Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 januari 1918
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s.n. 1918, 22 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0277m/
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«*' année. - H* 1189 - Ed. 8 I ■! I II III ABONNEMENT q Bruxelles - Province - Etranger % ,Lt3 abonnements »o»l reçus exclusivement par toiis i«# . fUREAUX DE POSTES. , Le» réclamation-, concernant les abimnaeienU doiirenS (Stre adressé» exclnrivemenl au (movim de poste sptl * délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : S mois : 2 mois 1 mois |j fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S,©» TIRAGE : 125,000 par |®w DIX CENTIMES ] Mardi 22 Janvlar 1918 ANNONCES Faits divers et Ech»s La figue, fr. SOK Nécrologie .. S. ...... 306 Annonce* commerciales 2.00 Annonces fluaarières .......... 2.00 PETITES ANNONCES . . La grande ligne. 2.99 Rédacteur en chef : ftxifé ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de Sa Casent* TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT PROCLAMATION DE L'Antoitmie île la Flandre Un grand fait d'ordre politique vient de se JÉHtsommer en Belgique. Rappelons d'abord la 'note officielle qu'on Ikous communiquait samedi et qui a paru ici hier. Conformément aux buts indiqués dans son^re-Imter manifeste ■paru, il y a un an, le « RmUL Va» Vlaanderen » i décidé solennellement et à %'unanimité des voix, dans son assemblée plé-hière dit 22 décembre 1917, la complète autonomie de la Flandre (volledige eelfsfytnd-igkeid f;an Vlaanderen). A la suite de cette déclaration, le « kaad van Vlaanderen » dé-pose le mandai que lui avait tonféré le Congrès National Flamand du Jf février 1917 et se soumet à une nouvelle élection, fui donnera au peuple flamand Voccasion d'ex-'primer sa volonté au sujet de cette décision. Cette note est signée par la Commission des Chargés de pouvoir, composée comme suit ; président, prof. Dr. Tack; secrétaire général, Acfa, Brijs; Affaires étrangères, prof. A.-T.-M. Jorackx; Intérieur, prof. M. K. Koyndrickx; Agriculture et Travaux publics, T. Yeraiewwe; ficiences et Arts, prof. D. J. De Decker; Justice, ; |Vî. F. Heuvelmans; Finances, L. Meert; Indus- j trie et Travail, Dr. E. Ver Hees; Défense Nationale, Dr. Aug. Borms; Postes, Télégraphe et JW-arine, prof. F, Brûlez. Dimanche matin- a eu lieu au théâtre de l'Al-fiambra, par le Conseil des Flandres, ia proclamation officielle de l'indépendance de la (plaindre. L'affluence était énorme. Le bureau Était présidé par M. A. Brijs, secrétaire du Conseil de Flandres. Il était 11 h. 30 quand le président se levant, a donné connaissance à l'assemblée des décisions prises aux réunions du Conseil ifle Flandre au 2 fév. et du 22 déc. 1917, décisions qui ont amené la nécessité de la réunion jda'ujourd'liui, proclamant VIndépendance de la Flandre, laquelle a été votée à l'unanimité à la féunion du l)f janvier courant. La lecture de l'acte de proclamation a été accueillie par une double salve d'applaudisse-ïnents.Le président invite alors tous les Flamands à rester calmes, à ne provoquer aucune ma-i Infestât!on à la sortie de la salle et à ne former aucun cortègë. Ii donne ensuite la parole à M, le Docteur Borms. Celui-ci, après avoir rappelé les démarches, faites par les membres du Conseil des Flandres, 'en vue de l'obtention de l'indépendance et de l'autonomie des Flandres, explique qu'il est allé èn Allemagne où il a parlé à nos frères fia-înândEi ir.térros dans les sS&ïip» dp prisoap.sïfe jet leur a annoncé que le moment était venu on J«s Flamands verront enfin leurs vœux exaucés. H leur a notifié 2a bonne nouvelle de l'Indépendance des Flandres. Cette décision, a-t-il dit, sera portée à la connaissance de tous les Flamands des cinq provinces qui constituent actuellement la région des Flandres. C'est-à-dire : le Brabant, Anvers, le Limbourg et les deux Flandres. Le Dr Borms continue en annonçant qu'il Se rendra également dans les camps d'internement en Hollande, pour y faire connaître aux frères flamands qui s'y trouvent la st'prême décision qui a été prise. On fera connaître aussi celle-ci à ceux qui exposent leur vie au fro-TjJt. M. le Dr Borms rappelle que deux fois déjà le peuple flamand a réclamé son autonomie, la Pîemière fois par la voix du tribun gantois, Jacques Van Artevelde, en 1346; la seconde fois, en l576, lors de la Pacification de Gand; la première fois cette revendication nationale avait 'échoué à cause d'une révolte populaire, et la deuxième fois elle fut sacrifiée pour une question. de religion. La troisième fois, s'écrie l'orateur, nous avons léussi, et la bande fransquil-lonne qui dirige le pays, sera bien obligée de pliçr et ce migré les affirmations préten- g Itienees des gouvernants enfuis au Havre, lesquels osent encore prétendre qu'après la guerre on pe parlera plus des revendications légitimes et de l'émancipation totale des Flandres L>'orateur parle ensuite des ministres du Havre, Il analyse leur attitude et leur passé, particulièrement de M. Paul Hymans, qui Vient de Semglacer aux Affaires étrangères le ministre 'de IJroqueville, tombé en disgrâce. M. Hymans la toujours méconnu les droits des Flamands. Le Pr Borms rappelle les paroles que le ministre jV'andèrvelde â proférées à Paris, au cours d'une réunion d'hommes politiques cie l'Entente, cette patole sacrilège: a Que nous importe Anvers' si jParis, est sauvé! » L'orateur examine ensuite les relations de certaines administrations avec le publif, avec qui on s'obstine à employer la Iari-, &ue française au lieu du flamand, qui est la langue de Flandre. Le Dr Borms cite différents imprimés français 'dignes d'être conservés dans un musée spécial, où il enverra aussi sa croix civique et ies décorations que le gouvernement belge lui a reprises après les lui avoar octroyées pour services rendus ii la patrie. Parlant qes soldats qui ont succombé dans cet te guerre, surtout au début de celle-ci, il constate quîà la première bataille il est tombé 166 Flamands sur 147 Wallons. Bien] des fois, s'écrie le Dr Borms, j'ai été Jnena^é de mort, mais actuellement je peux mourir, car mon œuvre est terminée, la Fiat ilre est indépendante I L'orateur qui parle avec la fougue et î'é'o-[uence entraînante d'un véritable tribun, a été ■ rè3 souvent acclamé frénétiquement. M. le Président interrompt le Dr Borms pour r/maer lettune de l'acte officiel créant et constipant le Conseil des Flandres ( Kaad van Vlaan-pien), lequel se compose de 22 membres, parmi ksqnels figtuent MM. De Cneudt, Lambrechts, prms, etc., et du Conseil provincial de Brabanf pouwraad van Brabant), qui se compose de 52 lembre? qui tous sont présents au bureau. îi Imandc que leur élection soit ratifiée par ac Imation par l'assistance. Des applaudissements lurris éc.latent k ce moment dans toute U salie, j Le Président déclare solennellement les nouveaux administrateurs installés. M. le professeur Dr Lambrichls, membre du Conseil des Flandres, se lève et annonce que son collègue, M. De Cneudt, est empêché d'assister à la réunion parce qu'il est obligé de prendre la parole, à ce moment, dans une autre réunion. M. Lambrichts traire avec une réelle compétence 2a question de la constitution de la Flan dre en pays autonome ayant Bruxelles pour capitale. Dorénavant, la Flandre n'a plus rien de commun avec le gouvernement du Havre qu'il rend d'ailleurs comptable et responsable des excessives dépenses eu hommes et en argent gaspillé pour la continuation de la guerre au t profit des étrangers. Le peuple flamand, dit ( l'orateur, est seul juge de ses décisions. Il réfléchira, à tête reposée, à ce qu'il y aura lieu de 1 faire pour amener la paix au plu» tôt, et s'il, y a { quelque chose à sauver il le sauvera lui-même. (Applaudissements.) j Le Dr Laiabrichts esquisse ensuite les relations commerciales qui seront entamées après la guerre avec les pays voisins. Il est longuement ; acclamé, car l'éloqueqnt et sympathique professeur Lambrechts est uç tribun de race. Le Président remercie cordialement le public qui remplit le vaste théâtre et invite de nouveau les assistants à rester calmes et dignes au sortir de ce meeting historique. • Avant de lever la séance, M. le Dr Borms demande que des démarches soient faites pour ob- t tenir la révision du procès où furent condamnés, en 1860, à la peine de mort Coucke et Goethals, ; victimes d'une erreur judiciaire, vrais martyrs obscurs de la cause flamande, qui furent guillotinés à Charlernj, après un procès qui paraît c, n'avoir été qu'une ignomincuse parodie de jus- c txp de classe. (Applaudissements.) I Après i'exécution de l'hymne « Le Lion de h Flandre » {De Ylaamsche Leeuw), entonné par toute la salle debout, les assistants s'écoulent aux g, cris cent fois répétés de : Vive la Flandre indé- a pendante! t Cette réunion historique est beaucoup plus h significative encore que ne semblent l'indiquer les circonstances exceptionnelles qui l'entourent. C'est un acte d'une extrême gravité et d'une portée incalculable pour l'avenir du pays tout entier Quoi qu'il advienne, jamais cet acte 5 d'affranchissement nécessaire de la majorité de ia nation ne pourra plus être annihilé. Ce qui t est fait restera et i! en sera de même bientôt pour G la Wallonie Ce n'est plus là qu'une question t de temps. Seuls les imprévoyants, les myopes et h le obtus du Havre et d'ailleurs ne le comprennent point. Il est vrai q.;e pour notre malheur " ces incapables' n'ont pas encore compris les eau- '• ses réelles du conflit international chronique, né d-: l'antagonisme aigu des intérêts, dont la guer-r<" acl::cu*c a l'explosion finale et a fatale. << La Flandre, séculairement opprimée, est enfin sortie de son sépulcre. Pour son compte elle a repris et appliqué l'éternelle vérité proclamée par Karl Marx, par tout le socialisme collectiviste, comme par le simple et vulgaire bon sens: \ l'émancipation des travailleurs — et des peu- 5 pies, — sera l'ailvre des travailleurs — et des ■peuples — eux-mêmes. Variante sociale du fameux Aide-toit le Ciel t'aidera! La Flandre l'a aompris. Resurrexit! Alléluia | LA GUERRE Officiels ALLEMANDS BERLIN j 21 janvier (Officiel), midi ; Tîiéâîre de 2a guerre de l'Ouest, Groupe d'armée du feld-maréchal général prince héritier KupprccM de Bavière : Au nord est et à l'est d'Ypres, ainsi qu'au ' tf'cnt de Lens à Epehy, une action d'artillerie renforcée a perststî. Au sud de Vendhuille, en repoussant une agression anglaise, des prisonniers sont restés entre nos mains. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Dans certains secteurs en Champagne et de part et d'autre de la Meuse, action combattive des artilleries. An nord-ouest de Reims et en \ A'gonne, de petites entreprises de nos détachements de reconnaissance ont eu du succès. Au cours des deux dernières journées, onze avions ennemis et un bail on-captif ont été abattus. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau. Front en Maeédoine, Entre le Yàrdar et le lac de Doiran, le feu d'art-illerie s'est ranime pur moments. Dans la plaine de la. Strovma, de multiples combats d avant-poste o?it eu lieu, qui ont eu une issue fructueuse pour les Bulgares. Théâtre de la guerre italien. Pas d'événements spéciaux. BERLIN, M janvier (Officiel): L'Empereur a entemAu hier le rapport de l'état-nià/or général. Sur mer; BERLIN, 21 janvier (Officiel) ; Dans la partie occidentale de la zone de bar-rrge autour de l'Angleterre, nos sous-marins oui occasionne à nos adversaires par leur ac-ik'itê incessante, une perte de tonnage marchand de 19,000 tonnes de jauge brute. La majeure partie de ces navires ■! été anéantie malgré la plus énergique defensive ennemie, dans la Manche et dans le canal Si-Georges. Parmi les na-iirés coulés figura'eut 5 assez grands vapeurs de plus de ]h000 tonnes. Nous avons pu établir que l'un des navires était le va peut anglais v Colmere faisant route pour l'Afrique avec vv chargement de charbon. AUTRICtiiEM VIENNE, SI janvier (Officiel) : Aucun événement important. TURCS CONSTANT!NO/'LE, W janvier ; Pas d'événements particuliers. S«lLâA-"«fi8 SOFIA, W janvier : Front en Macédoine Dans la vallée supérieure du S'uumb, nos tini'és ont exécuté des entreprises cour année s de >uccés. Un groupe ennemi qui s'approchait, h ? la rive supérieure du Skumbi fut dispersé p»;. notre feu. A l'ouest au lac de Frespn, dans la 'toucle de la Cerna, dans la région de ini M cjlena et sur divers points entre te Vardar ' lac de Doiran, feu animé d'artillerie et brefs 'Coups de main d'artillerie. Attaques ennemies /./ans les terrains au f: entier plan Dans la reg'\- de la Strouma inférieure, nos ^détachement de reconnaissance ont dispersé des palroutiU. d'infanterie anglaise. Activité aérienne anime-' dans la vallée du Vardar. t Front de la Dokroudscha j; ïrmtstice. COMUNKXUES ARittEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 20 janvier (Ofji ici), S h. P.M.: Nous avons aisément repassé deux coups de main ennemis, l'un dans la , igion au sud-est de Si-Quentin, l'autre au nord, de Couricçon. Canonnade intermittente sur .'V reste du front. PARIS, 20 janvier ( Offic< i? ), H h. P.M.: * Au nord-euest d.e Reims el sur la rive droite de la Meuse, lutte A'artillerie assez active. Un coup de main ennemi sur ; :'s petits postes de ht région de Loive a échoué. Au nord do St-Mi-Inel nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Aviation : Dans la journée1 dit 19 nos équipages aériens ont livré de nombreux combats. Six avions enneipis ont été détri' is et deux autres, gravement endommagés, soi* tombés dans les lignes ennemies. ITALIEN ROME, 19 janvier. — Offn tel ; La nuit du 17 au 18, l'en» >:<i ,i tenté d'attaquer le secteur de la tête \le pont de Capo Sile. La rapide intervention de notre artillerie a tait échouer cette opération. Les détachements qui avaient réussi à atteindre nos obstacles en fii de fer barbet: ont été dé ci'nés par le feu de vos canons, de nos fusils et de nos mitrailleuses. H-er, canonnade plus violent sur les deux rives de la Brenta et dans le t 'eut s'tué à l'est du M ontello, Sur le haut plateau d'As/»- ' >. nos dftache-mer.ts de re-cc.nuai\<ii:c*■ *?%.. »> des avant-postes ennemis et se sont emparés de matériel de guerre. ANGLAIS LONDRES, 19 janvier. — Officiel L'ennemi a vainement tenté d'attdquir it diverses reprises la nuit et à l'aube nos franchies établies près de Neuve-Chamelle et au, sud- dt Lens. Par ailleurs, rien à signaler. Dernières Dépêches : i Les combats à l'Ouest, Berlin, 20 janv. — Comparativement aux jours précédents l'activité de l'artillerie s'est ravivée considérablement sur certains points du front ouest. Elle augmenta plus particulièrement le 19 courant sur le iront occidental anglais, oft le tir au moyen de pièces de gros calibre, se prolongea jusque fort avant dans la nuit et atteignit partiellement, dans une large mesure, tout le « Hinterland ». Avec une certaine préci- , sion méthodique ce tir s'abattit sur nos positions dans la boucle d'Ypres, des deux côtés de la ^ Lys, sur le canal de La Bassée, ainsi qu'entre Lens et St-Quentm. Sur ces fronts l'activité ' aérienne fut vive jusqu'au soir. Dunkcrque fut ^ bombardé par nous avec un succès constaté. Des patrouilles ennemies qui essayèrent de s'ap- J prêcher péniblement de nos positions à travers r les terrains marécageux et les entonnoirs emplis Q d'eau, furent rejetées par notre feu. Au nord- ' eu de Soissons, un assez fort détachement en- C1 nemi, après un bref tir d'artillerie, s'élança ' contre notre front, mais il dut, là également. '' regagner ses tranchées de départ, après avoir P subi des pertes sanglantes. Des deux Côtés de v In Meuse également le tir d'artillerie reprit de c l'intensité, favorisé par un temps clair, et plus ^ paiticulièrement dans la région au nord de Sa-mogneux.Ira situation financière du Congo Belge. r Berlin, 21 janv. — Un télégramme de Bru- t: xelles à la c Germa nia i: dit: « A l'encontre de ceitaines déclarations optimistes du gouverneur i' du Congo, le « XXe Siècle», organe du gouvernement belge, public une étude d'un connaisseur avéré dit Congo, qui estime qu'il est n indispensable et urgent de réaliser une réforme cl fondamentale de tout !e système gouvernemen- s; tai et administratif de la colonie. La situation d financière scabreuse du Congo mérite qu'on lui < prête la plus grande- attention, en présence du r développement économique de la colonie, atten- t du que 40 p. c. du montant du budget sont C absorbé> par le service des intérêts de la dette r. du Congo. Les entreprises commerciales et in- s dustrielles devraient être appelées immédiatement à participer aux charges fin-awriÈrcs de la colonie. L'auteur de cette étude demande éga- g lement l'abrogation des actes de Berlin de 1885, r relatifs au Congo, même vis-à-yis des Alliés et ri des neutres. ^ Le gouvernement belge ,a prescrit, à partir ti du mois de mars, le prélèvement d'un droit d'exportation de 3 p. c. sur tous les produits ifu Congo. Caiilaux dans sa prison. Genève, 21 janv. —- Caillaux qui, dans la pri-'son de la Santé, occupe la cellule 17, se trouve i: placé dans le voâsînaiee immédiat de Bolo l'a- I cha et des atitres inculpés dans cette affaire L'ancien présider,; du Conseil est sévèremen surveillé nuit et jour. Les journaux français annoncent que l'on est en train de préparer plusieurs autres cellules, ce qui donne à supposer que d'autres arrestations vont avoir lieu. La justification d# la procédure italienne. Lugano, 21 janv. — L'agence Stefani publie un communiqué officiel assez étendu pour justifier l'ouverture, par des moyens violents, d coffre-fort florentin de M. Caillaux. L'autorité militaire italienne y déclare qu'en la situation di: la cause, nul besoin «-'était de prévenir le propriétaire du coffre-fort ni d'opérer l'effraction en présence d'un représentant désigné par lui. Le « Giornaie d'Italia » proteste éiiergique-ment qu'aucune illégalité, ni qu'aucun acte de libre-arbitre n'a été commis dans le cas Caii-laux.Un congrès des socialistes français, Genève, 21 janv. — Le Comité exécutif du parti socialiste français a convoqué pour le 20 février un Congrès général des socialistes français, pour prendre position vis-à-vis de la politique étrangère de M. Clemenceau. Hommage iranjais h M. vcia Kiih'.mann. Amsterdam, 19 janv. — L'« Algemeen Han-delsblad » cite comme um exemple d'apprécia-t;on équitable, l'article d'un homme politique ennemi signé « Memor », dans la (t Revue Hebdomadaire », où celui-ci considère avec la plus grande objectivité le secrétaire d'état von Kùhl-mann comme un politicien de premier ordre. Le correspondant du journal hollandais ajoute : «N'est-il pas remarquable que de pareilles choses se disent des négociations de Brest-Li-totvsk dans un organe aussi patriotique que la t, Revue Hebdomadaire »? N'est-il pas à souhaiter que l'homme apprécié de la sorte par ses adversaires reste le chef de la politique étrangère en Allemagne, tout au moins jusqu'à ce que la paix sera rétabl'e en Europe? » STouvelles d'Allemagne. Berlin, 21 janv. — Du « Berliner Tageblatt »: Les débats politiques entre la direction de l'Empire et les chefs des divers partis commenceront probablement jeudi. Le comte von Hertling, chancelier de l'Empire, prononcerait probablement ces jours-ci son grand discours annoncé. I.e secrétaire d'état von Kuhlmann et son collègue autrichien le comte Czernin metront à profit le départ de Trotzki pour Pétrograd, pour rentrer au pays. M. von Kublmanîi arrivera ce soir à Berlin. Ifna constitution hindoue. Londres, 21 janv. (Reuter). — On mande de Dflhi (Indes anglaise') : T-^rd Shehnsford; vice-roi des Indes-, et Lord Montagu, secrétaire d'état four les Indes, se rencontreront le 21 janvier pour discuter la proposition d'une constitution à accorder aux Indes. Ces pourparlers dureront une semaine. Les gouverneurs de Bombay, de Madras, du Bengale, ainsi que toutes les administrations provinciales, ont été invités à y assister.Catastrophes marines dans les eaux australiennes. Berne, 21 janv. —■ D'après une information parvenue de Melbourne à l'édition parisienne dj la ((Chicago Tribune», l'Amirauté australienne annonce qu'en ces temps derniers un cer-.'-lin, nombie de navires de commerce, représentant un fort tonnage, ont sombré dans les eaux australiennes par suite de leur rencontre avec les mines sous-marines. Il paraît que de nombreuses mines flottantes ont été répandues dans les eaux austral ennes, par des navires « soi-disant » neutres. La conférence socialiste interalliée. Les journaux suisses apprennent que l'ouverture de la conférence socialiste interalliée de Londres, qui doit délibérer sur les buts de guerre. a été définitivement fixée au 20 février. D'après le « Times », on ne s'attend pas à la paiticipation de délégués américains. Le télégraphe direct entre Vienne et Sieff. Berlin, 21 janv. — On mande de Vienne aux journaux qu'un progrès que l'on avait vainement cherché à réaliser en temps de paix, vient l'être accompli en temps de guerre. Il s'agit de l'établissement et de la mise en exploitation :1 une ligne télégraphique directe entre la capi-:ale autrichienne et celle de la nouvelle Répudiée de l'Ukraine, Kieff Non seulement au ioin-t de vue politique, mais aussi au point de 'ue technique, cet événement est remarquable, :n raison des circonstances actuelles et des dif-:icultés d'installation en ces temps troublés. Iri,3 documents de Lansing. Genève, 21 janv. — Clemenceau fait déclarer dans les journaux français que les dépêches lu secrétaire d'Etat américain Lansing, qui provoquèrent l'arrestation de Caiilàux seraient rubliées à bref délai. v Saisie de îa flotte roumaine. Copenhague, 21 janv. — D'après une infor-nation d'Odessa, publiée par le « Djeu », la 'élégation locale di: « Soviet » a ordonné la ai sic de tous les navires roumains se trouvant lans le port d'Oaes.-,a, Il s'agat de 16 bâtiments qui, >ors de l'offensive du Danube, s'étaient tfugiés dans le poit d'Odessa. Parmi eux e souvent deux torpilleurs et trois canonnières. Jes navires ont déjà reçu des équipages maxi-v-alistes. Deux bâtiments roumains réussirent à esquiver à temps. Les Boumafes quittent Pétrograd, Le «Times» apprend que la'Bah-que de Pétro-;'ad a reçu ordre de ne plus payer les mandats -oumaîns. Les Roumains quittent précipitamment la capitale russe. L'intervention des am->ass«deuts de l'Entente a été déclinée par Lé- l'TiC. LES ÎÏSGOCÎAÏIONS iftB PAIX A BREST-LITOWSk. L'Ukraine va signer la paix avec les Puissances Centrales, Brest-Litowsk, 20 janv. — Les négociations poursuivies jusqu'ici entre les délégations des ?uissances Centrales d'un côté et la République démocratique ukrainienne de l'autre ont abouti t à une entente commune au sujet des bases du i traité de paix à conclure. L'état de guerre sera considéré comme terminé et la résolution des parties de vivre dorénavant en paix et amitié les unes avec ies autres, sera confirmée: Les troupes adversaires seront retirées du front lors de la conclusion de la paix. Tous les contractants sont d'avis que le traité de paix doit prévoir des mesures immédiates en ce qui concerne le trafic régulier économique et juridique; les relations diplomatiques et consulaires seront également bientôt reprises. En établissant les grandes lignes essentielles du traité de paix, les négociations sont avancées au point que les délégations estiment qu'il est de leur devoir de se mettre en rapport avec les milieux responsables de leur pays. C'est pourquoi une partie des délégués plénipotentiaires se considère comme autorisée à informer personnellement ces milieux au sujet de la marche des négociations afin d'obtenir leur adhésion k l'accord intervenu. Toutes les délégations émettent l'avis unanime, que l'exposé nécessaire des négociations devra être aussi court que possible à Brest-Litowsk avec la résolution de conclure et de signer le traité de paix dans les limites des pouvoirs qui leur ont été concédés. Ainsi aura été acquise pour la première fois depuis que cette guerre ébranle le monde une base pour rétablir l'état de paix. La paix avec l'Ukraine et la presse allemande. Berlin, 21 janv. — Du « Lokal Anzeiger » : Cet important succès partiel des négociations de Brest-Litowsk est salué avec satisfaction en Allemagne, à condition toutefois que les négociateurs oukrairuions prennent leurs promesses au sérieux et rentrent à Kieff dans les mêmes dispositions qu'ils ont affectées lors de leur départ de Brest-Litowsk. Du « Berliner Morgenpost » : <i Certes, il y a encore beaucoup de difficultés techniques à vaiu- ' cre, les limites du nouvel état d'Oukraine n'étant même pas fixées, mais le premier pas vers la réalité de la paix est fait. Nous devons nous réjouir en parlicuier de ia reprise des relations économiques avec l'Oukraine, sans lesquelles des sources nouvelles de 1a plus haute valeur pour notre ravitaillement pourraient nous lester fermées. » De la <( Tagliche Rundschau»; « Si l'Oukraine persiste dans sa volonté de conclure ia paix, elle doit entraîner à sa suite la Russie, parce qu'en ordre intérieur, en richesse de vivres, en éneigie populaire intacte, elle est la plus forte.» 0 La guerre aous-znarine. Rotterdam, 20 janv. — Du « Maasbode » t I-, ïia-cica ' . ayeur/ iit/agiors « Iii>jr » naviguant actuellement sous pavillon français et portant un chargement de benzine, a été détruit par le feu dans le port de Port-Saïd. n — i,i agran»«..i DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) L'angoisse de L oyd George d&yant les négociations de paix. Londres, 19 janv. — Parlant à une conférence des délégués des Trade Unions réunie aux fuis de discuter les propositions du gouvernement relatives aux contingents de l'armée, M. Lloyd George a dit concernant les buts de guerre : « Nous n'avons, pour obtenir les effectifs nécessaires, le choix qu'entre ces deux moyens : ou bien reculer la limite d'âge du service obligatoire jusqu'à 55 ans, ou bien continuer à ren- • > voyer sans relâche les blessés au feu. Si nous ne sommes pas vainqueurs, il nous sera impossible d:obtenir de l'Allemagne les conditions de paix raisonnables et modérées inscrites dans le programme des Trade Unionistes : jamais elle ne consentira, sauf qu'on l'y force, à accepter môme les conditions de paix les plus atténuées que l'orateur-anglais le plus pacifiste pourrait formuler. » M. Lloyd George a rappelé alors le programme des buts de guerre qu'il a exposé au nom du gouvernement et que M. Wilsôn a confirmé peu après, a dit l'accueil qui y a été fait en Allemagne et a ajouté : « Si l'Entente ne vient pas à bout de l'Allemagne, celle-ci dominera demain le monde entier. Y a-t-il quelqu'un qui connaisse un moyen honorable et acceptable de mettre fin au çonflit? Je l'adjure au nom de Dieu de me le faire connaître. Mais non, il n^v en a point : ou bien nous serons vaincus. » Une question lui ayant été posée par un dé-, légué, M. Lloyd George y répond en ces termes : « Les Allemands seront toujours disposés à conclure la paix au prix fixé par eux, mais ce prix que nous n'avons .jamais songé à leur payer jusqu'ici, nous ne sommes pas davantage disposés à le leur payer maintenant. Je veux croire que c'est là aussi l'avis de ce pays. » Des délégués ont demandé à M. Lloyd George s'il n'estimait pas que la meilleure manière de connaître l'opinion du peuple allemand était de la lui faire demander à Stockholm ou ailleurs par des délégués des Puissances de l'Entent^-. autorisés par elles à faire pareille démarche M. Lloyd George leur a répondu : « Vous ne devez pas perdre de vue que les délégués du peuple allemand seraient désignés par le gouvernement allemand. » La question de l'ouverture d'une conférence ouvrière internationale ayant été soulevée, M. Lloyd George a déclaré : « J'ai développé à la Chambre des Communes le5 objections qui s'élèvent contre pareil projet. Après de longues et de mûres délibérations, les différents pays intéressés ont décidé à l'unanimité que les pourpaters q-ui doivent un jour s'ouvrir devront être menés par des représentants des gouvernements de chacun de ces pays. Tel est l'avis de M. Wilson qui représente la plus grande démocratie du monde, tel est aussi l'avis de la démocratie française, de l'Italie e*' du gouvernement anglais. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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