Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 18 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2v2c82546g/
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4™" Année - N. 975 - Ed. B Oit CSBfîHBS } ?" Lundi .18 Juin 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 2 Bruxelles -P: évince - Etranger 3 mois : ï r. 4.50. - iYlk. 8.60 Les bureçux de poste en Belgique et à l'Ktrangvr n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les. 1 Jâkv. 1 Avsîl 1 Juillet ! Octob. On poui s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mc:s< 1 Mets Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.l ,20 TIRAGE: iiO OCO PAR JOUR Le Bruxellois S ANNONCES- — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 > ' financières. . . 1.Q0 PETITES ANNONCES ta petite ligne 0.50 La grande ligne LOQ TIRAGE :HO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Mené Armand IfarsiEl Qnoîidleaj iaglpenflani I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS f Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 17 juin. — Officiel de midi : Théâtre cle la guerre â l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Kupprecht de Savière: La lutte d'artillerie a été intense au cours de la soirée en Ftandie, o.u sud-est d'Ypres et au nord d'Armeiitièrcs. Au sud-ouest de Warneton, des détachements anglais se sont portés en avant à deux reprises; ils ont été repoussés. Depuis le canal de La Bassée jusqu'à la voie jerrée Ai ras-C ambrai, une activité combattive animée des artilleries a régné. Près de Monchy et de Croisiiles, les Anglais ont continué leurs poussées le matin et le soir. Tandis que l'ennemi a été nettement repoussé à l'est de Monchy, il a pu prendre pied passagèrement dans nos tranchées au nord-ouest de Bulle-court. Au cours de contre-poussées, qui nous ont valu plus de 70 prisonniers, la position a été reprise. Au sud-ouest de Cambrai, ainsi qu'entre la Somme el l'Oise, l'ennemi s'est également montré plus actij qu'en ces derniers temps. Groupe d'aimee du iironpnnz allemand: Au front de l'Aisne, le feu s'est accru par moments d'une manière considérable. Au Chemin-des-Dames, au cours de la soirée, des détachements spéciaux d'assaut d'un régiment bavarois se sont élancés clans la position française au r.ord-ouest de la ferme Hurtebise, se sont empaiés d'un sommet de montagne et se sont maintenus contre trois vigoureuses contre-attaques. 25 chasseuis fiançais, avec 4 mitrailleuses, oni été capturés ici. En Champagne, l'action a été animée en maints endroits. Groupe d'armee du duc Albrecht : Pas d'événements d'envergure. Théâtre de la guerre à l'Est, L'activité combaPi-ve s'est accrue à l'ouest de Luck, au sud-est de Zloczow et cifins l'avant-terrain des Carpathes. Près de Brzcczaffy, une poussée de reconnaissance russe a été rejetée. Front en Macedoiae: Dans le bas-fond de la Sirouma, les Anglais ont évacué plusieurs localités, après y avoir mis le feu. BERLIN\ 16 jum. — Ojf ciel du soir ; En certains secteurs du front flamcnd et artésien ainsi qu'à l'Aisne et en Champagne, combat animé d'artiller.e. L?s at:aqiies prononcées dans la matinée pur les 'Anglais, près de Monchy et à l'est de Croisihes ont été repoussées. Elles n'ont pas amené de changement dans la situation. Rien de nouveau à lest. Sur mer. BERLIN, 16 juin. — Officiel : 1) Dans les régions barrées du théâtre septentrional de la guerret nos sous-marins ont coulé récemment un total brut de 21,300 tonnes. Parmi les navires anéantis figuraient : le vapeur français armé « Seqmna » (5557 tonnes) t le schooner trois-mâts anglais « Dctiej Wagner », chargé de- coke, ainsi que 3 vapeurs à charge complète, dont deux fuient torpidés au sein d'une escorte, et un grand voilier chargé de marchandises diverses pour la France. Le chargement des autres navires est resté inconnu. 2) Nos sans marins ont de nouveau coulé un grand nombre de vapeurs et de voiliers xlans h Méditerranée, dont le total s'élève à 32,316 tonnes. Panni ces navires figuraient : le vapeur anglais à charge complète « Millicent-Knight » jaugeant 3553 tonnes ei a Boldnell » (3118 tonnes), qui oni été tous deux torpidés au milieu d'une escorte se dirigeant vers l'Est; un vapeur armé anglais du type a Wor-cestersh.re », jaugeant 7,175 t. En outre, un vapeur fiançais de 6,500 tonnes, qui naviguait au sein d'une escorte de 2 destroyers el de 3 vapeurs, a été coulé. BERLIN, 16 juin. — Officiel ; 19,500 tonnes de jauge brutes ont été coulés de nouveau par nos sous-marins sur le théâtre septentrional de la guerre. Parmi ces vaisseaux figuraient; un vapeur-tank anglais du type « Koankry », chargé d'huile pour Angleterre et en outre un grand vapeur armé chargé complètement de minerai, et deux vapeurs de charge, inconnus, qui furent anéantis par coup double. AUTRICHIEN VIENNE, le juin ; Theatre de la guerre à l'est. La canonnade russe a augmenté d'intensité par endroits en Galicie orientale. A part cela, rien à si. gnaler. Théâtre de la guerre italien, La pause de combat se maintient à l'isonzo. L'activité de l'ennemi a été très vive au défilé du Pfliigen. Des combats animés se sont de nouveau développés hier, sur la crête frontière de la vallée de Sugana. L'ennemi fut repoussé. Dans la région du Zebio, une poussée ennemie a échoué. Dans le secteur d'A dame Ho l'adversaire s'est emparé d'un po: te avancé dans les glaciers. xaeàtre do la guerre au Sud-Est. Situation inchangée. Evénements sur mer. VIENNE, 16 juin. — Officiel ; Un de nos torpilleurs a coulé le 11 juin, dans la Méditerranée, un destroyer de torpilleurs anglais de la classe « L », jaugeant environ 1,000 tonnes. BULGARES SOFIA, 15 juin : Front en Macédoine : Plusieurs assauts d'artillerie de l'ennemi au nord de Bitolia et dans le coude de laCema. Feu animé dans la région de la Moglena. Entre le Vardar et le lac ie Doiran le feu d'artillerie ennemi a revêtu par moments une grande intensité. Sur tout le front, attaques de détachements d'aviateurs-éclairéurs, dont l-e résultat nous a été favorable. ' i'ront en iioumanie : Feu d'artillerie isolé près de Tulcea. FRANÇAIS» PARIS. '6 juin. — Officiel de 3 h. p. m. : Nous avons repoussé divers coups de main ennemis sur nos petits postes vers la côte 304, dans la région des Hauts de Meuse et à l'est de Badonvil-liers. De notre côié, nous avons pénétré c'ans les tranchées ennemies à l'est de Reims et lait des prisonniers. Actions d'ariil.erie assez vives dms le secteur de Craonne et à l'ouest du Mont Corni let. PARIS, 16 juin. — Officiel de 11 h. p. m. : i4ssez grande activité des aeux artilleries au nord et au sud de l'Ailette ainsi qu'en Champagne dans le secteur Cornillct et Mont Btond. Dans la légion de Courcy, nous avons repris un élément de tranchée où une fraction ennemie avait piis pied ce matin. Les occupants oui été tous tués ou faits prisonniers. ITALIEN ROME, 15 juin. — Ojjiciel : Sur tout le front, duels d'artillerie. Nous avons dispersé par notre feu des colonnes de lavitai'ùe-ment ennemies dans les environs de la gare de Cal-lia'no (vallée de l'Adige) et des troupes en marche dans les vallées de Terragnolo et de Sugana. Des attaques de patrouilles, dirigées contre nos iignes établies sur le Maso, ont échoué. L'activité aérienne a été particulièrement importante dans le Trentin. Au cours de combats aériensj nous avons descendu deux avions ennemis : l'un près du Monte Verena et l'autre dans la vallée de Magg o En outret nous avons forcé deux appareils autrichiens à atteirir dans les lignes ennemies. Enfin, nos canons de défense en ont abattu un cinquième près du Monte Zebio. Un de nos appareils manque à l'appel. ANGLAIS LONDRES, 15 juin. — Officiel ; Nous avons prononcé des attaques au sud et à l'est de Messines, ainsi que sur les deux rives du canal d'Ypres Comines. Sur ces deux points, nous avons atteint nos objectifs. Nous avons fait plus de 150 prisonniers et nous nous sommes emparés d'un obasiei et de sept mitrailleuses. Nous avons attaqué à la.,I inte du joui une nou-vejle paitie du secteur de la ligne (lindeuburg, encore occupée-fm les Allemands au nerd-ouesi de Bullecourt. L'ennemi, qui a opposé une résistance acharnée, a subi dzs pertes sérieuses. 43 prisonniers sont restés en nos mains. Nous avons effectué avec succès des coups de main à l'est de Loos ei dans la région de la Lys; ils nous ont également valu un ceriain nombre de prisonniers. Au nord de la Scarpe et sur différents points entre Ypres ei Armentières, l'action des artilleries a été intense pendant la journée. Au cours de luttes aériennes, nous avons abattu hier quatre appareils ennemis et trois autres ont été coniraits à atteirir avec des dégâts. Deux de nos avions ne sont pas rentrés. nos avions ne sont pas rentrés. Dernières Dépêches Les dessous de la foriaiture ae l'Entente en Grèce. Berlin, 16 juin. — Les opérations militaires qui ont accompagné la déposition du roi Constantin de Gtèce, laissent voir ce que veulent les protecteurs et libérateurs des petites nations, par cet étranglement ignominieux d'un petit Etat neutre. Lorsque ies Puissances; de l'Entente crureiît ne plus devoir craindre les objections de la Russie, chaque Puissance « protectrice » poursuivit sans vergogne ses propres intérêts. L'Ita'.ie n'occupa plus seulement les territoires albanais Litigieux, mais s'est emparée par surcroît de Janina, capitale de l'Epire. Les Fiançais, de leur côté, sont entrés en Thesaalie et privent le peuple grec de la moisson thessalienne, en lui coupant toute communication, et le tenant ainsi tout entier sous la main. L'Angleterre élargit ses points d'appui maritimes. Somme tcu:t<?, on voulait mettre la main sur les chemins de fer grecs, afin de raccourcir encore un peu la route maritime dangereuse et protéger s/lnsi le ravitaillement de l'aimée Sarratl menacée par les sous-mârlns allemands. Simultanément, on veut se servir de l'armée grecque comme de toudards au service de l'Entente pour le front de Salonique, et rendre ainsi disponibles pour ie front de l'Ouest, où elles sont gi nécessai-rîs, les troupes ang'aises et françaises. Une déclaration de 2aïmis. Athènes, 15 juin. — Zaïmis a déclaré mardi à une députation, que le Roi n'a quitté que temporairement la Grèce et qu'il retournera en Grèce après la guerre. La situation à l'Ouest, Appréciation française, Berlin, 16 juin. — Le « Journal des Débaits » é<2rit ce qui suit au sujet de la position des Allemands entre Ypres et la Lys : En ce qui concerne la situation stratégique, on doit Réfréner son imagination et songer que l'ennemi dispose encore, à l'est du champ de bataille actucJ, de très fortes lignes de déf nse. Explosion dans une sucrcrie. Bàle, 16 juin. Do New-York aux journaux parisiens : Une explosion qu'on croit causée par une bombe a détruit la grande sucrerie Havenmeyer, d; Brooklyn. On compte 100 victimes. Les navires marchands américains armés. Amsterdam, 15 juin. — On annonce de New-York que le contre-amiral Earie a déclaré à la Commission américaine de la marine> que 3G9 navires américains sont armés de canons depvis le 1 avril. Bruit de maladie du pr„rjid-mt Poincaré. Copenhague, 16 juin. — D'après des bruits circulant en Bourse, l'état de santé iu président Poincaré serait très ébranlé, il aurait eu une attaque d apoplexie. D un autre côté, on affirme que -si lie Président est mals.de, c'est i-our des motifs politiques.L'explosion d'Ashtoji-sur-Lyne. Londres, 16 juin. ■— On annonce officiellement que 41 personnes ont péri et 130 autres ont été blessées, lors de l'explosion d'Ashtoa-sur-Lyne, qui aurait été causée p?r un incendie. LA GUKR£E SOITS-MASIÎÎE. Rotterdam, 16 juin. — Du «Ma'jsbece» : Les vapeurs anglais «Pluto» et «Cite.» ont sombré. Le ba.eau-automobile suédois «Ludwîg», chargé de minerai et de machines à destination de la Finlande, a été coulé. Le voilier russe «Roma», jaugeant brut 417 tonnes, a sombré. Londres, 16 juin. (Reuter.) — De l'Amirauté : Le croiseur auxi iaire «Avenzeo» a été torpLiûé dans la mer du Nord durant la nuit du 14 juin. Un membre de l'équipage a été tué par l'explosion; les autres sont sauvés. Paris, 16 juin. (Havas.) — Le navire «Annam», des Messageries Maritimes, affec.é à des usages militaires et jaugeant 6,075 tonnes, a été coulé le 11 juin, au mi.ieu d'une escorte dans la mer Ionienne. Rotterdam, 16 juin. — Du «Maaebode» : Le navire «Bonare», jaugeant 223 tonnes, a sombré par suite d'une collision avec un autre vapeur. Le vapeur «Wardeworth», de Londres (3,509 tonnes), parti le 3 mai de C0^0inb0 peur' Delagoa-Bay et Londres, est porté manquant. Le navire uruguayen «Rcsario» (1,565 tonnes) a été coulé à l'aide de bombes. En outre, les navires suivants ont été coulés : «Bravore;., dans la Méditerranée ; «Holhang» (1,217 tonnes), dans le golfe de Gaeeogne ; «Bo'< s:a» (1,701 tonnes), à 10 milles de la côte espagnole, et «Rosa», jaugeant brut 65 tonnes. Paris, 16 juin. (Reuter.) — Le vapeur «Artimon», qui naviguait sous escorte dans la mer Ionienne, a été torpillé et coulé. -3aiesbcb>âsroar—«^-... Les' événements - ..iaires DELA semaine finissant le 14 juin 1917 Le 7 juin â commencé, après un combat d'artilie-rie des plus violents, ayant duré quinze jours et après des explosions de grande envergure, l'aiti.aque anglaise contre le front entre Ypres et Armer, lières. Tandis que les Anglais étaient repousses sur les deux ailes, il® sont parvenus à pénétrer, près de Wytschate et de Mcssiaes dans les tranchées allemandes complètement démolies et à prendre les villages de Wytschate et de Messines. Le même jour, des réserves allemandes s'opposèrent à l'avance des Aînglais fct les arrêtèrent dans la patu nord du point d'invasion et purent même les refouler, à l'aile gauche sur Messines. Par enchaînement les forces allemandes furent retirées dans la position de corde depuis l'arc du coude du canal au nord d'HoMebeke jusque la Pcteiie-Feime à l'oues; de Warnefon, contre les deux ailes de laquelle ies Anglais exécutèrent plusieurs atïaqu's absolument vaines. La cavalerie envoyée le 11 juin à l'attaque contre les tranchées allemandes,n'a pu ni percer 'a ligne, ni réaliser la confusion espéré? ; l'attaque se termina plutôt par l'ainéantissemen; presque complet de la cavalerie anglaise ; comme on devait s'y attendre comme après l'insuccès d'attaquas anglaises antérieures. Sur le restant du front anglais, il n'y a pas de grandes opérations militaires. Seul le combat d'artillerie était de temps en temps assez animé. Des poussées de teconnaissance ont été refoulées sur plusieurs points par tes Allemands. Les Français se bornent à prononcer des poussées de reconnaissance vigoureusement préparée par l'artillerie. Ils n'ont pu se relever par des opérations plus étendues. La cause en est sans doute attribuée au mécontentement exprimé, malgré la censure, dans les journaux di; Paris, au sujet des sacrifices inutiles de la malheureuse offensive du printemps. Les plans étendus que l'éhat-major avait -liés à celle-ci, étaient connus des troupes. Les résul.ats extrêmement minimes qu'elles ont pu remporter, rendent très compréhensible qu'il règne parmi elles un profond mécontentement er< qu'elles r:connaissent devoir combatire pour une cause perdue. Au fiont de l'es; et en Macédoine, le combat d'artillerie s'est ranimé, sans qu il se soit produit une entreprise notable de la part de l'infanterie. Au front italien, il n'y a plus eu de grandes opéra ions dans la région entre Jamiano eC la côte après le grand succès des Autrichiens. Les Italiens sem-bleti; avoir retiré leurs forces de ce secteur pour les utiliser à une nouvelle offensive sur le haut plateau des Sieben Gemeinden et dans la vallée de Sugana. Elle commença le 10 juin après une forte préparation d'artillerie ayant duré plusieurs jours. Les Italiens croyant rencontrer un front affaibli et espérant pouvoir refouler la ligne autrichienne qui s'était avancée, menaçante, depuis la période mai-cctobre 1916 sur le territoire italien, leurs espoirs ont été déçus. Les Italiens ont dû payer leurs vai-n.s pcussées avec des sactifices sanglants. Le premier assaut italien a échoué, mais les combats continuent. Il faut s'attendre à ce que les Italiens n'auront pas à enregistrer plus de succès avec cette off-nsive qu'avec les offensives précédentes et que la nouvelle offensive se briser» " ,Q ténacité des tio-upes austro-hongroises. DÉPÊCHES (Reptoauues ut l'édition précédente.) ■ • Les Evénements m ûrèee Paris, 16 juin. — D'Athènes au « Petit Journal »: « Une partie des voies ferrées vers le Peloponèse a été rendue intïlisable,probablement par suite de sabotages grecs. On ne possède pas ci infcn«jation<; sûres au sujet de l'attiude de l'armae grecque, toutes les communications étant coupées. Milan, 16 juin. — Du « Corriere délia Sera »: « Le montant des treupes nécessaires pour 1 occu-pa-dcn de la Grèce s'élève à 75,000 hommes. 35 navires de guerre des Alliés sont concentrés dans les eaux grecques. » D autres journaux annoncent que pour des motifs ignorés les ports italiens bot été passagèrement barrés le 13 juin. On croii qu'il s'agit de rassemblements de troupes à destination de la Grèce. L'Entente et la Grèce. Berne, 17 juin. — Le « Bund » fait remarquer et qui suit relativement à la question de savoir si le changement ministériel en Grèce signifKia l'intervention de la Grèce dans la guerre: « Nous croyons que l'Entente ne tient plus du tout aujourd'hui à ce que cet allié fasse cause commune avec elle parce que la position àts neutres isolés de l'Entente, vis-à-vis du Royaume Grec est ires difficile. Cette situation s'est clairement démontrée ces jours ci. L'enaée de troupes ita liennes en Epire a immédiatement trouvé son écho à la Chambre d'.s Communes de l'Angleterre. On a interpellé dans un sens très déplaisant à ce sujet et la réponse du gouvernement est testée dans le cadre des informations diplomatiques — qui ne sont pas des informations. Dans ces circonstances on croit plutôt qu'une Grèce affaiblie, liée aux « puissances protectrices » conviendrait mieux qu'une Grèce marchant avec celles-ci. Athènes, 15 juin. (Reuter). — Le cabinet a élaboré un décrct d'amnistie pour tous les délits politiques. On annonce officiellement que Jonnart a informé le gouvernement que les marchandises r? tenues près de Sa'amis, devront être exportées de suite. Trus ies navires chargés de charbon pour ie Plrée, ont reçu l'ordre de continuer leur voyage. Berne, 15 juin <— S appuyant sur la décision du conseil nation*] et conformément à la proposition du conseil fédéral, le conseil permanent a décidé de le StfKc de" f^nHre "]'in$itîW!~£eiîf* la" conclusion de la paix, la Suisse n'étant pas en situation en ce moment d'offrir sa médiation avec quelque perspective de succès. Berlin, 16 juin. — Comme on l'annonce d'Athènes à différents journaux, les sujets des puissances centrales s&nt expulsés de la Grèce par le Haut Commissaire jonnart. Le conseil des ministres a proclamé l'état de siège à Athènes et en Pirée afin d'empêcher des manifestations politiques. On nous informe sous réserve qu'il règne une grande quiétude à Athènes. Tous les banques seront fermées. La tragédie d'Athènes. Le départ du Bol' ^Récii d'un témoin oculai: 3, Amsterdam, 16 juin. — D'Athènes au « Times » : Ci matin j'ai été témoin du départ du roi Constantin, du prince-héritier, des princesses et du prince Paul, à destinstion d un petit village de pêcheurs de i'Eiïbée. Durant 'oute la nuit et la matinée, des automobiles chargés de b. gages avaient circulé. La famile royale arriva en automobile jusqu'au débarcadère, ou se tenaient deux officiers français. Parmi les assis.ants se trouvaient également, ]e premier minis.re ZBinis et d'autres autorités. Le roi était pâle mais se tint forme. Le peuple l'acclama à mi-voix et des paj&ans s'agenouillèrent sur le passage du Roi et de ,a Reine. Le Rci précéda sa compagne et pria qu'on voulut bien le laisser passer. La famille royale monta ensuite rapidement dans un canot - automobile qui l'amena rapidement à bord. Le Roi sa ua et s'inclina, mais adressa à peine que'ques mots à ses nombreux partisans, dont l'un sauta dans l'eau, pour suivre le canot. La famille royale se rendra très probablement à St-Motitz en 'Suisse, viâ l'Italie. Levée du blocus grec. Athènes, 14 juin (Reute.r). — Jonnart a communiqué à Zaïreis, qu'il avait reçu ordre de lever le blocus. Distinction militaire. L'Empeteur a nommé le prince Cyrille de Bul garie « à la suite » de la marine. La défense ail amande opiniâtre en Flandre. Berlin, 10 juin. — Le combat d'artillerie continue avec la même intensité dans le coude d'Ypres et de W^tsCliate. Il est maintenant incontestablement établi que les attaques anglaises, du premier jour a-vai.ni pour but ie passage du canal et de la Lys. Dans ce but 11 divisions ont été sacrifiées sans merci. Il résulte de détails parvenus ultérieurement sur les combats du 7 juin, que la défense aile mande a été tenue avtc une opiniâtreté héroïque. Dans les terrains ravinés d'entonnoirs, où n'existait plus une seule ligne droite, de faibles groupes le combattants se sont maintenus pendant des heures, après avoir été déjà flanqués et contournés. Près de la double hauteur n. 60 un bataillon de jonction allemand pénétra jusque dans les tranchées anglaises. En un autre endroit les lance-mines allemands ont maintenu leur feu de barrage jusqu'à ce qu'ils furent pris de dos par les Anglais. C'est alçrs s.ulement que les servants se retirèrent après avoir détruit leurs lance-mines. Les points d'appui des mitrailleuses furent gardés jusqu'au dernier homme. Cinq heures après l'engagement de l'attaque anglaise on enendaiî encore dans la première ligne allemande le feu de 'a fusi'lade, des mîtrailleuses et deg grenades à main, Le moral abattu des Allemands est d'invention anglaise et à la longue Us ne peuvent continuer à l'affirmer. Bien au contraire, l'état d'esprit de nos troupes, rentrées du combat, était excellent et tout entier sous l'impression de leur supériorité sur l'infanterie anglaise. Les combats en Artois, à l'Aisne et en Champagne. Au front d'Artois, les Anglais ont continué à s'épuiser en vaincs attaques d'infanterie. Ils ont de nouveau gaspillé leurs munitions accumulées, sur les divers foyers du combat. A l'est de Loos, à l'est de Monchy et près de Bullecourt, il y eût des combats d infanterie. Ce n'est que près de la dernière de ces localités que les Anglais réussirent à obtenir un succès local, qui leur fut d'ailleurs enlevé de nouveau en contre-attaque. Au front de l'Aisne, le combat d'artllerie continue avec la même intensité. L'artillerie allemande a continué à combattre très.efficacement les batteries ennemks. Durant ia nuit du 14 au 15 juin, ffl y eut une vive activité de patrouilles dans la région de Braye, à l'est de Craonne, ainsi que dans la région de MoronviUiers, nous avons fait des prisonniers. Sur la rive ouest de la Meuse deux patrouilles ennemies ont été repoussées sur ia hauteur 30, durant la nuit du 16. Le blocus intellectuel us la France. La Haye, 17 juin. — Un certain nombre de journaux de Pai-is annoncent que la pénurie de papier mettra bientôt en péril l'édition d**s journaux français. Les difficultés dans les arrivages transatlantique et la stigmation dans le service de transport en serait la cause. Elles pourront provoquer notamment le blocus intellectuel de la France. Les journaux conjurent leurs lecteurs de faire tout leur possible pour éviter ce malheur, en achetant toujours teurs journaux chez les mêmes marchands. Le nombre des journaux invendus serait ainsi restreint à un minimum, ce qui ferait économiser 1 million de kilos de papier par mois. Les diplomates de l'Entente quittent la Russie? Berlin, 16 juin. — Quelques journaux reproduisent le bruit qui court à Stockholm d'après leque] les ambassadeurs français et anglais ont quitté St-Pétersbourg pour se rendre à l'étranger. La giv.ee du Or Didier. Berlin, 16 juin. — La « Gazette de Voss » annonce que la condamnation à mort contre le Dr Adier,. ne , sers poipt .mise à texécution La Cour â "adressé afiissitêt après la s;utence, une reqie*® tendant à convertir la peine de mort en pkiri^'-années de réclusion. Le coura.nt fînti-belliqueux en CLir.e. Paris, 16 juin. — De Pékin au « New-York Herald »: « Les commandants mi.iitaires révoltés ont occupé Pékin avec 300,000 hommes. Les gouverneurs militaires ont en outre obligé le Président à [évoquer le décret du gouvernement concernant la participation de la Chine à la guerre. Opinion neutre sur la bataille de i ïsonzo. Nous lisons dans le « Kolnische Vclkszeitung »: B. W. Norregagrd écrit au sujet de la situation au front italien. La dixième bataille de l'isonzo a été 1a plus vio» lente de toutes les batailles à l'isonzo. Elle a commencé ie 13 mai et a duré jusqu'à ia fin du mois. Après des efforts gigantesques ayant persévéré pen-, ciant s-pt jours, i] y a eu un arrêt du côté italien du 21 au 23 mai. Le 24 toutefois ils assaillirent de nouveau avec ia même vigueur et pendant toute une semaine, les armées italiennes firent tout ce qu] est humainement possible pour ébranler les lignes autrichiennes dans les Alpes Juliennes et sur le plateau du Karso. Leurs forces étaient alors épuisées. La bataille relâche et les combats de position donnèrent ensuite aux opérations l'ancienne empreinte au front italien. En juillet ils eurent fort à taire peur conserver le peu qu'ils avaient conquis. Du reste ie résultat de ces combats gigantesques est extrêmement, insignifiant. Il est tristement disproportionné aux longs préparatifs et à la f ree et l'énergie avec lesquelles les comba s se sont livrés ainsi qu'aux sommes fabuleuses que la bataille de l'isonzo a coûtée aux Italiens. Les pertes en hommes doivent avoir été énormes du côté italien. Les Autrichiens les évaluent — prudemment calculées — à 180,000 hommes.Celui qui connaît ]es positions fortement retranchées et vigoureusement armées des Autrichiens, comprend facilement que les Italiens ont subi des perdes gigantesques. Mais ce r;ui est plus grave, c'est que ces efforts gigantesques des Italiens constituent le maximum que les Italiens purent donner, soit par leurs propres moyens, soit avec l'aide de leurs alliés. Si la percée ne leur a pas réussi cette fois-ci, les Italiens n'y parviendront jamais, à moins qu'un changement radicaj n'intervienne aux autres fronts. Les buts de guerre contre la Sussie. Unité des Puissances centrales. Vienne, 16 juin. — Le « Fremdenblatt », organe semi-officiel, écrit ce qui suit au sujet de l'assertion émise hier par la « Norddeutscne AUgemeine Zeîtung »: « C'est avec joie que nous saluons cette nouvelle confirmation d'un point de vue qui est aussi lts nôtre. Cette déclaration dissipera tous les doutes existant peut-être, doutes qui mettaient en ques'ion la ferme résolution du gouvernement impérial allemand de conclure avec la Russie une paix « sans annexions, ni contributions ». Nous enregistrons, avec une satisfaction non déguisée cette nouvelle maniîesration de la volonté allemande vis-à-vis d« la Russie, qui est également la nôtre. » Berlin, 16 juin. — Le ministre des finances Tont-scheff a fait au cours d'un entretien occasionnel les déclarations suivantes à un correspondant da la « Berliner Zeitung am Mwtag ^

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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