Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 06 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wz53/
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3me Année - N, 637 - Ed. B CIMI CENTIMES Jeudi 6 Juillet 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3,00-Mk.2.40 Fr-1.50-Mfc-l.20 TIRAGE : 75=000 par jour Le Bruxellois annonces — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 petites annonces ~ La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TSUÂQE : 75,000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro de SAI,M i Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS I kedacteur en chef : I __ Sf ^«bisoshi Ss >«i<&a I Kédaction, Administration, Publicité, Vente : I 5 I M.-,, o do sAr,M I E Jtmrnai WI0I1III6I1 iSSSPiaaaiSS @ j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS n A •»» « A n te 1 1 « allemands BERLIN, 5 juillet. Communiqué de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Du littoral jusqu'aux bords de l'Ancre, en dehors de petits engagements entre éclair e-urs, il n'y a eu d'autre activité intense que celle de l'artillerie et des lance-bombes. Le nombre des prisonniers non blessés que nous avons capturés, au cours de ces jours derniers, sur la. rive droite de l'Ancre, est de £8 officiers et de 867 hommes. Sur le front à droite comme à gauche de la Somme, de violents combats sont de nouveau engagés depuis hier au soir. Jusqu'ici, l'ennemi n'a réussi nulle part à s'assurer des avantages sérieux. Sur la rive gauche de la Meuse, il n'y a pas eu d'événements particuliers dans le courant de la journée. Sur la rive droite, les Français ont en vain tenté d'aborder avec de gros effectifs nos positions au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaumont. Théâtre de la guerre à l'Est Le littoral de Gourlande a été, sans succès, canon-né du large. Armées do felchnaréchal-général von Hiisdenburg : Les entreprises dirigées par l'adversaire contre notre front ont continué surtout à droite et à gauche de Smorgon. Près de Minsk, des aviateurs allemands ont intensivement bombardés les installations du chemin de fer et des rassemblements de troupes. Armées du feldmaréchaî-général prince Léopold de Bavière : Les Eusses ont repris leur offensive sur le front s'étendant de Zirin au sud-est de Bara-novitschi. Dans une série de combats en partie très acharnés, Us ont été repoussés ou bien expulsés des positions où ils avaient pu pénétrer. lit ont essuyé de lourdes pertes. Armées du général von Linsingen : Des combats sont engagés à droite et à gauche de Kostmchnovka, au nord-ouest de Czar-torysk et au nord-ouest de Kolki. Nous attaquons des détachements russes qui ont franchi le Styr à l'ouest de Kolki. En beaucoup d:endroits au nord, à l'ouest et au sud-ouest de Luck, jusque dans la région de Werben, au nord-est de Beresteczko, l'ennemi a engagé des forces considérables en vue de nous arracher les avantages que nous y avons déjà remportés; il a échoué dans toutes ces tentatives. Outre de lourdes pertes sanglantes, les Eusses ont dû laisser entre nos mains 11 officiers et 1139 hommes. A Luck, les installations du-chemin de fer et des rassemblements de troupes ont été attaqués par nos aviateurs. Armée du général comte von Bothmer : Au sud de Baryst, l'ennemi a réussi, un moment, à prendre pied dans notre première ligne sur une petite étendue de front. Au sud de Olumacz, nous avons donné de Vextension à nos succès. Dans les Balkans. Eien de nouveau. autrichiens TIENNE, h juilet : — Théâtre de la guerre russe En Bukoivme, nos troupes ont repoussé différentes attaques russes. A Eolomea, on continue à combattre avec autant d'acharnement. Les attaques exécutées par les Russes à l'ouest de la ville n'ont pu frayer le passage. Dans le nord, au sud-est de Tlumacz, marche couronnée de succès des troupes allemandes et austro-hongroises. En Wolhyme, l'ennemi a tenté d'enrayer noire marche pas des attaques en masses considérables; partout, il a été repous-éé avec de lourdes pertes. Théâtre de la guerre italien La soirée et toute la nuit, la partie de notre front située entre la mer et le mont Dei Sei Busi a subi la plus violente canonnade et a été attaquée sans interruption. Les j)lus ardents efforts de l'ennemi furent dirigés cette fois contre la côte située à l'est de Monfalcone,que nos braves troupes de lansturm ont complètement retenue en leur pouvoir contre sept attaques. Des poussées entreprises par les Italiens contre nos positions de Bagni, au mont Ccsich et à l'est de Sclz ont été également refoulées par des corps-à-corps. Devant le mont San Michèle notre feu d'artillerie a empêché la marche progressive de l'infanterie ennemie. Au nord de la vallée de Sitgana les attaques italiennes contre nos positions du Maso supérieur ont échoué; égaelmcnt au nord de la vallée de Posina nos troupes ont refoulé plusieurs fortes poussées ennemies. Nous avons hier, fait prisonniers 177 Italiens. Le premier lieutenant Johann Foind a abattu son troisième avion enntmi. llieaire (le la guerre Sud-Est. Aucun changement. turcs CONSTA NTINOPLE, ô juillet.— Le quartier général annonce : Au front de l'Irak, pas de changement. Après que nos troupes eussent battu les Eusses dans le combat qui a duré depuis le 80 juin et jusque dans la nuit dans leurs positions retranchées à l'est de Kermandschah, elles ont pénétré le matin dans la ville, dans laquelle se sont déroulés les événements. Le 29 juin, il avait été constaté que les Russes étaient décidés à se défendre avec toutes leurs forces dans la localité Mahidesclit, mais à cause de la poursuite par nos troupes et de l'intervention rapide de nos forces d'enveloppement, l'ennemi n'a pas pu s'y maintenir. Sous la protection de son ar- des positions préparées à l'ouest de Kermandschah. Lorsque le 80 juin l'arrière-garde dt l'ennemi se fut repliée, nos troupes sont entrées dans Mnhidescht et ont entrepris aussitôt la poursuite des forces de combat russes. Dans l'après-midi, l'ennemi qui se trouvait dans des positions retranchées à l'ouest de Kermandechah, a été pressé de face et de flanc et engagé dans un combat qui a duré jusqu'à la nuit: Finalement les Eusses, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, ont dû évacuer complètement leurs positions et se retirer dans la ville de Kermandschah. De grand matin, nos troupes, sans laisser à l'ennemi le temps de livrer un combat de rue, ont pénétré par trois détachements dans la ville et- forcé l'ennemi à la fuir. C'est ainsi que nos troupes, malgré le terrain difficile sur lequel se déroulaient les événements, mlagré la distance de 200 kilomètres dejniis la frontière jusqu'à Kermandschah, et sans accorder à l'ennemi un instant de repos, ont brisé la résistance opiniâtre qu'il opposait à chaque endroit et qui ne présentait que les moindres chances de succès. Elles ont affronté avec la plus grandé endurance toutes les difficultés qui s'accumulaient devant elles et elles ont poursuivi leur but de mettre fin en cette région à l'arbitraire de l'ennemi. Sur le front du Caucase, dam les secteurs de l'aile droite et au centre, pat d'événements. Dans le secteur du Tscharvk, combat localisé. Dans le secteur du Tschoruk, combat localisé, te d'une attaque par surprise exécutée heureusement sur son centre par une partie de nos troupes, l'ennemi a été chassé de ses positions. A cette occasion, nous avons capturé 2 mitrailleuses et 6 canons. En dehors de cela, rien d'important. français PARIS, Jf. juillet, S h. p. m. Officiel : Au nord et au sud de la Somme, nuit calme. L'ennemi n'a tenté aucune action contre nos troupes qui s'organisent sur les positions conquises. Il se confirme que le matériel capturé par nous est considérable. Trois batteries nouvelles, dont deux de gros calibre, s'ajoutent aux batteries déjà dénombrées. Ov constate de plus en plus les effets des tirs de destruction. Dans le ravin au nord d'Assevillers et sur les pentes au nord d'Herbécourt notamment, l'ennemi a su-bi des pertes énormes. au nord 3e Frise, un de nos avions a incendié un nouveau ballon captif ennemi. Entre l'Avre et l'Aisne, des reconnaissances ont été actives et ont pénétré dans les premières tranchées ennemies. Au nord-est de B'"uvraigves et en face de Vingre,elles ont pénétré jusque dans la tranchée de soutien et ramené des prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, une tentative de l'ennemi sur les tranchées des pentes sud du Mort-Homme a échoué sous nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, lutte vive toute la nuit dans la région au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaumont. Six attaques successives dont la dernière accompagnée de jets de liquides enflammés, sont restées sans succès. L'ennemi, fauché par nos tirs de barrage et Tes feux de notre infanterie, a subi des pertes élevées. Nos positions ont "été entièrement conservées. A la lisière sud-est du bois Fumin, nous avons réalisé quelques progrès au cours de la nuit et rejeté l'ennemi d'un petit élément de tranchée au nord-ouest de la batterie de Damloup. En Haute Alsace, une attaque ennemie sur l'ouvrage à l'ouest d'Aspach a été facilement rep'iussée. PARIS, fr juillet, 11 h. p. m. Officiel : Au nord de la Somme, journée calme dans tout le secteur occupé par nos troupes. Au sud de la Somme, malgré le mauvais temps qui a gêné les opérations, nous avons étendu au cours de la journée nos positions vers le sud et vers l'est. Nous nous sommes emparés des bois situés entre Assevillers et Barlcux, ainsi que- du village de BctTôy-en-Santerre que nous tenons en entier. Estrées est également- tombé en notre pouvoir, sauf un îlot où l'ennemi résiste encore. Dans la seule région d'Estrées, nous avons fait f>00 prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, lutte d'armlerie dans la région d'Avocourt et de la côte- 301f. Sur la rive droite, l'ennemi a redoublé ses efforts au cours de la journée dans la région de Thiaumont sur laquelle depuis midi il a dirigé un bombardement d'un* grande violence par obus de gros calibre. Vers 2 heures de l'après-midi, après plusieurs tentatives repoussées, une attaque ennemie à gros effectifs, déclanehée sur l'ouvrage de Thiaumont est parvenue à s'en emparer pour la quatrième fois. Nos troupes restent en contact immédiat de l'ouvrage. Intense activité de l'artillerie ennemie sut la batterie de Damloup et de la Laufée. Aucun événement à signaler sur le reste du front. Aviation : Dans la nuit du 3 au I/.,nos aviont ont bombardé la gare Je Longvyon,des cantonnements à Challerange et à Savigny et de: établissements militaires à Laon, anglais LONDRES, 3 juillet : Le combat centinut avec intensité au sud de l'Ancre. Toutes les positions prises par nous ont étc maintenues. La, bataille est particulieremeni violente à La Boisselle et à Ovillers. Hier, det irrvumpm n n nl.nicp „ nti.f. nrt^n pt.rp. ti/t.ns lo inlln HP. fit La Boisselle, et le combat continue dans ce village. A Ovillers il continue avec des intermittences de succès. Nous avons entrepris de grand matin une attaque et avons conquis une partie des 2>os>fions de défense ennemies; IfiO prisonniers ont été amenés à notre camp de rassemblement. Nos aviateurs ont été très actifs hier. Des avions ennemis qui avaient tenté plusieurs attaques dans de grands sécteurs ont été refoulés loin derrière leurs pn rires lignes. Sur le restant du froni, rien d'important à signaler, sauf une violente canonnade de l'ennemi en quelques endroits, ainsi qu'une grande augmentation du nombre des avions ennemis qui ont opéré hier dans le secteur sud de notre front. Malgré cela nos aviateurs ont exécuté de la façon la plus intrépide les missions dont ils étaient chargés. Nous avons détruit aujourd'hui un ballon captif qui est tombé enveloppé de flammes. Depuis le début dt la bataille, nous avons perdu sur tout le front anglais un total de 15 avions. russes PETROGRAD, S juillet : Les Allemands ont conimencé hier soir,dans la région du lac de Narow, un violent feu d'artillerie qui a duré toute la nuit. Ils ont essayé, sur la rive nord du lac de Wisçuje-we, -d'arriver durant la nuit à nos tranchées, mais ont été chassés par notre feu. Dans la région de Smorgon et le secteur au nord de la localité de Kreivo, nous avons capturé des prisonniers et des mitrailleuses. Dans la région au nord-ouest de Baranowitschi un violent combat s'est déroulé après un bombardement intense. Nous avons capturé 50 officiers, 1,7.00 soldats et quatre canons; le combat dure encore. Dans la région de la Lipa inférieure (en Wolhynie), à mi-chemin entre Dubno et Sokol, nos troupes ont bris éla résistance de l'ennemi, et l'ont rejeté de nouveau dans la direction ouest. Au cours la nuit, nous avons capturé 11 officiers, 902 soldats et 5 mitrailleuses. italiens ROME, 8 juillet. — Dans la vallée de l'A-diffr 7' -.m„rni a •; wlcin^xh i■mne hdr nui positions depuis StrravJfUe jutque i'asubio. Quelques obus sont tombés sur Ala. Nos batteries ont efficacement riposté. Sur les versants septentrionaux du Pasubio le combat d'infanterie continue très intense. Dans la vallée de Posina nous avons occupé Eperon, au nord-ouest du mont Proche, Mohno dans la vallre de Zara et Scatolari dans al vallée du Freddo. A ou s avons continué dans cette région nos attaques contre les principaux points de défense de l'ennemi, le Gcrno Coston, le mont Sellug-gio et le mont Gimone.Sur le plateau élevé d'A-siago nous avons encore refoulé un détachement ennemi par delà la crête au nord de la vallée d'Assa. Au restant du front, situation relativement calme, due à la préparation de moyens d'attaque dans ce terrain si abondamment hérissé d'obstacles. Dans la vallée de la Brenta, collisions de détachements isolés sur les versants du mont Oivaron. Nous avons causé à l'ennemi des pertes sensibles et lui avons pris des prisonniers. Dans les vallées élevées du But et de Fella, activité intense de l'infanterie. Sur le Karst l'ennemi a attaqué hier nos nouvelles positions à l'est de Selz et, après de violents corps à corps, en a été rejeté. Des avions italiens ont opéré des randonnées dans la vallée de l'Assa supérieure,puis sont revenus indemnes. Dernières Dépêches L'offensive anglo-française à l'ouest. Berlin, 5 juillet. — La «Gazette de oVss» est informée qu'à Londres, vu le grand nombre de blessés qu'on amène, on* conclut à un énorme chiffre de pertes anglaises. Tous les lazarets fonctionnant derrière le front sont combles. Berne, 5 juillet. — Le leitmotiv, dans tous les articles de journaux parisiens au sujet de l'offensive anglo-française, c'est toujours : « Prenons patience. » Les critiques militaires sont unanimes à déclarer que les Allemands opposent la plus acharnée résistance.Certains journaux, entre autres 1? «Homme enchaîné», disent qu'en dépit de toute la vaillance anglaise, l'allure de la bataille reste plus indéterminée à l'aile gauohe et au oentre qu'à l'aile droite, et concluent qu'il faut attendre le cours des événements sans impatience ni énervement. Amsterdam, 5 juillet. — Du «Nieuws van den Dag» : La puissance défensive de l'armée allemande doit être formidable, et surpasser encore sa force offensive, car le résultat des Alliés est passablement mince relativement au soin et à la durée de préparation de leur attaque.Stockholm, 5 juillet. — De la «Svem6ka Dagbladet» : Il est manifeste que, de même que Brussilow en Kussie, Joffre cherche, dans son offensive, à imiter la magistrale opération de Mackensen sur le Dunajec, mais les circonstances au front où, en ce moment, les disciples du général allemand cherchent à provoquer une action décisive, ne sont pas les mêmes que là où Mackensen brisa les lignes russes. Primo, l'attaque die ce dernier fut inattendue, et n'eut pas à agir contre des ouvrages trop efficacement fortifiés; seoondo, les : positions russes étaient défendues par des tmmnea Lntrénides il est vrai, et ne araisrnajit pas la mort, mais dont l'esprit arriéré les rendait impressionnable à la contagion d'une panique dans la masse; tertio, il manque, au front de l'Ouest, un point de jonction stratégique d'importance telle que, sitôt son passage forcé, il s'ensuivrait automa-tiquem-ont une rupture sur tout le front. Nous sommes donc amenés à croire que les résultats de l'offensive actuelle seront analogues à oeux de l'offensive ruses, dont le flux a dû s'apaiser devant l'o-rJâtre défense de von Linsingen et von Both-mer. Selon toute probabilité, nous ne verrons pas le front de l'Ouest s'écrouler sous cette grande offensive, car il ya absolument trop de conditions fondamentales qui ne sont pas réalisées par elle. » Les combats sur le front anglais. Londres, 5 juillet. — L'Agence Router annonce du quartier général britannique : L'ennemi, qui est renforcé par de nombreux bataillons, qui ont été amenés dans ce secteur d'autres parties du front, continue à opposer à nos troupes partout une résistance très opiniâtre. Au cours de la nuit, des combats acharnés ont eu lieu à proximité de La Boiselle.Nos troupes cmt combattu avec grande bravoure contre des attaques énergiques de Fennemi, qui a reconquis une ]>etite partie de l'ouvrage retranché a,u sud du village. Sinon la situation n'a pas subi de changement dans cette région. Plus vers le Sud, quelques progrès ont été obtenus. Pendant la nuit, nos troupes ont occupé un bois, ont capturé du matériel de guerre et ont fait des prisonniers. En d'autres endroits du front, des combats de tranchées ininterrompus eurent lieu. Plusieurs attaque» imprévues ont été effectuées, dont deux à proximité d'Armentières particulieremont favorables. Une autre, exécutée par l'ennemi, qui a été i«ntée après un bombardement excessi-„ veinent intense, a été refoulé avec pertes de quelques prisonniers blessés qui restèrent entre nos mains. Opinions anglaises. Londres, 4 juillet. — Les journaux du soir commentent l'offensive anglo-française en termes réservés et très raee.s. Citons, entre au- De la «Westminster Gazette» : « Selon toute probabilité, l'offensive diffère diee offensives locales de l'an dernier, telles qu'à Neuve-Chapelle, à Look et en Champagne. Nous ne pouvons-nous attendre à bref délail à des événements décisifs; il faut plutôt porter le regard en avant, sur la longue suite de la bataille au cours de laquelle nous espérons non seulement un gain de terrain, mais aussi un épuisement de la résistance ennemie. En cetta guerre, le gain de terrain peut n'avoir qu'une minime importance, pourvu que nous réussissions à gagner le début et à nous maintenir de telle sorte qu'à la fin des opérations nous soyons de force supérieure à l'ennemi. Nous devons espérer, avant tout, qu'il y a à présent une collaboration intime et simultanée de tous les alliés sur tous les théâtres de la guerre. Nous avons, en ce moment, l'agréable spectacle d'une offensive déjà prise partout par les alliés. » Familles lorraines expulsées. Bâle, 5 juillet. — On mande aux « Basler Nachrichten » que, ces derniers jours, de nombreuses familles de localités lorraines qui s'étaient rapprochées du front,ont été subitement forcées de repartir sur l'ordre des autorités militaires française, au point qu'on ne leur a pas laissé le temps de prendre le nécessaire pour leur exode. Quant aux troupes, elles se sont installées dans les habitations de ces localités. Situation sur lo Wardar. Berne, 5 juillet. — Les correspondants particuliers des journaux parisiens signalent une violente canonnade sur la rive gauohe du Wardar. Les siviateurs français ayant poussé leurs randonnées jusqu'à B-upel, y ont commis la manœuvre «barbare» dont ils accusent souvent leur ennemis, en mettant le feu à la récolte dans la vallée de Strumitaa. La Grèce et l'Entente. Borne, 5 juillet. — Dans son article d© fond d'hier, le «Temps» se demande si Zaïmis pourra procurer au pays des élections honorables, et si le parti libéral ne va pas être boycotte comme précédemment. Il fait observer que les Alliés occupent Salonique d'accord aveo la Grèce et sur la demande de celle-ci, afin que I«i5 obligations formellement contractées aux termes de la convention passée par la Grèce, soient réalisées; il assure que les Puissances de l'Eu tenta feraient encore le nécessaire,même sans le concours de la Grèce pour éviter tous inconvénients. La mission des diplomates de l'Entente à Athènes consiste clairement ©t plus encore à l'heure actuelle qu'on vertu du traité de 1829, à assurer la sécurité de l'armée à Salonique. « Il va sans dire, continue le «Temps», que nous n'attendons de la Grèce, ni sous le ministère Zaïmis, ni sous aucun autre Oabinei i^îie assistance militaire quelconque; nous n-s comptons que sur une neutralité durable,loya. le ©t effective. Si le gouvernement grec agit lui-même pour la répression des troubles,nouf nous tiendrons pour satisfaits. S'il n'en esl pas capable,nous aurons à employer les moyens directs à cet effet. D s'agit d'empêcher le Grèce neutre de devenir un foyer de menaça et d'intrigues contre nous. On pense y arriveo par la voie de l'ultimatum. Mais si les événe ments prouvent le contraire, il sera nécessaire de chaaijs'er de méthode. » La Ligue irlandaise. Rotterdam, 5 juillet. — On mande de Lon. dres à la « Nieuwe Rotterdamsche Courant »: La direction do la Ligue irlandaise a tenu hier une assemblée à Dublin, sous la présidence de M. Redmond, et a accepté la proposition Lloyd George. Le « Daily î-iews » dit que M. Lands-dowria et Long vont peut-être retirer leur démission . L'Angleterre et la navigaiion neutre. Copenhague, 5 juillet. — Les autorités de Kirkwall ont arrêté le vapeur danois « United States )) allant de xn ew-1 ork à Copenhague et ont confisqué les 948 sacs de correspondance, formant le total de son courrier. La Haye, 5 juillet. — Le vapeur « Ryn-dam » qui se rendait à Rotterdam a dû laisser en Angleterre son courrier d'Amérique. L'insurrecliori irlandaise et la i»ressa. Londres, 5 juillet. — La « Westminster Gazette » commente dans un leader le rapport de la commission qui a fait l'enquête sur la révolte irlandaise. Elle écrit : L'insurrection a été le point sulminant d'une réaction contre la contrainte anglaise. Si l'on devait continuer a suivre les anciennes méthodes on ne pourrait s'attendre qu'à des méthodes alternatives de contrainte et de soulèvement contre celle-ci. L' Angleterre s'est présentée comme défenseur des petits peuples et se désavouerait elle-même si elle ne disposait que d'oppression à l'égard de la seule petite nation vis-à-vis de laquelle elle est directement responsable.Séance secrète du Sénat a Paris. Paris, 5 juillet. — Hier le Sénat a décidé à l'unanimité moins une voix de tenir une séance secrète pour délibérer sur les lignes directrices de la défense nationale et sur la politique générale. Tous les ministres étaient présents.Pertes parmi la noblesse de France. On sait que les combats de Verdun et de l'Aisne ont fortement décimé l'armée française depuis février, la fleur de l'aristocratie de France y a été fauchée, entre autres : Lo comte Henri d© Maistre, descendant du célèbre écrivain Xavier de Maistre (auteur du Voyage autour de ma chambre) ; le comte Henri de Ségur, descendant en ligne directe du comte de Ségur, auteur d'une histoire d» ,1a campagne napcléo&iei«u> cte & ri. 1812; le ^>aron Bernard de Maistre; le lieutenant aviateur Le Moine des Hares, tué lors d'un combat aérien; le vicomte de Montca-brier, tué aux combats de la Meuse; le lieutenant de marine Roland Morillet, noyé dans la mer Adriatique, lors du coulage, par une torpille autrichienne, du vaisseau français «Mongo» ; le comte Charles de Navacelle, petit-fils du maréchal Canrob&rt; le vicomte Ai-mery de Nogues, capitaine au 108° de ligne; le comte des Portes, capitaine au 152e de ligne, Joseph Olle-Laprune,- premier secrétaire d ambassade française a Rome, tombé dernièrement à Lihons (Somme) ; M. Hervé du Per-rot du Vernay ; le colonel Hélion de Villeneuve; le lieutenant Georges Vincent, fils du général commandant la plaoe-forte de Lyon; le comte Louis Remacle, fils du comte Rer&aole, commissaire au conseil d'administration du «Gaulois» ; Georges Dal de Sainte Eoule, président du conseil d'administration des colonies françaises; le comte Antoine de Salaber-ry; le colonel Jean de Selancy, etc. La tempête dans le Midi de la France. Berne, 5 juillet. — Des tempêtes d'un© vio-lenoe extrême font fureur depuis deux jours dans la région d© Toulouse. Par des pluies torrentielles et la grêle, la récolte a beaucoup souffert en cinq départements. Dans la ville de Toulouse même, la grêle et l'orage ont fait des grands ravages. Réponse du Mexique à la note américaine. Washington, 5 juillet. — Communication de l'Agence Reuter : La note mexicaine en réponse aux deux dernières notes des Etats-Unis est arrivée ici. On di.t qu'elle est rédigés dans un ton conciliateur et peut servir de base à un arrangement amiable. Les Russes quittent Kermandschah. Constontinople, 5 juillet. — Officiel. Après un combat acharné à l'ouest de Kermandschah ,1e 30 juin, les Russes se sont retirés. Ils n'ont pas pu se maintenir à Kermandschah et le lor juillet les Turcs ont occupé la ville. Explosion à Spezia. Spezia, 5 juillet. — Hier après-midi, près du port, une caisse de poudre a fait explosion et provoqué l'incendie de trois wagons de chemin de fer chargés d'explosifs; conséquences : plusieurs tués et dégâts aux navires ancrés danis le voisinage. M. Dallolio, le sous-secrétaire d'Etat aux munitions, dirige l'enquête sur les causes.Volcan en éruplion. Messine, 5 juillet. — Depuis hier soir, k volcan de l'île Stromboli est en éruption ; on y a immédiatement expédié des remorqueurs de Messine. La révolte de l'IIedchaz Consta-ntiuople, 5 juillet (ag. Milli). — La presse a fini par faire voir sous leur jour véri-rable les événements de l'Hedchaz. Le gouvernement turc ayant été informé entretemps que l'ex-shérif Hussein Pacha, par l'intermédiairc ; de ses fils,excitait plusieurs tribus à la révolte, > le nouveau shérif Ali Haidar a reçu l'ordre dt se rendre immédiatement a son poste. '• Les frais de guerre de l'Italie, i Rome, 5 juillet. — D'après 1' «Idea Nazio ; nale», les frais de guerre de l'Italie se son1 i élevés jusqu'au 30 juin 1916, à 7 milliard: . 800 millions de lires. Pour couvrir ces dépen s ses, l'Italie a placé 4 milliards en emprunt : intérieurs, 1 milliard a été fourni par l'émis aiona de bons du trésor, tandia que 2 mil > liarda de lires ont été trouvés dans des em prurits placés à l'étranger.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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