La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

1052 0
11 januari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 11 Januari. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2vb42/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Dixième Année. - NJ 466 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 11 Janvier 1914 Ls Pensée Organe hebdomadaire de la Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée 4BONNBMBNT ANNUEL = j ; ; ; ; F/' on s'abonne a tous les bureaux de poste RÉDACTION : 350, Chaussée de Boendaei. Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES t On traite à forfait Pour ls Tant*, abonnamants, annonces, s'adresser à M A. Alkxandkk, Administrateur-délégué. ADMINISTRATION : 13, Rue du Gazomètre. - ■ FÉDÉRATION INTERNATIONALE La séance du Conseil général, primitivement fixée au mercredi 21 janvier, est postposée au mercredi 28 janvier. Le secrétaire, Maurice EXSTEENS. FEDERATION NATIONALE La société de Libre Pensée De Dageraad (L'Aurore), d'Anvers, forte de 150 membres, vient de solliciter son admission aux Fédérations Nationale et Internationale de la Libre Pensée. Adresser les correspondances au secrétaire du nouveau groupe, le camarade J. Reines, 80, rue de l'Escaut à Anvers. • « • LIBRE PENSEE DE BRUXELLES Mercredi 14 janvier à 8 heures et demie du soir, en la salle de la Brasserie Flamande. 24. rue Auguste Orts, grande conférence publique et contradictoire par l'ex-abbé Jules Claraz, ancien vicaire de Saint-Germain l'Auxerrois. Sujet: La faillite des religions. Pour le Comité: Le secrétaire, F. MAERTENS. MWW SOUSCRIPTION JEAN DONS Report des listes précédentes 756.50 [:n ingénieur ancien élève de l'Orphelinat rationaliste 10.00 Total "766,5C awaw Pour l'Orphelinat Rationaliste Total des 21 1res listes 25,096.86 Collecte par quelques camarades de St-Gilles 3.10 Ue la Libre Pensée de Monceau-sur- Sambre 103.25 Collecte faite au mariage de M. et Mme Alvoet à Charleroi 13.25 Sur liste n. 80 confiée à M. Pruyck: M. Fritz Lôwe ' 50.00 M. Aronstein 25.00 M. B. L., 20.00 M. et Mme B. H. 20.00 M. P. architecte 5.00 Don d'une récompense pour une trouvaille faite par M. Maréchal, de Liège 5.0C Sur liste 82 confiée à M. L. Fontaine, de Grammont: L'Alliance» de Grammont 5.0C Léon Fontaine 5.00 P. De Block 5.00 Franç. Rens 5.00 Louis Roy 5.00 Une partie de cartes en ch. de fer 3.00 César Chapaux 5.00 Mme Falony 1.00 Total des 22 1res listes 25,385.46 Les souscriptions peuvent être envoyées à Mme Emile Royer. 131, rue du Tvrol, St-Gilles.LE CONFESSIONNAL par l'ex-abbé Jules CLARAZ Prix : 3 Fr. 50 S'adresser aux Bureaux de la Pensée Chansonnier de la Libre Pensée. — Librairie de la Libre Pensée Internationale, 6, rue de la Louve, à Lausanne. Prix, franco: 70 centimes. Depuis longtemps, on réclamait un recueil de chansons à chanter dans les réunions de libres penseurs. Le recueil dont il est question ici en renferme 42, avec les airs notés. Nous ne pouvons qu'engager les cercles de Libre Pensée à en faire l'acquisition pour corser le programme de leurs soirées. Nous en avons fait revenir un certain nombre d'exemplaires que nous enverrons à ceux qui nous en feront la demande, contre 70 centimes en timbres-poste. I Les ennemis de la Lie Pensée L'article dont nous donnons ci-dessous la traduction est dû à la plume de James-F. Morton et vient de paraître dans le «Truth Seeekr » de New-York; jamais on n'a fait, avec plus de clarté et de logique, le dénombrement des adversaires de tout genre contre lesquels la Libre Pensée doit lutter; jamais on n'a mieux dévoilé les mobiles qui les font agir. Nos lecteurs nous sauront gré de leur avoir fait connaître ce beau travail. Lorsque nous sommes parvenus à nous rendre parfaitement compte de la signification et du but de la Libre Pensée, nous lie tarderons pas à reconnaître qu'un tel mouvement doit rencontrer nombre d'adversaires et des plus acharnés; et une courte réflexion suffira pour nous convaincre que certaines influences se Irouvent particulièrement incommodées ou gravement menacées par son expansion. De par la nature même de leur cas, elles doivent être en hostilité violente avec notre cause. Dans certains cas, oiï"+r,ouvera que l'inimitié provient d'un malentendu partiel ou total, dans d'autres, de la conscience parfaitement claire de l'incompatibilité de leurs intérêts avec les progrès de la Libre Pensée. Certaines des forces opposanLes sont entièrement malveillantes; d'autres sont bien intentionnées, mais dévoyées; d'autres encore sonL en partie sincères, en partie mues par un bas intérêt personnel. Tous les ennemis de la Libre Pensée ne sont ppint pour nous des ennemis personnels. Il en est qui assument une attituidve hostile parce qu'ils ne connaissent pas réellement la signification de la Libre Pensée, et s'imaginent honnêtement qu'elle constitue un danger à la fois moral et social. D'autres la combattent parce qu'ils ont été mal instruits de la nature de l'esprit humain. et craignent le relâchement d'antiques liens. D'autres encore sont nos antagonistes parce qu'ils craignent la perte d'espérances et de rêves qui leur sont chers. A tous ceux-ci, nous n'allons pas avec des armes à la main, mais en amis, pour expliquer et pour instruire. S'ils ne veulent pas nous entendre, nous devons lutter contre leur influence, non contre eux-mêmes, et les laisser à l'influence pénétrante de la science et aux effets d'une ambiance qui va s'élargissant. Avec d'autres ennemis, mieux avertis et moins scrupuleux, nous devons lutter directement. Alors que par la Libre Pensée nous entendons la complète émancipation de l'esprit humain de la servitude du surnaturel, l'introduction dans le monde du principe de la libération de toute autorité arbitraire et la mise des idées et des institutions à l'épreuve de l'impartiale raison, il doit s'ensuivre que le triomphe de notre mouvement impliquera une entière refonte des critériums humains et le rejet sans hésitation de tout ce qui ne peut se justifier par son aptitude à servir aux besoins présents et futurs de la race. Rien de vrai ne sera troublé et rien de faux ne pourra échapper. C'est pourquoi il est évident que la Libre Pensée doit, dès son apparition, rencontrer comme premiers ennemis, ceux qui ont un intérêt quelconque à maintenir la croyance au surnaturel et dans les cultes qui fondent leur existence et leur durée sur cette croyance. En seconde ligne, il a pour ennemis ceux qui ont intérêt à maintenir des croyances, coutumes ou institutions. qui ont besoin, pour leur maintien, d'un respect aveugle pour le passé, mais qui ne peuvent fournir des preuves suffisantes de leur utilité pour l'âge présent. A côté de ces classes figurent celles qui n'ont aucun intérêt propre au maintien de ces choses, mais qui sont amenées, par ignorance ou par fanatisme, à suivre leurs chefs accoutumés, moins désintéressés. Procédons maintenant à une classification plus précise. Attendu que les premières conséquences du triomphe de la Libre Pensée doivent être la chute des croyances religieuses en vogue, avec les églises, synagogues et Lemples qui les personnifient, il est clair que les premiers ennemis instinctifs de la Libre Pensée et les plus acharnés, doivent être ceux qui vivent du sanctuaire. Que les principes de la Libre Pensée soient vrais ou faux, ils peuvent s'attendre à susciter une haine violente dans le clergé tout entier. Il n'y a point de haine comparable à celle du prêtre. D'autres peuvent pardonner ' à leurs ennemis, mais lui ne songe qu'à les i anéantir. Il n'est point de cruautés dans toute l'histoire qui aient égalé celles d'un clergé alarmé des progrès de l'hérésie. Le prê-i tre est plus vindicatif que les autx-es hom-1 mes parce qu'il est capable de se persuader que ses ennemis sont les ennemis de son Dieu, et qu'en se vengeant, il ne fait qu'exécuter un jugement équitable sur les ennemis du Ciel. S'il croit sincèrement à un Dieu à enfer, l'imitation de son Dieu devient un devoir sacré; si c'est un hypocrite, servant pour ses intérêts matériels, le motif du déploiement de ce zèle impitoyable est encore plus apparent. Les clergés de toutes les sectes, quelle que soit l'aigreur de leurs dissentiments, doivent s'unir contre l'ennemi commun. La Libre Pensée leur enlèverait les ressources dont ils vivent; et ils sont obligés de la combattre jusqu'à la mort. Aucune arme ne leur paraît trop cruelle ou trop déshonnête à employer. , Ce n'est pas que nous voulions prétendre que tous les ecclésiastiques manquent de sincérité. Il est, dans la profession, des hommes à l'âme noble, qui ne font et ne oisent que les choses auxquelles ils croient. Mais dès l'enfance, ils ont été élevés dans i ne forme déterminée de croyance ; et ils l'ont jamais été capables de se soustraire ; ux effets de leur éducation sur leur esprit. Des subtilités dialectiques les ont écartés des simples faits, et les mots ont pris la place des réalités. Pour ces âmes simples, lussent-ils des prodiges de science scolas-lique et de puissants orateurs, douter des fondations de la foi est une suggestion du Malin. Comment ils ont commencé à croire tout d'abord, c'est ce qu'ils ont complètement oublié. Les prémisses de leur foi sont ' .-.s venues aussi axiomatiques pour leur esprit que les premières définitions de l'arithmétique. Puissants raisonneurs en d'autres directions, ils n'ont jamais considéré comme possible de réexaminer ce qui est devenu si absolument une partie d'eux-mêmes. Mais pour beaucoup d'autres, l'intérêt prend place à côté de ce qui est une foi au moins' partiellement sincère. Ils sentent les côtés faibles de leur position, et admettent en leur for intérieur les doutes nombreux qui assaillent leur esprit. Mais ils ne j sont complètement persuadés dans aucun i sens, et la pensée de leur pain quotidien j ferme automatiquement leur esprit à la re-i cherche et au passagè des idées en franchise. Les plus courageux d'entre eux abandonnent tôt ou lard une position intenable, et quittent la chaire, acceptant tous les risques et les désavantages qui résultent de l'aveu public de leur incroyance. Mais la grande majorité étouffent leur conscience d'excuses spécieuses et se font de l'impossibilité apparente d'arriver à une connaissance positive un prétexte pour continuer à prêcher l'absolue certitude de ce qui est tout au moins improuvé et improbable. Nous avons jusqu'à présent parlé des meilleurs d'entre le clergé. Malheureusement il n'est pas possible d'attribuer à la classe prise en son entier un haut degré de sincérité. Elle compte des personnes qui sont di-. gnes de toute estime, mais le cléricalisme, comme lel. est délibérément antiprogressif et est enflammé d'une haine venimeuse contre la Libre Pensée et contre les lumières en général. Elle voit sa perte dans l'humanité libérée de la peur de l'inconnu et de l'obéissance à ceux qui se proclament interprètes du surnaturel. C'est pourquoi elle lutte désespérément contre l'inévitable. Où elle est suffisamment puissante, elle invoque l'aide de l'Etat pour écraser les dissidences. Ou elle est plus faible, elle cherche, par de subtils moyens, à obtenir un traitement de faveur et par divers prétextes à restreindre l'entière et libre expression de probes opinions. El partout elle n'épargne aucune peine pour diffamer et dénaturer la propagande de la Libre Pensée et discréditer les noms des libres penseurs. Après le clergé et guidé par des motifs identiques, nous pouvons apercevoir le long cortège des intérêts commerciaux qui trouvent profit au maintien des cultes existants. Une simple énumération de ceux qui, directement ou indirectement, sont les pourvoyeurs de l'Eglise el ainsi ont un intérêt sérieux et immédiat à sa préservation prendrait trop de temps. Démétrius d'Ephèse a laissé beaucoup de successeurs dans le 111011-; de moderne. Ces exploiteurs de la crédulité humaine ne songent pas à demander si la religion est vraie ou non. Il leur suffit qu'elle mette de l'argent dans leurs poches. Ce sonL ceux-là qui crient le plus haut que les fondements de la sociélé sont minés par des doctrines athées. Ce sont eux qui sont prêts à se mettre à la tête de la foule pour assommer le «blasphémateur», ou, siégeant dans un jury, à se parjurer en déclarant solennellement qu'ils sont prêts à juger sans prévention, alors qu'ils sont tout à fait résolus à ne laisser échapper aucune occasion d'abattre l'« infidèle» dont la propagande est préjudiciable à leurs revenus. Une autre classe d'ennemis du mouvement rationaliste, c'est ceux qui, en toutes les parties du monde, gouvernent ou cherchent à gouverner par la force ou la fraude. Ceux-là savent instinctivement, s'ils n'ont pas clairement raisonné la matière, que la Libre Pensée encourage et développe la virilité et ainsi détruit leur dessein de créer une race d'esclaves. La Libre Pensée est l'alliée naturelle de la démocratie, comme la religion est l'auxiliaire logique du monarchisme. Où la Libre Pensée darde ses" rayons de lumière, le despotisme et les castes sociales de toute dénomination chancellent et tombent. Erigées sur des mensonges, elles ne peuvent supporter l'approche de la vérité. C'est pourquoi les gouvernants arbitraires, bien qu'il leur arrive de porter bien légèrement leurs chaînes religieuses et de violer chacun des préceptes de la croyance qu'ils professent, donnent avec empressement la main à la gent ecclésiastique pour supprimer l'incroyant déclaré. Constantin, qui avait si peu d'un chrétien que ses décrets officiels, même celui qui établissait le dimanche comme un jour de repos, étaient conçus en termes païens, et qui refusa le baptême jusqu'à son lit de mort, infligea au monde la malédiction mortelle de l'union de l'Eglise et de l'Etat. Napoléon, traître à son culte comme à la république, emprisonna le chef de l'Eglise et contraignit le pontife à faire sa volonté. Cependant, il n'a jamais manque de faire profession de piété et de témoigner de son horreur pour l'irréligion. Le tsar de Russie, les mains teintes du sang de milliers de ses sujets, ayant manqué à toutes les obligations qui doivent lier à son peuple le chef de toute nation, est le plus pieux monarque de l'Europe. Les Bourbons qui, maintenant encore, cherchent à s'insinuer de nouveau au gouvernement de la France, le dégénéré Manoel et sa maison corrompue qui complotent de restaurer le despotisme dans le Portugal émancipé, le misérable qui a trahi et assassiné un bienfaiteur pour se faire le despote du Mexique et qui tremble maintenant devant le châtiment qui s'approche, tous ceux-là et autres de cette trempe, en étroite alliance avec le clergé, sont de violents ennemis de la Libre Pensée. Nous nous réjouissons de cette inimitié, comme d'un témoignage de la vérité et de la noblesse du principe que nous représentons. James-F. MORTON. (Traduit de l'anglais par Eugène Hins.) (La fin prochainement). (dommage à un yétépan DE LA LIBRE P£NSÉE Sous le titre: «En l'honneur du doyen de la Libre Pensée de l'Est», la rédaction du «Flambeau», de Besançon, publie ce qui suit : « Notre vénéré collaborateur Charles Beauquier vient — toujours vaillant — de fêter son 80e anniversaire. « Nos lecteurs suivent avec un trop vif intérêt les articles qu'il veut bien, depuis de longues années, frapper à leur intention au coin de sa grande expérience et de sa loyauté de vieux lutteur pour ne pas se joindre avec enthousiasme à la rédaction du « Flambeau » et adresser à notre grand ami de chaudes et bien sincères félicitations. » Tous nous formons au début de la nouvelle année, des vœux ardents et sincères pour que sa saine et robuste;' constitution nous conserve pendanl plusieurs législatures l'un des trop rares représentants qui sont l'honneur et la gloire du Parlement français. » A l'occasion de cet anniversaire, les républicains et libres penseurs de Montbéliard qui sont toujours en lèle des républicains du Doubs, ont envoyé à M. Charles Beauquier de nombreux témoignages de sympathie, entre autres un médaille d'argent représentant la République avec cette inscription:» A Charles Beauquier, à son Présidenl d'Honneur au Voltaire moderne la Libre Pensée di Montbéliard reconnaissante

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Bruxelles van 1905 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes