne-ût ner la rupture des relations diplomatiques, c'est que le comte BerchtoLd et le coaute de n Giclai ont jugé que la Serbie ne cherchait j qu'à gagner du temps et qu'elle suivait en cela des instructions venues de Saint-Péters-UK bourg. Cetto manière de vouloir entrer en discussion avec le gouvernement austro-hon-le- g rois répond trop exactement à la. tendance »r- et au but de l'intervention russe dans le con-nt flit austro-serbe. On sait que la Russâe a pré- , g- tendu soumettre le conflit au forum des puiis-sanoes réunies sans doute de nouveau dans 51" une conférence à Londres. Le gouvernement lie austro-hongrois, avec beaucoup de raison, a ie" écarté cette proposition, puisque le conflit en réalité ne concerne que l'empire austro-in hongrois et la Serbie. C'est l'archidnc-héri-»r- tier François-Ferdinand qui a été assassiné ; es par des Serbes et_ c'est oette tragédie qui a amené l'intervention de l'Autriche-Hongrie 1 I en Serbie. On ne voit pas bien pourquoi, dans ors conditions, l'Eui-ope devrait s'occuiper de n" cette affaire et en quoi elle serait appelée à n_ trancher un conflit qui n'intéresse que deux ec puissances absolument souveraine, et maî-té tresses de leurs destinées? nt On ne tardera d'ailleurs pas à être fixé lt- sur la tournure que vont prendre les événements. La journée# d'aujourd'hui amènera peut-être une solution pacifique. Cependant e' un recours aux armes reste possible. L'opi->1J nion publique en Serbie est très montée oon-1S" tre l'Autriche-Hongrie. — J. Joerg. è- £ La question de l'Exposition n}' La « Gazette de Ghanleroi » enregistre-a d'un cœur léger la déconvenue des Anversois ^ et des Liégeois qui, comme dans la fable, nt sont renvoyés dos à dos, tandis que le troi-re giorno lawron gobe l'huître: ns « Nous n'aurons donc plus en Belgique ix d'Exposition universelle avant 1930.^ -q » La déclaration officielle en a été faite ' par M. de Broqueville oette semaine à une . us délégation d'Anversois. » L'on doit reconnaître que le Comité in-o- ternational des Expositions, en s'opposont à ta une World's Fair belge en 1920, n'a pas usé ifs envers nous de procèdes discourtois. En huit re ans, à trois reprises, — Liège 1905, — Bru-RR xelles 1910 — Gand 1913 — les nations étran gères, surtout la France, nous ont prêté leur 11 r ooncours avec une amabilité et une générosité 2Î" rares. . . . et „ amateurs d'expositions universelles n. devront donc attendre quinze ans et demi, il- pins de trois lustres, avant d'applaudir à une ut- grande manii'festation internationale de oe genre dans notre pays. » _ , a Soit. Nous n'aurons dono pas d exposition • avan-f 1930 et ce sera la capitale qui, a.prè< 01 1R97 et 1910, bénéficiera de nouveau d'une ie world's fair. Mais il faut voir cela. u- Anvers n'a plus eu d'exposition depuis lit 1894. D'ici à vingt ans elle aura le temps dr de mettre en valeur les terrains de son enceinte 5i déclassée, elle sera entourée d'une ceinture ' de jardins, de parcs, de quartiers ly-hes é£n blis d'après un magnifique plan d ensemble , et qui fera d'elle une des plus belles cités du €S oontiment. . és -rij bien, pour prévenir toute discussion à nous demandons qu'il soit établi d'oires e' n- déjà d'une façon formelle qu'Anvers, don-f , |it Uq droits sont incontestables, Rem la v ville be-lee qui bénéficiera d'une exposition 2S universelle après celle de la capitale en 1930. re Nous demandons qu'Anvers prenne date. De cette façon, on évitera peut-être, pour ] er 1940, le retour des discussions oiseuse® qui j nt ont marqué ces dernières années... t AVI S ! t ' A cette époque de l'année le nombre de nos \ abonnés se rendant en villégiature, est consi-^ dérable. Pour faciliter la prompte exécution : " des mutations, nous prions Instamment nos ■ h" abonnés i!e vouloir bien nout rappeler leur i ancienne adresse en nous communiauant leur i Échos LA VILLE Programme de la journée FETES Société belge de géomètres. — Fôtes du 25m iiiuniversaine A 9 heures, vlslt» de l'usine de :éLéa)honK8; à 11 heures «t demie, visite d'im trans îrtfljamitiiq.ue; a 1 heure, excuireloai à Balih avec lune] \ bord. EXPOSITIONS Ecole professionnelle pour jeunes filles — De 1 i 6 heures, dans les locaux, rue de Boni, 45, exipc ïiiClon des travaux des élèves (ouverte Jusqu'au 2 juiitet). Société belge de géomètres. — De 12 à 6 heure* an la saillie de l'Académie royaJIe des Beaux-Arts rue Vénus, exposition (ouverte Jusqu'au 10 août COURS! Berlitz School, 8, Meir.— Langues vivantes. T nriee *L#a Bourse d'Anveis, hier, était affolée Do\ aut l'incertitude que produisaient le lainières nouvelles politiques au sujet de 1 îiituatiou européenne, les esprits étaient sur excités et les affaires ont subi un contreoou] ju'on peut qualifier de désastreux. La fermeture du marché des fonds public tjo fut pas pour calmer les esprits, loin de là yt c'était par groupes compacts que les lioan ries d'affaires discutaient ardemment La si xiiation. L'animation était extraordinaire; Les e fi lanciers » qui s'étaient répandus dans l'en ;einte oommcaitaient bruyamment les dàver télégrammes privés reçus paa- des maisons d> ,a place et qui annonçaient, les uns la guen> yt les autres l'apLanissement des différend uustro-serbes. Au demeurant, o'était l'incer >itude absolue qui 6e réfiétait sur les phvsio lomies soucieuses. Aux aboixls de la Bourse, l'animatioi l'était pas moindre et les vendeurs de jour uaux firent des affaires d'or. Ce fient !;■ leules;' héiLas, qu'on ait faites... L'affaire Calllaux et V " Etoile „ L' « Etoile Belge » a envoyé du renfort i *>n correspondant parisien; Mtms P.-E. Jan son, — député belge, — s'est chargé d'adirés jer, au jour le jour, à notre confrère ses im wessions d'audience. Ces imjpi^essions, voie >ù eilitea en étaient samedi: a Et o'est, pour nous, toute l'affaire. Mnw Dailliaux aime passionnément son mari. C'es x>ur le diéfendi-e, pour le garder sous l'exas )ération suscitée par une campagne de press< JDIEUSE, toujours plus acerbe et plu; ;rueHe, qu'elle s'est abandonnée au meurtn 3t qu'elle subit le supplice de ces audience jui doivent être terribles pour elile 1 » « Campagne de presse odieuse » : voilà tou >e qu'inspire le eouvenii- de l'assassiné au: fabricants d'impressions à l'usage dos lev >eur8 de 1' « Etoile ®. Le correspondant habituel die notre oon irère trouve que Mtro Chenu t a défendn irop de comédiennes » et colporte avec joii e propos de M. Oeocaldi, —- quel errant xeur, ce Ceccaldil proolame-t-il, — suivan equei l'ancien bâtonmier a n'a pas plus d< baient qu'il n'y a de caractère sur son visagi le calicot. » C'est une consigne, car l'impressiannisfa suppléant de 1' « Etoile » présente M. Bar bhou, dont le crime est de défendre Calmette ïous les traits « à La fois vulgaires et inftellM 5&nts d'un douanier qui aurait de l'avenir. : Ces quelques échantillons montrent, éori .o < XXe Siècle », le procédé de 1' « Etoile » [1 vaut celui du « Peuple », et cela n'est pa in compliment. Le « Peuple », ayant vi ' «Etoile » à son niveau, s'est aéfpêché de lu >rendine bras dessus bras dessous et il publiir le longs extraits de ses « impressions d'an lience ». On sait avec quelle ardeur le moni -.sur socialiste s'est dévoué à la cause de M Daililaux : 1'. « Etoile » peut être fière I Le congrès des géomètres Le oonçrcs des géomètrçs, qui a si biei lébuté dimandie, a continué ses travau: îiier. A neuf heures et demie du matin, Le >ongressistes, tout aussi nombreux que li .-eilïe, r>& trouvaient à nouveau réunis i 'Hôtel des Sociétés savantes. On y entendit deux conférences fort inté cessantes, mais peut-êtr o un peu trop spécia es pour qu'il soit possible de les résumer ici M. H. van Hoecke, géomètre-expert i Vielle, parla de la voirie publique, de se changements et modifications, des pouvoir îidiminisfanat/rfe en oe_ ressort et des diroits de •ivenains, de la jurisprudence et du conten >ieux en la matière. Puis, M. Volckerick ivocat, greffiei-jurisconsiilte de la Chambr arbitrale du Bâtiment et de la Propriété fon •ière, à Anvers, entretint les congressiste le l'arbitrage, dlans ses rapports avec leu >rofessdons. Le succès des deux conférencier 'ut très vif et très mérité. A midi, eut lieu l'ouverture de l'Exnar-' fjcm installée dlans les salles de l'AcifWmi •ovale des Beaux-Arts, rue Venus. Cela & •it en famille, saais cérémonies ni d.iwonrp •e qui permit aux assistants d^'en effwtuef mmédnia/tement la visite en détail. On a réun à un asseîî grand nombre de griaphiques. é+;_ les et plans de travaux publies et pa-ivés d'éii ^ voeu tés, projetés ou simplement pixvrvosés Plusieurs ont trait à des transformations oi les extensions intéressant An^ers et l'ensem >le de l'exixvsition, que les visîtenirs on' ■>eaucouT> admirée au point de vue profession iel, ne laisse pas que d'offrir un attrait cer în.iiTi pour le publio, à qui elle sera ouvert ir^qu'ant dix aoAt. Et l'après-midi fut consacrée à la visite ei Troupe de la ville et de ses monuments. A fa Poste Depuis quelques jours, — exactement de yrn's vendredi, — la poste centrale s est en •ichie d"un appareil distributeur de timbre ?t de oartes postales. _ L'a.ppareil, qui obtint un gros succès... d-;uriosiité, possède trois magasins, dont^ l'ui îst pourvu de cartes postales à 5 centimes ie deuxième de timbres à 10 et le_ troisièm le timbres h 5 centimes. Le mécanisme fonc lionne à l'aide d'une pièce de 10 centimes e iee timbres ou cartes viennent tomber dam m godtet oouivert d'une fenêtre qu'on relève Un avis prévient le public qu'avec le tim ire il tombera une carte postale de fantaisie nais jusqu'ici les curieux en furent pou eurs frais, Oe luxe supplémentaire ne vien li-a que... dans un mois. En attendant, les employés préposés au: cu-'^hets des timbres-poste attendent mer reille du nouvel appareil, qm rendra san loute d'excellents services aux moments dn >oup de feu. Le R. P. fi en usse à Anvers Le R. P. Henusse, S. J., le conférencie yiien connu, prendra la parole à la distribu ion solennelle des prix du Collège Notre >ame, mercredi prochain, à 4 heures de re evée. Le public anversois sera heureux d^'ap >laudiir oe brillant orateur dont les Station lo Carême ont eu à Bruxelles un si gran< ■etentissement au cours des dernières années Le programme de la distribution des pri: énonce en outre la reprise du IVe acte di : Veiioren Zoon», que les élèves ont# in ter >réto avec beaucoup de succès le 80 juin der lier. LETTRES DE PARIS Correspondance particulière de la «Métropole! Le procès Caillaux. — La sixième audience. — Mtre Labori lit deux lettres. — La syncope de Mme Caillaux. — La gageure des médecins. — Protestation opportune dt ; M. le professeur Delbet. — Moralité de > l'audience i Paris, 2$ juillet. Le coup de théâtre a e>u lieu. Mtre Labor: } a donné aux jurés l'impression nerveuse ^ qu'il voulait leur donner déjà au début ck 3 l'audience d'hier en lis-ant deux (sur huit) des documents livrés par Mme Gueydan. Dès l'ouverture de l'audience, quand l'avocat << ! la défense annonce qu'il va orocéder a cettc lecture, il se passe dans l'auditoire quelque chose qu'il est malaisé d'expliquer. C'est ur peu comme si l'on avait des fourmis à l'âme si j'ose ni'exprimer ainsi. On sent bien néanmoins, rien qu'à voir l'air indifférent di ' président et du orooureur général, que te leoture que va faire le défenseur aura plutôt _ en fin de compte, un bon effet sur le iurv " Ces messieurs ne prendraient pas si simple > ment leur parti d'un incident dont le résultai „ serait autre. Mre Labori, qui connaît toute* • les ru9es du métier, n'en finit pas d'acoumu-' 1er les précautions oratoires. Il tend les nerf? ' de l'assistance au maximum pour en tirer k " maximum de sensation.. Enfin, le voici- iu: oommence. Je ne vous analyse pas les deux documents " qu 'il a lus. Ce sont deux lettres de Caittaus ' à Henriette Rainouard, alors sa maîtresse. ; Le caractère que révèlent ces lettrés ne no-us ' surprend pas: c'est, sur le vif, peint par liui-: même, le Caillaux que nous connaissons, " fourbe, retors, à deux visages, celui de oui ' Mme Gueydan, qui le connaît d'expérience, disait avant-hier à l'audiienoe: «Je n'ai pas 1 demandé sa parole d'honneur à M. Caillaux " poirce que je sais ce qu'elle vaut. » Evidemment, pour tout à fait a^oréoier les documents qu'on nous a bus, et qui ne sont que des réponses, il faudrait avoir lu les lettres de «Riri» auxquelles Caildaux répondait. k On oeut se les imaginer, mais l'imagination . doit-elle avoir ici un rôle ? Ce que contiennent les réponses permet pourtant de vérifier ^ ce qu'a dit Mme Gueydan de sa rivale d au- • trefois. Il est clair que Caillaux était pressé r/ar sa maîtresse _ de rompre avec _ sa femme ( légale, p'jms vite que ça..._ Et il est clair ; aussi cfue ia hâte d'Henriette Rr.' r ' s'accommodait mal <flas raisons dilatoire? [ au'on lui servait, et ne comprenait guère : qu'il fallût à M. Caillaux attendre, ix>ux ' rompre ses liens, que les élections fussent l passées... ' Du reste, rien d'obscène: à part un mot de passion un peu vif, sur lequel, d'ailleurs, ; i "avocat finit sa lecture, il n'v a dans les : deux docanmonits, rien que de banal au point de vue de Impression. I^e sen'uiment alam-biqué est bien tel qu'on pouvait l'attendre, et 'c ton caporal du «chef» répond exî.crem: n 1 à oe qu'on pouvait^ pressei>ti: - "Mtre Lalx>ri, qui lit bien, sans détailler, mais en modulant a\-ec force les moindres inflexions des phrases, sait exactement oe qu'il fait, fait exactement ce qu'il veut. Mme Caillaux, ployée <ri doux derrière lui, sanglote tout haut, es-savant, dirait-on, de couvrir la yoix> volontaire dont la sonorité profonde doit lui retentir aux enita-aiHÎes. Au dernier mot de la deuxième lettu-e lue, qui est, notez ceci, la première par ordre die date, les sanglots cessent brusquement et Mme Caillaux s'effondre. On se précipite autour d clile, mais M. Caillaux a le temps de sortir de la salle d'audience et d'apparaître dans le box, et Mtre 1 Labori, que ne peut ignorer ce qui se passe ' près de lui, affecte de parler encore. Dans 1 quelques instants, il dira : « D'après l'impres- - sion que vilent die faire la lecture de ces deux ■ lettres sur une femme qui n'a dorénavant • olius rien à perdre, iuigez de l'impression quf devait faire la menace de l/eur publication, sur la même femme, pn un temps où elle n'avait rien perdu*»' L'arpumeniîatiion es" adroite. Le malheur est que, justement, u ! n'v a pas eu de menace, et crue, hier, lorsque ; 'e docteur Calmette, l'un des frères de i'as-5 sassiné, disait, à la barre « Si M mie Caillaux, 1 avant de tires' 9ur mon frère, avait dit -in ' mot de ses craintes, elfe eût été tranquiililisée, et c'est au bras du direceur du «Figaro» " qu'elle eût regagné son auto, où elile aurai! ' trouvé des fleurs», — Mtre_ Labori a, d'un ■ signe, reconnu que c'était ainsi... 1 Quoi qu'il en soit au fond, les conditions • du débat, désormais, ne sont plus les mêmes. : Ijes jurés, à qui il ne faut ou'une apparenc: ' de raison pour pouvoir prononcer le verdi cl " lie plus favorable, celui que la cour attend • d'eux, pouiTont trouver dans l'émotion cau-1 sée par l'évanouissement dé l'accusée certc " apparence. Et c'est évidemment sur quoi ' '-ompte siurtout, jusqu'à présent, le défen-' seur. laissons oela. Vous sentez bien ou'après tu lec'ure des lettres, l'audience a paru d'ur intérêt diminué. Je vous demande m p^u ' quoi succès il était possible d'espérer, après 1 un tel coup, pour les dépositions des médecins qui, se succédant h la barre, vont es-" «ayer d'incriminer die la _ mort de Gastor : Calmette. non la femme qui l'a tué, mais les hommes de l'art, les chirurgiens qui l'omi ■ soigné. L'idée de oettie diversion prétendû-ment scientifique est tout-à-fait paradoxale ' et d'une ironie excessive, et digne d'un sucrés de fou-rire, si d'autre part elle n'impli-1 quait pas un outrage au bon sens public ei - ^ l'honneur de la justice. Pour l'honneur d< - la Faculté, il faut constater dès l'abord que s '.e premier des médecins à qui fut donnée lc parole après les médecins-légistes, le profes-! seur Delibet, a protesté cimme il seyait contrx l'emploi de tels movens, par auoi le désarroi de 'a défense est rendu sensible, en dépit des airs fanfarons qu'affectent les gens du parti. « J'estime qu 'il n 'est pas honnête, a dit k - professeur Delbet, - de venir ioi, dans cett< - enoeinte de justioe, porter un jugement sui 5 un malade qu'on n'a pas vu. » Et cela tomtx sous le sens. Mais cela n'a pas empêché lleî «témoins» médecins cités par la défense d< 1 porter leurs « jugements » ,d 'ailleurs confus e • dnantreinent embarrassés, sur l'intervent-ior 5 chirurgicalle- du 16 mars, tentée, sous h - direction d'un praticien de la valeur uni ver-t seulement reconiniue d'un Hartmann, pouj = sauver Calmette. Il convient de ne pas appuyer sur oet m - termède. Aucun de ces messieurs, aussi bien • n'a poussé la résolution ni l'obligeance jus r qu'à accuser franchement de la mort cl< - Gaston Calmette les chirurgiens intervenus MM. Hartmann, Reymond et Cunéo. E' ; Mtre La boni a. manqué ainsi l'occasion d< - déposer des conclusions qui permissent aua 5 Cailloux, s'ils obtiennent l'acquittement i d'intenter aux trois praticiens, devant le tribunal civil, une action en dommages intérêts qui leur servirait de revanche. Pourquoi pas aussi bien, pourtant, des conclusions dans c< sens, que celles que voulait déposer avant i* hier le même avocat, pour réserver les droit; -d'auteur de Mme Caillaux au cas où Mm* - Gueydan eût lu devant la Cour ses lettres?.. - Celui qui, devant cette farce, faisait la plus • piètre figure, ce n'était pas, il faut le dire î le président du tribunal, à qui l'observatior 1 de son assesseur M. Dagoury, que ie vous a ■ rapportée hier et qui, dit-on, aura des suites : paraît avoir rendu un peu 1e souci de prendre i des formes. C'était, dans son isolement, ai - haut de son siège élevé, C. Herbaux, i< ■ Procureur, à qui, hier, M. Barthou, au cours *le sa déposition, a dit si sobrement son fait à qui M. Bernstein, hier encore, a su élé gamment tourné oet ironique complimen dont la salle s'est amusée. Ce magistrat oen sé -debout, qui passe pour représenter 1. vindicte publique et la majesté de la loi, n'. guère fait honneur à sa fonction prétendue 11 semblait plus couché qu'assis, et mêm plus mort que couché, et si, réellement, i représentait quelque chose, c'est le menson ge de l'article qui, au frontispice du Code proclame que tous les Français sont é<*au devant la loi. En assistant à des spectacles d. ce genre, on se console, en quelque sorte, d ne plus voir s'ouvrir au-dessus.de tels magis trats, les bras du Christ en croix qui jadi donnait aux prétoires un aspect qu'ils n'on plus et que rien^ ne leur rendra plus. E comme tout se paie un jour ou l'autre, exac lement, on songe avec frémissement au: représailles formidables qu'appelle^ de la par d'un peuple à qui l'on a ôté la foi, ces cynJ ques abus des formes de la ((justice popu laine» à laquelle M. Caillaux faisait, dan son discours de mardi, à la barre, un si lxi appel. Telle est, a-t-il semblé à plusieurs, la ralité véritable de l'audience d'aujourd'hui Tout sert, ainsi, à quelque chose, et mêm les pires excès de l'amrogancfc incomparab! de ces ((démagogues ploutocrates», comm les appelait le directeur du « Figaro ». E. B. P. S. — L'émotion est profonde, ici, de puis ce matin, que détei minent les complç cations austro-serbes. Si la guerre étai déclarée oe soir, il faudrait s'attendre à un grande effervescence des sentiments les plu divers. Le sentiment patriotique l'emporte rait pourtant de beaucoup, dès la premièr heure. Déjà 'Ion. commence à sentir l'impru denoe et l'inconvénient des révélations appor iées à la tribune du Sénat, l'autre jour, pa M. Humbert. Il pourrait n'en falloir pa davantage pour démoraliser, dans Pattenl du premier choc. Mais la réaction a eu 1 lomps de s'opérer, et le sentiment généra est que, nous manquât-il quelques pièces d' '{■rosse artillerie et quelques paires de sou lier s, nous irions au combat sans trouble e avec d'autant plus de confiance que les res ponsabiliités pèseraient sur d'autres aue nous Les fûtes de Belœll Le centenaire du prince de Lign Un congrès littéraire (De notre envoyé spéoial.) Lundû I^s chères voix des clarinettes, des ophic iâides et des grosses caisses se sont tues; le sabres étinoelants et les casques plumetes de sapeurs-pompiers ont retrouvé le repos, anciens militaires, les tireurs à la perche e les membres des sooiétés sont retournés la miné, à 1 "atelier ou derrière quelques pro saïque comptoir et elle n'est pas finie pour -tant la commémoration du Prince de Ligne Hier, les orateurs avaient comme premie devoir d'être concis; aujourd'hui ils pourron donner libre cours à leurs talents diiajeoikiu • devant un auditoire oui savait à quoi il s'ex posait en accourant dès patron-minet dan l'orangerie du parc de Belœil. Présidée par M. Dexvert, du Cercle archéo logique d'Ath, la séance du « Congrès prin ce de Ligne» débute par une communicatio: die M. Henri Leba9teur, agrégé ès-lettre* professeur au Lycée Ampère, à Lyon. Ijû prince de Ligne a-t-iil sifflé à Lyon Coiflot d'Derbois, acteur médiocre, avan d'être terroriste redoutable? La répons affirmative à cette question et la participa tion du fils du --ince à une ascension d Montgoifier font l'obiet d'une longue not très diooumcntée laie avec une volubilité bia: française. Notre confrère Morand du ((Journal de Débats», veut bien lire la communication <! M. de Nollhac, conservateur des musées d Versailles, 9ur les séjours du prince à Tria non, chez la reine Marie-Antoinette. La vie entière du prince, ses voyages e Allemagne, ses relations, son couvre théâtra le, sa philosophie et sa morale fournisse n l'occasion à M. Hochdorf, correspondant « Berliner Tageblatt» du Chastain, Maro\ Goffin, Piérard, Paul Melotte, l'occasion o !>résenter des études que le manque de temp oblige malheureuisement d'abréger. Un autre impendlmentum, l'absence d plusieurs des orateurs inscrits prive lie con ^rès d'un important élément de succès. M. Pierre de Nolihac ne peut quitter Ver ailles, Emile Verhaeren est malade, Octav Uzanne est retenu loin de Belœil, Je colone von Rabl, du ^ome régiment d'infanteri' lutrichien, ci-devant régiment Prince Ligne, ne peut s'abstenter pour des cause faciles à deviner; enfin, les averses continuel les ont ôté à nombre de congressistes l'envi de venir patauger dans les allées du magnifi que parc dessiné t>ar Lenôtre. I^es difficultés très réelles que l'on éprouv à se restaurer dans les deux uniques hôtel leries dont Belœil s'honore a chassé pour 1 surplus sans espoir de retour une quanti t d'adhérents. Aussi la séance de l'après-midi vouée à un hommage pavé par les amis •' l'art wallon au prince illustre s'est-elle ^ roulée dans l'orangerie aux trois ouaris vide MM. Louis Piérard et Richard Dupierreu: ont en l'absence de MM. Dumont-Wilden e Melotte évoqué la mémoire du prince littéra tcur et wallon. Pour être peu nombreux les congressiste n'en étaient pas moins enthousiastes et il comptent bien fêter en iqiç le deux centièm anniversaire du nrinoe maréchal dont la chat mante et sceptique physionomie domina oe assises littéraires. Noël. La Via militaire La fête militaire du Cinquantenaire La fête organisée, dimanche après-midi, a , Cinquantenaire par la Fédération bruxellois des anciens militaires avait attiré une foui énorme. Tout le hall était plein. Après les mouvements d'escrime à la baïor nette par des grenadiers et les exercices d • boxe par des carabiniere, on a assisté au spec tacle pittoresque et mouvementé do l'attaqu d'un bivouao, exécutée par des détachement du 9e de ligue et du 2e lanciers. Les troupe . arrivent, font leur bivouac, allument leui feux, se couchent; l'ennemi arrive, alarm< Les mitrailleuses sont mises en position ; leu tir fauche tout devant elles. Le public ai plaud.it longuement les mitrailleuses et 1( chiens du lieutenant Ma joie ainsi que l'er semble du spectacle. Le lieutenant Vandeputte fait ensuite un démonstrations de l'emploi des mitrailleuse et des chiens ambulanciers, qui vienner chercher les blessés pour rire dissimulés dei rière des bottes de paille. L'école normale de gymnastique fait un superbe démonstration de gymnastique édi oative. . Le 2e lanciers, sous la direction du lieutx nant Baesens. fait de la voltige au galop ( une hardie «batoude américaine,» et, enfu des artilleurs de la 6e division tenmnent spectacle par le traditionnel et brillant oa naval sous la direction du lieutenant Rolu Le défilé final do toutes les troupes part : cipantes fut chaudement applaudi. M. de Broqueville, accompagné du colon* Wielenam» assista à une partie de la fête. Le conflit austro-serbe VERS L'ENTENTE ? La réponse de la Serbie et les commentaires de l'Autrlcha — L'Angleterre et l'Italie cherchent un terrain d'entente. — Les grandes puissances et le maintien de la paix. — M. Poincaré rentre à la hâte. — Les précautions militaires en Hollande et en Belgique. — Les pacifistes se remuent. — Perturbation économique. s l~ l:~ noms et les faits de ces officiers et fonction* reponse Û0 lâ o6rul6 naires aux fins de la procédure qui doit s'en suivre. ' z e 5°) Le gouvernement royal doit avouer e Le mémoire justificatif qu'il ne se rend pas clairement compte du e _ sens et de la portee de la demande du gouver- Belgrade, 25 juillet. — 7.30 h. socir. -— Re- nement impérial et royal tendant à ce que 1a tardée en transmission. — Reçue le 26 à 11.30 Serbie s'engage à accepter sur son territoire h. soir. ^ la collaboration des organes du gouvernement Voici le texte do la réponse du gouverne- impérial et royal, mais 0 déclare qu'il admet- - ment serbe a la note du gouvernement aus- t,ra toute collaboration qui répondrait aux t tro-hongrois : principes du droit international et à la pro-e Le gouvernement royal serbe a reçu la cédure criminelle ainsi qu'au bons rapport» s communication du gouvernemesnt impérial et de voisinage. - royal du^ 23 /10 de ce mois et il est persuadé 0o) Le gouvernement royal, cela va de soi, e que sa réponse éloignera tout malentendu qui considère de son devoir d'ouvrir une enquête - menace de compromettre les bons rapports de contre tous ceux qui sont ou qui éventuelle- - voisinage entre la monarchie austro-hongro;- ment auraient été mêlés au complet du lfl r se et le royaume de Serbie. Le gouvernement juin et qui se trouveraient sur le territoire s royal a conscience que les protestations qui du royaume. f ont apparu tant à la tribune de la Skoupchti- Quant à la participation à cette enquête ? na nationale çjue dans les déclarations et les des agents des autorités austro-hongroise,qui 1 actes des représentants responsables de lEtat, seraient délégués à cet effet par le gouverne-protestations auxquelles coupe court la décla- ment impérial et royal, le gouvernement - ration du gouvernement serbe faite le 18/18 royal ne peut plus l'accepter,car ce serait une t mars 1909, ne se sont pas renouvelées vis-à- délation de la Constitution et de la loi sur la - vis de la grande monarchie voisine en aucune procédure criminelle. Cependant dans les caa • occasion et que depuis ce temps autant de la concrets des communications sur le i"ésultat part des gouvernements royaux qui se soni l'instruction pourraient être données aux succédé que de la part de leurs organes au- organes austro-hongrois. cune tentative n'a été faite dans le but dr 70) Le> gouvernement royal a fait procède* changer l'état de choses politique et juridique î^s ]e soir même de la remise de la note à crée en Bosnie-Herzégovine. l'arrestation du commandant Voislan Tan- Le gouvernement royal constate que sous kositch. Quant à M'ian Viganovitch, qui est ce rapport le gouvernement impérial et roya, sujet de la monarchie austro-hongroise et qui B n'a fait aucune représentation, sauf en ce jusqu'au 15 juin était employé (comme aspi-qui concerne un livre scolaire, représentation rânt) à la direction des chemins de fer, il n'a au sujet de laquelle le gouvernement impé- pas pu encore être joint. rial et royal a reçu une explication entière- Le gouvernement impérial et royal est prié ment satisfaisante. 'e vouloir bien, dans la forme accoutumée, La Serbie, à de nombreuses reprises, a don- faire connaître le plus tôt possible les pré-né des^ épreuves de sa politique pacifique et comptions de culpabilité ainsi que les preuvea modérée pendant^ la durée de la crise balk - éventuelles de culpabilité qui ont été recueil- - nique et c'est grâce à la Serbie et aux sacri- jeg jusqu'à ce jour par l'enquête à Sarajevo s fioes qu'elle a faits dans l'intérêt exclusif de aux fins d'enquête ultérieure. s la paix européenne que cette paix a été pré- go) gouvernement serbe renforcera et 5 servée. ^ «tendra les mesures prises pour empêcher U t Le gouvernement royal ne peut pas être trafic illicite d'armes et d'explosifs a travert i rendu responsable des manifestations d'un ca- ia frontière. II va de soi qu'il ordonnera di - raotère privé, tels que les articles des jour- suite une enquête et punira sévèrement loi - naux et les agissements de sociétés, m an if es- fonctionnaires des frontières sur la ligne d« ! tarions qui se produisent dans presque tous Scahab-Loimija qui ont manqué à leurs de r le pays comme une chose ordinaire^ et qui roi r et laissé passer les auteurs du crime d< 1 échappent en règle générale au contrôle off:- Sarajevo. ciel, d'autant moins> que le gouvernement 90) gouvernement royal-donnera volon- - royal, lors de la solution de^ toute une série tiers des explications sur les propos que sei s de questions qui se sont présentées entre 1 fonctionnaires, tant en Serbie qu'à l'étran- Serbie et l'Autriche-Hongrie, an montré une ont tenus après l'attentat dans des inter- - grande prévenance et a réussi de oette façon views et qui d'après l'affirmation du jzouver- - à en régler le plus grand nonibre au profit nement impérial et royal ont été hostiles en-1 du progrès des deux pays voisins. C'est pour- vers la monarchie, dès que le gouvernement . quoi le gouvernement royal_ a été pénible- :mpérial et royal lui aura communiqué les ment surpris par les affirmations d'après les- oa usages en question de ces propos et dès 1 quelles des personnes du royaume de Serbie qu'il aura démontré que les propos employée ' auraient participé à la préparation de l'at- ont. en effet, été tenus par les dits fouction- - tentât commis à Sarajevo. Il s'attendait h naires, propos au sujet desquels le gouveme- - être invité à collaborer à la recherche de tout ment impérial et royal ne serait pas satisfait 2 ce qui se rapporterait à ce crime et il était v cette réponse, le gouvernement, royal sor- - prêt, pour prouver par des actes son entien considérant qu'il est de l'intérêt commun 1 correction, à agir contre toutes les personne- ]p ne pas précipiter la solution de cette ques- à l'égard desquelles des communications lir -'on. est prêt, comme toujours à accepter une 5 seraient faites.^ Se rendant donc au désir dr entente pacifique en remettant cette aue«-gouvernement impérial et royal, le gouverne- sojt à la décision du tribunal interna- ? ment royal est disposé à remettre aux tribu ^yynal de T*a Have, soit aux grandes puisfam-" naux tout sujet serbe, sans égard à sa situa qUj ont pris part à l'élaboration de la dation et à son rang, pour la complicité duque Inration que le crouvernement serbe a faite dans le crime de Sarajevo les preuves lui se- IR/31 mars 1909 - raient fournies. _ 1 II s'engage spécialement à faire publier b reDOnSe a la nOÎ0 S6rbe J la première page du «Journal Officiel,» en r • officieux ' ne toute propagande qui serait dirigee contre vienne, 27 juillet. - Un communiqué o<t- a l'Autnche-Hongi-ie, c est-a-dire l ensemb,' . que le ministre plénipotentiaire, (les tendances qui aspirent en dernier lieu. a )aron Giesel, a présenté, dès son retour à c.etacher de la monarchie austro-nongr01..< \iennej au ministère le texte de La réponse des territoires qui en font partie et il déploi e , .be à k note autrichiens. ~ sincèrement les conséquences funestes de ce- communiqué ajoute que la réponse 9erbe - agissements criminels. empreinte cT.ÔN TEL MANQUE DE 1 Le gouvernement royal regrette que cer- slxCg<;itITE qu'elâe laisse clairement appa-^ tains officiers et fonctionnaires serbes aient ;llt,re qu^ k gouvernement serbe n'avait - participe, d après la communication du go 1 ,)as l'intention sérieuse de mettre un terme ! vernemept impérial et royal, a la propagemd, ( u grâoe à a susmentionnée et compromis par là les re a ava^ permis aux menaces anti-autrichiennes • tions de bon voisinage auxquelles le gouver ,. prôndre de l'extension. Non seulement sui - nement royal s était so ennelkmert ongap. ^ principes mêmea da la déraaTche austr0. ^ par sa déclaration du 1 ,31 mars , . hongroise, mais encore en ce qui concerne Le gouvernement, qm desapprouve e r< i,es revendications elles-mêmes exposées par ' pudie toute idee ou tentative d une ininm- - vFriche-Hongrie, k note de la Serbie con- tion dans les destmees^d<^ hab.ta.nts de1 q\ . .;ent de telles restrictions que les concessiona que partie de 1 Autriche-Hon^r e q 1 . q 11,1 ont été faites sont sans aucune impor- considéré qu il est de son devoir d avertir for , .U1C6- En particulier on refuse, sous un pr^- _ mellement les officiers et fonctionnaires et oexfco d'accepter la pa.rticipation cf or- toute la population du 6 - ,, ' ^anes austro-hongrois à l'instruction conoer- vaut il procédera avec_ la de ^ -.ant les auteure de l'attentat et se trouvant ; contre les personnes qui se rendraient coupa^ sur le territoire serbe, ainsi - ce3 i ngussoments qu 1 era u se- l'avait demandé la note austro-lion groi.se. efforte à prévenir et à repnmer De même, la i^ponse qui a été faite aï - Cette enonciation sera p' ' 1 -ujet de la demande autrichienne rie combat-s.ance de 1 armee roya e pa u ] ■ t;re presse hostile à la monarchie équivaut signe au nom de S. M. le Roi, par b. A. K ^ im r£fus 1 ! j® Prin^ Alexandre et sera publu ' La d&m^ austro-hongroise tendant à oe s da™ lo procham bullfit-n oftael de 1 a™e<. qu0 gouvarnera#nt ser^ prenn<î las m<îsu. ïf. gou^ eraemenfc roy ^ t-es nécessaires pour que les associations ho®- 1") A introduue dta la première œnvoca à une fois dissoutes, ne tion de la Skoupe , . , -continuent pas lemr actions sous lin autre a loi de la presse par laquelle sera pun.e de ' ^ la manière la plus sevère la provocation à la ^ ^ liaine et au mépris de la Comme les revendications oontenu.es dams hongroise, ainsi que ^P.. , In note autrichienne constituent le minimum a tfflidalK» générale serait ^ir gee contre rSt,ahTiMpmmt du cnlme n 1 intégrité du territoire de 1 Aulnche-Hon- oarma<^ le e ^n'se cliarge lore de la révision de la Cons- ™son de l'attitude obse^ée jusqu'à pi£ titufen qui est prochaine, de faire introduire m <1^ > Serbie, la serbe - lans ^article 22 de la Cogitation un amen- a «msiderAe « insnffisante. U e dement de telle sorte que les publications c,- ïouvernement serbe a d ajlteurs eu oonscaeno. , - r Tf de ce que sa réponse éta.it en fait înaccepba- dessus puissen ® -' ? ,, ble, puisqu'à la fin de c«bte note il propose e tuellement, aux termes catégoriques de 1 ar- . . . . , m'. -i _'__7_, u s ticle 22 de la Constitution, est impossible. H11? le règlement ^ ^ î? ? P,.r^t Fr r i- fait d'un de leurs membres. Néanmoins le gouvernement royal accepte la demande du V61S 1 GnTciiIo e gouvernement impérial et royal de dissoudre s la société Narodna-Odbrana et toutes autres Ell FrâllCÔ t sociétés qui agiraient contre l'Autriche-Hon- •- grie. A Paris on voudrait la paix 3°) Le gouvernement royal serbe s'engage e h éliminer sans délai de l'instruction publi- Paris, 26 juillet. — L'ambassadeur d'Ail»* i- que en Serbie tout ce qui sert ou pourrait ser- magne et le président du Conseil par intérim vir à fomenter 1a- propagande contre l'Autri eu un nouvel entretien au cours duquel !- che-Hongrie, quand le gouveniement impé- ;ig ont recherché les motions d'action de« t rial et royal lui fou mira des faits et des preu- puissances pour le maintien de la panx. i, ves de cette propagande. _ , e 4°) Le gouvernement royal accepte de me- JRJq A.utviche-lîOHgV16 me d'éloigner du service militaire ceux dont i. l'enquête judiciaire aura prouvé qu'ils sont MJ1 nPll* npnpfrpr nunr^s i- coupables d'actes dirigés contre l'intégrité du Le nonce nei peut Pe,nA^ ^ ^uPrè ten-itoii'e de la monarchie austro-hongroise. a® ' empereur a Autricne >1 II attend que le gouvernement impérm] et , , , . royal lui communique ultérieurement les Renie, 26 juillet, £>eion ces oruixs q

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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