La Métropole

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s.n. 1914, 17 April. La Métropole. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9w740/
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LA MÉTROPOLE 21e Annêe_ """ No 106 Editlou J3 ABONNEMENTS On l8 - Sii awll ...... •******!-' Afin Trou mois 11 460 Od « abonne i «m» le' bure»n» d« poste et aux licteur». ETRANGER, le port en eus: PolU i* HOLLANDE, s'abonne: de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même LË NUMERO 5 CENTI51FS Journal quotidien du matin Tous les jours ds 4 à 10 pages 59.ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NIIERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne Urne £r- 0 80 t- 3 00 Annonces 6nanc.li »' • 00 Faits divers fin Id. • 2 00 Réclames la U^ne. » I 50 La Ville td. » 5 00 Faits divers corus td. • 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saut celle de ia province d Anvers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS . 8. place de la Bourse. à F.OMDRES : n3. Cheauside b. C. Vendredi 17 avril 1914 Pour le Forf Une lettre de M. Heïleputte Matin public la fcraducfciou sui [ rante de la lettre adressée à la Vill I d'Anrers, par M. Heïleputte, ministre de I travaux publics, e~ dont le texte lui a el f communiqué par l'administration com [ munole. Cette lettre est le fameux ulttma f Um qui a fait l'objet, d&na le Nouveau ! Pricurxeur de commentaires dont nou | «roo* relevé hier toute l'exagération: Bruxellee, le V avril *1914. A MM. les Bourgm«rt"-e et Kctievù de la ville d'Anvers, Messieurs, Eb réponse à votre lettre du 21. uiftra, 4n fruroau no 5855 j>t no 45825, j'ai l'honneur ( roue faire observer que aucun accord n'ayai encore été conclu entre l'Etat ot la vili d"Anvers — pa* plus au sujet de la reprise d< futures installations du nord d'Anvers, qu'a sujet de l'exploitation provisoire dee darses et 3 de la partie correspondante du bassii cwihttl — il ne m est pas possible de vous auto yiser à exécuter, sur Iuj dépendances des noi reaws bassin appartenant à l'Etat, les difô rente travaux dont traite votre lettre. D'autre part, il est absolument indiapei sali.j que ces nouvelles instillations, qui oi coûté gros et qui sont achevées, soient misi le plu*, tôt possible à la disposition du cou morco, lequel en a le plus grand besoin, à c jiV>-e- par le* multiples demandes que m' dressent les armateurs, désireux de pouvo infcroauiré leurs navires dans ces nouveau bassins. Pai donc l'honneur de vous fairo savoi i Messieurs, que l'Etat exécutera lui-mê.ne sv sou domaine tous les travaux qui sont nece^ 6aires à la mise en service des bassins e qnoBtîon. Pour vous, épargner des difficilU' je &ni# prêt & oxaminer la reprise des divei accorda que vous avez conclus jusqu'à pn ' sent, soit pour la construction de hangarf i soit pour l'exécution de tous autres travaux Dmls ce cas, veuillez me faire connaîtr L w>tre.réponse dans la quinzaine. Agréez, Messieurs, l'assurance de ma par k faite considération. (s.) J. Heïleputte, Ministre des travaux public». Le Matin fait suivre cette lettre di ■ Commentaire suivant: TVi est dono ce document dont il est ta-nl I parle depuis quelques jours. En somme, M, HoUepntte s'en tient à ses deux projets de m conventions, provisoire et définitive, et il ■ jjô iioot pas compte de l'offre que la Ville f avait (ait© de paver comptant les. quelques F 16 million» que coûtent les nouvelles darses. Afûa il nous faut dire que cette lettre s'est Croisée avec une dernande d'audience que k Cbllèg: venait précisément d'adresser à M Helîeputte. Il n en serait pas moins prudent nous- semble-t-il, de répondre à la lettre d\ 9 avril, ne fût-ce que pour rappeler au mi nistre. qu'une demande d'audience lui a _ét soumise. Disons, çour terminer, que cette audience ■ 'dans l'esprit de nos édiles, promettrait d'êtr< f définitive. Ou remarquera le ton parfaitement mo [ 'àèrè de ce commentaire, qui contracte sin j gui iè renient avec le feu d'artifice irnpré | catoire du Précurseur. ; Le Matin ne commente pas, du reste. I h fond de la.lettre du ministre, et il n'ex l p/îqae pas non plus oomment il se fa.i1 F que, LA VILLE ELLE-MEME ayant DEMANDE que les négociations pour la [ renrise des nouvelles darses restent secrètes, elle communique aujourd'hui à la ! presse libérale des documents officiels ayant trait à ces négociations. Mais le point intéressant, dans le commentaire du Matin, c'est l'annonoe d'une demande d'audience adressée tout récemment par le Collège à M. Heïleputte. les négociation! actuelles sont m cours DEPUIS. SIX MOIS. Le Matin voudrait-il laisser entendre que- cette entrevue serait la première, que no r édiles auraient demandée au ministre pour régler une question aussi urerente L© commerce anversois serait bien eu rteux de le savoir, car ce point fixerai évidemment certaines responsabilités... Une déclaration du tiourgmestr An cours de la séance du Conseil eom munaî qui a eu lieu hier midi, M. D Vo3» bourgmestre, a donné lecture de 1; déclaration suivante: Malgré les engagements qui avaient été prii pour ne pas faire obstacle aux négociation; avec le gouvernement au sujet des instal Lttions maritimes au Nord d'Anvers, il a ét< fart, à mon insu, des communications à k . presse au sujet d'une lettre de M. le ministre ctas travaux publics au Collège. Je prie le Conseil dans l'intérêt supérieui d'Anvrrç de ne pas so laisser influencer dans cette affaire, qui est d'intérêt purement administratif, par cette communication prématurée, que je ne puis que regretter très vive-xuont»Le Collège a déjà répondu à cette lettre, et je prie le Conseil de croire dons la vi-planee du Collège, qui défend avec vigueur les intérêts d'Anvers \ certains que nous sommes de notre bon^ droit, nous avons la conviction de faire triompher ces intérêts. Aussitôt que nous aurons eu avec M. le ffiurstre des travaux publics ''entrevue que sons lui avons demandée,le Collège convoquera 1© Conseil en une séance spéciale et il hii t c<yinî,'t'rt' les r^sult^ts obtenus. -Je demande au Conseil de faire crédit pisqnp la au Collège et je prie les membre? . * abstenir de toute discussion sur ce point. Cette déclaration do M. De Vos est bien la cho?e la plus étonnante qu'il nous ait - donne do constater dans la funam-ri esque histoire des négociations entre la et le Gouvernement au sujet des Henvelles darses. Répétons encore pour bien préciser les cuoses que c'est la Ville- elle-même qui avait demandé que ces négociations &o fissent secrètement. Or, samedi dernier, le Précurseur pu-Wjftrf l'article que l'on sait basé sur des indiscrétions qui provenaient manifestent d'un membre du Collège; hier, le ■ Min reproduisait une lettre de M. Hel-^Putte venue de la même sou Pce et des-orovisouemeat è, ûo eaa. ô.fcr^ livré© X do poste. PIUIOI yu au iuuj u»" imii i m , Bumiwimmtm iiiiijimai m mi , à la publicité, et pas plus tard qu'hier I3 soir, un troisième larron, dans un tror-I >ième journal libéral, — Y Etoile belge, consacrait au même sujet un article au moins aussi inexact et aussi tendancieux que les doux autres. ■ Et c'est après toutes ces indiscrétions, manifestement voulues, basées sur une connaissance fragmentaire des faits, et; - apparemment destinées à agiter l'opinion' b inexactement ot partialement informée, s que M. De Vos, au nom du Collège, vient déclarer sans rire que ces indiscrétions se - font à son insu, qu'il les déplore et que - lea conseillers communaux sont priés de i no pas à en tenir compte l s Et tout cela se passe à propos d'un des plus importants, d'un des plus graves problèmes dont nous avons eu à connaître jusqu'ici dans notre histoire maritime. On commence à se demander très sérieu-IR cernent dans le monde commercial et maritime si nous vivons, oon dans la deuxième ville du pays, mais dans une espèce de pétaudière, où chacun tire de son côté, io selon l'inspiration de l'heure et les ha-'e sards des rencontres, où la parole du pre- 1 mier magistrat compte pour moins qut e rien, et où les intérêts les plus considé ^ rables sont livrés à tous les déchirements 2 à toutes les compromissions et à l'anar t_ chie la plus complète. : L'jidualité i- ir Les complications au Mexique t g Le problème mexicain a pris subi toment une tournure très sérieuse n pour ne pas (tire trôs grave. Le; s j. v uis profitant d'un incident sans très s grande importance et qui pouvait se réglei _ certainement d'une façon peu tapageuse^ ont f mobilisé leur flotte de l'Atlantique, ot on cc . moment la côte occûdenta.Io du Mexique doiî être bloquée par les cuirassés ot les torpilleurs des Etats-Unis. On aura saisi également . ios douanes mexicaines et l'on attendra pendant quelque temps à Washington la soumission du président Huerta aux ordres de M. vV'ilson. L'incident qui a provoqué^cette mobilisation a été causé à Tampico par les ma-! rins (les Etais-Unis, volontairement ou involontairement, pou importe, en se faisant arrêter par les autorités mexicaines de cette ville. On n'a pas encore d'exposé officiel de cotte affaire, et il est dans ces conditions très difficile do so prononcer sur lo droit des /•Itats-Unis de demandes des satisfactions que le président Huerta aèfii-me non fondées et dans tous les cas excessives. D'un autre côté, on doit se demander si vraiment le pré-, sident Huerta a été bien inspiré en ne cédant i>as aux demandes do M. Bryan si. vrai-J inent oelui-oi n'a rien demandé d'autre que' la réparation de l'offense- faite au drapeau vméneain j>ar l'arrestation des marins des i Etats-Unis à Tampico ou, comme le disent - k%s Etats-Unis, à bmxl d'nn aviso américain. 1 >i le président Huerta voulait donner l'ordre de saluer le drapeau de cet aviso, il semble , que le même ordre aurait pu être donné pour :■ les autres navires ou pour le drapeau américain tout court n'importe à quel navire de guerre où il eut flotté. En se refusant à oette satisfaction légitime, le président du . Mexique a déchaîné les foudres du gouvernement des Etats-Unis et maintenant, que la mobilisation des navires de guerre et le blocus de la côte amexicaine a été décidé, personne ne saura dire jusqu'où ces opérations conduiront MM. Rryan et Wilson. Vont-ils s'en tenir à ,l'exécution des ordres donnés jusqu'à présent, ou bien passeront-ils à d'autres opérations encore, et dans quel sens ces opérations seront-elles conduites? A Londres, on se montre très justement inquiet de cette situation et la presse anglaise se demande si les troupes des Etats-Unis ne vont pas débarquer prochainement à Tampico ?»t marcher sur le Mexique. Dans ce cas, ce >erait la guerre des Etats-Unis contre le Mexique et rien ne servirait de vouloir masquer cette situation très nette par clés fictions diplomatiques et de parler d'opérations policières n'ayant aucune portée politique. La conquête du Mexiquo ou tout au moins la proclamation du protectorat des Etats-Unis sut e Mexique sont trop dans les vceux do cor-, lains politiciens et magnats des trusts ainéri--. '>ams pour que l'on puisse espérer raisonna - Moment a une limitation dés opérations ac-t Quelles îv un blocus des côtes. t Ce qui aggrave évidemmen t la situation o est l'existence des. con srti t u tionn-alistee c'est-à-dire des rebelles au Mexique. On sait que ces adversaires du président. Huerta ont j reçu des Etats-Unis des proj^sses et peut-" 'tro des engagements formels en vue de certaines éventualités qui ne tarderaient pas à - -o remplir si la marche des troupes des Etats 3 Unis sur la capitale devait avoir lieu dans x m avenir prochain. Les rebelles seraient-ilr ippolés dans ce cas à opérer de commun accord avec les troupes américaines non pas certes dans une action commune contre Me ' xico, mais par une attaque combinée contre 1 les troupes du général Huerta tenues en ; Wiec par les troupes de débarquement de*5 » !îtats-Unîs? Et en cas de victoire de ces der-■ nières, que pourrait-il ?e passer au Mexique 1 %pres'la chute du président Huerta? Ces questions< sont d'une très grande im ' portance au point de vue européen et l'or i comprend fort bien que la presse anglaise s'en préoccupe. Il y a, en effet, au' Mexique, de* :ntérêts anglais très considérables en jeu et la révolte actuelle a surtout pour cause 1" désir des hommes des trusts américains d" faire triompher leurs intérêts sur ceux de l'Angleterre. Le président Hurfrta a été a~ wz prudent de mettre plutôt les Anglais de <*>n côté ot de s'assurer ainsi un appui oer '■ain contre les révolutionnaires aopuyés pa-'es Etats-Unis. H est clair que les autres ^taita ouroi>éen8 et leurs intérêts au Mexique sont dans ce cas solidaires av^c ceux de l' \" ^letem» et que les Etats-Unis pourraient-Sien malgré la doctrine de Monroë se heurter h une opposition peu ordinaire de. la part certaines puissances euroiv'onnos loi-s d-l'extension do leur action au Mexique. On af fii*mo que l'Angleterre se disposait h interve uir elle-même au Mexique contre les rebeî 'os et c'est avant tout pour empêcher cett^ •'ntervention que les Etat?-Unis ont hâté 1 'eur. Seulement oette dernière ne se fait pac ln"8 le T"êmo sens' ni dans le même but qur "elle de l'Angleterre et l'on voit au^i+ôt ton* c que oette situation comporte d'éléments dangereux et de oomplieat'ons possibles. Il est à souhaiter qu'à Washington on saura po modérer et qu'on ne dépa°s^ra pas le bu' ni la mesure co-mmandée par la prudence J. Joerg. s t« .JSélrsfeîc est servie gratuitement pendant 8 jours sur demande Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Ligue Constance Teichmann. — Visl'tos aux iiûs-tiibutlons socuaiies fén.tir.ljncs d'Amwi?. Circulo Cervantes. — A 9 heures., à J'hôtel VV'ag-iX)r, cc^îéKince espagnole ave-c (iéni/oustration«. par M. Bala^na. ing&nlvur : « Ixi t^légmpitUe» sans fui. InveaiUtans nouvelles ». COURS Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 il 6 heures, exposition de Mrao Blanche Tricot (ouverte juseiu'au 22 avril) Cercle Catholique. — De 10 à \ heures, exposition par la section des beaux-arts (ouvorte Jusqu'au 19 avril). Au Conseil communal Lu Conseil communal s'est réuni hier à midi et demi, sous la présidence de M. Jan Do Vos, bourgmestre. Après approbation du proc-ès-verbal de la séance précédente, lecture fut donnée de diverses communications dont une émanant du « Cercle pour le chargement ob le déchargement des navires », exprimant le vœu que tous les engins de chargement et de déchargement aux nouvelles installations maritimes soient exploités en •égie et non par des particuliers. Les habitants de la 9o section sollicitent l'intervention du Conseil pour une amélioration daiis le service des tramways. Le Conseil approuva ensuite la modification du règlement au sujet des centimes additionnels et Leur perception par les receveurs de l'Etat, en conformité avec le rapport quo nous avons publié dans notre numéro d'hier. M. Van den Bergh s'abstint 1 pour les mêmes motifs qu'il fit valoir l'an dernier lors du vote du règlement du 13 dé-• cembre. L'incorporation d'une partie de territoire ; d'Austruweol ot d'Eeckeren où est construite la troisième darse est approuvée. Avant de lover la séance, M. De Vos donna lecturo d'un document, que nos lecteurs trouveront d'autre part, protestant contre la publication par un journal libéral local d'une lettre de M. le ministre fielleputr-e relative aux négociations en oours entre la Ville et le gouvernement au sujet de la reprise des nouvelles installations maritimes, pièce qui de /ait rester secrète. Quelques rares conseillers appuyèrent cet-'>e protestation. Et la concession du gaz ? On n'entend plus parlai- du renouvellement de la concession du gaz. C'est peut-être le moment d'attirer à nouveau l'attention de nos édiles, responsables dos deniers publies, sur ce qui se passe dam? d'autres villes du pays. Aprta une commune de l'agglomération bruxelloise qui a conclu un accord avec les fours à coke de Vilvordo pour la fourniture lu gaz, Mons se fournit de gaz aux charbonnages de Bray-Maurage qui installent de nouveaux fours. Liège, ftprès avoir repris les usines à gaz qu'elle avait jadis concédées à une compagnie, a décidé d'accorder une co'noession à une compagnie d'éclairage formée par la Société des fours à coke du nord dont le siège est à Hoboken. Tout le gaz nécessaire à La ville sera fabriqué par les moyens de ces installations et fourni au prix de cinq centimes le mètre cube jusqu'en 1915. Ultérieurement et jusqu'en 1930, les consommations complémentaires seront satisfaites par le moyen des fours à coke et le prix sera réduit à 2,7 oentimes le mètre oube. ce qui est extraordinairement. bas. Vcrviers, dont la concession actuelle du gaz se termine en 1916, a décidé^ de contracter un engagement avec une usine de fours ù ooke au prix de 3.45 centimes le mètre cube. C'est loin des 12 centimes que propose la Compagnie du gaz à Anvers pour obtenir le renouvellement de sa concession. Celle-ci a pourtant quelque chance d'être| renouvelée, oependant, nous assure-t-on. U est vrai qu'on a fait tant de battage en sa faveur A lfAcadémie royale d'archéologie Le rapport annuel de l'Académie royale d>arché0i0gie de Belgique sur l'exercice 1913-1914 vient (1e paraître. Il est dû à M. Fernand Dos-net, le distinguo secrétaire et bibliothécaire do l'Académie, et passe en revue sous une forme très condensée et plus attirante que celle qu'affectent ordinairement les traités des corps savants, les événements saillants que vécut l'Académie au cours du dernier exercice. Le rapport oonsacre do très élogieuses no-tioes à la mémoire de M. le baron Alfred de Vinek de Winnezeele, longtemps président lo l'Académie, du 11. P. Van den Gheyn, le savant jésuite, qui prit une part très active aux travaux de la compagnie, de MM. Victor Chauvin, professeur à l'Université de Liège, Augustin Thys, Robert Guerlin, le jomto Angelo de Gubematis, H. Hilde-brand, Em. Travers et Durand-Gréville. Au nom de l'Académie, M. Fernand Don-net rend hommage à M. Soil do j^foriamé, qu: a présidé aux travaux pendant le cours du dernier exercice et dont la succession est recueillie par M. le vicomte de Ghellink Vaer-newyck.Parlant de la dernière séance publique de l'Académie, M. Donnet remercie la presse de la grande complaisance dont elle a fait preu-vo on annonçant les réunions et de la ma nière favorable dont elle en a rendu compte. En résumé, le secrétaire de l'Académie constate que l'actif de la compagnie, au poin de vue scientifique, a subi un nouvel accroissement qu'il lui appartient de jalousement conserver et, si possible, de faire encore fructifier davantage. Les festivals de mat Parmi les ténors qui prêtent leurs concours en solistes aux auditions des 16 et 18 nai prochain so trouve M. Hoinrich Hen-^el. des théâtres de Hambourg et de Bay-reuth.La réputation de cet artiste éminent est mondiale et ce sera une bonne fortune pour 'es amateurs de musique que de pouvoir ré-uitendre ce téror qui joint- a une voix richc ^t étoffée toutes les ressources de la méthode ?t do l'art. • Au festival de mai, M. Hensel interpréter? woe Mme Alice Gus^alewicz le duo de Sieg-"ried ^t eîo Brune':'dû dans le prologue du x Crépuscule des D'eux » de Richard Wagner, et l'a rie,se et le duo de la prison clans "opéra « Dalibor » de Smetana. Dans cette 1 -rniore œuvre il aura ceanmo partenaire Almo Francèa Rose, de l'Opéra de Berlin Le cinquantenaire de la Société des courses d'Anvers La première journée que la Société des courses d'Anvers organise à l'occasion de son cinquantième anniversaire est fixée à deona;r o medi, à 2 heures et demie, à la plaine de ÏVilryck. Le oro&ranxme du meqtinfi. d'inauguration, ii mMTTrnM^TrTiiMri comprend trois courses plates, une course dt haies et le Grand Steeple d'Anvox-s, Les'engagements viennent d'être clôturés. Soixante chevaux .sont engagés pour se disputer les six épreuves. : .... Le Grand Steeple a réuni a lui seul seize inscriptions. On s'attend pour cette grande épreuve à un nombre considérable de partants. Rappelons que la courso do haies se courra vera 3 heures et demie et le Granc Steeple vers 4 heures. Espérons que La première • jouaméo bénéfi-oieni d'une température idéale et que le so leil assurera le succès oomplet au point d^ vue mondain et sportif. La deuxième journée (Prix du Ciuquan-teiwi^-e) est fixée au samedi 2 mai. Un concours de chansons populairei Le jury du concours de chausons populaires organisé par la Ville d'Anvers vient de se prononcer sur la valeur des textes qu'il a et i examiner. Parmi les quelque tmis cents chansons soumises à leur appréciation, les dispensateurs le la manne officielle ont distingué: n Och. blijve nog watl » do M. E. Denhaene, « Onc Jokens » de M. W. Gras, et « Zoo als het komt » de M. A. Holen. On sait que les trois prix sont respective mont de 200, 150 et 100 francs. Ces nouvelles chansons auront-elles plus de vogue auprès des classes populaires et seront ce enfin celles-là qui viendront faire oublie: 'es ineptes soies psèudo*viennoises ou parisiennes ? Dans co cas, les poètes, qui ne refuseraienl point, mériteraient de voir' leurs prix doublés, voire triplés. Le lait et la digestion Un médecin de Montpellier a fait à l'Aoa demie de médecine de Paris une communication qui nous semble fort intéressante. Nous savons avec quel sans-gêne bon nom bre de nos marchands de lait oaptisent leui marchandise au détriment de notre santé Peut-être pensent-ils que le lait ainsi addi tionné (l'eau est plus digestible et que noui ne devrions voir en eux que des bienfaiteurs de l'humanité. Il paraît, d'après le médecin de Moiitpel de^r, qu'au cours de la digestion du lait, l'es-bomae joue un rôle pui-ouiont mécanique qu consiste i broyer les caillots de caséine pouG faciliter leur passage dans le duodénum. L« travail musculaire ainsi- imposé à l'est orna, et lo surmenage qiii en résulte seraient k cause, de l'intolérance du lait de vîtche che: certains sujets et le facteur prinepa-1 de h ^astreh-entéiito des nourrissons. le lait de femme et celui d'ânesse, -au oontraire, ne présentent pas cet inconvénient, 110tt seule-nont à cause de leur faible teneur en caséine, mais aussi parce que eolle-ci uo so coagule pas en masse, mais on flocons légers Pour rendre lo lait de vaclie plus diges iible, le médecin qui nous occupe propose d'j ajouter de 1' * antilab », qui est un colloïde^ du sérum du veau et du cheval, et- qu empêche sa coagulation massivp. U paraîi que oette thérapeutique intéresse également 'es adultes dans les cas de dyspepsie ou d'ul-cèro stomacal qui exigent un repos complel de l'estomac. Si l'ac'dition - de P <t &nt-vîah » dans le lait devenait d'un usage courant, certains fournisseurs croiraient-ils devoir encore y ajouter de l'eau? 'Terrible question t >-«&©«»-< —— CONGO Le voyage de 1' « Albertville » Le vapeur «Albertville» a quitté Graine Bassani le 16 avril, à 7 ticures <io.t martin, er pouce d'Aiiivers potw le Cori£o. Les partants du 23 avril S'embarqueront égaJement le 2T, avril, i 10 heures diu m-atiu. i\ l>ord de P« Elisabeth-v-iitlie »» : Pourrie miniisitcre des colonôes (2e liste) MM. Thuysbaert, adjm. territorkil de 2c cl (2e dépamt); Van In^cd^em, surveillant dx travaux (2e dépan't^- Garnir, sous-Lieuitenan de la force piiiblique (1er départ); Wilànet a^emt terpkôrial de ire classe (3e dé>part) Kisier, idem (3e départ), qui se îxind ai Tan^anyka-Moëro (Kaitanga); Bouzin, com mis de me classe (2c départ); Rouma, sur-vei-llaim de travaux (<;e départ); Blommaert idem (4e départ); Iveemans, chef d'atelieu (.je départ); Va<n Hoey, idem (4e départ) M'ichiels, idem (4e départ) et Charlier, poseur de voies (2e départ). Pour le Kaianga Lés agents clu chemin de fer du Bas-Congé au Katanga ci-aipr6s désignés s'embarqueron sur le steamer «YVaLmcr Castle», qui-ttan: Sowrhampton le 18 courant à destination ck Capefcovvn: Pour le service de l'exploitation diu ch'emiir de fer du Kataniga: MM. Domiiniquc Vadaet-veld, mach i^iste-chauffe-ur; Victxxr Van Co ninkxloo, a j usteur-moruteiiir ; Jean De Koker idem; César Vain de Sompel, idem. M. Félix Bogaert, agem de Li Mercanitiik Anversoise, à ELisabethville, s'embarquer? avec sa femme le 30 avril, à bord du steamet uPrLnz Regent». Il fit précédemmemi deu> séjours au Congo-pour le compte du C.C.C ou-is util troisième en Guinée et au Soudât français — avec sa femme cette fois — poui le compte du C. C. A. E. A. S'embarqueronit le 30 avril, à An vers, destination du Katanga, via Ca-petown, poiu 'e ministère clés colonies: M. Verias, 1er sous-officiier de la force publique ( 2e départ), qu sera accompagné de sa femme, et M. Over-jaet, commis die ne classe (2c départ). L'automobile au Congo _ M. Maurice Houyet s'occupe dans P((Ac-tion Economique», à propos de la quiestior Jiés chemins de fer au Congo, du rôle que «^H.'itomobiLe est appelée à iouer en Afrique L'auitomobiile iouei-a, à côté du chemin ck fei* équatorkd, un rôle prépondérauit dan>s la valorisation du sol. V/ù pétiole ne sera pas moins un agent actif au service de l'industrie puisque le moteur Diesel à l'huile louixle rrou-ve à peu près seul son utilité dans ces contrées lointa-imes. Des réservoirs à pétrole seront établis à Mom.lxissa, Mossamedès et un tanksteamer vient de refouler sar cai-gaison dans le m-pelime, à Matadi. On prête à l'Allemagne l'intention de ci-éer, oar étapes, un collège technique africaiim à :'instar de 'a «Deuirschen Inge.nieursschulen fur Ch'ai-esen», de Shanghai. Les indigènes v seraient successivement initiés à la conduite et au montage dies moteurs coloniaux, drai-giénnes, looomobiilies routières et motochar-tuies.La Vie militaire Les retraites militaires, — Une retraite militaire aura lieu à Anvers déniai;<11 samedi 18 avril. Elle sera faite par le corps de musique du se régiment de ligne; le départ aura ieu de la Grand'Place à q heures. L'itinéraire a été fixé comme suit: Grand'Place, rue Haute, Rivage, "rue de a Monnaie.me des Augustins.rue Nationale, -ue des Gue«x', ate Ma-rnix, rue de Vrière, •ue dé la Brèche, ruie du Palais, rue Anselmo, -ue de l'Esplanade, rempart des Béguines, ^senne St-Georges* Mauvaises herbes L'art de lire le " Matin ,, ou une leçon de parasitologie politique —lof- Encore que ce bon a Matin » fasso volon tiers son pevtit Joseph Prudhomme, les loc !jteurs de notre confrère ont été quelque pei ahuris d'y lire hier des variations imprévue sur la nocivité des mauvaises herbes, « nui siblc-s « tant à la bonne poussée des fleur qu'à la bonne venue des légumes ». Comme chacun se doute un peu de ce truismes horticoles, on pouvait se deman der si o'était réellement pour mettre ses lec teurs en garde oontre les ravages des grami nées adventices que notre excellent confrèr gaspillait son oncre et son papier? Heureusement, un desdits lecteurs, qu sait, paniit-il, quo la bonne façon de dégus > ter le t Matin », c'est de lo lire entre le lignes, nous a donné la clef de cet accè inattendu de parasitologie pratique : l'organ ■ de la Vieille-Bourse à tout simplement vouli donner à ses amis libéraux im petit monitoir utile par ces temps troublés où la conscient' libérale tourne à tous les vents politiques. Et en effet, oonsidérées sous cet angle • comme les ,choses s'éclairent! Le r Matin » met en garde les amis de jardins contre les mauvaises herbos. On de ! vine tout d© suite que lo « jardin », c'es le parti libéral, et quo les « amis » repré . sentent les bonzes de l'Association qui sic i gent à la Cité. I>a « bonne poussée de ; fleurs » et la « bonne venue des légumes « co sont très évidemment celles des poires e ' de • navots, qui se cultivent patiemment dan I les comités de section. c On les connaît » d'ailleurs, ces mauvaise f herbes, écrit la sybilïe matutinale: il y : d'abor J le chardon en lequel on devine tou do suite les Help-TJ-Zelvers, qui en m an 1 gent; puis le liseron sauvage, qui symbolis les séides dû citoyen Augusteyns, congophobe | et républicains; viennent ensuite l'ortie, e ; laquelle, s'incarnent les employés do l'hôte de ville, quelquefois piquants et toujour hérissés ; la prêlo rampante, qui désigne le fromageux budgétivores de toute espèce mou tant à l'assaut do l'assiette au beurre; la rc nonculo s avec des racines qui n'en finis sent pas », et qui personnifie sans aucun dout les membres des clubs eyt sous-clubs é.ectc raux, subdivis s à l'infini-; enfin le chiendent qui symbolise aveo une suffisante clarté le éléments radicaux et démagogiques sub mergéant, selon la- forte parole do MvDedyaua le parti libéral tout entier. Le mois d'avril, nous apprend ensuite 1 c Matin », est le moment où jamais de s mettre en garde contre toute cette engean ce. Le parti libéral a été labouré, retourn pa les convulsions consécutives aux derniè res élections législatives, mais les racines de dissentions subsistent. Or, à présent que l'o: retourne le jardin libéral planche par plan clio (et nous croyons superflu de remarque qu'il s'agit ici de planches maçonniques qu'on les prépare pour le semis des idées nou voiles, il faut veiller avec plus de soin qu jamais — le « Matin » y insiste encore! — enlever les moindreè racines de mauvaise herbes. Ces moindres racines, explique-t-il si minimes qu'elles soient, donnent tou joui naissance à de nouvelles plantes, et celles-ci envahissant — submergeant — le jardin li béral, compromettront sa valeur productiv en poires et navets, ainsi que sa beauté. Et le t Matin » termine par ce jucHciou conseil : a Ayons l'œil sur les mauvaises herbes! Oui, ayons l'œil dessus. Extirpons définit: vement toute cette engeance de chardon de chiendent et de fol'le avoine. Le malheur, c'est qu'il manque un boi jardinier! Tartempion. — Le Musée du Livre et les livres scalaire: Une excellente initiative Le Musée diu Livre vient d'adresser la Tett-r suivante aux échevwis de l'instruction publ que de toutes les grandes villes et commune clu pays. « Monsieur l'Echevfai, »A diverses reprises l'attention du Musé du Livre a été portée sur les conditions défec 'tueuses des livres scolaires et des livres d prix en oe qui concerne leur aspect matérie leur illustration et les conditions qu'on es en droit d'exiger aujourd'hui dé tout bo imprimeur. » Permettez-nous d'attirer votre attentio sur oe point, votre action pouvant être cle plus efficaces. »Les pays qui donnent de hauts exemple de culture et d'initiative pratique tels qu l'Allemagne, l'Angleterre, les Etats-Unis, on compris la place que le Livre doit occupe .clans la société moderne comme instrumen de la formation intellectuelle, de diffusion de connaissances et d'information pratique, It exnt fait une place considérable, non seule ment dans leurs bibliothèques publiques mai aussi dans renseignement. Ces ~ays ont com pris qu'il fallait apprendre à lire à la jeuness ce qui ne veut pas dire uniquement à déchif frer le sens des lettres, des mots et des phra 'ses, mais de saisir plutôt la portée réelle de livres mis entre ses mains et l'amour de se livres pour eux-mêmes. »H est pénible de constater l'état d'infé riorité de productions bibliographiques qu sont si souvent mises entre les malin.? de enfants. Ce_ sont ainsi les premières victime de si>écu-latiorLs commerciales que oui, ci effet, n'a intérêt à favoriser. «Depuis plusieurs années le Musée di Livre édite une publication périodique dan laquel'e il s'efforce de réunir les meilleur: types de planches et de textes qui sortent du nos offices. Dans sc>n ensemble, elle constitua comme un standard de oe crue l'on peut et d< oe que l'on doit exiger des imprimeurs ot de: éditeurs. »Nous espérons, Monsieur l'Echevin, qu< vous voudrez bien faire bon accueil aux obscr varions que contient cette lettre et qu'il voir plaira dans lés mesures compatibles avec le: nécessités de votre service, collaborer à k campagne que nous avons entreprise pour k bien intellectuel de la jeunesse.». EXTÉRIEUR France LA CAMPAGNE ELECTORALE Le programme de M. Bourgeois Chalons-sur-Marne, 16 avril. — ^L Léon à Bourgeois a adressé aux associations républicaines do la Marne une lettre exposant ses vues sur la situation politique. Il exhorte tous les républicains à l'union. La campagne pour la représentation propor- - tionneUe a été pour beaucoup dans la situa- - tion troublée actuelle* mais les différantes 1 fractions do la majorité peuvent concilier 3 leurs vues touchant les questions militaire, ' fiscale et religieuse. M. Bourgeois affirme que la loi de trois 5 ans est toujours nécessaire, mais il est convaincu "qu'une réaction inévitable sortira ' bientôt des excès d'armements. L'effort fi- - nancier doit correspondre à l'effort militaire. - Pour éviter le déficit, il faut réglementer ri-, goureusoment les dépenses budgétaires, puis ; demander à la richesse acquise une juste contribution.M. Bourgeois prévoit une entente prochai-1 ne dans les deux Chambres pour réaliser une " réforme fiscale évitant toute vexation inu-s tile. 5 Concernant les questions religieuses, M. ? Bourgeois constate que pas un seul républi-! cain ne songe à revernir sur la loi de sépara-^ tion. Reste la question de la défense de ^ l'écolo laïque. Nous ne prenons, dit-il, l'of-" fensive contre personne, mais nous ne pouvons nous réfugier dans une timide défen- > sive. M. Bourgeois montre tout œ qui a été fait s ot tout oe qui reste à accomplir dans le do-_ maine des questions sociales en substituant t partout la prévoyance à l'assistance et en encourageant l'association sous toutes ses formes, notamment les syndicats. Nous n'acoep-tons pas la lutte des classes, nous en pour-s suivons au contraire la réconciliation. , M. Bourgeois accepte le principe d'une ré-t forme électorale basée sur le respect du prin-s cipe majoritaire. U préconise encore un large décentralisation administrative, le vote d'un - statut des fonctionnaires, la séparation de la * politique ot de la finance, une plus grande ^ stabilité gouvernementale. t M. Bourgeois est convaincu qu'un gouver- - uement nettement laïque et démocratique s'a-e dressant, au-dessus des groupes, au cœur mê-s me de la nation, pourra constituer une ma-a jôrité stable et disci])linée. 1 M. Millerand et la Soi de trois ans s Bordeaux, 15 avril. — M. Millerand, an-s cien ministre de la guerre, président de la fédération des gauches, a prononcé un discours dans lequel il a reproché à M. Malvy. ministre do l'intérieur, d'avoir déclaré que - l'on allait étudier le retour par étapes à la c loi de deux ans. M. Millerand espère que M. - Doumergue rectifiera ce qu'a dit son collaborateur. L'intérêt national de la France exige, g en effét, que la loi soit appliquée telle qu'elle est demain comme hier, sans reculer devant aucun sacrifioe, puisque la nation fut la pre-? mière à on accepter la nécessité. c> L'ASSASSINAT DE M. CALMETTE B L'INSTRUCTION DU CRIME - Encore des dépositions 3 Paris, 15 avril. Le juge d'instruction a - entendu lo publiciste M. Fargue, candidat s aux élections contre M. Caillaux, qui, appre--, nant que Mme G n eyd'an a vait un dossier con-. tro Caillaux le lui demanda. Mme Gueydan r l'éconduisit, affirmant qu'elle n'avait aucun . dossier contre M. Caillaux. ' Le juj^o entendit nesuite M. de Fonvielle ■ qui expliqua son rôle dans l'affaire Prieu et ? démentit le déposition de M. Vidal, et Labey-i rie, déclarant notamment qu'il n'avait ja s mais promis une fortune à M. Vidal. M. de Fonviello s'occupa de l'affaire Prieu parce ' qu'un héritier lui devait une forte somme. 6 M. do Fonviello fournit simplement à Cal-» mettre les renseignements sur l'affaire Prieu - et le mit en rapport avec les membres du fi syndioat Prieu. Allemagne LE CHANCELIER A C0RF0U * La rencontre avec Guillaume 51 - Corfou, 15 avril. — Le Chancelier de l'Em-, pire est arrivé co soir et s'est rendu aussitôt à l'Achillion. j Corfou, 15 avril. — L'Empereur Guillaume II est allé au-devant du Chancelier de l'Empire et a déjeuné avec lui à bord du «Hohon-zollern.» Ce soir un dîner a eu lieu sur le vacht impérial en l'honneur du Chancelier ; M. Streit y assistait. M. Venizelos arrivera j demain à Corfou. Un incident russo-allemand Berlin, 16 avril.— La « Gazette Nationale » apprend de Koenigsberg que quelques jours , avant Pâques de soldats russes tirèrent sur $ des pêcheurs allemands qui avaient été poussés par le courant sur le côté russe do la rivière Szesszupocv Un pêcheur fut grièvement blessé. La fusillade fut arrêtée par un officier russe accouru au bruit. L'incident est réglé sous réserve do demandes do dommages-intérêts.LE NOUVEAU CAMEROUN Ses limitas sur le Congo et l'Oubanghi s Berlin, 16 avril. — Les pourparlers enta més à Bruxelles le 11 mars au sujet de 1° délimitation du Cameroun ont été clos le 9 avril par un protocole auquel ne manque piii^ ' que l'approbation des de*i;r gouvernements. 0 En général, l'accord complet s'est établi en-"re les commissaires pour les 3,000 kilomètres c de frontière dont il s'agissait. Des divergen- 1 ces subsistent pour un parcours de b ki*o-1 mètres sur l'Oubanghi en atron-. de Singa et 1 oour l'île Walsacho dans le Logoné. Il repte également à régler la question des îles en 1 '"aoe des rives allemandes du Congo «.-t de s l'Oubanghi et des îles du Chari. La prétention allemande d'avoir 'e chalwee TX)Ur frontière n'a pas encore été reconnue ^ par la Franco. . Une nrève de chauffeurs à Berlin ' Berlin, 16 avril. — Le comité de gr^ve 1 chauffeurs de taxi-autos a établi qu'il a au.iourd'hui 830 grévistes, soit 3^0 de plus qu'hier. 1 On peut prévoir une grande extension du mouvement si, comme l'espèrent l^s <!iri-' géants de la grève, tous les chauffeurs se solidarisent avec eux. Ce soir a lieu une réunion de l'Association " des propriétaires de taxi-autos. Angleterre Les suffragettes incendiaires i Londres, 16 avril. — Des suffragettes ont . incendié-un château inooeupé à Londonden-y = (Ulster). Malgré les efforts des pompiers, le 1 château fut bientôt un amas de cendres. La polioe a découvert un avis priant le proprié-1 taire de s'adresser à Sir Edward Carson pour : la réparation des dommages et revendiquent ; 'e vote pour les femmes. L'Angleterre et la Russie en Asie centrale Londres, 16 avril. :— De source sûre, 011 apprend que le gouvernement de l'Inde a conclu une entente avec l'émir d'Afghanistan aux tonnes de laquelle l'indépendance de oe dernier pays devient absolument illusoire et le ramène entièrement à une simple posses- ( sion anglaise. Malgré toute la bonne entente qui rogne momentanément entre la Rus- < sie et l'Angleterre, oelle-ci croit devoir for- I tifier sa situation dans l'Afghanistan, car on t ne sait jam*is ce qui adviendra lorsque le jwur-✓ tago do la Perse et la construction d'un cho-mm de fer transpersan viendrait sur le ta* pis. Des raisons sérieuses et faciles à deviner font que jusqu'ici on tient l'accord secret. Il ne sera publié officiellement qu'au moment opportun. Plusieurs détachement* anglais ont pris possession des principaux points stratégiques de l'Afghanistan, et 1 o« mir, sur la demande du gouvernement anglo-indien, enverra des troupes de renfort à la frontière russo-afghane. Autriche-Hongrie Les entretiens d'Abbazia Rome, 16 avril. — L'entretien du comte Berchtoid et. du marquis di San Giuliano a roulé sur les questions albanaise et roumaine, mais surtout sur les augmentations de dépenses prévues pour la flotte autrichienne. Cette augmentation se chiffre par 420 millions de couronnes, reportées sur six années. C'est oette question surtout qui devait être débattue, car ici on comprend toute l'impor-tanoo que peut avoir pour l'Italie l'accroissement do la flotte autrichienne. L'accord outre les deux puissances fortifiera singulière» ment la force do la Triplice dans la Méditerranée.Londres, 16 avril. — La conférence des ministres autrichiens et italiens à Abbazia et l'entretien qu'eut l'empereur avec M. Venizelos à Corfou sont regardés ici comme une contre-démonstration à te qui va so passer à Paris lors do la visite du couple royal anglais.Suivant le k Times » et lo « Daily Telo-graph », trois questions seront débattues i Abbazia. Les questions des intérêts italien* en Asie-Mineure, celle des îles encore en possession de^'Italio et celle de l'Albauio. La brusque apparition à Abbazia du prince héritier bulgare et le long entretien qu'il eut ivec le ministre des affaires étrangères\de l'Autriche a provoqué dans tous les milieux •.me grande surprise. Le t Times » prétend que l'entretien a été de nature absolument privée et n'a rien de commun avec les entrevues des deux ministres de la Triplice. Etats-Unis LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE Une démonstration navale sur les côtes mexicaines Washington, 15 avril. — O11 dit au département de la marine qu'un ordre a été lancé * pour une. démonstration générale sur le littoral ouest du Mexique. Washington, 15 avril. — M. Bryan a annoncé que toutes les ambassades et légations les Etats-Unis ont reçu, par télégraphe, l'exposé des motifs pour lesquels la flotte américaine part pour les eaux mexicaines, afin de les fairo connaître aux gouvernements étran-gors.Washington, 15 avril. — Le département de la marine explique que le paquebot «Es-peranza» a été affrété pour être place soua les ordres du contre-amiral Fletcher, afin d<r reoevoir les réfugiés do Tampico. Le transport ctI3uffalo»,les croiseurs aPitts-burg», «Maryland,» «Cleveland» et «Chatta-nogga», les transports de charbon «Jupiter» et «Saturne» ont reçu l'ordre de so tèn-t prêts à partir immédiatement. La flottille de torpilleurs du Pacifique* stationnée à San Pedro, en Californie, a reçu l'ordre de se tenir prête à . partir pour 'tout port mexicain que lo contre-amiral Hovard pourra désigner. Philadelphie, 15 avril. — Le cuirassé «Mi« chigan» est parti pour le Mexique. L'attitude du président Huerta Washington, 15 avril. — Lorsque M. O. Slaughnessy avertit Iè Président, hier.qu'une démonstration navale allait avoir lieu, le général Huerta prétendit que l'arrestation des marins américains à la Vera Cruz était un incident qui devait être réglé par l'arbitrage de la Cour de La Haye. Le Président Wilson répondit que cette demande n'était qu'un subterfugo pour gagner du temps et quo les Ktats-Unis -ne l'admettraient pas. On< rapporte que des démonstrations anti-irnérioaines se sont produites à la Vera Cru2 et en d'autres endroits. Les appréciations de la presse anglaise Londres, 16 avril. — Les journaux anglais constatent la gravité de la situation au Mexique et la possibilité do complications avec les puissances européennes. Ils ne croient pas que les Américains avanceront sur la ville le Mexico, mais ils sont d'avis que le Prési? lent Wilson aura besoin de toute sa fenneté ot de toute sa patience pour échapper à la tentation d'imposer la paix au Mexiquo par os armes. La politique du général Huerta et de ses compagnons Londres, 16 avril. — Suivant un télégramme do Washington au « Daily Chroniclo », l'attitude provocatrice de Huerta à l'égard des États-Unis, aurait' justement pour mobile de hâter une intervention américaine. Poussé par les rebelles dans ses derniers retranchements, il veut tenter une diversion on jetant tous les Mexicains sur l'ennemi extérieur, sur l'Américain nordiste aussi haï des rebelles ( ?) que des fédéraux. Cependant, oette .intervention pourrait bien avoir d'autres conséquences que celles voulues et prévues par le général Huerta. En effet, si les ICtats-Unis se voient dans la nécessité de débarquer des forces militaires à Tampico et Vora-Cruz et de prendre possession cj0 ces doux ports, il se pourrait que lo congrès de \Vashingtem qui décide en maître souverain de la guerre ou la paix, déclaro que ces mesures ne sont pas seulement nécessaires pour laver l'affront fait au drapeau do l'Union, mais encore parce que depuis longtemps le gouvernement mexicain poursuit à l'cncon-tro des Etats-Unis une politique he>stilo à laquelle il faut mettre fin. Pour le moment, lo congrès se tient e>onime un seul homme derrière le président Wilson et prendra unanimement toutes les mesures que celui-ci trouvera justifiées. Cependant, il faut ajouter qu'à Washington on espère encore que malgré la prise de possession des deux villes, on n'en viendra pas à une véritable déclaration de guerre, mais que Huerta profitera d'un moment opportun pour se démettre et rendre aussi possible1 une solution pacifique de la situation.Brésil Déclarations du nouveau président liio-de-janeiroj 15 avril. — M. Wonces-lao Braz, interviewé, a affirmé la nécessité io ramener les dépenses publiques au niveau des recettes et de développer l'exploitation des richesses naturelles du pays. La production du ex>ton et du caoutchouc est susceptible de grands progrès. Le Brésil est dans les conditions exceptionnelles pour devenir an centre d'élevage ot d'exploitation des nandes oongelées dont l'Angleterre surtout fait une grande consommation. C'est surtout mr l'industrie du fer que nous devons fon-ler les plus grandes espérances. Le jour où e haut-tourneau électrique sera adopté, l'E-:at do Minas Geraee produira des quantités noalculables de fer et d'acier. Nos nombreuses cataractes permettent l'exploitation de 'éloetro-métallurgie. Un jour viendra où lo :hiffre do nos exportations de fer et d'aciew lépassera de beaucoup le chiffre actuel du >afé'et du caoutchouc. M. Wonceslao Braz a ajouté qu'il était né*' îessaire de sélectionner les colons. Il a qua-ifié le développement de l'instruction pubiir lue de problème capital par excellence.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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