La Métropole

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13 augustus 1914
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s.n. 1914, 13 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3tq12/
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LA MÉTROPOLE 5 5ÉB le iiii 21e Année r~No 223 aditicn - s EDITION DE 6 H. DU MATIN Jeudi 13 août 1914 LA GUERRE OH 9ÏÏEHD ENCORE ! s oh mnm k uhe : . : ; : si Ni I Autour de Liège Le bombardement des forts }Uestricht, 12 août. —■ Le bombardement fcsiorts de Liège a continué pendant toute ^joornée. Le canon n'a cessé de tonner. On jiend des coups plus rapprochés et tirés à ù plus longs intervalles, suivis de coups pVa éloignés tirés à intervalles plus rappro- (N. d. 1. R. — Ce fait indique que les forts j>4 Liège tirent toujours, et probablement qu'ils tirent plus vite que les batteries alle-mades, moins bien fournies de proj ectâles et coins maniables^ puisqu'elles 6ont composa de bouches a feu placées sur affûts rao-12a qui doivent être rejointées après chaque eonp. Ajoutons que le bombardement allemand te s'adresse qu'aux FORTS de Liège, placés i 8 kilomètres en moyenne de la ville. ) Amsterdam, 12 août. — Le correspondant 2a t Telegraaf j> télégraphie de Maestricht, »10 li. 45 du matin : Durant toute la matinée une terrible canonnade a été entendu ici du côté de Tongres. 1acanonnade est beaucoup plus forte que cel-\«ntencîues jusqu'ici et elle fait trembler les jziw-m de la ville où l'on s'attent à chaque insnnt au bris de toutes les vitres. Amsterdam, 12 août. — Le correspondant ou i Handeilsbîad » à Maestricht télégraphie (paiement avoir entendu une terrible canonnade dans la matinée et ajoute que l'artillerie de Pontisse participa au combat. Le correspondant ajoute que le pont situé près de Lixhe est intact. Actuellement il est composé pour une petite partie de pontons. Près de Haccourt un nouveau pont est en construction sur le canal. Amsterdam, 12 août. — Le correspondant du « Telegraaf » télégraphie de MaestJricht à 12.30 heures après-midi que la canonnade ians la direction de Tongres continue toujours quoique moins forte que dans la matinée et que le bruit du canon ne parvient ici. (o'à intervalles. Les forts tirent toujours Liège 11 a,eût. — La lutte a repris autour lies forts de Liège, qui sont bombardés et qui répondent vigoureusement à i'ennemi. Les troupes allemandes ©ont en mouvement pour passer la Meuse. Une tête de pont a été établie à Lixhe pour le passage des troupes e:du gros matériel. Il est possible aussi que les Allemands veuillent également ^ passer la Meuse on amont de Liège, car on signale des convois qui prennent la direction d'Engis. L'avance allemande est excessivement ralentie par la présence de la position fortifiée de Liège, car les forts battent les routes de l'Allemagne vers Liège, baittent les intervalles des forts et empêchent le passage de la grosse artillerie et die tout le charroi allemand. La position doit être contournée^ pour tous œs transports, et elle rend ainsi l'inappréciable service de briser le courant impétueux de J'offensive aillemande. On confirme que les Allemands, incapables tie faire taire les forts, ee préparent à... défendre la ville ! Ils ont expulsé les habitants de nombreuses habitations rues Sain.te-Walburge, Fonds-Pirctte, de la Campine, et aux alentours de ,1a Citadelle. Ils y sont embusqués, protégés par des coussins et des matelats aux fenêtres. Ils ont barricadé toutes les rues avec des •rbres abattus, des charrettes et autres décris. Au centre, ils ont dépavé les rues et fait ces tranchées pour y fixer des mitrailleuses vers La rue Grétry, la rue de Bruxelles et kaucoup d'autres endroits. f Les forts sont en très bon état; ils ont été encore ravitaillés aujourd'hui. Les pertes allemandes sont énormes, et le moral des soldats a'ieniainds est très mauvais. Liège décorée de la Légion d'honneur Bruxelles, 12 août. — M. Klobukowski, inkûstre de France en Belgique, autorise^ M. Pa'ilu de la Barrière, consul de France h Liège i faire connaître le texte d'uni télégramme adressé à la légation par le maire de VaJen-ciennes et la réponse du ministre: «Valencienines. — Vous envoie ce jour croix Légion d'Honneur en vous priant de h remettre à Ville de Liège au nom Ville de iVaioncienmes. » (Signé) Tauclion. » Le ministre de France a répondu: «Je suis très F.er de la haute mission que fous me confiez an nom de la ville de Valen-ciennes. Je remettrai bientôt,# je l'espère, à l'héroïque ville de Liège la croix de lia Légion d'Honneur dont vous lui faites présent, vous associant ainsi à la noble initiative du gouvernement de la République. » La ruée vers le Sud Bruxelles. 12 août. — Du « Patriote A l'appui de l'hypothèse d'une ruée or "lasse par le Luxembourg belge et grand: ducal, voici un fait. four quelle raison l'état-major allemand •aisse-t-il envahir, dans la Haute=Alsace, le territoire qu'il a pour mission de défendre? j|n spécialiste anglais, le lieutenant-colonel Pollock répond: l'étaLmajor allemand, cos-cenirc ses masses combattantes sur le théâtre ^ptentrjona! des hostilités, — la Belgique Jt la Luxemboura, — et se contente d'un* ^tique défensive i l'extrême-sud. A Liège Ce qui se passe dans la vilie Bruxelles, 12 août. — Un Liégeois revenu de Liège en vélo (lundi?) a donné à un confrère les détails suivante sur la situation de la ville: — Tout d'abord, a-t-i! dit, il ne faut pas exagérer le nombre des fuyards; ills sont 15 ou 20,000 tout au plus; quant aux maisons incendiées complètement jusqu'en leurs fondations, je m'en ai vu que deux, rue des Pêcheurs; il me doit guère y en avoir plus; par contre, 50 à 60 ont éitè ébréchées par les obus. C'est, em effet, le bombardement (jeudi dernier ?) qui a jeté la panique parmi la popu-liation; i'eninomi tirait des hauteurs de F 1er on. Les habitants qui s'étaient réfugiés dans les cavcs ont, depuis la fin du bon-but douent, repris possession de leur.? maisons. La circulation est autorisée jusque 9 heures du soir; dès le crépuscule, la ville a l'aspect d'un cimetière, car elle n'est plus éclairée. Pendant le jour, les Allemaiuls fonit la parade, place Saint-Lambert; leurs officiers sont installés à l'Hôtel du Phare; ils ont barricadé la plupart des entrées 'le 'a ville e.' font bonne garde; des patrouilles isolées s'avancent en éckuireurs, avec une audace inconcevable.Un exemple ? Neu f cyclistes se sont hasardés jusqu'à 300 mètres des forts; on en a Oué un. En ville, les officiers portent en pendentif, la carte de Liège; des soldats se sont installés dans différentes maisons fermées, dont ils ont défoncé les pontes. Chez le Dr Lenodr, par exemple, Us ont pris possession des salons et y dégustent vims et cigares. Partout, ils obligent les habitants à tenir leurs portes grandes ouvertes, jour et muit. .Sains doute craignent-ils une invasion des Français et penserut-ils se réfugier dans nos demeures pour y canarder les alliés et .peut-être commettre des abus sur les habitants. Des sentinelles ennemies sont postées chez les boulangers; sitôt que le pain est cuit, elles s'en emparent. Sans doute, les ennemis paiient-ils le pain et les vivres; mais mous m'en avons plus. Au champ de manœuvres de Liège et dans les prairies de Bressoux, on avait parqué tous les bestiaux errants; mais me vont-ils pas les abattre à leur profit et sans payer? Ouand ils passent dans la rue à 25;, avec leurs grosses bottes ferrées portant lamelle au talon, on dirait qu'ils sont 200, tant leurs pas résoninent sur l'asphalte. Leur nouvelle tenue de campagne_ a_ la teinite de l'asphalte; elle est difficile à distinguer; leurs «taube» qui, jusqu'à présent, étaient noirs, ont, pour la plupart, reçu une couche de couleur qui leur donne une teinte de nuage. Ijes soldats ennemis font leur soupe et leur café dams des chaudières-automobiles; ils portent sur le dos une pinte en aluminium. Un officier auquel je m'étais adressé, ^en allemand, et à qui j'avais exposé la_situation misérable du commerce locaJ, me dit: — C'est la faute de votre Roi 1 On nous a dit que l'armée française était à Namur. Il devait mous laisser passer. — Rt vous compter partir? — Demain après-midi, pour Paris, répondit sans sourciller l'officier allemand. Il faut savoir aussi, continue notre interlocuteur, que les forts tirent de temps à autre, quand on leur signale um groupe. C'est ainsi que, avant-hier, ceux de Loncin et de Lanitin ont tiré sur l'artillerie montée, établie entre la gare d'Ans et le fort de Loncin. D'autre part, 800 fantassins environ, venus d'Amis où ils avaient été canardés, se sont rern^-dus à Saint-Gilles. La tactique ennemie paraît être de préparer une retraite; fiils réparent, au moyen de pontons et de madriers, la grande brèche du pont des Arches; font des tranchées entre la ville et les forts, vers Saint-Gilles et vers Ans, et disposent de l'artillerie sur les hauteurs de Cointe, Saint-Gilles et Ans, pour empêcher, sans doute,-d'être cernés. C'est en sacrifiant quelques-uns de ses propres régiments et en passant au milieu d'eux que l'ennemi est parvenu à gagner Liège. Le sang-froid de la population et des autorités est absolu. Un exemple: le sous-chef de station à Ans, qui est père de onze enfants, n 'a pas quitté son poste mi son képi ! Le uhlan perdu De 1' « Avenir du Luxembourg » : < Hier, vers 5 heures, on vit ceci : un cava-lier allemand monter la rue du Luxembourg, s'arrêter près de nos bureaux, lire les dépêches navrantes pour son amour patrial qui s'y étalaient, apprendre ainsi tout de go l'impas-so de Liège et la prise de Mulhouse, la reculade autrichienne et l'emprise anglaise tant aux colonies que sur l'Océan. » Pâle, défait, nu lieu de suivre ses compagnons vers les faubourgs, il se dirigea en sens inverse, pour aboutir près de la caserne, et là supplier, eu excellent français, la population de lui indiquer le mo^en de fuir. Fils de famille. il offrait à qui voulait, de remettre tout l'or qu'il possédait — et il en était cousu, sous sà tunique, au sens vrai du mot — pourvu qu'on l'aidât à se cacher jusqu'à'la fin de la guerre, qu'il trouvait infâme, ainsi comprise. Et ses appels à la pitié étant demeurés vains, il s'éloigna chancelant sur sa monture abîmée. » Ali! si_ les chefs du grand état-major de Berlin avaient pu entendre ses imprécations. Mais, hélas I ils resteront sourds à tout, jusqu'à ce que, tout près du fossé déjà, ils fassent le grand saut — au bout duquel les attend l'effondrement Lamentable du colosse germanique t. - - La journée de lundi Bétails rétrospectifs Nous avons déjà dit que la cavalerie allemande était vernie «tâter» la position ck notre armée de campagne dans la journée d< lundi. Voici quelques précisions nouvelles à ce sujet. La cavalerie, répamdue sur le front Saint* Trond-Haminut, poussa ses pointes dams trois ilrectioms: Tirlemont, Hougaerde et Jodoi-£me.La vallée de la Gette avait été immédiatement mise en état de défense. Sur toute cette ligne, les cavaliers allemands furent reçus è :ôups de fusil. Ils avaient avec eux de l'artillerie et des mitrailleuses. Ils me demamdèneni pas leur reste, et, incapables de franchir la rivière, se retirèrent hâtivement. Enitretemips. ils avaient occûpé I^arudon, Neerwinden, Pel-iaimes, et d'autres localités de la région. Ik avaient brûlé les meules de foin et obiligé les habitants à quitter leurs demeures auxquelles ils mirent le feu. Le long de la route de Saint-Trond à Ti rie-mont, iL y eut combat de cavalerie. Les uhlan^ se présentèrent par Halle, Boyernihoven el Dormaél, et envoyèrent des détachements ai nord de la route vers Léau. Un régiment d< lanciers marchait à leur renconre. Le combat livré à Dormael et à OrsmaeVGussenhoven fuit très violent. Les uhlams turent décimés car le feu et par la charge, puis arrivèrent or force avec leurs mitrailleuses. Selon les ordres reçus, le régiment de lanciers se retira. Il laissait sur le terrain k commandant Kmapen, tué dans une maisor où il faisait le coup de feu avec trois soUdats et le lieutenant comte van der Burch, aims qu'ume vingtaine de soldats. Ixs cavaliers allemands brûlèrent alors uir certain nombre de maisons du village d'Ors mael, d'où la fusillade des lanoiers avait ét' dirigée sur eux. Lis fusillèrent sept habitant; des maisons desquels ils prétendirent qu'or avait tiré sur eux. A Dormael, ils fusililèren trois paysans, les frères Sevenams, accusé; aussi d'avoir fait le coup de feu. avec nos sol dats. Un prêtre qui s'avançait pour donner 1 ex. brême-onction à des mourants a été bless< par um uhlan. Les paysans accusent l'ennemi d'achever les 'blessés et de me point faire quartier.Us s'avancèrent ensuite vers Tirlemont e arrivèrent même jusqu'à Bost, à deux kiflo mètres de la ville, vers le sud, sur la ligne d* Tirlemont à Jodoigme. Le chemin de fer étai gardé par la garde civique. Celle-ci se retinr en bon ordre. Il y avait devant elle en.viror deux mille cavaliers formant um vaste demi-cercle à travers champs. Nos fantassins parurent alors. Aussato' cette masse de cavalerie fit demi-tour et- s* replia dans la direction de Saint-Trond-Wa nomme. La muit de lundi à mardi se passa san: combat. Mardi matin, les nôtres ont 00m mencé lia poursuite de ia cavalerie allemande Celle-ci ise retirait sur tout le front. On lu a donoê la chasse pendant la matinée. Ell* était retournée au-delà de Waremme. — — Le curé patriote Le colonel ayant lu à ses soldats, dans tu camtonnemcnt qu'il est superflu d'indiquer,h proclamation du Roi en réponse à l'ultima tum des Allemands, le curé de l'endroit prit h parole. Voici ce qu'écrit un milicien de 1913 « Co prêtre parla, d'une voix très douci d'abord. Mais bientôt, celle-ci s'enfla pou maudire « les misérables qui nous envahis a sent, les brigands qui viennent, en dépi » d'un traité signé par eux, violer notre neu s tralité et menacer notre indépendance » Mais nous saurons nous défendre, comm< » des lions, et sauver cette terre sacrée qui » nous ont léguée nos ancêtres. Vous les re » pousserez, amis! Pas de grâce pour eux » En avant pour la Belgique, pour notre sol « pour nos foyers I n Ah! le brave homme 1 Ah.! le digne curé On l'interrompait pour l'applaudir frénéti quement. Et <juand il eut fini, ce n'était plu qu'un cri : «Vive la Belgique !» La tactique d'affolement Une troupe de 130 cavaliers prussiens dit il se présentèrent, hier, à la gare de A., officiers, revolver au poing, soldats oarabin au côté. Ils sommèrent le chef de gare de leur re mettre la recette. Mais le coffre-fort étai vide, et pour cause ! Le trafic est nul en o moment sur la ligne. Ils placèrent alors une cartouche de dyna mite sur la voie et firent sauter un rail qn fut lanoé à plus de cent mètres. Un train arrivait, un pauvre petit trai: irréçulier. Us l'arrêtèrent, firent descendr machinistes et voyageurs erb fouiUlèrent tou le monde, dévalisèrent le fourgon,_ visitèren !o courriel- qu'ils firent brûler ensuite dans 1 foyer de la locomotive. Us coupèrent encor les fils téléphoniques, mais omirent d' couper les fils du télégraphe ; c'est ainsi qu parvint l'alarme à la station voisine.. Des soldats français, des spahis, furent d^ péchés sur les lieux.. Us arrivèrent, déehar gèrent leurs armes, tuèrent deux Allemand5 en blessèrent trois autres et mirent le rest en fuite. Les ublans se réfugièrent ailors dans la fea me de 0., mais ils furent oçrnés et délogée Une soixantaine se rendirent; les autre purent s'enfuir. Et tout rentra dans l'ordr* La voie fut vivement réparée et les voyageur purent continuer leur yoyage. SOYONS OPTIMISTES ] Noua vivons actuellement des jours graves, des jour# d'émotion poignante et nos cceurt sont étreinte à 1* fois de fierté et d'angoisse Noua sommes fiers de nos enfants qui se bat tent comme dea lions et qui chantent et qu rient en allant au-devant des balles enne mies ; nous sommes angoissés en songeant 1 tout lé jeune et noble sang versé par l'iniquité du monstre allemand, impitoyable et cruel fou d'orgueil et d'ambition, ne respectant ai monde qu'une seule loi : celle ae la forci aveugle et brutaile. L'heure est glorieuse et tragique. La Bel gique écrit dans l'his'toire'une admirable pag< d'héroïsme. Elle lutte pour son indépendance pour sa vie même et elle vaincra sans nu doute. Ceux qui disent le contraire ont tort. Soyons optimistes parce que nous avons 1< droit et même le devoir de l'être. Le mimcl* accompli à Liège par queiqueg régiments d< héros contre une horde de barbares est L meilleur signe de la victoire définitive. Cettx armée allemand» que nous étions habitués i considérer oomme étant de toute premièn force, dont la menace planait sur nous depuii des années cette armée en somme, n'est pa meilleure qu'une autre. On l'a bien vu. ÉU< a raté son premier coup et c'est d'une iinpor tance capitale. Elle avait essayé de nous ter rariser par le poids de sa lourde masse prêt à écraser, mai3 loin de trembler devant elle nous l'avons repoussée. Alors quoi P Son bluff P Le nombre de se hommes P Cinq millions P Que peut nous fair cala puisque les Français, les Anglais- et le Russes sont avec nous P A ces cinq millions plus les Autrichiens, nous pouvons opposer ui nombre plus grand d'hommes. C'est incontes table. On se demande dès lors pourquoi nou -:e>riona battus. U n'y a aucune raison. . Des exemples pullulent dans l'histoire, d . nations si grisées par leur -force et leur puis iance qu'elles deviennent arrogantes et ai freusamemt injustes, déolarent des guerre iniques et saut vaincues par les autres nation coalisées contre elles. C'est la loi fatale de choses L'empire d'Allemagne est frappé à mort . H se défendra férocement, désespérément mais la victoire finale restera aux alliés i qui la Belgique, la merveilleuse petite BeJ gique a permis d'arriver à temps. Le secret de la force militaire de l'AHema gne a toujours été la soudaineté terrifiante e formidable de sa première attaque. Cette pre mièire attaque, elle l'a manquée cette fois grâce à nous. Elle nous avait proposé un mai' ché infâme pour pouvoir tomber tout d'u: coup sur la France ; mais nous avons refus le marché parce que nous ne sommes pas n : des indignes, ni des lâches, et, en nous dé fendant héroïquement nous avons sauvé 1 France et nous nous sommes sauvés avec elle Certes, l'heure est infiniment douloureuse Il est affreusement dur de trembler pour ceu: qu'on aime j mais l'héroïsme des femmes bel o;es e®t h la hauteur de celui des soUdats Puisant dans leur noble patriotisme de mer veilleuses ressources d'énergie et de vaillance elles ne se plaignent pas et sont fières d'avoi donné leurs fils, leurs époux? leurs fianoés leurs frères à la Belgique qui les leur a de mandés. Bravo ! Dans la tourmente de l'heure pré sente, rien n'est plus consolant et plus récon fortant que cette manifestation de l'âme bel g dans ce qu'elle a de plu3 courageux et d plus sublime. Encore une fois, haut les cœurs ! Sans nu ■ doute le succès final récompensera les effort : et les sacrifices. La patrie, la bien-aimée pa ; trie sera préserrée de l'abominable joug teu ton. Comme le disait un commandant d'airtil lerie dans la belle lettre publiée hier par 1 : « Métropole , LA CAUSE EST BONNE Ef IMPERDABLE. i. Mis HT JOURS — x — Le rôle de Liège et de l'armé' belge. - Un succès éclatani Voilà hu3A jours que le territoire belge a ét ciwohi. • Le plan allemand était de foncer à traver ■ 1a Belgique par Liège et Namur, et d'arrivé ; :-n trois jours au plus à la frontière français* i cm s'étant assuré la possession de nos deu ' positions fortifiées. Dès lors, l'armée frar çaise devait changer complètement son fror de bataille, remonter vers le Nord, accepte la bataille dans des conditions défectueuses Em um mois, soit le 31 août, les Allemand devaient être à Paris. Ils dictaient la paix 1 la France, faisaient occuiper ie Nord de celle ^ ci par des troupes de troisième ligne et, ror - tramt en masse en Allemagne, venaient, vi( ^ torieuix et invincibles, culbuter les Russe : entrés chez eues, e® Les refouler dans leur > steppes. La réalité de ce plan; est bien certaine. Ceil ■ résulte des déclarations des officiers all< ' mamds prisonniers. Cela résulte de certair ■ documents saisis sur eux. Cela résulte sui I tout des opérations allemandes en Bolgiqiu * où ils omit lancé leurs forces de première lign* ) sains Les mobiliser complètement, sans al " memits, sans munitions, comptant complét< ' leur préparation par de grands tramaporl 1 d'arrière dès que notre territoire serait ex cuipé. ' Eh bien ! Après huit jours de guerre, voy< ' la situation. Les corps allemands ont été di 5 cimés. Ils sont arrêtés autour de Liège et or les pLus graves difficultés à passer La Meusi . Ils omt devant eux l'armée belge prête; si l'Ourthe, ils se retranchent. Dams le Luxembourg, ils font de La défe* siive. Sur le front lorrain, ils ont une attituc - expectamte. Brisée, la première offensive allemand* 2 œ&Le qui devait avoir lieu par chez mous. Brisée par la Belgique ! Après huit jours de guerre, les yainqueui t de Sedan, dont les chevaux devraient fouk 2 actuellement la Champagne et la Picardi# sont à peine entrés en Belgique ! 7 La Fronce a eu le temps de changer. se i front de bataille. L'Angleterre a eu le temf d'expédier ses premières troupes. i Dès maintenant, la résistance est orgam 5 sée chez mous. Il m'y a plus de voie libre t travers la Belgique. t L'Allemagne a senti la victoire trcimblt 3 dans sa main, déserter sa maison. Elle espèa 5 encore, mais elle craint. Elle oraiint tout, a 5 son armée fait exécuter des travaux défemisi ^ jusqu'au Rhin! Elle combattra, sans doute. Mais ses adve - sa/ires se renforcent de jour en iour. Pendant ce temps, la Russie rassemble su , armées immenses. On peut avoir confiant ? dams l'armée russe. Bile fera sensation, si le champ de bataille. Ce qu'il lui faut, c'e - un peu de temps ! L'arrivée à temps des Russes en Allemagr s est la défaite certaine de mos ennemis. La Be-lgiaue a donné du temps 1 s David a brisé l'élan du Goliath german quet t'ftvcoî» saura s'em souvenir I Le bombardement des forts de Liège Ses effets Insistons encore. Quand on dit bombardement de Liéga il est bien entendu qu'il s'agit : des forts et non de la ville. Aveo les grosses pièces lourdes qu'ils on1 1 amenées au prix de difficultés énormes er 1 face des forts ou plutôt de quelques-uns ' d'entre eux (Barclion-Fléron-Evegnée san* doute) ils ne peuvent mal de tirer sur h ' ville. Ces projectiles coûtent trop cher et le* 1 canons qui les lancent sont trop vite mis hon ' d'usage pour qu'on ne se montre pas d'un< circonspection extrême avant de commande] a feu » I Pour bombarder une ville les pièoeî ! de campagne suffisent. Si les pièces lourdes peuvent tirer 25 coups " chacune c'est le maximum de leur rende- : ment. ! Dès lors pour que celui-ai soit utile il fairl 1 que les coups portent sur les coupoles de* 5 forts et les démolissent. Seulement la coupole ' même d'un ouvrage est un but de bien peu d< 5 surface. Il est dès lors bien difficile de l'atteindra ■ et cela d'autant moins que le tir des pièce* ■ lourdes allemandes n'est pas repéré comnw - celui de nos forts. 1 On peut ajouter aveo certitude que le< artilleurs allemands connaissent mal les piè 5 ces dont ils se servent pour cette raison biei î simple que chaque coup coûtant une petit* > fortune on ne se livre à des_ tirs aveo pareil , les pièces qu'avec une parcimonie très com i préhensible. Ce qui est vrai pour les Allemands est vra > pour toutes les artilleries lourdes du monde Mais admettons, car c'est _ vraisemblable î évidemment, que des forts soient réduite ai - silence. Il reste h- faire l'assaut de ceux-ca et h ? défense rapprochée des ouvrages est encor-5 possible par la garnison des ouvrages. ^ Enfin si les forts devaient se rendre il es cei-tain que ce ne serait qu'aprè3 avoir en . cloué les pièces encore bonnes et avoir envoy-, au loin les appareils de fermeture des autres 1 Le fort détruit et rendu de la sorte peut-i - encore servir aux Allemands P Pas plus que comme point stratégique - mais on comprend bien que l'occupation d-t ces points no vaut pas l'occupation du for - en bon état. Quant à réparer les forts, il n y faut pa . songer. i Enfin prendre tous les forte, les aouz-î forts, demanderait beaucoup de temps. Et le i Allemands d'après loura prévisions écrites on . déjà perdu douze jours sous Liège. . be retard est désastreux pour eux. —s-aaaccK-^ ; Faits d'armes r : Les raids de nos aviateurs Nos aviateurs survolent plusieurs fois pa - jour les troupes allemandes du pays de Herve ? Ils vont jusqu'à la frontière allemande, et ob ? servent même la frontière entre le Limbour; et l'Allemagne. 1 Un d'eux, parti d'Anvers, a survolé Ma es 3 tricht et Louvain. Un autre, parti aussi d'Anvers, a survol - Tongres, Waremme et Loncin. Un autre encore est allé d'Anvers à Lixh i inspecter les travaux de ponts que les Aile f mands effectuent sur la Meuse dans cette lo calité. On signale aussi de Namur que de beau: raids sont effectués vers l'Est. Nos aviateurs ont essuyé très souvent le fei des canons et des fusils allemands. Jusqu'ici ils n'ont pas été atteints. L'enfant du régiment Dans tout le pay3 on peut recueillir de mul tiples témoignages de f héroïsme de nos bra ves boy-scouts. — J'en ai rencontré un à Hannut, disai j Ider un lancier à Hougaerde. Il avait été dan les tranchées devant Liège aveo le 9e, au plu . fort de l'action. Son fusil était plus grand qu lui. Il n'avait qu'un désir: se battre. Il avai é fait le coup de feu et ne s'inquiétait guère d regagner la maison paternelle. s —Mais sais-tu bien, lui ai-je dit, que si le r Allemands te font prisonnier tu seras fusillé — Bahl qu'importe! s'écria-t-iil en riant. >î II n'avait plus un sou en poche. Ses bottine h étaient si usées qu'un groupe de lanciers s rt cotisa pour lui en acheter une nouvelle paire r « Nous ne sommes pourtant pas riches^ d: rent-ils, mais ce pauvre gosse avait les pied s meurtris! Notre régiment l'a adopté. Désoi \ mais il aura sa part de notre rata... et de ne lauriers. » r Un mort qui se porte bien s s Depuis plusieurs jours on était sans not velles du lieutenant Istaoe, du 2e régiment d a lanciers, qui avait été chargé d'opérer des r« connaissances avec son peloton à la frontièr s allemande. On le considérait comme mort 0 ■_ tout au moins comme prisonnier des All< e manda, quand hier on le vit reparaître ave -, ses hommes. Il avait réussi à se faufiler para û les troupes ennemies et à passer à travers boi r pour écna.pper à leur coups de feu. Faut-s dire que son retour a été chaleureusemen fêté par ses oamarades de régiment P 1 > « © o—ç — ; Faute chèrement panéi e « C'est plus qu'un Crime, c'est une faute! Nous ne serions pas étonné que Bisniard dans sa tombe de Varzin se fût répété cett s réflexion en voyant ses uhlans envahir la Be a" gique. Il suffit en effet de réfléchir un instar n pour convenir que si l'armée allemande r >s s'était pas attaquée à Liège, elle eût au« menté considérablement ses chances do su ^ cès. Ce n'est pas mettre en doute le moins d monde la valeur de l'armée française, que <3 r dire qu'elle n'était pas aussi prête au combî c que son adversaire. L'Allemagne avait pr F une avance formidable par la mobilisatie S qu'elle avait réussi à dissimuler jusqu'au mi ment où elle était presque terminée. Si 1< troupes allemandes s'étaient contentées c s traverser l'e Luxembourg, elles avaient dn ^ chances de bousculer les troupes françaises e ît plein travail de mobilisation et de les metti en état d'infériorité. L'Allemagne a ajouté l'aveuglement à ! déloyauté et il s'est fait qu'elle a reçu auss 1_ tôt chea nous le ohâtiment de l'un et i T*utr*, Appel imminent de la classe 1914 Bruxelles, 12 août. — Le aPatrlÔîé » éorit : La classe de 1914 n'a pas encore été appelée à l'activité, les cadres n'étant pas formés. Dès que cette formation sera achevée, une proclamation sera affichée dans chaque commune invitant les miliciens à rejoindre le ( dépôt d'alimentation qui sera fixé dans chaque province. En haut lieu on nous assure que l'appel est ^ imminent. t: Cette nouvelle réjouira vivement ceux des b ! jeunes gens de la classe 1914 qui ne se sont a' pas encore engagés comme volontaires et qui, à em juger les demandes que nous ne cessons ^ de recevoir, brûlent du désir d'entrer au ser- 0 . vioet u g»-gZ3-ÎMC3:-»' g Et l'Empereur ? Ses proclamations et celles de notre Roi r 1 - 1 i M. Gabriel Hanotaux écrit dams le c , « Figaro » : | ( Oxu ne retrouve pas, dams ces proclamations 1 _ mornes, son style habituel. Les fait-il écrire ^ par son chapelain? ((Etre ou me pas être», quel est le pédant d'antichambre qui lui a 1 i choisi juste la seule citation qu'il devait évi- r ter? On dirait qu'il cherche les raisons pour se ® | persuader à lui-même et pour persuader aux autres qu'il m'est pas libre. Est-ce um appel c l de suppliant adressé à la iustioe divine dans 1 > le remords où il est de s'élever contre elle? ® Espère-4-il échapper ainsi aux respomsabili- 1 t tés qui l'accablent? Entend-il dénoncer, au- j ' dessus des murs de sa prison, l'étreinte de ce * i parti de la guerre qui a pour chef son fils qui ; menace de l'expulser du /trône? i Ce -parti, mous avons suivi, pas à pas, ses méfaits: le coup de Tanger, où jusqu'à la der-nière heure, Guillaume hésita; Casablanca, i où il dut reculer devant l'évidence_du droit; c t Agadir, qui nous infligea le banditisme du f Comgo; les armements_ sur mer et sur terre j 5 poussés à une exagération! si folle que le peu- 1 pie allemand et le monde à sa suite, en étaiemit ; pamteliamts: les élections menaçantes pour la , ? dynastie, la violence sunex_citée des ((hobe- r t reaux», sentant qu'ils jouaient leur dernière " carte; enfin, le dilemme où est acoullé le sou- 1 verai-n défaillairut : la révolution où la guerre. ^ Les voilà les raisons obscures de cette poli- c - tique désespérée qui ameute contre elle l'univers et qui s'entoure d'obscurités et de mensonges, essayant de tromper les autres pour se tromper elle-même. _ 1 I^es voilà donc venus (des jours sombres», «l'heure des grand? sacrifices», de 1a «lutte i dure» et «l'assaut impitoyable d'ennemis qui ^ nous entourent de toutes parts»... Quel con- c traste aussi avec les proclamations courtes ■ et superbes du jeune roi Albert! C'est le , grand souffle héroïque: « Voyant son i-ndépen- j damee menacée, la nation a frémi et ses on- ^ ! fonts ont bondi à la frontière. » ((Vous triom- ( r pherez, car vous êtes la force au service du ' droit...» «Soldatsde l'armée belge, n'oubliez c . pas que vous êtes à l'avant-garde des armées j Immenses de cette lutte gigantesque... » 5 Et celui-ci, il est à la tête de ses troupes. } Sûr de lui et des siens, « Il marche à la vie- ( x toire». i I .L'Histoire jugera; elle sauna ce que nous ne . savons pas; mais ce qu'elle devra reconnaître, ^ parce que c est la vérité toute pure, c'est que z le peuple allemand, les _ armées alleimandes, j l'empereur allemand vivent dans le men- ] 1 songe. c ( -«-saocK-o-— — ( L'opinion du général Dejardin ! sur la mobilisation belge Tout d'abord le général tient à dire sa joie, . t son orgueil et aussi sa surprise de voir quelle , b magnifique résistance l'armée de Liège a op- . s posée à l'invasion. # , • e — J'avoue, dit-ill, que je ne m y attendais t pas, et, de toutes façons, quoi qu'il arrive, ] 0 nous avons grandi de cent coudées dans 1 o-pinion du monde. C'est quelque chose, cela, s J'ajoute qu'on doit dire à la louange du p gouvernement — et je n'étais pas de ses amis — que la mobilisation a marché avec une ré- ' s gularité et une promptitude admirables. Il e est vrai que tout le monde y a mis du sien. 1 Il n'y a presque pas eu de déchet. C'est pro- ( - digieux 1 s Quant à la situation générale, eille me seoa- - bie maintenant beaucoup plus favorable s qu'au début de la campagne. Elle me semble.. ; Je ne dis pas autre chose. Je ne fais ici que des hypothèses en l'air, puisque je n'ai aucun élément d'information ce dont je suis bien heureux, car cela prouve que le secret/ est 1 _ bien gardé. e ! _ | : Oourageux lapins * Le chemin de fer de Gand-Terneuzen, au- * quel Nestor-Wilmart fit une réputation mon-t diale, a transporté ces jours-ci, jusqu'à la frontière hollandaise, une clientèle aristocratique. C'étaient des fuyards fortunés, belges ~ et autres, qui, pour échapper aux maux de la » guerre, allaient s'embarquor à Terneuzen | pour gagner la Suède. ^ Mais leur voyage ne se fit pas sans encombre. A peine avaient-ils débarqué dans le port hollandais que 1a police les arrêta et mit pro-» visoirement le grappin sur leurs bagages. Comme de simples émigrants, on les parqua dans un grand hall où ils durent passer la e nuit. Le lendemain, après enquête, on les ren-dit à la liberté et ils purent alors prend k place à bord du paquebot qui devait les con ^ duire dans un doux exil où ils attendront, 6 dans une paix qui sera sans doute parfaite, la »' fin des événements. >- U -o-aa»cw-o ICouverts d'or n Deux uhilams ont été tués dans une ren-contre, à proximité de Hasselt, aveo les gen-!S darmes qui, soit dit en passant, se compor-e teut d'une façon héroïque. 1S Les membres de la Croix rouge, qui furent chargés de l'ensevelissement do ces soldats n prussiens, éprouvèrent une singulière sur-G prise en trouvant, sur l'un, une somme de dix mille mark, de l'or en grande partie, et a sur l'autre, cinq mille mark. On pense que * ces doux soldats^ dont l'un, détail touchant, l" portait 6ur la poitrine le portait de sa femme e et de ses enfante, appartenaient au service 4e rintendîwwe. Échos LA VILLE Programme de 1s journée COURS: Berlitz Sohool, 8, Mdx. — Lançnes rivantes. Protestation Un magistrat limbourgeods nous écrit pouf rot-ester aveo indignation contre une potion qui aurait été signée par certains nota-les pour obtenir la rentrée d'un directsut Llemand des usines d'Overpelt. La Personal i té de cet Allemand n'est pas en cause, iais l'heure n'est pas à l'examen des que»» ons d'intérêt, surtout dans une pro vin o® nvaliie. « L'acie acoompli par les bourgmestres eot ne insulte à la fierté nationale des Limbour» eois et l'on se demande aveo horreur dit otre honorable correspondant, quels senti» lents ont pu dicter cet acte. » La Patrie avant tout. » C'est aussi notre avis. Les braves gens Le Dépôt des Produits Liebig, Société ano> y me. dont on connaît l'importance dans kl ranene de l'alimentation, se trouve particu-èrement frappé par la pénible situation dans iqueUe les hostilités actuelles ont plongé le ommerce, étant donné que l'exportation de oute denrée alimentaire a été interdite de» uis le commencement de la guerre. Néon» îoins la Société met tout en œuvre pour couper son personnel aussi longtem.03 que facre e peut, et afin de retarder le plus possible i moment où la besogne viendrait a marquer, elle a envisagé d© réduire de moitié lo ombre des journées de travail; tout le pei^ onnol ouvrier touchera donc son plein sa-lire pendant trois jours, tandis que pour les rois jours de chômage il lui est alloué la moi-ié du salaire régulier. Lee familles des ou-riers qui ont été appelés sous les armes reoe-ront la même allocation. — La « Banana Impart Cy » nous éorit t c Nous nous permettons d'avoir recours k a publicité de votre journal au sujet de la uestion suivante. D'après certaines rumeurs ui circulent, l'on voudrait faire croire au iublio que nous aurions VENDU des bananes ux troupes. < Nous tenons à faire remarquer et a cons-ater que nous avons FAIT DISTRIBUER ÎRATUITE1V1ENT notre stock de bananes ux troupes, aux hôpitaux et aux hospices, ussi bien à Anvers qu'à Bruxelles ». Nous n'en doutons nullement. Il y a hen-eusement, en ces heures terribles des masses e gens qui ont encore du cceur. Les sentiments de nos voisins dti s'ord Afin do dissiper les suspicions et les malen-endus, il suffira, nous écrit la « Fédération >èlge de gymnastique >, de communiquer ce ui suit aux camarades gymnastes et à tous los concitoyens: Un de nos collègues des plus estimés^ Al. t. Muller, ancien président de la « Féaéra-ion. néerlandaise de gymnastique » écrii L'Amsterdam: « Quelle terrible calamité est celle tombée ur votre pays ! Qui aurait pu croire cela oesque vous m'écriviez il y a quelques jouri i peine. Que cette guerre inhumaine et inf&-nante finisse bientôt et qu'elle épargne vous t les vôtres! C'est le voeu ardent de votre ieii ami. » Un autre brave collègue, poursuit M. N. J. îupérus, non moins bien connu, M. L. Van V.ken, m'écrit ce qui suit : t Sous l'impre®* rion des nouvelles qui nous apprennent la insère qui frappe si inopinément votre patrie L'une manière si brutale, nous sommes iu-luiets sur votre sort. Donnez-nous bien vite le vos nouvelles! On est profondément tou->hé ici du courage viril des Belges; on s'im-ligne du crime commis à votre égard et on 0° montre aussi anti-allemand aue possible. » Je viens de rencontrer un régiment. Le« îomanes marquaient le pas au son de chant» inti-alilemajnds. Quoique les nouvelles que îous recevons soient peu concordantes, nous ivons l'impression que les Allemand reoe-rront une raclée. » Si tout va bien le plan allemand s'écrou-era grâce à !a Belgique. * Enthousiasme anglais L'enthousiasme anglais s'étend à tous le« ;erdes. Nos maisons de commerce et no* >auques reçoivent journellement de leurt jorrespondants des lettres de félicitations dérivant d'une façon enthousiaste leur adini-ation pour l'héroïsme belge. En voici notamment un spécimen reçu dan* me de nos grandes banques et qui reflète le* ;entiments de la haute finance anglaise: Londres, le 10 août 1914. Messieurs, Ecrivant oe jour à Anvers, nous ne voulons >as laisser partir le courrier sans ajouter juelques lignes pour vous exprimer notre jrande et sincère admiration pour la façon îéroïque dont la Belgique a maintenu don îonneur contre des hordes d'envahisseurs l'un nombre énorme. Nous ne pourrions vous exprimer en paro-es oe que nous éprouvons pour vous, mail ious tous sommes fiers d'être les alliés d'un peuple si courageux et portant si haut le seiv* aiment de l'honneur; nous espérons être à mêmes d'apporter, en ce qui concerne l'An-îletenre, une part aussi éclatante que la vô». >re dans la lutEe. # ^ Aveo nos plus sincères félicitataoms et ad* niration, croyez nous. Vos dévoués Commercial Bank of Londoj» (signé) ONG. Les femmes françaises Un comité parisien de dames française#, iistribue aux soldats qui partent pour leurs 'estimations respectives un insigne composé ies armoiries françaises, où se trouve atta-_• liées la médaille, partant le portrait de notre youverain, le tout encadrés par un flot de ,-ubans franco-belge. Le volontaire que noua ivons vu. poi-teur de cet emblème patriotique ious déclare que l'enthousiasme à Paris tei -.ublime et que les femmes françaises, tout omme leurs sœurs belges, font l'impossiblê .ifin d'adoucir dans la mesure du possible le# ongues randonnées qu'exigera oertainemenà la lutte contre l'ennemi. Autour d'une arrestation Nous avons annoncé l'arrestation, à Sainte-Anne, d'un Roumain. Cette arrestai-ion n'A pas été maintenue. Le Général Brlaîmont Nous avons remarqué aujourd'hui devant ies étalages du Bureau de renseignements d* la ville le buste du général Alexis BrioLmont, couvre de Alphonse Van Beurden, exécuté en I880. R.ippe^cns à nos lecteur» que ce brûlant officier gonérel beige est l'autecr de nos po-< H ions fortifiée» de Liégs et de Namur, dont lEurope «dôme à prtfwnt i ex-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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