5*» année. - N° 1175 - Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le - abonnements sont reçus exclusivement par tous te» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui * délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEAÎENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Mardi 8 Janvier 1918 ANNONCES Faits divers et Echos . La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3 00 Annonces commerciales 2XX) Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. « • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité» Vente r BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour DIX CENTIMES LES MILIE NAVIRES DES AMERICAINS LU! iUlLLL IM1BI1LU itlM msILIUlmilU L'Entente se ressent, tous les jottrs davantage-, do la pénurie du tonnage, qui diminue daus une mesure inqjiiâtante, En Angleterre-, on épreuve déjà fortement le manque de matières premières et d'ouvriers experts. Tous lets bsicaux ■clos pays neutres omit éié réquisition? nés; la co3st-ruot:on de nouveaux navire est entravée pair la rareté de l'aci r. Si l'Entente veuf éviter sa perte, elle doit. à tout prix augmenter le tonnage de sfis ba-t'aux ou, du moins, elle doit faire croire au puibllic que la capacité de rr nspert, s'accroît, bien one s.s dirigeants eoîeait ccn.vai.ncu3 du cent a .e. C'est sans douruc cette fatale situation qui a .nspiré aux Américains une conception 'umjieuae autant que hardi'-, dont l'ingéniosité a surpris, au premier moment., tout le monde e.t a tonné quelque peu jusqu'aux Puissances centrales. Il ne s'ag'U de rien moins quit de construire, et à bref délai,,'uji millier die navires jaugeant chacun 3,000 tonnes! Si o& chiffre rond ne suffit pas aux besoins, ou.poussera la construction jusqu'à satisfact-on coinplè.e des besoins. On espere arriver à réa.'.isSr c© p.an gigantesque d.-ne le-.pao<. de dix-huit mors. Le piwin r vaisseau devra être prêt à prendre la mer au mois de novembre et l'on se propose de perfectionner l'outillage des établissements de cons.ruction de façon qu'ils soient en éta* de l'vr r deux ou tiois bâtiments jiur jour. Vu la rareté de. l'acier, les nouveaux bateaux seront construits en bois. Quelle» sont les chances de ce vaste projet? U y avait aux Etas-Cnis, su moment où la guerre a. éclaté, cu re quelques établissements d-; mo tidre importance, 48 chant iiï-rs de consulte ions navales. Bien que quelques-uns de ces élab is-ements aient été agrànd.'s, lis pont tous surchargés de ojmmandes pour un long espace de «temps. Ceg chantiers ont engâgé tons les ingén ieurs spécialistes de quelque va'eiir qu'ils ri'nft pu trouver. On ne. s'était pas préoccupé de fermer à temps une réserve de jaunes gens capables de prendre ks pestes qui Vendraient à vaqu-r. Il n'y a pas moyen de faire venir des remplaçants de l'étranger, attendu que partout les chantic-rs ont à pàine 'a personnel su-ff eant pour fa ré face aux beisoins. Ajoutez que, dans '/Union aussi bien crue dans les ]>ays neutres, il a surgi une fouie de nouveaux établisse m-nts. Ainsi que nous l'avons dit, la mise on chantier des mille nouveaux navires que l'Améri-que a décidé de construire doit s'effectuer dans ûài laps de dix-hu t mois. Or, en comptant que chacun d s charniers existants arrive à livrer dans le délai p.eecrit 10 à 15 bateaux, on voit combien de nouveaux étaler;'inants il fau-drait ctéer pcùr v- n?r à b ii de cetve besogne formidable. Maig ce n'es, pas tout, ajoute il. Zoltan de B ck, dans l'excellente et intéressante Revue de Hongrie ; La construction d s navires en bois présente dej d'fiicultés toutes spéciales. I1 est vrai que l'outillage des chantiers n'est pas très compliqué, — ainsi on n a pas besoin de machines a ti a vaille r i'acier, de grues et autres outils peur soiiever de lourdes charges, d'a-jg.rèî, etc. — mais il y a d'autres complications. Outre les fra's énormes cle j'acquisi ion d'un nouvel ouiéiléagé, il faut songer que l'on a perdu depuis longtemps i'hab.asde de ce genre de conetruclicns et que, par conséquent, en manque d'ouvriers expérimentés. En iffet, a cens' ruet.on de navres en bois n'es, pas chose aussi facile qu'en ss'l'imagine à première vue. Bien su contraire, c'est, un véritable art qu'on ne paît apprendre du jouir au 1 u demain. Ce serait une . grave erreur de puiser qu'un ouvrier charpentier qui S'aurait travaille que dans les bâtsats, pourrait s'inr prov'eer oenstruot-nrr de bateaux; ii n'y a que les art'sans dont, es apti.udes spéciales se sont transmit) s de génération cm g&eéaaJcn qui ea'ent à même d'exécuter ce travail comme il faut. Si cela ett vrai pour k coietructéion de simples barques de fa hle dimension, à- combien pins forte t a ,»on se troin^ra-t-en embarrassé quand il s'agit de navires d'un fort tonnage d ns lesquels la eapfei'é de résistance du bois asrait soumi#j à une épreuve qui atteindrait la iànitfe extrême. Le jîugcage prescrit-a été jugé impiadeab.e pour des bateaux à vo.Jes. Comment a !-on i.u songer à l'adopter pour des bâtiments qui devront être munis de propulseurs puissants, qui sont destinée à servis■ à toute fspè-e de transports at dont ia solicité sGra, par conséquent, soumise à un; b'en pi us forte usure? Les coqu s de bo's supporte-ront-edes, à La Lngue, te poicL cks lourds mo-teuis dont on pré.end les munir e. 1'5breniement causé par .Sur ionoiionr.ement? Atts i bi n n' i-t-on pa-s tranché déi nitive-ment la ques'- on. Ct n'ist qu'un, conditionne! qu'on a formulé : si l'ac'er fait cljfaut, on emploiera ;e bo's. feo u en aussi simple qu'ingénieuse, mais peut-ê ie un peu trop sommaire. Il est citan que ]0s E*a s-Un s abord i t eii~ bo's de toules sortes, mais il n'est pas aussi cer a n que ies espèce- q ii s flt seules utilisables p ur'ia coaistruciion des nsvirea s'y souvent n quanti.é suffisants tt t.n état d'em-p oi immédiat. Si l'on veut arriver à mettre sur l'ea,u les mille bateaux projetés assez à temps p^ur qu'ils pu sent remplir ia tâche qu'on feux assgne, on devra ys hâter eu, pour mieux dire, il ia dra pr-écipiber le travail. Or, ks construc k>ns navales se prêtent peu à uno telle précipitation; au contiatre, ie temps est un® des conditions essentielles d*- leur b en-fae.ure; il en faut surtout, pour dessécher con-venab eme^it le bois. Quand ii s'agit d'un travail à exécuter par sérï 3, une condition élémentaire cet d se pro-curer d'un seul coup toutes i°s matières qtti doiv nt ê re utilisées. Or, il > st imposable d'obtenir hic et mine Sa fourniture cle plus d'un million de mètres tubes de bo^ sec et prêt à Être ouvré. Les premiers b;teaux do la série fcuiïaioat donc à peine être prêts dans le dé lai de quatre mois. C'est cependant e:stte quantité de bois qu'il faut, ^ea supposant même i qu'on ait recaurs à la construction mixte, c'est-à-diaie qu'on se serve de bois et d'acier: dans ce cas, ks difficultés ne feraient que changer d ; face, car en se heurterait à l'impossibilité de se procurer l'acier nécessaire à la conf ction de li charpentte et des jointure». 1 Reste ia question des propulseurs dent les mille bateaux devront ê.re mun's. D«s mac.lii-nos à vapeur eut' des navires de bois sent toujours dangereuses; c'e.;t i»tirquoi en pensait munir les nouveaux bâtiments de mot 'tirs Disse . Mais cCjs appareils ne se fabriquant guère aux Etats-Unis, ou do.t ôo&sklérer comme un pieux clésir le projet d acquisition d un nombre aussi considérable de more u et, de dimetn-sicns de.erminée's et offrant tentes les condi,tons de sûreté désirables. En f.n de compte, comme il ne peut être question d'appareils actionna pa.r des huiles légères (benzol et benz'n.J, il ne r stc que la p.rsptx.tive de vo r do.er la plupart de ces navires de chaudières à vapeur. Sous ce rapport encore, on se heurtera donc à de grosses difficultés. P-nclanfc l'année qui a précédé la guerre (1913), on a ccnsUaiit aux Ètats-TJiJs, snivanfc ks. rensegnemerws donnés par le Lloyd's Re-(jisicr, 213,000 tonnes de bateaux. Si l'ife ar-r ve à tripler cette quantité, tant que durera ■ la guerre, on aura déjà fait un effort immense. Or, ce surcroît, obtenu au prix d'une tension de toutes ks forces, est ab-orbé d'avarie» par k's commandes fa tes pour une série d'années : l'augmenter encore de quelques millions de tonnes eu une année est donc chose impos-s ble. D'après les nouvelles les plus récentes, l'Uni ju veut arriver, au cours de la guerre, à construire un tojal de 2 à 4 millions de tonnes brutes, tour me.tre en relief ce qu'il y a de chimérique dans cette prétention, je me contenterai de rappeler que, sur la terre classiqu de® constructions navaks, en Angleterre, on n'_a atteint un pareil résultat qu'une scio.e fois, en 1913, et cie.'a au prix d'efforts stu-humains de la part du personnel des chantiers. Maia suppeeons qu on arrive à mettre - stft" l'c©u dans le délai fixé une pr r.ie des navires p-roj tié», ce serait aux dépens cle leur quaii.é. Les ports die nos adversaires seraient embarrassés d ' bateaux inu ilisbles, sur lesquels pstsenne n'œerait r,isquer sa vie. I>eE navires construits eu bo s ou en matière^ composites, qui auraient un pareil tonnage, seraient incapa-b es de tenir ce qu'on a*t md dkux, étant, donné surtout qu'il s'agit de transports à effectuer av c une vitesse considéra 1> e. Il hctis paraît y avoir d'autant moins de doute à ce sujet, que leg bateaux en question aura ont é.é oon-strui.s à la hâte, da.na d£te ckantlers improvisés, par Un p"r-/or!iiei qui n'est pa„ entraîné à un travail pareil. Ne nous laisxms d ne pss éblouir ] ai- les projets fan.actiques des Améric2irs et reléguons leurs mille ne vires — chiffre qu'i'3 ee font forts d - dépasser, au besoin ! — dans le doma ne des chimères. Les plans grandioses n'ont jamais effrayé les Yanke's : leur programme de marin? de guerre en est une autre preuve éloquente. Mais entre i'anneno' ta]>ag_u.se de ces projets et 'Cur réal sation, il ee paisse du temps. Tout ce qu'il y a de juste dans l'idée des mille caques, c'est que le seul moy n d'snmh 1er les 'ffes de la campagne sous-marine eat de construire au.ant de bateaux que l.s torpilles en détruiis&nb. Voici, enfin, une question qui a son importance : où prendra-t-on le personnel, matelots et autres, pour manœuvrer les fameux mille bateaux? D'après ks dépositone des capi aines de submersibles, l'Ang eterre elle-même manque d'équipag s. Chaque bateau coulé à fond r 'pré^nt'c une peru de inams expérimontés qui sont très d ff cks à remplacer. Le grandilequ-nt projet e s Américains ne efuverd pis l'Entente. Avant que le premier batjau d 1 ia sér.e_ des mil e pr-enne la haute mer, la f otite marchande -anglaee s ra ruinée, selon ies prévisions qu'auter s n. les (bilans mensuels d s torpillages. Fa.ut-il supposer que J.s hommes qui dirigent l'Entente et Sur;ont ceux de la Grande-Bretagne, ne se rendent p.s compte de la situation ? Ou bien, parfaitement conscients de l'inéluctable^ a'imag .uifent-ils nous en impee^'r et licus décourager? 1. est peu probable qu'ils ss toi'nt fia liés d'obtenir pareil effet et je crois ^jlu'ôt que1 MM. L'oyd George et consorts, voyant- leurs espoirs s effondrer et la nuit se fa re autUr deux, font b' illey aux yeux du pubUc 'ting «s, 'éger et crédule, c tte dernière lu ur pour prolonger son illusion et. ajourner l'aveu de la irste réalité. Quant aux Américain-, il se peut qu'i s tentent sérieusement un uprême effort pour sauver les Alliés. Mais il '-st plus vraisemblable qu'ils etnt fa t une epé-culation égoïste : i s vailont avoir tous la main, pour quand la paix sera rétabli?, une grande flotte de commerce, af n de disputer l 'hégé-moeie d s mers à l'Angleterre, dont la flotte . ffaib ie ne 'ra guère en état de soutenir la concurrence. Ma-e c' o lcul n'es*, pas plu? juste que tou; le re^e. Zo an de Bcch. LA GUERRE Ës^^uniQuis iflMels ALLEMANDS BERLIN, 7 jmvler (mdi): Théâtre de la guerre de l'Ouest. Dans la bouc e retranchée à l'est d'Y près ci dans terrains Acteur g entre -es routes allant d'Arras cl Pcronne vers Cambrai, de vio'en's duBls d'artillerie te suivi dérou'és i'après-ni'dî. De même, cidre la Mielte et l'Aisne, de part cl d'autre d Ornes et sur la rive accidenta, e de a Mo sel c, le feu d'art llei*ie et de mmo fut icnforcé. L'action comba . iv8 de l'mfanterie resta i%mHée à des reconnaistances sur le terrain précédant les position». à. * V * m. JL» JL M V -i.-» ■ A JL» JU/ ■ n- Théâtre de la guerre à l'Est, ue Rien de nouveau. l" Front en Macédoine. Théâtre de la guerre italien. j,t£ La situation ne s'est pas ■m-hfile. J£1 L'Aî.emagne rsccn.naît orucklJe'tnsat la Eépubliqu&de Finlande. m ^ BERLIN, 6 janvier (Off.ciclj: Le gouvernement rus>>e ayant déc arc qu'il était 'prêt à reconnaî re immédiatement l'indépendance de la Finlande, pour au.ant qu'une mou-un ct-d-t présentée dans ce sens par la F'n-ia -de, ct après que te gouvernement finlandais eût tait une démarche dans ce sens à l't'.ro-grud, qui a été fai-orab ennui accuc- lue, S. M. l'Empereur a chargé II 4 courant, le Chan-s celiCr de l'Empire d'exprunsr au Conseiller d'Eta-t Hjeii, au projets.ur Ehnck et au Di-, recteur tiano, p empvteniiaires du gourern-e-£ ment finlandais présents à Jferlin, au nom de l tmp.re allemand, ta r<?( on naissance du gou-é v rnement tin anaais. Le comte von Kcrtling a reçu aujourd'hui en présence du sous-sccretai-re d'Etat, barjn von, (len Bussche, les trois • L"'o p én po.eiv.\ui.res et leur a exprimé la dite re-eon -aissance au nom de l Allemagne. r- Sur mer. ■a BERLIN, 6 janvier (Officiel) ; a- L 22 dscem'jre li)l7, un de nus sous-marins a- a canonné dans la Mcdit-rrçnee ie$ hauts-four-nfaux Ci fonderies ae J'iomb-no avec un succès a- marqué. S vap.urs et 3 vol ter s jaugeant e-n-îs semble environ 36.000 tonnes, soni tombés vie-®- times d un, energ.que 04caque de nos soits-ma-r-ns dans a Med-terrance. i uns les vapeurs qui j- à l'exception a. un seul, étacent charges, navi-a- mia^ent jits t-scone protégée, L un d*-- vapeur g CiUit charge ae vtunliions. Il coula presque te aussitôt uprès e coup de torpille. Les autres a- navires e a.ent aussi presque tous des iranspor-i (.ev.rs à destina ion ne Gen-es. Leur perte re-n pr sente p air l'hane un dtchet considérable s, en vM'ièrle- de guerre. La façon prudente et 13 habite avec Laquelle tig co/ivos ont été corp lies, est proùvttt par le jait que irois vapeurs fr ont é é torp.i es au s in d'une escor.e, qu'un -s autre convoi sutnpose de deus vapeurs a été -■ an ont., ec que 2 attires vapeur# ont été cou és r~ jar coup double au sein d un autre convoi en ls l'espace de 23 minutes. L'arm. les navires cou--s lés que uius e la e/ii armés, se trouvaient deux vapeur* lahens. lf«Aituelita», jaugeant brut l- 4,701 lon.nes, ot .e « Blanco'n, j-iugeaut brut L' 0,938 tonnes. D ttj; des voiliers coulés parmi te». e* quels le tUtoamer uaîu u G.ul.o », êïtnent enargts de soufre, ie troisième de charbon. Du-t', rani le torp âge du premier voilier, le sous-marin fu canonnt Lar une battinc de la cô.e, prè* du Cap San i ■ o (S c.lc/ ■ nêatunotns.. cïl-" te-et fut i eau ie tu s.le/ioe pi • c mus inar n. ^ AUïiUCf-iàfcfi i» VIENNE. 6 janvier. (Officiel de midi): t- Théâtre de ia guerre à l'fést: Armistacc. ■ ïlitâ.-re de la guerre Italien : Sur ie iraut-peateau dA^Lt^o, ctaios les s.e-a" teurs dut Monte A soi crue, ou moritc Tomba ct v ClU McttteiiOj duels d'arii.lerie interotiUents. TUSC5 ie CON8TANTINOPLE, 4 janvier. (Officiel); ,s ii ont de Palestine : Feu d'artillerie un pea plus animé coiitre notre front entre ia côte' et 1_ ta route de S «au. Des attaque^ <jv. patroiitl-n les ennemies contre notre position -près d'El Biri ont été reponssées. lies attaques aérien-r. nés de l'adversaire près d'Aftil . A pea-i cela tg pns d'événements d importance. le BULGARES s SOi'lA, 5 janvier. (O'ficiei): Front eu Macédoine: iM.ns la vailtie infé-d xieuro do Skitnnbi no» troupes d^éolairetws » ont> pénétré dans les positions ennemies et oat f;'it prisonnier un détachement ci'uifante-îie. Entre hs la-s d'Oeiuida et de Prespa, notre ar&itleriej ii prononcé plusieurs attaques r couronné -a de succès. A l'ouest de Bitolia et :e dans la boudo de la fcîc rna des combats cl'in-ï, iantcrie put eu lieu, au cours desquelles nous avons fait des prisonniers français et anglais. Au front du lac de Butkovo nous ayons dis-piersé plusieurs détachements d'infanterie an-1_ glaise par notre feu d'artillerie. i- Front de la Dobroudscha : F ii d'artillerie. i- ie -...ii.!»»- f- coM^y^iauss DES armees * DE L'ENTENTE FRANÇAIS u V I RIS. e je-v er (Ùffi tel),*3 h. l'.Û.: ' Canonnade intermi'l nie sur quelques part es '. de noire front. Des coii,ts de vain ennemis sur nos petiu pos'.es au nord du Cliemin-des-TJames ., sont rT lés sans accès. Nui• e"!m" ■nurl-ni: a l- U 7 U urs. if l'A RIS, 6 jirrhr {Officiel ), u /< J'.M.: le A et v'ié moyenne ,/ -f dcm an-'Jet es d-m la ?- région d'Corbci g ai en Haute-Alsace, yla i vive e s ur 'a r ve droite de lu M1'use. Pas d'-■■•lion a d'mfanferie. Armée d'Or'ent. "> janv er: Activité d- l'art il crie bulgare 'dan la région de Mvnasi.r. L'avaliott française a bomburd-' des eau onnemenls et des c"iil'O'.t enne>u s au nord du 'ae l'respa, La veige rend .ef commu-itica'.'uMs difficiles dans les nmnl'jgni I ITALIEN ROME, 4 jeu..1 r : If ns h montagne nous av ns tenu ! s j <-='Ll a de la va ice d' i.ag, r'ne, ni; défi de > Mclet-ta et dans a régi ;u du O iin • i, s. as notre feu u concentrique. L'activité cks batteries ennemies 'lt co-.-.tre nos pes t ma e r l'Altiisimo, à l'est du f lac de G^id*", ainsi que sur Us t'rraies situés '• à l'arrièr • du Monte PaUcri et du Mon." Tom-'' ba, a eugiutnt' d'intensité. D?s p>trcuiile . fr • n-e çait^s • ni fait quisique» prisotîni rs enr le Monte [t Nera. A l'ouest de Mcen:ga l'artillerie angla'se :e a ouv'Ti avec succès une contre-action d'arâL-r- krie. Violent feu roulant d'artillerie ennemie dans la région du littoral et entreprises de pa- 14 JL J-V JL jr JL. 9nRBBSHOnHB3KnSKBCV99HBB0HB9HBfHPaBiiHMt5KKI9WSBBn93HBBnBSSB?SMni trouiilks à l'est de Oavazuceherina. Près de Conegiano, un appareil ennemi a été abattu par un- as aK.ua' auglai®, un antre fut atteint par, noire feu ot s'abattit sur la rive gauche du Pie.ve, à l'est de Msseiada. La nuit dernière, entre 2 et 6 heures, des appareils ennemis ont exécuté des raids aériens entre le Piave et Bac-oiaglionè. De nombreuses bombes ont été lancées eur l es villes de Trévise et de Padoue. Dans >11 la première de ces deux villes ii n'y ont que d®s ^ dégâts matériels insignifiants, il n'y eu pas de ne vtes humaines à déplorer. Le centre de Padoue ,n_ a éé attaqué avec une violence particulière. 'lis Quelques incendiés se sont déo arés ot plusieurs ro maisons privées ont été endommagées. 6 p'r-eonmes, dont 2 femmes et un vieillard, ent été , ' blessées. w'r ANGLAIS )i- LONDRES, 4 janvier: i-e- Les combaîs locaux ont perduré hier après-de m d'i au front de Cambrai, dans les environs du ni- Canal du Nord, sans rien changer à la sdwhion.. • a Au sud de Lens nous avons légèrement avancé ai- nos lignes durant la nuit. L'artilerie ennemie oi» • a été vn peu active durant la nuit dans les sec-re- leurs d'Y près et de BuUecouri. Le combat local dav. ; les environs du caria' du Nord a occasionné -une légère r ,ruite de 4 de nos postes avancés dans ce se-cteur. Quelque» hommes sont pariés manquants. Pa^ d'autre» événements à m signaler, hormis l'activité habituelle des deux r~ orti -eries. ès ^ M t... Dernières Dépêches Eemaniemeiais dans les forces de l'Entente. Londres, 7«janv. — Du « Morning Post » : Quelques modtficaions sont de nouveau inter. venues dans -e commandement supérieur de la flotte anglaise.. 7 amiraux et vice-amiraux ont été liceticés. On croit qu'un remaniement aura également 1 eu dans le commandement Supérieur de a fio.te franco-anglaise de la Méditerranée.l>?,zs la diplomatie anglaise. Du « Ni&uv/f. Rotterckmsche Courant » : Le « Daily N» ws » annonce que l'on a offert à lord Ëtad ng d'aller cc_uper le poste d'ambassade u r à VvaS'hingion, en remplacement de M. Spring Rice, qui a été rappelé. Ou n'a ptiS encre pr's de décision quant à la p rscaxnaliiié qui devra remplacer i'ambatsadeur à Paris. O.r parle de Lord Lytton et de Lord Granvilie, amba:eadtui à Athènes. Stockholm encore ? De S.ockholrn : M. C. Huysmaus, sécrétaiie^ de la Conférence tocia iste d : Stockholm, dc>n-tuivt suite à Filivitation du Lab ur Pa-rty a glais et partioije ta au Congrès socialiste d Notjng-ham. Il fera ià-bas un exposé des ep nions qui régnent à Stockholm. Le Comité ho.latiào-scandlnave a. ctéc-idé d'inv.ter cl s- reprécèn/tants des» partis hoUandais, danois et norvégien, à une conférence générale pour di cuter la question.La peste en Chine. On mande de Pékin que d's cet de pe-jte ont été .signalés à La fronière de ia Mongolie. Le f éau se répand avec rapidité. Le tifcmbiement Ae te ris au Guatemala. On mande du Jlâvre • Le gouvernement belge fait savo r que lors du tremblement cle ten-au Guacéma.ia, aucun Belge n'a été tué ni b esse', mas que l'hôtel de ia légation a été conip ète-mCnt détruit. "CT;i conflit mexico-américain. De Paris: Le gouvernement mexicain a p,o. teeté à Washington contre la présence do trou-p s américaines-sur le territo'ré mexicain. La probes ation <si la suite du fait qu'tine bands mexicaine a éfe poitisu vie par la cavalerie américaine et i- pou sée au-clelà d.' la fronder . Dans l'armée expéditionnaire américaine. O j mand" de Paris cftie des modifications ont été «apportées au commandement de l'armée expéditionnaire américaine. Les généraux Se-beri Mann et Blatciiford ont été relevés de leur eonimyidene nt et a= uintrcni, d's poses militaires dan3 le pays. Un sraistïe en Amiiique. New-York, 4 janv. — Une grande usine a évé détru-te p>r un merndie à Hob.ken (E.U.); le sinistre n'a pu être c rcen crit qu'à grand' p ne. ïv ouverture du Congrès améiicaiv.. L'agence Havas appi ud de Washington qu® le Coogiès va repi endre sa se' ion. On s'attend à un diîc.êurs de M. Wilson-. Un dépaitemsnt des munitions aux Etats-Unis. L'agence HJva.- apprend de New-York que le jjrésid 'ut de a Comni ssion .énator'a'e de l'armée a prop un loi perla it 'a créât , n d'un départemint u >- munitions,, dont b itu. iaire recevrait le t it-e cle secrétaire d'Etat. Autour des néfooiatiens de paix à Bîe.;i-Liton;.k. Berlin, 7 janv. — Du « Berliner Tagebla.it »: L - gouve-rn-ment d Vienne ;; nmiimé le c Mate Tarnovvski anciiu amba'.s-'deur à Sofia, m quaiité de c-- mmi ta i pour les négocia:io: s de • paix à B ce-, L*towsk. Bnsi-Li owsk, 0 janv. — Les pourpar! rs avec la dé égation ukrainienne ont été continués aujourd'hui au cours d'une séance p!é-n'ère a aqtr ile es: .-.talent k's p'éaq '■ -u- aire» d , Puis-an^ s Centrales. L'aseemblée Constituante russe. S.-Pet rsb urg, 7 janv. — L'A-- arb'ée Nationale Constituantê ru--e s' ra convoqué-'-' peur le 5-janvi r (;tyk n:c e), c'cst-àdie pour -18 janvier, à la condition que 400 députés s tout pr.sent à St-Pé.etsbourg. C'-tt' oeuvoeal'on n a pu avoir lieu plus .tôt, j^aroi que le chiffre de députés régulièrement é' us, prévu par l'ac- © te de cons i.ution, n'était pa3 atteint et que, u d'autre part, un grand nombre de députés, qu; it aitendau-nt à St-Pétersbeurg, sont retournés a chez eux, lassés ci'un-e trop longue attente. !» Bans, Tannée russe. De Stockholm : Un décret de la Commission du peuple russe abolit tous le« titres dans l'ar. niée. Les mi-itaircs s'ap'peti- ront tous indistlino tememb «soldats de l'armée révolutionnaire ». Toutes ies or«ant--a'ion d'officiers sont disLôut.si, O o e Léo diplomates de l'Entente à Pôtrograd. Do Stockholm : La « Soldaiskaia Prawcla * s annonce qu'en vue de la reprise des négocia* tions à Breei^L.tovrsk, ies ambassadeurs do l'Eu >• - tente à Pé.rograd ont délibéré en commun sur la skua-twm. La guerre sous-maiine. Berne 6 jaov. — Le cor.su! do Pcrtuga! à Ma te, annonce que ,e vapeur p rtegais « Tu a-* gui m (ci-devant M- vapeur allemand « Zieth n ») jaug ant bru; 8,021 tonnes, a été coulé dans là é Méditerranée. DÉPÊCHES L/Lr LLIlCa (Reproduites ae l'édition 'précédente.) Sarrail à 2-aris. Paris, 5 janvier.(Havas.) — Le général Sar rail est arrivé ici ce matin. * Les n-goeiations de paix à Brest-Litowsk, Berlin, 6 janv. — Du « Berliner Tageblait »: line ppoposiuon a été faite de faire certaines avances aux Russes en ce sens qu on leur pro-jjosera de poursuivre alternat.vement les né-gc.dations à Brest-Ltowsk et à Minsk qui, com-m-r on ie sait est situé derr ère les lignes russes.La reprise des affaires en Eussie. Pétrcigrad, 5 jturvi r. — La banque d'Etat a repris pour amsi dire complètement ses opérations: Il y a 650 nouveaux employés et 4u0 anciens qui ont repris le travail. l>es gens compétents en mauero de banque, assu-îcnt qu à la suite d'un examen supplémentaire des quantités' d'oi cle ia banque, 2 a 3 milliards pourraient être livrés au Trésor alitât de la République, beaucoup de compartiments contenant de l'or, qui selon le décret du gouverneiru)i.nt tombe sous la saisie des mandataires du peuple. Une note ukrainienne. Berlin, 6 janv. — Du «Berliner Ta-geblalt»; Le seorét-ar àt générai ukrainien a adressé le 25 décembre 1917 une note aux belligérants et aux neutres ainsi qu'au représentant de ia Ra-da Centrale à Brest-Liiowsk, Ljub'nsky, conçue ces termes : 1) Toute ia démocratie de l'Etat ukrainien poursuit ia pa x mondiale, la paix universelle entre tous les Eia'6 qui se font actuellement 'a guerre. 2) La paix doit a-surCr même aux plus petits peuples, dans chaque Etat 'a liberté de l'auto, nom e basée sur le droit des gens. 3) Afin do re-udre possible la constitution équin ible du sort des peuples, des gairant'es correspondantes df vrc-nt être données. 4) C'est pourquoi ur.e incor])oratiou violenta ou la soumission de certains pays, sans le coït-sentiment de leurs populations no seixint plus autorsé.s. 5) Au point de-vir des classée ou v ri ci es da tous les pays, Us t-ontribut cas de tous genres sont supprimées, 6) Les petits pays et peuples qui ont soufforfc de a guerre rec vront un ^j>pui matériel en Sq basant sur ks principe»%l*borés par le Congrès.7) La Sépub'ique démocratique ukiai;aenna possède maintenant son front propre et <st re. prêtante.: d'une f:çon auloneme dans le,s affai. rcs inisip.af.on.ai•>., par s u propre gouvei-ne-men.; qui défendra es. intérêts du peuple ukrai-n':'-n. Ce gouvernement doit également prendre part à toutes 1- s négot allons de jwix, confèrent' s et Congtè.- à l'instar de tous les autres Et?, s. Le pouvoir d s Conseils des ccmink-sai-t1 s du peuple ne s'étend pas à tcuto la Russie et surtout pas à la République démocratique ukrainienne La paix ne |>e-ut constituer un engagement que si ks conditions de paix «ont, adoptées et souscrites par la République ukrai. tuenne. Le s!'cré:ar:at général d'Ukraine reste f'dële aux principes de la paix deino^ratiqua généra'?. I' s'efù.icera d'1 l'accélérer et estime qu'il est nécc- airo i|tie rcpr&entants prennent pari- itn* négociations de paix cfo Îîr- ât-l.itow k Simultanément le secrétariat général v ut qqe ia cae'e de la pa-'x soit compl - ée par une Conférence internationale à bque l.' le gouvernement ukra n'en invite toiig les pays belligérants. Leaidres, 6 janv. — D Pétrograd au « Daily T^legraph » : Le gouvernement ukrainien a demandé au Conseil des ccniiniésali s élu peu. ple, si celui-cr se. trouvait déjà en état de guerre avec l'Ukraine. Le Ccnse-d a répondu qu'il état prêt à conclure ia paix v c l'Ukraine et à reconnaître son i.ndépeudan e à eo'ndit-ion qu, celle-ci autcuise le passage"'d s troupes contra Kaledine, k travers son e rriloire. D modifications symptôrnaî'qu' > t. - se nt produites au -:e n du gonv6j*nem|,nt- ukrainien. I/" ministre de la gU-ra( Potubra qui a organisé l'armés ukra niehne est remplacé par l'avocat Persil, tandis que d'au-res uiqditicaiicns lakéCnt per-cevaïr 'a possibilité d une modification de la Violente c-:.: 'dkt on qui régnait jusqu'ici en. i: l'Uk ét.e eb les Pufc-atices C utralés, La guerre civile en Eu D-- Pc regrad au « Tintes » : La guerre civile c. ntimie en Russie bien que Kakdino ait pro« pa.«'i un armist'c". s> us a condition que les Boî-schCvt-iki sourr.f'tent les questions litigieuses à l'ex -m n d'une (' :• uiissi n et qu KAssCin-b!ô~t->ns: it.tante soit immédiatement oouvo-, qv . D'un autre côté on annonce qu'un arran-gt m. nt et un appui mutuel s rait intervenu Cn-tie les oowicjueu du Dou et l'Ukraine. A en croire un télégramme du commandant' des troupes boisais visita, la situât c-n serait très jpg*

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