La Métropole

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16 augustus 1914
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s.n. 1914, 16 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610wv65/
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LA MÉTROPOLE 2le_Année_ ^No 226 gjtiitioix b EDITION DE 6 H. DU MATIN Dimanche 16 août 1914 | LA GUERRE f ia situation peste excellente! LES ALLEMANDS NE SONTI PAS A DIEST » Nouvelles officielles : Une mesure patriotique I Bruxelles, 15 août. — Le département 'M t guerre nous adresse le communiqué si M rint : Etant données les dispositions actuelles d I rfflées françaises, anglaises et belges, le n Kitre de la guerre a décidé que l'intér I iipérieur du pays commande de ne plus fai < moindre communiqué quant aux mou\ I s*nts des trois armées. «$ Le gouvernement compte sur le patriotisr I itoute la presse, sans exception, pour q 1 isilence le plus absolu soit observé, en H i concerne les opérations militaires. Vi « Métropole » s'est soigneusement al ■ in jusqu'ici de publier aucune indioati ■ jkisQ sur les mouvements ou la situation H ds ot d. celles nos»■alliés. Elle continuera à observer sur ce point I yerétion la plus absolue. I Nos lecteurs comprendront que dans les c ^■rist.ances présentes ce devoir patriotiq > ijB/rime tout souci d' information. ■La situation samedi miel ■ Bruxelles," 15 août. — Le communiqué H ficiel transmis, ce midi, à la presse est c ■ plus rassurant dans son laconisme: I t La nuit a été absolument calme. Rien H noter, n I Un faux bniil I Siesî n'est pas occup I par les Allemands I Bruxelles, 15 août. ~ Le bruit qui a cou ■ hier soir de l'occupation de Diest par les Al ■ mands est formellement démenti. (Havas.) ■ On fait remarquer d'ailleurs que sam< I à la gare du Nord, la circulation des tra I vers Diest et même vers Aerschot continu I et l'on ne signalait sur la ligne rien d'an Le train de 9 h. 18 vers Diest est pai ■ comme d'habitude, avec un certain noml ■ de voyageurs. I Les Allemands se retirent sur Masse] I Park, 15 août. — Un communiqué du i I nistère de la guerre dit que les troupes a] I mands battues avant-hier à Diest se sont I tirées sur H assoit, très éprouvées, mais el ■ ont tenté néanmoins de reprendre l'offens: ■ sur lo flanc sud des belges. Une division ■ cavalerie allemand© a été repoussée. Dans ■ soirée une colonne d'infanterie alleman I s'est mise en mouvement dans la direction I Visé-Tongres. On ne signale aucun enga; ■ ment. Les escadres franco-anglaise assurant d« ■ une sécurité complète le transport des trou] I anglaises sur le continent et des troupes I gériennes en France, le « Goeben » et ■ i Rreelaii » étant hors jeu. I Le ravitaillement des belligérants alliés I la France est certain. (Havas). A DIEST Situation excellente pour les Belgi Un confrère publie l^s détails suivants f la situation à Diest, hier. La ville est absolument tranquille. Un commerçant diestoia nous dit que trois quarte do la population (femmes et < fants partie ulièremont), sont partis. Voici les déclarations officieuses faites début de l'après-midi : t Aucun Tait nouveau n'est à signaler ne Diest. » C'est le « statu quo ». » 11 y a bien eu quelques patrouilles la nu rivais ce n'est rien. » Pas un changement dans nos lignes, dàns les lignes ennemies, si ce n'est quo Allemands se fortifient et... n'attaque plus.» Toute la matinée;, le bruit du canon -Arrivé jusque dans les environs de Diest. L« gron^iiADt. paraissait venu* de loin. A LIÈGE ' le ii- RENSEIGNEMENTS OFFICIELS Bruxelles, 15 août. — Officiel^— La situa-es tion est toujours régulière, llien no s'est | 1j. passé cette nuit. Un sergent belge échappé de Liège et rentré à Bruxelles ce matin fait eî part de la démoralisation des troupes aile-re mandes à Liège. Un officier d'état-major alle-e- ma.nd s'est suicidé après avoir écrit à sa femme que Liège serait quand même son tom- à beau. Huit soldats allemands se sont suicidés v ne en se jetant dans la Meuse. (Havas Bouter), ue c " Un appel patriotique i ™ Payons nos contributions f Le ministère des finances vx -, 3e puWieff le communiqué suivant : DANS LES CIRCONSTANCES ACTUEL- " LES, C'EST UN DEVOIR PATRIOTIQUE 1 "e POUR LES CONTRIBUABLES BELGES \ DE VERSER AU PLUS TOT LEURS IM- C POSITIONS SANS MEME ATTENDRE d L'EXPIRATION DES DELAIS LEGAUX e ET L'ECHANCE ORDINAIRES. 0 PARMI LES INNOMBRABLES BESOINS v ï DE L'HEURE PRESENTE IL SUFFIT DE à CONSIDERER LA SOLDE ET LE RAVI- à >f- TAILLEMENT DES TROUPES ET L'iN- * les DEMNITE ALLOUEE AUX FAMILLES . DES SOLDATS. p a LE GOUVERNEMENT EST CONVAIN- e CU QUE CET APPEL AU PATRIOTISME DES CONTRIBUABLES SERA ENTENDU e / ET QU'ILS Y DEFERERONT AVEC EM- p PRESSEMENT. ! 8 Villa d'Anvers A la Population * C PROCLAMATION ^ Permis de séjour ' lit Le Lieutenant-Général Dufour, Gouver->r- neur Militaire, charge le Bourgmestre d'Anvers de porter à la connaissance de la popula- r ti, tion la proclamation suivante: ►re I. Les personnes porteurs d'un permis de s séjour délivré antérieurement, devront se pré- L senter devant M. le Procureur du Roi, siégeant au Palais de Justice à An- j.1 vers. Elles seront munies de leur ancien . permis et d'une photographie format abon- ^ It uoment de chemin de fer. Le Procureur c] du Roi leur délivrera un nouveau permis. p II. Les anciens permis ne sont plus valables. Jç" III. A partir du 18 courant les personnes ? ie_ qui seront trouvées en possession d'un permis r les non muni de leur photographie.; portant le %'e sceau de la justice, seront considérées comme P suspectes, et traitées comme telles. de Laissez-passer 'e~ Toutes les personnes qui ont reçu des lais-jis scz-passor de l'autorité communale, devront p ►e» les représenter à celle-ci, qui les régularisera d aJ~ suivant des formes nouvelles. Les anciens c laissez-passer ne sont plus valables, x Lo Gouverneur Militaire, r DUFOUR h Un train spécial de la Croix-Rouge a quitté v Diest, à 2 h. 45, emmenant des blessés belges et allemands. Ces derniers seront conduits à t Bruges. o Vers 11 heures, on a vu parfaitement un c monoplan allemand survolant la ville. Pen- p jq dant quelques instants, on perçut distincte-'V nient le bruit du moteur, mais l'aéro ne tarda 1 pas il prendre de la hauteur et à se perdre <; dans l'horizon. t Auparavant, on avait vu également dans igg le ciel de Diest deux aéroplanes belges. >n_ Plusieurs ambulanciers, _ parmi lesquels une courageuse femme,du comité do la Croix-Rou-au ge de Laeken, s'étant rendus à Diest de leur propre chef, se sont transportés, hier matin, en compagnie de fossoyeurs, à Haelen. Honneur à ces braves que le tir des Allemands sur les ambulances n'empêche pas .. d'accomplir leur mission de bonté, de charité; Q, > de fraternité, même envers.lea ennemis. e £ LA PORTEE DU RECUL ALLEMAND Ic-s g ut H est bon d'affirmer une bonne fois que a Diest, Tirlemont, Hannut, Jodoigne et tout b ?st lo sud du Brabant sont occupés par nos trou- e pes et que moins que jamais, une trouée dea o ^itema-ids, soit vers Bmxtlles* soit yer| Au- $ L ,es Français occupent «J la vallée de la Bruche iinite .a supériorité do ^ l'artillerie française — Bruxelles, 15 août.—La légation de France I * Bruxelles nous communique la note sui- I I ante: Paris, 15 août*. — Majoré des contrc-aitta-ucs aldemandes vigoureusement conduites -y os trompas occupent depuis trois jours les ^ ois eit crêtes des Vosges. L'enmcmiL a dû met-*e à côté de ©es troupes exténuées dies forma- a g on® d)3 réserve qui n'ont pas fcem/u et ont " y û mettre bas les armes. Unie section entière _ ^ 'est rendue avec ses mitrailleuses. ^ La vallée de Y ^. av>us. On ire - .^nale a'iiouin 'cheun.fçctmjent dains la haute t Isaoe. ^ Les Russes ont remporté une victoire sur le 2,a(n >niiesiter où quatre régimenits d-infaimterie et u ' m régiment de cavalerie autrichien ont été crasés. _ , Les bruits relatifs à la défaite d'une esca- •», re am^laiiiâe dans la nier du Nord somt in- o xaots. Les navires allemands n'omt pas osé n-tamer les hostilités. ,/ f De\iainit la réprobation utuiversçilfie le <?ou- ^ erruemerut allemand s'est décidé à restituer : M. Jiuikis Cambon,, ambassadeur de France iç Berlin, la somme de 3,600 mark qu'il avait xi<fée de îuî pour le transporter à la fron- ~ 1 ère. 900 De (nombreuses patrouilles allemandes oursuilvies par les Français se sont réfugiées n Suisse où elllies ont été désarmées. BP lya. plus grande confiance continue à régner I n France par l'issue des hostilités. J13, Les pnojeotiliets allemands pr-od'imseiniti très eiu d'effet en raison de la localisation de surs éclats. Les prisonniers allemands sont unanimes reconnaître les effets redoutables de Partil-française. (Havas.) B kccès des avions ^ français ^ 3 SlOI ios alliés occupent Saales ™ La débandade allemande „L u IL Paris, i-] août. — Un commjUiniiq>ué du liiùstre de la guerre en date du 14 août, à 3 h. 30, dit : L Les avions français ont obtenu plusieurs uecès dont un a été particulièrement briiil- — unt. Dans la région de Woovre un avion aille- -gy land s'étant aventuré au-dessus des troupes ^ _ nançaisies à environ 1,000 mètres de hauteur, i tir commença aussitôt et atteignit le mo- XJ iur. L'avion s'inclina et du»t atterrir. Les eux officiers qui lie montaient onit été faiits nioi riiisonniers. Un avion français a poursuivi hier un sljat vion allemaiiK^ qu'il a chassé à coups de pr<yi row.ning. L'avion allemand s'est enfui sains B bposter. ' fait La ville et le col de Saales srnjt oooupés t©es ar les troupes françaises qui hier a v-nient posi coupé Be^ plateau voisi n. L'artillerie fran- tair âfrse a pris à revers les positions allemandes O icilitaint aûinsi grandement la tache de l'in- se s intenie française qui n'a eu que quelques si i lessés mais aucun mort. Les Français ont fut "ouvé h Saales des monceaux d'effets d'équi- née< ements aibaiidonnés ce qui indique une vraie la I ébandade. (Havas.) C (N. d. 1. R. — La ville et le col de Saoïles, "oïq n face de St-Dlé, dans les Vosges alsacien-es, ne sont qu'à 50 kilomètres de Stras-ourg.) — ers, n'est à craindre en ce moment Les Allennatids ne sont pas établis dans cet- ■ 0 région, sont même moins prêts de l'être u'il y a cinq ou six jours, et co teniips gagné st si précieux tju'il équivaut, à lui seul, o la L -lus belle des victoires. se» Ah! elle est loin l'attaque brusquée que à d Allemand comptait opérer contre les Fran- initi ais après avoir impunément traversé notre 'toun aysl... tenu que m niio^abujt-» gur La liaison entre les armées belge et française uï me pro Paris, 14 août. •—- La liaison a été établie oise titre les armées belge et française par un imp change d'officiers envoyé» aux quartiers &en énéraux. L-on Parmi les doouments intéressants trouvés L lu- les prisonniers, les blessés ou les morts ace 11c mands figurent dès oamets de notes éta- blile, lissant que leur nourriture était insuffisante les fc qu'ils ont souffert par suite de la grande latl liafeur. Ils montrent également la dé&illu- Bel •011 ^r^ide des soldât# allemands. [dej ausse nouvihe )mmo nous récrivions hier, le danger des ses nouvelles est grand pour les journaux e moment. 1 exemple entre mil e. > «Matin» et le «Handelsblad» publiaient matin, en première page, une dépêche officielle annonçant 1 occupation de Diest c les Allemands, dépêche que la a Métro-» n'a pas reproduit»1 ■TTE NOUVELLE ETAIT FAUSSE ' été officiellement démentie. a après-midi, le « Matin », reconnaissant 1 erreur, s'empressait le la rectifier. 1 voit que, dans les circonstances présen- £ il n'y a pas que nors pour publier ce e n appelle des «nouvelles fausses et ten- « àeuses ». c c luveaux succès ; de nos forts; grosse artillerie ennemie: détruite ! 1 es Allemainds ont pu faire passer par Te i t: de LLxlie de Par t i Hier ie lourde, mais < i-ci à peine mise en batterie a vu ses piè- i mises hors d'était par Lds forts de la rive < ohe l < es coupoles et les défenses des forts sent I ,cts. Cette nouvelle confirme une fois de ] ! l'excellence des qualités professionnelles ■ 10s artilleurs.. ■» a • o ; s canon tonne à Namur; endredii à quatre lvures, le canon gron-à Namur. Les coups se succédaient. Les ? es du font St-Marc tonnaient, disait-on. 1 heures 1/2, cette musique persistait. _ ] a-t^il eu ojin combat (la.ns la vallée ? Y ■ >n arrêté un corps allemand ? On ne sait. . u-dessus de Namur, U", biplan belge fai- UvS 1wiéUEUi^iSai KAJS. ïusdi, vers quatre heures du soir, des dna- ! s alllemands furent signalés par un gamin ! 5 la carrière de Y... I-es Français, cm- ' ^ués, lies attendirent. Tous lies_ ennemis < été capturés. Comme d'habitude, ils 1 Draienit de faim. ers midi, on a envoyé de Namur vers xelilles une dizaine d'Alliemands. Parmi < se trouvaient 6 ishlans et deux espions Lirnsés en prêtres. e général Michel, gouverneur de la place < \Tanuur, a fait proclamer par la police lo- 1 , vendredi après^mid'i, que « tou'te per- . ie qui aura frappé, hué ou insulté un pri- ; lier sera livrée à ta justice.» kBRABANÇONNE 1SASS LES EGLISES ! ans x*lusieuis églises, on a hier, à l'issue La grand'messe, exécuté la « Braban-ae ». ^ndrre l'émotion profonde qui s'empara de oule innombrable est impossible. 'ë&t dans le recueillement le plus impres-inant que l'on écouta, debout l'air natio-qui eniiprunta aux circonstances tragiques accent de solennelle grandeur. eaucoup d'assistants pleuraient. e soir, à l'église St-Augustin, à l'issue a salut célèbre spécialement, la « Bra^-jonne fut chantée par les fidèles. Ceux-ci ardaient jusque dans la rue. en fut ainsi toute la semaine. [.ACE BMALMONT n de nos confrères demande que la place la Gare s'appelle désormais place Brial- 0113 faisons nôï're cette proposition perlé que la population tout entière l'ap-iv<f:a.rialmont a été trop décrié, les dépenses ■ » pour les forts de la Meuse trop disou-pour qu'on ne rende pas cette justice hume i notre émanent ingénieur mili- 9. . q pourrait peut être par la même occasion [yuvenir d'Auguste Beernaert qui, lui aus-iouffrit énormément des attaques dont il l'objet pour avoir fait voter les crédits ssaires pour la construction des forts de leuse. deux noms, avec celui du général T^e-., sont inséparables de l'histoire de l'hé- ue défense de Liège. ' 1 Belgique proteste a « Gazette de Cologne» .feuille offioieu-aicouse lies populations belges de se livrer es «actes abominables». Son article est twlié u Ijes atrocités belges » et a .pour au-■ un médecin de l'armée allemande. Il pré-i que les civils participent à la guerre et itouis, hommes, femmes et enfants, tirent les Allemands avec une haine aveugle, 'autour condlut que les Allemands ne rrontt être blâmés «si des villages sont priimés de la surfaoe du giiobe ». oute la Belgique sait qu'à pant de rarissi-; et regrettables cas, rien do pareil ne s'est luit. Les Allemands prisonniers on Belgi-seronit tes premiers à protester contre ces utatiams, dont Je résultat le plus certain t, hélas! d'exciter les soldats allemands tre lies populations civiles belges, e gouvernement bolgie, en présence d'une ,'isation aiuissi injuste et aussi dommagea-serailt bien inspiré en demandant à tous prisonniers de guerre une déclaration re-/e i° à lia manière dont ils sont traités en $qiue, 20 à l'attitude des populations et autoritét* Ce nwro ne peut être mk, e gouverneur militaire ayant suspendu pendant 48 heures la vente de ia " Métropole,, m raison de l'annonce de la prise du fort de Barchon. mm—^ p————————>■ .a situation militaire Le colonel Repington écrit dans le aTiines» e vendredi : Le suooès de la division de cavalerie belge' t de la brigade mixte au Nord de la Meuse a té satisfaisant. La façon brave et sans peur ,veo laquelle les troupes de la petite Belgique ttaquent leur puissant ennemi est des plus emairquable et a porté au plus haut degixî a, réputation des Belges comme soldats. Il st probable qu'une, sinon deux divisions de avalerie allemande ont traversé la Meuse ntre Liège et la frontière hollandaise. Elles taient évidemment engagées dans une re-onnaissance en force, et une division parait .voir pénétré jusqu'au croisement du chemin '0 fer près do Tirlemont. C'est là qu'elle •encontra les avant-postes belges et qu'elle •ecula. 1511 e fut poursuivie et saisie par la avalerie et l'infanterie belges à Haelen, eii-re Diest et Hasselt. Après une bonne batail-e, les Allemands paraissent avoir été par-aitement bien battus, et, à moins qu'ils ne e soient dégagés vers le sud, il y a une chance [u'ils ont été poussés par-dessus la frontière Lollandaise. Tout cela se passait mercredi der-tier. Hier (jeudi) il y a eu un autre oombat i Eghezée, au Nord-Est de Namur, où les Belges ont de nouveau été les vainqueurs. Pour ce qui concerne les autres événements lui se passent au abord de la Meuse, on ne >eut faire que des conjectures. H y a des -roupes françaises à Bruxelles, probablement le la cavalerie, et le contact entre les deux iiimées paraît être étroit. Il n'y a pas d'in-Lice du passage de corps d'infanterie alleman-le considérables à l'est de Liège à travers le leuve, et comme les forts tiennent bon, on >eut considérer comime dangereux l'envoi l'une armée au-dessiis du fleuve avec une igne de communications aussi peu sûre sur ies derrières. Une autre alternative serait le massage de la Meuse entre Liège et Namur. si, nïtéineureiment, l'avance générale vers 'ouest des Allemands se produit tandis que 'armée belge se trouve intacte sur la Meuse ntre Liège et Namur, les alliés commence^ •ont la campagne avec un réel avantage qui >eut porter de bons fruits. Mais, en général, nous pouvons être très atisfaits des événements de ces douze der-liers jours. Cette période a été nécessaire >our la mobilisation et la concentration des irmées françaises, et la fin du douzième our trouve à peine un soldat allemand eai France. La grande opération qui consiste à ■iic:' -1;!«r énci3-ve armés a cté^ffcotr»c«-ivec un oixlre et. une régularité absolus. La eule attaque brusquée que les Allemands ont tentée a échoué sans espoir et il n'y a rien jui indique que le moral et les attitudes com->attantes des alliés ne sont pas égales, sinon •upérieurs à ceux de leur ennemi. Nous formons un peuple entièrement uni. >t on peut dire autant de la France, de La Russie, de la Belgique et de nos autres al-iés. Nous avons passé par une phase très jritique, pendant laquelle les forces d'une miseance agressive qui prépare se3 coups h 'avance ont eu la chance d'obtenir de faeiles aiocès. . . Ni au pôint de vue politique, ni au point le vue militaire, le début de la campagne n'a >.té favorable, et quoique le résultat de la grande bataille qui est maintenant imaninen-:e soit entre les mains de Dieu, nous et nos >raves alliés nous avons fait tout ce qui est -n notre pouvoir j>our nous y bien préparer. Vucim peuple ne peut faire plus. — Comment les Allemands, trahissent les lois de la guerre Le comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre signale les faits suivants commis par les troupes allemandes opérant en Belgique et qui sont dès à présent établis par des enquêtes : 1. Une troupe de uhlans occupant Linsmeau fut attaquée par quelques fantassins et par leux gendarmes déployés en tirailleurs. Un officier allemand fut tué. Les soldats allemands crurent que l'officier avait été attaqué par des civils. Le fait est absolument inexact, les officiers bellges savaient que l'officier allemand avaient été tué par leurs liommes,et ils avaient donné l'ordre au. bourgmestre de Linsmeau d'inhumer l'officier allemand. L'enquête a porté spécialement sur ce >oint. Ellle a établi de la manière la plus formelle que les habitants de Linsmeau se >ont scrupuleusement abstenus de tout^ acte l'hostilité. lie bourgmestre de la localité s'en >st, à plusieurs reprises, porté garant vis-à-vis lu ■ ommandant des troupes alilemandes. Co fut on vain. Le village, dans la soirée lu lundi 10 août, fut envahi par une troupe brè' nombreuse de uhilans suivis par de l'artillerie et des mitrailleuses. Lis détruisirent et incendièrent à coups de ;anon deux fermes et six ou sept maisons. Ils forcèrent tous les habitants mâles du rillage à sortir de leurs habitations et à remettre leurs armes. Ils n'en trouvèrent au-mnt qui eût été récemment déchargée. Néanmoins, ils partagèrent les hommes en trois groupes. Les hommes d'un de ces groupes furent liés au moyen de oordes. Onze de ios pavsans furent placés dans une fosse, où m les'a trouvés le crâne fracassé à coups de irosse. Tous ont succombé. Les autres furent placés entre les^chevaux 3t emmenés à la campagne, menacés à tous moments d'être fusillés. Ils furent finalement relâchés, sous menace de destruction complote lu village si l'un d'eux sortait la nuit de sa maison. . • 2. Dans la nuit du lundi 10 au mardi' 11 août, les uhlans sont entrés très nombreux à Veim. Les habitants dormaient. Les Allemands, sans provocation aucune, tirèrent dane la maison de M. Deglimme-Gevers, y pénétrèrent ensuite, brisant les meubles, volant L'argent. Ils incendièrent la grange. La récolte, lee instruments agricoles, six bœufs et la base cour y furent brûlés. Ils emmenèrent la femme, mi-nue, à une demi-lieue de sa maison, la lâchèrent, puis tirèrent sur elle sans l'attein-ire. Ils emmenèrent lo mari dans une autre direction, tirèrent sur lui et le transpercèrent de trois balles. U est mourant. Les mêmes uhlans ont également saccagé et brûlé la maison du garde-barrière. 3. Les troupes allemandes ont saisi à l'agence do la Banque Nationale à Liège, poui 400,000 francs de billets de cinq francs non griffés, et qui ne devaient l'être que sur les ordres de la direction de la Banque de Bruxelles. La griffe était chez l'imprimeur. L'autorité militaire allemande a donné l'ordre de griffer les billets et elle emploie ceux-ci. Quo se passe-t-il 1 en Allemagne? -lof- Karl LiebknechtetRosa Luxembourg o ont-ils été fusillés à Berlin? ? 3H0SES... D'ALLEMAGNE. — LA GUER- ^ RE Y EST IMPOPULAIRE. — L'ACTION ® DES SOCIALISTES. — LE MORAL DE c CERTAINES TROUPES. Du correspondant londonien du a Peuple » : Londres, 12 août. — Je me suis entretenu, jo matin, avec une personne arrivant de Ber-iin, non pas directement — ce serait trop oeau — mais après un détour non exagéré, incapable, en tout cas, d'enlever à ses décla- n rations le cachet de l'actualité. Mon interlo- r auteur ,je mo hâte d'insister sur ce point, sans être hostile à no sidées, n'est pas précisé- c ment de nos admirateurs, particularité sus- « coptible de donner plus de poids à ses allié- s gâtions. _ ? Sans plus de préambules, et causant d'après n lui, je vous confierai tout net quo les choses P 11e vont pas toutes seules dans la capitale allemande. Les journaux gouvernementaux — d et autres — et les communiqués officiels ont c beau dénaturer à qui mieux mieux les résul- 0 tats des opérations militaires, et transformer cyniquement des revers en triomphes, le peuple — je ne parle pas des manifestants à ga- " ges — le peuple ne cache guère son aversion ^ pour une aventure qu'il n'a jamais approuvée. La foule murmure et proteste âprement. On blâme ouvertement les gouvernants, et les cris de réprobation, malgré toutes les mesures „ d'ordre, arrivent aux oreilles des responsables. Des groupes compacts flétrissent le conflit ; a dans « Un ter der Linden », on crie : a A bas le Kaiser 1 A bas la guerre ! », et la police, ^ à maintes reprises, est entrée en collision ^ avec ces amis de la paix. On a grondé sur le j passage des officiers, on a sifflé des ministres, o et Von colporte que le Ivronprinz, chef du = parti militariste ,victime d'un attentat, a été grièvement blessé. Cette guerre est irnpopu- -l'aire.Et le peuple commence à avoir faim. Les î denrées augmentent dans desrproportions for- ' Le*^onserv-'r-. jrs légtioxeg se font v rares ; en cea-nains quartiers, dn a rendu 6 mark (o francs) la livre de viande de cheval 1 Le spectre de la famine terrifie toutes ces geiis et les incite sourdement. « La guerre pourrait fort bien ne pas se terminer sur les champs de bataille, mais tomber sous lo dé-chaînement d'une révolte, d'une révolution r qui s'àpproclhe. » . r Naturellement, le parti social-démocrate paie tous les frais de cette effervescence. Les vexations les plus impitoyables lui sont infligées. Berlin et, paraît-il, toute l'Allemagne, ont soumis h un régime de terrorisme. Ton. les clubs socialistes ?ont fermés, les associa- ^ tions dissoutes et la simple affirmation de j-principes démocratiques est poursuivie avec u toute la rigueur dos lois que vous devinez. q Un grand nombre de journaux — et on n'a j pas oublié ceux du Part i — ont été supprimés, c ceux qui restent sont rédigés — c'est le mot c — par une censure _ féroce ; les imprimeries c] ouvrières sont considérées comme suspectes ^ et surveillées sans relâche. ^ Il faut d'aiilileurs proeflamer que tout cela, ^ toutes ces iniquités, n'ont; pas empêché le j-Parti social-démocrate de publier un mani- a fesite condamnant la caste militaire allemande p et le gouvernement de Berlin, déclarant Ir guerre criminelle, affirmant que l'amour de s la paix est au cœur de tous les prolétaire? r d'outre-Vosges et que ceux qui ont méconnu \ les aspirations de la masse devront prendre l leurs responsabilités. j Oui, cette guerre est impopulaire. Les trouves elles-mêmes se battent sans entrain. Les Bavarois vont à la lutte comme s'ils marchaient à l'éoha.faud, les Saxons hésitent, les Badois s'interrogent. « Et s'ils s'en allaient avant la fin ? », con- r olut mon voyageur. I Henri BRICOUX. s ON AURAIT FUSILLE KARL -LlEBKNECHT Londres, 13 août. — Je ne m'attendais pas, lorsque je causais hier avec un touriste, retour d'Allemagne, à voir confirmer cet après-midi, les renseignements que j'avais re- a cueillis, et je ne supposais surtout point, bien qu'il fallut craindre des représailles implaca- 11 Mes, qu'on oserait s'en prendre à l'un de. t chefs du parti social-démocrate allemand, à ; Karl Liebknecht. J'ai douté d'abord de l'authenticité de la nouvelle, mais la source dont je la tenais me semblait offrir d'indéniables garanties de vé- r rité, celai 11 qui je parlais paraissait fort ; éclairé sur la répression, qui traque un part! !. où il a des attaches assez profondes. La révolte do Berlin dont je vous entretenais dans ma dernière lettre est maintenant . arrivée au plus haut degré de violence, cl j, l'on doit se préparer à une" ère de complet bouleversement. La ville est comme une chaudière surchauffée que la moindre fêlure fera l éclater. Le parti militaire, jadis si arrogant, j n'ose plus montrer sa morgue que dûment gardé, les éohauffourées sont incalculables et, malgré l'interdiction, des meetings contre la (-guerre, des réunions clandestines s'organisent, j où Ion s'apprête à lutter jusqu'à la mort. La police est sur les dents, et le redoublement de rigueur de la loi martiale n'a pour consé- c quence quo de hâter un soulèvement général j des masses. _ < z Les socialistes accusent sans arrêt la politi- l que du gouvernement. lie discours prononcé récemment par Haase au Reichstag a été le ^ prélude d'une agitation où les raisons guer- c ri ères de la oaste militaire ont tombé lamenta- s blement. Un grand nombre de social-démo- r crates n'ont pas voulu prendre les armes, j C'est à la suite d'un refus de ce genre que l Karl Liebknecht, officier de réserve, aurait c été fusillé. Les circonstances exactes de soai s exécution étaient ignorées de mon interîoeu- \ teur. Il m'a d'ailleurs cert.ifié que d'autres € leaklei-s, non des moindres, dont il n'a pas pu s donner les noms, étaient tombés sous les j balles ; on se demandait même si Rosa Luxembourg n'était pas au nombre des morts. 1 Voilà tout ce qu'il connaissait et tout ce c que je connais. 1 Au « Daily Citizen », on no possédait pas i une seule indication relative à ce meurtre : i j'en étais le premier messaa^r. Au Commu- g nist Club, 011 était plus averti. On discutait 1 la mort do Liebkneclît, signalée par une voie différente, quand je suis entré, et on était presque oerta.in de sa réalité. Par contre, je n'ai pu noter aucune hypothèse quant à l'identité de3 autres victimes. Henri BRICOUX, es colonies allemandes passent un mauvais quart d'heure DANS LE SUD-OUEST AFRICAIN Le Cap, 13 août. Un oaboteur rapporte que les Allemands ot évacué Swakopmund, dans leur colonie du ud-Ouest de l'Afrique, après avoir fait sau-îr la jetée et avoir démantelé la ville et coulé •s remorqueurs dans le port. Les boutiques t les entrepôts ont été fermés. Toutes les révisions ont été transportées à Windhuk, ipitale de la colonie. La situation est la même à Luderitz-Buclit. (Havas). DANS L'EST AFRICAIN Narrobi, 13 août, 5 heures du soir. — De ouveaux détails ont été reçus au sujet du lid des Anglais sur Dar-es-Salam. Des corps de troupes débarqués par deax roiseurs anglais sont entrés dans le port et t nouvelle station allemande de télégraphia ms fil a été complètement détruire. Des n.e-ires ont également été prises pour rendro îemployables les installations radiotélégra-hiques des navires allemands. Les navires se trouvant dans ^e port ont été ésarmés et leurs machines détraquées. La île-sèche flottante et la garde-côte «Mowe» nt été coulés dans le port. Zanzibar est tranquiille. ^ Le gouvernement contrôle les approviv.on-ements et les indigènes poursuivent leurs ravaux. — (Central News). EN EXTREME-ORIENT Pékin, 13 août. — On annonce que la otte anglaise d'Extrême-Orient a réussi à sculer l'escadre allemande d'Extrême-Orient. On accorde une importance plus grande en->re à la nouvelle que le trafic maritime le m g de la côte reprend graduellement son olume normal. Les routes sur Shanghaï eb ton^-Kong paraissent libres (Exchange Teilo- rapn Company.) fislon anticipée des événements actuels M. H. Bell oc a publié en mai 1912, dans > c London Magazine » une étude qui, deola-0 aujourd'hui lo c Times » doit être considère comme l'une des plus étonnantes pro-héties dans l'histoire des grandes guerres. Voici la substance de cette étude : Une avance directe de l'Allemagne vers la France étant très difficile, la nécessité s'ini-ose impérieusement à l'Allemagne d'opérer n mouvement tournant à travers la Belgi-ue. J'int effet, la France a érige le long do sa routière de l'est une chaîne d'obstacles que ulle armée 11e saurait franchir sans livrer es combats rudes et prolongés. Ces obstacles ébutent au sud par la ceinture de forteresses e Belfort; ce sont ensuite les montagnes dea rosges, puis les grandes ceintures fortifiées 'Epinal, de Toul et de Verdun. Depuis l'ox-érience de Port-Arthur il est clair qu'une rmée tâchera de contourner oes obstacles lutôt que de les traverser. Or, contourner cette longue ligne de défends françaises implique pour l'Allemagne la écessité de traverser la Meuse sur territoire edge. Et cette traversée 11e peut se faire plus as que Liège, car s'ils s'aventuraient en Belgique en négligeant cette forteresse, uno es plus solides dé l'Europe, ils mettraient eu éril leur ligne do communication par laquel-3 doit s'opérer le ravitaillement. En effet, 'ils passaient plus bas, c'est-à-dire en aval e Liège leur ligne de communication passe-ait entré deux grandes garnisons fortifiées, Aége et Anvers. Sans doute ces deux villes ont assez distantes l'une de l'autre, mais envers peut être indéfiniment ravitaillé par 1er, et, aussi longtemps que les Allmands ne •ossèdent pas la suprématie navale, Anvers •eut être le centre de forces toujours gran-issantes à diriger contre les communications llemandes. Los Allemands ne peuvent attaquer Namur vant Liège ou Namur à la place de Li"»ge, laroe que les Français seraient à Naïaur vaut eux. C'est Liège, qui se trouve le \ ius rès de la frontière allemande et c'est Li ^e ui bloque leur route. Une force expéditionnaire anglaise a un ôle à jouer en Belgique, car c'est en Beigi-ue que l'Angleterre peut le plus aisénuuifc ébarquer des troupes. La côte, depuis B m->gne jusqu'Anvers est, dans oette évi»n-ualité une base de premier ordre. Cette force anglaise n'aura pas pour cb-3ctif do défendre concurremment aveo Iîs oldats belges les forts de Liège et de Namu *: on rôle ne sera pas un rôle ae garnison. Les forces allemandes tenteront d'emblée n grand coup pour capturer les forts ils /iége, avant que les Français et les Anglais missent paraître sur la grande scène. Mas ela n'ira pas aisément. Liège est entouré ï e douze forts, qui constituent la plus pal • aite et la plus formidable ceinture de déi-e-n * es de l'Europe. Les Allemands s'avanceront par la valié > e la Vesdre. Mais tout fait supposor qu> ïur marche foudroyante sera brusquement rrêtée. Et alors intervient un facteur important: la coopération anglo-française. L'appoint d'une force expéditionnaire an-•laise, fût-elle de 150,000 hommes, n'empô-herait peut-être pas les Allemands de travei*-er Liège et la formation d'une armée alio-oande sur la rive gauche, en aval de Liège, lais l'intervention anglaise fixerait l'endroit e la première grande rencontre sur m> liamp bien choisi pour administrer à l'offen-ive allemande un sérieux échec. Et vu, que out le plan allemand repose sur la rapidité t lo succès d'une action offensive, cet écheo erait la meilleure des entrées en campagne •our les alliés. . En résumé, il paraît certain que Liège et a, Meuse inférieure seront un point d'atta-ue ; que la vieille conception allemande de a prise de force d'une ceinture de forts devra tre abandonnée, même quand il s'agit de orts défendus par une année peu nombreu-e; que les Allemands avant de continuer our chemin à travers la Belgique devraient entreprendre un siège en règle de Liège pour ssurer la permanence de leur ligne de 00m-îumication à Parrière mais que les forces Léoessaires à oette fin devraient être plus [ombreuses que celles qu'ils pourraient embler en Belgique.

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