La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09xg8q/
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La Pensée Organe hebdomadaire delà Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée &BONNBMBNT ANNUEL ; ) • . . Fr. 3.00 ( Etranger ...» 6.00 on s'abonne a tous les bureaux ds poste RÉDACTION : 350, Chaussée de Ëoendaei. Rédacteur en Chef : Eugène HIN8 ANNONCES i Or. imite à forfait. Pour la vente, abonnements, annonces, s'adresssr à M. A. Alkxandm, Administrateur-délégn* ADMINISTRATION : 13, Rua du Gazomètre. FÉDÉRATION NATIONALE des Sociétés de Libres Penseurs Réunion du Conseil général le dimanche 1er février à 2' h'. 30, à la Taverne Alfred. Ordre du jour: Procès-verbal. Correspondance. Affiliation. Congrès national de 1911. Fête de la jeunesse. Attitude à prendre au cas du vole de la loi scolaire. Divers. Le secrétaire général, Lucien VERTONGEN. • • • FÉDÉRATION INTERNATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE Séance du Conseil général du 28 janvier 1911. Présidence de M. Rover. Excusés: MM. Degreef, Lorand, Houzeau de Leliaie, Phe-lips et Kayzer. Le secrétaire général donne lecture d'un projet de manifeste signalant à tous les jgrou-pes de Libre Pensée et à tous les esprits libéraux les violations de la liberté de con science qui se commettent en divers pays. Le projel est approuvé el le manifeste sera publié dans le plus bref délai. Mme Mélanie Janssens communique de la pari de l'Union fédéralive de la Libre Pensée française, qu'elle a mandat de représenter, ' une demande que seule l'Union Fédéralive de la Libre Pensée française et des Colonies, soit reconnue comme affiliée à la Libre Pensée Internationale et admise à envoyer des délégués au Congrès. Le Conseil décide que s'il est désirable que tous les groupes d'un même pays se fondent en une seule Fédération, c e5t une solution qui ne peut être imposée et qu'il faut attendre uniquement de la persuasion. Quant à la question réservée au Congrès de Lisbonne el renvoyée au Conseil Général, s'il n'y aurait pas lieu de fonder une 'fête de la Pensée qui se célébrerait au printemps, l'idée est admise en principe; mais en pratique, il y aurait impossibilité de fixer un même jour, non seulement pour les deux bémisphèi^s, mais même pour l'Europe; ce serait même parfois difficile pour un seid pays. 11 faut constater que cette fête existe déjà en plusieurs pays, notamment en Belgique, et partiellement en Allemagne, sous le nom de Fêle de la Jeunesse. Le trésorier présente son rapport sur l'exercice 1913. Les Fédérations nationales qui ont payé leur affiliation à la Fédération Internationale pour l'année écoulée sont: La Fédération allemande, la Freireligiôse de Berlin, les Fédérations belge, tchèque, de Bohême, italienne, norvégienne, inlercan-tonale suisse, néo-zélandaise, argentine, portugaise, luxembourgeoise; l'Union Fédéralive française, l'Union des Cercles civiques de France el la Ligue anticléricale d'Espagne.Dès à présent, l'Union Fédéralive française, la Fédération américaine du Nord el la Giordano Bruno (Italie) ont payé leur affiliation pour 1914. Le trésorier croit pouvoir assurer qu'en présence de l'augmentation du nombre des affiliés, la réduction de la cotisation n'influera pas défavorablement sur les recettes. Les comptes du trésorier sont approuvés. Le secrétaire-trésorier, Maurice EXSTEENS «HM ; SOUSCRIPTION JEAN DONS Total des listes antérieures 819.50 .1. Fraikin 1.00 Total fr. 820.50 sreapoaw ■niwini m i iiMi'imig—taiMMBi wm— m iiiniiiin rigiM'ni in'MWi Vient de paraître Le Congrès de Lisbonne, par Lucien Ver-tongen, délégué belge. — Prix franco : 10 c. ; les 10: 89 c.; le cent: 6 fr. Pour l'Etranger: 15 c. ; 1 fr. el 8 fr. respectivement. S'adresser 350, chaussée de Boendael. Pour l'Orphelinat Rationaliste 25e LISTE DE SOUSCRIPTION Total des 24 premières lisles 2"),582.86 Maurice el sa tante, Jette 10.00 Subside de la Libre Pensée d'Estin-nes Haulchin, voté en son assemblée d'octobre 1913 10.03 Par M. Vandewalle. Collecte faite par le Cercle «Les Dix» de Schaerb. 37.31 Par M. Vandewalle. Collecte faite par le cercle Les Dix de Schaerbeek. à la fête de la Libre Pensée à Cliar-leroi (59.42 G. a vendu ses patins 2.00 Total 25.711.59 Les souscriptions peuvent être adressées à Mme E. Royer, trésorière, de 10. R., 131 rue du Tyrol, St-Gilles. —T tes Amis de l'Orphelinat Rationaliste Mercredi 4 février 1914, à 8 heures précises, Soirée artistique à la Brasserie flamande, rue Auguste Orts, 21. Prêteront leur concours pour cetle soirée: M. François André, avocat, président du Conseil provincial du Hainaut, qui traitera le sujet: Une bonne Ecole. Pour la partie concertante: M. Jean Fischbach, pianiste; M. Amédée Donful, ténor, soliste du Conservatoire Royal de Bruxelles; Mlle Loully Crémer, cantatrice, professeur au Conservatoire Royal d'Athènes; Mlles Paule Ymal et Elise Wallet, arlistes dramatiques (prix du Gouvernement à l'Institut des Hautes Etudes Musicales et Dramatiques d'Ixelles). Entrée générale: 30 centimes (cartes délivrées au contrôle). " Places réservées: 1 franc (envoyées dans l'ordre des demandes contre timbres ou bon postal). S'adresser pour ces- dernières à Mme Hé-nah Dâvi, avenue de la Toison d'Or, 85, à Bruxelles. QUE PENSER DE JÉSUS n. La Résurrection des corps. Qu'est-ce que «ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre» dont il est question dans l'épître de Pierre? Ce n'est évidemment pas le Paradis des prédicateurs d'aujourd'hui; c'est plutôt comme une refonte de la Création; là habiteront les justes ressuscités dont il est question dans le Ve chapitre de Jean : « En vérité, en vérité, je vous dis que l'heure vient el elle est déjà (toujours la prédiction à courte échéance!) que les in'ôrts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l'auront entendue, vivront.» (Vers. 25.) & Ne soyez point étonnés de cela; car l'heure viendra en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix. Et ils sortiront; ceux qui onL bien fait, en résurrection de vie, el ceux qui ont mal fait en résurrection de condamnation. » (Vers. 28 et 29.) Qu'est-ce que le prophète juif entendait par cette résurrection? Voulait-il parler de l'âme délivrée des liens du corps? Celte croyance fut toujours complètement étrangère à sa nation: nulle part, dans la Bible, il n'est parlé d'une autre vie; seulj l'Ecclé-siaste pose la question, mais semble pencher fortement pour la négative: «J'ai pensé en mon cœur sur l'état des hommes, que Dieu leur fera connaître et qu'ils verront qu'ils ne sont que des bêtes. » Car l'accident qui arrive aux hommes et l'accident qui arrive aux bêtes est un même accident- J,elle qu'est la mort de l'un, telle est la mort de l'autre, et ils ont tous un même souffle, et l'homme n'a point d'avantage sur la bête; car tout est vanité. » Toul va en même lieu; tout a été fait de la poudre et tout retourne en la poudre. I » Qui est-ce qui connaît si l'esprit des i hommes monte en haut, et si l'esprit de la ! bête descend dans la terre?» (Ecclésiaste, III, 18-21.) Toutes les récompenses, comme tous les l [ "hâtiments divins sont en cette vie, el après j la mort du coupable, la seule peine qui puisse encore l'atteindre, c'est d'être puni dans ses enfants. Quand Dieu veut appeler à lui Ilénoch et Elie, il les transporte au ciel en chair et en os. Ce sonl les deux seuls qui soient signalés dans l'Ancien Testament, aucun autre n'ayanL joui de celte faveur. Le Nouveau Testament a adjoint à ceux-ci Moïse, que nous voyons dans la Transfiguration (Matth. XVII, 2 et Luc IX, 30) apparaître avec Elie, tous les deux pour s'entretenir avec Jésus. C'est qu'il fallait que celui à qui l'on devait l'ancienne loi vînt témoigner en faveur du prophète de la nouvelle. Il n'est pas d'ailleurs nécessaire pour cela que Moïse soit censé avoir élé là-haut le compagnon habituel des deux élus. Ce pouvait être ,dans l'esprit des Evangélistes, une apparition momentanée dans le genre de celle de Samuel évoqué par la sorcière d'Endor à la demande de Saùl. Les paroles attribuées à Samuel sont significatives: «Pourquoi as-lu troublé mon repos en me taisant monter ? » (Samuel, XXVIII, 15). Comme alors il n'élail pas question de résurrection des corps, on peut bien penser qu'il s'agissait ici de repos éternel. La résurrection dont il est parlé dans les Evangiles a rapport à une croyance, répandue parmi les Pharisiens, que la mort n'était pas définitive, et que l'homme tout entier devait ressusciter un jour. Les Saducéens combattaient cette doctrine, ce qui fournit à Paul une occasion de se tirer d'affaire en s'appuyant sur les premiers : « Ët Paul, sachant qu'une partie d'entre eux étaient des Saduciéens et l'autre des Pharisiens, s'écria dans le conseil: Hommes frères, je suis Pharisien, fils de Pharisien; je suis tiré en cause pour l'espérance el pour la résurrection des morts. » Et quand il eut dit cela, il s'émut une discussion entre les Pharisiens et les Saducéens; et l'assemblée fut divisée. »Car les Saducéens disent qu'il n'y a point de résurrection, ni d'ange, ni d'esprit; mais les Pharisiens soutiennent l'un et l'autre. » (Actes des Apôtres, chap. XXIII, vers. 6-8.) Combien celte doctrine était répandue, nous en trouvons la preuve au chap. XI de Jean, où il est question de la résurrection de Lazare: «Jésus lui dit: «Ton frère ressuscitera». » Marthe lui dit: «Je sais qu'il ressuscitera en la résurrection au dernier jour.» (Vers. 23-24). A propos de cette résurrection de Lazare, nous ferons remarquer qu'il n'est pas dit un mol qui tende à faire croire que Lazare ait eu, pendant sa mort momentanée, quelque vision de l'au-delà: «Lazare, notre ami, dort, mais j'y vais pour l'éveiller», dit Jésus. (Jean, XI, 11.) El comme les disciples ont pris ces mots à la lettre (avec eux, d'ailleurs, le quiproquo est continuel), Jésus leur dil alors ouvertement: «Lazare est mort.» Evidemment, par ces mots: «Lazare dort», l'Evangélisle entendait faire comprendre qu'il avait cessé d'exister en attendant sa résurrection corporelle: il n'est pas question, comme nulle part d'ailleurs dans les écrits attribués aux apôtres, d'âme ayant quitté le corps et y rappelée.Nous voyons Jésus s'expliquer sur cette croyance à la résurrection des corps, en réponse à une objection moqueuse des Saducéens, qui lui avaient demandé, au cas ou une femme aurait été sept fois veuve, lequel des sepl défunts maris elle aurait pour époux au jour de la résurrection: «Mais Jésus, répondant, leur dit: Vous errez, ne connaissant point les Ecritures, ni la puissance de Dieu; » Car, en la résurrection, on ne prend, ni l'on ne donne point de femmes en mariage; mais on est comme les anges de Dieu dans le ciel. N Et quant à la résurrection des morts, n'avez-vous point lu ce dont Dieu vous a parlé, disant: » Je suis le Dieu d'Abraham et le Dieu d'Isaac et de Jacob. Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.» (Matth. XXII, 29-32). La même scène se retrouve dans Luc. (XX, 37-38.) Que c'est bien sur celte terre que les hommes doivent revivre après la résurrection, et 1 non dans le ciel, c'est ce qu'on peut voir d'après ce passage de Jean: «Et Pierre, se retournant, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait. » Il dit à Jésus: Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il? » Jésus lui dit: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? » Or, cette parole courut entre les frères que ce disciple-là ne mourrait point.» (Jean, XXI, 20-23.) En effet, du moment qu'il serait encore vivant, à l'instant où l'on ressusciterait les autres, il n'était pas nécessaire de le faire mourir exprès pour le ressusciter. Que c'était l'homme lui-même qui devait ressusciter tel qu'il était au moment de sa mort, tfi non une enveloppe semblable à son corps dont on affublerait son âme, c'est ce qu'on peut voir par ce passage, vraiment comique, où Matthieu fait dire à Jésus, parlant des scandales : » Que si ta main ou ton pied te fait broncher, coupe-les et jette-les loin de toi; car il vaut mieux que tu entres boiteux ou manchot dans la vie, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel.» El si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi, car il vaut mieux que tu entres dans la vie n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne du feu. » (Matth. XVIII, 8-9.) Marc répète la même chose (IX, 43 et suiv.) L'homme devait donc ressusciter boiteux, manchot ou borgne, tel que la mort l'aurait trouvé. Il est dans les Evangiles un seul passage qui ne correspond pas à cette interprétation, c'est la parabole du mauvais riche (Luc, chap. XVI), où l'on voit Abraham et Lazare, dans l'autre monde, suppliés par le mauvais riche. Mais ce passage est tellement en contradiction avec tout le reste des Ecritures, où il n'est jamais question de rien de semblable, qu'on peut le considérer comme une interpolation pratiquée beaucoup plus tard, à l'époque où l'on a imaginé, comme il est proclamé dans le symbole du Concile de Nicée, de faire descendre Jésus aux Enfers, enlre sa mort et sa résurrection, pour délivrer les Justes qui y attendaient sa venue depuis leur décès (on n'avait pas encore inventé alors le comparlimenl du Purgatoire) — une chose dont il n'esl nullement parlé dans l'Ecriture. Une dernière citation: Paul, dans sa première épîlre aux Thessaloniciens, s'exprime ainsi: «Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, de même aussi, ceux qui dorment en Jésus, Dieu les ramènera avec lui.» (IV, 14.) Cela indique bien une vie suspendue en attendant la résurrection. Cette manière de comprendre la résurrection des corps est au moins logique, comparée à celle qui a prévalu plus tard parmi les chrétiens, lesquels ont rendu le mythe pharisien absurde en y introduisant la notion de l'âme et le jugement après la mort. Une fois l'âme jugée et installée, soi! en paradis, soil en enfer, que viendra faire, après des millions d'années, peut-être — car la fin du monde, jadis si proche, va de plus en plus s'enfonçant dans les ténèbres d'un avenir de plus en plus lointain, — que viendra faire, disons-nous., ce jugement dernier, qui ne peut que confirmer l'autre, et que signifiera ce réendossemenl par les âmes de corps dont elles ont perdu l'habitude et dont elles n'ont plus que faire? Tandis que, pour les Pharisiens comme pour Jésus, le corps étant tout l'homme, il ne pouvait être question que de la résurrection des corps, lorsqu'ils parlaient d'une seconde vie. El c'est si vrai, qu'alors que, d'après les idées qui prévalurent plus tard, on eût dù nous montrer l'âme de Jésus s'élevanl au ciel, les auteurs des légendes de l'Evangile n'ayant pas la notion de l'âme, ne purent qu'annoncer l'ascension du corps; une chose qui devint tout à fait grotesque, le jour où l'on eut décidé de faire de Jésus un Dieu,\ une personne de la Trinité, dont les deux autres personnes n'onj; pas de corps et avec lesquelles, quoique corporel, il ne forme qu'un seul Dieu. Beaucoup s'étonneront quand nous déclarerons que ni Jésus, ni aucun de ses douze apôtres ne fut spiritualiste. On ne trouve pas la moindre trace de dualisme de l'âme et du corps, ni dans les Evangiles, ni dans les écrits attribués aux apôtres. On nous opposera sans doute le fameux passage si souvent cité: Dixième Année, — N° 469 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 1er Février 1914 «a—«wwm'aiwii

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