La Métropole

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s.n. 1914, 13 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9g38c/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ""1^71 Edition S ABO JXTISr EQMJBGIVrrS Un tn • ••••••••••••• 15-"» Six moi 2 «•••••••••«••&> 8 — Irols mois. ••••••*•••••&■ 460 On s'abonne é tons les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de DOste. olutAt cm'a» intimai mAm#». le mro Journal quotidien du matin le numéro EJ Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 centimes pages Rédaction : Téléphone 617 pages centimes nnoness ; la petite Chronique sportive la ligne ligne • . . . fr. 0 30 £r. 3 00 Annonces financ.icL » II 00 Faits divers fin id» » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id, » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de ta province d'Anvers. s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES t n3. CheaDside E. C. Vendredi 13 Mars 19ÏT" L'effort français en Afrique Equatoriale Il (*> La situation du Congo français, quand s'ouvrit l'exercice 1912, semblait donc bien mauvaise et 'a malheureuse colonie, qui avait déjà eu tant à souffrir de l'inattention des pouvoirs publics, paraissait bien devoir continuer à se débattre dans lo gâchis à la suite du nouveau coup qui la frappait , , , Heureusement, un gouverneur-general énergique, M. M. Merlin, a pris à tâche de relever l'Afrique Equatoriale française et de faire produire à cet immense territoire toutes les richesses qu'il est susoep-tib'e de donner. Envisageant l'avenir, avec un optimisme oertes un peu trop officiel, M. Merlin s'exprime comme suit: Le nouvel état de chose®, s'il réclame toute l'attention des pouvoirs publics, ne compromet cependant pas irrémédiablement l'avenir de notre bolilo possession. Le développement rapide de l'outi)lilia.ge économique du Clabon, de ses magnifiques estuaires, de ses por' z, de-ses rivières navigables, permettra à notre commerce de lutter avantageusement oontre le commerce allemand. Si la ban-ie do terrain qui, le long du Congo et de t'TJbanghi soude l'une à l'autre les deux parties clo l'Afrique Equatoriale française a été réduite ; si l'épine dorsale de La colonie, peut-yn. dire, a été atteinte, elle n'a du moins pjas Sté brisée. Les doux rives du Congo et de 'ubanglii nous restent. L'Aliliemagne, y prend our par doux étroites fenêtres de 6 kilomètres d ouverture chaèune au confluent de la 3:ingha et au confluent de la Lobaye. Entre "os deux points, nous conservons les 600 kilo-n êtres de rives qui l'es séparent sur une pro-'ondeur moyenne de 75 à 80 kilomètres, l'en-;ltave ainsi formée n'atteignant pas moins de [G,860 kilomètres carrés, qui peuvent comp-er parmi Les plus rielies en caoutchouc. Il uffura donc, Jà comme au Gabon, de redou- 1 >!er d'activité, de renforcer le lieu qui ratta-lie l'hinterknd tcliadien au Stanley Pool et * La cote maritime et, d'une façon générale, 'organiser rapidement l'outillage économi-uo de l'Afrique Equatoriale pour assurer au r ays la réparation du préjudice qu'il vient de [ibîr et 1 avenir prospère que comporte sa ichesse foncière. L'idée est donc bien nette : compenser, 1 ar un outillage économique intelligent Ç t hardiment développé, l'infériorité ré- , ultant de la situation territoriale dés- * vantageuse. Ç Or pour cela, il faut de l'argent, beau- c Dup d'argent. L'argent entraînera à sa J uite les dévoûments nécessaires et l'œu-re sera réalisée. v Cette œuvre est vaste, largement conçue sf t certainement sa réalisation fera sortir v' 0 sa torpeur oette colonie si riche, aussi v icfro au moins que le Congo belge, ce qui a est pas peu dire, ne l'oublions pas. v Le moyen de la réaliser est l'émission v un emprunt de 175 millions de francs, r noriissable en 50 ans par annuités de î1 millions 51.407 francs et réalisable par anches successives, ce qui donne, pour s premières années une annuité notamment inférieure au chiffre cité ci-des- t ts. La charge c-omp'ète de l'annuité pè- & ra sur la colonie après dix années en- n L'examen des budgets des années G oiilées et des progrès économiques réa-séa pondant les années qui viennent de écouler montre que cet effort financier est pas trop considérable pour l'Afri- r( îe Equatoriale française. cj Les travaux arrêtés, dans ce nouveau °\ •ojet d'emprunt sont répartis en trois ^ tatégories : Voies ferrées. — Aménage- Yc ent des ports, rades et cours d'eau navi- 'e ibles. — Installations d'occupation. re Les voies ferrées pour l'établissement ~~ esçuelles il est prévu une somme de 155 tillions, soit donc la plus grosse part de j.J emprunt total, seraient les suivantes : ■omi.a de fer de Brazzaville à :a cpte frs. 95 misions emin do fer de Ndjodé » Iva.ndjaraa 45 misions emm de fer de Ban gui à fort Crampel " ISmLMdons Pour l'aménagement des ports, rades cours d'eau, les travaux suivante sont évtis ; te maritime Ogeou> frs. 2.300.000 lénagements des ports d'u ] xabvn. 5.200.000 J tigo-Ubanghi-Ohari 4.100.000 ^ lénagements des ports ffru- L r«ux 1.100.000 Ai Enfin, les frais de l'installation d'occu-tion comporteraient 7 millions 300.000 Ta mes, répartis comme suit : no co filiations • administratives : frs. 4.000.000 pa *oa<u électrique et radio-élec- l'o ■r*l«o 3.300.000 sei loi Jes 1909, la mise en valeur du bassin coi -latorial du Congo avait été décidée et soi création d'un outillage économique des-À permettre l'exploitation des riches- 1 naturelles et l'évacuation facile et écô-mique des produits d'exportation était pr) evue line des solutions qui semblent dai •voir, en tout premier lieu, attirer l'at- fan 3tion, est l'aménagement des voies flu- les tles, ces routes qui marchent. Le Congo, aJ° banghi, la Sangha, sans leurs af- P°l :ents, représentent déjà un développe- §* • :nt de 8300 kilomètres. B.n -«e second problème consiste à relier en-eux ces cours d'eau par un réseau bien par msi de voies ferrées. Les travaux doi- quil évidemment commencer par les ré- Ii ins Plus accessibles et les plus ri- asi, f* Notamment le Moyen Congo et le 51/.1!' oon. - l'id< ^out ceci est destiné donc à réveiller !!fp »r ,pays\ ?n troisième lieu, mie! lt î?»L,I.ter lt* relation» entre l'Euro- corn . 1 \tri2,u^ Equatoriale, surtout oel- ou 1 entre ia France et sa colonie, l'aména le » "6 'a côte Gabonaise s'impose : Proc nage de la cote, outillage des ports, Par Mragements à donner aux lignes ma- ront ■mes à faire escale dans les ports de la f' nie, en leur permettant d'y trouver d„r, fret rémunérateur : ^ P#r<,r® clc d'aiUeurs, que rei n Sr ™" ?uWlae» ra!6® en valeur oatic F* e!".?ano«i modernes est deve- donn ' J_ Ja5 pui5»anoes oolonfea-trioes, mie truci I Voir la t Métropole » du 9 mars. (072, p.GGsanto nécessité. L'absentéisme commercial a pour conséquence l'invasion économique, par des voisins plus entreprenants, des territoires délaissés. Ces conquêtes commerciales sont pLus dangereuses, par leur action profonde et durable, que des empiétements politiques. (1) Paroles doublement vraies pour le Gabon et surtout pour le Moyen Congo, snclavé en territoire allemand. Paroles aussi que beaucoup de Belges feraient bien d'écrire en lettres d'or dans leurs bureaux d'affaires ! La situation géographique de la colonie, nous l'avons vu plus haut, exigeait impérieusement la création d'une voie de pénétration de la côte et du Gabon vers le Ohari-Tchad et le territoire militaire du Tchad, en passant par le Moyen Congo, le long du fleuve Congo et de l'Ubanghi. Déjà sur l'emprunt de 21 millions de 1909 des travaux avaient tvc exécutés dans ce but: études hydrographiques, installation d'une ligne télégraphique de Brazzaville au Tchad par Bangin et la voie du Chari, ouverture d'une voie carrossable de Fort Oibut à Fort Crampel. L'accord marocain a, rendu plus impérieuse que jamais la nécessité d'une communication facile entre les tronçons de la colonie et ce, sous peine de voir entrer ces tronçons dans l'orbite économique, le Gabon et le Moyen Congo., du Cameroun, le Chari-Tchad, du Bahr-el-Ghazal. En somme, les travaux à exécuter au moyen de l'emprunt, peuvent ce diviser en deux grands groupes : le premier comprend les travaux les plus importants qui rattachent l'hinterland tchadien à la côte, l'Atlantique à l'Afrique centrale. Voici ces travaux, dans l'ordre où ils devraient logiquement s'exécuter: ils sont les chaînons de la voie de communication mixte, terrestre et fluviale, destinée à relier entre elles les diverses parties de la colonie. Aménagement du port de Pointe Noire. Chemin de fer de Pointe Noire à Brazza-•iHle.Aménagement et outillage du port de Braz-laville.Aménagement du Congo et de l'Ubanghi. , Aménagement et outi&go d'u port de Ba<n- ■ ui. Chemin de fer de Bangui à Fort Crampel. , Aménagement du Chari. ( L'exécution de ces travaux, évalués à 20 millions environ, créera une voie de énétration reliant le bassin du Chari et e l'Ubangi à l'Atlantique ; elle assurera indépendance des communications francises entre l'Atlantique et le Tchad, >mmunications qui se font actuellement n très grande partie par notre chemin de >r belge de Léopoldville à Matadi. La )ie ferrée Pointe Noire à Brazzaville r ra donc une concurrence directe de la s .»ie belge. g Le deuxième groupe de travaux, évalué v 48.600.000 francs comprend tous les tra-mix susceptibles' de permettre ou de fa-priser la mise en valeur des régions iches et accessibles du Gabon, de les pé- n étrer, de les exploiter et de les relier à s i métropole. P Ces travaux sont les suivants : n Aménagements complémentaires des ports o î Libreviil'lie, Cap Lopez et Ndjoié. t Eclairage de La côte maritime; aménage- o eut du delta de l'Ogooué et de l'estuaire du <-abon.Chemin de fer de Ndjolé à Kandjama. ï Ç Dans un article suivant, nous examine->ns les raisons qui ont déterminé le t loix de chacun des travaux énumérés t -dessus, les raisons économiques ou poli- lj ques qui ont fait adopter tel tracé de >ie ferrée de préférence à tel autre et p î effets que l'on peut légitimement espé- o-r de la réalisation de l'œuvre conçue. ^ (l)Emprunt de l'Afrique Equatoriale fran- CA ise. Programme des travaux et Projet de n ■i. — Paris 1913, chez Emilie Larose. ci Maurice Symays. 1 ^n L'Actualité Autour du " Home Rule „ h.' % j. ^ faut en juger par les commenta t-aires des journaux anglais, les pro- r< ■"A Postions et concessions faites par m . Asquith au Parlement en matière de l'au-nonne irlandaise ont eu un singulier effet ra îjourd nui, les adversaires do cette autono- <* e sont complètement divisés sur l'accueil ai il convient de faire à ces propositions. ndis que les adversaires absolus do l'auto-nue irlandaise affirment que même les icessions du premier ministre ne les feront ta s changer d avis, les modérés trouvent que se û pourrait tout au moins négocier. Us pen-it que M. Asquith pourrait bien aller plus :i encore dans la voie des conoessions, et ^ . urne le gouvernement a absolument bc- a( n des voix irlandaises à la Chambre des nmunes, ces bons unionistes estiment que m ministère ne peut pas acheter assez cher \Q voix au dépens des Irlandais auxquels il ferait toujours quelque chose du projet cc mitif du « home rule ». Ce calcul cepen- V€ it pourrait se révéler comme absolument ur k, car si M. .John Redmond a approuvé ne concessions faites par M. Asquith, il a uté ^ que certainement les Irlandais ne rraient pas aller plus loin dans cette voie es le chef des Irlandais indépendant, M. O' *es 5n> rival et adversaire de M. Redmond, et laissé aucun doute sur le refus absolu pa ses électeurs opposent au projet mutilé irl les nouvelles propositions de M. As-'h- ™ semble bien cependant que ce dernier a gG en parfaite^ connaissance de cause lors- ou 1 a soumis à la Chambre des' Communes .l'a *3 de faire procéder à un référendum sur la plication du « home rule » à la provin- ] le l'Ulster. Comme on le sait, le pré- r& • ministre; demandera aux habitants des tés de cette province de voter par oui se >ar non sur l'application du « Iionie ru- ^u< à leur comté. M. Asquith ne fera pas lég éder à un référendum par communes, I exemple, et les voix des éleoteurs ne se- Ho pas additionnées .pour toute la provin- v;.. Chaque comte de l'Ulster aura à déci- ,. en particulier de. son attitude à l'égard . >rojot d'autonomie et chaque comté en iculier aura _ à décider s'ih veut faire I quer immédiatement le projet du gou- crii omont ou s'il veut retarder cette appli- +• x n de six ans. I>e « Daily Telegraph » e à ce propos une statistique assez ins- 161 iive. Dans la province^ de l'Ulster, il y à q %678 orangistes unionistes et seulement E 20 partisans do « i»ome rule ♦. Si doue les habitants de la province étaient invités à décider du sort du projet gouvernemental et si les rotes émis dans toute la province devaient décider du sort du projet, il est fort probable que l'Ulster demanderait l'exclusion de l'autonomie pendant six ans, comme lo propose M. Asquith. Le vote par comtés cependant aura un tout autre résultat. Sur les neuf comtés, la majorité donnera un vote approbatif au gouvernement. Les comtés du nord seuls voteraient contre ce projet. C'est, on effet, dans ces comtés et plus spécialement à Belfast que sont concentrés les orangistes protestants et adversaires du a home rule ». Voici les chiffres donnés par le journal anglais pour les comtés où les catholiques irlandais sont on majorité : Londonderrv-Ville, 17,857 protestants et 22,923^ catholiques ; Tyrone, 63,640 protestants et 79,015 catholiques ; Ferma-nagh, 27,096 protestants et 34,740 catholiques ; Monaghan, 18,093 protestants et 53,364 catholiques ; Cavan, 16,902 protestants et 74,271 cathol ques; Donegal, 35,516 protestants et 133.031 catholiques. Comme on le voit, en réalité, ce serait donc Belfast qui par le nombre considérable do protestants orangistes et unionistes, prétendrait régler à elle seule et à son profit la question du « home rule » en Irlande. C'est une prétention inadmissible et malgré tout les Irlandais comme le gouvernement pourront prouver en s'appuyant sur ces chiffres ; que la majorité des Irlandais veut l'autono- 1 mie. Il ne peut, en effet, être toléré qu'une seule localité fasse la loi à tout un pays et qu'une majorité purement accidentelle se prononce oontre une mesure de justice réclamée depuis si longtemps. Cette majorité j ne peut en aucun cas être mise en situation < d'empêcher l'application du « homo rule > à l'Irlande ni même à l'Ulster, et c'est pourquoi la proposition de M. Asquith do faire procéder au vote par comté est absolument < juste. Les quatre comtés en majorité oran- : gistes et protestants se prononceront contre l'autonomie et pendant six ans ils n'en joui- • ront pas, mais les autres comtés catholiques se prononceront à une grande majorité pour ( 1 autonomie et ils en jouiront six ans avant j les autres. Voilà tout ce qu'il y a à dire i ce propos. t Sans doute, cela ne fera pas l'affaire des ' fanatiques adversaires du <i homo rule ». Pour eux, il ne faut pas d'autonomie pour Irlande qu'ils entendent traiter encore longtemps en pays conquis. Us combattront à la ( Chambre des Communes lo vote par comtés ît demanderont le vote d'ensemble pouir tou- j la province. Mais à cela le gouvernement c ie^ peut consentir. M. Asquith et les Irlandais apprendront par îà qu'ils ont beau faire q les concessions: ils n'en feront jamais assez J lu sens de ces fanatiques. — J. Joerg. ^ Notes Politiques Leurs cartels et nos aiiiances L'homme- qui ne saurait périodiquement h mcontrer sans impatience une argutie, une <? attise ou un mensonge cent fois réfutés, et 'arrêter un moment pour le démolir à non v eau, ne doit pas se mêler de journalisme. ^ Le répertoire do contre-sens et de contre- ic érités dont on peut user devant le public v: 'est du reste pas si étendu qu'il faille so p urprendre de les voir revenir avec une dêses-érante monotonie. c' Ainsi, un journal, que je veux supposer ]a toins niais que les thèses auxquelles il se ri msacre, prend texte de ce que la liste gan- p< >ise des candidats parlementaires de droite ^ >mprend des candidats démocratiques anti- c< jcialistes pour demander si pareil cartel est fl! lus justifiable que celui que nous dénon-ans toujours ici. Quelle malice, n'est-ce pas, de faire croire g< put d'abord que l'on ne sait plus même dis-inguer entre un socialiste et un anti-socia- Yl steJ £ Est-ce que pourtant le journal qui affecte je areille étroitesse de vue serait capable ^d'i- d norer que les groupes catholiques r'émor-ra-ques et anti-socialistes avec lesquels nous ►ncluons volontiers des alliances électorales Sa 3 professent pas seulement les mêmes si •oyances religieuses que nous, mais aussi n< s mêmes principes fondamentaux en matiè-! sociale, politique et constitutionnelle ? Nous comptons dans nos rangs des grou. >ments dont les nuances peuvent être très U1 verses en matière de réformes économiques sociales. Les uns veulent aller ou plus in ou plus vite que les autres. Cela déno- fa un parti combatif et vivant. Mais tous nt d'accord sur les lois essentielles de notre lit dre public, l'autorité, la propriété, le lova- ^ une. A Citoyen constitutionnel, ennemi de la guer- |^j ■ des classes, fidèle au principe monarchi- le le, puis-je raisonnablement considérer coin- dt e des actes d'une portée identique l'allian- av effective et militante avec des citoyens • i . -ne urnes des memes aspirations et des mêmes ju< pugnances ou celle que je conclurais avec se >s hommes professant sur ces points capi- ti'< ux des idées absolument contraires ou ré- 1 ument subversives? C est simplement toute la différence qu'il < h, a entre nos alliances et les cartels de nos dis versaires. le Entre alliés catholiques, il y a la commu- d 1 juté de la foi séculaire, de la fidélité aux [q " is et aux institutions de la patrie. C'est < qui leur permet depuis trente ans de gou-mer le pays à la satisfaction de tous, en 1 régime de conciliation réciproque, ration- . Ile et nécessaire. Entre cartellistes libéraux et socialistes, on si ; ^ divisé comme l'eau et le feu sur tous a ' problèmes qui touchent à l'organisation avi à la conservation politiques et sociales du ys. Doctrinaires butés et révolutionnaires 1 éductibles, monarchistes et républicains irgeois et communards s'y trouvent passa- I -ement coagulés non par un programme ce11 un principe, mais dans une négation : nei uticléricalisme ou, en langage plus clair, ]>rc persécution des croyances d'autrui. v!^ )ans l'opposition, leur action commune se ( Luit et ne se peut réduire qu'à se coller et du décoller périodiquement, on sait avec PM îlle musique de mépris réciproque et trop . itime. (j^ lu pouvoir, chacun devine que, comme en Am Uande, le succès de leur coalition ne ser- L ait qu'à révéler leur impuissance, leur 'no: arror et l'inanité de leur tapage déclama- ^ e. ,u es fidèles de cette combinaison à la fois aff€ riinelle et burlesque, dont le résultat pra- peu te le plus clair fut l'élection de Deschut- tion et de Fonteyne, ont tort de la comparer m^€ ■. acti uoi que ce soit. ^ lie est incomparable. iln passant. M> â S Les personnes souscrivant un abonnement à = LA METROPOLE = à partir du ier avril IÇ14 reçoivent gratuitement le journal y dès le jour de leur inscription jusqu'à fin mars. B 2 Échos LA VILLE Programme do ia journée : FETES ET CONFSRENCES Institut st-lgnace. — A 5 heures, conf6renice pa; M Piartil Oornez : « La province de Québec. • Officiers du 2e rôgimenî de Gardc-civique. — t ! 1/2 beu.res à l'hôteil « Métropole », confère ne ( lie M. le I>r. Jos. Tricot. olOcier de s,anté de ba bail lion : « Aintïjré Veet'-le » (projections luminieusés) ReprésenitatLon clnérn/atosrapMque : « La Révolu j'Cfli die 1830 ». COURS Club Africain. — -Cercle d'Etudes oolonlales. — i 8 heaires ot demie, ù l'Institut supérieur dit kemmiercc. cours de c,ultum> et prod^ .ons co .onialies, pa.r M A. L.iUiiàre Berlitz School, 8, Mtoir. — Languies vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst, place de Mcir. — De 10 à 4 heuxes x position P. Van der Ouderaa' (ouverte Jusqu'au 9 mars) Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en La aile des fêtes cLe la Ville, Meir, Salon 1914. (Ou-rert jusqu'au 5 avril). Salle Wynen. — Do 10 à 6 heures, exposition G ruequieo- et Maurice Sys (ouverte jusqu'au 1£ nars). Ccrclo Artistique. — De 10 à 4 heures, expost-ion Marc-Henry Meunier (ouverte jusqu'au li inars). Vendredi 13 Les mois se suivent et se ressemblent on et an mil neuf cent quatorzième. Février fit tomber son i3 un vendredi et lars imite février, puisque le 13 mars est ncore une fois un jour néfaste. Rassurez-vous, gens superstitieux. Jus-u'en novembre, le phénomène ne se reprouira plus. Mais le 13-11-14 sera un vendre-i. Ce fera trois fois dans la même année. Tne consolation est de songer que jamais, uoi qu'il arrive, on n'aura treize vendredis eize entre le premier janvier et la Saint-ylvestre.Les propriétés dzs hospices L'administration des biens des hospices ci-ils est pour lo vulgaire mortel une terre texplorée, sur laque1 >e on n'a que des apsr-is autrement vaguet que ceux que l'on pot; >de sur les mystérit-, es. :ités du Thibet. Aussi raut-il que les c'ïïrieux sachent gré l'un ou l'autre édile cartelliste, qui dans i but que nous n'avons pas à examiner i, s'avise de soulever un coin du voile cou-•ant le mystère de la gestion des. biens hos-taliers.Au oours de ln dernière séance à huis-clos i Conseil communal, nos maîtres commu-' ï.ux avaient à donner leur avis au sujet de location, moyennant 94 fr. l'an, d'une prai-e appartenant aux hospices. Le Conseil, >u versé, semble-t-il, clans l'économie t ura-, allait approuver la location, lorsqu'on nseiller libéral éleva la voix pour déclarer le ce prix lui paraissait par trop dérisoire qu'il voulait bien se charger de trouver i locataire qui donnât au moins 300 fr. Il profita de l'occasion pour faire une vi->ureuse -sortie contre les hospices, qui ne • rent pas toujours leurs biens comme le fe-'it le moins bon père do famille, mais qui Hissent l'altruisme jusqu'à favoriser des nis et connaissances, dont on n'obtient pas prix que l'on serait réellement en droit attendre de tollo_ ou telle propriété. Le Collège éehevinal a consenti à examiner )ffre nouvelle que lo conseiller se propo-it de présenter. Peut-on espérer qu'il tiendra la main aus-à ce que, pour l'avenir, les abus signalés i puissent plus se reproduire? L*éclipse de lune L'éclipsé de lune d'hier matin n'a pas été i succès. D'abord elle se produisait trop rd dans la nuit pour exciter l'intérêt gérai, ensuite les nuages en ont gâté l'ob-rvation, sans cependant l'empêcher tout à it. L'envahissement du disque de notre satel- 0 par la pénombre terrestre, commencé à li. 41., devint visible à l'œil nu clos 2 h. 15. ce moment cependant le ciel, très pur jus-e-là, se couvrit d'alto-cumul us à travers quels on put toutefois à 2 h. 42 observer premier contact avec l'ombre, qui se pro-îsit, semble-t-il, quelques secondes en anco sur l'heure pi'évue. Le banc de nuages venu du nord-ouest ne rmit d'obsen-er les progrès de l'ombre que ;qua 2 h. 50. Mais vers 3 h. 20, le ciel découvrit de nouveau et, tout en restant i ■s voilé, favorisa l'observation de la phase î aie. ' Dn put constater que l'éclipsé était très \ ire, c'estrà-dire que l'ombre terrestre ca-lit, même à la lunette, tous les détails du quo lunaire. Sa couleur était verdâtre-sa- ' avec un faible soupçon de rouge. Comme 1 Latitude, le segment éclairé se prolongeait 1 • le disque dont il dessinait partiellement contour. 'oinme on l'avait prévu, la fin du pliéno-ne fut peivlue par le déclin de l'astre et f rivée du jour. j {appelons qu'une éclipse remarquable se c duira le 21 août prochain. La lune recou- 1 ra les sept dixièmes du disque solaire et, c e temps s'y prête, nous pourrons assister les phénomènes similaires à ceux du 17 d il 1912. i: -es communications entre les deux ®s de l'Escaut ïu réponse à une question do la section n traie, M. Segers a déclaré que le gonver- 11 nent. poursuit l'étude et l'exécution du u gramme qu'il s'est tracé on vue d'amé-er les communications entre les deux ri- f de l'Escaut. r "est ainsi que l'on s'occupe actuellement parachèvement d'une rampe flottante avec c. ton d'accostage à la Tête do Flandre • si .que cet ouvrage sera mis en exploita- ci 1, ce qui lie tardera guère, les conditions d nbarqc. ornent et de débarquement à S te- le le seront, considérablement améliorées ri ' autre part, en présence de l'accroisse-ci it incessant du trafic, lo département li la manne vient de décider la création 1 nouveau service de passage au droit cL nvers. Ce service, qui sera uniquement ri cte au moyen de petits bateaux à va- ci i-, spécialement aménagés à cette inten- ri , qui effectueront des traversées à des ri rvalles plus rapi>roehés que les steamers le tels. as steam-launches, semblables à oeux uti- la a Rotterdam pour les passages de la li< ise, mesureront environ 23 mètres de Ion- gt gueur et 5 mètres de largeur. Ils pourront embarquer à chaque traversée 200 personnes assises et 50 à 100 passagers debout. Les trois premiers de ces bateaux, qui seront vraisemblablement mis en service au début de juillet prochain, assureront un trafic intensif entre le ponton du canal au Sucre et Ste-Anne ; quatre autres unités du même type, qui seront mis en service lo plus tôt possible, serviront à effectuer le. transport des passagers entre la gare Anvers-Waes et _ la Tête de Flandre, ainsi qu'entre ce dernier point et le ponton Marguerite (du Pilotage). Pour se rendre à la rive gauche, l'on ne sera donc plus obligé d'aller prendre le bateau au canal aai Sucre, mais on pouirra s'embarquer et débarquer en deux endroits situés l'un plus au nord, l'autre plus au sud! sur la rive droite. Le nouveau service, établi dans le but de procurer plus de confort et plus de facilités do communication, tout on allégeant le service actuel, qui est encombré, occasionnera nécessairement des dépenses supplémentaires, dont il y aura lieu de tenir compte dans la fixation du prix de la traversée par les nouveaux bateaux. Il est entendu que cette innovation n'entraînera aucune diminution dans l'intensité . du service affecté aujourd'hui au moyen des grands bateaux. Certaines améliorations se-L ront même apportées à l'ancien service. On augmentera la capacité de transport des steamers actuels, en affectant leurs ponts, • dans une plus grande proportion, au trans-' bordement des véhicules, des animaux et des colis. Enfin, à bord du prochain grand vapeur h construire, le pont sera aménagé tout spécialement en vue d'accélérer dans la mesure du possible le passage des charrettes, etc. ((En résumé, la marine se préoccupe d'améliorer sérieusement le passage d'eau qui existe entre les deux rives de l'Escaut devant Anvers ot d'atténuer ainsi autant que faire se peut les inconvénients qui résultent de la circulation sans cesse plus intense entre Anvers et la Têto de Flandre. Dans le ménage libérai Il y a quelque vingt-cinq ans il se fonda en notre ville une société d'agrément, sous le vocable d'Albert Grisar. Mais, ainsi que cela arrive souvent chez les libéraux, les a anciens » parmi les membres de la société parurent bientôt tardigra-des à certains jeunes, quj s'empressèrent d'aller fonder ailleurs une autre société. Il y eut dès lors, pour le plus grand bien des ca-baretiers ot des fournisseurs d'instruments de musique et de drapeaux, un a Liberale Albert Grisar's Kring » et a Vooruitstreven-de Liberale Albert Grisar's Kring ». Ces bonnes gens continuèrent chacun de leur côté à suivre les festivals, à se faire complimenter une fois l'an par le bourgmestre ou un éclievin de bonne volonté, et tout alla pour le mieux dans le meilleur des mondes libéraux. Mais vint 1914, l'année où il convenait de fêter avec éclat et un subside de la Ville île 25e anniversaire de la fondation de l'Al-jbert Grisar. Les tardigrades ot los ultro-progressistes cessèrent leurs hostilités pour se mettre d'accord dans lie même vœu, qui consistait en l'insigne faveur de... taper l'échevin des finances d'un billet de 1,000 fr. Mais la Ville n'entendit pas de cette oreille. Elle ne voulu^ reconnaître qu'un seul « Albert Grisar's Kring » et sa commission des fêtes dut se réunir quatre fois aux fins de rechercher lequel des deux groupements était le véritable continuateur de la tradition cVjs fonda-teurs primitifs. On n'eut aucune peine à prouver quo c'étaient les tardigrades qui avaient seuls droit à se faire arroser par la manne municipale; des archives dûment authentifiées en fai- ! saient foi. Et lo vote suivit": quatre voix : étaient acquises aux ayant-droit, sept con- ' seillers libéraux s'abstinrent, jugeant le cas trop scabreux sans doute; un conseiller ca- ; tholique se désintéressant des querelles in- i testines des « ohoc-hetés » libérales s'abstint f également. Le Collège devait donc accorder le subsi- . de aux tardigrades. Malgré le vote, il ne l'a pas fait, de peur { do méoontenter les progressistes. ' Cette petite leçon mérite d'être méditée : 1 ue prouve-t-elle pas une fois de plus que la t démagogie finira par submerger le vieux li- c béralisme, déjà terriblement embourbé? ] " L'Intolérance cléricale „ J On a raconté récemment que dans une administration du ministore des finances » dont, le conseil est composé de cinq libéraux ( et d'un catholique, on prétendait faire nom- c tuer comme directeur un fonctionnaire libé-rrd n'ayant d'autre titre que.... sa parenté avec le chef libéral de cette administration. r Nous lisons à ce sujet dans le « XXe Siè- c cle » : r a Hélas! trois fois hélas! M. Michel Le- i vie, généreux jusqu'à son dernier jour à l'é- s ?ard de ses adversaires, vient de bombarder {■ directement le fonctionnaire intéressé. La i nouvelle a provoqué dans les services de l'en-registrement le mécontentement de tous les :onctionnaires — libéraux comme catholi-juies — indignés de voir en l'espace de deux n ms, un'simple vérificateur de première clas- r 'e, qui n'avait d'autre titre à un avance- , nent aussi rapide que son étroite parenté c iveo un des lamas de l'administration, pas- 11 ;er_ au grade d'inspecteur et devenir trois c nois plus tard directeur à l'enregistrement, li tn des services les plus importants de l'ad-ninistration des finances. » ]( Voilà des FAITS dont les journaux libé-Li •aux, qui ne^ cessent de dénoncer en termes agues le prétendu favoritisme du gouverne- (} nent, se gardent bien de souffler mot! \ é Le quatrième centenaire de Vésale 11 Devant les officiers^ du 2e régiment d'in- ^ anterie de la garde civique d'Anvers, M. le r' )r Tricot, officier do santé de bataillon, P1 onnera ce soir, à huit heures et demie, dans g îs salons de l'hôtel Métropole, une conforen- p e qui promet d'être très intéressante. a: L'excellent praticien se propose, en effet, c], e commémorer le quatrième centenaire 'André Vésale, l'une des figures les plus e marquantes dans l'histoire de la science et une des personnalités les plus vigoureuses a' e son siècle. ci Vésale, le cinquième d'une génération de ni îédecins fameux, est le créateur do l'anato- v; lie humaine et de l'iconographie médicale d'i tile. p Mort en l'île de Zante des suites d'un nau-'age, cet homme illustre n'est rappelé en c en dans le pays qui garde ses cendres. ^ Avec l'appui du gouvernement, le Dr Tri- àî >t a formé le projet d'aller déposer là-bas, P< ir les bords' de la mer Ionienne, une pierre A.1 >mmémorative qui rappellerait aux pâtres o Zacynthos que parmi leurs cabanes et urs olivettes reposent depuis des siècles les C< istes d'un homme aussi grand qu'Hippo- so ate, plus grand que GalÏÏen, et que cet >mme est Belge. . Tout cela notre concitoyen aura l'honneur î le développer le 2 avril prochain, à Pa- eu s, en Sorbonne>3 sous les auspices cle la So- da été « Les Amis de l'Université do Pa- sil s », présidée jadis par MM. Casimir-Pé-ar et Raymond Poincaré, et dirigée actuel- a\. ment par M. A. Ribot. " & Félicitons le Dr Tricot d'avoir entrepris so: tâche- méritoire de commémorer un des lxu >mmes dont le souvenir honore le plus ba andement notre patrie, Jdo Le discours de M. Renkin. Il n'est pas exagéré de dire, croyons-nous, que le discours prononcé mercredi, à la Chambre, par M. Renkin, ministre des colonies, a produit dans le pays une vive impression. C'est d'ailleurs un discours très clair,' très objectif, très bien pensé, uniquement nourri de faits dont l'accumulation et l'heureuse disposition concourent selon une courbe hamiouieuse à assurer des conclusions rigoureusement logiques. On peut du reste le résumer en trois lignes: le Congo était, lorsque nous l'avons replis, une TROP bonne affaire et il était une trop bonne affaire à la suite de circonstances économiques favorables; parce qu'il était une trop bonne affaire, on l'a écrasé de lourdes chairges qui profitent dii"ec-teioent à notre pays; mais ces circonstances ont changé au moment précis- où l'activité de toutes les nations, dans le contre africain exige que l'outillage économique de notre colonie soit complété lo plus vite possible. Ceci ne veut pas dire que le Congo no soit PLUS une bonne affaire pour nous. Non seulement il oonstitue une magnifique af-flaiiro d'avenir, comme le sont du reste toutes les colonies lorsqu'elles sont sainement et activement exploitées, mais, encore il nous rapporte toujours gros, PAS ASSEZ cependant pour qu'il puisse comme autrefois, se suffire à lui-même dès l'instant qu'il s'agit pour lui de fournir un effort disproportionné avec ses moyens actuels. * * * Voilà nous semble-t-il, débarrassé de tous ses accessoires, comment se présente « in gliobo » pour la Belgique le problème congolais.On peut évidemment ergot ca- à l'infini autour de la situation présente, regretter certaines erreurs inévitables dans toute administration nouvelle, et qui portent notamment sur la centralisation, sur le recrutement et la durée de service des agents, sur ; le système des taxes douanières et- minières ; • on peut déplorer la crise oaoutchoutière et • s'étonner de ce qu'on n'ait pu la prévoir; on peut critiquer notre manque de prévoyance 1 en matière de chemins de fer ; on peut dire qu'il aurait fallu procéder avec plus de prudence, même au risque do nous mettre à dos l'Angleterre et ses c philanthropes », à la réforme du régime léopoldien ; on peut accumuler en un mot, oontre l'administration l'un territoire presque vierge, quatre-vingts lois grand comme la Belgique et dépendant l'un petit pays dé sept millions d'habitants, toutes les minuscules critiques fragmentai- 1 i es, toutes les pointes d'épingle, voire toutes les petites vilenies inspirées, soit par la passion politique, soit par la rancune pei-son- i îelle. La besogne est d'autant plus facile juo les braves gens qui s'y livrent dans le >alme de leur cabinet de travail, n'ont rien ' ait pour éviter les erreurs qu'ils dénoncent 1 lujourd'hui devant la galerie avec une vé- ! îémence si patriotique ! ( Mais tout cela ne change pas un iota- à ] me situation de fait qui est que le Congo, i lelon la frappante image do M. Renkin, j nibit en ce moment une crise de croissance )t qu'il s'agit cle l'en tirer. ' Aucun homme sérieux ne contestera plus J aujourd'hui que la oolonisation ne soit pour | in pays économiquement très développé une j oui-ce die bien-être général, et qu'elle ne le f leviendra plus encore à l'avenir. Il suffit c )our s'en convaincre d'ouvrir un manuel e l!'liistoire. Les colonies sont la richesse de t a Grande-Bretagne et des Pays-Bas, leur T >erte ou leur décadence se reflètent avec une { éloquence frappante dans l'histoire politique ^ le l'Espagne, du Portugal et de la France, ] eur extension est le souci primordial d'un »ays jeune et en voie de croissance rapide c ;om/me l'empire allemand. . é Nous avons la bonne fortune inouïe de ? ►osséder au centre de l'Afrique une colonie c l'ont las possibilités potentielles sont immen- v es et que nous envient avec raison tous nos ^ ;rands voisins. Sous peine de déchoir, de flanquer à notre mission dans le monde, n .'être traîtres à la grandeur et au prestige s cioral et matériel de la Belgique, il faut que n ous fassions du Congo l'objet de nos con- & bantes préoccupations, et' que nous contri- S uiocis avec une activité nouvelle à son déve- ? jppement. " v *** q L'outil essentiel de cette oeuvre est, en ce c< îommt, et avant tout, lo chemin de fer. S1 l'est lui qui doit servir à ouvrir à la vie C' conomique les immenses territoires dont g. ous avons la chargo, et c'est surtout sous d 2t angle que nous considérons notre po- t; tique du rail au Congo. p Ici encore, on peut adopter avec confiance J > point de vue de M. Renkin, qui est fort ^ ifférent, remarquons-le bien, cle celui au-uel se placent certains gazetiers pessimis- ^ >s. Ceux-ci, inspirés de préoccupations bien e1 brangères au débat, paraissent nous me- r< acer.de certains périls imaginaires. Ils ou- ni lient, ou font semblant d'oublier, que le t< iil anglais de la Rhodésie, loin de faire,^ révaloir l'influence britannique au Katan-lj'' i, comme paraissaient le craindre certains ie •ophètes dé malheur, a tout au contraire ^ isis notre prépondérance dans cette partie ' ) la colonie. n, Et ceux qui nous font le grief, dans des de uilles françaises, de ne pas avoir poussé ! re 'ec une assez grande vigilance notre con- m wrence contre le rail allemand, feraient Yc ieux de considérer la petite statistique sui- a.; mte qui indique la part des grandes nations Sjlf ms la construction du réseau ferré de Cq Afrique équatoriale : pG Ai ,no0 belge 1,235 kilomètres de rique orientale angtlaasô . . , 1,080 d+ igola portugais l!o3fl — 'Tr ssesslons aflismarwlcs .... 0,860 — rique équatoriale française . . P1 sa Notre politique des chemins die fer au >ngo n'est donc dirigée <r contre » per-1 , une. Elle a pour objet essentiel de relier |m< Ion un plan logique les différentes parties di: la colonie et de permebti'e au commerce'qu ropien de les exploiter éconcm i q uement ' cl ' ; ns un avenir aussi rapproché que pos- tic .le. da C'est; pour quoi il faut pousser avec éner-i même au prix de certains sacrifices ài i développement qui est la garantie pri- on wrdiale do notre préjwadérance dans le 'p0 ssin du Congo et le gage de la prospérité jhu notre riche colonie atric^iae* jnei LETTRES DE PARIS Correspondance particulière de la «Métropole» Les remaniements de Paris. — Le dégagement de St=Julien le Pauvre. — De quelques arbres historiques à propos de l'orme qu'on va replanter devant St-Gervais. Paris, 10 mars. Ce n'est pas seulement dans ses dessous qu'on ne cesse de transformer et de retransformer Paris. Les éventrements souterrains ne sont même en quelque manière que peu de chose en comparaison des travaux gigantesques de toute sorte qui sont, soit à l'étude, soit en projet, soit en voie d'exécution, et grâce auxquels Paris demain n'aura plus, peut-on dire, rien de commun avec le Paris d'autrefois dont les générations présentes connaissent encore les vestiges. Laissons, si vous le voulez, aujourd'hui les choses de la politique, les voyages ministériels, l'élection de M. Lépine, l'impôt sur la rente au Sénat, le fiasco définitif du nouveau parti catholique, les divisions entre socialistes unifiés et la Fédération des Trois, et causons à la bonne franquette, par exemple, du dégagement de l'église St-Julien le Pauvre, travail promis depuis longtemps et auquel à la fin on se décide à procéder. Elle est vraiment charmante, même en sa nudité misérable, la vieille, vieille église d'un style roman si charmant, où reposent, en attendant la résurrection, les restes do Montyon, fondateur des prix de vertu que décerne^ l'Académie. Et elle représente à elle seule bien des siècles de la vie de la grande ville dont les pierres, si elles parlaient, diraient toute l'histoire de France. Dans l'antique Paris de Philippe-Auguste et de Charles V, ello était un des oratoires si nombreux en ce temps de foi où se disséminait quotidiennement la foule des collégiens qui se pressaient, assis sur des bottes de paille, aux leçons des docteurs lecteurs de la grande Université. Plus anciennement, la chapelle avait ou rang de basilique.^ Saint Grégoire de Tours, îui en fait mention quelque part, fait remonter ses origines aux première temps de a monarchie. Les Normands l'ayant dévastée, on la reconstruisit vers le milieu du Xlle siècle, dans un style très pur dont Vio-et-le-Duc a constaté l'analogie parfaite avec ?elui de la partie ancienne de Notre-Dame et lont on trouve d'autres spécimens dans l'abside de St-Germain des Prés et dans la ïrypte de St-Denis. L'église St-Julien le Pauvre était alors la >ropriété des religieux de Ste-Marie do Longpont, abbaye royale dont il reste r>rès le Montléry l'église où prêcha saint Bernard # et où depuis^ toujours on se rend en pèlerinage. Les moines de Longpont bâtirent i côté de St-Julien un prieuré où se te-iaient dès le règne de saint Louis les assemblées de l'Université de Paris et où se aisait notamment l'élection du recteur. Les noines habitant ce prieuré furent à un mo-nent donné au nombre do plus de'cinquante et, plus leur nombre allait croissant, plus grandissait le prieuré. Il n'en fut pas ainsi malheureusement de l'église qui, sous jouis XIV, eut à subir des mutilations bien acheuses. On lui amputa notamment cinq m six toises de sa partie antérieure, qu'on •emplaça par une cour, et. son ; portail avec ion ornementation sculpturale et ses statues it place à une façade morne, encadrée cle olonnes doriques et surmontée d'un triangu-aire fronton de l'effet le plus déplorable. En nême temps, on abattait la tour, qui ne fut amais relevée. Aujourd'hui dans la cour on voit encore in- puits, situé en arrière de la petite ab-ide noivl. L'eau de ce puits, jadis, était louée d'une vertu miraculeuse. 'Elle a fini ar se tarir. D'ailleurs, tout oe qui entou-ai't le puits et l'église elle-même peu à peu été clét-uit. En 1697, par lettres patentes e Louis XIV, sanctionnant un traité passé ntre les moines^ de Longpont et les adminis-rateurs cle l'Hôtel-Dieu, le prieuré fut réu- ii à 1 Hôtel-Dieu, et les moines cédèrent la ►lace à un chapelain nommé ]>ar le curé de it-Severin. C'est vraisemblablement alors u'on^ mutila la pauvi*e église et qu'on en fit ei ruine que nous connaissons aujourd'hui. Depuis quelques années,, par suite de la émolition du vieil. Hôtel-Dieu, cette ruine a té rendue à la lumière générale. Huysmans vant cela lui avait attiré, en lui consacrant ans son œuvre quelques pages d'un senti-îent- fort pénétrant, l'attention et la sym-athie des artistes. Il faut noter du reste u elle n'est pas abandonnée, religieusement arlant. Affectée au rite grec uni. elle a été îeublée à la façon orientale, sommairement entend, et au-delà de la table .de commu-lon le choeur de la chapelle ancienne a été îparé de la nef par une iconostase aux effi-" les des douze apôtres, cle la Vierge et du auveur. Un archimandrite grec, relevant u patriarche clo Jérusalem, Mgr Attié, éle-é par Pie X à la dignité de préfet apostoli-ne, y célèbre tous les climanches une mes-> solennelle d'après la liturgie de saint Baie ou celle de saint Chrysostome, ot c'est »rtainement une des émotions les plus in-btendues et, au point de vue art, les plus ranges qu'on puissé éprouver à Paris, que entendre, sous les pleins cintres si occiden-tux, si français, cle la pauvre vieille cha--He, les longues vocalisations de la mélopée rzantino s'élever, se développer en variai ons infinies comme un chant de berger bé-Duin sous les ciels profonds de là-bas. U est question cle mettre sans plus tar-îr quelques équipes d'ouvriers à la besogne ■ de déblayer le terrain autour de ce petit ïhquaire, bien dédoré, dont l'humble inti-idité perdra peut-être quelque chose à cet-i remise en valeur. Il faudrait, pour ne pas •passer la mesure, un sentiment et un >igté que n'ont pas toujours, il s'en faut, s architectes officiels. On dit pourtant aucop de bien^ du projet sur lequel s'est rêtée la commission. En même temps que l'on dégagera la mi-iscule basilique, on va replanter, paraît-il, vant réglisea St-Servais un orme destiné à mplaoer celui quo l'empereur Napoléon 1er, oins respectueux des traditions, que la Relu tion elle-même, fit abattre en 1806. Il y ait jadis un de ces arbres, parfois plù-îurs, devant les églises et les presbytères France, et la coutume qui s'était bien nservée dans les provinces ne s'était pas rdue encore entièrement à Paris même, issi bien, à l'heure qu'il est, dans la cour l'institution des sourds-muets, dans la rue -Jacques, en face du clocher de l'église St-cques du Haut-Pas- (où Pascal refit oa iblic son expérience fameuse sur la pe-ateur de l'air), il reste un. de ces vieux noins non de l'ancien régime, ni même la monarchie à la façon de Louis XI, lis de la féodalité. C'est sous l'orme planté devant l'église village que les baillis seigneuriaux — i ont pour successeurs nos juges de paix lujourd'hui, — rendaient autrefois la jus-e ; c'est là aussi que les vassaux se renient à des jours précis pour régler con-idiotoirement les rentes ou censives féo-es.Autour de l'orme à replanter, sous lequel ira s'attendre, ne fut-ce seulement que îr vivre le vieux dicton, on rétablira les * it bornes reliées entr'elles par des chaî-5 qui, dans les anciennes estampes, s^m-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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