Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1817 0
04 november 1917
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s.n. 1917, 04 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 05 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8dd77/
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a™ flnnÂfl. . M» 1113 . F ri R HIV rFMTIMFC Dimanche 4 Novembre 191: Bruxelles - Province - Etranger Le abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. l'RIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • Fr 9.00 Fr 6.00 Fr. 3.00 ■ 19?5 OOH ns*r inur Le Bruxellois JOURNAI, QUOTIDIEN INDEPENDANT AINNUlNCtî» Faits divers et Echo» La ligne, fr. Necrolo^ic 3qq Annonces commerciales 2XX) Annonces financières •••!.! 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne 2.00 Rédacteur en chef : Rp.ké ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Yen** : BRUXELLES, 33-35, rue de la Casj>je TJRÂGE : 125,OO© par jour L'Attentat d'Anvers Dimanche dernier, vers 10 à. 1)2 du soir, des aviateurs de l'Entente, surtout des Anglais, ont survolé la inécropole et ont jeté des cvbuE ainsi que des bombes incendiaires sur certaines parties de la ville. Le quartier du Sud a particulièrement souffert de cette visite, là surtout où la plue grande partie de ses habitants se trouva, eut, tomme tous les dimanches, assemblés dans f.s ciné, mas et oaîés. Une grand® partie ds 11ab.bâtions bourg >■ oist 's son t en tout ou en partie dé. niotie., et hélas i beaucoup de ma..htîurs sont à déplorer. Ii y a plus de ICO blessée et une douzaine de morta. Eue de ilontigny, à ia Maisan du Peuple, une grande fête avait lieu lorsqu'une bombe explosa juste en taee du bâtiment &■ l'anéan-tât pra^que compièteni4ïnt. Avenue du istui une autre éclata ©t coupa littéralement un homme en morceaux, ses restes furent retrouvés à plusieurs mètres du lieu où la bomba avait explosé. Détail terril .ant. Lundi matin, rue Brederodejes ouvriers chargeaient encore sur une charrette les restas de oorps humaine retrouves sous les ruines, tels que intestins, dé-bris ensanglantés, etc. Ainsi donc, une toi» de plus, nos protecteurs douteux et net, fidèles amis nous ont manifesté leur présence seccurable. Une quantité dt bomLeu inuen(iiaire& et meurtrières viennent d'être jetées sur Anvers et ses faubourgs, tuant par douzaines d'inolfensifs civils, des ouvriers, des femmes, des enfants du peuple. Et tout ce carnage, ces incendies cri-BimJlemeDt allumés, ces de-uils, à la veille de la Toussaint sont l'œuvre des Anglais égoïstes, qui, pour faire un geste, totalement inutile au résultat de la guerre qu'i.s ont déchaînée, n hésitent pas à atteindre, à frapper, à anéantir sans raison, comme sans but 1 existence et les biens de ceux qu'ils sont censés vouloir pioté-ger « libérer ». L'opinion en Belgique, en a franchement ats.z de tant d hypocrisie et de tant d'ainsi insigne mauvaise fut. il fallait, entendre dimanche soir les isrlexions rageuses du pubac encombrant les tramways bloqués de (0h. à 11 h. 15 du soir à travers toute la capitale.« Que ne vont-ils se battre au front où ils n'avancent pas ou *i peu depuis trois ans ou encore secourir les Italiens qu ils ont, comme nous, emtrainés dans le oonflit. il aïs, pour Dieu, qu'ils nous fichent la paix avec ieuxs gestes m utiles. G est déjà trop de nous faire tuer là-bas noa fils pour leur seul profit. Qu ilâ respectent e-niiu au moins la viie de ceux quj restent ici.où la vie à cause de estt© guerre que nous ne voulions pas, nous est déjà assez difficile! » Voilà en'substance la thème invariable et comme le leitmotiv des rccruniinatcfjti» trop fondée^ hélas ! qui se faisaient jour partout dans l'a^ksnéi.-'tioii bruxelloise. A Anvers c'est bien pire. Là la population esc franchement indignée et furieuse contre ce» dangereux alliés de notre trop faible gouvernement. Lorsque, d.manche soir, les avions anglais qui visaient la gare centrale et qui naturellement manquèrent, comme toujours leur but, eurent semé la inoit, l'incendie et Les ruines dans un quartier populeux, la colère des An-vereois, surtout des éléments ouvriers, fut ter-r.b.e et si les aviateurs de l'Entente fussent à ce moment tombés entre les mains de la fouie, celle-ci les eût éoiiarpés tous vifs. C'est une honte sans nom que de s'en prendre aussi bêtement à des innocents et de faire retomber sur eux les conséquences de la fui«ur où leur impuissance a jetés les Anglais Abstraction faite de leur qualité de belligérants, nos egoLsi.es alliés devra.eut se souvenir que tes sentiments de l'humanité la plus élémentaire leur fout une loi imp;€bcriptible da ne pas frapper un peuple qui est, — bien malgré lui dans sa masse, il est vrai, — leur allie officiel. Au fond ce qui ronge les Anglais par dessus tout, c'est cette idée que 1a métropole commerciale b. ige leur a échappé pour longtemps et probab.' memt pour jamais. Auvers lut toujours leur caiuli'inar. Lorsque m 1800,le Premier Consul, Bonaparte, eut décrété et entamé les grands travaux qui, da»s sa pénale,devaient faired'Anvers la rivale heu. reuse «e Londres,les- Anglais, leur preiuier ministre, William Pitt, en tête, décrièrent qu'i. fallait- ameuter toute l'Europe contre l'homme de génie qui venait de proc-amer la haute valeur stratégique et économique d Anvera en l appelant : un pistolet br'tqué sur le cœur de l'A nyle terré. De là les coalitions m >'sfiau.nv ut ourdies et renouvelées grâce à l'or angla.s, la fameuse euvalerle de Samt-Ge^rges, afiri d'abattre te colosse dont Waterloo fut finalement le tombeau. Plus taid relégué a I île de Ste-Holène, Napoléon 1er dictait au général Ber-tand qui l'avait suivi en captivité cette phrase que Los Cases et Montholon, les historiens du M.ntonul (ii Ste-fléiènt, nous ont conservée : ». Si je suis ni c est surtout et avant tout parce que ces A ngliiit redoutaient plus que la peste de voir ta France garder Anvers, le rival menaçant dt Londres et de toute la côte anglaise ne la mer dn Nord. » Paroie tellement vraie qu en 1815, lors du Trai e d% F'tmie, les Anglais firent déjà virtuellement fermer l'Escaut et qu'en Lbot), parle tra.té désastreux des XXIV ar te e.-, signé à Londres, lord Palmfcrston, exigea de Léo-pold 1 La fermeture de l'Escaut, avec droits de péage et autr_6 servitudes onéreuses qui paralysèrent l'essor de notre métropole jusqu'au moment où k baron Lambennont réussit, en 1905, à arracher aux Anglais, avec l'appui de l'Europe indignée et grâce surtout au concours personn.I tout puissant de Guillaume II (se rappeler à ce sujet les interviews de feu Au-gusie Boern.aert et les articles du a Patriote »), l'affranchissement définitif de l'Escaut. Le soi-disant intérêt des Hollandais et. leurs exigences très réelles en 1S30, mais depuis longtemps oubliée», avaient jusque-là s^rvi de prétextée commode» aux Anglais, pour masquer la véritable et unique raison, qu.j les avait poussés à mettre en avant la Hollande, pour tuer dans l'œuf la concurrence du port d Anvers qu'ils redoutaient par dessus tout. Tout coi» «'est de l'histoire ind.scu table et indiscutée, que confirme au surplus l'esprit et l'ensemble des actes de la politique anglaise de puis l'alliance d'Edouard III avec Jacques Van Arteveld?, jusqu'à la prise d'Anvers par von Beseiêr, le 10 octobre 1914, apr^s ra ridicule expédit on d»' secours des 8,000 hommes de la brigade Churchill. Marc de S'dm. Lista des victimes. De Buyssch r. Félix; Julienne Bosmans, 10 ans; Ocfeterboech. A'ib rt, 25 ans; De Hoéck, ép. Oosterbcfceh, 2ti an.,; Tinuneimans, M., et une de ses niiei, Bru.eot, Français, 56 ans; L nie, Anne-Catherine, 27 tuns. Les personnes, suivantes ont succombé à leurs blessures à l'hôpital Ste-Eljsaberh : Matbyssems, Ciiailok>te, 30 ans; Slevtus,Pau-l.ne, 45 ans; Van iicybro-Ck, Anne, t>7 ans; Van BrabJ.nt, Alarie, J5 ?ns; Van Ack' r, Marte, o5 jiê. Parmi ies cadavrtt transportés à ia morgae comte rue de la Digue, les suivants œt déjà été reconnus : , A. Bergmans; ^er. l>e Joughe, né en 1882; C. Van xjoehout, 19 ans,. De Bie S-af, ép. de Charles iSeelenis; Peet.rs J -i Ch. Theus, ne en 1893; Laur: Byssa^k, noe en 1394; Elise Van Ecfaeipoel, née a Anvers en Ibhi;VVaut«rs Mari us; Jean tvothooid, né en 1908; Léa Spitsa, ep. van AL-iitlei; Marie-Jt-anue Govaeris, ne-en 1915, ép. Govaens; An-oine Louis, né en 1&17; Florence Wcuters. Litcsiéî transportes a t hôpital SUi-Elisabeth : Batejiâ, Louis, 1? ans, de M or j Sambré, Henri, 20 ans, dj Martael; De ii' n Alphonse, 47 sns; ychiitis, Guillaume, 22 ans; Van fieffé n, Ck>nsiant, 12 ans; Van Hefien Cha.rtes-Lo.uis; Lîan]oul, Ernett-Louis, ne en 1903; Hulstaert, Piene-François, né à Lokeren en 1878; Hul-suiOit, Miar.e-iVLaLihilde, né. à Anvers en 1905, Hulstaert, liaiaëi, né à Anvers en 1908;Jacobs, Henri, né en 1SSJ3; Ja.obe Luc.e, née en 1899; Clans, Marie, ep. Jacobs; schtero, Anne, ép. Van iLfftn; Vv ouwen G'itruue; i>e Vrientit Phiiomène; Van GasJ.fi Jos. ; VV'iliems, Ber-the; De Boye, François; Mol, Joseph-Charles; Van Aekeren Marie et une inconnue d'environ 30 ans. i4 l'hôpital du Stuive/iberg. Van Getfen, J.-B., se trouvait dans un café lorsqu'il reçut une poutre sur le des. Il fut transporté .égèrement blessé à l'hôpital du Stuivenberg. Haiwiiiés de dessous les dcco/iibre# ; Lundi vers 1 h.1.4,l'enfant Poelmans, Julh née le 22 novembre 1916, a été ramenée de dessous les ruines. Eiie ne portait pas la moindre blessur-.'. La petite a été recuelne par le notaire Lemineur. Le nombre des blessés est moins grand qu'on ne l'avait craint, toutefoie un grand nombre d'eux sont soignés à domicile. LA GUERRE y®33saieiii^iiig$ umum ALLE^IAMDS BERL1A , 3 novembre ; ïuôiiure ûe la guerre à l'Oaest. La pluie et '4e brouillard ont restreint l'activité combattiez chez toutes les années. En Flandre l'ennemi a entretenu un feu violent eonhe la mile de Di.imude et ses lignes de jonction. Dans la nwit au l au Z novembre, nous avons mené à bonne fin, sans être déranges le dé placement de nos lignes au Chemin dc^ Dames, projeté depuis longtemps. Tous nos mouvements sun-t restes cachés à l'Cnne-mi, gui a entretenu jusque hier midi encore, un feu animé contre les positions que nous avons abandonnée».Au canal du Lin in à la Marne> nous avons fait prisonniers, au cours d'une poussée de re-conna'isiance des soldats nord-américains. Aviation : Dans la nuit du l au 2 novembre nos aviateurs ont attaqué Londres, Uhathani, Graves-(Tul, Kamsgate, Margaie et Dunkerijue à laide de bombes De forts inceiu/tes ok» permis de conclure à de bons effets. Ces derniers jours nos aviateurs de combat ont augmenté te nombre de leurs victoires aériennes : le lieutenant Millier a remporté sa 32mt victoire, Ze vice-fcd-ucbel BUckler sa 23me, te lieutenant Boehme sa 21me et le lieutenant Bong'irt sa 2&me. Théâtre ce la aueïte a 1 Est. - Près de Dunabourg, Smorgon, Baranou-itschi et au Zbrucz inférieur, le combat d'artillerie à l'est du Vardar a acquis une intensité consut'e-r ble. Théâtre de la guerre italien : Pas d'opérations de cCrainC envergure. Jusqu'à présent nous avons compte plus de 200.000 prisonniers et plus de 1,800 canons capturés. L'e butin en mitrailleuses, 'ance-mines, automobiles, bagages et autre matériel de gueri~e, ne peut ê.re encore établi, même approximativement.BERLIN, 2 novembre (Officiel du soir.) En Flandre, activité animée d'artUlerie à l'Tser. Sans être remarqués ni dérangés par l ennemi, nous avons reculé méthodiquement la n ni* dernière, notre ligne du C hem in-des-Dames. Vans la nui t du l novembre, nos aviateurs ont attaqué avec succès des loeé^ité» du littoral atightis. A l'Est, rien de particulier. En Ita-l,es jusqu'ici rien de nouveau.. La guerre asnenne. BERLIN, 2 novembre. (Officiel.) Durant la nuit du 31 octobre au r novembre, une de nos escadrilles de bombardement a attaqué efficacement et éneryiquement les objectifs militaires du centre de Londres, ainsi que les villes du littoral : Gravest-nd, Chatham. Eamsgate Marga-ie et Douvres. D'autres e.ca-dri'les de bombardement ont attaqué la forteresse et les installai,ons' de chantiers de Dun-Éerque. ainsi que les objectifs militaires derrière le front de Flandre et ont causé de nombreuses explosions et incendies. Tous nos aviateurs sont rentrés indemnes. Sur mer. BERLIN, 2 nov. — Officiel : La presse suédoise et danoise a transmis le 1er novembre la nouvelle d'après laquelle un sous-inann allemand aurait sombré à la suite de l}explosion d'une mine dans la partie méridionale du détroit d'Qëro. Cette nouvelle est inexacte. BERLIN, 2 iwV'mbrr'i — Officiel : Qutt re. vapeurs et de a i; voiliers ont de nou--veau été coulés par nos .ous-marins dans la zone de barrage autour de VAngleterre. Banni et'ux-ci figurent . un viipeur torpillé au sein d une grande escorte a lus, que les deux voilier., anglais « Caph a », chargé de 1,250 tonnes dt chaux et de craie d'Angleterre à destination de Sav nnah, et « Tom R''p r ». Ali 11. .—ixiiN l (EN N fi, 2 novembre. (Officiel.) Sur Le laglian-.eulo supérieur et inférieur, ■nous, avons pris rontuîk avec l'ennemi. Des troupes italiennes, ijui cherchaient a se iitittn-tei.ir à l'est de ta rivière furent refoulées ou balayée*, ce qui vaiai aux coalises de faire ae nuttoeau quelques ml"'iQrs de prisonniers.Duns ki région de Fella et dans la région du Ta-glaimeuto supérieur, lu marche eu avant de nus armées suu son cours prévu. En plusieurs nndroLtt nous avons dit briser la résistance de Sur les autres théâtres de ta guerre, U n'y a pus d événements intéressants. turcs CON STA 3 T JUS O/'LS.l novembrs.( Officiel.) Au front de la mer Notre, deux, destroyers russes croisant dans le voisinage de Didio, se sont é'o gtiés au plus vite virs le Nord, à l'approche de nos hydro-avions. Au front du Sinai, aans le secteur de Gaza, quinze Hindous ont -ete faits prisonniers. Des riionitors ennemis ont càriuntié de temps, à autre la. wlle de Gaza Sur les autres fronts, pas d'événements p " iculiKrs. CON STA A L LÀ Ô l'LE, 3 novembre. — Communiqué du 2 novembre ; iront de l'irak: De cinq avions ennemis, qui ont couvert de bombes A ifn, deux furent contraints à atterrir ■par notre feu de dcftnse. Au centre du front caucasien, deux compdyrites russes qui s'avan-ç tient fujent repou-ssces. ï"roat du Si.naï: Sur le secteur de Gaza, la violente action d'artillerie persiste. L effet du feu ennemi esi minime. ,\ os bafter.es côtièrCs ont riposté avec efficacité au feu de croiseurs ennemis, qui canon liaient la côte.Sur les autres fronts, pas d e. venements spéciaux. français PARIS, 2 nov. — Officiel, 3 h., p. m. : Au nord de l'Aisne activité intermittente de t'artillerie. Nous avons dispersé des détache-me>i'0s ennemis qui tentaient d'aborder nos lignes deti^, la région df' Chevreux. Des coups de main ennemis sur nos petits postes à la Main de Mass ges, vers Ta hure et au nord de Saint-3hchel sonf restés san? succès. Rencontres de patrouilles sur la rue gauche de la Meuse. Nous avi * 'eut fie. • - >'/a- Doux la jtwr- rieë du 1 novembre, deux avions onk été abattus par nos pilotes et nu troisième p<tr nos canons spéciaui. En outre sept avions e,un'nus ont été contraints d atterrir avec des avaries. Notre aviation (le bombardement a copieusement arros ' de projectiles la gare de ilulheim, le terraen el'aviation île Schlettstadt, les dépots de munitions de ituffuch, de Wepereimthal, la gare de Thionvi-te. En rejrrésailles des bombardements de Dunkerque dix-sept ae nos avions ont lancé 2,600 kilos de projectiles sur la ville d'Offsnburg (Grand-Du,hé de Bade). PARIS, 2 nov. — Officiel, 11 h., p m. : J.es conséquences de ta victoire de la Malmai-son ne se sont pas fad attendre. L ennemi menacé sur sa droite, pressé par notre infanterie, écrasé par notre artillerie qui,des positions r.e-u-v elle ment conquises, bombardait sans relâche s es organisations du sud de l'Ailette, a été contraint d'abandonner le Chemin des Dames auquel il se cramponnait depuis six mois. Sur un front d'une vingtaine de kilomètres, depuis la ferme Froidmoni, jusqu'à l'cffi de Crcxmne, nos troupes descendant les pentes du Chemin des Dames ont occupé les positions ennemies sur une profondeur qui dépasse un kilomètre en certains points. Les villages de Courteçon, Vi-my-en-Lyonnais, .4 d'eg et Vh&vreux sont en notre possession. Nos patrouilles, tenant le contact avec l'ennemi, ont atteint l'Ailefre entre Brayc-en-Lyoiinais et Cerny. Journée câlin- sur le reste du fr nt. KOàSiE . l'ETROGRAD, 31 octobre. (Offi.iel.) Sur le front, fusillades et opérations d'éclai-reurs. On signait que des opérations tentées par l'ennemi ont été rendues vaines par les attaques de noire artillerie. Dans la Baltique, pas de modifiait .on. Le 29 octubie, nos a dateurs ont lancé des bombes sur l'arriéré du front ennemi dans ta région de Tamopol. Le même jour, dans la région d'Ochna, un avion ennemi a été forcé d atterrir. Les avions ennemis om lancé sans résultat 200 bombes sur la ville de Molinowlca, à 25 ventes au nord est de Dwinsk. ITALIEN ROME, 1 novembre ; À os troupes ont fait échouer le plan de l'adversaire de livrer rapidement une bataille décisive et la marche en avant de l'ennemi, grâce a. la vaillante attitude de nos détachements de couverture et de leurs manœuvres retardantes. En dépit des circonstances extraordinaire-rneni difficiles, tant au point de vue stratégique que tectique, elles ont eniamé leur retraite vers le Tagliamento (où les a atteint la catastrophe, N. a. t. U.j. La presque totalité de la troisième armée qui a dunrfi un exempta grandiose de cohésion et d'énergie, la première et la setonde division de cavalerie, notamment Les régiments de Gènes et de Novare, qui se sont sacrifiés héroïquement et se sont exposés sans trêve au danger des aviateurs, méritent suriout l'admiration et la reconnaissance de la ■patrie. La nuit dernière des aviateurs ennemis satisfaisant inutilement leur horrible méchanceté ont lancé des bombes sur des miles ouvertes éloignées de l'étape et ont causé quelques victimes parmi la population civile. (Ce qu'il y a d' « admirable » surtout dans ce communiqué, c'est la « cohésion » et l' « é nergie » dont il fait mention.Si par « cohésion » on entend la débandade folle de la troisième armée italienne et par a énergie » la capitulation en masse de 60,000 hommes, il fam avouer ijite l'état-major a une conception tpzcitâe des Lpt& et des chose** S. d. I. R.)—tJL^ QàtoéMtM&QM M***? om dfis sur Vautre rive du fleuve, orktfété refoulées par le feu rapide des mitrailleuses. Du res.ant du front, pas d'événement important. anglais LONDRES. 1 n veinbre .* Durant la nu,t, l'artillerie ennemie a été active à l'est et au nord-est d'Tpreg. Un rassemblement de troupes ennemies à proximité de Passehcndaele a été dispersé par notre feu. Dernières Dépêches Les combats à l'ouest. Berlin, 2 nov. — En Piandre le feu d'artiUe. rie a continué à être très vif pendant le jour et la nuit, plus particulièr ment près de Dixmu-de, Hollebeke et Passohendaele. Par momen,s entre Poelcapelle et Passchendaele il atteignit une grande violence .Sur le front <L; l'Aisne,le feu ennemi se manifesta l'après-midi avec une forte recrudescence. Veta le soir, il atteignit une grande violence au nord d - Braye jusuu'à llurbebtse. Après cinq heures de préparation d'artillerie qui prit les proportions d'un feu roulant, l'ennemi se lança à l'attaque avec des fore s importantes, mais qui s'écroulèrent sous notre feu combiné d'artillerie, d'infanterie et do mitrailleuses avec de fortes pertes sanglantes. Nos positions furent sans exception main-t.nues. l>e même, durant la nuit, le feu se maintint sur toute l'étendue du front et ne diminua que vers le matin du 2 novembre, par un temps de brouillard. A l'est de la Meuse, le feu de l'ennemi s'î^cra* considérablement par endroits, dans l'après-midi, et se maintint, jusqu'au déclin du jour.Après une violente préparation d'artillerie de fortes patroulle» ennemies passèrent à l'attaque à I'oueat de la forêt de Chaume ; elles furent repoussées avec des pf'rt/ s sanglantes. Barrage de la frontière franco-espagnole Berlin, 3 nov. — Le n Nouvelle Gazette de Zurich » annon. e que la frontière franco-espagnole est barrée depuis hier. Kefus des passe-perts. Berlin, 3 nov. — D ' Bâle an « Berliner Lo-kal Anzeiger » : On ^apprend de source autorisée que le gouvernement frarrçads nia ntient sa. résolution de refuser les passe-ports aux socialistes français qui manifesteraient l'intention de participer à n'importe quel Congrès auquel prennent part des sujets de nationalité ennemie. Ceci s'appîiqu ■ également à la Conférence internationale ds Berne. LSS EVENEMENTS MHJTArSES EN ITALIE. Continuation favorable des opérations des Centraux. Vienne, 3 novembre. — La défaite des Italiens s'affirme de plus en pius anéantissante. Par la prise de Geinona dans la ceinture fortifiée de laquelle nos gardes impériaux et royaux avaient déjà pénétré d'assaut depuis lo 28 octobre, ainsi que par la chute de la tête de pont orientale de Dignano, toute 1a nve orientale du Tagliaanento se trouve maintenant aux mains des coalisés. Au cours de ces derniers combats, les italiens rui résistaient. encore ont subi un grave échec. Cinquante officiers, panai lesquels un commandant de brigade, et plus de 3,000 homm-js i im-bèrent aux mains des Allemands. Qielques bataillons qui nichaient encore aux t avirons de Latisana, ont été balayés pour 1a plupart. Le beau temps favorise efficacement e's opérations. - Les pertes italiennes. Berlin, 3 nov. — Du « Peety Hirlap » : Les pertes des Italiens en morts et blessés dépasseraient déjà 250,000 hommes et leur défaite n'ira qu'en s'accentuant par la marolie en avant de Krobatin dans la direction de Tolmezz o. Lee parties principales de l'armée italienne recul, n t sur la rive occidentale du fleuve pour y organser' probablement la résistance. Il est même possible que la direction de l'armée italienne estimera utile une retraite plus prononcée.L'angoisse du peuple. Berlin, 3 nov. — Tandis que les journaux belliqueux italiens prêchent la patience et font miroiter le secours des Alliés, l'orage gronde dans le pays. Le peuple sent qu'ii s'est passé quelque chose di terrible et attend avec anxiété une explication prochaine. Kappel des sujets neutres. Zurich, 3 novembre. — La Suisse et les autres pays neutres ont fait appel a leurs sujets occupant les teiritoires du îord de l'Italie, les înviianc à quitter ia région située à l'est de 1a ligne de Vérone à Padoie. Uns opinion neutre. Amsterdam, 1 nov. — De 1' « AlgCmeen Handelsblad » : La promesse de secours de l'Angleterre et de la France n'est qu'une promesse. Les pays de l'Entente sauront aussi peu aider l'Italie qu'ils n'ont pu aider la Russie. Malgré qu'on sût qu'un grand coup se préparait, malgré la réception des chefs d'état-major français et anglais, au front italien par Cador-na, pour leur démontrer l'impossibilité d'envoyer des troupes italiennes au front de l'ouest, chose que la France n'a cessé de demander; malgré que le roi Victor-Emmanuel soit- allé à Paris pour demander au contraire du secours pour l'Italie, les Puissances de l'Entente n'ont r.en pu faire pour soutenir l'Italie. Et 1 Italie qui, lorsqu'elle e6t entrée dans la guerre en 1915 à la suite des événements extraordinaires de la première année de guerre, a cru remporter avec ses armées la. victoire sous les drapeaux de l'Entente, pour pos r ensuite après la victoire des conditions de vainqueur, et réclamer uime exttosion de territoire aux dépens de l'Autri-che n'esit plus en était maintenant de faire face à l'assaut des Puissances centrales, dévalant <T"'s montagneg autrichiennes dans le» plaines de la Vénçt e. < :A/t■^feljftffiy.pnicrenca protestant^# ôpsal. ff OnjmanJE d*5 Stockholm qûe l'archevêque rsgedei^la«j|jj^jtojAqLMjite « prhnusinccr po-res envoyeaunoiS des églises scandinavee des invitations uux autorités des églis s prote». t-ntes-sceurs en Angleterre. Amér.que, Alle-magne, Suis je, Holl.nde, Finlande, Russie et dans les pays baltiques, en vue de participer à une conférence dea églises protestantes qui &e tiendra a Uptsal au mois de décembre. Le but de cette conférence est, dit-on, de Miuve-garder le patrimoine spirituel du protestantisme après la guerre. Les belles paroles anglaises. Amsterdam, 1 nov. — Lorsqu'on lit le pja». ge suivant du correspondant de guerre anglais Ward Priée, en serait tenté de croire que les affaires d guerre de l'Italie n'ont jamais été plus flor.ssantes. Ecoutons plutôt cet « insuf-llateur de courage » .- J'ai assisté et participé moi-même à une grande partie de la retraita de la troisième armée italienne, du haut diu plateau du Carso, où je me trouvais moi-mêmô. Les troupes paraissaient joyeuses et bien disposées. On peut d'aï]] «airs être convaincu qu'une direction énergique saura regrouper de nouveau ces masses d'hommes, au point d'en faire une force de combat importante. Pour atteindre ce but, Cado: na et ses généraux doivent engager toutes leurs forces. Le duc d'Aoa-te, commandant la troisième armée italienne, était calme hier soir et rempli de confiance.Durant toute la nuit du samedi j'ai parcouru les routes qui courent derrière le front. Le oiei était constamment éclairé par de violentes explosions et par d s gerbes de feu provoquant de grands nuages de fumée. Des dépôts de munition sautèrent et des ponts furent détruits. Le feu provoqué par les explosions projetait! ses lueurs sur les masses noires des armées en retraite. Une tempête se déchaîna ensuite. Au milieu d'une averse qui dura trois heures sans discontinuer, la retraite se poursuivit avec difficulté et c'est alors seulement qu'elle devint sérieuse. Cotte retrait'- doit avoir causé la mor.fr de nombreux blessés. Opinions de la presse hollandaise. Amsterdam, 2 nov. — Les journaux doutent que les Italiens réussissent à imprimer une tournure favorable aux événements. L' a Al-g.moen. Handelsblad » et Ie « Nieuwe Courant » sont d'avis que les Italiens seront acculés à une retraite ultérieure jusque derrière le Plavo. Les informations rassurantes des oor. respondants anglais au front italien sont accueilli.s avec scepticisme. On n'attend pas d'à. vantage de l'aide armée promise par la France et l'Angleterre. Le « Nieuwe Courant » ajoute ; Tout n'est pas enoore perdu pour les Italiens, mais le fait, qu'ils n'ont pas encore pu enrayer la marche en avant des Puissances centrales est un indice qui donne à réfléchir. » Une deuxième — férence des Ailies, Rotterdam, 3 novembre. — Le « Nieuwo Botterdamsclie Courant » est informé de Londres : « Bon-ar Law a déc.a-rc au cours de ia dernière séance de la Cnambre des Commune» que la conférence des Alliés a Pans, aurait pour objet de discuter sur la situation générale de la guerre et de prendre les modules nécessaires pour assurer la coopération présente et future des Alués. Sur une observation de Trevelyan que Kerensfci aurait dit' que les délégués russes chercheraient à arriver à une entente sur les buts de guerre, flouai- Law répondit que pour dcscuter ce point là une seconde conférence aurait très probablement lieu. « Une collision de trains en Finlande Le « National T déride » de Stockholm annonce que, par suite d'une collision de trains qui s'est produite près de Vaapnxos (Finlande), qu.t-tre voyageurs ont été tués, tandis que six autres ont été blessés. La situation oans i aimée russe. Co'.ogne 3 novembre. -— On mande de Stockholm à la » Gazette de Cologne » : » La situation uans l'armée russe est dépeinte comme mauvaise, en permanence, par tes rapports des membres des délégations des fronts, publies par le « Nowoje VVremja ». >ans le « btro fiossi », de Moscou, le général Lusskl en impute la responsabilité au nouveau ministre de la guerre Werscbowsxi, dont ies mesures seraient illogiques et irréfléchies. L'ordre donné par iverenski de surseo-r aux exé-uunous aurait renversé ies dernières barrières. Depuis, les refus d'obéissance de simples détachements ou de corps de troupes entiers auraient augmenté dans de telles pro- ' portions, que les soldats quittaient en masse ies tranchées pour se rendre chez eux. Les gares seraient assiégées par ces déserteurs. A FéodS^a, en Crimée, l'état de siège dut être proclame en raison du régime de terreur institué par la garnison. Une information officielle arinoi.ee que les autorités de Sébasto-pol durent faire appel à P appui d'un croiseur pour maintenir l'ordre. Tous les entrepôts d'alcool furent dévastés et anéantis, La déclaration de Kerenski. dont nous avons fait mention dans notre édition A de ce matin, serait c»ntrouvée, le « La. kal Anzeiger » du 2, estime que cette déclaration ne peut être admise que gous toutes réserves.La guerre sous-marine. Paris, 2 nov. — Le vapeur transport « Fiirnt. land » a été torpillé. Environ 50 hommes sont portés rn.anquan.te. Le navire a pu atteindre un port étranger par ses propres forces. Londres ,2 nov. (Router). — L'Amirauté annonce que la semaine dernière, 14 navires de plus et 4 de moins de 1,600 tonnes ont été coulés. Un seul a été attaqué sans succès. -Zurich, 2 nov. — De la « Zurcher Zeitung »: Durant la semaine du 14 au 21 octobre, aucun vapeur n'a accosté le port de Rotterdam. En-v déans les quatre dernières semaines, un seul j grand navire est rentré, ce qui confirme l'e£f<% do la guerre sous-marine renforcée.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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