La semaine: journal artistique, théatral et mondain

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20 januari 1914
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s.n. 1914, 20 Januari. La semaine: journal artistique, théatral et mondain. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rq74/
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ANVERS, 20 Janvier 1914 KTMCftVYKTW.. I ■WH I II II 1^, Quatorzième Année. — N" 17 LaSEMAINE y j £- s<r. « /« ^ — _ . .. — — i Journal Artistique, Théâtral et Mondain Abonnement; 3 frs. — Le numéro ÎO centimes Téléphone 853 Rédaction et Administration: COURTE RUE NEUVE, 28 OPÉRA FLAMAND =====sssssssss^sa|^SB||BSE~¥ 3j Mme Berthe SEROEN \ * la brillante artiste, tant aimée des habitués de l'Opéra Flamand A l'Opéra Flamand Création d'Obéron Après le triomphe du Freischùtz à Berlin, et d'Euryanthe à Vienne, Londres commanda pour l'opéra de Covent-Garden une œuvre nouvelle à Weber. Et Weber écrivit une partition délicieuse, sur le texte d'un Anglais, qui s'était inspiré du poète allemand Wieland. j^e poétique Weber aima toujours les elfes et les nains des forêts enchantées de sa patrie. Déjà en 1804 il avait commencé un opéra dont le sujet était la légende du mystérieux Riibezahl : de cet opéra, il ne nous est resté qu'une ouverture intitulée «ouverture pour le maître des esprits», ouverture toute frémissante de poésie et d'émotion. Obéron est un sujet d'une puérilité ravissante.Obéron, le roi des Elfes, est très malheureux: il est en brouille avec sa femme Titania, >et son amour ne renaîtra que par la grâce d'un couple vraiment amoureux. Ce couple amoureux, heureusement, n'est pas bien loin. Huon de Bordeaux en effet traverse la forêt où dansaient les elfes, et voici que Puck, dévoué serviteur d'Obéron, fait apparaître aux yeux du chevalier gasçon, l'adorable Rezia, fille du calife de Bagdad. Huon tombe amoureux de la charmante apparition, et malgré les conseils de son fidèle Sherasmin, prend la résolution d'aller de ce pas à Bagdad. Ce voyage de 500 lieues, ne dure que l'espace d'un instant. Obéron et Puck sont sorciers, et, Bagdad, la ville des califes naît en pleine forêt. Je dois vous dire (ces contes de fées sont passablement compliqués) que Huon de Bor i^—M^—i— deaux est venu à Bagdad pour y chercher la bruns enfant que la magie de Puck lui fit entrevoir dans ses rêves, mais aussi pour s'y acquitter d'une mission plutôt embarassante. Huon, sans le savoir a tué le fils de Charle-magne. Le grand empereur à la barbe fleurie ne pardonnera son crime au duc de Guyenne qu'à la condition que celui-ci s'en aille à Bagdad trancher la tête d'un émir, donner le baiser de fiançailles à une fille du calife, et rapporter quatre dents et une poignée de cheveux de barbe du calife lui-même. Heureusement Obéron, qui est intéressé à ce que Huon aime Rezia, préside au périlleux voyage, et comme les elfes et l'amour s'en mêlent, nous assisterons au succès de la folle aventure. Huon suivi de son garde cle corps Sherasmin, est donc arrivé à Bagdad. Rezia de son ■côté a vu dans ses rêves le pieux chevalier, et elle fait des confidences émues — comme il sied à une princesse — à sa suivante, l'ac-corte Fatima. Rezia, refuse tous les présents de l'Orient que lui offre un prince que son père lui destine comme mari, elle n'aime que le bel inconnu de ses rêves. Huon apparaît enfin, et Obéron ne doit pas se plaindre de la première rencontre de Huon et de Rezia : les deux jeunes gens seront à n'en pas douter le couple amoureux qui doit rendre au roi des elfes l'amour de son épouse. Sherasmin de son cçté, comme un valet de Molière, s'éprend de Fatima, qui comme une servante de Molière, se laisse aimer de suite. Seulement Obéron doit s'assurer de la qualité de l'amour qui anime les deux ' amants. Aussi va-t-il les mettre à l'épreuve. Une tempête jette sur la côte le bateau sur lequel Huon ramène en son pays sa fiancée. Rezia est jetée sur la côte et enlevée par des pirates, et le pauvre Huon erre en peine sur la grève car il a perdu sa Rezia. Fatima et Sherasmin, qui ont également fait naufrage sont vendus comme esclaves au bey de Tunis qui les a affectés au service de son harem. Vous vous imaginez la stupeur de ces bons serviteurs lorsqu'ils apprennent que Rezia sera fêtée aujourd'hui-même comme favorite du bey. Huon (ah, que nous devons de grâces à ce îmlin Puck) ne tarde heureusement pas à venir. Il résiste aux tentations du harem; toute sa pensée va à Rezia nu'il cherche obstinément, et il reste de glace au milieu des danses des Tunisiennes voilées. Aussi quand Rezia apparaît, il lui ouvre les bras, et la fille -du calife peut être assurée d'avoir trouvé en Huon le plus fidèle des amants. Vous jugez de l'émoi du bey, il se passerait des choses terribles, si Puck n'accourait en hâte. La cour beylicale se met — frappée d'une douce démence — à danser grâcieusement, et Obéron et Titiana dans une apothéose s'enlacent, puisque Huon et Rezia ont donné les preuves les plus manifestes de l'amour le plus ardemment fidèle. Ce livret est charmant parce qu'il a, malgré le surnaturel de la féerie, de simplement humain. Huon et Rezia sont deux ' amoureux d'une ingénuité touchante, et je ne connais en musique rien de plus délicieux que l'adorable commencement du deuxième acte, où la petite princesse exprime son amour. Obéron est de 1826; une époque où le style pompeux était de rigueur, et pourtant la partition d Obéron est d'une fraîcheur, d'un prime-saut exauis. Ce sont les passages où l'auteur vise aux effets, qui sont les plus faibles de la partition et les pages d'orchestre qui décrivent la tempête sont honnêtement quelconques. i/ouverture est un véritable régal : L'orches-tre de Schrey en rendit fort bien la légèreté, l'immatérialité. Toute la partition demande d'ailleurs une interprétation toute de grâce et de fraîcheur, et il faut féliciter le chef d'orchestre d'avoir su imposer à son orchestre, qu'il entraîne maintenant aux sublimes élans wa-gnériens, la légèreté de la danse des elfes et l'harmonieuse chanson de l'amour de Rezia et de Huon. L'orchestre, on ne peut assez le dire, donne à une représentation lyrique l'atmosphère qui convient à l'œuvre. Plus que les décors, copiés sur place, plus que les costumes, copiés dans les musées, l'orchestre crée l'at-■n mosphère dans laquelle les personnages de la scène vont vivre. la Weber eut la génie de créer l'atmosphère fit par l'orchestre; voyez par exemple comment il s'y décrit au premier acte la forêt enchantée, et e. comment quelques instants plus tard, il don-le- nera à sa musique une sonorité orientale : des rie marches turques sont légèrement esquissées, ne des timbales résonnent discrètement, tandis ig- que la ligne musicale à peine interrompue, con-ai- tinue à s'imposer délicieusement à l'auditeur. LP" Une autre grâce de la partition est la gaieté. ux Peu de musiciens ont ce don exquis de rendre la gaieté dans leurs œuvres. Le duo comique à entre Sherasmin et Fatima au trois, est un ux petit chef-d'œuvre de musique gaie, la musi-îê- que de danse à la fin du même acte avant la lie rauieuse apparition du roi et de la reine des elfes, est d'un bouffe qui pourtant n'est jais- mais grotesque. on Les personnages principaux ont à chanter et quelques airs de toute beauté. L'invocation il célèbre à l'océan, que chante Rezia, le lamento ic- d'Huon, qui cherche sur la côte déserte sa îts fiancée sont d'une grandeur toute classique. on M. Fontaine, fidèle à la partition originale, Ie a fait parler par ses pensionnaires le poème assez important d'Obéron. En Allemagne, et à >as Bruxelles, le poème est remplacé par des réci-on tatifs. Les deux méthodes ont des défenseurs à et des détracteurs. Le poème est, je le veux oit bien, amusant, mais il coupe de façon désa-se. gréable la noble harmonie de l'œuvre. Les ar-de tistes de l'Opéra Flamand sont pour la plu-,ne part d'excellents acteurs, qui disent fort bien te. le poème: je crois même, qu'ils le dirent trop îa- bien, ils ne craignèrent pas de chercher des its. effets comiques, que d'ailleurs le public par ses m- rires, accueillit fort bien. Malheureusement, je on crois que c'est 1? rendre un mauvais service à tée Obéron. L'œuvre de Wet>er doit apparaître le comme une délicieuse fantaisie de poète, com-:ar me une aventure amoureuse toute frémissante d'idéal. THÉÂTRE ROYAL / M. VIROUX qui sera fêté jeudi, dans « Le Barbier de Séville » L'interpréta ion, sans etre particulièrement brillante, mérita néanmoins nos applaudissements. Je vous ai parlé de l'excellent orchestre de Schrey, qui fut acclamé après l'ouverture. Mme Seroen connut aussi l'honneur de l'ovation. Après son grand air du naufrage, le public fit à la vaillante artiste un succès mérité. Cependant Mme Seroen ne sembla pas toujours sûre d'elle-même, elle eut quelque-hésitations qui auront sans aucun doute, disparu à la seconde. Fatima a été gracieusement incarnée par Mlle Belloy. Mlle Emmy Smets était Obéron et remporta un succès de beauté, ce qui d'ailleurs est tout ce que peut attendre l'interprète d'Obéron, ce rôle n'étant pas important au point de vue vocal. Mlle Cuypers fut un Puck d'une crânerie délicieuse. M. Van Roey détailla avec beaucoup d'esprit les couplets de Sherasmin ; M. Tokkie fit beaucoup rire dans son rôle d'amoureux écon duit, et MM. Gérard, Fé Dérickx jr et Srneyers auraient été loués par Louis XIV, qui fut grand amateur de «turqueries». Obéron est une féerie, qui exige une mise en scène fasteuse. M. Fontaine est peintre autant qu'il est musicien; la foule bariolée des esclaves et des femmes du harem grouillait dans des décors qui semblaient dorés du soleil de l'Orient. CASTILLAN. L'Archévêque a parlé Mgr Charrost a eu beau menacer l'abbé Le-mire de le susprendre a sacris : le député d'Hazebrouck, malgré son évêque, présidera la Chambre, et il semble se soucier fort peu de la colore de Rome, car il est tout ravi du bouquet que lui envoyèrent les dames des halles. Mgr Amette sera-t-il plus écouté que son confrère de Lille, et Varchevêque de Paris fulminant contre le tango (toujours hii) verra-t-il les fils et les filles repentantes de VEglise fuir les tentations de la danse à la. mode? Mgr Amette a la crosse, la pourpre et Vanneau... Il est le premier dignitaire de l'Eglise dans les Gaules... A Evian, Mademoiselle Lavallière le supplia de bénir une médaille qu'elle avait reçue de bonnes sœurs.... Lorsqu'il lève son doigt et remue les lèvres, il bénit le peuple de Paris... I T Jlnnifjpui ïîir>o & ï ifo Assurances contre les accidents, |t ■■ H K ■ > 111D 01 Jjiiu incendie, vol & maladie ÉrialMÉliÉÉri capital BO miii ons 14, PLACE DE M El R-AN VERS

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine: journal artistique, théatral et mondain behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1911 tot 1914.

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