La Métropole

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s.n. 1914, 20 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn11w82/
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LA MÉTROPOLE u ."île Année l! NT 78 ~ ° E ïïclitioll B p AJ30 tv TO BUVatE;iV'ï''S su. 15 ™ i tnol» . .......... . . &■ ® r" ol» mois « #••••••••••" 4B0 a f abonne 4 toos îes bureaux de poste et aux tacteur». rRANGKR. ie port en sus: jm in HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LE NIMERO S CENTIMES Journal ^uoticSi©n du matin le nimero Tous les jours 59.ruedesPeignes,Anvers Le dimanche I 5 1 d3 4 à 10 Administration: » 3519 del0al6 rm|.™ pages Rédaction : Téléphone 617 pages " „ la petite Chronique sportive la ligue ligne . . fr. O 30 tr. 3 03 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la li^ne, o I 50 La Ville icL » 5 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour tonte la publicité, saui relie de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS: à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 8. place de la Bourse. Vendredi 20 Mars 1914 La mission du journaliste La presse anticléricale de Belgique change on fusil d'épaule. Nous avons montre hier pomment, dans le premier moment, elle avait tonte sinon de justifier, du moins d'excuser la femme criminelle du ministre prévaricateur et concussionnaire, PARCE QUE ce ministre appartenait au personnel d'un régime cher à leur cœur. Et raniment elle essayait a acoabler le journaliste ooupable d'avoir t diffamé » le fameux requia do finance, PARCE QUE ce journaliste appartenait à f l'.xlieux parti « réactionnaire ». ( f Aujourd'hui, cependant, volte-faco . Ou v | bien c'est le silence, ou bien ce sont des notes ~ » «primant des sentiments plus conformes aux ^ I faite. - M. Calmette avait-il le droit de publier 1 oette lettre P (la lettre a Ton Jo ») Et cette , publication justifie-t-elle le geste exaspéré de . Mme CaillauxP se demande la « Gazette ». , Le malheureux directeur du o Figaro » a j*r.yé de sa vie ce que certains journaux ont appelé une faute de goût. Calmette avait lui-même, dans son fameux article, expliqué tous ses scrupules, il s'était défendu de vouloir pénétrer dans la vie privée de M. Caillaux et. effectivement, il n'avait retenu de la dite lettre — dont il ne dévoilait pas d'ailleurs la destinataire — que les phrases concernant la politique. Ceci dit, il convient d'ajouter que M. Calmette n'avait nullement l'intention do publier d'autres lettres et que, d'ailleurs, il s'en possédait pas. Mme Caillaux s'est donc affolée à tort. M. Maurice de Waleffe, dans un autre journal libéral de couleur plus accentuée, après avoir lancé sur la genèse du drame une Hypothèse « mondaine » qui nous paraît bien peu sûre, écrit : L'autre explioatiou, celle donnée par Mme Caillaux elle-même (crainte do voir livrées au public des lettres d'amour) est assez peu rraisorablable. Le « Figaro » est un journal îe bonne compagnie, où ces procédés n'ont jamais eu cours. M. Calmette se fut-il servi des lettres intimes du ministre qu'il aurait fa ce qu'il avait déjà fait: Il en eut retranché tous les passages relatifs à la vie »ie privée, pour ne donner que les phrases e rapportant aux opinions politiques de M. Caillaux. Et Mme Caillaux, destinataire de ces lettres, n'eut ét* ni nommée, ni mise an cause. L'ennui qu'elle pouvait en appréhender était donc relativement minoe, et ne [valait nullement l'énorme scandale d'un assassinat.L Ou ne paraît donc plus Liie>r, même dans Bette presse qui a un intérêt politique évident è chercher à excuser l'acte do Mme Caillaux, que le journaliste a lo droit do poursuivre l'homme politique dans toutes les manifestation : de sa vie politique et que, dans ce cas, il faut considérer avec quelque largeur de rrués la conception du fameux mur de la lie privée. I Ce revirement est fort heureux, et nous eu prer->ns note avec satisfaction. Certes ie journalisme honnête attaque les principes, et non les personnes. Mais chez [les hommes politiques, les principes sont [trop étroitement liés aux individus, pour qu'on puisse, daius bien des circonstances, :faire complètement abstraction de ceux-ci. Il en est ainsi notamment lorsque, dans leur [vie privée, les hommes politiques accomplis-tant des action ■ qui sont manifestement en , contradiction avec les idées qu'ils défendent [et qu'ils voudraient voir imposées aux j [luttes . i | Kuipêcher, dans oe cas, eu vertu de nous < R ûe savons quels scrupules, le journaliste de Renoncer des situations semblables, ce serait ( ■encourager toutes les hypocrisies, excuser | WtouteG les manœuvres souterraines,faire pous- ; f ser la végétation vénéneuse de toutes les bas- ■ i R»ses et de toutes les lâchetés. [ Oh! nous comprenons très bieu les motifs : qui inspirent certains hommes politiques et 1 certaine presse à se montrer si chatouilleux sur oe point. Qui se sent morveux se mou-itfielUne époque où la vénalité triomphante en-vai-i'"- tous les milieux, où tout se vend, se troque et s'achète, voit aussi surgir de toutes parts les arrivistes, les polichinelles et les pantins, les hommes à double visage pour lesquels tous les tremplins sont bons à être employés les uns après les autres pourvu j qu'ils leur donnent une chance de les projeter au pinacle, les hommes qui pensent, disent et écrivent blanc aujourd'hui pour penser, dire et écrire noir- demain. Ce sont ces individus-là qui ont surtout l-soin de détruire leur passé, de faire oublier leurs actes et de brûler leur corres-j>ondaaioe.Grâce à la lâcheté universelle,grâce \ ce pouvoir de l'argent qui leur permet: d'acheter tous ies> silences et d'asservir fcous les € revenants », ils n'y parviennent hélas que trop bien. Us n'ont qu'un ennemi, et cet ennemi, fc'ost le journaliste honnête. Il en est d'autres, soit, qui participent vo-1 lontiers à la veulerie générale et pour lesquels le souci de l'argent bien ou mal gagné est la directrice essentielle. Mais on aurait tort de croire, comme nous l'avons entendu dire ces jours-ci,que la race du polémiste indépendant, dégagé de toutes attaches vénales envisageant uniquement le triomphe de ses idées, le succès des bonnes causes et le bien général est éteinte. C'est même l'honneur de la presse que la très graudo majorité de ceux qui la servent possédant toujours les traditions de probité et d'honneurs, éternels fondements de son in-«uwioe.Nous croyons que Calmette était de ceux-v et nous le croyons d'autant plus volontiers quo ce léger « Figaro », qui se hâtait de rire de toutes choses de peur d'être obligé ( ?n pleurer, n'a dû faire la besogne d'as- ! saïQissement et de justice à laquelle il s'é- 1 tait dévoué que parc© qu'il avait senti que ( honneur de son pays, le bonheur de ses oon- j Citoyens, livrés à une bande de politiciens ] proiiteure, sans idéal, sans morale et sans i «orupaio, so trouvaient en jeu. ahnette a montré ce que pouvait un jour- ' Lsto honnête, et il ne s'agit pas de le chi-^er &ur les moyens qu'il a employés par ar- J , j rer ® Rpn but, car, avec les hommes contre { f®squeis il avait dressé sa plume vengeresse, Payait pas le choix. • 6st pourquoi, en présence des prostitués »on e^,SC6Pt'^uefi Qui, voyant tout vendu au-îtJic 0,1 K Gk» ^©adus eux-mêmes, croient la eak'ère livrée à la finance et m us défend#»# le clwûfc du ournaliste de dire oe qu'il croit devoir direi >our le bien de tous. Et nous ajoutons que toute diminution de jo privilège est un mal ; que toute attaque :ontre lui est une mauvaise action. Luc Gohr. L'Actualité Le nouveau ministère italien a Suivant des indications officieuses j JjLfï le nouveau ministère italien est con-statué sous _ la présidence de M. iaïaïuùna. Les négociations ont été longues t difficiles et il a fallu toute La patience d'un teux parlementaire, comme Le nouveau pré-ident, pour arriver à uine solution. On sait, n effet, que M. Giolitti, tout en se retirant e la présidence du conseil, n'a nullement ffirmé son intention de se retirer de la vie ojitiqoe et c'était seulement en accord parait avec lui que le nouveau ministère pou--ait songer à se constituer et à travailler. La entative faite par M. SonmLno, que M. ïiolâtti avait cependant, désigné aiu roi oom-ne le plus à même de reprendre ^a sojcoes-iion, a montré que la situation parlementaire ist dominée par M. Giolitti et le restera encore pendant longtemps, tout au moins jusqfu'à^ la fin de la législature actuelle. Et l'on sait que cette législature ne fait que commencer ! Le nouivea-u président diu conseiiJ Satan «dira est donc sorti des rainas de la majorité gioiit-uiienne et cette fois encore les députés répéteront avec plais de raison que lors de la démission du préoédent ministère, que M. Giollitti avait en poche son billet aller-retour pour la présidence diu conseil ! M. Sa>landra est entré au Parlement italien comme député de Luvera, en 1886. Il y aura donc bientôt trente ans qu'il 9iège sur les bancs de Monte-oitorio. Il s'était fait élire alors comme membre de l'opposition constitutionnelle, dont M. Sonnino était le chef. M. Saliandra ne tarda d|aillaurs pas à se signaler par ses qualités d'homme politique et en 18SS déjà il entra r';u minisitère di Rudini comme sous ^secrétaire l'Etat. En i8ç)2, lors de la constitution du pwemier ministère Giolitti, oe dernier voulut appeler M. Salandra au sous-9ecrétairiat de intérieur. ^Iais la gaïuche s'est opposée avec xne telle insistance à cette nomination, que VI. Giolitti doit y renoncer. Au mois de dé-\?îrior€ le second ministère Crispi, VI. Salandra devint scots-secrétaire aux finances sous la direction de M. Sonnino. Dans le >econd cabinet Peloux, M. Salandra prit le [X>rtefeuille de J'agricultûre et dans les deux ministères Soriino il fut d'abord ministre des finances, puis ministre diu trésor. On sait que 'ie cabinet italien possède cette singulière j'îvision du ressort des fiiKtnces à la soiite de laquelle la gestion des deniers publics esf en réalité confiée à deux ministres à portefeuille. Lors des dernières élections, M. Salandra u vait rompu avec son chef de file Sondn.no et ii avait passé au parti de M. Giolitti. Sains j cL-ute, iit n'avait pas à modifier ses idées politiques pour opérer cette conversion et les; joiMmaux tels que la «Tribuma», l'organe de M. Giolitti constatent que -le nouveau président du conseid n'a effectivement rien sacrifié de ses premières convictions politiques, en se ralliant au programme de l'ancien président diu conseil. Ce que l'on constatera avec le plus de plaisir c'est que M. Salandra a parfaitement leiuu compte dans la formation de son ministère <Je là situation créée par les dernières Sections au Parlement italien. Sa majorité comprendra tous les anciens partisans du mi-liistère Giolitti à l'exoeption toutefois des "adicaux et des éléments d'extrême gaucho: {oeialistes et républicains. Le .nouveau ministre pourra compter ainsi sûr l'appui d'envi-w 300 députés sur tes' 500 que compte la ^hamhrè. Dans la presse anticléricale italienne on semble attacher une certaine im-x>ri:a.noe au fait que M. Salandra a égale-nent exclu de sa majorité le petit groupe'de liéputês élus sur un prograinme caitholique. Vlais oela ne veut pas dire que le nouveau ;abinet fera une politique anticatholiqiue ou nême tout simplement une politique qui se xxiciernit moins des intérêts catholiques. Il r a daiîs la majorité ministérielle un groupe Jiïffisaimmenit fort de députés élus avec 'appui des catholiques et qui exerceront une nflueiice sufiisammerut forte sur le cabinet ■t sa politique poaîr l'empêcher de se livrer ious ce rapî'jort à des expériences dangereuses. D'ailleurs le ministère Salandra a été :onstitué précisément parce que l'autre aliter-native devant laqueLLe on 9e trouvait: constitution d'un cabinet s'appuyant sur la gauche r-xcLusivemervt, était irréalisable. A oe propos, il est bon de se rappeler que les journaux catholiques et conservateurs italiens ont exprimé l'espoir précisément que la politique de M. Giolitti qui se développait vers la droite soit continuée sans précipitation et sans une trop grande hâte qui ne pourrait que nuire. Ce qui est déjà très satisfaisant, c'est que l'on soit revenu en Italie à une politique E>luitôt conservatrice comme celle suivie par es premiers ministères dont M. Salandra a fait partie notamment les cabinets di Rudini et Peloux. La qualité d'ancien ministre dei finances et d'ancien ministre du trésor recommande d'aiileurs M. Salandra tout particulièrement pour la présidence du conseil. Le Parlement a voté les crédits pour l'expédition africaine; seulement, il s'agit de trouver les ressources nécessaires à couvrir les dépense* votées et sous oe rapport M. Salandra saurc faiiie ce qui est .nécessaire en attendant que M. Giolitti, qui a oraint l'impopularité des nouveaux impôts, reprenne lui-même le pouvoir. — J. Joerg. La Vïe militaire Le recrutement des compagnies spéciales du génio. — Les miliciens et les volontaire* ie milice do la levée de 1914 qui désirent être incorporés dans les compagnies spéciales du génie doivent en faire la demande au gouverneur militaire de la position fortifiée d'Angers, qui leur donnera les indications néoes-saires pour se présenter (lieu, jour et heure) lux commandants des compagnies en question, aux fins de faire constater, avant le Ler mai, leur aptitude à l'exercice d'une des wofessions ci-après : ajusteur, artificier, ba->elier, charpentier de navire, charron, chau-Ironnier. chauffeur de machine à vapeur, cor-Lier, dessinateur en mécanique, électricien, erblantier, forgeron, horloger, lithographe, nachiuiste, marin,, mécanicien, mécanicien ['automobile, menuisier, modeleur, peintre en >âtiment, plombier, scaphandrier_ télégra-vhiste, tonnelier, tourneur en bois ou en aétaux, vannier, voilier, zingueur. Lee candidats qui sollicitent spécialement e>ur désignation pour la compagnie d'avia-ours auront à établir qu'ils son t aptes à exer-er une des professions suivantes: aviateur, néoanieien de moteur d'aéroplane, modeleur, ►hotographe, soudeur, télégraphiste et télégraphie sans fil. Les candidats doivent être porteurs: dJun 'î-tificat délivré par l'administration 00m-nunale, constatant leur identité et mention-ant leur profession ; d'un cei*tificat de bonne onduite émanant de la police du lieu de leur ernier domicile &b Ayant moins de quinze aurg d» date. Echos LA VILLE Programme de Sa journée : FETES ET CONFERENCES Société royalo d'Harmonla. — A 8 bourcs et demie, en La saLIe Rouge, récital pour piano par M Jules Firquot. Vlaam&ch Kwariet. — A 8 heures et demie, en la saillie Beethoven, troisième séance de imuslque de chamhre. COURS Berlitz school, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en La salle des fôtes de ia Ville. Rlelr, Salon 1914. (Ouvert Jusqu'au 5 avril). Salle Memiîng. — De 9 à 5 heures, exposition A. Ost (ouverte Jusqu'au 20 mars). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposition d'art chinois et japonais (ouverte jusqu'au 2 avril). Les iconoclastes tolérants Maurice Barrés mène en ce moment unie vigoureuse campagne pour la conservation des églises de France, menacées de périr sous: le règne des H ornais de la troisième république.Il semble que nous pourrions, toutes proport ions gardées, nous armer dans le même tout et nous préoccuper du sort de certains édifices, dê certains objets, n'ayant d'autres défauts, aux yeux des iconoclastes tolérants qui nous gouvernent encore, que d'affirmer l'existence d'un ouite, du seul culte, qu'ils veulent détruire. L'administration des hospices civils se glorifie de posséder depuis quelque temps un président, un régent et un conducteur, descendant en droite ligne des énergumènes qui mirent à sac la cathédraLe d'Anvers, sous La domination espagnole. Ces messieurs ont imaginé, en effet, de faire enlever de la chapeiiie de l'hospice de la Longue rue des Chevaliers le chemin de ia Croix et les statues des saints. Dans l'hospice Ste-Barbe, longtue rue Meuve, ils en ont agi de même. Et cela passe encore: on comprend que des gens, qui peut-être se déguisent en dehors -ki Carnaval en vénérables ou en chevaliers Kadosch, deviennent Turcs et abhorrent i'imagerie dès qu'il s'agit d'un temple catholique.Mais il y a mieux encore ! A l'hospice Ste-Elisabeth, rue Lozame, ii y avait depuis des temps immémoriaux une iiilche dans laquelle se trouvait une statuette de la patronne de_ l'hospioe. Anciennement, une lanterne brûlait le soir devant la sainte image. Le conducteur, le régent et Le président ont poussé la tolérance jusqu'à faire maçonner la niche. La statuette et la Lanterne se trouvent actuellement au gretirer de l'asiik des Vieilli tards, rue Lozane. Il est grand temps que M. Van Kuyck, l'ami du Vieil-Anvers, sorte de sa conque artistique et surveille un peu ces Vandales... Réverbères monumentaux Depuis quelque temps, il n'avait plius été question des fameux réverbères momumen- I <ux à ériger â la place de la Gare. Voici qu'on en reparle, non pour annoncer leur prochain achèvement, mais au contraire pour se demander jusque s à quand les Aruver-sois attendront encore ces mâts, qui, suivant un accord intervenu entre la Ville et l'adiju-dicataire, devaient être placés définitivement !e 25 novembre 1912. L'adjudication datait du 24 octobre 1911 et la soumission fut approuvée le 4 décembre de la même année. L'entrepreneur disposait donc d'une année pr>ur terminer les travaux, ce qui, d'après des gens compétents est largement suffisant. Or, aujourd'hui Les mâts n'ont pas encore fait leur apparition. Viendront-ils avant la fin de cette année- II est permis d'en douter! Ah ! les travaux marchent rondement è Anvers. Et il s'agit ici de deux mâts. Juge; de oe qui se passerait s'il était question d'une grosse affaire. La voirie en Campine M. Duysters, député d'Anvers, a posé à M. le ministre - des travaux publics plusieurs questions touchant la voirie en Campine. Il a notamment attiré la bienveillante attention de M. Helieputte sur la nécessité d'améliorer ou de créer des chaussées d'An vers-VVommelghem-Broechem ; Westmalile Zoersel ; Zoersel- Vosse l a e r ; Lille-P u Id erbosch Santhoven; Schooten-Brecht; St-Job-St-An-toine.M. Du.ysters a également rapix^lé au ministre compétent la question de l'éLeotrifica-lion de la section A n vers-Wom melghe m de la Ligne vicinale Anvers-Oostmalliie-Lierre. Il résulte des réponses fournies aux diverses questions que les habitants de ces régions obtiendront satisfaction à bref délai. Les trucs des marchands de " coco„ ^ On sait qu'à la suite de scandales récente la police française traque avec une vigtueua devenue bien nécessaire les ti-a.fioain.ts d'opiium, de morphine, de cocxiïne, qui éprouvent actuellement les plus grandies difficulté; | pour se procurer la terrible drogue. Mais ces empoisonneurs publics rte se U sont pas tenu pour dit, et ils essaient en ce moment( d'arriver à leurs tristes fins pa<t l'intermédiaire de... la Belgique. Un grand nombre de pharmaciens belges ont en effet reçu, oes jours-ci, une lettre ve fiant de Paris et rédigée à peu près en ces termes: Monsieur, Tabétique depuis quelque temps., dès h début je ressentais entre les côtes des dou Leurs d'une violence telle, que mon docteuj fut obligé de me faire quelques piqûres dTié rolnie, puis l'habitude aidant j'en suis arrivt à ne plus pouvoir me passer^ de œtte sub 9tance. Vu les difficultés qu'il y a à se h procurer iai (l'on ma assuré qu'en Belgiqu: elle n'était soumise à aucun contrôle) j'a [>eni9é qu'il vous 9erait peuit-êbre possible d« me fournir les quelques grammes dont j'au rais encore besoin d'ici au 15 mai à peu près époque à laquelle je pourrai prendre un congj dont je profiterai potw entrer dans une mai son spéciale afin de me démorphoniser. Dès réception de la présente je vous serai donc très obïigé de me faire savoir si voit pourriez me procurer ces quelques gramme; (morphine ou héroïne) que j'irais moi-mêm< chercher chez vous, vous dégageant ainsi di toute responsabilité. Soyez certain, Monsieur, que, ce que j< voitis demande, est pour mon usage stricte ment personnel, vous pouvez donc compte sur une discrétion entière ot absolue. En m« permettant d'atteindre l'époque indiquée^ci dessus vous me rendriez un service immeros: dont je vous serais infiniment reconnaissant Vous remei'oiant bien vivement à l'avance agréez, etc... On 9ait que ki Chambie belge vient de prendre des dispositions pour prévenir l'abus [de l'oniuiiianie^ En attendant, nous mettons Les pharmaciens en garde contre les tentatives dont ils sont l'objet, et dont on devine le mobile. 1 [lPO|)OS I de Waai -)°(— gr. Nous recevons la lettre suivante: cin Monsiienr le Directeur, * j MaJgré que Mme Caillaux vienne de faire I un peu diversion à Van Gogh, pour les cei Anversois, je vous demande l'hospitalité de vos ooLonnes pour l'expression de quelques sur [perplexités communes à un nombre respec- uei table de mes concitoyens OJ.a" Tout d'abord, on ne nous a pas ouvert ie vie sanctuaire où reposent les chefs-d'œuvre de les Van Gogh, à 1' « Art Contem porain », _ sans div quelques précautions" d'ordres divers inspi- oon rées évidemment et très sagement par l'infé- <-u_ rior'uté de nos éducations artistiques. On nous 1 a prévenu, avant de lever le rideau, que des a F heurts violents nous attendaient. Comme on tra nous connaît ! On nous a dit aiussii que les tioi galeries publiques et les collectionneurs de Srs noim se disputent les toiles de Van Gogh à ron des prix fabuleux. meJ: Précisément, c'est ce dernier renseigne- t ment qui m'occupe un peu. L/L II est vraisemblable que les prix fabuleux de en question ont été payés sinon pour les meil-leures œuvres de l'artiste au moins pour pi'c d'autres œuvres que celles exposées à Anvers. En effet, aucune des 95 œuvres exposées ici J n'appartient à une galerie publique ou à une 1 coVjection on renom. Elles appartiennent toutes à trois propriétaires. Dès lors, ne mv peut-on supposer à bon droit — supposition me; du reste tout à l'honneur du peintre — que nor oe que l'on nous montre à Anvers n'e9t point ly oe qu'il a produit die mieux, pour ne pas dire que ce serait le rebut ? Ce qui fortifie cette opinion, c'est que, d'après certains racontars, l'œuvre de Vin- . cent Van Gogh a fourni l'occasion de la plu1-: audacieuse tentative de bluff artistique^ qui . fut jamais. Après avoir congrument cuisiné le monde artistique par toute une littérature ' («ad usium Americanoi*um », on tenta l'été ' . dernier à Londres une vente publique d'une ■ oentaiine d'œuvres, en avertissant d'avance, qu'il ne serait pas accepté d'enchère au-des- er 9ous de cinquante milile francs. Excusez du P01 peai ! d* Il y a des limites à tout, même à la bêtise ^ humaine; annssi la vente en question fut-elle j1."' un fiasco; mais pour avoir osé exiger un tel 31 ® miinimum d'enchères, il faut bieu admettre mi que les tableaux offerts en vente à Londres étaient supérieurs à ce qu 'on nous montre ^ en ce moment. t Et alors, sorait-ee pour nous laisser exhi-ber autre chose que oe qu'il y a de mieux que la Ville a accordé un subside exception- 1 ,e nel de 3,000 francs? M. l'échcvin Van Kuyck aui*a sans cloute s. apaisements sur tous ces points d'inter-n ' rogation. Ix public rue: aérait pas fâché d'en revoir, kri r, u «si, \sr. -peu ptite long. j - Agréez, etc... Ki^er" Ba un CONGO si: dir Le retour de i' « Eiisabetville ». mi Se trouvent également à bord de P « Eli-sabethviLle », attendu lundi prochain: da: Da ministère des colonies: MM. F. Er- do: drich, juge de Ire instance; L. J. B. Lotar, vir agent d'administration de Ire classé ; G. Ve- _ -ruer, capitaine commandant; E. J. V. Dcr- sée che, adjoint supérieur; L. A. M. Sagona,mé- la dceiu de 2e classe; A. A. H. Mattson, ca- xel pitaine de steamer; J. H. E. Populaire,com-mis-chof ; M. L. P. J. Crèvecœur,magistrat ; ; C. Hennebei't, commis-chef (justice) ; R. E. H. À. H. Thiry, commis-chef (finances) ; a c J. Martinsson, capitaine de steamer; A. A. la Giégoire, commis-chef (finances) ; M. E. B. géi Gooraen. commis-chef (finances) ; A. H. De de Leersnyd r, chef de secteur; E. C. A. Bo-land, agent militaire (Katanga) ; C.C. Mail- la lard, vérificateur des impôts ; P. A. Closet, adjoint mission spéciale ; P. M. L. F. G. Le- gh clercq, substitut; L. A. M. J. B. Titeca, lieu- pa tenant; E. J. C. Chabot, oommis de 2e clas- eu se ; N. L. C. Schepens, commis de 2e classe te (finances); J. G. Van Craen, charpentier; J. A. Van Haecht,terrassier (Grands Lacs) ; ta C. J. Bohaille, oommis-chef (finances) ; L. re J. M. Van Cleemput, commis de Ire chisse to (finances); J. N. J. A. Jacques, commis de P£ 3e classe; E. J. N. Meclot, sous-chef de cul- V£ ture ; H. J. I. Henrotin, chef de secteur de . Ire classe; E. Evrard, chef de poste do 2e m classe; E. G. Colinet, tailleur de pierre; E. di Ilmenen, mécanicien de 2e classe; J. Aita- ti: murto, charpentier de marine; J. H. Pyls, s s^us-chef do culture (Katanga) ; A. P. J. P4 Geers, éleveur de 3e classe (Katanga) ; L. A. Raa, chaudronnier-monteur; J. J. F. O. . Mulier, oommis de Ire classe (impôts) ; E. sv D. Vilera, commis-chef (finances) ; E. Stra- 1 narel, charpentier; Gustave Nicole, commis- P' chef, et Pasque. P( Des Grands-Lacs: MM. L. J. G. Marchai, poesour de voies; F. A. A. Carotte, chaudronnier on cuivre ; J. A. L. Petry, poseur de voie ; L. A. 1t. Dubois, surveillant de tra-vaux; F. V. Verbist, tourneur; J. M. Wou- tii ters, terrassier ; Pietro Paglino, poseur de de voie, et G. llosina, chef de chantier. à Le service radio-télégraphique dans la Colonie. Ce service ne donne pas encore des résul-teurs du service radio-télégraphique au Congo ». Les communications d'Elisabeth ville dt avec Kukondja sont rapides et régulières, cl Par contre, celles échangées avec les postes ht de Kindu et Kongolo laissent à désirer -beau- pi coup de messages mettent huit et quelque-: fois quinze jours pour parvenir à Elisabeth- lu ville. Quant aux communications avec Stan- cl levville, Bosoko et Umangi, leur durée va- F< rie entre cinq et vingt jours. d< Le temps considérable que prend la transmission d'un radiogramme est attribué en ui partie au nombre restreint d'heures de ser- Si vice que les chefs de poste de la T. S. F. qi ooaisacrent journellement à la transmission et fa à la réception des messages. jo jo 1 Mort de M. Isaye. p; | ^ On anonce la mort de M. Isaye Jean,agent ; d'administration de Ire classe, qui a succom- tr bé à Borna, le 4 mars courant, des suites oc el une fièvre liématurique. C; : :— tr Aux chantiers de i'Union minière On annonce l'arrivée prochaine à Elisabeth- pi ville de six cents travailleurs du Nvassa por- fê ' fcugais qui seront tous employés à la mine ta de^ l'Etoile. Le départ du docteur Taverne, 00 » médecin de l'Union minière, crée une vacance ■ à laquelle il devra être pourvu sans retard, sa ; Le service méelical et la direction de l'in- te dustrie et du commerce se sont mis d'accord pc pour prooéder deux fois pa.r mois à une vi- m site générale des campements. fi, Le prix des matériaux au Katanga er Par suite de la réduction des tarifs de m transport par chemin de fer dans l'Afrique du sud, le prix de revient des matériaux îm- sp portés au Katanga a subi une réduction cor- di respondiante de dix pour cent en moyenne. Cette constatation résulte du prix de' vente es des principaux matériaux importés à Elisa- gr botliviUô depuis h 20 iaavief dernier* so INTÉRIEUR —)o[-- .es élections législatives . !in suite du poil du Cercle progressiste de ad M C. Heynderick sera le troisième didat sur la liste d'alliance socialo-pro-ssiste ; M. De Vynck, cinquième candidat ; VVurth, troisième suppléant, et M.Koggni, quième suppléant. .es renseignements commerciaux 1 est revenu au ministre de la justice que tains annuaires publiés par des agences mt pour but de fournil- des renseignements la moralité, la solvabilité et les antece-its des commerçants renferment la nomen-:ure, de toutes les communes belges suides qualités et nom des personnes qui renseignent. Parmi celles-ci figurent a erses reprises, en regard du nom de la miune, celui du commissaire de police, secrétaire ou du receveur communal. 1. Berryer, par voie do circulaire spéciale,! rie les gouverneurs d'inviter les adminis-tionS oommunales à mettre leurs^ fonc-maires en garde exmtre les inconvénients ves qui peuvent résulter du cumul de leurs étions avec celles d'agent de renseigne-its. , . o Fne dépêche ministérielle datée du 6 mai 1 fait, en effet, ressortir les inconvénients cette pratique. Les intéressés feront bien s'y référer s'ils tiennent à ne pas commettre leur situation. Jn jubilé municipal a commune de Breendonclc, près de Maïs, oôlébrera procliainement le 25e an-ersaire d'entrée en fonctions de son bourg-jtre. comte de Bnisseret de Blarenghien, imé premier magistrat de la localité le mars 1889. Des fêtes spéciales marque-t ce jubilé et auront lieu le 21 juin pro-in..e décennaire des syndicats chrétiens /e 12 juillet prochain le secrétariat général Unions professionnelles chrétiennes fête-avec éclat à Gand le dixième anniversaire sa fondation par 1e R. P. Rutten, Do-îicain. ^ lu conrs des dix années que le R. P. Rutr-a passées à la tête du secrétariat il a pu ter le nombre des affiliés aux syndicats 10,000 à 102.277. on Ein. Mgr Mercier, archevêque de Maïs et NN. SS. les évêques de Belgique ont n voulu accepter de faire partie du Co-é d'honneur. ,es fêtas du décennaire coïncideront avec troisième congrès syndical^ chrétien, qui diera notamment les questions suivantes : rtivité de la confédération générale; la lation du mouvement syndic?! chrétien^ en gique ; la législation du travail à domicile ; rapports entre.les syndicats, les mutualités autres institutions sociales ; la semaine ;laise. -a Basoche belge et fe repos dominical. )ans sa dernière assemblée générale, la *oohe Belge a pris l'initiative d'organiser pétionnemont pour supplier les Cham-s ue voter, au cours de la présente ses-1, le projet de loi instaurant le repos du îanche dans le notariat, déposé par M. le liseré de la justice le 29 janvier 1913. k. cette fin, des feuilles ont été envoyées is toutes les études du pays. La réforme ît il s'agit est réclamée depuis plus de gb ans. >es feuilles de pétition doivent être adres-s avant la fin du mois de mars au siège de société ,rue Fossé-au-Loups, 38, à Brûles._e débit du pain. STos lecteurs savent que M. de Ponthière éoosé une proposition do loi réglementant vente du pain. La section centrale char-» ue l'examen de cette proposition vient l'adopter à l'unanimité. D'après le rapport de M. J. Ramaeokers; section a arrêté un texte ainsi conçu : « Art. ler. — Les communes qui ont ré imenté ou qui réglementeront le débit du in mettront leus règlements communaus conoorda 11 ce avec les dispositions suivan i, dont elles ne pourront pas s'écarter: » La voiture ou la boutique de tout débi ut de pain doit être pourvue d'ime balanc< glementaire et des poids nécessaires. A ute réquisition d'un acheteur, le poids di in de ménage, ainsi que le pain pour che ux, est vérifié. » Le prix du kilogramme de ces pains es diqué sur un éoriteau placé dans un en oit apparent de la vitrine ou de 1a voi re. » Les pains ne peuvent être livrés que s'il •sent, à 5 p. c. près, un demi-kilogramm< 1 le multiple d'un demi-kilogramme. Art. 2. — Les contraventions aux dispo ;ions ci-dessus sont punies d'une amende d< à 20 francs. En cas de récidive, le paragra ie premier de l'article 562 du Code péna ►urra être appliqué». Le Congrès de la presse belge C'est à Liège que les journalistes belge >nd ron t cette année leur oon grès annuel s festivités et excursions seront organisée leur honneur. Le repos dominical des clercs, commis des notaires, avoués et huissiers. La section centrale chargée de l'exame: 1 projet de loi sur le repos dominical de jrcs et commis des notaires, avoués e lissiers l'a adopté à l'unanimité, et ell opose de rédiger ainsi le texte du projet : Il est interdit aux notaires, avoués e lissiers d'employer au travail les dimar es et jours fériés des clercs on oommis, exception do ceux qui seraient des membre 1 leur famille habitant avec eux ». On s'est demandé si le projet ne crée pa ie antinomie avec les articles 617, 632 •5, 830 et 945 du code de procédure civile ii prescrivent que la vente sur saisie ser ite « au plus prochain marché public, au ur et heure ordinaires des marchés, ou u ur de dimanche », et s'il ne conviendrai s dès lors de modifier ces textes. En réalité, aucune antinomie n'existe en e le texte du projet et les dispositions d' de de procédure civile, îépond M. Vai unvenbergh, rapporteur de la section cen aie, qui ajoute : « Le projet de loi 11'interdit nullement d ooeder à des ventes le dimanche et jour d be légale, il se borne interdire aux ne ires et huissiers d'employer des clercs o mmi>. » L'huissier qui procédera à une vente su isie pourra, s'il le faut, procéder à la ven , si elle est fixée un dimanche. Mais il n •urra faire appel au concours d'un cora Ls. » Il n'y a donc pas de nécessité de modi >r ces textes, qui laissent d'ailleurs le choi: tre un jour de marché et un jour de di anelie. » Il serait dangereux, à propos d'une le éciale, de vouloir modifier les dispe>sition 1 Code de procédure civile. » La réforme effectuée par le projet de le t réclamée par les intéressés depuis 111 and nombre d'années, les réclamation at fondées et il y a lieu d'y faire droit». L'assassinat de M.Calmatte M. Monis démissionne C'est Caillaux qui prépara Agadir Manifestations en perspective La campagna contre Caillaux continue « Nous sommas à Sa veiSIe d'un bouieversemeni générai» dot Ciénienceau. » L'affaire d'Agadir La cession du Congo à l'Allemagne Paris, 19 mat s. — Si la femme assassin a cru que tout allait cesser par la suppression de M. CaLmette, ellle s'est bien trompée dans son calcul. «Nous sommes seulement à La ^remiere pha9e d'un bouleversement général, dit Clemenceau dans l'«Homme libre». L'ancien ministre président a raison en oe sens que le gouvernement subira un nouvel assaut dont il sortira de pius en plus affaibli. En effet, dans le conseil des ministres de oe matin, on a lu la lettre de démission du ministre de La marine Monis. On dit que sa démission est pour le moins aussi nécessaire que Le fut celle de Léon Bourgeois au moment cle sa comparution devant la commission d'enquête pour l'affaire de Panama. Les ennemis de Cailloux n'ont pas désarmé. Au contraire, aujourd'hui même, Le « Figaro »et 1 ' « Eclair » annoncent des éclaircissements sur l'affaire d'Agadir et la cession diu Congo à l'Allemagne. Déjà l'« Eclair» donne quelques avis non encore publiés, qui montrent que Caillaux et Monis ont pris sur eux, contre l'avis des organes compétents à négocier avec l'Allemagne, négociations qui aboutirent au pacte du Congo. L'«Eclair» voudrait que Caillaux soit mis en accusation. L'« Echo de Paris» soutient la campagne et se fait adresser de Berlin un télégramme dans lequel il demande qu'une commission d'enquête soit instituée pour rechercher ce qui s'est passé à l'ambassade allemande à Paris trois jours avant le lin des négociations concernant le Congo. « Une commission d'enquête, dit-il, aurais le plus grand intérêt à connaître dans tous ses détails, l'affaire qui concerne le chiffre de l'ambassade allemande à Paris, ainsi que lef trois derniers jours de la négociation de 1911 Sur oe derniier point, continue le correspondant, je me contenterai d'affirmer que M, Caillaux, par tactique parlementaire, a négligé d'assurer à la France des résultats assez importants et qui étaient déjà promis, en donnant l'ordre prématuré et imprévu de conclure au plus tôt les pourparlers. Si nous avons un jour un conflit avec rAMemagne à propos de la frontière du Congo, oe sera peut-être à l'égoïsme et à la légèreté imprévoyante de M. Caillaux que nous le devrons. De même M. Caillaux a laissé, au Maroc, en suspens, des points qui sont suisoeptiblei de permettre à l'Allemagne de reprendre barre 9ur nous. M. Pichon l'a note asse? nettement dans un de ses derniers discours. Une commission.d'enquête pourrait auss; déterminer quel fut le rôle de M. Caillau> dans l'introduction des valeurs allemande: à la Bourse de Paris, et à quels motifs il £ obéi en poursuivant un pareil dessein. L'exemple d'un homme d'Etat acheté pas l'étranger ne se rencotre pas dans notre his toire. Il s'agit seulement de savoir si s? politique étrangère n'a pas été colorée à.soi iinsu par son entourage et si la lutte engagé* ■ par lui contre son propre ministre des affai 1 res étrangères ne l'a pas entraîné à des acte contraires à l'intérêt général. 1 Le même M. Caillaux, qui travaille ave< ■ dos_ financiers cosmopolites, était î'adversair , décidé du service de trois ans, et, par mala ; dresse ou par inconscience, il a manqué plu sieurs fois d'ébranler la Triple-Entente. Les amitiés de rechange auxquelles il fai sait allusion dans un de ses discours retentir 1 sants, qui aurait pu être, s'il n'était tomb î pou après, le coup de revolver abattant l'en tente franco-anglaise, c'étaient, je suppose ■ des amitiés germaniques personnelles. î Des amitiés de change, plutôt que de re - change, pourrait-on dire. 1 Tout entier au soin de sa fortune grandis santé, en proie à la soif de l'argent, cornm disait hier un journal de Berlin, — Le set qui l'ait lâché en cette occurrence, — M Caillaux semblait préparer, inconsciemmen 5 ou non, une évolution politique dans laquell -, auraient pu sombrer la fierté et la dignité d 5 la France. Ses rapports de vassaà à suzeraine ave l'Allemagne, dans laquelle notre armée r< duite d'un tiers et notre régime parlementait de plus en -plus incohérent auraient assuir à notre patrie le rôle humble de servante 1 sia politique, qu'il le voulût cvu non, nou s acculait à l'abdication, ou au désastre. a L'AFFAIRE DU CONSORTIUM FRANCO ALLEMAN1 t Notre confrère P«Eclair» publie un not \ veau chef d'accusation extrêmement grav s contre MM. Monis et Caillaux: il s'agit d' rôle singulier qu'ils ont joué dans l'échec d1 s consortium franco-allemand négocié par I cabinet Briand et le gouvernement alileman en 1911, en vue de régler les difficultés qt j, s'étaient élevées sur la frontière du Cong t français et du Cameroun allemand entre le i compagnies françaises et les compagnie 5 allemandes. Rapporteur général du budget, M. Cai _ laux combattit vigoureusement cet accorc j dont l'utilité n'était point contestable; dev* t nu ministre des finances dans le cabine _ Monis, il maintint son opposition et déclare avec l'assentiment du président du oonsei 3 que le consortium ne serait pas constitué. 3 La négociation fut abandonnée, en effel _ bien que la parole de la France fût engagé x et malgré un avertissement suprême du Qua d'Orsay sous forme d'un rapport rédigé pa r 'e directeur des affaires politiques et adress - à MM. Monis et Caillaux. ? Ce rapport inédit jusqu'ici est des plus for . mels dans ses conclusions: «Evidemment, l'échec du projet de consot _ tiuim sur la frontière du Cameroun et dr c Gabon ne pourrait donner Lieu à un confli _ très grave entre la France et l'AlLemagn sans qu'on puisse relever une disproportioc i singulière entré la cause et l'effet. 3 » Mais justement parce que le gouverne ment français n'engageait certainement pa i les intérêts vitaux du pays dans cette affair 1 d'ordre secondaire, le gouvernement impérial 3 dans la conviction qu'il peut nous forcer ; nous Miner, en fin de compte, devant s volonté, serait peut-être tenté de rappeler un jour au gouvernement de la République ses engagements sur un ton péremptoire et blessant dont il a déjà usé en certaines occasions. » ( Le 14 mars 1911, ce rapport était entre les mains du gouvernement présidé par M. Monis. Son devoir, semble-t-il, était d'avertir aussitôt la commission du budget. MM. Monis et Caillaux ne tinrent cependant aucun compte de ces sages conseils et l'on sait ce qui arriva. Le Lendemain du jour où M. Caillaux prenait le pouvoir, l'Allemagne signifiait au gouvernement l'envoi du «Panther» à Agadir. Trois mois plus tard, M. Caillaux cédait à l'Allemagne trente millions de terre française riu Congo à la suite des négociations occultes elont on connaît aujourd'hui les dessous. L'IMPRESSION DANS LES MILIEUX POPULAIRES (De notre correspondant parisien, le 19 mars.) Paris n'a pas cesse, aurant toute la journée d'hier, de commenter l'assassinat du directeur du «Figaro». Les commentaires, nettement défavorables au mari de la meurtrière, sont particulièrement durs de la part des petits et des travailleurs. Le sentiment que l'on perçoit à peu près à tous Jes niveaux est une espèce d'épouvante de voir les pratiques du orime les plus sauvagement^ atroces enseignés ainsi par l'exemple — on dit carrément officiel — de gens appartenant à oe qtie» Mariette Wolf, en son langage un peu naïf, appelait «les gens de la haute». L'impression générale est fort sensiblement ki même que celle qui régna, voilà bientôt dix ans, pendant plusieurs jours, à Paris, après l'assassinat, demeuré impuni, de Gabriel Syve-ton. Dans le cas actuel exactement comme dans oe cas historique, le crime semble bien avoir été déterminé par la volonté d'empêcher les suites politiques d'une campagne dont il devenait impossible de ne pas pressentir l'issue. M. Douanergue, en refusant à deux reprises d'accepter la démission, si évidemment : nécessaire, de son ministre des finances, paraît avoir pris à son compte l'absolution cynique prononcée par ce dernier: «Je ne puis la désapprouver», à l'adresse de Mme Caillaux. Tout au moins a-t-il cru pouvoir s'autoriser à braver l'opinion^ publique en se livrant ainsi à une manifestation dont le goût est plus que douteux. On comprend, d'ailleurs, la raison de cette attitude innommable. Le cabinet Devumergue, en effet, était surtout Le cabinet Joseph Caillaux. M. Caillaux, s'il n'en était pas le chef officiel, en était l'âme, si l'on peut dire, ou à tous égards, le cerveau. L'infériorité manifeste de son président nominal était une raison de plus pour inspirer à celui-ci l'idée d'un geste convenable, qui lui aurait sauvé la face. Mais il n'y a de tel qu'un incapable pour s'entêter, par vanité, à tenter un coup dangereux. Et c 'esc. pourquoi M. Doumergue, au fceu de décemment se retirer avec le collaborateur dont il n'avait pas accepté l'indispensable démission, n'a eu d'autre soin aujourd'hui que de boucher le trou — par en haut — de son cabinet. ; LA, l V v aL vm'ov . i v . Monis s'en va i MONIS S'EN VA REJOINDRE CAILLAUX Les autres se cramponnent encore au pouvoir L'agence Havas communique jeudi matin ^ la note officieuse suivante : Paris, 19 mars. — Le brurt a couru avec. pars stance, hier, à la fin do l'après-midi; - dans les couloirs du Palais Bourbon, que M. — . Lebrun, ministre des colonies, et M. Maginot, é sous-secrétaire d'Etat à la çueire, avaient - donné leur démission. Ce bruit était inexact , ©t a été formellement démenti dans la soirée. Etait inexact également le bruit qui a couru - plus tard et d'après lequel. M. Monis, ministre de la marine, avait remis dans la journé« - sa démission au président du Conseil. Mais ? pour celui-ci quelques réserves s'imposent et >1 l'on peut se demander si la nouvelle de la . retraite de Monis, inexacte ce soir, le sera t encore demain. Monis. disaient ses amis, n'î» e absolument rien à craindre de la commission 0 d'enquête. Il désire que lumière complète soit faite et l'enquête à laquelle on va procédez c ne peut manquer d'établir qu'il n'a jamais eu . l'attitude que lui a prêtée le procureur de la e République, Fabre. Il n'en est pas moin§ ••'•ai, é font observer certains hommes politiques, q^'é , M. Monis va se trouver dans une situatior>x> s délicate s'il se présente devant la commission \ d'enquête avec l'autorité que lui donne sa n qualité de membre du gouvernement p^ur être confronté avec un procureur général en ) exercice. Ne pourrait-il pas afin d'avoir toute la liberté nécessaire pour produire ses expli- - cations, ses précisions et répondre aux afrir-> e mations du chef du parquet, résigner au j préalable ses fonctions comme le firent a>.i-J trefois dans des circonstances un peu diffé* e rentes, il est vrai, Léon Bourgeois et André d Lefèvre. 1 Quelle attitude adoptera finalement M, d Monis. Voudra-t-il sûr de sa conscience, cer-s tain de voir confirmées sas déclarations an-s térieures, venir vendredi devant la commission sans avoir renoncé à son portefeuille ou - demandera-t-il à M. Gaston Doumergue de , lui rendre sa liberté et d'accepter sa démis-• sion. On le saura bientôt. 1 Les ministres se réuniront ce matin à . l'Elvaée, sous la présidence de M. Poincaré et lo Conseil sera naturellement en grande partie, consacré à l'examen de la situation . c.réée par les incidents de la séance d'hier et ; l'attitude que devra prendre M. Monis. Il est ô à prévoir quo si M. Monis se démettait do r ses fonctions, l'intérim du ministère de la ê marine sera provisoirement confié à un de ses collègues du cabinet et après la clôture de - l'enquête, dont la durée sera, on le sait, fort courte, M. Monis, la lumière faite, complote- - ment disculpé de l'accusation portée contre j lui, pourrait être à nouveau nommé ministre t de la marine. e i Démission du ministre de la marine Paris, le 19 mars. — Avant le Conseil dei s Ministres, qui a eu lieu ce matin, M. Moni# ? a envoyé à M. Doumergue une lettre daitf I laïuelle il lui remettait sa démission de mi-i nisrtre de la marine.^ M. Lebrun a été chargé i de l'intérim du ministère de la marine*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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