Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 november 1916
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s.n. 1916, 12 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x2599zx81/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Britxc!!cs - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.69 Les bureaux de poste eu Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnement* TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 3 Jaxv. 1 Avril î Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le sien lier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois F'r. 3.00- Mk.2.40 Fr.l .50- Mk.l .20 T*îSÂGE:'90,000 PAR JOUR / Le Bruxellois Rédacteur en Chef : I Métro de SAI/M i Journal Quotidien Isiiêpaii^anl <iwhmtihw»w«i i % n i in irawwwcpipwwtf-y/ rwi-rn«aw''»'> Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne. ..... 0.75 YI&AÛE:90.©Û© PAR JOUR Pages à épingfer GiMiliifflra M. 1 abbé S. Ccubé, l'éminent ex-jésuite français, qui a prêché tant de sermons fameux en Belgique, notamment à la cathédrale St-Patil, à Liège, a publié dans 1' « Idéal », Revue Mensuelle d'Etudea Apologétiques Religieuses et Sociales (N° 3 fascicule de mars 1913, pages 136, 137 et 138) un intéressant article sur Guillaume II. Voici ce qu'il écrit (page 137 et 138): (A noter que La Revue 1* « Idéal » est le Bulletin mensuel de lu Ligue de la communion fréquente et quotidienne.) « En regard de 1 athéisme officiel des chefs de la France, mettez la foi en Dieu de l'empereur d Allemagne. Guillaume II est protestant, soit I II est pai sa fonction même, par la force des choses l'ennemi de la France, soit ! Sa foi n'est donc pas la vraie foi et nous ne pouvons que souhaiter 1 abaissement du protestantisme qu'il défend et de l'Allemagne qu'il gouverne. Mais dans sa fausse .eligica il y a plusieurs points cjuc nous partageons: la croyance en la providence de Dieu et en la divinité de jésus-Ciîrist. Or, cette double croyance, Guillaume II la professe et la proclams hautement, courageusement. Il faut rendre justice même à un adversaire. Guillaume Il est un grand empereur, non pas catholique, mais chrétien sur ces deux points essentiels. Nous avons cité ici même un discours de lui, où il parle en termes émus de la nécessité d'aimer J eus-Christ l Ah! si un de nos présidents parlait ainsi ! Aimer Jésus-Christ I Le 9 février 1913 ,l'empereur a prononcé à l'Université de Berlin un discours sur la Providence divine c]ui gouverne les nations. C'est tout simplement admirable t Pourquoi faut-il que ce soit un Allemand, un luthérien, qui nous donne cet exemple ! Pourquoi ce langage ne retentit-il plus sur la terre de France? « Et voila ce qui me fait peur pour notre pays. Vai peur de la PROCHAINE GUERRE! j'ai peur, non des sabres ni des canons des Allemands, mais de la PRIERE DES ALLEMANDS. J'ai peur, parce qu'on prie Dieu dans les casernes d'Outre-Rhin et qu'on se passe de Dieu dans les nôtres. J'ai peur, oui, ; ai peut et je pieure parce qu'un discours comme celui que je vais cih i eM de nature à attirer *U < : , à détourner la victoire de nef drapeaux. » Ecoutez et méditez ces paroles d'un chef de na-tien : « A Kœnigsberg, dans la Prusse Orientale, j ai indiqué qu'il fallait chercher le germe de la grande époque sublime dans ce fait <jue le peuple prussien avait fondé sa vie morale sur la religion et avait, en d'autres termes, retrouvé la foi en son Dieu. « La génération d'aujourd'hui, qui est encline à croire principalement ce que l'on voit, ce que l'on peut prouver ou ce qui est palpable, qui, par contre, montre -moins d'aptitude pour ce qui est trans-cendental, et à laquelle le mot religion crée des difficultés; cette génération a sans doute besoin qu'on lui indique comment elle peut revenir à la foi ancienne de ses ancêtres. « Un peu après la mort du grand roi, le peuple prussien avait perdu celle foi, L'élément étranger gagnait du terrain. « Lorsque vint la grande et pénible épreuve de 1800 eut lieu un effondrement comme le monde n'en avait guère encore vu. Fût-ce J'ouvre des hommes r Ce lut celle de Dieu. 1! se produisit un tournant dans 1 histoire du monde ; ce fut la renaissance de toute la nation. « C est s; prodigieux que cela vaut la peine d'être gardé dans notre cœur et de ne pas être oublié. « Ce ne fut pas non plus l'œuvre des hommes, m vs celte de Dieu. Ainsi le peuple opprimé, morcelé, se releva en ayant confiance en Dieu et, comme par miracle, tout marcha bien. « Ainsi nous avons dans les faits du passé une preuve visible de la puissance de Dieu. Nous avons des preuves visibles qu'il était avec nons, qu'il est avec nous, de cet enseignement du passé, toute la jeunesse alternande peut aussi se forger un bouclier di la foi, bouclier qui a tié à l'épreuve du feu et qui-doit toujours se trouver parmi les a: me s des Allemands et des Prussiens. « Avec de telles armes nous suivrons notre droit chemin sans nous soucier de ce qui se passe à droite et ù gauche, les yeux hauts, le coeur haut, remplis de la confiance en Dieu.Alors nous pourrons tous répéter ces paroles du premier et puissant chancelier: « Nous autres, Allemands, craignons Dieu, mais rien d'autre un monde. » Aussi -pousserons-nous trois hurrah pour la patrie allemande et la Prusse aimée ! » La même Revue l'Idéal publiait dans son fascicule 3 août 1913 (a° S pages 370, 371 et 372) l'article suivant: Les sentiments chrétiens de Guillaume II, dont nous détaillons ces passages : « Le Lorrain de Metz a consacré au jublié chrétien de Guillaume II une chronique générale assez curi,ettse. Elle énumère les principaux actes par lesquels Guillaume II a affirmé pendant son règne ses sentiments chrétiens. « L'amour de la peux, dit le Lorrain, qui anime Guillaume II délire de ses responsabilités de chrétien.« Volontiers, et à maintes reprises, il confessa être le « valet de Dieu » (Knecht Gottes), « roi par la gr;'ice de Dieu et chargé par lui de graves devoirs eî de lourdes responsabilités. » « Fils des Hohenzotfern, j'ai accepté la couronne came ie don du Ciel, avec tous les devoirs qui y sont attachés. Voilà la conviction et le principe qui inspireront toujours mon travail et mon gouvernement. » (Discours du i5 mai 1890). « A Jérusalem, il fait un voeu au Christ crucifié et ressuscité: « De même qu'il y a 2000 ans ce cri pattit d'ici pour faire bientôt le tour du monde : Paix sur la terre ï — ainsi j'adresSerai d'ici au monde entier l'invitation qui sort du plus profond de nos coeurs : Paix aux hommes de bonne volonté I Ainsi nous ne chercherons ni gloire, ni puissance, ni honneurs, ni d'autres biens que le bien unique et suprême: le salut de nos âmes. Dans cet esprit je renouvelle le vetu de mes ancêtres : Moi et ma maison, nous nous conformerons à la volonté de Dieu l » « En donnant aux catholiques l'emplacement de la Dormition, il se déclare « très heureux de pouvoir réaliser ainsi un désir ciier au cœur de mes sujets catholiques. )> « A Aix-la-Chapelle bientôt il se place « lui-même et sa maison sous la protection de la Croix, et il invite le clergé des deux confessions à l'aider à maintenir ia foi, et avec la foi, la moralité du peu-pie allemand. » On sait que l'empereur joint à la parole l'exemple. sa vie de famille chrétienne et heureuse, peut ■srvir de modèle au peuple allemand. « Convaincu d a/oir reçu la mission du Ciel et d'agir comme mandataire d'un plus haut placé que moi, je dois conclure pratiquement que j'aurai un jour à rendre des comptes à Dieu ! Voilà pourquoi, je vous assure, il ne se passe ni un matin ni un soir, sans que je prie pour mon peuple ! » (Diète de Brandebourg, 14 mars 1891.) « Et quoi, si la prière d'un Moïse a obtenu de si merveilleux résultats, nos prières demeureraient-elles stériles? Voyez donc la jeune chrétienté de Jérusalem, à genoux : son chef, son père (saint Pierre) a été mis en prison, et voilà que ses prières font envoyer l'ange de Dieu dans la prison: Pierre voit tomber ses fers et revient libéré... Et nos prières n'auraient pas la force de faire envoyer un ange consolateur vers ceux pour lesquels nous supplions ! Maits il vit toujours le vieux Dieu de nos ancêtres dans la foi: de bonnes prières ouvrent ses mains paternelles, et ces mains sont remplies de bienfaits; de ferventes prières ouvrent son cœur de père, et ce cœur est d'amour... L'homme ici-bas ne voit que ce qui apparaît à 1 œil mortel; mais l'éternité nous révélera ce qu'ont obtenu les prières cachées des justes. » (A ses officiers de marine, le 29 juillet 1900). « Dans mon armée je ne veux avoir que des soldats pieux et braves, et non pas des railleurs. » (12 novembre 1905, aux recrues). « Ma tâche la plus élevée consistera à prendre les mesures nécessaires pour que les sentiments religieux et l'esprit chrétien régnent toujours, et régnent de plut. en plus dans les écoles publiques. Que l'école estime et respecte l'Eglise, et que PE--yisîs commue à soutenir l'école, à i aider efficacement dans la poursuite de son noble but! » (Conférence scolaire du 17 novembre 1890.) Un petit épisode pour terminer: Il y a quelques années, l'Empereur s'entretenant avec un professeur d'Université sur le sens de ce passage de l'Evangile : « Je suis le cep de la vigne, et vous en êtes les branches », son interlocuteur, incrédule, essaya de nier la divinité du Christ. — Monsieur le professeur ,avez-vous jamais dit à vos auditeurs: Je suis le cep de la vigne, et vous en êtes les blanches? — Non Sire. — Croyez-vous qu'un professeur avant vous ait jamais parlé ainsi? — Non, Sire. — Eh bien ! Monsieur le professeur, puisque jamais aucun maître n'a pu parler et ne pourra parler comme le Christ a parlé, je crois, moi, q'Je le Christ n'a pas seulement été vrai homme,mais aussi vrai Dieu. » « Le « Herr Professer » ne trouva pas de réplique. La sincérité des convictions, et surtout le courage de les proclamer, valent, à Guillaume II l'estime de ses plus irréconciliables ennemis. » Voilà ce que pensait et écrivait de Guillaume II le plus célèbre des orateurs de la chaire de la France contemporaine. Combien tout cela nous repose des idioties imbéciles répandues par les libelles clandestins qui font bêler d'attendrissement tant d'ignorants qui dégustent comme parole d'E-vangile, ces torchons qui bavent les plus ignobles injures contre le souverain à qui le Pape Le on XIII, qui se connaissait en hommes, écrivait: « Vous iU/yc la rlt>c zmturmins r.hrAlirfns. y» LA GUERRE EmnMWtt SïRMKi ALi.fcatfi.AN4>]» BERLIN, 10 novembre. — Officiel du midi : fhêàtre de la guerre a l'Ouest. Groujie d'armée tlu prince héritier Kuppreciit de ïîaviere. Par des conditions d'observation favorables, l'ac tinté de jeu réciproque sur plusieurs endroits di jront a été vive. Dans la région de la Somme, attaques partielles en nemies sans résultat éi Eaucourt-L'Abbaye, à Gucu decourt, à Lesbf ufs et l'iessoire. Des contingent: ; jrançais, plus ou moins importants, se seni avait cés des deux côtés de Sailly. Ils ont été repoussé c:i partie en coips éi corps. Les aviateurs ont conti nué leur activité tris animée pendant la journée également pendant la ni ni, éclairée par la lune. Ai cours de nombreuses luttes aériennes, nous avon: abattu en tout 17 avions ennemis, la plupart de: deux côtés de la Somme. Nos escadrilles renouvelé rent leurs attaques pleines de sut. ès sur des gares des dépôts de troupes et des dépôts de munitions pcrficulicrcmenl dans la région entre P étonne e Amiens. Théàli'6 de la guerre à l'Est. Front du l'eWImarécîiïtl général prinec Léopotd tic liuxicrc : Sous le conimandemt ni du général-major von Woy. lia, des troupes dti Brandebourg et le régiment d'in jan,erie n. 401, ont assailli dans la région de Skro-botva, sur une largeur d'environ 4 km. les lignes défensives russes, et rejetèrent l'ennemi au-deléi de U rivière de Skrobowa. A nos pertes minimes sont opposées des sacrifices sanglants importants de l'ennemi et nous avons fait prisonniers 49 officiers c 3,380 soldats. Le butin comporte 27 mitrailleuses, 12 lance-mines. Les Russes ont encore subi ici une nouvelle et grave défaite. Front (îu général fie cavalerie archiiluc Charles : , Nos attaques dans les monts Gyergyo, se sont continuées à notre avant ige Le terrain qui dans les combats qui sont en cours ici depuis le 5 novembre, avait été perdit, a été déjà ,egagné presque totalement.Dans le secteur de Préd■. I, de nouveaux progrès ont été faits à l'ouest d'A:uba, et des contre-attaques roumaines ont été repous<<<■■; des deux côtés de la route du défilé; 188 pris; n;iers et 4 mi/railleuses sont restés en nos mains. Des deux côtés de l'Ait, v ,'gagements réussis, au cours desquels à côté de l'infanterie bavaroise et des troupes de montagnes austro-hongroises, s'est aussi particulièrement distinguée notre landsturm. Théâtre de la gue/ri' aux Balkans. Groupe d'armée d!.i,.'oItImaréÇhai général von Maekensen : A Gittrgiu ,des moniters ni capturé deux remorqueurs russes chargés de / 'noie. Front macédonien : La situation est inchangée Conthaïs aériens couronnés de succès dans la iV'-mche. BERLIN, 10 novembre. {'.Jf/Uiel.) — Dans• la nuit du 10 novembre, des ,'iàns ennemis ont jeté, sans succès, des bombes s, Ostende ei Zeebrugge. Au cours de l attaque, un e-'ion anglais fut obligé d'atterrir et capturé. L'occipanl, un officier anglais, fut fait prisonnier. Le 10, au matin, un avion de combat allemand attaqua deux biplans Short, am lais, entre Nieuport et Dunkerque ; il en abattit t;r ei obligea l'autre à fuir. Dans le courant de ' après-midi, 3 de nos avions de combat S'élève te m droit au-dessus d'Os-lenie contre une escadrille a avions supérieure en nombre, qui fui immédia te ~nt attaquées Après un long combat, Vadversaire fi repoussé. Nos avions n'eurent que des dégâts in■ unifiants et rentrèrent au grand complet. AUTSlIOiXENà VIENNE, 10 novembre. O'ticiei : ïbeàtfe de la jjue: 2 a l'Est. Front du général u'ï Cavalerie archiduc Charles : A l'ouest du ûéjiié de Vr '.an, des aPaques roumaines sont restées vaines. 'Des deux côtés de ia vallée de l'Ait et au set ->-c ^ :jt de Prédéal, les troupes coalisées or i. de t. m 1 p gné du terrain; elles - V''- » • '' ■ - :e_ purent d'ussov.1 et ont r.Àyr'u celles-ci, nv'«<•<" les contre-attaques ennemies. Nous avons fait 183 prisonniers ei caphné 4 mitrailleuses. Dans les montagnes de C\yorgyô, notre attaque lait également des pwgrès favorables. Front du général îold-niaréehal prince LéopoJd de Bavière : Près de Skrobowa, aes troupes allemandes ont pris d'assaut, sur une largeur d'environ 4 kilomètres, des lignes de défense lasses et ont rejeté l'ennemi au delà du terrain bas. Outre de grandes perles sanglantes, les Russes ont perdu en prisonniers 49 officier s, 3380 soldats, et 27 mitrailleuses ei 12 lance-mines. ihcàire de la yucrre des Balkans. Des moniior s de la flottille impériale et royale du Danube ont capturé,, près de Giurgiu, deux remorqueurs roumains chargés de' pétrole. Théâtre de la guerre italien. La situation est inchangée. Théâtre de la guerre au Sud-Est : .4u front de la Vojusa, l'activité a artillerie ennemie a redoublé d'intensité. TURCS CONSTANTINOPLE, il novembre. (Communiqué officiel du 10 novembre.) — Aucun événement important sur tout le front. CONSTANT1NOFLE, 10 novembre. (Officiel du 9 novembre.) — En Perse, dans la ptovince d'Aser-\ baidschan, nous avons refilé l'ennemi, qui le 3 novembre cite: cirait ét attaquer nos troupes campées éi Sakis, et, à cette occasion, nous lui avons fait subir des pertes Au front du Caucase, en dehors d'escarmouches, tien d'important. BULGARES SOFIA, 10 novembre. (Officiel du 9 novembre) : Front macédonien : En dehors de ta caaonv.e e habituelle et d'opéra-lions de patrouilles, il n'y a tien d'important à mentionner de tout le front. Front on Itoumanie : Au front du Danube, dans certains secteurs, canonnade et fusillade. Deux compagnies allemandes avec un groupe de moniior s austro-hongrois ont opéré une petiie incursion su la tive gauche vis-à-vis de l'issue occidentale du t.anai Belen. Elles ont forcé les défenseurs de cette rive u fuir. Les compagnies s. ni revenues avec plusieurs prisonniers et un c!ia-tioi de munitions. Dans la Do&rudscha, faibles engagements entre t'- jflrJiements avancés. Sur la côte de la mer Noire, calme. FRANÇAIS . PARIS, 9 novembre. — Officiel, 3 h., p. m. : Sur le front de la Somme grande activité d'artillerie. Linfanieiie ennemie nerveuse a fait exécuter de nombreux barrages. Elle a dirigé dans la soirée sur nos lignes de Saillisel une attaque qui a été complètement te jetée après un court carps-à-corps. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 9 novembre. — Officiel, U h., p. m. ; Sur le front de la Somme pas d'action importante. Duel d'aitillcrie ci petits engagements d'infanterie auprès de Sailly-Saillisel ci au sud de Pressoire, au cours desquels nous avons nettoyé quelques ilôts e! fait des prisonniers. Cei,x-ci ont confirmé, les pertes sévères de l'ennemi ét Saillisel. Bombardement ■l iolent du secteur Di>t:auuioit-Vaux, par l'artillerie ennemie. Notre artillerie a tiposté. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 9 novembre. — Oi)u iel : Année d'Orient : Aucune action importantele mauvais temps continue. RUSSES PETROGRAD, 9 novembre. — Rien de particulier à annoncer du théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud de Dorna Watra, les combats continuent dans la région dç Belbor. Au sud de Hollo, les Autrichiens ont prononcé une contre-attaque. ROUMAIN BUCAREST, 9 novembre : Aux fronts nord et nord-ouest : Dans la vallée du Trotus, l'ennemi'nous a attaqué dans la direction du mont Muncelu, éi 7 km. au nord de Goiosa; il fut repoussé, pans la vallée de l'Usul supérieure, nos troupes ont abattu un avion du type Uindenburg. Nous avons fait prisonniers le pilote ei l'observateur. A Tablabutze, Braiocea, Prédéal et dans la vallée de la Prahowa, des combats sont en cours. Dans la légion de Dragoslavele, nous avons repoussé une attaque ennemie. Sur le restant du jront, rien de nouveau. Front méridional : L'ennemi a développé sur tout le front du Danube une grande activité d'artillerie. Dans la Dobrud-scha, nous avons repris llarsowa, avec l'appui de l'escadre du Danube. Avant sa retraite, l'ennemi a incendié la ville, comme il a fait de même à Tocal. ITALIENS ROME, 10 novembre. (Officiel du 9 nov.). — Sur tout le front, activité d'artillerie ininterrompue contrariée par le mauvais temps qui sévit sur toute h région de combat. Sur le Carso, nous avons trouvé, à proximité de la hauteur 91, au sud du mont Pecurka, encore une batterie abandonnée par l'ennemi, composée de 3 mortiers de 15 cm. et d'abondantes munitions. Le total des canons enlevés à l'ennemi, durant la dernière offensive, s'élève ainsi à 2,0 dont 13 de calibre moyen. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes aux alentours de Mon-falcotie; il j; eut un mort et quelques blessés. ANGLAIS LONDRES, 10 novembre, (Communiqué du 9 novembre, soir.) — Au cours de la journée> une canonnade violente de l'ennemi a eu lieu au sud de l'Ancre. Nous avons canonné la région ennemie à l'est de ia tranchée Regina. ■ j IU» 11- . Dernières Dépêchés La note-i'é(>uiî.>e de la ISorvège. Betlin, 11 nov. — La note-réponse du gouvernement norv égien à la protestation allemande relative -à.-te. ,aitciiUsfi.jluJ'y«slBastA4cs- ...wîn» par '-ai Norvège, est arrivée au ministère des Affaires étrangères. La note est un document volumineux et est soumise en ce moment à la consultation des personnes compétentes du gouvernement de l'Empire. Francfort, ll^iov. — On mande Copenhague à la «Frankfurter Zeitung» : On compte dans les cercles politiques ici que la noie de ia Norvège, remise hier, contiendra l'argument qui accentuera la détente qu'on espère dans les cercles autorisés de toute la Scandinavie. L opinion prédominante qui règne cependant, fait entrevoir que la crise ne vise pas seulement ie traitement norvégien des sous-marins, mais qu'il a été amassé pendant longtemps des matières de conflit, principalement par la question de commerce et que ia question des scus-marins a don-» né seulement le motif extérieur aux discussions et — 011 espère — donnera lieu à un arrangement. Wiisoa ou îttiijlies? Berlin, 11 nov. — Le représentant berlinois de i' <<Associated Pressa a reçu le télégramme suivant : « Wilson esi réélu avec 272 voix. » Le Sénat sera, d'après les résultats acquis jusqu'à présent, démocratique avec une majorité de 12 voix. La composition de la Chambre des représentants est encore douteuse; elle ne recevra une majorité démocratique, que si les cinq districts qui sont actuellement encore douteux, élevaient les démocrates. La première femme au Congrès américain. Les journaux hollandais apprennent que la première femme, qui s'installera comme représentant au Congrès américain, se nomme Jeannette Rankins. Elle a été élue dans 1 Etat de Montana. Le nouvel ambassadeur autrichien à Washington. Vienne, 10 novembre. — Le comte Tarnowski, qui a été jusqu'à ce jour ministre d'Autriche à Sofia, sera probablement nommé au poste d'ambassadeur d'Autriche. D'après une nouvelle ultérieure, de la «' Frankfurter Zeitung »;"sa nomination ést cJjose faite. Changement dans la représoniation diplomatique de l'Italie. Paris, 10 novembre. — Le Journal » de Paris annonce que ie gouverneur de l'Erythrée, le marquis Salvaga Raggi, est arrivé à Rome. Il a eu un long entretien avec M. Sonnino, ainsi qu'avec le secrétaire général des affaires étrangères. Ces conversations sont interprétées par certains cercles politiques, comme un indice de la prochaine nomination du marquis au poste d'ambassadeur italien à Paris. Par contre, le « Carrière deila S=ra » dit que les bruits de la nomination du marquis Imperiàli pour remplacer M. Tittoni et de celle du marquis Salvaga Raggi, à Londres, semblent se confirmer de plus en plus. La presse llearst exclue du Canada. Londres, 10 novembre. — Le « Times » apprend d'Ottowa que le directeur général des postes vient de défendre l'entrée au Canada, des journaux du groupe Hearst. De plus, touies les facilités, dont jouissaient ces leuilies dans le service international de presse, leur ont été enlevées. Dans une déclaration officielle, à ce sujet, il est dit qu'il est à recommander de cesser tous rapports avec le groupe Hearst, en raison des graves dissentiments que ces feuille^ pourraient causer entre le Canada et les Etats-Unis. L'Espagne ei la politique extérieure. Les journaux suisses apprennent que M. Maura a déclaré à la Chambre espagnole que les Cartes ne pouvaient se séparer sar.s avoir discuté la situation internationale. M. Dato a répondu à cela qu'il ne partageait pas entièrement cette opinion. MM. Alvarez et Lerroux ont exigé à leur tour au nom des ré formistes et des radicaux la discussion de la politique internafionale. Lé président du Conseil, M. Rorna-nones a promis de ne pas clôturer la session des cours, avant que ies débats au sujet de la politique extérieure fussent terminés ; il a toutefois ajouté que le moment étant extrêmement sérieux on devait laisser au gouvernement la latitude de choisir l ia stant propice pour cette discussion. UabinadraSh Tayore en Amérique. L' « Algemeen Handelsblad » annonce que Rabin-dranath Tagore, qui fait actuellement une tournée de conférences en Amérique, a rencontré à San-Francisco, cie la part des représentants du mouvement jeune Hindou, une très vive résistance en raison de son point de vue sûr les relations entre Anglais et Hindous. L'excitation parmi les jeunes hindous s'accrut dans de telles proportions, qu'un attentat fut entrepris contre le poète hindou, au moment où il quittait son hôtel, en compagnie du professeur de sanscrit, M., Matu, de Stockholm, qui venait personnellement l inviter à visiter Stockholm. Tout semble cependant indiquer que Rabindranath Tagore poursuit une propagande nettement nationale, tout en agissant avec prudence. Une mission grecque chez les neutres. On mande d'Athènes en date du 8 que d'après l'organe de l'ancien président du Conseil, M. Gou-naris, celui-ci aurait l'intention d'inviter le gouvernement à envoyer une mission grecque dans les Etats neutres « afin d'y protester contre la violation des droits de la Grèce ». Le journal appuie très chaleureusement ce projet. La pénurie de main-d'œuvre en Angleterre. Amsterdam, 9 novembre. — Le « Central News » mande de Londres : Le secretaire d'Etat de 1 Intérieur a déclaré que le gouvernement britannique a décidé d'exempter du service militaire tous les hommes employés depuis le 24 juin dans l'industrie charbonnière, par suite de la production supplémentaire urgente de 15 millions de tonnes de charbon. Le prix rv>i>el. «» Stockholm, 9 novembre. — L'Académie suédoise a décerné le prix Nobel pour ia littérature de 1815 à Romain Rolland et celui de 1916 à Bernhnrd von Heidenstamm. La grève des mineurs en Australie. On mande de Sidney au « Times » que la grève des mineurs menace de s'étendre sérieusement. c. Les plus grandes fabriques », dit ce journal, ont dû fermer. Des milliers d'ouvriers chôment, et il n'y a pas trace d'accord entre patrons et ouvriers. L'opinion publique réclame l'mtervent:on du gou- ' ■, i-sstea- M'dpral oit des .[liais , ... m Tempë'es en France. Berne, 9 novembre. — Depuis trois jours, de violentes tempêtes accompagnées de fortes averses sévissent dans le nord ouest et le sud-ouest français. De divers côtés l'on signale des Inondations, qui ont détruit partiellement les semailles d'automne. Les tempêtes ont causé des dégâts considérables et interrompu les communications télégraphiques. Da Brest, Rennes, Fécamp et des Sables d'O'onne, oa signale des naufrages. Théâtre de la guerre de l'ouesi. La desiruetimi du centre des m millions à Gérisy. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne » : Grand quartier général, 9 novembre. — A plusieurs reprises notre adversaire a reproché à no3 aviateurs, en les raillant, de ne pas oser passer au-delà du front de combat et a expliqué ainsi le nombre supérieur d'aéroplanes abattus pas nous. Les dernières nouvelles au sujet des jets de bombes sï efficaces de nos escadrilles aériennes sur des camps de troupes et les dépôts de munitions ennemis derrière le front de l'adversaiie, instruirait mieux l'univers. La nouvelle vient d'arriver que nos aviateurs ont de nouveau. survolé et photographié ies endroits où les formidables explosions se sont produites dans la nuit du 6 au 7 novembre, notamment dans le grand centre des munitions de Cérisy à la rive méridionnale de la Somme, à moitié chemin de Péronne à Amiens. Comme autrefois aux dépôts de munitions près de Calais, ies reproductions photographiques, démontrent clairement l'effet considérable de cette audacieuse opération. Les traces de la terrible dévastation du matériel de guerre ennemi et des installations des dépôts et des transports, s'étendent sur une distance de 1 km. carré ! 1 Ce qu'ont coûté les élections anié, ; • iiue,-,. On mande de New-York au «Zûrcher Tagesan-zeiger» : Les frais des élections; ont coûté respect!» vement aux républicains, 1,886,000 dollars; aux démocrates, 1,126,000 dollars. La guerre maritime. Copenhague, 9 novembre. — D'après le « Politi-ken », les autorités maritimes uanoises veulent faire examiner l'épave du sous-marin allemand échoué! près de Harboôre. Un détachement militaire est arrivé. hier matin à Harbeore. On examinera quels dégâts le sous-marin a subi. Dès que 1a haute marée se sera retirée on prendra possession de l'épave. S'il est démontré qu on ne peut pas l'éloigner, on expédiera peu à peu ies pièces détachées de l'épave. Christiania, 9 novembre. — D'après une communication du ministre des affaires étrangères, le vapeur « Tukia » a été couié par un sous-marin aile» mand au iarge du Havre; ie second canot portant le pilote, les machinistes, le cuisinier et deux chauf--feuis est encore porté manquant. Copenhague, 9 novembre. — La direction des postes danoise avise que tout le courrier du vapeur danois « Hellig Olaf »,faisant le service américaine été saisi lors d une perquisition à Kirkwall, au cours dû son voyage de Copenhague à New-York. Londres, 10 n-jv. - Lioyds annonce que le va-peur anglais «Synaside» a été coulé. Le vapeur anglais «Sheléako», jaugeant brut 2697 tonnes, a étés coulé. Christiania, 9 nov. — Le vapeur danois «United States» est arrivé ici hier ; il avait été retenu deux jours et demi à Kirkwall, où les Anglais ont saisi' toutes ses lettres et tous ses colis postaux. Hambourg, 10 Novembre. — Lo vapeur norwégien « Pluto », parti de Norwôgê pou r la France, a été arrête charge de contrebande," par ira vaisseau de guerre -allemand dans laf mer du Nord, et amené à Hambourg. AFCHIEF EN MySFlMU nvw-iij 3me Asisiée - M. 764 - Ed. A f!i!!fl S^HTIIÎES Samedi 11 et Dimanche 12 Novembre 1916

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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