La semaine: journal artistique, théatral et mondain

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s.n. 1914, 10 Maart. La semaine: journal artistique, théatral et mondain. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rf9q/
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ANVERS, 10 Mars 1914 Quatorzième Année. — N° 23 LASEMAINE Journal Artistique, Théâtral et Mondain Abonnement: 3 frs. — Le numéro lO centimes Téléphone 863 Rédaction et Administration: COURTE RUE NEUVE, 28 1 'i * l'iHIHI" IIMII"1! 1 lll!Kiaaf3î£C^BgMdMIBUJaaKgBMBBEnBBMBCgCaBMMPBaMEWMBPaaa!5Bflt^TflgHlgMgMBMWBnaMBMBM théâtre. royal M. MARIO dans « La Fille du Far West » La soirée honorifique de M. Mario sera assurément l'une des plus chaleureuses parmi •,celles qui se donneront au Théâtre Royal, cette année. Par la beauté et l'éclat de son superbe organe, par son zélé et sa vaillance notre excellent ténor a su conquérir toutes les sympathies du public. Celui-ci le fêtera jeudi soir dans « La Tosca » et, par une manifestation vibrante et spontanée, il saura prouver à M. Mario combien il apprécie ses brillantes qualités. théâtre: royal Mme GARCHERY de l'Opéra-Comique qui chantera ce soir le rôle de Dulcinée dans « Don Quichotte » Aux Variétés A propos du " PETIT CAFÉ " La comédie de M. Tristan Bernard triomphe en ce moment sur la scène des Variétés. Après l'avoir applaudie lorsque la tournée Brasseur nous la vint donner il y a quelques mois, voici que le public anversois s'intéresse fort vivement à la très bonne reprise que nos pensionnaires en donnent. Il faut dire qu'il y a dans cette comédie une fantaisie avivée d'une ironie tranquille dont la saveur est particulièrement piquante. On sait que le Petit Café a comme point de départ une de ces fantaisies du grand fantaisiste qu'est Alphonse Allais. Il est juste d'ajouter que Tristan Bernard ne lui doit qu'une toute légère idée première, et que la pièce toute entière est bien de lui, par toutes ses caractéristiques et toutes ses qualités. Dans une de ses soirées parisiennes du Gil Blas, M. Nozière a conté qu'une nuit, très tard, il avait rencontré M. Tristan Bernard dans un café lointain. « J'étais entré afin d'acheter un cigare, car un bureau de tabac est joint à l'estaminet. M. Tristan Bernard était installé près d'un guéridon et il feuilletait, sans se lasser, le Bottin. Simple attitude ! Il écoutait les conversations du garçon, du patron et des habitués. Je me suis dit : — Que peut bien faire M. Tristan Bernard dans ce petit café? Depuis, j'ai compris: il travaillait.... Dans le café de M. Tristan Bernard, il y a des clients de choix. M. Tristan Bernard prête l'oreille aux propos du consommateur banal et, tout à coup, les phrases que nous n'aurions pas entendues sans son aide nous paraissent d'un comique extrême. M. Tristan Bernard nous dit : — Attention! Tous les individus sont comiques. Et, en effet, ils sont comiques. M. Maurice Maeterlinck a écrit de belles pages sur le tragique quotidien; M. Tristan Bernard excelle à découvrir le comique quotidien. Les employés qui oublient, pendant quelques minutes, les ennuis du métier en se livrant à la passion de la manille, l'homme d'affaires taré qui paie difficilement son café crème, le vieux monsieur qui est sage et qui adresse des discours moraux à la jeune ouvrière déchue, la 'grue qui débute et qui ira loin en compagnie de ce vieux monsieur, tous ces types sont assis sur les banquettes et les chaises. M. Tristan Bernard les observe en. souriant. Il s'en amuse parce qu'ils sont grotesques ; il s'en émeut aussi parce qu'ils ne sont pas très heureux. Il domine — invisible et présent — cette assemblée. Il se tient auprès de la caissière. Il a, près de lui, les soucoupes de métal avec quatre morceaux de sucre. Quand le moment sera venu, il s'en servira et le dénouement sera doux, doux, sans en être fade. Il possède l'art des mélanges. Rien du bar américain, cependant. Point de liqueurs violentes qui se dissimulent dans de la glace! Ce n'est point non plus la brasserie à l'atmosphère désagréablement philosophique. Est-ce le café du boulevard? Non! Non! C'est un humble café, c'est... C'est un petit café dans le quartier des Ternes. Les vieilles glaces reflètent la figure narquoise et bonne de M. Tristan Bernard. Et voici que ce petit café me rappelle une petite maison que fit construire un philosophe grec : M. Tristan Bernard doit aimer Socrate.... * * * Il est à noter que M. Bernard semble, provisoirement du moins, avoir abandonné le type indolent et mou qu'il affectionne de mettre à la scène, le type dont Triplepatte est le speci-men le plus réjouissant, et le jeune homme rangé l'exemplaire le plus complet. Hier encore, on créait à Paris, à la Comédie des Champs-Elysées, une pièce en un acte de cet auteur, un peu longuement intitulée uDu vin dans son Eau, ou l'Impôt sur le revenu» et qui, selon les critiques parisiens, est une satire sociale des mieux réussies. Voilà qui fera plaisir à certains critiques moroses, qui pénétrant à travers l'apparence d'innocente plaisanterie que ■ les pièces de M. Tristan Bernard revêtent, y ont découvert une morale de la plus noire dissolution. L'un d'eux a durement et d'ailleurs spirituellement analysé la psychologie de ces indécis : «Les héros de M. Tristan Bernard font partie de ce déchet de civilisation chez qui toutes sortes de tares ont supprimé ou diminué la noblesse humaine èt qui par là ressemble à l'humanité rudimentaire, celle d'avant raffinement social. Ils ont toujours l'air de perdre leurs bretelles et l'on s'attend d'un moment à l'autre à les voir tout nus. Ils s'y mettraient, semble-t-il, avec une ingénuité d'enfant. Mais je crains que ce ne soit l'ingénuité du petit Jean-Jacques qui aimait à être fouetté. Puis, au lieu de les trouver beaux et bien faits, vous avez la surprise désagréable de les découvrir rachitiques, malingres,pourvus de tous les symptômes des races fatiguées. En voulez-vous la preuve? Lisez, au point de vue médical, Triplepatte, le Jeune Homme rangé, le Mari pacifique: aucun doute n'est possible, Triplepatte et Daniel Henry sont de jeunes neurasthéniques. Triplepatte ne peut se décider à rien, a horreur de toute solution définitive, ne se plaît que dans l'incertitude. Comme Daniel Henry, il lui suffit d'avoir pris un parti pour en apercevoir immédiatement tous les désavantages. Tous deux sont méticuleux, font de tout des problèmes, se noient dans les détails de la vie, sont incapables d'agir. Amoureux, ils redoutent le moindre effort. Ils n'aiment pas à courir de risques. Ils redoutent les conquêtes qui sont bien fatigantes et s'ils donnent des rendez-vous, sont ravis que l'on n'y vienne pas, car ils seront dispensés de parler, de dire des choses.» L'on voit où git le quiproquo : est-ce la faute de M. Tristan Bernard ou de Triplepatte lui-même, si le spectateur ne verra en Triplepatte qu'une espèce de névrosé? Evidemment, M. Tristan Bernard pouvait ne pas choisir un tel modèle : mais que peut-on lui reprocher s'il l'a copié bien fidèlement sur la réalité ? Est-ce de sa faute, si de pareils êtres existent et se multiplient de plus en plus ? L'auteur se garde bien de prendre attitude pour ou contre; au contraire, la teinte narquoise et humoristique de ses comédies ne peut que ridiculiser les indécis qui s'y trouvent dépeints. Nous admettrions plus volontiers des protestations contres certaines pièces trop nombreuses malheureusement, dans le théâtre français contemporain, qui tentent d'apitoyer le spectateur sur le sort de certains êtres d'une pitoyable veulerie ; mais vouloir critiquer un auteur comique qui les prend comme cible de ses attaques narquoises, c'est pousser vraiment trop loin l'amour des ((bons principes». * * * Il est juste de reconnaître que M.Tristan Bernard a mis sa prédilection à étudier des êtres de caractère faible et indécis, et que, de la succession de ces études, paraît émaner comme une théorie personnelle, d'infinie indulgence à l'égard de ces êtres qui composeraient en réalité la majorité dans notre triste époque. A y regarder de près, il n'est pas certain qu'avec le petit Café l'auteur abandonne sa manière. Ne voit-on pas Albert, dès le début de l'action victime de l'énergique Edwige, dont il se garde bien de discuter les droits, certain d'avance qu'il n'aura jamais assez de caractère pour les faire triompher; et, jusqu'au troisième acte cet ascendant d'Edwige n'est-il pas un des ressorts les plus importants de la pièce? Décidément, M. Tristan Bernard ne croit plus à l'énergie masculine! Je persiste pourtant à croire que le tableau de ces déchéances de caractère, si exactement transportées de la réalité, baigné dans une atmosphère d'humour qui n'altère en rien la vérité de la peinture ne peut avoir aucun effet préjudiciable sur les spectateurs. Car il ne faut pas s'y tromper : les critiques A f ÂnnirW ÏJillD £ ïifû Assurances contre les accidents, b-m y" il A I ilublllulil, 1 II U OL LUC incendie, vol & maladie ÊhÉ 1 IÉhA IÉAhI Capital : SO millions |4, PLACE DE MEIR-ANVERS

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine: journal artistique, théatral et mondain behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1911 tot 1914.

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