Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 17 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p843r0rn7k/
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I M HrniB^llftig CENTIMES J O U R K A Iv- Q U O T1 N ^yNDBPEKTDANT ■ v i«nnemënt; . ' { Bruxelles - Provmce - Etrailger i-Le* abonWmeiits ëontrejus exclusivement par tous Ie» ÊUREAÜXDË KOSTeS, • ...Les rtcljmïStions^cftnceniaiit le» abonnements dolvenl ïtre a(*!'cssées;«ausivement au bureau de poste qui a tiétlvrf i'abonnement.-y , fX . - PRIX DES ABONNEMENTS s .3 ttio!?': 2 mols : 1 Kols: Fri 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 tiïSAGE :t25/ÖOO psr Jokt 1,11 11 1,1" 1 J . ; ^ANNONCES w ; Fa!ls divers et Echot La llene, fr. ï Ot Nécrologie 3 0Ö Annotwel commerdale» 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . ■ La grande ligne. 2.00 Rédacteur en che! : Rekü ARMAND Wdaction,' Adminlstratloö, Publldté, Vente ! BRUXELLES, 33-35, rue de la Casern# TiRAGB s 125,000 par jeai uu*tnm.' La Criss ds la Race tecaiss En 1789, lorsqu'éclata la. Grande Révolution, la trance comptait prés de 25 millions d'habitanrs. Elle était, par rapport & sa superficie, le pays le plus peupié de -PEurope. Les guerres' de la Révolution ex du premier Empire coütèrent au'peuple francais environ. 4 milfions d'hommesj une perte qu'un jpays fécond et riche devait pouvoir supporter sans déchoir, de même- que- 1'Allemagne- s'était remise 'asssz rapidement de ses blessures après la guerre de 'trente ans', et la Prusse-après la guerre de sept ?.ns. ' «■Mais en France, certaines lois et cor.dilions socialei entravèrent-la régénération complete. Dans la période :qui suivlt le règne de Napoléon Ier; la vie économi-tjue et sociale de la France resla régie par le code Napoléon, qui favorise, en mstière de propyiété et d'héritagé, la concentration et la conservs'ion des fortunes. C'est ainsi que- la tendance prévalut, en ;France,xde limlter le nombre des enfant», pour ne pas disperser la fortune familiale. En cutre. les classes possédantes s'écaient accoutuniées au blen-être et «'avaient plus guère envie de saerifier leurs aises en s'imposani» les dtvoire et les restridrions qu'im-bose une nombreuse progër.iture. D'autres falts so ciaux opérèrent dans le même sens : & savoir 1'in-fluence démoralisante des grandes villes, la forte mor-tali'é infantlle, les maladies, particulièremsnt la tuberculose et 1'alcoolisme ravageur. , Depuis des années, des Francais clairvoyan's ont étudié les causes- de cette diminution progressive de la vitalité francaise. Ils ont cherché les moyens d'en-.tr?ver le péril. Ce fut en vain. D'un recensement h 1'aur%, cn pouvait constater que le mal al'ait gran-dissant. N'oublions pas que la France ne co.nnalt, mour ainsi dire, pas l'émigration. Le Francais se dé-Icide plus difiicilement qu aucun autre peuple k quii- Ier son beau pavs. 11 est bien moins « cosmopolite » iue 1'Anglais,, 1'Allemand, l'liaüen, le Russe. e'c. )n sait par exemnle que I'Allemagne a eu ses pé-iodes de forte émigration; ma;s cette tendance a leureusement dimlnué ccnsidérablemen':4 dgpuis .871. Remarquons d'autre part que, même en Algé-ie, qui est la plus riche- colonie de la France, on ie compteit, en 1911, que 360,000 Francais. L'émigraticn en France a été, par contre, ains' Itjae ie rappelait la <: Gazette des Ardennes » (voir 'numéro d" 4 juin 1918). trés forte depuis quclques dizaines d'années. Dans le Nord, le nombre des Beiges, dans le Midi celui des Italiens augmentait a an-née en année. de sorte qu'en 1911 la trance comptait plus de 1,100,000 étrangevs. - La diminution progressive du nombre des ns's-sar.ces é'ai; païHculièreirent inquiétante pour la France, pour ce te ra'son surtout, que la politique jnationaliste franfaise prétenda't maintenir son ar-jnée aussi forte aue ce'.Ie de 1'AUemagne. On a tout iait dans ce hut. On s'est finalement décidé. comrne bn sait, S. ré'ablir le service de trois sns, dont les 'conféquences économiques ne pcuvaient deven'r que désas+reuses pour la France. Dans ce* e idéé f;xe de vouloir, è tout prix, égaler TAllemagne avec sa _po-iulat.'on formidablement crcissante, on a!'a même fusqu'a imicer 1'exemple de 1'empire romain, en Üréant une armee de « prétoriens » coloniaux, des-«tinée k prendre Ia place des fils de 1'ancienne France guerrière. : Est-i! beso.'n de démontrer que, dans ces conc'.i'.ions, la guerre actuelle a'ie'nt pits gravement la France «ju'aucun autre pays belligérant? De ia mer du Nord Jusqu'aux Vosges s'étend une bande de terrain d'une soixantaine. de küomètres de large. qui est ccmplè-iternent saCcagée par la guerre de tranchées. Com-'wieni ccs terres bouleversées par les obus, creusées ■par la pioche, criblées djécWs de fer, pourront-elles Ifefleurir? Et ce sont prédsément les dipertements le*' r*t :^n' BO>it occupós iar les Aliemaacis et dont 1 exploi i-Lion est, depuis bientfit quatre ans, perdue pour Ja France. Des • régions en'.ières ent ê.é abandonnées par leurs Inbitants, qui vivsnt en . France c.ans un. ji uation précaire. II n'est pns possible, h cette heure, d'établir avec précision le bilan formidable des soldats fran?a''s tul; par la guerre,. mais nous savons que ce chiffre es k relativement plus haut » que jes sa~rifices des au-'tres peuples beliigérants. L'armée franjaise s'ey' sa-icrifiée sans compter dans ses furieux assauts contre ie front allemand en France et dans ses aventures de [GslUpoH et de Macédoine. Lc fait que 1'Allemagne aussi pleure la mort de fceaucoup de ses fils n est -pas une consoIa'loB pont la France; cav i.-iisniagno iprr-'ifique est a même de combler ses pertes en peu d'années. ï! a été établi que le nofflbre des naissar.ces S Paris, (3ui était de 17.4 pour mille, en 1914, est ïotr.bé, en 1916, h 9.8 pour mille. La mortalité Jfr-ncafse n'est pas molns ir.qr,iétante; elle était. en SIS? 6, de 15.2 pour mille a Paris, et de 10.9 pour iiiM'e seulement a Berlin. -• II ne faut pas oublier, en outre, qu'en France Ie hombre des femmes dépassait, lors du recensemen. fle 1911. de 700,000 celui des hommes, proportion défavorable qui ne se retrouve dans aucun autre pays id'Europe. La Fiance se dépeuple; il va sans d:re que la guerre n'aura fait qu'aggraver encore la 'errible réa-fité de'ce fait. A ce premiar danger, ia guerre a i^'aiHeurs ajou'é encore celui de !a décomposition kroissante de la population fran^ise. Les étrangers, «t parmi eux de nombreux soldats et ouyriers exo-jiques d'Amérique, d'Afrique, d'Asie, etc., ont inondé fa France; et cela n'a pas contribué, comme on Ipense, & amé!:orer la race. Nous avons sous les yeux is numéro du 19 Janvier 1918 du journa! nationaliste « La Libre Parole », oü nous lisons lextuellement : « Qui pourraiir cro're qu'il se contracte tant d'u-nions entre les Jeunes- filles franjaises et des indi-'gènes noirs ou jaunes. & qui le manaue de main-d'rauvre nous a obligés de faire appel, que I'Admi-nlstration elle-même s'en émeut et qu'une récente circulaire ministérieile. cherche- & me'.tre r.os jeunes ccmpatrioles en garde contre leur ignorance et 1'at-trai. ou h mode de ce; alüances dispara'es? Le duc de Montyensier, avec 1'autorité que lui donns sa parfaite connaissance des Annamites, les rr.oins éles'sjnés de nous pourknt des Asia'.iques, in-siste avec forco dans la « Revue Hibdomadaire » sur ce nouveau danger, montrant quellc exis'ence öe [malheur se préparent ainsi les Européennes s:.ns que le nrestige de notre race puisse en être accru ». ' C'est ia une situation qui rappelle ce'le des E'ats du Sud de 1'Amériqv.e septentrionale. On peut donc 'dire que la France officie'le- paie- son orguei! rnala-,dif, sa soif de revanche d'un prix qui risque d'en-trainer la ruïne de la race franfaise.' On peut prc-;V0ir, dès aujourd'hui, qu'après la guerre la France sera dépassée, en ce qui concerne le chiffre de sa population, par 1'Italie mêmel Une profonde crise na.ionale et sociale ssmble donc inévitabie. Beaucoup de Franfais 'clairvoyants le savent, mais leur tris-tesse s'cst ir.ontrée iirpuissar.te a faire en'endre rai-«on & Ia folie destruc'.ive qui prés.'de, depuis bien-töt quatre ans, aux destinées de ia France. . .. LH GUERRE Communiqués Qmciels ALLESLANDS BERLIN, 15 juillet. — Officiel du soir: Au sud-ouest et è Vest de Reims nous avons i-i-tièlrè dans des farties des fositioiis frangaises. *'■ BERLIN, 16 juillet. — Officiel de midi: Thëatra üs ia gKarre & l'ousst Croup# d'arniées du sa-Inca hérltier Ruppracht / En cerUtins secteurs l'aetwitê corfi'oatlive s'est ravivéej une attaque uociurne & l'est d Ayette et wie assen forte attaqus de Vennemi è l'est' d'Hé-fruterne ont été refoustées. Durant la nuit des tombats locawc se sont Héveioffés en eet endroit. * Crotïpe d'wniés* dn Kronrrt'lru allemand Entre Aiine et Mams et a l'est de Chateau-fhierry combat animé d'artillerie. Au cours d'en-Jrefrises de moindre envergure el en attaquant au delix de la Marne, au sud-ouest de ]aulgonne, tofXcs^avont fènitré dans les lignes enne mies el Jamefé des frisonniers. Au sud-ouest et & l'est de Reims nous avons f>ê-nêtré hier dans des farties des -positions frangai-J ses. Des troupes " d''ar-pentage ont fris une -part -pré-p onder ante aux prêparatifs des combals d'artil lerie.Des lance-mines et des lan.ce-gas ont ouvert, par leur action destructie, d'accord avec les tanks et les lance-flammes de finfanteriej le che-min dans les lignes ennemies. Entre J'aulgonne et a l'est df -Dermans l'armée du colonel-général von Boehn a franchi la Marne. Dans l'aubs matinale des pionniers önt passé des troupes d'assaut au delb de la- rivière et créèrent ainsi la base du succès du jour.LJinfa.yi-terie prit d'assaut les versants abrupts de la rive méridionale de la Marne; grêce & leur protection des ponts purent être jetès. Au cours d'un combat continu nous avons percé le terrain boisé et opirtidtrement défendu de la première position ennemie et avons rejeté l'ennemi sur sës- arrière-lignes pres de Condé-La Chapelle-Comblizy-Mareuil. Azc nord de la Marne nous avtins également arraché aux Frangdis et aux Italiens, leur première position entre Ardre et Marne. Vers le soir nous etions en combat a l'est de la ligne Chd-tillon-Cuchery-Chaumisy.-Les années des généraux von Mudra et vtm Einem ont attaqué l'ennemi en Champagne depuis Prunay (a l'est de eiRms) jusqu'a 1'ahure et i'etnparèrent de la première position frangai-se au cours d'un combat avec l'ennemi se sous-trayant a notre attaque. Au sud de Nauroy-Mo-ronvilliers, nous avons pcussêmu dela de la chal. ne de hauteufs Cornillel-Hochberg-Keilberg-Poeht-berg, h travers le champ d'entonnoirs de la ba-taille du priniemps de l'annêe dernière, jusqu'd la route romaine au nbrd-ouest de Prosnes et dans le terrain boisé au sud de Fichtelberg. A l'est de la Suippe nous avons arraché h l'ennemi le champ de combat des batailles de Champagne entre Aubérive et le sud-est de Tahure. Sur notre front d' attaque è l'est de Reims l'ennemi maintient sa seconde position au nord de Prcsn es-S ouain-P erthes. En dépit de lourds nuages et de vents contrai-res nos tor ces de combat aériennes ont déployé leur activité. A de faibles hauleurs les aviateurs ont pris part a l'aide de bombes et de mitrail-leuses au combat sur terre. Hier ils ont abattu au-dessus du champ de Jbataille 31 avions et 4 ballons captifs. Les lieutenants Loewenhardt et Menchhoff ont remportê leur 36e victoire aériennu, le lieutenant Bolle, sa 24e. Le nombre des fnsonniers amenés jusqu'a présent dépasse 13,000. Croupe d'P.rmées du duc Albrecht Au cours de -pelites entreprises en Icirai-ne, dans les Vosges et dans 'e Sund(ja.u, nous avons fait des prisonniers. La gusrre sous-marine. - BERLIN, 18 juillet. — Officiel: Dans la tsone de barrage de la Méditerranêe I, vapeurs el un voilier jaugeant un total de 17,000 tonnes de jauge brute ont été coulés par l'activité de nos sous-marins. AUTBICEIEN VIENNE, 15 juillet. — Officiel: Sur les fronts de mor.tagnes l'activité d'artillerie réciproque persiste avec animation. TÜEC CONSTANTINOPLE, 13 juillet. — Officiel: Sur le front en Palestine entre la cóte et le ]ourdain, opérations pen imporlantes. A l'est du Ja ' ';:f la ~ano;i;-isdo ü.i, : Lil e tj. ueuaiue plus viel- :tte pendant la nuit d'hier et est restée intense teute la journée. Le 11 juillet, une escadrille aérienne ennemie ayant été signalée volant dans la direction de Constantinople, nos aviateurs de combat ont pris les airs et l'ont repoussée au cours d'un combat aèrien. Des autres fronts, rien de nouveau a signaler. FRANCAIS PARIS, IS juillet (Officiel, 3 li. p. m.): Après une violente prévaration d'artillerie Vennemi a attaqué ce matin depuis Chateau-Thierxil iusqiCa la Main-de-Massi-/ ;s. Nos h ou-pes soutiennent ênergiauement le clioc de Vennemi sur un front d'environ SO kilomè-tres. La bataille est en cours. PARIS, 15 juillet (Officiel, 11 h. p. in.): L'attaque ennemie déclanchée ce matin vers quatre heures trente s'est poursuivie toute la journée de part et d'autre de Reims avec, une ér/ale violence. A Vouest de Reims, des-combats acharnés se sont livrés dans la ié-t (jion Reuilly-Courtliézy-Vassy, au sud de la* Marne que Vennemi a réussi a fran'hir cn quelques points entre Fossoy et Dormans. Une contre-attaque vivement -aenée par les troupes américaines a éussi a refoider &ur la rive nord des éléments ennemis qui cvcienl atteint la rive sud, q Vouest de fiossoy. Entre Dormans et Reims, les troupes franio-italiennes résistent avec téna"ilè sur la liane Chdtïllon-sur-Marne, Cwh:ry, Maihiux, Bouilly. A Vest de Reims, 1'attaque rnncmie qui s'est étendue de Sillery & la Moin-de-Massiges s'est heurtée a une difense vré-ductible. L'ennemi a multiplie ses tffoUs sur Prunay et les Marquises, sur les régions au jiord de Prosnes et de Souain et n'a pu, en dépit d'attaques répétées, entamer. nctre position de combat. AN&LAÏS LONDRES, 14 juillet. — Officiel: A l'est de Locre des coups de r.iains ennemis ont été repoussés. L'artillerie ennemie s'est montrée active au nord-ouest d'Ypres. Notre artillerie a déployé son activité sur de nombreux points. Ce matin nous avons avancé nos lignes, è la suite d'une entreprise locale couronnée de succès, a l'est de Vétang de Dikkebusch et avons fait plus de 260 prisonniers. ■■ ■ 11 DERNIERES DEPÊCHES LES EVENEMEHTS EN RUSSIE Arkhsngel repris pa? les Eolchsvisics Londres, 18 iuillet. — Du «Morninff Posts : Les troupes anslaises a la cöte de Mourmane ont «té renforeóes de 1,50(3 soldats, etui sont par-pa-rtis jeudi, avec de l'artillerie, pour cette desii-nation. ArkhanRel a été réoccupé par les troupes bolchevistes. L'étaï de guerre déslaré è ia c3te de Mourmane Zurich, 16 iuillet. — La «Nouvelle CoTrespon-dance» constate que 1'état de eruerre a été dé-claré sur la plus grande partie de la cóte de Mourmane. La srarde finlandaise aurait pris 1'of--fensive contre la li»'ne- de Mourmane, dans la direction de Kandalaste et de Kem et se serait? rapprochée d'un point situé a 30 kilomètres du chemin de fer. Gongrès extraordinaire des Scvicts h Maseou Mos.cou, 16 juillet. — Le gouvernement des Conseils des O. et S. a convoqué tous les dé-légrués des Soyiets a une séance extraordinaire, è. Mos'Cou, afin de discuter les récents événe-ments et de prendre' des résolutions décisives quant aux mesures nécesstires. 800 socisKstes-rtïolutionnalres sar^tés Pétrograd, 10 juillet..— D'après la « Nowaja Shin», 8<X) sorialistrs rérolutionnaires ont été arrêtós la scsnaine dernière. 500 organisations so-cialistes révolutionnakres ont été dissoutes. Parmi les personnes arrêtés se-trouront tous les chefs socialistes révoluttonnaire« et quelques cadets. Qép*riati$n d*s mivarssSras psfitiwoss en Grèca Athènes, 14 juillet. — Dans le but de réprimer les tentatives d'insubordination parmi les troupes, ainsi que les éléments réactionnaires.les mimstres ont décidé d'épurer ü fjrad la population civile et de déporter tous les éléments suspects et indésira-bles dans les iles. / Bsclaratloa offioielle du Chascelier coacsraaat la Bslgips Berlin, 14 juillet. — La «Gazette de 1'Alle-raaprne du Nord» publie le texte des déclarations faites par le chancelier au sujet dt> la question beige, le 11 juillet dernier. Voici ceitexte: Messieurs, 4 De toutes les questions soulevé:s a 1'Ouest, la question beige est toujours au premier plan.' Depuis le début de ia guerre, nojs avons toujours affirmé que nous ne songionS"' pas a nous emparer de la Belürique pour la barder. .Comme je 1'ai dit ici le 20 novemljte- dernier, la gTierre a été pour nous, dès le deb it, une guerre défensive et non pas une guerre do conquête. L'invasion de la Belgique a été übo nécessité a laquelle nous ont acculés les circonstances et de la même manièrc nous avons été foxcés de 1'oocuper, L'établissement par nous ten Belsri-que d'une administration civile e?' absolument conforme a la Convention de La imye relative a la guerre sur terre. C'est conformément i. cette convention que nous avons établli l'administrat:ou allemande dans tous les domaines et j'estime que ce n'a pas été au détriment de la populaü n beige. La Belgique constitue entre nos mains;le- g-age des négociations futures. Un gage corivtituant 1'as-surance de pouvoir écarter certains t'.a&gers tant qu'on le tient en mains, il est natiiieL qu'on ne le rétrocède que lorsque ces dangetf sont écar-tés. Le srage Belgique a donc p"rur nous la signification suivante: Lors de la cüscussion de paix, nous aurons k nous prarantiif.'rkinsi que je 1'ai dit déja, contre la possibilité (ras la Belgique redevienne le terrain a traven; l^quel nos ennemis pulssent marcher eni avaiyt, non seulement au point de vue militaire,'" Messieurs, mais aussi au point de vue écononiijfue. Nous devons nous garantir contre le denger d'être économiquement isolés après la gu? rre. Vu les circenstances ^ue constituent sa situition et son développement, la Belgique a absolument be-sbin de 1'Allemagne. II y va inccBtüstablement de son propre intérêt que nous pV-venions a nouer avec elle des relations éconora;;qups étroi-tes. Si nous réussissons, en outre,- è. nbus met-tre d'accord avec elle sur lcs ques-tons politi-ques qui touchent a nos intéréts s :aux, nous aurons la meilleure g'arantie possibL," contre les dangers qui pourraient venir a nous jkaen^cer du cöté de la Belgique et éventuellenif nt du coté de 1'Angleterre et de la France a travers la Belgique. A eet ésrard aussi, M. lf sécrétaire d'Etat von Kühlmann était d'accord fevec moi i. LA QUESTION BELCË La Presse allemande * De la aBerliner Zeitung am Mii%if» : Tous les partis politiques la considèrent cOi^rrte la dé-claration officielle la plixs importante qui ait été faite au sujet de la question beige depuis le début des hostilités. Elle a R-rancenoont contribué a apaiser la crise menacante et on; peut la considéxer comme le fondement de la|réponse a la note dii Pape et a la résolution du j^eichstag du 19 juillet 1917. Tous les partis. groupe socialiste de Scheideman aussi bien que le Cen-tre -et les progressistes, expriment kur ;satisfac-tion pleine et entière au sujet dejc lue décla-ration.De la «Germania» : La déclairation Ju',.chancelier est de la plus haute impqtóarce. Le comte von Hertling est allé aussi loin qu1® êfait possible dans les circonstances actuefir-s. -,t il con-vk.it é... Pea félii .ei deen: Ja'il n'vii-tre pas dans nos intentions d'annexer la Belgique sous quelque forme qu'e ce soit, le gouvernement maintient le point de vue adóptê au début des hostilités. Le chancelier, d'ailleuvs, s'est toujoiurs montré partisan de cette politique et n en démordra pas. Sa déclaration est fondée sur cette pensée directrice, a savoir que 1'Allemagne ne fait pas- une guerre de conquête et que le problème des frontières se résumé pour nous. dans ce seul mot: intéffrité du ter-ritoire allemand. De la «Gazette de la Croix»: Le chancelier, en faisant sa déclaration, a tenu compte de la vo-lonté nettement exprimée par la maiorité du Reichstag. Elle forme le point principal de 1'é-noncé des buts de guerre de_ 1'Allemagne. La social-démocratie, qui avait insisté si vivement pour que le trouvernement prit nettement position dans cette question, est servie a souhait. Du tBörsenkurier» : Après avoir hésité lor.a:-temps, le chancelier s'est enfin déboutonné. On peut voir la le début d'un exposé public de nos desiderata et de nos volontés. Du_ uBerliner Tageblatt» : La solution de la question beljre est de la plur haute importance pour la politique intérieure et extérieure de i'Empire. Le chancelier brise nettement avec les annexionnistes, qui veulent d'une manière ou d'une autre annexer la Belgique ou en faire un Etat vassal. C'est trés significatif au moment oü les pangermains et leur séquelle entonnaient déja .un chant de victoire. La preSse liongroiss Budapest, 14 juillet. —• Le «Pester Lloyd» dit que 1'Allemagne doit éviter de laisser 1'Angle-terre utiliser la Belgique comme tête de pont dans 1'avenir. Elle conserve la Belsrique comme un gage pour assurer Pintéffrité de son terri-toire et la liberté de son expansion économique. L'Allemagne rendna son indépendance a la Bel-Aiique iquand les négociations de paix auront abouti a. un résultat favorahle. II ne reste donc plus aucun doute concernant les bonnes dispo-sitions du chancelier vis-a-vis de la Belgique. Si 1'Entente est vraiment désireuse de :onclire la paix, c'est le moment pour elle de se 'ontrer. Du «Budapesti Hirlap»: Les ennemis de 1'Al-lemagne ont dans leurs mains le sort de la Belgique et la paix mondiale. Oue maintenant 1'Anglcterre fasse a son tour une déclaration au sujet des colonies allemandes, de Ia presqu'ile de Murman. des iles de la mer Efirée, de Saloni-que et de Calais. La prssse suéslGise Stockholm, 15 juillet. — Les déclarations du chancelier de I'Empire relativement a la question beige sont vivement approuvées par la presse suédoise. Même le «Socialdemokratena convient de ce que les paroles du comte Hertling- ont leur importance du fait qu'elles énoncent clai-rement ce qu'on croyait pouvoir conclur&,_ au sujet de cette question, des déclarations"pi'écéden-tes, qui étaient moins catégoriques. Du coté de 1'Entente, on fera valoir que la question beige est une conception juridique a 1'exclusion de toute idéé d'érhnnqre commercial. '"Le «Dasrens Nyheter» regrette que la Belari-'que soit conservée en gage, puisque cette manière de voir ne sera jamais apprduvée par 1'adversaire; en tout cas, il est indéniable que le discours du chancelier réalise uil bon pas en avant. Le «Stockholm Dagblad» s'exprime ainsi: Alors même qu'il y subsisterait des difficultés importantes entre la kmiception allemande et celle des alliés au sujet de la question beige, ces derniers. s'ils sont sincères, devront bien constïiter que. les-déclarations du chancelier réa-lisent une importante progression elles ont été exprimées après> son. retour du grand quartier-giénéral; elles- ne renlrent pas dans ce genre de politique- tribuuire die 1'acquiescement de 1'ami-ral von Hintze; il faut considórer comme- indéniable qu'il v a, derrière les déclarations Hertling, le .nouveau ministre des affaires étraiuï'è-ies, tout oomme le haut commandement de 1'artaée. La presse et anglaisa Rotterdam, 15 iwillet. — Le «Nieuwe Rotter-damsche Couraait» annonce que le «Manchester Guardian», k vrai dire, n'ftdmet pas sans réserves que le chancelier s'oppose définitivement et sians appel ^ 1'abandon de la Balgique sans conditions; seulement, dit-il, le comte Hertling offre du moins les éléments pour un rècrlement général, en offrant le retour non équivoque b. 1'indépendance beige. A -nofet, en outre, que le discours ne pose aucune clause d'indemnlté de guerre. Le point le plus important seraiit d'ex-poser les buts de l'Allema^ne par _ un texte en concordance avec la résolution prise 1'an der-nier par le Reichstag. On voit se manifester le changement de ton depuis février.. L'impression. c'est que le résultat de la srnande offensive au front Ouest n'aura pas essentiellement modifié 'a situation. Les cambats è 1'Ouest Berlin, 15 juillet. — Au noird-ouest du, lac de Zillebeke et 1'ouest du village de Kemmel, des attaques de patrouilles ont été repoussées et ont laissé des prisonniers entre nos mains. Depuis Meteren jusqu'au canal de La Bassée, l'activité d'artillerie s'est ravivée et a persisté également pendant la nuit. Recrudescence d'activité coinbattiva dans le secteur de Voormézeele-Kem-mel. Notre feu d'artillerie a provopué des in-cendies dans les aciéries de Berquin. Une patrouille ennemie assez importante qui s'avan-cait au sud-ouest de Bucquoy a été repoussée. Au sud de 1'Aisne, activité renforcée d'artillerie. Dans le secteur au sud de St-Pierre-Aigle et dans la région de Savières, l'activité com-battive s'est ranimée. Nous avons fait des prisonniers. Hier, Compiègne a été prise de nouveau sous notre feu. La guerre soiss-ma?ïn9 Paris, 15 juillet. — Le «Temps» annonce que Ie contre-torpilleur francais «Faux» SSt entré ré-cemment en collision au laree de Brindisi avec le contre-torpilleur italien «Mancini». Le «Faux» a ooulé. La censure interdit la publicatkra d'in-formations relatives aux pertes. 'Copenhaigue, 14 juillet. — Le ministère des affaires étrangères annonce que le vap&ur da-nois «Carl» a été coulé dans 1'océan Atlanti-que : onze hommes de son éauipa.ge ont été sau-vés, mais le capitaine, les deux maitres timo-niers et treize matelots manquent a 1'appel. Berlin, 16 juillet. — II y a quelques semaines, un sous-marin, ayant rencontré dans la Médi-terranée un convoi, détruiisit par son tir trois vapeurs charcrés et captura le capitaine de 1'un d'eux: un officier de 27 ans, qui avait, a bord de son vapeur désormais coulé. un plein char-jrement d'avions allant de Malte &. Mios. L'au-tre vapeur, chargé de 4,(XX) tonnes de charbon et 260 tonnes de provisions, y était également destitié. Le capitaine raconta que, le dimanclie, trois vapeurs chargés avaient été détruits par des söus-marins allemands. Qu'on^ se représente la valeur d'un atvion, on aura idéé du cout énorme perdu par 1'Entente au coulage de Jxsute une cargaison de ces ai> pareils. Les Turcs aussi auront été satisfaits d'apprendre que 1'Eiitente a perdu pour sa flot-te un grand transport de charbon, et qu'un grand pare d'avi'ation ennemi n'a pu fonction-ner'grace au tir d'un sous-marin allemand. Bref, on peut en oonclure que la guerre sous-marine vient soulager les opérations militaires sur la terre ferme. Copenhague, 15 juillet. — Le ministère des affaires étrangères annonce que le voilier sué-dois «Gullfani» aurait été coulé non loin des iles Féroé et que son équipage aurait été dé-barqué a Thorrhavn. Le bombardement d'Eiapiss Berlin, 13 juillet. •— La relation d'un soldat de la 3e division anglaise capturé au süd de Lo-con le 21 juin, vient faire justice de. toutes les injures prodiguées par la presse anglo-francai-se aux aviateura. ailera^rds au sv..;"t ds kurs lancement de bombes sur Etaples. .Te me trou-vtais, dit-il, au camp de troupes d'Etapïes lors de 1'attaque, camp susceptible de tenir 500,000 hommes et dont une partie, au nord d'une pe-tite bande de forêt traversant Ie tout de part en part, servait de lazaret. Au jour de 1'attaque, celui-ci ne se distinguait par aucun signe de la Croix-Rouge. Voilk donc le haut commandement anglais ta-xé de mensonge conscient par un de sas soldats, en suite a sa propagation, de par le globe entier, d'une fausse nouvelle affirmant le bombardement prémédité d'un dé ses lazarets. II est aisé de se rendre compte pour quel motif le gouvernement* britannique tenait h. répandre la fausse nouvelle: le même prisonnier rapporte que 19 des hommes en traitement au lazaret d'Etapïes ont été victimes du bombardement: il fallait donc éviter que le public anglais eüt connaissance de semblable incurie; il devait igno-re.r que ses autorités négligent de placer un signe de la Croix-Rouge sur un lazaret aussi important; si_ la nation anglaise avait appris que des sceurs infirmières ont été raassacrées par la faute de ses dirigeants, il eüt fait chasser ceux-ci séance tenante. De la 1'invention du conté & dormir debout et 1'idée de rejeter la culpabiiiié sur 1'escadrille allemande! Les avarlas de la fistte dé 1'Entente Berlin, 15 juillet. — Une information Havas nous apprend qu'a la Chambre franqaise, un dé-puté aurait déclapé ce qui suit au sujet de la réfection des naviros marchands avairiés: « Depuis le Ier janvier 1918, 1'Angleterre aurait remis en service une moyenne de 500,000 tonnes par semaine, soit 8 millions de tonnes en 4 mois. II y avait aux chantiers francais 151,125 tonnes en janvier, 245,000 tonnes en février, 250,000 en mars, 261,000 en avril, en fait de na-vires réparés ; ce qui aurait oonsidérablement ré-duit les cofiséquenceis. de la guerre sous-marine. On connait 1'affirmation des puissances alliées, comme quoi une grande fcartie des unités at-teintes par torpillage ou par les mines ne cou-lent pas et peuvent être remorquées au port pour les réparations a y faire. Cette information Havas fait présumer que le norubre doit en être énorme et que la^ nation allemande s'illusionne au sujet de 1'efficacité des sous-marins. Pre-nant les chiffres indiqu.es par rapport a la moyenne mensuelle des pertes officiellement- citée par le g'ouvernement anglais, on aura une moyenne mensuelle d'ensemble. La moyenne mensuelle des chiffres de pertes en tonnage accusée par les officiels britanniques serait de 361,952 t. br. pour la période janvier a fin avril 191S. Le chiffre _ de restaurations navales aux chantiers anglais serait de 2,200,000 tonnes par mois, aux chantiers francais, 011 aocuserait 235,900 tonnes par mois: d'oü un manquant de 2,7S8,852 tonnes par mois, résultat de nature a sati-sfaire amplement 1'Allemagne. Nous n'allons pas dis-cuter les chiffres correspondant aux différentes réparations; seulement, ce qui précède donnera une idéé du degré auquel la flotte de 1'Entente est avariee i>. La cOfiférense reiativa nux prisonniers Amsterdam, 15 juillet. — On annonce de La Haye a F (Algemeen Handelsblad» que le ministre des affaires étrangèreè aurait clöturé, hier soir, a 7 heures et demie, dans la salie de TTa-ves, la conférence g-ermano-anglaise relative aux prisonniers de guerre. Deux opïnïons neutres sur la situation Berne, 14 juillet. — Dans le «Bund», M. Ste-gemann estime que, si la guerre ne se ftrmine pas en 1918, il deviendra impossible, tant au point de vue politique qu'au point de vue militaire, d'en prévoir la fin. Les Alliés attendent la nouvelle offensive allemande avec calme et, sérénité. Ils disposent encore de réserves suffi-* santes et comptent sur l'aide»américaine. M: Stegernann reconnait qu'il s'est trompé quant è 1'effieacité de cette aide II avait prévu •que de longs mois se paseeraient avant que 500.000 Yankees fussent en mesure de partici-per aux opérations et voici que le nombre en est* de prés de 1 million. Toutefois, il.sera trés dif-ticile d'eKercer ces masses a la guerre dé manoeuvres. L'Angleterre, avec ses millions de soldats, vient d'en faire la cruelle expcriecce. Le facteur principal dans la guerre est et sera encore longtemps l'*rmée francaise. M. Stegernann estime que la prochaine offensive, qui promet de dépasser en ampleur toutes les précédentes, sera dccisive pour les partis en présence. Stockholm, 14 juillet. —- Dans le «Dagens Nyheter», le 'critique militaire bien connu NÖr-regaard s'exprime comme suit: Ce qui frappe, c'est que les alliés n'ont pas tenté d'utiliser la pause de combat pour entre-prendre des opérations de guerre actives et pour embrouiller les plans de l'ennemi, comme l'ont fait par exemplo les Italiens, au front des Al-pes. Le fait qu'ils se cohtentent d'observer par-tout une %ttitude défensive doit être interprété comme un signe de faiblesse. On ne peut autre-ment expliquer cette situation. qu'en admettant que la grande» armée de réserve, dite « armée manoeuvrière de Foch . qui tut précisément constituée pour servir aux buts offensifs des puissances de 1'Entente, s'est-peu a .peu dis-soute et a été employée h des buts purement dé-fensifs. L8 bras qui devait brandir le glaive de 1'Entente a dü lever le bouclier. Je ne crois pas ü une action commune de 1'Ent.ente, car celle-ci se heurterait a de trop grosses difficultés. Une ?nticerise contre Ia cóte de Murman, entreprise sur une grande échelle, rencontrerait son plus grand obstacle dans le fait de la longue ligne d'étapes.que menacent les sous-marins. En Rus-sie même, il n'existe de ce cöté qu'une seule ligne de chemin de fer, longue de plusieurs cen-taines de kilomètres, mal construite et pouvant être aisément coupée.- Uné intervention japo-naise est également peu probable. Elle devrait se restreindre au moins a l'est du lac Baïcal, et il n'y a pa3 le moindre motif pour croire qu'ils se mêleront aux combats intérieurs de la Rus-sie.ECHOS ET NGUVELLES LE COLONEL CHALTIN OFFICIES ANGLAIS Le Havre, 15 juillet. — Le correspondant du N. R. C. annonce que le colonel Chaltin, qu'il qualifie d'«officier anglais», qui commandait la légion congolaise qui combattit a Namur et fut fait prisonnier au cours de la retraite en sep-tembre 1914, est arrivé au Havre en bonne santé. A PROPOS DB LA CHISS DU LAIT La crise du lait a imposé un surcroït de dé-psnse h certaines administrations, telle q\je Ia bienfaisance. Pour parer aux effets de la pénurie et du ren-chérissement du lait, plusieurs administrations communales ont pris une initiative qui aurait pu produire de bons ïésultats si, comme Schaarbeek, elles avaient trouvé un homme compétent. Malheureusement, on a placé un avocat ignorant ou un conseiller communal incompétent lè oü il aurait fallu la direction d'un bon vacher ou d'un éleveur avisé. C'est ainsi que les vacheries de St-Josse-ten-Noode et d'Ixelles, qui ont coüté chacune une centaine de mille francs aux contribuables, ont donné d'aussi pi-toyables résultats. N'en fut-il pas de même qurmd Bruxelles monta de toutes. pièces un pare d'élevage dans les ateliers Bollinckx k ~Ander-lecht ? N'en est-il pas de même de la trop cé-lèbre porcherie du Luna Park, dont le défidt doit s'élever & un beau denier — on parle de plus d'un million. Mais pourquoi se gêner ? N'est-ce^ pas toujours le contribuable, tailiable et corvéable a merci, qui paie la casse ? Ander-lecjit a jugé prudent de renoncer a une aussi coüteuse expérience. Avis a ceux qui voudraient tenter 1'essai : entrer actuellement dans cette voie, c'est lacher la proie pour 1'ombre. A Schaarbeek, M. Van de V/iele, le surveillant-chef du pare Josaphat, a trouvé en sor> chef, '"ingénitui Bertrand, et en certains administrateurs communaux des hommes qui ont compris qu'il fallait avant tout recourir & des gens de métier. Ainsi Schaarbeek a fait, en créant sa vacherie, une excellente affaire qui ne collte rien aux Schaarbeekois. Ce succès est dü & la compétence de la che-ville' ouvrière et & 1'intelligence de ceux qui n'ont pas trop contrecarré 1'initiateur. De plus, M. Van de Wiele a pu faire approuver ses plans et les exécutor au moment propice. Schaarbeek dispose actuellement d'un bon millier de litres de lait pur par mois pour les enfants, et de 8 vaches laitières qui représentent, au cours du jour, une quarantaine de milliers de francs. Les frais de premier établissement sont déjS. amortis depuis longtemps. On a réalisé même des éco-nomies sur le traitement des préposés a 1'entre-tien et k la surveillance du pare. (H.) LA FL-SUK DS L'ORPHELIN Nouvelle sortie des enfants de nos écoles, le dimanche 28 juillet en faveur de 1'ceuvre de 1'Habillement des enfants de nos braves. On présentera en vente une fleurette de deux sous. Des cartes dispensant des sollicilations des ven-deuses s'eront vendues a 20, 10, 5, 3 et 1 fr. 20. Ces cartes donneront droit une plaquette ou ^ une breloque qui pourra être dégagée rue du Lombard, 74. LE CQNSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES s'est réuni lundi matin ^pus la présidence de M. Steens, f.f. de bourgmestre. La séance pu-blique est ouverte h 12 h. 1/2. M. Tean Pladet, échevin des Hospices et de la bienfaisance, annonce que Pan dernier, a. Paris, est décédé M. Ad'net, avocat k la Cour d'appel de Bruxelles et que par testament eet avocat a légué ü la ville de Bruxelles,pour être remise aux Hospices,une somme de 500,000 fr. et un autre legs de 60,000 francs, destiné i récompenser chaque année, sous la forme de livrets de la Caisse d'épargne, un jeune homme et une jeune fille, &gés d'au moins vingt et un ans et qui se seront distin-gués par leur bonté, leur courage et leur intel-ligence, et un homme et une ifemme, igés de plus de trente ans, mariés ou non, se recomman-dant des mêmes vertus. Trés original ce dernier legs, mais comment, en ce moment, fera-t-on pour former le jury ? Avant de lever la séance, le président annonce que lors de la prochaine séance il souméttra un nouveau barême de traitements du personnel inférieur de la police. (B.) LE BAREME D^3 TRAITEMENTS DES ESV1PLOYES ST F0MC7J0NNAiP.ES BE LA VILLE La. commission qui a été instituée pour 1* remaniement du barême des traitements dea fonctionnaires- et employés de 1'Administratie centrale, du personnel de la police et du per-centrale c!u_ personnel de la police et du personnel enseignant ayant ^termir.é ses travaux. 1« nouveau barême qui prévoit des augmen'.ationa plus ou moins importantes • pour tous, sera soumis a la délibération du Conseil communal dan? tme prochaine séance. (A.) M3EIÏX YAUT QOL'CEUR... Pourquoi coupez-vous la queue de votre ch en "t Pour le « débarraser du ver » qui se trouvé au bout n'est-ce pas? Sachez donc que ce prétendu vei n'existe pas. Pcurquoi lui coupez-vous les ore-.lies? Paree que le tondeur vous a conté queique autre ba-liverne. Et vous privez ainsi l'aniir.al de ia protection que ia nature avait préparée pour un de ses orgaries les plus seniihles. Vous aimez votre chien, mais vous lui faiies suivre !e tram pour lui donner de l'exercice. Cesl-a-dire • que vous lui impesez un effort mortel, dont son epuisement et so:: an^oisse devraient vous avertïr. Qui vous a faii croire que 1'ane ejt un entêté, qu'il a besoin c'e couijs de béton, mais qu'il n'a aucun beso:n de boane ncurriiureV C'est une légende accréd'.tée par les brutes et les avares. Traitez volte Sne avec douceur,nourrissez-le comrne un cheval de sa taille et vous en obtiendrez les meil-leurs services. A quoi bon centinuer? Un précepte réiumera tout : « Avec les animaux comme avec les gens, mieux vaut douceur que vio» ience! » — (G. M.) AVIS Pour obtenir les nouveaux bandages de re. change, il est nécessaire que tous les permis de cycliste délivrés par la Kommandantur de Bruxelles soient pcésentés chaussée de Louvain, 1," Ier étage, chambre 3S6, dans 1'intAvaIle du 16 •r/o 1361 Wspgj'ööI 17 iluillöt 1918. • No 1361 MM»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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