La Métropole

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s.n. 1914, 27 Mei. La Métropole. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j3902087j/
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^kmJ ERNEST "" TINCHANT 21e Année No 146 Elditton B LA MÉTROPOLE Mercredi 27 mai 1914 AJ3C3 rvrsnFT. ivrFnpifTrs Do ts £• "j ~ fitfï*: : : : : : : : : : : : : t u On s'abonna i tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au iournal même. LE SIliiiERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 69.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de10â!6 pages Rédaction : Téléphone 617 | Pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la lijne ligne . . fr. 0 30 £r. 8 03 Annonces financ.ld. » I 80 Faits divers fin ld. » 2 GO Réclames la ligne, w I 50 La Ville là. *> 5 09 Faits divers corps td. » S 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, saui celle de la province d'A&~ rers, s'adresser à T'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS . 8, place de la Bourse, à LONDRES : u3. Cheauside E. C. M. Van Mierlo Abandonne son proje Dans la Métropole de jeudi nous 601 Wons: Nous défions M. Van Mierlo de publier dans wuatln» un croquis de son projet en -y nC^rc la situation du chenal navigable de huit mètr loaigoant, comme 11 l'a dit, mur de quai j çu'à la cheminée d'épuisement. Le Matin de dimanche nous apporte féponso quo voici: Le croquis du projet a déjà paru il y a u couple d'années. Ceux d'entre nos lectei nui s'en souviendront ( I ) • diront peut-êt i,, les, PROFONDEURS NE FIGURE! fis SUll LE CROQUIS EN QUE TION (1) mais ils pourront se rendre oomj de ce que les murs sont établis là où il y jyrç LA profondeur (sic). Donc M. Van Mierlo avoue, par si silence, l'impossibilité où il se trouve figurer sur son projet un chenal de hu mètres de profondeur ! Et voilà comment certaine presse e tendait résoudre la question du po d'Anvers. Un auteur, ingénieur s'il vous plai propose un projet dont il ne sait pas lu tuême entrevoir les conséquences ! ] 3uand nous disons cela, nous n'ente >ns évidemment pas faire grief à M.V; Mierlo de ne pouvoir prévoir complè ment, dans tous ses détails, la situati qui aura lieu après les travaux. Ne nous demandions que M. Van Mie: montrât qu'il était seulement POSSIBl de figurer un chenal de huit mètres r pectant les conditions qu'il avait in quées. Et il n'a pas su, en essayant te tes les combinaisons, arriver à instal dans son projet un chenal qui fût un p admissible. Et dire que c'est sur notre port qu'' ingénieur (!) a voulu tenter cette exj rien ce ! Supposons un instant que, p impossible, les techniciens aient fermé ] yeux sur l'ineptie du projet en questio On aurait réalisé le mur Van Mierlo, < aurait dragué un chenal le long de mur, et on aurait définitivement fermé yort d'Anvers à l'endroit où nous l'avoi marqué sur les cartes parues dans 1 Métropole! Se figure-t-on le désastre causé d'u fooup au oommeroe anversois ? Toute ! rade d'Anvers,toute la rade d'Austruwee fermées définitivement aux grands n; vires, toutes les espérances relatives /'accroissement de notre port irrémédij blement enterrées, Rotterdam prenai d'emblée et sans remède possible, un a-van^a formidable! Car oette ava/noe peut s© chiffrer ir védiatement: on sait que dès maintenan i'accè, do Rotterdam à la mer comprei partout des profondeurs de 8 mètres à marée basse, alors que l'accès à Auve comprend, actuellement, des profondeu 'de 8 mètres. Or, d'après un nouveau projet élabo pour Rotterdam, les profondeurs du ch àrl atteindront au moins 10 mètres ! ] alors, au moment où Rotterdam rec vrait aisément les plus grands navire Anvers, dont l'accès eût été réduit br> Paiement de plusieurs mètres d'un cou \par suite d'une ignorance technique, a fisterait écrasé et impuissant au dévt toppem"nt de sa rivale! On a écrit, il est vrai, que Rotterdai ne pourrait jamais lutter contre Anver au point de vue des grands navires: M Va/n Mierlo imprimait en 1905 la phras suivante: Les porte cle Hambourg et ROTTERDAM feront ce qu'ils, voudront; ils ne pourron jamais, avec leurs petites marées de 1 m. 51 environ, recevoir ces grands navires (do ! à&faea 45): jamais on n'amènera devant lo ouais de Hambourg et de ROTTERDAIV 'des navires calant 9 mètres 45 ou 10 mètre; d'eau. Encore une prophétie qui est en traii H'ennuyer celui qui l'a lâchée!... Nous avons enregistré l'aveu d'impuis sauce de M. Van Mierlo devant notr< 'défi. Amusante situation que celle d'ut auteur devant reconnaître qu'il ne sai pas trop bien lui-même ce qui arriverai ti par malheur on exécutait son projet Quel meilleur moyen pourtant de non; feonvaincre d'erreur que de montrer h projet, en figurant les profondeurs di Chenal ! Et l'auteur estime le moyen trop dangereux... Il a peur de tracer lui-même tur le papier, une image du chenal; com-ment n'a-t-il pas eu beaucoup plus peui de demander autrefois l'exécution dam lo réalité? Mais, si M. Van Mierlo a reconnu son erreur, pourquoi donc insister, me di-rez-vousî Le projet Van Mierlo est désavoué par son auteur; pourquoi donc ©d reparler? Certes. Mais si M. Van Mierlo ne sait pas défendre son projet par des argu-l&enfc techniques, ne croyez pas que Scaldis en soit moins fier: il aura recours à Une petite supercherie comme celle auxquelles il nous a habitués, et il essayera de faire prendre le change à ses lecteurs. Cest. incroyable comme il paraît avoir médiocre idée des lecteurs du Matin. Il Qest pas de couleuvre qu'il ne veuille !«ur faire avaler: je suis même sûr que J°n meilleur plaisir est de rire de leur tonne foi. Voici ce qui s'est passé. M. Van Mierlo lyant lu notre défi, a essayé de le re-éver; il s'est installé devant sa table, a |>ns une carte à l'échelle de 1 à 40,000: .comme c'est une petite échelle, il espé-|ait pouvoir tracer, avec moins de difficulté, le chenal que nous demandions «ans notre défi): peine inutile; malgré la fctitesse de la carte, il se rendait compte lue tous les lecteurs auraient vite vu, à allure bizarre du chenal, que M. Van iierh avait bien pondu un projet, mais J y n'avait oublié qu'un point: c'était zn étudier les conséquences. Alors il était ennuyé; pour la pre-nère fois de sa vie, il voyait réellement 53 projet, avec tout l'embarras de la si-jation créée par oette fichu Métropole, i remuait à plaisir le fer dans la plaie. n "ifur 6n^er fut ainsi perdu dans ^recherches nécessairement infruotueu- (0. C'est nous qui soulignons ses, puisqu'il n'y a pas moyen, nous I savons, de tracer un chenal respectan les conditions indiquées par M. Va t Mierlo. Alors Scaldis n'a plus vu de re« source que dans une filouterie; et il n' pas hésité à la faire: nous allons l'es pliquer. Nos chiffre® insérés dans nos articles et qui gênent si fort M. Van Mierlo son extraits de cartes à très grande échell (là 5,000) sur lesquelles il y a moyen d le mesurer les distances avec le plus de pré nt cision possible. Comme oes cartes son ^ démesurément grandes, il ne peut êtr question de les reproduire telles quelle dans ce journal. Pour que le lecteur puis la se suivre le raisonnement, nous rédui sons ces cartes à une échelle plus petite il serait absurde de vouloir mesurer le ue longueurs avec une grande précision su irs ces cartes réduites: c'est pourquoi nou avons toujours soin de les qualifier d g croquis ainsi que nos lecteurs le saveni ^ L'indication des échelles est évidemmen a toute approximative: jamais un techni cien n'aurait l'idée de faire des mesure sur des cartes réduites à petite échelle e >n imprimées dans un journal: il faut être le comme nous le verrons dans deux ins it tants, de la « force » de notre contradic teur pour se livrer à cette opération... e n- nous allons voir que bien mal lui en ; rt pris. Scaldis a mesuré la distance entre deu: t, points figurés sur nos croquis; à l'échelL i- indiquée sur les croquis cette distance eû ît été en moyenne de 800 mètres, et non pa n- 750 mètres comme notre confcradicteu: m commet la petite filouterie de le suppose: ■e- en ne regardant qu'un des croquis. Puis il prend une carte de l'état n, major à l'échelle de 1 à 10,000; les techni "lo ciens riront de voir cet auteur aux aboi; /E prendre une toute petite carte pou: es- faire une mesure: le résultat qu'il trouv< ii- est 1100 mètres. Pour montrer la valeu: fcu- de ce chiffre, prenons à notre tour un« er carte de l'état-major, mais à plus grandi su échelle, soit 1 à 20,000; nous trouvons... 000 mètres ! De sorte que, en mesurant su: In sa carte de l'état-major, notre « techni 'é- cien » a fait une erreur juste double d a,r celle qu'il croit découvrir dans notr €s croquis!... A moins que son... « erreur n- ne soit une simple... filouterie de plus >J1 Mais la mauvaise foi de notre con ce tradicteur apparaît d'autant plus in signe lorsqu'on cherche quel intérêt nou aurions eu à « truquer » le plan. De a- vions-nous, pour faciliter notre tâche augmenter ou bien diminuer les propor « tions de notre carte ? Le Carthaginoi; a n'en dit rien, et pour cause: comme noui h ne relevions aucune longueur sur notr< cre>quis, celui-ci ne servait que de cro à quis; contrairement à M. Van Mierlo. L" lorsque nous mesurons une distance, nous k le faisons sur une carte à grande échelle, e et non sur un croquis ou sur une carte à petite échelle. Pour édifier les lecteurs du Matin (s'il en restait encore qui pris-> sent au sérieux in prose de Scaldis), nous ' posons un deuxième défi à notre ami: 3 Nous le défions â.e faire paraître dani rs le Matin, soit un de nos textes devant 1S être rectifié, soit un des chiffres conte-, nus dans nos articles et qui soit erroné re par suite d'un « truquage » de croquis. Jusqu'à présent donc, M. Van Mierle ne fut pas très brillant: 1 II a reculé devant un défi consis 5' tant simplement à lui demander de des l~ siner la situation créée pour le fleuvi P par son propre projet.... J- 20 II s'est attaqué à des CBOQUIS et commentant une « erreur » DEUX foi. plus grande que celle qu'il croyait signa 11 1er s Comme il considère qu'il n'a pas la • tête suffisamment lavée, Scaldis réuni! B dans un dernier article à la fois 1' « insuffisance » et la « suffisance »; il écrit: ^ ^ On remarque encore qu© les croquis parus dans la « Métropole » du 13 mai sont, en ce qui concerne les fig. 1, 2 et 3, amputés de leur moitié de droite tandis que la fig. 4 : occune toute la largeur do la colonne. L'e*c-; périenc© que nous avons de la manière dont 5 notre contradicteur a arrange » les plans officiels nous fait entrevoir que cette disposition bizarre cache aussi quelque particularité. , Notre candide contradicteur n'a pas ■ vu que les croquis 1, 2 et 3 étaient « am-; putés », comme il dit, parce que la partie i de droite étant à peu près la même pour ! les quatre années 1908, 1909, 1910 et 1911, ' et ne jouant de plus aucun rôle dans no-' tre argumentation, il était inutile de la 5 reproduire _ quatre fois; le Carthaginois ; pose un point d'interrbgation pour faire i croire à une manœuvre de notre part.... • Nous défions simplement le Carthaginois de dire laquelle. Il est vrai qu'il est tel- ■ lement habitué à nos corrections qu'un défi de plus ou de moins n'embarrasse plus celui qui a toujours cru prudent de n'y pas répondre; niais il est bon de mettre ce polémiste complètement à nu. Conclusion: M. VAN MIERLO N.A PAS MEME ESQUISSE LA DEFEN-S : DE SON PROJJ2T; IL S'EST MONTRE IMPUISSANT DEVANT NOS ARGUMENTS , ET INCAPABLE DE RELEVER NOTRE DEFI. La sûreté de ce technicien est jugée. Son jumeau Scaldis a voulu que la déroute fût accompagnée d'une nouvelle petite fourberie: il essaie de faire croire à une manœuvre de notre part. NOUS LE DEFIONS DE FAIRE PARAITRE DANS LE Matin LE TEXTE [DE NOS PHRASES OU LE TABLEAU DE NOS CHIFFRES QUI DEVRAIT ETRE RECTIFIE... Tac. i3» CANARDS Le « Journal de Bruxelles » a interviewé le chef de Cabinet sur des bruits qui courent: Nous demandons à M. de Broqueville : — Mais la situation financière ne demeure-t-elle pas inquiétante P L'opposition s'est efforcée cle faire croire que le Gouvernement : avait l'intention de créer de nouveaux ira- < pots. — C'est pure manœuvre électorale, nous ; répond l'honorable chef du Oabinet. Il est faux que nous ayons cette intention, comme ] il est faux que je songe à proposer le service ( ae deux ans. j Cependant, faisons-nous remarquer, on c nous a oité des propos d'officiers qui ten- i ciraient a donner raison aux bruits répandus 1 sous ce rapport par l'opposition. 1 ' Eli bien! ces officiers se trompent coon- £ bêtement sur mes intentions, voue pouvez c e déclarer formellement. > Voilà qui est fait, h f L'Actualite a- L'énigme albanai » t Les événements de Durazzo po e décidément les problèmes les g -SbiaL compliqués et les plus inquiéta . informations qui nous narviennent l ces événements il n'y a rien a conclure c B ne nous l'avons dit parce que ces infor tions se suivent et se contredisent dans désordre qui est loin de ressembler à un e de l'art. Au sujet de l'attitude du pr Guiililaume par exemple on ne sait plus e souverain albanais a pris lia fuite et a r s lement eu peur des insurgés en s'embarqu r à bord d'un navire italien. Le télégramme s ministre d'Italie à Durazzo semble le dén q tir et la «Gazette de Cologne» dans un t gramme officieux de Berlin cherche m ' festement à confirmer l'impression prod par le télégramme officiel du ministre d' lie. Les doutes ainsi provoqués à l'égard s i'attitude du prince sont d'ailleurs assez t tifiés puisque un autre télégramme do Dm , zo nous montre le prince au milieu du a - des insurgés à Cbiak, négociant avec le _ chefs et les questionnant sur leurs deman< Quoiqu'il en soit il parait bien que m< l 1 'embarquement de la princesse et des enfa princiers a été jugé comme prématuré et « l'impression produite par cet embarquem t est plutôt fâcheuse et défavorable au prii 5 Au sujet des revendications des insurgéf b des motifs qui les ont fait agir c'est enc i l'incertitude de l'obscurité la plus compli ; La version que nous avons donnée sua ' caractère plutôt agraire des insurgés est af générailement maintenue, mais d'un ai côté il est incontestable maintenant après télégrammes émanant visiblement des m< " bres de la commission de contrôle interna 3 11 aile que les insurgés ont formulé égalem des revendications politiques et qu'ils ne ; mandent rien moins que l'incorporation • l'Albanie dans l'empire ottoman. Cette rev x dication disent ils aurait été formulée se] , ment après que les officiers hollandais eur tiré des coups de canon sur eux. Mais c paraît absolument faux. Il est certain q existait depuis longtemps en Albanie une <' tation jeune-turque poursuivant effecti • ment la reprise de l'Albanie par la Turq 5 et comme nous l'avons rappelé il y a quelq > jours, Essad Pacha n'était nullement étr . ger à ce mouvement. Il semble même que . Russie sur la demande de la Turquie aua . imposé au prince d'Albanie le président , oonseil des ministres Turkhan Pacha qui 3 un musulman et ancien fonctionnaire oi man dont on ignorait d'ailleurg absolu m » la nationalité albanaise. li ne paraît pas i " tefois que Turkhan Pacha ait été impdi< 3 dans les intrigues d'Essad Paoha ou des j 5 nés-turcs mais sa nomination a causé une v > surprise et les puissances de la Triplice ce . me l'attestent les journaux allemands ont cepté sa candidature pour faire plaisir i jeunes-turc3. Il faut avouer que c'est un sp tacle peu ordinaire que celui-là et la dij matie turque aurait dans ce oas remporté succès un peu trop marqué. On pourrait admettre peut être que mouvement jeune-turc et la révolte plu agraire se soient poursuivis parallèlement que l'un aurait soutenu l'autre mais on pourra voir clair dans ce chaos que lorsqu disposera des informations plus complet Ce qui est d'ailleurs tout aussi intéressan noter c'est la déclaration faite par le cor Berclitoid au sujet des rapports austro-i liens en Albanie. Au moment de l'arrestât 1 d'Essad Pacha certains journaux italiens < lancé des informations aussi sensationne • que peu vraisemblables. On affirmait d; . une certaine presse italienne ayant des . cointances avec la presse française que c'ét aux intrigues autrichiennes que les incide , révolutionnaires et l'arrestation d'Essad J ' cha devaient être attribués. Essad étant ' ami de l'Italie et un agent italien en quelc sorte aurait été écarté par les autrichiens ■ auraient simulé la révolte en la mettanl . la charge d'Essad Pacha. Il aurait suffi d' , moment de réflexion pour comprendre c pareille attitude du gouvernement autrich serait non soulement déloyale mais direc ment folle et criminelle. Or le comte Bot-told n'a pas .habitué l'Europe à une politic de ce genre. Les commentaires de ces jo naux italiens ont avant tout mis en lumii les difficultés de la situation en Albanie et comte Berohtokl loyalement et francherm vient de reconnaître aux délégations aust: hongroises que 'l'Albanie a été créée pour é t en une - guerre européenne. Elle a même < créée au moment ou la guerre paraissait ( voir éclater a dit le comte Berchtold et il faut pas d'autre considération pour justif: cette cîréation. H est clair que les mêmes r. sons existent encore pour, le maintien et conservation de l'Albanie comme Etat inc pendant et que tout mouvement tendant à destruction de oet Etat doit être considé comme très grave. C'est dans ce fait que !'• doit trouver l'explication de l'intérêt exti ordinaire que les diplomates et les gran journaux de tous les pays accordent à la qu< tion albanaise en ce moment. — J. Joerg. BLUFF Les deux sièges qu'ont conquis les lib raux et môme, sans dou.te, celui qu'ils o perdu à Huy à cause de là voracité de l'og socialiste, leur ont mis un peu la tête à î*e: vers. Gela se passera évidemment. Nous lei donnons tout juste une semaine. En attendant, le bouillant Folle-Avoine déclaré dans un meeting: a La Nation s'est ressaisie ; le Gouvern ment est destitué devant la Nation. L électeurs ont condamné la politique du go vernement. Nous avons reconquis le teira perdu. Réjouissons-nous. Lo parti libéral so grandi de la bataille. Dans la campagne a tuelle, tout le monde a fait son devoir. I bataille d'aujourd'hui est une étape; ce n'e que le prélude de la lutte de demain. » Tout cela parce que la majorité gouve aementale est ramenée de 16 à 12 voix. Des journaux socialistes vont même ph oin.^ Le « Journal do Charleroi » réclan ïarrément la... dissolution, en gros caractèn nême. Quel bluff! Supposons un instant, en effet, que i gouvernement destitué > prît M. Devèî tu mot et proposât au Roi la dissolution d< leux Chambres, pour permettre au pays c ournir le eubstratum d'un gouwynemer îouveau. Qui forait la grimace? L'opposition évidemment, car une fois d >lus là lutte s'établirait sur le mémo terrai [u'en 1912. H ne suffirait plus aux libér&u? >our_ donner le change au corps éleotora l'alléguer que la majorité n'est point en p^ il, comme ils l'ont fait tout récemment. ] sur faudrait, très nettement, s'expliquer su % façon dont ils entendent gouverner, e vec quels concours, et de quel prix oes con ours seront payés.... Ce sera toujours là, pour le libéralisme n* fâcheuse pierre d'acnonDeineaii, Échos SQ «n* LA VILLE nts. sur Programme de la journée : om- FETES et CONFERENCES ma- La Femme contemporaine. — A 3 heures, en 1 un fallé des fêtes de lia ville, conférence de Mni ffet Van Oldcnbarnoveldt: «La gymnastique respire nce tolre» (II). i le COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, a ~ Syndicat du oomanerce et die l'industrie, court rue Neuve, réunion de la section d'anglais, du jardin botanique de la vllfe. — A 8 heures en- cours d botanique: «La phyiîiologle de la plant* élé- géotropisme et physiologie de la racine», uji. Berlitz Sciiooi. 8. Melr - Langues vivantes. .fa EXPOSITIONS r. La Femme contemporaine. — En la salle de j" fétts de la Ville, place de Melr, de 9 à 6 heures , "e exposition. |US- Salla Forst. — De 10 à 2 heures, exposdtio ■az- d'œuvres du professeur Helmrlch Hermanma, d ,mp DttisseLdorf (ouverte jusqu'au 1er Juin). urs les. Les n0ms des nouvelles darses ^ On annonce qu'en souvenir de la visite de; Souverains danois au port d'Anvers, les *1, noms de Christian et Alexandrine ont ét< donnes aux deux bassins qui viennent d'être ^ livrés à l'exploitation. 1 Le roi et la reine de Danemark se sont dé-<^re clarés profondément touchés de cette atten-st?- tion. ' le tre La température les C'est à oroire que la mère nature s'est lais->m- sé aller à une légère erreur et a pris le moû tio- d'avril pour le mois de mai, ©t mai poua ent avril. Est-ce que l'Etna, dans sa colère, lui de- aurait retourné un peu les sangs ? de II y a une quinzaine de jours, nous haie en- tions sous la canicule, le chapeau de pailh de- sur la tête et le mouchoir à la main. Touî sut les tailleurs étaient sur les dents, plus un< ela villa à louer, tous les plans de villégiature u'iil arrêtés, les malles prêtes. Et voici le boule-^i- versement le plus abominable, blouses légères ve- et costumes clairs remis dans les plis, le feu-uie tre reprend sa royauté et le mouchoir étouffe ues les éternuments rebelles; le rhume redevient an- de mise. la On songe avec effroi à oes vacances de ait Pentecôte que l'on devra passer à la met du sous la bourrasque et la brume, car les ap-Qst paiements sont retenus: la^ r-a.rn pagne a l'ai-r t<>_ désolé et les prairies redeviennent de petits mt lacs. On patauge, on tousse, on éternue. ->u_ Ah ! le joli mois de mai, les journées douces, mx les soirées longues et embaumées, le soleil. gU_ les fleurs! ive Où sont les brises d'autan P •m- ac- La commission du mouvement ma« ux ritime ec- . lo- On sait qu'au cours de sa dernière séance, un 'e Conseil conimunal a déc *lô en principe de reconstituer la Commission du mouvement qq maritime. Une commission spéciale choisie tôt au sein du Conseil, sera chargée, a-t-on dit, et, d'étudier la question plus avant et de dépo-ne ser rapport. on Hier, en la séance du Collège échevinal, ^ M. Devos, bourgmestre, a fait, paraît-il, ce t ^ qu'il a pu pour faire partager aux autres fa membres du Collège les vues de M. Royers, ka_ qui n'étaient autres que celles du commerce.' on II paraîtrait malheureusement que la re-(n^. constitution de la Commission du mouvement jes maritime ne rencontre pas eîhez tous nos édiles la même faveur et alors que certains ^ poussent par exemple l'échevin du Commerce et cle la Navigation à se dégager de la lourde . responsabilité de l'attribution des emplace-, ments aux navires, d'autres se démènent ferme pour maintenir aux mains d'un seul 1111 homme ce pouvoir qui peut si aisément prê- ter à des abus. I1" La Commission du mouvement maritime a ' a pris date ; cela ne veut pas dire encore qu'elle ^ sera oonstituée avant longtemps! t°(" La police dans Jes bassins )h- Les études ayant pour but de renforcer la ue police dans les bassins suivent Iout cours nor-îr- mal. >re En attendant que le bateau à moteur, le commandé déjà, ainsi que nous l'avons dit, nt soit livré, tout le personnel qui devra le des-•o- servir a été désigné et initié à ses nouvelles vi- fonctions. (té Gageons que d'ici une couple de mois les [e- marchandises seront un peu mieux gardées qq dans les bassins. er îi- Le port d'An\ers Aa Comme tous les ans, Sir Cecil HertsTet. le très distingué consul général de Grande-Bre-'la tagne, vient de faire panrenir au Foreign re Office son rapport consulaire au sujet du )n port d'Anvers. Ce document constitue une nouvelle fois un témoignage éloquent et im-c's partial de la situation de notre port. Sir Cecil Hcrtslet examine dans l'introduction de son rapport l'arrêt dans les progrès du iîort d'Anvers au cours de 1913, et il n hé-~ site pas à- en trouver une première cause dans la congestion de la navigation, résultant de l'exiguité cle nos installations. Un fait saillant cle l'année 1913, c'est l'exode de la grande partie du trafic des grains en faveur du porbvde Rotterdam, exode du au manque d'outillage adéquat ; aussi Sir Cecâl Herstlot salue avec satisfaction la décision de l'admi-é- nistration du port d'Anvers de doter enfin it le port d'appareils modernes. Une autre "e cause du peu d'avance réalisé par lo port en i- 1913, c'est la grève générale, dont les effets se sont fait sentir jusqu'il la fin de l'année, w Sir Cecil Hertslet constate la grande diminution des navires anglais au port d'An-a vers, diminution qui ne s'explique par aucune cause apparente, alors que le nombre et le tonnage des navires angrais ne font qu'aug-e- mentor. De même le nombre des matelots an-35 glais n'a fait quo diminuer à Anvers, ce que r_ Sir Cocil Hertslet attribue à l'uniformisation ^ des salaires dans les principaux ports. Le rapport de Sir Cecil Hertslet se ter-^ mine par les statistiques usuelles sur 1e port, ■a la liste des lignes régulières ayant leur pori d'attache à Anvers et le tableâu des travaux exécutés au cours de l'année. La petite kermesse is Nos lecteurs so rappelleront que l'admi-e nistration communale avait songé cette an->s nee à réglementer d'une façon sérieuse la circulation dans les rues des pianos mécaniques, compléments obligés de la kermesse, e Au moment de l'affermage du droit 'de ; e circuler, les propriétaires de pianos furent s avertis qu'il leur serait désormais défendu, e entre autres, de faire traîner leurs boîtes à ' t musique par des chiens, d'y déposer clans des berceaux des enfants, d'employer des enfants ' e à la récolte des sous, etc. a H faut croire que ces prescriptions, cepen- < :, clant utiles, ont paru exagérées aux proprié- i , taires de pio.;ios mécaniques, car ils se sont i - abstenus de mettre à prix le droit de circuler. I 1 On a des raisons de croire qu'avant samedi ' r ils viendront à résispiscence ot s'empresse- 1 t ront de se munir contre espèces sonnantes - d'un pennis d'assourdir les trois quarts des c Anversois. { Les joueurs d'orgue ne sont pas les seuls i à se voir défendre par l'administration com-, munale ce qui, peut-être, pourrait leur fa plaisir. Le vulgaire contribuable et même ce qui ne l'est pas, devront se garder, d'ap un arrêté pris par M. Devos, de faire par ou exploser des fusées, pétards ou armes fou quelconques, d'allumer des feux de y (sic) dans les rues et sur les places publiqi et de solliciter des dons des passants po fêter la kermesse. Des feux de joie! M. Devos peut être ; suré que l'administration carteÛiste n' «e donne pas suffisamment à la population po qu'elle songe à se livrer à semblables ma: festations. a t Chez Iss huissiers Les braves gens qui se sont imaginé les hu 1 siers comme des personnages sinistres à l'ég » des croque-morts, avec qui ils partagent triste privilège de n'accomplir que des l i, sognes plutôt désagréables, se sont certî », nement trompés. Oependant, s'ils no s'amusent pas oonu de petites folles dans l'exercice de leurs for tions, les huissiers ne laissent passer aucrn 5 occasion de so consoler un peu des min ' généralement renfrognées que leur font 1 i personnes qu'ils fréquentent «ex professo ; C'est ainsi que dimanche et lundi pi chains les huissiers anversois recevront leu confrères du pays. Le dimanche à 10 heures du matin, il aura réception et lunch au foyer du Théât ! flamand ; à midi, assemblée générale au _ P ' lais de justice : à 2 heures, banquet et visi ' au Jardin zoologique. Le lundi, à 8 heures et demie du rnati oxcursion sur l'Escaut, vers Bath, à bo-rd < 1' a Emeraude », mis à la disposition d huissiers par M. Paul Segers, ministre de Marine. A 2 heures, déjeuner et visite an musées de la ville. Sans doute, tous les huissiers de l'arro: dissent ont voudront-ils... saisir oette ocoasie de fraterniser. Débauche florale C'est une véritable avalanche, une déba ■ che, une orgie de fleurs, qui s'abattra sur ' ville dans quelques jours, lorsqu'on proc dera à l'ornementation florale d'été. On 1 multiplié les corbeilles aux mâts des tre 1 leys et aux réverbères ; il s'en trouve mai: tenant à peu près partout. Bientôt, elles d borderont de plantes aux fleurs vivaces brillantes, qui ajouteront leur note colora à l'animation des rues. Mais les jardiniers sont sur les dents ; c les voit de toutes parts, travaillant fébril ment à renouveler les plantations des squar et des parcs; il faut êtr© prêt pour la Pont côte, qui marque le début de la saison d'ét Et déjà, malgré la température défavorabl apparaissent les plantes tropicales, palmie do toutes formes, de toutes tailles et de toi tes variétés, aux angles des pelouses et a centre des parterres. Encore quelques jours, et Anvers ne sei plus qu'un vaste et riant jardin. Cruauté Extrait de la « Gazette » : « Nous avons pu joindre M. Vandervele qui assistait hier après-midi aux funérailh de M. Mon ville. » Le leader socialiste était visiblement a tisfait. » Nous ne savions pas M. Vandervelde cruel ! A PROPOS DES BONNES SŒURS Letir*© d'un missionnaire Nous avons reçu la lettre suivante : Monsieur le directeur de 1a «Métropole) En lisant dans les journaux au sujet de fêtes du sept centième anniversaire do 1 présence des Sœurs à l'hôpital d'Anvers, nie demandai: Fêtera-t-on en 2014 leur nu: centième anniversaire ? Les Sœurs, ces anges de charité, ont de ennemis dans cette belle ville, autrefois ; catholique. Plus d'une fois l'orage a grond et menacé d'éclater sur leur tête. Mais 1 partie des habitants vraiment anversois© 1' jusqu'ici conjuré. En sera-1-il toujours ainsi? Le temps n viendra-t-il pas où il sera plus sûr, du moin pour la population pauvre, de mourir « chre iiennement » à l'étranger qu'à l'hôpital d Stuyvenberg ? Un joui-, c'était clans les années 1897 o 1898, on vint de l'Hôpital de Galle, à Ceylan demander à « Bishop's House » d© Mgr Joe Van lleeth, un prêtre catholique* ©n disan qu'un Européen, matelot d'un bateau com merçant américain, se disant catholiquc était gravement malade çt qu'il parlait un langue que personne ne comprit. Jo m'y rendis sur le champ ; et quel ne fu pas mon étonnement d'y trouver un FLa mand, un Anversois ! Nous parlâmes fia mand. Il souffrait d'hydropisie et voulait s confesser. Je consolai ce bon jeune homm et lui donnai tous les secours de notre Reli gion. Ah ! qu'il était content et heureux Je le visitais souvent. Sans doute, il lui étai dur de mourir loin des siens, de sa vieil! mère, de sa patrie. Je lui promis d'écrire i cette mère qu'iï aimait tant. Il mourut e fut enterré catnoliquement à Galle dans L partie catholique du cimetière général. Que les énërgumèn'es réussissent dans leu; plan satanique de chasser les Sœurs de vo hôpitaux, y aura-t-il moyen dky mourir i l'avenir consolé des secours de notre Reli gion, comme on meurt dans les hôpitau: d'un pays aux mains cle la protestante An gleterre? Y appellerait-on le prêtre au che vet des moribonds? Mais le prêtre n'y aurai-pas même l'entrée libre. Si au lieu de vou loir s'inspirer toujours de la France, not a libres-penseurs » s'inspiraient un peu d< l'esprit anglais, il y aurait gain pour toute incrade. J'ai visité dans ce pays non-catholique d< Ceylan dea hôpitaux pendant des années sans rencontrer de la part des supérieur! autre chose que sympathie et bon accueil. A Colombo, depuis plus de 25 ans, lei Sœurs Franciscaines dessqçvent le plus granc hôpital de l'île, « The General Hospitaî », î La satisfaction universelle. Et dans le der aier « Coylon Mail » du « Cevlon Indepen lent », de Colombo, du 30 avril, je trouve, î a page 6 que le Gouvernement vient de con-fier « The Leper Asylum », à dix Sœun Franciscaines. Il y a dans cet asile des lé preux plus de 430 personnes atteintes de k èpre, à HendeJla, près de Colombo. U y a quelque douze années, oe même gouvernement enleva aux « wesleyens », qu: semblaient ne pas réussir^ la maison de Ré-'orme, où sont détenus jusqu'à 21 ans les eunes délinquants de l'île, et en chargea es Pères Oblats de Marie, qui se sont tou-ours acquittés de cette mission ardue et ingrate d'une façon admirable. Le gouverneur général de l'île ne leur épargne pas les éloge« ihaque année qu'il visite ce vaste établisse-non t à Maggona rempli de délinquants de lationalités et religions diverses. En Anglo-orre ert dans ses colonies croît vraiment de >elle^ venu© et en plein air l'arbre de la Li->ertéj et il fiait bon y vivre sous son ombre. Mais revenons à notre point de départ : -ui, jo me le demande: Fera-t-on le huitième entenaire au siècle suivant? C'est affaire -ux vrais Anversois. Qu'ils veillent au grain. Un missionnairt d« Ceylan. [JAu Marché au poisso ti* -M- à Une nouvelle réunion. >ie Les propositions des poissonniers. les ur Ainsi que nous l'avons dit déjà, le conf. ~ qui avait surgi il y a quelque temps ent l'administration communale et les marchan • de poisson à propos de l'application trop s vère du règlement du marché est sur le poi de recevoir une solution définitive. Au cours de la dernière entrevue qu'il e avec les délégués des poissonniers, M. Strau [3. avait déclaré qu'il avait recommandé au c ;al recteur du marché de se montrer un peu plr le conciliant, de faire observer le règlement e_ l'esprit plutôt qu'à la lettre et surtout ( ii_ ne point molester inutilement les marchand L'échevin des Travaux publics avait e ie primé le désir cle recevoir de ceux-ci un r c- levé exact et précis des griefs qu'ils avaien ie à formuler contre le règle-mont. es Dans une réunion tenue hier à midi, daj es les bureaux de M. Jespers et à laquelle a ». sistaient de nombreuses marchandes, M. Je 0- père, qui n'a ce&sé de se dépenser en favei rs des petits marchands surtout atteints p; les mesures draconiennes, a donné commun y cation clu rapport qui va être adressé à l'a< re ministration communale. a- Dans oe document, les poissonniers éme be tent divers desiderata, que -nous résumoi ci-dessous : n} 1. que les experts ne se tiennent pas c le permanence à proximité des étals, surtout a es moment de la grande affluenoe de la diei la tèle; ,x 2. qu'il ne soit pas donne suite pom- d< raisons d'hygiène au projet de construire s !_ marché im abri en fer galvanisé pour les vo -n tur es de la propreté publique, qui viendrai©! prendre les détritus ; que les marchanc soient au contraire autorisés, connue_ jadi à déverser leurs déchets dans le puits q sert de dépotoir au rebut et qui l'emmèr J- directement au fleuve ; 3. qu'il soit mis fin aux agissements c certains employés du marché qui, malgré 1 a défenses réitérées, continuent à vendre d 1- poisson à clés tiers pour leur propre compti i- Lors de la récente communion solennel! s- ils ont ainsi fait aux poissonniers patenté j>t une concurrence effrénée ; 5e 4. que des mesures soient prises pour jfac liter aux marchands l'inspection du poisso ,n mis en vente ; actuellement les allées et v< 3- nues des employés et ouvriers du march » empêchent les poissonniers de se rendre u compte exact- de la nature et de la qualit î- des lots mis à prix ; 3, 5. que les marchands soient autorisés "s constituer des contre-experts, au cas où 1 l~ poisson leur appartenant serait à leur sen u indûment déclaré impropre à la consomma tion. L'attention toute particulière de l'éche a vin est appelée sur ce point; 6. qu'une surveillance constante soit exeo oée à l'endroit dit « rue du Caire », où d poisson est vendu en quantité par des peg sonnes n'ayant aucun frais et qui voien même l'emplacement qu|ils occupent nettoy ,€ et entretenu par les soins des ouvriers d 16 marché, ce qui est on ne peut plus ^préjud ciable aux intérêts des marchands réguliers 7. que l'on réglemente avec équité la vent . de la glace provenant du marché; qu'u il e tour » régulier soit établi pour la répart tion du produit d© cette vente entre les en _ ployés de la minque ; 8. que le nécessaire soit fait pour emp« cher le matin, au pontem flottant, la ven1 du poisson de rivière qui vient d'être amen par les pêcheurs ; au marché les marchanc patentés n'ont plus guère l'occasion d'ach< ter du poisson de rivière; tout est acquis a ponton par des gejis qui, selon toute probr ^ bilité, ne paient aucune patente com m marchands et qui, en tous oas, ne versent pa à la caisse communale ce que les poissoi niers habitués du marché y font entrea*. ' Les marchands espèrent obtenir satisfat s tion complète d'ici peu de temps, a En attendant, tous les locataires d'éta e ont montré leur bonne volonté en s'engs .t géant formellemen t à respecter le réglera on et à tenir leurs échoppes clans un état d s propreté exemplaire, û Noël. les 'événements d'Âlbunii e « -)0(— e La prétendue fuite du prince Guillaume Une noie officieuse albanaise J Cologne, 25 mji. — Lo correspondan j berlinois de la « Gazette de Cologne » télé • graphie: Il faut remercier 1' « Agence S te V fani » d'avoir publié la dépêche du ministr - plénipotentiaire italien en Albanie, M. Aliot > ti, adressée au marquis di San Giuliano. s Vis-à-vis de cet exposé officiel les attaque de certains journaux italiens contre le prino t Guillaume d'Albanie ne sauraient être sé - rieusement considérées. Le tunoignage d< - M. Aliotti prouve que 1© prince s'est rendi 3 sur un navire c],e guerre italien non commi 3 un fuyard mais sur la prière du représen - tant de l'Italie afin d'assurer la sûreté di ! la princesse. t Autant qu'une appréciation sur la situa 3 tion de Durazzo est possible il semble qu< 1 le prince n'eut nullement l'intention d< t a laisser ça là ». 1 Les diplomaties de l'Autriche et de l'Italie continueront à s'efforcer, ainsi que les repré sentanis des autres pays, à aplanir les dif 5 ficultés présente» pour que celles-ci étanl 1 iL.e fe>is solutionnées le travail pour assurei • le maintien de l'Etat albanais indépendant ^ puisse être poursuivi. La situation à Durazzo Durazzo, 25 mai. — H paraît que les in '> surgés marchent sur Javaja. Par ordre du prince ce matin à 10 heum 1 ses enfants ont été débarqués du «Misurata» î Le contre-amiral autrichien a annoncé per ; sonn elle ment au contre-amiral italien qu'i avait décidé de faire diébarquer des matelote » pour entreprendre avec les matelots italieni , le service de protection de la famille royale, i Une cinquantaine de gendarmes albanais sont arrivés à bord d'un torpilleur autri-i chien. Durazzo, 26 mai. — La journée d'hier s . été tranquille. Le colonel Muriochio, accompagné du com-■ mandant Moltedo, s'est rendu encore à Sial< pour prendre les derniers blessés. Les rebelles ont fait soigner leurs blessée par le pharmacien local plutôt que de les envoyer à Dunazzo. 160 prisonniers sont ren-. très. La Commission du contrôle s'est réunie à la légation italienrib et s'est ensuite rendue au palais du prince. Le résultat de l'entrevue a été tenu secret. La Commission des nationalistes s'est rendue au palais pour conférer sur la politique intérieure et prendre des mesures pour le maintien de l'ordre dans la ville. On attend à Siak l'arrivée des rebelles de Tirana qui entendent présenter leurs desiderata à la Commission cle contrôle. Il paraît qu'ils demandent 1© rétablissement du gouvernement de la Turquie. L'envoi a'un détachement international Londres, 26 mai. — On annonce que le Gouvernement russe a exprimé aux Gouvernements frMçais et anglais un avis favorable à l'envoi à Durazzo d'un détachement international pour assurer la protection du prinoe et de la Commission de contrôle. Le Gou- 1 vernement français est également disposé à adhérer à ce projet. Le Gouvernement italien insiste dans ce sens ot le Gouvernement, austro-hongrois ne s'y oppose pas. Les Cou-H reniements allemand et anglais n'ont pae encore pris de décision définitive à ce sujet L'AUTRICHE, L'ITALIE ET L'ALLEMAGNE Déclaration du comte Berchthold Budapesth 25 mai. — Au cours de la discussion du budget des affaires étrangères, par lia délégation autrichienne, le ministre it comte Berchthold, répondant aux orateurs ['e relève avec satisfaction que les objections e> i-s les réserves isolées, faites par certains délé gués cont; 3 la base de la politique étran-l[ gère de l'Autriche-Hongrie, c'est-à-dire contre la Triplice, sont de moins en moins nom-^ breuses et ne peuvent point être mises en :s.s balance avec approbation générale qu'on re-ll" lève chez les autres délégués. ^ Un délégué ayant exprimé l'avis que lori . de la créatioi. de l'Abanie nous avons mieux servi les intérêts italiens que les nôtres et S- que nous portons seuls les charges de cette politique, tandis que l'Italie se tient à l'écart je ne veux point, dit le ministre, affirmer que l'Etat albanais d^ps l'étendue et la forme où il a été créé par la conférence de Lon-dres constitue une solution idéale. Il s'agit ?" d'un compromis avec tous les avantages et 5" les désavantages d'un compromis entre des w intérêts contraires, compromis qui devint possible sanque l'on eut à en venir à une j" guerre qui aurait entraîné des conséquences incalculables. L'Italie s'est trouvée oompliè-L témoin t de notre côté lors de ces négociations. Une Albanie faible serait naturellement pour l'Italie la môme cause d'embarras que poui nous. Le comte Berchthold répondant à un délié-gué relativement à l'organisation de l'Etat albanais déclare: Nous sommes d'acc?ord avec ÏS l'Italie sur ce point que nous devons nous ^ immiscer aussi peu que possible dans les af-j_ fa ires albanaises, pareeque nous poursuivons ^ le principe de la création d'une Albanie in-ls dépendante. Nous voulons laisser autant que s possible l'institution de l'Etat au pouvoir du j- gouvernement national conseillé par la com-[€ mission de contrôle. Si dans des cas concrets des mesures spéciales sont nécessaires, celles-le ci sont prises sur les bases d'un accord avec KS l'Italie, ce qui, étant donné qu'il existe une u complète entente au sujet cle la politique al-, banaise entre l'Autriche et l'It lie, ne ren-[' contre aucunv difficulté. H en a été ainsi, dit 's' le ministre, au sujet des mesures protectrices provisoires, nécessitées par les événements ■_ récents de Durazzo. Ces mesures ont consisté n dans le débarquement cle quelques détache-ments de matelots et dans la présence de î deux croiseurs et de quelques petites unités n de marine de guerre qui se trouvent par pré-^ caution devait Durazzo Le jeune Etat albanais est actuellement sans doute dans une ^ période difficile et la solution de ces difficuL 6 tés nous préoccupera désormais. s BRUXELLES a -)o(- é Départ du Roi et de la Reipe. S1 La Reine, allant faire en Suisse une cure '- de repos, a quitté Bruxelles hier matin pour ; Val-mont, un site charmant-, sur les hauteurs e de Territet. P Le Roi conduit la Reine jusqu'à Va l mont Le chef du Cabinet. ^rgeî»^ M. de Broqueville est parti faire sa vnar toi»—^ annuelle à Château-Guyon. f 'nz- e Pourparlers sino-belges. 's Depuis longtemps, il est do règle entre 1* Chine et les principaux pays de ne nommer 11 de ministre de Chine dans ces pays qu'avec - leur assentiment au sujet de la personnalité e désignée pour y représenter le Gouverne-s ment chinois. Cependant, cette règle n'avait - pas été établie jusqu'ici entre la Chine et la Belgique. Le ministre de Belgique à Pékin " a entamé des pourparlers à ce sujeî, demandant pour notre pays le même traitement s que les autres puissances et que l'assenti- - ment du Gouvernement belge fût obtenu à t l'avenir pour la nomination des ministres de e Chine à Bruxelles. Le ministre des Affairée étrangères de Chine a soumis la question au président Yuan Chi Kaï, _ qui a donné son approbation à la proposition belge. Un acoord est donc intervenu. S Le Prix de Rome de la Zwans Exhibitiortv Le comité exécutif de la Great Zwans Exhibition vient de juger le concours du prix de Rome, organisé entre les peintres, et (l'attribuer les prix suivants : Le prix de Rome est décerné à M. Ramah. b Le prix du Salon (médaille d'or), est dé- - cerné à MM. Arthur Navez et Van Holder, - ex-aequo. 3 Des primes sont attribuées à MM. George# - Vermeire, René Deman et Albert. Le prix de sculpture est attribué à M. s Dolf Ledel. î C INTÉRIEUR -;o(— Les élections. Aux nouveaux élus dont nous avons donné hier les noms, il faut ajouter celui de M. Frédéric Vergauwen, élu député catholique d* i Gand à la place de M. Ccoreman. Il y aura aussi parmi les nouveaux M . Hanssens, ■ qui remplacera M. Mon ville, en , qualité de député cle Bruxelles. L© diviseur électoral pour Huy était de ; 14,101 voix: M. Giroul n'en a obtenu qu* U 087. _ Mais il y a eu 150 bulletins blancs et nul» . et on annonce qu'une vérification des bull© tins sera réclamé© en novembre prochain, i lors de la rentrée des Chambres. Une^ erreur a fait sauter dans la liste dei . députés élus, que nous avons publiée hier, 1< nom de M. d© Réthune, représentant catholique d'Alost. Nos téléphones. Les réseaux téléphoniques de Jodoigne, Perwez et Aerschot iont désormais partie <hl groupement régional de Bruxelles. Incessamment le nouveau burea-u du Bero-kendael sera ouvert au service. vs Les magistrats et la politique. Le ministre de la J ustice a adressé, le modf dernier, la circulaire suivante aux président de nos Cours d'appel : Monsieur le premier Président, J'ai l'honneur do vous faire savoir, d'ao-cord avec vous, j'estime, que les magistrat* ont pour devoir de s'abstenir de briguer oo d'accepter une candidature aux élections politiques, tant qu'ils exmservent leurs fonctions.Certes, la loi ne leur interdit que l'exercice d'un mandat de membre des Chambres législatives ou d'un Conseil provincial ; tuail la nature de leurs fonction* leur impose certaines obligations morales dont la premièM est l'impartialité. Et comme le magistrat né peut se contenter du témoignage de sa conscience, ainsi que le (lisait D'Agueœeau, fl importe qu'il ©vite soigneusement de sortS& do la réserve, pour lie pas donner pris# à des soupçons, môme injustee. Or, il parait incontestable que son immixtion dans leâ luttes électorales est do _nature à compromettre aux youx des justiciables, sa réputation d'impartialité. Je yous $rie, Monsieur U premier l^sl-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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