La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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s.n. 1914, 01 Maart. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6wh38/
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Dixième Année. - - N°473 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 1er Mars 1914 La Pensée Organe hebdomadaire de la Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée ABONNEMENT ANNUEL : j | ^ on s'abonne a tous les bureaux de poste RÉDACTION : 350, Chaussée de Boendael. Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES t On traite à forfait. Pour la vsnte, abonnements, annonces, s'adresser à M. A. Alkxandkk, Administrateur-délégué. ADMINISTRATION : 13, Rue du Gazomètre. Pour la Fête ne la Jeunesse Déjà partouL. 011 se prépare à la lutte sur le terrain électoral, niais le souci de cette lutte ne doit pas faire oublier la propagande des idées. Au contraire, c'est ce moment, où le public afflue aux réunions, qui est le plus favorable pour lui communiquer nos convictions.Pour nous, libres penseurs, ce qui apparaît actuellement au premier plan, c'est l'impérieux devoir de protester hautement par des actes et non seulement par des paroles, contre la violence faite à nos consciences par la loi votée mercredi par la droite de la Chambre, — la loi infâme à laquelle l'auteur aura le triste privilège de donner son nom, comme, en France, ce Falloux. d'odieuse mémoire. La loi livre la jeunesse en proie à l'ignorance et au fanatisme; c'est à préserver la jeunesse des effets de cette loi désastreuse que doivent tendre avant tout nos efforts, en attendant son abrogation. C'est pourquoi notre première manifestation contre la loi consistera à donner cette année un éclat tout particulier à cette Fête de la Jeunesse, qui commencej à entrer dans nos mœurs. » » * Au Congrès de Lisbonne a été faite la proposition d'instituer, au printemps, une fête de la Libre Pensée. Le Conseil Général de la Fédération Internationale, chargé d'étudier la question, s'est montré, en principe, partisan de la chose, sans entrer dans les détails de sa réalisation, mais en faisant observer que déj'à en Belgique, cette fête existait, et qu'il ne s'agirait que d'en généraliser l'usage. D'où est née cette idée de la «Fête de la Jeunesse»? Il y a leu, à l'origine, l'idée d'opposer fête à fête; à une fête chrétienne, une fête rationaliste. Dans cette première communion, qui se célébrait aux environs de Pâques, la plupart des parents et des enfants ne voyaient qu'une occasion de se montrer en beaux habits: robes et voiles blancs de communiantes, complet noir pour les garçons. Il y avait là assaut de vaniLé et pour ne pas être inférieurs aux autres, on n'hésitait pas à tendre la main, à accepter une aumône dont une vanité ou une affection paternelle et maternelle mal inspirée, empêchait de voir l'humiliation. Ainsi, ou bien de pauvres enfants voyaient d'un œil chagrin leurs petits camarades prendre part à une fête d'où ils étaient exclus, ou les parents incroyants avaient la faiblesse d'oublier leurs convictions pour faire plaisir à leurs enfants; ou simplement pour montrer qu'eux aussi, pouvaient se payer et leur payer cette satisfaction. Pour éviter ces défections, comme aussi pour épargner aux enfants des rationalistes un sentiment de déception et d'amertume, pour que la Libre Pensée, qui doit être joie et lumière, ne leur apparût pas, en sa première manifestation à leur esprit, sous un aspect maussade, on décida que, à l'époque de la première communion, on organiserait pour ces enfants une petite fête qui, loin d'être pour eux une leçon de vanité, leur ouvrirait l'esprit et constituerait un des meilleurs souvenirs de leur enfance. On organisa donc une manifestation des parents et des enfants avec conférence à la portée de ceux-ci, lunch et distribution de souvenirs, et pour le lendemain, un voyage d'agrément^ le premier pour la plupart d'entre eux. On a crié au plagiat: imitation des sacrements chrétiens, etc. Eh! nous ne faisons que reprendre les fêtes que le christianisme — qui n'est constitué en entier: dogmes, rites et fêtes, que de contrefaçons — a dérobées à l'antiquité, en les démarquant. La fête de Pâques, c'est la fête du printemps. Le christianisme a commencé par lui donner une irrégularité d'autant plus ridicule, que le jour de Pâques est censé représenter l'anniversaire de la résurrection de son dieu, qui, ainsi, chaque année, est censé être ressuscité à une date différente de celle de l'année précédente. Ensuite, il a fait consister cette fête en une distribution de petites rondelles de pâte, après l'ingurgitation desquelles, chaque enfant doit se figurer qu'il a son dieu dans l'estomac. Après deux ans de crétini-sation par le catéchisme^ c'est le coup du lapin qu'on lui donne pour achever le naufrage de son intelligence. Pour nous.,,qui ne sommes pas libres de choisir les j.ours de congé universels, — même dans les Etats à séparation^ l'Eglise continue à jouir de ce monopole — nous som mes bien obligés d'accepter la date de Pâ- j ques, pas toujours favorable à cette réunion des deux printemps qui justifie notre fête, suivant cette exclamation italienne que Victor Hugo met en épigraphe d'une de ses poésies:O primavera gioventu del anno! O gioventu, primavera délia vita! (O printemps, jeunesse de l'année! O jeunesse, printemps de la vie!) La fête s'est complétée par la réunion, en une commune manifestation, des jeunesses de diverses localités et par un voyage en commun. Enfin l'œuvre a été couronnée par la concentration à Bruxelles des jeunesses des diverses parties du pays. Double leçon: on apprend à se connaître, comme partageant les mêmes idées et les mêmes sentiments, et aussi comme enfants d'un même pays; leçon de solidarité, leçon de patriotisme éclairé. Et comme nos enfants n'ont nas été élevés dans la haine, à l'instar de ces infortunés petits auxquels les catéchiseurs signalent comme ennemis tous ceux qui ne partagent pas les croyances sauvages qu'on leur inculque, ce lien établi entre jeunes libres penseurs ne les empêchera pas de considérer comme concitoyens et frères en humanité, ceux qui n'ont pas eu, comme eux, le bonheur d'avoir des parents éclairés ayant le courage de leurs convictions. * * * Cette année, disons-nous, la fête prendra des proportions qu'elle n'avait pas atteintes jusqu'à présent; d'abord, parce qu'il faut qu'il en soit ainsi: il l'auL que les rationalistes relèvent le gant qui leur est brutalement jeté par la loi Poullet; ensuite parce qu'une circonstance vient favoriser tout spécialement la réalisation de cette idée. La Fédération du Centre, qui a été, ici comme en d'autres cas, l'initiatrice de la chose, célèbre chaque année le vingt-cinquième anniversaire de sa première fête de la jeunesse. Donc, le jour de Pâques, les 52 sections du Centre concentreront cette fois, en une fête unique, à Jolimont, les familles rationalistes de tout le bassin. De nombreuses délégations viendront rehausser l'éclat de la fête, Entre autres les enfants des Flandres y proclameront, par leur pré- , sence. la solidarité entre Flamands et Wal- j Ions que l'on voudrait brouiller sur une question de langue. Et le lendemain à Bruxelles, on verra affluer ,accompagnés de leurs parents, les enfants rationalistes de tous les coins du pays dont le trop grand éloignement ne sera pas un o bstacle pour la participation à la fête. Déjà le comité organisateur s'est assuré de la salle de la Madeleine, seule assez vaste pour recevoir tous les hôtes. Nous avons pensé qu'il était bon d'attireij dès à présent, l'attention des libres penseurs de tout le pays sur la fête qui fait l'objet de cet article, afin qu'ils pussent se préparer à se faire représenter dignement à cette manifestation dont les circonstances actuelles rehaussent singulièrement l'importance. Et que l'on n'objecte pas les nécessités de la période électorale. Peut-on, après tout ce que plusieurs mois de discussion ont révélé sur l'infamie de la loi Poullet, trouver un moyen de propagande plus efficace que la manifestation projetée? Ah! vous avez pensé avilir à jamais l'humanité en sa "fleur, eh bien, .pette fleur d'humanité se lève e't vient en notre capitale, vous démontrer sa résurrection de la tombe, où vous m'éditiez de l'enfouir! Vous vouliez faire passer prématurément l'hiver sur ces jeunes têtes, et voici qu'elles se montrent couronnées des fleurs du printemps. Place à cette jeunesse qui défile au grand jour et que les hommes des ténèbres rentrent dans leurs trous! Amis libres penseurs, cette revue de la jeunesse, ne constituera-t-elle pas la meilleure préparation pour la bataille de mai? A Bruxelles donc ,pour le lundi de Pâques, puisque Pâques il y a! Eugène HINS. LE CONFESSIONNAL par l'ex-abbé Jules CLARAZ Prix : 3 Fr. 50 S'adresser aux Bureaux de la Pensée Aventures extraordinaires DE DEUX MORTS VIVANTS Roman psycho-philosophique à l'usage des personnes désireuses de s'instruire, avant de mourir, des choses de l'au-delà. CHAPITRE I. Comment Messire de Villeneuve, vécut, mourut et étant entré au Paradis, n'y voulut point rester. Messire Jacques de Villeneuve était un gentilhomme de bonne naissance et devait -- d'après ce que l'on m'apprit à son sujet — être descendant de Roméo de Villeneuve, baron de Vence, lequel fut grand connétable, sénéchal de Provence et régent en 1215, à la mort du comte Bérenger. Les de Villeneuve, après la Révolution française, avaient renoncé à leurs titres et vivaient du revenu de leurs terres. Ils étaient fort estimés et vénérés, parce que, simples dans leurs mœurs, ils n'avaient point la morgue des nobliaux des alentours, qui traitaient les paysans avec dédain et mépris. La mère de Messire de Villeneuve était bonne chrétienne et avait élevé son fils suivant ses principes. Le jeune homme avait reçu son instruction chez les RR. PP. Jésuites, qui sont des éducateurs admirables. Etant au Collège, il avait communié neuf premiers vendredis du mois, en suivant, en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus, ce qui était pour lui une garantie de mourir en état de grâce et muni des saints sacrements. Fort de cette garantie et de la foi qu'il avait en la promesse du Sacré-Cœur, Messire Jacques de Villeneuve, aussitôt qu'il fut entré dans 1b monde, prit plaisir à lire les philosophes, à critiquer les théologiens, à éplucher la Bible et les Evangiles, à se moquer des Saints et du diable, à faire bonne chère, à taquiner les muses et les jolies filles, à rendre heureux les hérétiques, les défroqués, les apostats et les athées, à combattre la guerre, qui est une institution divine4 et à prêcher la paix entre les hommes; èn un i mot, Messire Jacques de Villeneuve était j devenu un disciple de Voltaire et de Diderot, ce qui faisait grand'peine aux bons pères de la Compagnie de Jésus, qui sont des éducateurs admirables. L'abbé Pansu, qui était alors curé du village — et qui avait également reçu son instruction chez les RR. PP. Jésuites — du haut de la chaire de vérité, lui avait maintes fois lancé ses anathèmes; mais Messire Jacques de Villeneuve était trop galant homme pour vouloir du mal à cet excellent abbé Pansu, qu'il appréciait selon ses justes mérites et qu'il estimait fort, parce qu'il enseignait à merveille les ignardises de sa religion, ce qui rendait à Messire de Villeneuve la tâche plus facile et lui permettait de se baser sur les erreurs de son enseignement pour le détruire. Mais Monsieur le curé Pansu, qui avait reçu son éducation chez les RR. PP Jésuites, avait de l'astuce. Il jugea, un beau jour, qu'il valait mieux vivre en bons termes avec Messire de Villeneuve et changea de tactique. Il lui fit parvenir un billet sur lequel il avait griffonné, de sa meilleure écriture, ces mots pleins d'amitié et de charité patriarcale: «Messire de Villeneuve, je veux vous convertir par ma bonté et ma douceur; venez me voir et je vous recevrai de la plus agréable façon qu'il soit possible. J'apprécie fort votre science et serais heureux d'apprendre à vous connaître plus intimement.» Messire Jacques de Villeneuve, qui n'était point un goujat, — car ainsi que Monsieur le curé Pansu, il avait reçu son éducation chez les RR. PP. Jésuites — lui répondit en ces termes: «Mon très cher curé, j'ai appris avec plaisir vos bonnes intentions. Comme j'ai précisément les mêmes sentiments à votre égard, je serai des plus heureux de vous serrer fraternellement la main, de boire un bon verre, même une bouteille, de votre bon vieux vin de Bourgogne, que j'apprécierai, sans nul doute, selon son mérite, et aussi, de taquiner, de temps en temps, Minerve et la muse en votre estimable i compagnie.» i Prudence, la servante de Monsieur le curé Pansu, laquelle était la vertu même et qui était vierge encore après cinquante-deux printemps, croyant que c'était à elle que Messire de Villeneuve en voulait, jugea ces paroles indécentes et pria aussitôt son maître de bien vouloir veiller à ce que ce gentil homme, qu'elle craignait comme le diable, ne dépassât point en sa présence les limites des convenances et des bonnes mœurs. Monsieur le curé Pansu ayant donné à cette fille naïve tous ses apaisements à ce sujet, il se fit que Messire de Villeneuve put fréquenter la cure et fut reçu le plus cordialement qu'il fut possible par Monsieur le curé Pansu, et même par sa servante, qui finit par se persuader que Messire Jacques de Villeneuve était un excellent homme, puisque, comme Monsieur le curé, il avait reçu son instruction chez les RR. PP. Jésuites, qui sont des éducateurs admirables. Ainsi qu'il convient à toute personne bienséante, jamais ils ne s'entretenaient des points sur lesquels ils n'étaient pas d'accord et de ce fait, il n'y avait jama'is de contestation ni de dispute ayant trait aux questions théologiques ou religieuses. Messire de Villeneuve parlait des femmes, de ses terres et de ses cigares, et Monsieur le curé Pansu de sa servante, de ses paroissiens et de son excellent vin. Parfois cependant, ce dernier se risquait à toucher au socialisme et à faire entrevoir à Messire de Villeneuve le triomphe de la démocratie sur l'ancienne noblesse féodale. Mais Messire de Villeneuve était trop intelligent pour attacher de l'importance à ces visions apocalyptiques et dignes d'un autre âge, et il se contentait de sourire au bon curé, car quoique noble de naissance et élevé chez les RR. PP. Jésuites, les études sociales qu'il avait "faites, au sortir du Collège, l'avaient rendu, si pas tout à fait socialiste, du moins favorable aux idées nouvelles, parce qu'il jugeait que les idées évoluent, avec le temps, et que suivant le temps, il faut d'autres idées. Un jour qu'il était à la chasse au sanglier, Messire de Villeneuve reçut une balle dans le ventre. L'intestin fut perforé, une opération fut nécessaire. L'opération réussit à merveille, mais Messire Jacques de Villeneuve ne guérit point et se trouva bientôt entre la vie et la mort. Lorsque Monsieur le curé Pansu se présenta: «Pardi! c'est vous!» dit-il. — Oui, dit le bon curé; et je vous apporte le bon Dieu, mon pauvre ami. — Qu'il soit le bienvenu pour me guérir, s'écria Messire de Villeneuve, dites-lui de s'asseoir sur cette chaise afin que je l'interroge sur le motif pour lequel cette balle, destinée à un animal, qui n'avait rien d'humain, est venue me frapper plutôt que lui. — Messire de Villeneuve, répondit le curé Pansu, le bon Dieu veut se reposer en vous. — En voilà une idée! | — Confessez-moi vos fautes, mon ami. — Que diable, vous connaissez ma vie faut-il vous la répéter encore? Puis Messire de Villeneuve eut une crise de délire et dit les choses les plus incohérentes. Il semblait qu'il se figurât être général sous Louis XV ; il commandait aux troupes d'avancer et d'attaquer le flanc gauche de l'armée ennemie. Tout le monde pleurait autour de lui et Monsieur le curé Pansu lùi glissa le bon Dieu dans la bouche. — Pour un biscuit, mon aumônier, dit-il, il n'est point grand, mais on bouffe à la guerre ce que l'on trouve! Puis s'étant retourné à gauche, les yeux grands ouverts, ses paupières se refermèrent doucement et Messire Jacques de Villeneuve s'endormit pour toujours. (A suivre.) Efdouard DAANSON. PETITE CHRONIQUE De la «Semaine politique » d'Antoine Le-saint. — Le dessin représente un monsieur debout, s'inclinant respectueusement devant un prélat assis. — Je viens solliciter de Votre Grandeur la faveur d'être mis à l'index. — Vous, un auteur catholique? — Mes dernières éditions ne se vendent plus. Un autre dessin représente un ratichon suggestionnant une dame de la haute : — Si nous songions un peu, ma chère enfant, à votre salut éternel? Une grosse cloche pour mon église serait une créance sur le Paradis. La Lanterne. # * * Un qui ne peut croire au déluge. — Dans la contrée de Pudget-Sound (Etat de Washington), la hauteur de la pluie annuelle est de cent quarante-deux pouces.

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