La Métropole

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21 augustus 1914
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s.n. 1914, 21 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kb77/
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LA MÉTROPOLE i aies le nli |||( Année ( ■ 231 EDITION DU MATIN Vendredi 21 août 1914 LA GUERRE iPRES LA BATAILLE L'héroïsme de nos soldats SUCCES nFtAJNÇ.A.IS la situation uj, 20 août, 8 heures soir.-— (Officiel.) fommuniqué qui a été fait hier soii complètement la situation, et celle-c % inchangée aujourd'hui, •u' de Bruxelles circulent des patrouil-, cavalerie allemande qui coupent le? Lications avec le centre d/u pays e jiivers. {Français réoccupenl luiliouse jieîie reçue directement de Paris), p, 20 août. — Les Français ont réoc Mulhouse après un vif combat à 1: Ltte. (Ha vas) ^ ^ ii» o mrmc «« Iras la bataille |i " Taube „ abatti fces, 20 août (par dépêche). — U jp;» a survolé ce matin la ville de Bru (la poussé ensuite une pointe jusqu'à 1 (lis iî est entré sur le territoire hollair wbe militaire hollandais d'Oostbur aussitôt par une vive fusillade. L BEcut frappé par une balle et l'avio frl dut atterrir. . âteur — un officier pi-ussien — rn'étai ifcsé. /Vprès avoir déchargé son revolve jK-oldai;; sains Les atteindre.. (les _ A1U firent si mal) il fut fait prisonnier, i'-dam, 20 août (par dépêche). — U r omand monté par un lieutenant ail* L fait une descente forcée aujourd'hi pour g (Zélande). j-oteur avait été frappé par une bail irait dérangé. . < n était marqué A 2Q-13. l'ïiriier s'est aussitôt désarmé et s e: kîi la disposition du bourgmestre du vi Ti:*schofcen, deux marchands de ch< ceià Nieuweschams, un autre marchan [« arrêtés sous La prévention d'avo até des chevaux en Allemagne. quoi les Allemands Diraient entrer à Bruxelle «SERAIENT EN DESORDRE SUR LA MEUSE «Daily Mail» s'explique dans ce tôl< me daté du 17 août : ^ > matin, à six heures, on entendit cia le bruit d'une canonnade au centre c ■?. Après avoir fait utie feinte avec lei i?, sur Diest et distrait sur une oeatair lie l'attention de l'armée de campagr i concentrée à Louvain, les Aileman* i maintenant signalés comme marchai iVuxelles par Huy et Jodoigne. On cro »\rmée, qui s'avance, est composée su n cavalerie et d'artillerie, celle-ci cor ut les terribles canons automobiles à t les troupes risquent fortement d. êt: fes d« leur base d'opérations, qui e !, mais on est à un jour d'actions dése s pour la patrie, et l'occupation de de la Belgique, tout à fait inuti >int de vue stratégique, est un coup calculé pour susciter l'enthousiasme si lin. •ans l'atmosphère générale de mysèr it est évident. Les Allemands sont < ire sur la Meuse. Des observateurs a décrivent le chaos qui règne dans 1 ennemis à la suite de l'arrivée ince de corps d'armée sur corps d'arm ire un front para.lysé. » h AERSCHÛT sohot, mercredi soir, était à la mei illemands. Los maisons brûlaient, 1 nels partout ont craché la mitraille; 1 >nt fui leur malheureuse cité comme sauvés aussi affolés, éperdus, les liai des viLlages sur toute la ligne qui s' rers l'est, do Winghe-Saint-Georges ju Cumptioli d'une part, et Langdor e>l d'autre part, où les Allemands, mai t régnent en maîtres. travaux de défense allant d'Aersch h sud de Tirlennont ont donc dû êt onnés, l'ennemi les occupe maintena; 5 troupes se sont répandues dans tops d'alentour. Des villages entiers o: uéantis ; tec> hordes barbares ont doni oours à leur rage destructive ; des i lés qui fuyaient ont été atteints par d , des boulets, dwj éclats de shrapnels cadavres gisent maintenant par les p chemins de la campagne, en plei: }s} voir dans Aerschoi même. < - 3 Hambourgeois et la guerr is avons pu questionner un officier ail blessé originaire de Hambourg. La guerre, nous dit-il, est extrêmeme >u.laire à Hambourg. Nous en avo de vivre sous la férule de la Prusse. *nd on mous a dirigé en auto sur ère et avec mission de n'ouvrir nos p' tés qu'à destination, on nous a dit q' aillions lutter avec les Belges contre 1 ?ais. nous avait avertis aussi de ce que 1 ;ais ne# faisaient pas de quartier, voi uoi j'ai voulu me brûler la cervelle av browning quand on m'a ramassé s "a in. v Sons la mitraille Le commandant H..., du Xme de ligne, raconte : — Mes hommes se sont battus oomine des lions. Nous étions au moins un contre vingt, fatigués par de longues marches et contre-; marches, bien nourris, mais-m al reposés, pas lavés depuis huit jours, et n'ayant plus tiré nos godillots depuis une semaine. Malgré cela, nous avons résisté jusqu'à la dernière minute, jusqu'à ce qu'eût sonné la retraite, et cela . pendant des heures, do longues heures, à des masses profondes d'ennemis, tous frais, ayant peu marché, et sans cesse « nourris », par (les effectifs frais. » Je puis vous dire hardiment que nous on avons fait un carnage épouvantable, et que si nous avons été finalement décimés, plus ' peut-être par la fatigue que par le feu, nous 1 avons abattu au moins dix fois plus d'ennemis que nous n'avons perdu d'hommes. Mais tout cela, nous avons bien dû finalement nous en rendre compte, ne servait à rien. Les Allemands étaient trop ! Nous avions beau faire un feu précis, implacable et extrêmement rapide, il en arrivait toujours d'autres, qui se faisaient un rempart des cadavres accumulés des leurs, et qui, exclusivement par leur nombre, compensaient leur j malesse et leur lenteur. » Il serait curieux, si cela était possible, d'avoir ime statistique des cartouches tirées 1 de part et d'autre pendant cette bataille. " Elle démontrerait excellemment le « travail » 2 que nous avons; fait. Je puis vous assurer, que si mon bataillon avait_ été un contre trois, nous aurions couché hier soir sur nos posi- ^ tiens ! c » Mais enfin, il nous fallut reculer tout de I même, sous peine de nous faire massacrer bêtement. On sonna, la retraite. Nous reculâmes en bon ordre profitant de tous les abris pour r nous défiler sous le feu ennemi. Le plus dir cependant aillait commencer. Tandis que notre artillerie continuait sa résistance, pour n essayer autant que possible de contenir l'en-'• nerni et ralentir sa marche en avant, les II oanons ennemis suivaient notre retraite et redoublaient leur effort pour essayer de e nous « couper » par un mur de feu infranchissable.» A certain moment, comme nous nous I défilions prudemment à l'abri de quelques maisons, un obus fait à côté de moi un trou de cinquante centimètres de diamètre dans un pan de mur. Dix secondes plus tard, un second projectile emporte toute l'Habitation ! r Heureusement, les débris n'atteignent personne. A un autre moment, un énorme obus à la piorite. passe en ronflant sur nos têtes, s'enfonce dans le sol à côté de nous avec un ç bruit de tonnerre et creuse un véritable en-* tonnoir de trois mètres de diamètre dans le-queil roule le cheval de notre major. L'officier, heureusement, avait vu venir le « pru-, neau b, et avait déjà sauté à terre 1 > Et cela continua ainsi pendant des lon-. gues minutes qui nous parurent durer des 1_ sièoles.. € » Nos sous-officiers n'ont pas été moins ad-Lr mirables, moins vaillants et moins stoïquee c que nos admirables soldats. C'est pour une f bonne part à leur entrain, à leur résistance. aux paroles d'encouragement qu'ils adres-!j saient à leurs hommes ,qui nous devons d'en avoir ramenés que, poui- ma part, je considé-r" rais presque comme trop épuisés pour effec-tuer encore la lonuge marche que la retraite !1 nous avait imposée. Plusieurs ont été nommés sous-lieutenants sur le champ de bataille. ^ et je vous assure qu'ils sont dignes de leur-^ épaulettes. » Quant à moi, il n'y a qu'une seule chose a qui m'étonne ,c'est que je suis encore vi 'f vaut... » a Le combat de Dinant. - Encore s. i un récit Paris, 19 août. — Un convoi de soldat s- français blessés devant Dinant vient d'arri k ver à Reims. L'«Eclair eu r de l'Est» a de mandé à un capitaine d'infanterie bless< quelques renseignements sur la bataille. Il ei a fait le récit émouvant que voici: Les nôtres étaient inférieurs en nombre ils furent vainqueurs. cj — Oui, oe fut terrible et ce fut héroïque ag dit le capitaine. Nous étions deux oompa ac gnies à peine, lorsque l'ordre nous parvin de marcher de l'avant pour arrêter l'ennem (1*_ et permettre à notre artillerie de prendir* 2. position. Ah! certes, nijl d'entre nous ne s< g_ fit tirer l'oreille pour aller montrer à l'enne p. mi de quel bois les Français savent se chauf 11- *"er- » Au-dessous de nous, les Allemands, qu jt avaient réussi à former un pont sur la Meuse ro défilaient, défilaient, confiants dans leur for ^ ce. Us avaient compté sans nous. Un feu d< salve les accueillit, puis un second, puis ui ^ troisième. u- » La lutte, on quelques secondes, devieiy Q. des plus âpres et 111a compagnie héroïque dé ?f. fend chèrement sa vie. Les mitrailleuses al lema-ndes fauchent nosVangs et cependan el nous descendons toujours. Si nos homme: 1<; tombent, les Allemands, eux aussi, jonchen le sol, et lorsqu'une deuxième oomoagni-vient à notre secours, c'est une nouvelle hé catombe sur la ligne allemande. Autour d< moi, mes officiera s'abattent l'un après l'an t'/e et la compagnie tient toujours. » Nos camarades, nouveaux arrivants n'hésitent point oeoendant. A leur tête, li 0 capitaine, frappé d'une balle en pleine poi trine, trouve encore assez d'énergie pour re mettre à son lieutenant son alliance et se e- oapiers en lui disant: «Vous porterez tou cela à ma femme, et vous lui ferez me adieux... n 1S » Et puis plus rien, jo ne me souviens plus Un éclat d'obus me frappe, je tombe et j'ai malgré oela, le bonheur d'entendre encore 15 les premiers coups de canon de notre airti.1 je lerie, qui a réussi à prendre positions. J'a -s su depuis que nos canons ont détruit les nont do l'armée allemande, que notre cavalerie : p précipité dans la Meuse toute la horde feu 'à tonne qui croyait marcher à la victoire. Nom -c a^'ons repoussé l'ennemi, qui s'est enfui ei ]'v désordire. Ma blessure n'est rien, je suis con Hent. » En France Les deux bombardements de Pont-à-Moussoi Paris, 20 août. — Nous avons annono dernièrement que les Allemands avaient, ai mépris des lois do la guerre, bombardé Pont à-Mousson, ville ouverte, cité d'extrêm avant-poste à la frontière. En réalité, Pont-à-Mousscii a subi, non pa un, mais deux bombardements, le 12 et le 1 août. Voici quelques détails que donne d' cet acte inqualiffable le « Journal de 4a Meu»r the » : C'est vers neuf heures et demie du mati; que le mercredi 12 août, les Allemands eom mencèrent le bombardement avec des pièce de fort calibre installées sur les hauteur d'Arry et do Bouxièces, appuyées en arrièr par l'artillerie du fort Saint-Biaise. Ils diri gèrent un feu très violent sur la cité no: défendue, prenant surtout pour objectif 1 quartier Saint-Martin, sur la riVè droite d la Moselle. Us lancèrent environ soixant projectiles. Des maisons furent éventrées. Dans le coi ridor de l'une d'elles, un obus tua une femm et trois enfants, une fillette de onze ans e deux garçonnets plus jeunes. D'autres in meubles furent détruits dans le quairtie Saint-Laurent. Un obus éclata place du Pa radis. Le 14, la canonnade recommença à qua.tr heures du matin, pour ne^ prendre fin qu'f près six heures. Cette fois, les Allemand; olus odieux quo jamais, s'en prenaient à 1 ai: cien petit sérr lire transformé en hôpita Us lancèrent plus de deux cents obus, dor une quarante ino atteignirent cet hospict C'étaient des projectiles de 150, 180 et 2'2( Une fillette de 1 'x a.«s, qui so trouvait d<n les jardins fut tuée. Ce fut la seule victime Un obus éclata dans l'hôpital, près du 1: où était soigné un officier saxon blessé. Des officiers, montant un ballon caot qu'on pouvait apercevoir au-dessus des batteries, donnaient des indications aux arti leurs et leur faisaient rectifier leur tir. Pendant ces deux bombardements, la rvopi lation de Pont-à-Mou=son a été admirable d nig-froid et à mérité les félicitations que M Mirman ,préfet de Meurthe-et-MoselJe, ee venu lui adresser après avoir présidé un séance extraordinaire du conseil municipal. Les Allemands préparent leur retraite Milan, 19 août. — Le « Secolo » appren que, près de Grosahuninguen, les Alilemaiu accomplissent d'importants travaux de d' fenso pour le cas où les ponts du Rhin s* raient coupés, et pour faciliter une retrait Deux gros vapeurs, faisant ordinairement service des touristes sur le Rhin, sont soi pression, prêts à transporter le troupes si la rive badoise. A Metz Metz, 19 août. — Les Allemands préparer la place en vue d'un siège. Us y entassent d< vivres et font faire, autour de la place, d< tranchées par les habitants. La situation des Français en Alsace .Paris, 19 août. — Voici la situation à date du 18, d'après le «Bulletin des Armées Nous tenons maintenant, définitivemen les Vosges jusqu'au col de Saverne, où Pc franchit la grand'route de Paris à Stra 1 bourg. A l'ouest du massif s'étendent trois band' de terrain successives : 1. Une zono ondulée où la Sarre coule c ' sud au nord, et dans laquelle débouche le c de Saverne ; ; 2. Une zono d'étangs et de forêts aux ro tes rares et peu reliées entre elles, et do] la tête est marquée par Fenestrange ; 3. Une zone de plateaux : Morliange, Oh teau-Salins, Dieuze, bordée au sud par Seille qui sort de la région des Etangs. Nous avons pris pied solidement dans première zone et nous tenons complètenic: ; la deuxième et nous abordons la troisièn , par l'occupation de Château-Salins. » ^ La retraite des Allemands continue da. . les conditions de hâte déjà signalées. La c . valorie les poursuit à bonne allure. Toutes n troupes sont pleines d'entrain. A~ UEGE Un îndiustirie-1 liégeois bien conniu a j . s'échapper de la Cité ardente mardi et appe . ter à ses colUègues à la Bourse des métau ; des nouveliles de cette ville. La ville a peu souffert; quelques immeuibl , seuils ont été atteints. Le pont des Arches seul a été coupé. C > ne peut passer que sur la passerelle; enoo . faut-il une autorisation. Les autres pon sont inrterdits. Les otages ont été remis en Liberté. P. > conifre, deux députés permanents sont pi ! sonniers sur parole, comme garantie, sembl . î-il, d'un impôt de guerre de ço millions m : à la charge de la province de Liège. Les ateliers CockeriLl sont intacts. M. Gi> ; ner, ses fils, leurs familles et les chefs > service, sauf deux, sont retenus à l'Hôtel < Xouveau-Monde, on ne sait dans quelles co ditions. Un colonel aWemaind a été mis à La tête d établissements Cockenill pour leur remise marche, mais il ne trouve pas d'ouvriea même en offrant une fois et demie de sailaâ , habituel. Dans les charbonnages, on fait l'exhaure r on entretient les galeries. Les forts ne canonnent plus, mais on aiff me en ville qu'aucun d'eux n'est aux mai des AUemaaids». Leurs mensonges De l'«Etoile Belge»: Les jouirnaanx alleanaaidis publient le rappe sitivajut qui leur est owiimuniqué par le VVol : bureau et quii, adressé à J'état-major génére est s'ugné: Von Stein, quartier-maître gén ral: « Ix; secret de Liège peut maintenant êt dévoiilé. Nous avions reçu des in-formaitio nous avertissana qu'avant la guerix:- des of ciers françaâs et peut-être aussi des solda avarient été envoyés à Lié.ge pour instruire l troupes l>elges dîans la défense d'une forti cation- A oe moment-là, il n'y avait aucui protesitationi à formuler à ce sujet, mais ut fois la guerre déclarée, il y avait ce fait co stitiuaint une violation de la neutralité bel pour la France. » Nouis devions dès lors ngir mpidemei Des régiments non mobilist'^ furent envo\ contre Liège. Six brigades >ur pi<xl de pc avec un peu de cavalerie et d'artillerie c pris Liège et n'ont été qu'après cela mis s pied de guerre. »Nos adversaires ont cru qu'il y avait < vamt Liège 120,000 Allemands, lesquels, caïuse de la difficulté de l'attaque, n'en p( var.ent venir à bout. » Ils se sont trompés. Le retard avait l aiutire caïuse. Maintenfint seulemeait la m che aillomande a commencé, et nos ad vers res pourront se convaincre que les années lemandes sont bien soiignées et bien, reposé L'empereur a teniu la parole qu'il avait d< née de ne pas verser «inutilement une gou . de sang allemand pour la prise des forts Liège. L'ennemi ne connaissait pas nos f nuidables moyens d'attaque et se croyait - sûreté dans les forts, mais même les p 1 faibles canons de notre artillerie lourde ont " t rès peu de temps contraint de se rendre te ? les forts sur lesquels notre t:r avait dirigé. ' î^a partie encore vivarute de la garnison a 1 la vie à ce qu'elle s'e9t rendu. ', mais les fo - bomlxirdés sont tous changés en mcncea de ruines, sous lesquels est ensevelie une p tie de lia garnison. " 1 »On travaille à nettoyer les décombres, " à remettre les forts en état de défense. s » La position de Liège ne servira plus s plans de nos adversaires, mais constitu- 0 une base d'opérations *-' pour l'armée a mande. » 1 i, ,i -| rwr r Amende honorable e On lit, sous ce titre, dans le « Peupio » «L'« Ami de l'Ordre » nou, assure que ? deux prêtres de la région namuroi.se, d< t nous avons parlé et qui furent mis en prév - tion sous l'accusation d'espi >nnage, ont r facilement prouver leur innocence et ont - mis en liberté. » Nous sommes heureux de 1 apprend e Nous avons dit dans quelles circonstan - nous avons été amenés à parlor de cette ai '> re. Notre bonne foi a été surprise. Nous " regrettons profondément. Pe^sotino dans - pénibles événements que nous traversons, l saurait se réjouir de ce que certains de '• concitoyens soient assez misérables pour t '• liir hi sainte cause commune. Nous faisons •s grand, cceur amende honora i>,c et nous y '• sentons aux deux prêtres faussement accu * nos plus humbles excuses. » Le franc et sincère « mea-culi>a » du « P f pie » honore autant notro confrère que ex qui le concerne. ;Le transport lies troupes e anglaises sur le Contins UN SECRET BIEN GARDE Le bureau de la Presse anglais a put le 17 août, le communiqué suivant : La force expéditionnaire désignée poiu ,ervice à l'étranger a été débarquée en d reté sur le sol français. Embarqueni( Is transport et débarquement des hommes j- des provisions ont été effectués avec to î- la précision possible et sans un seul incidi >. Comme le dit fort justement le « Time e le secret a été fort bien gardé au-delà is c Ohanneil ». Il le fut de même en-deçà, ir Le journal de la cité appel'o cette op< tion du transport secret des < ontingents glais sur le continent « l'un des faits les 1 extraordinaires de l'histoire moderne ». U licite, à propos de la parfaite réussite it l'opération, les états-majors français et « glais, qui l'ont préparée ; le chemin de » et les compagnies maritimes qui ont v culé les troupes ; les officiera c-t les honir « qui marchaient silencieusement, sans habituelles scènes d'adieux à la maison » « last but not least », la marine do guo qui protégeait les transports contre une taquo éventuelle. a Le journal londonien rend justement h »• mage à la discipline avec laquelle, instin t, veinent, tant de pereonnes, qui dans la p n se et d ailleurs, étaient au courant de l'< s- ration, ont gardé le secret à ce sujet. Maintenant, ajoute-t-il, nos braves trou sous le commandement du général Frei s'approchent du théâtre de la grande bat; u qui est imminente près de la Meuse, ol toutes nos pensées, tous nos meilleurs v< les accompagnent. i- Nous ne dirons pas où ils sont ni coml vt ils sont. Cela sera connu au moment portun. Dès le 8 août, le « Times r ' recevait In correspondance de Boulogne le renseigr sur les dispositons qu'on y prenait en la du débarquement des Anglais : l'on fa: vt des préparatifs aux quais et dans cert tp immeubles du port ; des réservistes chaient des étendues d'herbes et éolaii 15 saient des bois pour permettre l'établi a_ ment de grands camps. Le « Times » s -)S abstenu de publier un mot de cetto cor pondance. Un peu plus tard, dit-il, nous aurions ~ décrii-e ces camps emplis de troupes anses, l'enthousiaste réception de celles-ci le peuple français, que > faisaient pai sourire certaines particularités de l'unifo britannique ; l'arrivée du général Frenc >.j bord du « Sentinel » et sa réception pa r_ gouverneur de Boulogne. k Les jours suivants nous reçûmes d'au détails. Hormis quelques exceptions, pas de ce3 nouvelles no trouva accès dans 3s presse anglaise. Cependant, de ce côté du canal, chi hn jour, des mores ont fait leurs adieux à 1 re fils et des épouses à leurs époux, poiu ts nombreux jours. Autour des casernement Londres, au prime matin, il y avait des s ir tacles dignes d'être décrits. Tout le ] i- des routes du sud, au travers du comt< c- Kent et du Hampshire, de grands traini ii,s transports et d'artillerie ont roulé nui-joui'. Ceux qui connaissaient le secret du -'1- part et la destination de ces convois n'en le rien dit } ceux qui ignoraient n'ont- pas ; lu de questions. n- Môme, lorsque le 11 août, 1» Roi al. Aldersliot pour prendre congé de la f es expéditionnaire et fut reçu avec un ent! ïn siasme digne de la circonstance par des s, liers et des milliers de ses soldats, pers< re ne souffla mot de cet événement. On ne blia pas le télégramme d'adieu du Roi è et troupes. Notre armée a quitté nos côtes comnn ir- fantôme pour prouver qu'elle est autre c ns qu'un fantôme devant les ennemis d liberté. ? LA MORT i »u 1PAPE PIE ï file (0) — ie ,,, . iv L'heure que nous traversons n était pas 2e assez tragique. Dieu a voulu l'assombri] encore, pour les catholiques, du deuil im "*• mense que cause parmi eux la mort sou i's daine de Pie X. < 1X En même temps que s'anéantit dans h honte et dans le sang la sinistre fable d< 1'((Empereur de la paix», disparaît de h le- face du monde la douce et sereine figur< h du Pape des humbles, défenseur inébran •u- lable des droits de l'Eglise et des conscien ces catholiques, restaurateur vigilant e ^ éclairé des traditions les plus vénérable ^ de la liturgie et de l'art religieux. Le pontificat de Pie X fut marqué sur es" tout par l'ère de persécution et de spolia >n- tion dont se déshonora la démagogie fran tte çaise contre la liberté des citoyens, cathc de liques et des congrégations religieuse* 3r" Les préoccupations ne sont pas, hélas, a' en rappel des luttes pleines d'embûches qu ,u5 suscita la troisième république contre le revendications de Pie X en faveur d Sté l'égalité civile et politique des cathol] ques de France. On serait pourtant encli: dû à s'en souvenir doublement a 1 heure o rts ils oublient eux-mêmes si noblement 1 os ux tracisme dont les maîtres politiques d ar" leur patrie les ont frappés avec l'opmié . tre brutalité que l'on sait. , . Au reste, Pie X s'était consacre specia W U-ment et avec un zèle admirable a un nà série de réformes ou de restauration le- ecclésiastiques qui assurent à sa nu moire la gratitude de tous ceux qu — préoccupent la grandeur et la purete d la discipline de l'Eglise catholique cor bemporaine. L'action funeste du mode: nisme doit à son énergie et à sa prevoyar les ce l'échec décisif où elle achève de se du >nt créditer et de s'anéantir. &n' Parmi les catholiques du monde entiei ?n. les catholiques belges avaient voué a & Pape Pie X, la vénération et le respe< ire. dont ils ont toujours su entourer 1< ces souverains pontifes. -ai- Le Pape qui vient de «jo^ir, comir le avant lui Pie IX et Léon XIII, connaij les saient cet attachement singulier, capab. ne (jgg plus glorieux dévouements, des catn( !1CS linucs flamands et wallons a 1 égard d rt successeur de Pierre. Ils aimaient a e riS rendre témuignage, à t en applaudir et «is nous en glorifier. . . La mort de Pie X sera ainsi une doi t>u- loureuse épreuve de plus pour les eioyan •ux (J0 ce pays, au milieu des angoisses p; triotiques qui les étreignent et dont Die voudra que le couronnement dernier so le salut et le triomphe de leur noble caus Le Pape qui aime tant «ses bons lie . ges» se souviendra d'eux, k l heure c fi nous le pleurons, auprès du Dieu de ju tice qui, au témoignage du Ps!^ln?'^ renverse les puissants et exalte les faible lié, Le Pape est mort. «Vive le Pape .» je Les derniers moments ,nt" Voici les détails rétrospectifs sur les de et nions instants du Pape : „ , ute llome, 19 août. — T,es cardinaux Feirat rat Gasparri, Billot et Bisletl qui se trouvaie 3 , ce matin au Vatican lors de I aggravation . du l'état de santé du Pape furent 'mpre^joiui par la teinte du visage du Pape et lmfe ira- nuttence du pouls. I-« Pape était attei d'une crise de faiblesse. Aussitôt appelés 1 ,1„S médecins provoquèrent une expectoratii bienfaisante et l'état du Pape s améliore i ^ Au moment de la ense tous les cardinal f"r" présents à la curie, furent avertis et p ;i,:_ après se rendirent au Vatican. Outie les c* (linaux signalés, les cardinaux Granito w Beilmante, Gotti et Billot ainsi que les sœni S du Souverain Pontife se rendirent au \ a. •rf oan. Le frère du Pape fut averU pair der „t' elle. Ce matin, Mgr Zaropmi, sacnste, a a ministré le Souverain Pontife. Il était assi? do Mgr Pifferi, de Mgr Pescmi, .autnonl Sî" secret, et de Mgr Bressan, secrétavre du T ^ pe. Les cardinaux Merry del Val, Gaspa S" Bisletti, Ferrata, et les sœurs de Pie X, MU Anne et Marie Sarto, étaient présents. Les derniers Sacrements lui ont été do S' nés à 11 heures. Le cardinal Ferrata re: S place le cardinal Serafino Yannutelh qui se trouve pas actuellement à Rome, dans fonctions de pénitencier major de la basiJiq St-Pierre où le Très Saint Sacrement est € • oosé. La place St-Pierre est très animée. "„ Très Saint-Sacrement est également expc P~ dans toutes les autres églises do Rome ou nombreux fidèles vont prier pour la santé < + Souverain Pontife. . A 17 heures 45, l'ambassadeur d Autric vu-! et les autres diplomates accrédités auprès fSaint-Sièae se sont rendus au Vatican. Deux diplomates déclarèrent en sortant • Vatican, qu'après le dernier bulletin de sa/r CIS~ (]u Pape, l'aggravation avait continué. ¥*1 Le cardinal délia Volpe, camerlinmie, et €S cardinal vicaire Pompilj absents de Ron res" ont été rappelés par dépêche. Vers 4 heur Mgr Zampini sacriste des Palais Apostohqi a quitté îa chambre du Pape. T/es médeci " Marchiafava et Amici pas plus que les sœi et la nièce du Pape, ne s'éloignent de -hambre depuis ce matin. ^me une k Les traînards que mrs On a vu rentrer dans la nuit et dans de journée des traînards qui ayant perdu > do trace de leur régiment se sont amenés à A [>ec- vei'8. ong Us arrivaient par deux, trois, quatre, qu i de quefois plus, fatigués, souillés et un peu » de brailles. > et II n'en a pas fallu plus pour que des an dé- aimables — on en note tout de même qu ont ques-unes à Anvers — se soient mises à cr x>sé à la déroute. Ces propos volontairement méchants a à irréfléchis sont regrettables profondément arce L'armée de campagne est hors vilie.^ îou- A Anvers, les traînards étaient dirigés i mil la caserne Faicon. Quand on en a-vait nne nombre suffisant d'un môme régiment on pu- faisait rejoindre leurs corps. ses Mais s'il nous est permis d'exprimer vœu c'est de voir cueillir par des autos, ■ un soldats fatigués. hose Tant d'autres roulent pour le plaisir des 3 la cupants qu'elles pourraient, pour une fi servir à quelque phoee. L'avant-guerre Contribution à l'histoire de l'invasion allemande en Boig'pe . L BIS(*) ; INSTITUTIONS DIVERSES 5 A la faveur de nos larges libertés constitutionnelles nous avons vu s'établir à Anvers, en concurrence avec nos écoles, une «Allge-meine Deutsche Schule» avant comme programme celui des écoles similaires d'Allema.-. «ne. i «Dans la section des filles, écrivait-on, le e plan d'études concorde dans son ensemble s avec celui des écoles similaires en Allemagne. e «Dans la section des garçons ,l'étude de l'ail&emaind a 9urtouit pour but de conserver 1 et de répandre l'usage de cette langue, tout en préparant aussi les élèves, par une étude e approfondie du français et des sciences d'en-tirer dans un établissement supérieur d'instruction, notamment au cinquième des - Aliénées belges ou en tertia des Realschule c d'Allemagne (sans le latin). Il est donné deux s cours facuitaitifs pour l'enseignement spécial I du latin et du flamand. L'école dont il s'agit e est subvcnitionnée par le gouvernement alle-r mand et par la colonie. Elle fonctionne depuis •- }o ans environ et est administrée par un - conseil qui a à sa tête les notabilités de cette 1_ même colonie. » Elle possède une bibliothèque et organise ' des conférences littéraires, géographiques e. scientiiiques avec le concours de spécialistes |s d'universités allemandes. >» EUle a fondé d'ailleurs, une caisse de e -retraite pour ses professeurs et une caisse de »• secours pour les veuves et les orphelins. » e Toujours avec l'admirable talent de récla-me que possèdent les Allemands, leur auto- II gobisme suffisant et notre naïveté toujours, il " fut bientôt avéré eue l'école allemande de la rue Quel lin était supérieure à tout ce que [- nous pouvions avoir de mieux, que décidées ment nous n'avions aucune capacité d'ensei-l- gnement, etc. u * Bref, la lumière nous venait une fois d< ^ plus du remarquable Peuple de l'Intelljgeno :* c'est-à-dire de la masse de brutes innomma r bles que nous voyons à l'œuvre. " D "autres écoles de moi ndre importance ^ furent encore créées à Hoboken notamment 3' dans la rue de l'Harmonie et dans la ru< Montagne aux Corneilles. Nous n'insisterons pas sur la place qu< prirent les Allemands dans tous les domaine; r- des affaires. On sait qu'elle fut importante Elle découlait normalement de l'importance a'des maisons qu'ils dirigeaient, des intérêt; je qu 'ils prenaient adroitement, dans les affaire: és belges, dans les cercles commerciaux et ma r- ritimes et surtout de notre constante abdica lt tion devant eux. es " DEUTSGHLAND UBER ALLES ! IX )u Aussi plusieurs de nos nationaux entran ■\l ainsi, sains le vouloir et sans s "en douter,dan rs les desseins du pangermanisme, envoyèrent à- ils leurs enfants à cette école l Le prestige <!■ la «Kultur» allemande fut tel que tous le: ^ snobs voulant heurter simplement l'opinioi er générale qui lui était hositfite quand même sk a- pâmaient devant la haute conception artis 'V- [ique des Allemands. Pour eux rien n'égalai e> comme architecture le récent pavillon d* n. l'Allemagne à l'exposition de Gand. n- Dans tous les domaines on essayait aus-110 d'agir sur notre cérébraHté. Des dessinateur imiitaieivt l'épaisse ligne germapique, des ar x- chitectes — rares heureusement — se ren L<e daient en Allemagne pour commettre contn noys le orime de nous doter de l'épaisse archi jy lecture d'outre-Rhin. Il n'y avait qu"un homme compétent pou hc l'esthétique des villes. C'était l'inéviitabl M. Stubbç. Il n'y avait de constructeurs compétent ^ que ceux qui construisent actuellement notr cale sèche... de triste aventure, le Vouitait-on tracer un jardin? Foin de no l€- hortioulteurs ? L'Allemagne encore, l'Aile ma gne toujours. «Deutschland ueber Ailes!» n? Des bourgmestres rhénans venaient-ils e: irs visite à Anvers? Leur réception prenait un importance hors de proportion. "KAISER GEBURSTAG FEIER' Les choses prirent une proportion telle qu la fête d'Attila II était célébrée à Anvers ave plus de solennité et de tapage que celle d notre Roi 1 Sans doute ce n'étaient pas de la Belges qui faisaient tout ce tapage. C'étaier n- (tes Allemands, mais trop de Belges, hélas en assistant à ces fêtes qu'ils croyaient coi dé diales ancraient de plus en plus dans l'espr des Allemands que nous les aimions et qu têt peut-être rien ne nous eût été plus agréab! e*" que de porter tous le casque à pointe. er Les journaux étaient encombrés de copi ou *(Voir la « Métropoles dti 20 août.) >11T un lee un « 366 oc- à l'occasion de la fête de l'empereur et cha oun s'évertuait à donner un compte rendu aussi long que oeliui du voisin ! Il est vrai, la participation des Allemands à nos fêtes nationales était réciproque. Que disons-nous ? Elle dépassait en ostentation tout oe que nous pouvions faire. « Je suis che* toi chez moi. Tes affaires sont mes affaires.» Pour peu qu'on y mît d'insistance on entendait dire trop souvent: «Vous auriez de grands avantages à être Allemand» ou bien « Il vaut mieux appartenir à un grand pays qu'à un petit». Ainsi, le pangermanisme qui «travaillait». Anvers et la Belgique depuis de longues années déjà, trahissait ses desseins. LE PANGERMANISME Vous avez pu voir dans certains atlas étdités par la célèbre maison Justus Porthe-s à Gotha des cartes représentant la grande Allemagne. On y voit la Belgique tout entière, la Hollande, la Flandre française, le Grand-Duché de Luxembourg, presque toute la Suisse revendiquée par l'Allemagne, comme terres germaniques. Des cartes postales portant reproduction de pareille ethnographie fantaisiste sont vendues partout en Allemagne. Nous ne discuterons pas le point sur lequel repose la doctrine pangermanique, mais noua demanderons pourquoi le Danemark, dont Sa langue est parente aussi de l'Allemand n'est pas compris dans les revendications allemandes. Nous pouvons en dire autant de la Suèd» et de la Norvège. A la page 189 de la géographie classique du professeur Daniel, on peut lire ce qui suit comme Tête de cha pitre: Petits Etats de «nationalité allemande ». Suisse, Lichtenstein, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg. Puis, dans le texte: «Ces cinq Etats sont en totalité, ou pour la plus grande partie, habités par des Allemands. Mais, au cours du temps, ils se sont séparés de la Confédération des Etats de l'ancien empire d'Allemagne, auquel ils appartenaient pendant le Moyen-Age ». Il est bien clair que ce rappel de l'époque à laquelle la Belgique et la Hollande appartenaient plus ou moins à l'Empire, a pour l'auteur et pour les Allemands qui apprennent la géographie dans son livre un« signification particulière. C'est dans des termes à peu près semblables qu'on a rappelé, il y a cinquante ans, que le Schleswig-IIol-' stein et l'Alsace-Lorraine faisaient autrefoir partie intégrante de la patrie germanique. Timide d'abord, le pangermanisme osa totrt doucement s'affirmer. C'est ainsi qu'ouvertement une section det 1 ' « Alldeutscher Ver band » s'établit dans notre ville au su et au vu de tous, sains que l'on-protestât aucunement. Elle s'établit à oertain moment au premier étage du café Flora, rue Annessens. Ses sta* tuts que nous avons eus sous les yeux ne lais-: sent aucun doute sur son but. ' Ainsi donc, ioi le manque de tact s'avérait ' une fois de plus de façon éclatante. Des gens hospitalisés largement chez nous,travaillaient contre nous I l (A suivre.), .—4 * * * * Nous avons reçu la lettre suivante: Monsieur le Rédacteur en chef. Je lis avec étonnement que vous citez dan® r votre article « L'avant-guerre, contribution à ? l'histoire de l'invasion allemande en Belgi* que », paru dans votre journal du 20 courant^ s édition du matiin, la Sooiété Suisse d'An vert 3 comme faisant bloc avec les nombreuses sociétés allemandes de la place.. 5 Permettez-moi de vous faire remarquer qu® . la Société Suisse d'Anvers, fondée en 1887, ayant pour but principal de secourir ses conv i patriotes nécessiteux et dont le local se trouvé ? au Café Anselmo, un établissement anver-j sois, est une société de caractère essentielle* ment suisse. En effet, le paragraphe 5 de nos I statuts « Admissions et démissions n dit: c Vif son caractère national, la société se compost de Suisses en possession de leurs droilts da c citoyens. Les dames suisses sont reçues oonn* c me membres passifs». c Je vous pfie de bien vouloir faire paraîtra à cette rectification dans votre plus prochain t numéro. Agréez, Monsieur le Rédacteur en Chef» ■_ l'assurance de ma considération distinguée-t • Stasi ^ e i. B. ChristoHel, e Président de la Société Suisse d'Anvefl^ e (N. d. T. R. — C'est en effet une fcnreuC -que d'avoir laissé diuns un ardc4e reproduit la mention de la Société suisse, ►wn » — m < ■ V S V ' -■y - ?r v v

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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