Le bruxellois: journal quotidien indépendant

941 0
02 oktober 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 02 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1c36n/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mercredi 2 Octobre 1918. ■ N° 1437 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. ■ Les réclamations concernant les abonnements doivent ïtre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré "l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ' 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT QUINZE CENTIMES Mercredi 2 Octobre 1918. • N° 1437 ANNONCES Faits divers et Echos La «gué, fr. 5 00 Nécrologie 3 CO Annonces commerciales 2.00 Annonces financières * 2C0 PETITES ANNONCES. . . Lagrande ligne." 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS 'BERLIN, 1 octobre. — Officiel: Théâtre de la guerre à l'Ouest Croups d'arméos du prinoa héritier Rupprscht ! Tout près de la côte, nous avons faits -prisonniers quelques centaines de Belges au cours d'une attaque couronnée de succès. Notre nouveau front s'étend sur la ligne des 'arrière-positions fortifiées de la bataille en Flan-'dre de Vannée dernière, du secteur de Hand-saeme jusque passé l'ouest de Rouler s, au delà de l.edeçhcrn-Ghelurje. vers Werwicq et ensuite dans la 'plaine de la T.ys, vers notre ancienne position près d'Armentières.L'ennemi a attaqué hier après-midi entre Roulers cl 1 \Jervicq. Il fut repoussé devant nos lignes. Outre des Belges et des Anglais, nous avons fait hier des prisonniers ■français en cet endroit. Des attaques de l'ennemi entre Fleurbaix et Hulluch. ainsi que des attaques partielles contre les hauteurs de Fromelles et d'Aubirs ont échoué. Des deux côtés de Cambrai, les Anglais ont continué. durant toute la journée, leurs violentes attaqués. Uaprès-midi, une division canadienne^ fraîchement engagée a réussi à pousser au delà du nord de Cambrai, jusqu'à Ramillies. La 26e division de réserve ivttrlembergeoise, commandée par le lieutenant-général von Fritsch, qui s'est particulièrement distinguée lors des combats en-ire Arras, a rejeté l'ennemi sur Tilloy. Au sud de Cambrai, nous avons également maintenu notre position contre l'assaut multiple de l'ennemi. Croupe d'armées du colonel-général van Boehn Des deux côtés de Le Catelet, l'ennemi a repris, l'après-midi, ses attaques entre Vetidhuille et Joncourt. Au sud de ]encourt et au sud de la Somme, de violents combats se sont également développés. Des attaques de l'ennemi ont été repoussécs partout. Croupe d'armées du Kronprinz allemand Les Français ont prononcé de violentes attaques contre nos lignes entre Aisne et Vesle et au delà de la Vesle, entre Breuil et fonchery. En dépit d'assauts réitérés, elles ont échoué, à part tin succès partiel qui a valu à l'ennemi,la hauteur au nord de Breuil. En Champagne, l'ennemi s'est borne a des attaques partielles, à l'est de la Suippes, contre Ste Maric-à-Py, au nord de Somme-Py et contre nos nouvelles lignes que nous avions, occupées durant la nuit au nord d'Aure et de Marvaux. Elles furent repoussées. Près de Ste-Marie-à-Pv nous avons fait prisonnières, à celte occasion, deux compagnies françaises. Les Américains attaquèrent à l'aide de forces considérables à l'est des A.rgonnes. Apremont et la forêt de Montrebeau ont été les foyers dit combat. Partout, nous avons repoussé l ennemi, qui a subi de nouveau hier des pertes particulièrement lourdes. Groupa d'armées von Cal!»itz Sur la rive occidentale de la Meuse, l'activité çombatlive s'est bornée à un feu de diversion. L'infanterie, les pionniers et l'artillerie ont pris une part Égale à la (instruction rte nombreux chars ■blindés. Au cours des derniers combals, se sont particulièrement distingués: les lieutenants Suhling et Burmeisler du. régiment d'in[antcric de réserva n. 19, les sergents Jolkmann du bataillon de tirailleurs de la garde de réserva et Ranguth du régiment d'infanterie de réserve n. 27, les lieutenants Keibcl (In régiment d'artillerie, de rampaonp v. SeJiicppt (lu régiment d'artillerie de"campagne h. 7-i, Ribbcll du régiment d'artillerie de campagne n. IOS, May:r cl Braver du régiment d'artillerie de campagne n. 9H, Bcrn'ghgus du régiment d'ar-Iillerie de campagne de 'réserve n. 63 et te sous-ol[ieicr Thcla du régiment d'artillerie n. iO. BERLIN. 30 septembre. — Officiel: En Flandre, journée calme en général. De nouvelles attaques en masse des Anglais contre Cambrai et des deux côtés de la ville, ont échoué sous les plus lourdes pertes pour l'ennemi. A l'ouest de Le Catelet des combats se sont développés le soir. En Champagne, nous avons repoussé des attaques partielles des Français, et à l'est des A.rgonnes, de fortes attaques des Américains. BERLIN, 30 septembre. — Officiel: La guerre sous-marine Nos sous-marins ont coulé 21,000 tonnes de jauge brute dans la zone de barrage autour de l'Angleterre. BERLIN, 1 octobre. — Officiel: Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 15,000 tonnes de jauge brute* AUTRICHIEN VIENNE. 30 septembre. — Officiel: Entreprises de patrouilles fructueuses sur le théâtre de la guerre italien. Tenant compte de la situation au front bulgare, nous avons évacué, après des combats locaux, une bande de terrain immédiatement à l'ouest du lac d'Ochrida. BULGARE SOFIA, 28 septfiïlbre. — Officiel; Front de Macédoino "A l'ouest du Vardar, nos troupes ont continué méthodiquement leurs mouvements. Entre Vardar et Strouma, nos arrière-gardes se trouvent aux prises avec l'ennemi. Dans la vallée de la Strouma, engagements entre patrouilles, terminés à notre avantage. TURC CONSTANTINOPL.E, 20 sept. — Officiel: Les Anglais continuent leur marche en avant, 'appyée de cavalerie, des deux côtés de la voie -ferrée Deran-Damas et vers le nord-est. Le calme règne sur les autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 30 septembre. — OUiciel de 3 h. p. m. : >Au cours de la nuit l'ennemi a prononcé de violentes conlrc-allaques dans la région d'Urvilliers (au sud de Saint-Quentin). Toutes ses tentatives pour' s'emparer d; la Côle SS ont été brisées par nos {eux. Lutte (l'artillerie assez vive entre l'Ailette cl l'Aisne. En Champagne aucune action d'in[anlcrie celle nuit. La bataille a recommencé au point du îpur. PARIS, 30 septembre. — Ol(iciel de 11 li. p. m. : Entre l'Ailette et l'Aisne nous avons effectué une avance à l'est d'Ostel. Les unités italiennes opérant au nord de l'Aisne se sont emparées de Soupir. Entre l'Aisne cl la Vesle nos troupes se sont portées ce malin à l'attaque cl ont réalisé de sérieux progrès sur un front d; douze kilomètres environ.Malgré la résistance de l'ennemi elles ont enlevé Rc-v.llon, Romain et Monlignij-sur-Vcsle. Poussant plus au nord, elles ont atteint 'les abords sud de Mcuri-val et de Vantelay. Seize cents prisonniers sont actuellement dénombrés. La bataille a continué au-jourd'hui sur tout le front de Champagne. Sur la gauche nous acons entièrement rejeté 'l'ennemi de Smnte-Marie-à-Py et dépassé ce village. Au nord de Somme-Py nous avons atteint le coude de la roule Nationale. Plus à l'est au cours de violents combats nous avons conquis Aure, ainsi que les plateaux cl les bois au nord de ce village. Au centre nous acons pris Marvaux de haulc lutte et avons jiorté nos lignes devant Monlhois tandis qu'à droite nous élargissions nos gaiis au nord de Se-ehawtt et dans la rég on de Bouconville, ITALIEN ROME, 20 septembre. — Officiel: Dans le courant de journée d'hier, notre ar-".illerie a engagé un violent feu concentrique contre l'ennemi sur le haut plateau d'Asiago, sur la rive gauche du Piave. ur la hauteur du Mon-'lello et dans le secteur du Nasile Coriellaso, en guise de contre-action pour les actions persistantes au moyen desquellis l'ennemi nous inquiétait. i9ans la région de Nor'i et sur la hauteur du Val Bella, des entreprises de patrouilles d'assaut ennemies ont échoué, grâce a la contre-action aussi îai/iàe. qu'énexi'Sine de notre défense. DERNIERES DEPECHES LA SITUATION EN BULGARIE L'arrivée des délégués bulgares à Salonique Paris, 30 sept. — (Havas). — Le ministre bulgare parlementaire des finances Liaptscheff, le général Loukoff, -commandant de la 2e armée et t l'ancien ministre Raçleff, sont arrivés hier soir à Salonique, pour discuter les conditions d'ar-? mistice. :.e général Franchet d'Esperey les a reçus ce dimanche. Les pourparlers Londres, 30 sept. — (Reuter). — La réponse formelle des Bulgares ne sera donnée qu'après [ délibération, de concert avec les Alliés. Entretemps le gouvernement bulgare a été mis au cou-; raut des lignes maîtresses de la politique en général. Il faut admettre que le gouvernement ï de Sofia attend maintenant la réponse formelle ; des Allies. En attendant, les opérations militaires ! des Alliés continuent. > La loyalisme du roi de Bulgarie : Berlin, 30 septembre. — Le roi Ferdinand de Bulgarie aurait adressé à l'empereur Guillaume - un télégramme par lequel, de même que par son - télégramme à l'Empereur d'Autriche, il l'assure ? de sa fidélité d'allié. * L'arrivés das renforts austro-hongrois Vienne, 30 septembre. — On mande de Sc>fia ' aux journaux : « Des troupes austro-hongroises viennent d'arriver. » Les opérations militaires dans les Balkans Le «Matin» de Paris écrit : « Pendant que les Bulgares se retirent et que les troupes interal-1 liées progressent, les Autrichiens et les Allemands préparent une contre-action et concentrent , d'importantes forces. On dit que le général Mac-, kensen va reparaître sur ce théâtre de la guerre. , Dans une guerre de mouvement livrée par des ; forces armées relativement faibles dans une zone de combat étendue, il faut compter avec toutes les possibilités. Rien ne serait plus dangereux que de croire que nous n'avons qu'à faire une i promenade militaire vers le Danube. L'impression en Turtsuia Breslau, 30 sept. — D'après des informations qui viennent d'arriver, il y aurait eu, à Constan-tinople, au sujet de la situation militaire, un conseil des ministres turc, concluant au maintien pur et simple de l'alliance avec les Puis- ■ sances Centrales, ce, en quelque circonstance que ce soit. Enver Pacha a déclaré n'attribuer à une défection éventuelle de la Bulgarie aucune importance décisive pour l'issue de la guerre. Constantinople, 30 sept. — Le peuple ottoman a dignement accueilli les nouvelles de Bulgarie; à la première impression de surprise a succédé un sang-froid qui n'a fait que gagner à la nouvelle des arrivées de renforts allemands et austro-hongrois en Bulgarie. La presse fait ressortir que cette démarche de Malinoff, russophile et ententophile depuis son avènement au pouvoir, était, prévue, et qu'il sapait déjà les fondements de la discipline dans l'armée bulgare lors du gouvernement Radoslavow. Le «Terdchuman» d'aujourd'hui estime que Malinoff n'eût peut-être pas pu agir autrement en présence d'une dislocation de l'armée, mais qu'en l'occurrence, il a précisément provoqué cette dislocation. Le «Tanin» déclare qu'une paix séparée serait fort préjudiciable à la Bulgarie. Les journaux sont unanimes à déclarer que la situation au front va êtie rétablie, grâce aux tulipes ni'erw.ajades et aust rc «hongrois. >s. ce qui maintiendra la communication entre la Turquie et ses alliés. L'Empereur désire un gouvernement démocratique Berlin, 30 sept. — S. M. l'Empereur a adressé du grand quartier général le rescrit suivant au comte von Hertling, ehancelkir de l'Empire : « Votre Excellence m'a exposé qu'elle estime ne plus être en situation de rester à la tête du gouvernement. Je ne veux refuser d'entendre vos raisons, et c'est le cœur gros que je renonce à votre collaboration. La patrie vous sera reconnaissante du sacrifice que vous lui avez fait en acceptant les fonctions de chancelier de l'Empire et des services que vous lui avez rendus. Te fais le vœu que le peuple allemand collabore plus efficacement que jusqu'à présent à la conduite des destinées de la patrie. J'entends donc que des hommes investis de sa confiance prennent une large part aux travaux du gouvernement. Je vous prie d'achever votre œuvre en continuant l'expédition des affaires courantes et en inaugurant l'exécution de mes volontés jusqu'au moment où je vous aurai désigné un successeur. J'attends vos propositions à ce sujet ». Cclogne, 30 sept. — Une décision quant au successeur du comte von Hertling, chancelier de l'Empire, n'est pas encore intervenue. D'après des pourparlers récents, on compte mettre aujourd'hui à exécution le manifeste impérial. Le Dr von Payer, vice-chancelier, négocie avec les partis, en remplacement du chancelier, et il est possible que l'un ou l'autre des secrétaires d'Etat y prenne part. L'hypothèse de la démission du sociétaire d'Etat von Hintze est née du fait qu'il l'a présentée enraiement à l'Empereur, quoiqu'une décision à ce sujet ne soit pas encore intervenue. Conformément à l'annonce qui en avait été faite à la commission principale, les chefs de parti se sont réunis l'après-midi. Ils défendirent encore ce point de vue que les ministères techniques de la guerre, de la marine, de la finance et des postes ne soient point englobés dans la parlementarisation du gouvernement. Dans les milieux parlementaires, on cite comme candidats à la chancellerie : von Payer et Feli-renbach.Le nouveau gouvernement allemand Berlin, 30 sept. — Le vice-chancelier von Payer a déclaré ce qui suit à la Commission du Reichstag : Veuillez prendre connaissance d'un rescrit impérial du chancelier, en vertu duquel S. M. l'Empereur exprime la sérieuse intention de tenir compte, dans une large mesure, des formidables ■ rendements de la nation allemande depuis des an-néeSp et de satisfaire à son désir d'obtenir une participation plus étendue à la gestion de l'empire; nous lui en devons des remercîments sincères. Aujourd'hui encore, sur les instructions du chancelier, nous allons conférer avec les chefs des différents partis sur la meilleure voie à suivre pour arriver à cette fin; nous avons le ferme espoir de parvenir, dans un délai très rapproché, à obtenir la solution assurant l'avenir de la patrie et son développement complet, avec une recrudescence de forces, grâce à l'union persistante. (Applaudissements). Les combats en Flandre Berlin, 30 sept. — Le retrait des troupes derrière le secteur de Handzaeme s'est effectué méthodiquement la nuit du 28 au 29. Hiçj midi, continuation des attaques belges en. gros contingents au nord-est de l'aile jusque dans la région de Houthulst, mais sans succès. Aux heures de l'après-midi et de la soirée, autres violentes attaques entre Zarren et Moors-lede, au sud-ouest de Staden, avec un succès in signifiant. L'ennemi qui, vers neuf heures du matin, arrivait dans la région de Comines, fut rejeté sur Houthem l'après-midi ; il était appuyé aux endroits où il tentait la percée par des forces aériennes extraordinaires. Berlin, 30 sept. — Du rapporteur du W. T. B. : L'Anglais est parvenu à pénétrer dans la plus avancée des positions de combat du système de défense de la Flandre. L'épouvantable champ d'entonnoirs situé à l'est d'Ypres et conquis en avril par les Allemands a été récemment, une fois de plus, inondé die sang britannique. Les petits groupements de tireurs et de mitrailleuses qtti s'étaient cantonnés dans les entonnoirs vaseux et les flaques d'eau situées devant la forêt d'Houthuist, à Langtimarck «t à la route Yprcs-Mcnin, tenaient bon contre le feu de roulement,^ dont la durée s'étendait sur des heures, dirigé contre ce sol déjà mille fois déchire à coups d'obus ; s'il n'était pas tc-uj.OTjrs ble d'empêcher l'introduction des masses anglaises et belges, par contre, les fusiliers, les mitrailleurs et les lanceurs de grenades à main pratiquaient des trouées béantes dans les fortes vagues assaillantes. Héroïquement appuyés par l'artillerie, qui prolongeait sa résistance jusqu'à l'extrême limite, jusqu'au corps à corps, les batteries allemandes persistaient à tenir leurs postes. En un certain endroit, le premier lieutenant Eggersdorfer, appartenant à un régiment d'artillerie, soutint, avec un seul canon et quelques scldats d'infanterie, des heures d'assauts d'un adversaire plus de 20 fois supérieur en nombre dans les débris surélevés de Passchendaele, qui, depuis le début de la bataille en Flandre, n'est plus qu'une colline sanglante dans le désert ar gileux. Le 1er lieutenant Bogendorfer, le commandant d'un régiment d'infanterie bavarois, tint victorieusement jusqu'au soir avec une poignée d'hommes et quelques mitrailleuses, et, plus au sud, une quarantaine de braves fantassins firent échouer toutes les attaques anglaises. A la routa Ypres-Menin, afflux de tanks anglais par delà les entonnoirs vaseux ; résultat : une grande partie des tanks détruits par le tir allemand, les autres forcés de rebrousser chemin ; reprise de Becelaere par une contre-attaque allemande, et capture de deux canons aux Anglais. Malgré l'inclémence du temps, les pluies faisant rage jusqu'à midi, les aviateurs et les troupes produisaient un rendement des plus appréciables, abattant l'adversaire jusqu'à 20 mètres, et ravageant, du tir de leurs mitrailleuses, les vagues assaillantes anglaises et belges.En Flandre tout comme en Picardie, en Champagne, entre Meuse et Argonnes, les troupes al-lemandes^ ont fait voir à l'ennemi que si, par endroits, elles cèdent quelque terrain en suite à une surpression adverse, il n'en est pas moins vrai que lour moral et leur pouvoir de résistance demeurent inaltérés. Les combats devant Cambrai Berlin, 30 sept. —- Après que, au front de Cambrai, la oataille livrée au sud de la route Arras-Cambrai eût duré jusque dans la nuit du 28 au 20, une violente canonnade fut déclanchée depuis les lacs près d'Arleuq jusqu'au nord de Saint-Ouentin, à quatre heures du matin et sur tout le front. Hier, à six heures, accroissement du tir ennemi, porté jusqu'à une intensité extrême. L'ennemi qui, en une poussée partielle s'était introduit à Arleux, en fut refoulé ensuite. Vers sept heures du matin, on vit affluer ses vagues assaillahtes soutenues par de puissants chars blindés, depuis Epinoy jusqu'au iuisseau d'Omigr.on. A Epinoy, huit assauts ennemis ; les assauts répétés toute la journée après des canonnades préparatoires des plus violentes, aboutiront à des combats acharnés qui durèrent jusque dans l'obscurité. Aux deux côtés de Gouzeaucourt, l'ennemi faisait usage, pour ses combats opiniâtres dans les tranchées, de lance-flammes ; il en fut de même à l'ouest de Bellicourt, où il lança ses troupes assaillantes dans des chars automobiles blindés, les amenant ainsi jusqu'à l'avant du champ de bataille. Entre Gouzeaucourt et 1-e ruisseau d Omignon, on put compter cinquante tanks détruits par le tir. Le 108e rég. d'artillerie da campagne et la 7e baît. du 241e rég. d'artillerie de campagne se distinguèrent particulièrement dans la réaction contre les chars blindés. Les pertes sanglantes de l'ennemi sont extrêmement élevées. Ainsi, une brigade de la 3e division canadienne signalait, à elle seule, par télégramme sans fil, 54 officiers et au delà de 1,000 hommes tués et blessés. Au sud du ruisseau d'Omignon, reprisé des attaques ennemies à 8 heures 50 du matin, repous-ri-s par la défern" -* des troup-s alleman des maintenant leurs positions jusqu'au soir contre des assauts multiples. A l'ouest de Saint-Quentin, velléité de multiples attaques ennemies* mais sans pouvoir arriver à leur développement, grâce aux effets du tir de défense allemand. Aux deux côtés d'Urvil-le.rs, après courte mais forte canonnade, déclan-chement d'attaques partielles de l'ennemi, toutes repoussées sans exception et en abandonnant de nombreux prisonniers. A l'ouest de la Suip-pe, combats localisés au Hexenberg, avec apport de nombreux prisonniers. Le violent feu d'artillerie portait également sur les hauteurs situées à l'ouest de la Suippe. Les combats en Champagne Berlin, 3>3 sept. — En Champagne, débuts des assauts en masses compactes, après très violente canonnade vers huit heures du matin : le gros de la pression ennemie s'exerçait entre Somme-Py et Ardeuil. Vers le soir, de forts groupements d'aviateurs assistaient l'ennemi, adjoint également de chars blindés dans ses assauts, restés vains, contre la hauteur située au sud-ouest d'A-premont. A l'est de ce villaige, dans la matinée, plusieurs vaines attaques des tanks ennemis, ptlis pénétration des Américains dans la direction d'Exermont, suivie d'une contre-poussée allemande rejetant l'ennemi jusqu'au delà de sa position de départ, tout en lui infligeant, par un feu d'artillerie concentré, des pertes dévastatrices. En même temps, Apremont, qui avait passé tour à tour de l'un à l'autre des adversaires, était repris par les Allemands. Entre Cierges et Brieulles, à huit heures du matin, assauts américains, à plusieurs reprises, contre les lignes allemandes : un quatrième assaut dirigé dans l'après-midi, contre la lisière sud de la forêt de Cunel, s'écroula avec fortes pertes Sous le feu concentré de l'artillerie et des mitrailleuses allemandes, tout comme les autres assauts opérés à Cierges et à Brieulles ; le 3e bataillon du 150e régiment d'infanterie, qui avait déjà, le 28, refoulé dix assauts ennemis, eut encore raison, hier, d'attaques opérées par l'ennemi au moyen de tanks, et abattit 19 de ces derniers. Les combats entre Argonne et Meuse Berlin, 30 sept. — Du rapporteur du W. T. B. au front Ouest : Entre Meuse et Arg'onnes, arrêt de l'offensive américaine ; les ponts sur la Meuse ont pu être détruits à temps par les explosifs, et toutes les tentatives adverses de pénétrer par l'Est dans les Argonnes ont échoué. Les assauts de front entre Apremont et Brieulles se sont écroulés, soit dans le tir de défense des mitrailleuses bien dissimulées, soit au moyen d'une grêle de grenades et shrapnels de l'artillerie ; c'est en vain qu'ils étaient puissamment soutenus par des tanks. Les canons pour la défense contre ces derniers, les lance-mines et les mitrailleuses rivalisaient à qui mieux mieux ; là où, malgré cela, les tanks avaient pu pénétrer dans les lignes allemandes, l'infanterie venait résolument les attaquer. Dans le secteur où opérait le 3e bataillon du 150e. rég. d'infanterie, les fusiliers les attaquaient à coups, de grenades à main, et, par ce moyen, parvenaient à en mettre six hors de combat. La guerre aérienne Berlin, 30 sept. — Au cours de nombreux combats aériens couronnés de succès où furent impliqués, le 2-8 septembre, les aviateurs ennemis, du fait de nos équipes de poursuite marines en Flandre, 9 avions ennemis ont été anéantis. Le lieutenant de marine Osterkamp a abattu ses 27e et 28e adversaires ; 8 aviateurs ennemis ont été faits prisonniers. Nous n'avons subi aucune perte. Beriin, 30 sept. — Malgré l'épaisseur des brouillards et la violence des vents du Sud-Est, les forces aériennes allemandes ont encore brillamment opéré au front de Cambrai, ces deux journées de grands combats (26 et 27). Dès l'aube, l'ennemi avait mis en ligne d'innombrables avions à un siège, ainsi que des avions de service et des escadrilles bombardières pour appuyer son infanterie ; malgré sa supériorité nu-i raéri-que, les équipes de poursuite allemandes lui infligèrent de lourdes pertes après'des combats : opiniâtres. Ces deux journées, SI avions et 3 ballons ont été abattus à, l'ennemi au front de Cambrai ; la majeure partie du succès revient à l'équipe Boelkc qui, le 27, obtint sa SOOc victoir» aérienne. Le lieutenant Rumcy abattit nar le tir ses 4:se, Ue et 45e adversaires ; le lieutenant Baumieir ses 33e, 8to et 35'' ; le lieutenant Thi-ry son 32e, l'officirr intérimaire Mai son 28e, j le FxauieabeBa: sas. 2Ge et 27«u. 1» nr&- mier lieutenant Greis son 25e. Jusqu'à midi, les aviateurs allemands de poursuite avaient nettoyé l'atmosphère des escadrilles adversaires au-dessus du champ de bataille ; l'après-midi, l'ennemi retint ses forces aériennes derrière ses propres lignes. Sous le couvert des aviateurs de poursuite, les avions d'infanterie allemands signalaient sans interruption le cours de la grande bataille en maintenant constamment la communication avec l'infanterie. Au moment décisif du combat, les équipes de poursuite intervinrent par de nombreux vols au-dessus des tranchées ennemies abondamment pouirvues de garnison, les tanks en marche, les positions tenues prêtes dans les villages, les colonnes et les batteries en activité de l'ennemi, copieusement harcelées aussi de bombes ainsi que du lancement des grenades et du tir des mitrailleuses des aviateurs de l'artillerie signalaient constamment la position de l'ennemi et du feu, en guidant de nombreux-coups de tir. En dépit de la violence du vent, les ballons allemands signalaient au haut commandement, et cela sans interruption depuis l'aube, tous les événements survenant au front, déterminaient avec certitude et sans lacunes le groupement de l'artillerie ennemie, tout en réduisant au silence de puissantes batteries de l'ennemi. Un radiotélégramme anglais capté par les Allemands qualifie les ballons de ceux-ci d'extrêmement funestes, et fait appel à du renfort dans le combat. Ces journées des 2G et 27 septembre, les Allemands ont abattu, sur tout le front Ouest, 87 avions ennemis, alors que les pertes allemandes se limitaient à onze avions pour ces deux jour-cées.L'attitude du Brésil. Le ministre brésilien des affaires étrangères a déclaré, en réponse au vœu exprimé par quelques journaux brésiliens qui ont demandé que le gouvernement déclare aussi la guerre à l'Autriche-Hongrie, que d'après la Constitution, il appartient exclusivement au parlement de déclarer la guerre. Grève des employés de banque à Zurich. Zurich, 1er oct. — Le syndicat des banques zurichoises ayant refusé de reconnaître les syndicats des employés de banque et ayant repoussé les augmentations d'appointements élaborées d'accord avec la direction des banques cantonales, l'assemblée des employés de banque, qui s'est tenue lundi, a décidé de se mettre en grève. Les employés de la Banque cantonale se sont également mis en grève. Le mouvement embrasse 15 grandes et 45 petites banques ; sur les 1800 employés que comptent ces divers instituts, 1600 sont en grève. Le service des guichets de toutes les banques qui sont bloquées par les grévistes, est virtuellement suspendu. Il semble que les partis politiques, à l'exception des libéraux, ainsi que la population sympathisent avec les grévistes. La misère à St-Pétersbourg Copenhague, 1er oct. — Des voyageurs venant de Russie qualifient la situation à'St-Pétersbourg de tout à fait désespérée. Surtout les étrangers souffrent de cette situation, tous les hôtels et restaurants étant fermés. Ils ne peuvent se procurer à manger que dans les réfectoires publics, où règne une malpropreté repoussante et où la nourriture est presque toujours immangeable. Il n'y a plus moyen de se procurer des vêtements et la crise dcs_ habitations va croissant. Les négociants suédois à St-Pétersbourg ont l'intention de demander à leur gouvernement d'organiser un service de ravitaillement à leur intention. Dans le cas où l'on ne leur viendrait pas en aide prochainement, ils se verront forcés de fermer boutique et derontrer en Suéde. ■ ««-D- . ECHOS ET NOUVELLES EELCES TUES ET BLESSES PAR LES PROJECTILES DE L'ARTILLERIE ET DES AVIONS ALLIES I. Ostende. — Bombardement par les Alliés du 1G septembre 191S : Tués : Mnssenhove, Charle, 41 ans, N:euwiand-st-i'., 30. il neveu à l'armée beige); Van .Maele, Co-letfé, épouse Ilaegheman, 76 ans, Leffingslr , 97. (1 peliî>fils à l'armée belge); Van lloeek, Léon, 5 ans, Leff ijjgeslr., 97. (1 cousin à l'armée belge). Blessée : Roose, JSidon'.e, épouse Henri Iluys 67 ans. Leffingestr., 97. II. Ostende. — Raid d'aviateurs alliés le 18 sep-teml/re 1918 : Blejs's ; Slock, Léon, GS ans, Avisostr., 39. (1 ne-ve-i à l'année belgel; s-xnen, Marcel, Oststr., 15, (1 oncle et 1 cousin a l'armée boi'ge), BELGES TUES ET BLESSES PAR LES BOM-BF.S LANCEES PAR DES AVIATEURS ALLIES I. Erneghein. — Bombes lancées le 13 septembre 1918 ; a) Tués : Deprez, Edouard, G8 ans; Ber:nglis, ,\Ia-r.e. 5 ans. (Ix père est prsonnir de gueire.) b) 13'essée : Bonny, Louise, épouse Beringhs. (Le mari est prisonnier de guerre.) II. AalUr et Maria-Aalter : Bombes lancées le 16 septembre 1918 : a! Tués : l.nmii'oy,Henri, 61 ans, Aalter; Bo-gaert. Iitx-lor, 62 ans, Maria-Aalter. (2 fils à l'armée belge.) b) B'jeesOe : Cas en, Maria, 9 ans, Maa'ia-Aalter. L'EMPRUNT INTERCOMMUNAL DU GRAND-BRUXELLES Contrairement à tous les précédents en matière de finance communale, le mystère le plus profond a régné autour de la conclusion du fameux emprunt intercommunal du Grand-Bruxelles. Pour la première fois que les communes-faubourgs groupées autour de BruxelleS-Ville mettent leurs besoins financiers en commun, c'est vraiment trop de modestie de leur part que de ne pas communiquer aux contribuables toutes les difficultés qu'elles ont eu à surmonter. Faute de s'entendre avec le département des Finances de la Flandre, les communes ont renoncé à émettre un emprunt public dont les capitalistes Se seraient, parait-il, montré friands, puisqu'avant l'émission on prévoyait déjà un cours de 110 à 112 francs pour les titres de 100 francs. C'est, il convient de le faire remarquer, — que l'émission devait, se faire à l'intérêt de 4 1/2 p. c. et au cours de 97 francs pour 100 fr. Aussi, un consortium de banquiers a-t-il profité de l'aubaine. Ce consortium est composé de la Société Générale de Belgique ; de la Banque de Parie efc des Pays-Basj de la Banque de Bruxelles; de MM. J. M. Phiiippson et Cie; de la succursale du Crédit Général Liégeois; de MM. Baiser et Cie; de la Banque d'Outremer; de la Caisse Générale de Reports et de Dépôts; de la Banque Internationale de Belgique ;du Crédit Général de Belgique; de MM. T. Mathieu et fils et M. Josse Al lard. L'opération a été importante et fructueuse puisque l'emprunt,qui s'est fait sous forme de «Bons», s'est élevé au total de cent soixante millions. PRIVILEGIES OFFICIELS Nous faisons nôtres ces judicieuses réflexions d'un confrère en soulignant le fait que l'obstination à ne vouloir fournir aucun renseignement à la presse autorise les pires suppositions du public. Est-il exact que « tous » les employés du Comité National recevront, à partir du 1er octobre, pour eux et chacun des membres de leur famille, autant de fois C kilos de féculents, indépendamment de ce qu'ils reçoivent de droit de l'alimentation ? Il paraît même que la capitale va agir de même envers ses employés Le même lecteur demande également pourquoi les employés des R. 15. ainsi que ceux des cantines reçoivent le double de la ration des clients et même du dessert ? LE CHAUFFAGE SES ECOLES Un grand nombre de directions d'écoles communales de Biuxelles sont très inquiètes au sujet de la situation qui leur sera faite au cours de l'hiver qui s'approche. Les approvisionnements . de charbons sont nuls, et ce n'est un mystère cour personne que l'administration communale s'est a peu près desmteressee de la question. jn»s pIypart, des faubourgs, les écoles n'ont pas du etre lermees au cours de l'hiver dernier alors que les petits écoliers bruxellois étaient renvoyes au logis faute d'un chauffage suffisant des locaux scolaires. En sera-t-il de même l'hiver prochain ? Tout le fait preyoïr et une fois de plus la Ville de Bru-xelles viendra, en matière scolaire, après nombre ae faubourgs. DANS LE MONDE UNIVERSITAIRE l'TîJr® me?1?3TeSi du Conseil d'administration de 1 Université Libre de Bruxelles se sont réunis à diverses reprises, dans ces derniers temps pour examiner la situation créée à la jeunesse en âge d Université, par la persistance de la guerre. La génération actuelle de futurs étudiants n'était pas service militaire en 1914, l'argument de égalité avec ceux qui sont à l'armée a perdu en conséquence de sa pertinence. Au surplus la nouvelle qus des examens universitaires avaient eu lieu parmi les étudiants militaires n'a pas été sans émouvoir les familles restées au pays. •3u,i.,a ému également les dirigeants de l'Uni-veisite libre, c'est le fait qu'une importante congrégation religieuse enseignante se disposait à organiser des cours universitaires complets et à préparer les jeunes gens à prendre leurs grades et diplômes devant le Jury Central. On ne sait encore quelle resolution sera prise, mais l'agitation est grande dans les milieux intéressés... POUR LE PETIT PERSONNEL DES THEATRES Le syndicat du petit personnel des théâtres nous écrit : «Complétant notre lettre du dimanche 29, nous taiscns connaître au public ce que comporte l'augmentation de 25^ p. c. que les directeurs de théâtres ont accordée ou ont promise aux membres du petit personnel, contrôleurs, employés de raJe, etc. Ces dévoués auxiliaires sont payés en moyenne de fr. 1.50 à 1.75 par soirée de travail Uie 7 a 10 h.), soit environ 50 centimes l'heure Cette augmentation équivaut donc à une maio-£7 ^m?7oenne de- .12 £ent V2 l'heure, soit ? « « . «?ar soa"ce- Dans un théâtre ayant 5 ou 6 contrôleurs et employés, cette majoration attendue depuis longtemps ne grèvera les frai® généraux d une direction que d'un -surcroît de „;nH rpjr jour. Cette moyenne de majoration e augmentée de quelques centimes par jour pour les caissières, habilleuses, femmes de vestiaires, etc , qui, dans certaines salles, sui-Vdiit leur emploi, sont payées aux appointements mensuels de 90 à 120 fr. Elles manient sms in! terrupaon plusieurs milliers de francs Les autres touchent par soirée 1 fr. 50 à 2 fr. »ans. certains théâtres, les cuvreuses, .- ni sont des sujets choisis, ont à payer pour pouvoir de Tr-Jv-fil3 =llPr°t ^ c l'exploitant, une redevance dans rerlin'-T-f6 K0'50 L15 soirée ; clans certain theatre, elles ont en outre à nettoyer une fois par semaine et à leurs frais les ' places qu elles desservent. Le directeur prend des femmes de soldats et à celles-ci il ne Kit pave? aus ri rV] Ptar faveur sPécial«- depuis quatre ans que cela dure, aucun théâtre n'avait cru de-yoir chercher à améliorer la situation de son petit personnel; îl a fahu pour cela la grève des musiciens. Aussi 1 Association du petit personnel espere que les directeurs voudront bira exa-™ enfm cettf question et que «L'Amicale des Directeurs» mettra la question de l'«Améliora- à Pordre Hri t?atl0:À PStit Pelsonn«l de salles» a 1 ordre du Kur de sa prochaine réunion C'est la direction du Molière qui a la pr, amlL ~iore ie sort d-e son petit personnel ». Pour remplacer VOS LUSTRES, demfndez î vos installateurs les lustres en bois E.I.C o" se vendant a partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex position, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur) A PROPOS DES PROGRAMMES T,,, , . DE THEATRES L' crl30 naru hler et émanant du concessionnaire du programme du Vaudeville omettait de préciser que c est au Vaudeville que les ouvreuses-vendeuses de programmes, payées déjà, au tant impose par le syndicat, touchent 7 cent, oar programme débité. C'est là une des rémunérations les plus larges, sinon la plus large, accor-^'?s Jusqu ici dans les théâtres de la capitale.Leg leilexions déplorant la hausse croissante du prix des programmes n'en restent pas moins. POUR LA FERMETURE DES MAGASINS Des ordres viennent d'être donnés pour la fermeture des maisons. L'heure légale étant changée a partir du 16 septembre courant, l'obscurité se produisant plus tôt pendant les mois d'hiver, il s'„CIî j1"' S"6 la mesure d'exception Suivant l'ar-rete de M. le Gouverneur général en date du 16 octobre 1917, les pharmacies, les salons de coiffure, les aubettes à journaux, les magasins de cigares et tabac et les magasins de denrées alimentaires peuvent seuls rester ouvert jusque 9 heures et que les autres soient fermés à 7 h. au plus tard. (A.) NOUVELLE POSTALE En raison de la majoration des tarifs postaux entrant en vigueur le 1er octobre, il sera mis en vente aux bureaux des postes des timbres portant une surcharge de 2 centimes, ainsi que de nouveaux timbres-postes de 20 centimes. La carte postale pour l'étianger à 10 centimes, servira dorénavant pour le service intérieur. Le timbre à 2 centimes servira à compléter, avec les anciens timbres de 3 et 8 centimes, les nouvelles taxes de 5 et de 10 centimes respectivement, de même qu'il complétera la valeur de la carte postale à 8 centimes ainsi que de la carte-réponse à 8 et 8 centimes. Tusqu'à épuisement des stocks, la Poste délivrera en place du timbre de 5 centimes, un timbre de 3 et un de 2 centimes ; et en place de celui de 10 centimes, un timbre de 8 et de 2 centimes. 'Quant aux cartes postales, il sera remis une carte postale de 8 centimes et un timbre de 2 centimes, ou, le cas échéant, une carte-réponse à 8 et 8 centimes et deux timbres do 2 centimes. LE TIRAGE DE LA TOMBOLA DES «AMIS. DES INVALIDES;) dont les principaux lots sont exposés à la « Vierge Noire », rue de la Vierge Noire, est annoncé pour le 11 novembre. La moitié de la recette de, la première de la « Revue » au théâtre de la Sca-i la, sera abandonnée à cette œuvre. MERCURIALE DE BRUXELLES du 38-9 au 7-10-1913 Prix peur producteurs : Choux-fleurs, fr. 0.90 la pièce ; haricots verts, 1.25 le kilo ; carottes rouiges avec verdure, 0.30 le k. ; carottes rouges sans verdure, 0.50 le k. ; carottes jaunes sans verdure, 0.40 le k. ; navets, 0.12 le k. ; choux blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.25 le k. ; choux rouges sans feuilles et sans racines, 0.30 le k. ; féveroles, 3.50-375 le k. ; pois secs, 4.50-4.75 le k. ; haricots secs, 5.00-5.25 le k. ; Sarrasin de Luxembourg-, 3.25-3.50 le k. ; sarrasin de Campine, 4:00-4.25 le k. ; vesces, 2.75-3.00 le kilo. Prix pour commerçants en gros : Choux-fleurs, fr. 1.15 la pièce ;* haricots verts, 1.4-0 lé kilo; carottes rouges avec verdure, 0.35 le k. ; carottes rouges sans verdure, 0.55 le k. ; carottes jaunes sans verdure, 0.45 le k. ; navets. 0.15 le k. ; choux blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.2-8 le k. ; choux rouges sans feuilles et sans racines, 0.33 le k. Prix pour commerçants en détail ; Choux-fleurs, fr. 1.40 la pièce; haricots verts, 1.70 le kilo; carottes rouges avec verdure, 0.60 le k. ; carottes rouges sans verdure, 0.80 le k. ; carottes launes sans verdure, 0.70 le k. ; navets, 0.25 le k. ; choux blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.40 le k. ; choux rouges sans feuilles et Sans racines, 0.45 le k. ; choux en saumure, 0.85 le le ; haricots secs, 6.75 le k. ; .pois secs, G.25 le k. ; féveroles, 5.25 lé k. : sarrasin de Luxembourg, 5.00 le k. ; sarrasin de Campii 11e, 5.75 le k. Les prix pour les légumes Secs, dans-4e commerce de détail, sont valables également pour le^. 1 marchandises urovenant «la iffl. a&uyella récolte*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes