Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique

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s.n. 1914, 09 April. Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8bw7x/
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5me ANNÉE N° 38 9 AVRIL 1914 LE BLEQUILEVE Rédaction & Administration : Rue Vésale, LOUVAIN Editeur : Action Catholique f Rue des Paroissiens, Publicité : Agence belge de publicité ( BRUXELLES La Wallonie au Christ ! Paraît, TOUS LES JEUDIS pendant les vacances, 12 nos par an. I d'honneur : 5 francs. r Belgique : 1 fr. nijuituuiuuiiiu . | ordinaires jgd Duché du Luxembourg : 1,25 fr. ( 1 Ant.rfis navs 1.60 fr. SOMMAIRE : Page à relire H. Dijthoit. Dans le pays de Liège J. Lknksen. Mensonge de chien Jean Aicard. L'éternelle chanson '{osemonde Gérard. Télégraphie sans fil- L. Van Seghkoeck. Socialisme et franc- maçonnerie L. Mayence. propos de « Parsifal » Paul Tinel La lumière de la maison Jean Nesmy. La fête immense Pierre l'Ermite. Le bon temps Liège. Mouvement estudiantin Le coin des rieurs m PAGE a Relire Il y a une conception de la vie contemporaine d'apparence très honnête et qui est, en réalité, fort éloignée des exigences chrétiennes. Elle consiste à estimer principalement, sinon exclusivement, la richesse comme le moyen de se procurer à soi-mêm.e le plus de satisfactions possible, avec cette seute réserve de ne rechercher que des satisfactions permises. Il est facile de prévoir combien larges deviennent les permissions en quantité d'abord, puis en qualité, quand le parti-pris de la vie la plus agréable possible inspire toutes les appréciations. Aux erreurs de jugement s'ajoutent les défaillances de la volonté qui, flattée et amollie par ce qui plaît, se dérobe de plus en plus aux privations comme à une nécessité exceptionnelle et presque anormale. Quand VEglise proclame le libre usage des richesses, elle entend seulement les mettre à l'abri des convoitises individuelles et des spoliations légales, mais elle a soin d'en signaler les dangers et les responsabilités. Les avantages d'une condition plus aisée ne doivent pas tourner uniquement à notre bien-être personnel ; si la fortune nous décharge de certains soucis, elle nous impose le devoir d'en assumer d'autres qui ont une double valeur de sanctification individuelle et d'utilité sociale. Sans doute, il y a des plaisirs permis, mais ce n'est pas une raison pour en épuiser la série : car il y a aussi des plaisirs inutiles, qui, sans être de leur nature des désordres, prennent, dans beaucoup de vies soi-disant chrétiennes, la place du travail et absorbent les ressources de l'aumône et les loisirs du dévouement personnel. D'ailleurs, cet appétit de jouir sévit dans toutes les classes de la société et c'est à tous qu'il convient de rappeler qite les facilités de vivre exigent une rançon en ressources et en apostolat au profit des pauvres et des malheureux. « Quelle est l'urgence et l'étendue des misères qui m'entourent ? Quel usage dois-je faire de ma situation ou de ma fortune pour avoir le droit de prêcher aux pauvres la résignation et le respect de l'ordre ? Voilà deux questions qu'il suffit de poser loyalement devant sa conscience pour que s'en suivent de généreuses réponses et pour se garder à jamais d'être un jouisseur. H. Duthoit. Dans le Pays de Liège Lorsquûarrive la fin du trimestre et que, s'achève la dure période des concours, l'étudiant aspire au moment où la main alourdie par la valise, mais le pied léger quand même, il va prendre le chemin de la gare et rentrer au foyer paternel. Toujours, les écoliers ont aimé les vacances ; comme nous, nos grands-parents ont. connu la joie du retour. Mais les vacances ont bien changé depuis 50 ans d'un siècle où tout marche si vite ! Alors, les trains étaient rares, les trams n'existaient pas et la bicyclette était encore dans le domaine des possibles. Pendant les vacances, on restait chez soi, on lisait, on faisait quelques promenades, on cherchait l'un ou l'autre compagnon de jeu parmi les jeunes gens clu voisinage, et les jours de congé passaient calmes et reposants. La vie des vacances, c'était la paix, le repos au sein de l'atmosphère réconfortante de la famille. Actuellement, il n'en est plus ainsi. La facilité des moyens de communication. le goût des sports, le speçt/'clç d'i l'activité fébrile qui envahit tous les do-]\ moines ont changé le tempérament de la jeunesse. L'étudiant en vacances est devenu plus nerveux; trop de calme l'ennuie ; il lui faut beaucoup de mouvement.Est-ce un bien, est-ce un mal ? Nous n'allons pas nous arrêter à considérer toutes les conséquences heureuses ou malheureuses qui peuvent résulter de cette évolution. Un fait, pourtant, ne peut être mis en doute, c'est que, le jeune homme s'éloignant davantage de la maison paternelle, entrant trop souvent en relation avec des compagnons qu'il se choisit lui-même, poussant ses excursions bien au-delà des limites de son petit coin de province, court grand risque de faire des rencontres, ou de prendre part à des délassements qui offrent de grands dangers pour sa vertu. Ce changement de régime a commencé il y a une vingtaine d'années, lorsque la bicyclette s'est offerte aux amateurs de promenades. Bientôt le danger devint manifeste : beaucoup de jeunes gens rentraient au collège moins bons qu'ils n'étaient en partant en vacances. En 1896, Mgr Monchamp, alors professeur de philosophie au Séminaire de Saint-Trond, constatant que les risques étaient nombreux surtout pour les enfants des villes, fonda à Liège la Garde d'honneur du Saint Sacrement. Cette association groupant les écoliers en vacances avait pour but de continuer la congrégation de la Sainte Vierge ; la pratique essentielle consistait en une réunion hebdomadaire avec sermon et salut. L'œuvre s'implanta de Liège à Verviers, à Visé et ailleurs. On comprit après quelque temps que cette réunion, tout utile qu'elle était, ne suffisait pas. Les Liégeois sont gais et bons marcheurs. On publia les chants de la) Gard'', on organisa des promenades. Trois fois par semaine on se mit en route. Bravant la fatigue et les averses, des groupes de jeunes gens s'en furent bien loin parfois, par monts et par vaux, aux sons du « Va- Monseigneur MONCHAMP leur eux Liégeois» ou du chant des Ver-viétois. On revenait fatigué et content. Fatigué, qui ne le serait pas après 30 ou 40 kilomètres de marche ; content, parce que la journée s'était passée joyeuse et sans faute commise. Admirable fut alors le dévouement des directeurs de la Garde ! Donnant l'exemple de l'endurance et de l'entrain, ils consacrèrent à leur œuvre tous les loisirs des vacances. Exerçant, en même temps qu'une surveillance paternelle, un véritable zèle d'apôtre, ils firent un bien immense, surtout en évitant beaucoup de mal. Mais pourquoi m'exprimer au passé ? Ces œuvres existent encore et de Liège, de Verviers, de Huy, de Visé, chaque semaine et même plusieurs fois par semaine, les gardes d'honneur sous la conduite de quelque abbé dévoué, continuent les excursions, s'arrêtent aux églises de village pour y dire une prière ou chanter en chœur un cantique à la Vierge. Ces œuvres, dis-je, existent encore et elles doivent continuer à exister. Mais voilà que, peu à peu, à côté des Gardes d'Honneur, il s'est formé des groupements ayant un programme nouveau. Depuis quelques années, l'habitude de la communion fréquente s'est introduite dans les collèges et, dès lors, une véritable transformation s'est opérée dans l'esprit et le cœur de nombreux étudiants. Ils veulent mieux connaître leur Dieu et leur religion, ils veulent les faire aimer, ils veulent davantage que le « règne de Notre Père arrive ». Quelques apôtres s'en sont allés jeter aux quatre vents de la Wallonie la semence de l'enthousiasme pour le bien, partout ils ont trouvé des cœurs où se cachaient des germes d'apôtres, la moisson s'annonçait féconde. A l'initiative de M. l'abbé Brohée, président du Séminaire Léon XIII à Louvain, un journal s'est formé, le « Blé qui Lève », qui nous fit connaître les œuvres établies par nos amis du Hainaut et fournit un programme admirable à l'activité des jeunes g'ens de bonne volonté. Le socialisme irréligieux et révolutionnaire s'acharne dt plus en plus à détruire l'idéal chrétien dans l'âme du travailleur. En avant les jeunes! La Wallonie a besoin d'apôtres ! Instruisez-vous ! Armez-vous ! Préparez-vous à la croisade moderne ! .4 u cri, de « La Wallonie au Christ », unissez-vous ! Ces coups de clairon trouvèrent écho dans le pays de Liège et rallièrent des groupes de cœurs vaillants. A Liège, à Ventiers, il sèi fonde des cercles d'étude,-s sociales et religieuses au sein même des Gardes d'honneur et maintenant à peu près toute la province est prise d'un généreux élan pour les œuvres du «Blé ». En lies baye, dans le Condroz, dans le Pays de Hervé et jusqu'en Ardenne des sociétés se sont formées ayant à leur tête, prêtres et jeunes gens dévoués ; elles sont une vingtaine toutes pleines de vie et d'entrain. La dernière réunion à laquelle j'eus l'occasion d'assister fut celle de Daelhem. C'était le 30 décembre, il faisait un temps affréter un froid de loup. La bùe, forte et glacée soufflait la muge en rafales. Notez que, si Daelhem est un centre d'activité, ce n'est guère un centre de trafic, et, pour s'y rendre il n'y a d'autre train à prendre que celui de St François. Je m'en allais donc, le col, retroussé jusqu'aux oreilles, et, chemin faisant, je me disais que le programme de la réunion était trop peu gai, pour attirer beaucoup de membres par un temps pareil, -le me trompais. A mon arrivée 40 jeunes gens étaient là et, peu après, nous étions 72, prêtres, séminaristes, humanistes et primaires, venus de deux lieues à la ronde. Après la prière nous entendîmes une belle causerie montrant l'inanité d'une morale sans Dieu, puis on nous parla des cercles d'études, on fit alors vibrer la corde sonore de l'esprit d'idéal. Tdut fut bien pensé et bien dit ; cela n'empêche que nous restâmes assis pendant deux heures, les pieds sur un pavé dont la température commençait à se faire sentir. M. le curé de Daelhem, suivant son habitude, assistait à la réunion ; M. le doyen de Visé, se donna la peine d'y venir et de nous dire quelques mots cl'encouragement.Et pendant cette longue séance, tout l'auditoire fut d'un maintien parfait. C'était simplement admirable ; je n'en revenais pas. Après, vint évidemment la partie récréative et, avant la nuit, toute la troupe se dispersa joyeuse et contente. Ce qui se fait à Daelhem se fait ailleurs, et ces constatations sont de nature à nous donner du courage et à nous remplir d'espoir pour le succès du mouvement de jeunesse qui grandit de plus en plus dans notre province. L'an dernier se manifesta le besoin de s'unir et de s'organiser. Une fédération provinciale fut fondée et approuvée par Mgr l'Evêque de Liège. Notre œuvre est-elle achevée ? Loin de là. Il reste dans la province plusieurs cantons où rien n'est, encore fait ; travaillons

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Dit item is een uitgave in de reeks Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1910 tot 1936.

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