Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 december 1917
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s.n. 1917, 14 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j3bm5h/
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4- Aannée. - N* 1153 - Ed. B k = ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant Les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour DIX CENTIMES Le Bruxellois O URNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Vendredi 14 Décembre 1917 ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, (r. 500 Nécrologie 00 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières !.. 2.00 PETITES ANNONCES. • . L> grande ligue. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND * Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 13 décembre (midi): Théâtre de la guerre de l'Ouest. Depuis Dixmude jusqu'à la Lys, et au sud 'de la Searpe, action, d'artillerie renforcée par fnoments. A l'est de Bullecoun, nos troupes ont arraché aux Anglais plusieurs abris et fait prisonniers sic officiers et 84 soldats. Entre iîœuvre et Vcndhuille, les duels d'artillerie, déjà vifs te soir, se. sont accentués ce matin. Au nord do St-QuOntih également, feu d'artillerie renforcé. Groupe d'armée du prince impérial allemand : En liaison avec des engage menti de recon-fiaissance, L'ad/uni d'artillerie s'est rantimée. 'îhéâtré de la guerre à l'Est. Comme convenu, les négociations concernant la conclusion d'un armistice, qui doit remplacer la suspension d'uimes existant actuellement, commencent aujourd'hui dans le territoire commandé par ie fe dmarêchal général j/rince Léopold de Bavière. front en inacédoine. Dans la boucle de la Cerna, au cours d'en-trepr çes ussez faibles, un certain nombre d'Italiens et de Français ont été faits prisonniers. Tnéatre ae la guerre italien : L'action combattivc, par sutfie du, temps de page et du brouillard, est demeurée minime. BERLIN, 12 décembre [Officiel) : Rien de nouveau sur les théâtres de la guerre. Sur mer. BERLIN, 13 décembre (officiel); Des forces de combat navales légères, commandées par le cap laine de corvette Ilemiche, ont a taqué le 12 décembre, au matin, le trafic marchand ennemi, près die la côte «nguttse, devant l'embou hure de la Tyne. Au cours d'un combat couronné de succès, ave-c les avant-'postes anglais, deux grands vapeurs et deux navir es-pair a a il es armés, furent coulés. Nos forces de combat sont rentrées sans pertes ni dégâts. Sur mer: 35,000 tonines coulées, BERLIN, 12 décembre (officiel) : Le lieutenant-capitaine Jets, un de nos commandants de sous-marinsr a coulé de nouveau 35,000 tonnes de jauge brute, dans la zone de barrage autour de l'Angiete-rrS. Parmi tes navires anéantis, se trouvaient un très grand va-^Ljpeur quatr -mdh\.deu vay-'ur* artnéi de gr„n-Wfdettr moyenne, dont l'un était escorté de qua-' tre navires de surveilance, un paquebot de 7,500 tonnes, ainsi qu'un vapCur tank de grandeur moyenne. un dirigeable anglais abattu. BERLIN, 12 décembre (Officiel): Un de nos avions de marine, commandé par Zv premier 'ieutenaiU de maAnc Chni.wn-sen, a anéanti le 11 décembre, an cours d'un roi de reconnaissance dans les Hoofden, le dmyeable an g ai s « C. 27 ». Le dirigeable s'est abattu On flammes dans la mer. autrichien, VIENNE, 12 décembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'est : Trêve d'armes. Théâtre de la guerre italien : Entre la Bren-ta et le Fiave, nous avons remporté des succès locaux. TURCS CONSTANTIN01'LE, 10 décCmbre (Officiel) : Front du Sinaï: Au cours des combats réitérés déjà mentionnés à l'ouest île Jérusalem, l'adversaire réussit à renouve er son attaque contre la vdle. En conséquence, nous avons replie nos troupes qui te trouvaient à l'ouest au sud et à l'est de viUe. En Mésopotamie, la tentative de l'adversaire de s'établir à l'est dû Djebel Nemrm a échoué. CONSTANTINOPLE, 11 décembre : Front du Smci : Fas d'èv nements particuliers.Front en Mésopotamie ; Nos troupes poursuivent à l'Ehdcn les détachements ennemis en rctrai,e. FRANÇAIS PARIS, 12 décembre (officiel), 3 h. F.M.: An nord-ouest de Reims, plusieurs tentatives ennemies sur nos petits postes ont été repoussées par nos feux. Lutte d'anillerie assez vive sur .es deux nu-s de la Meuse. Au narcl de 344, un coup de main ennemi est resté sans succès. Nuit .a'me partout ailleurs. PARIS, 12 décembre (officiel), 11 h. F.M.: Assez grande activité des diux artilleries dons les secteurs de Chavignon et de Courte-çon, en Champagne, dans la région des Monts et sur la. rive droite de la Meuse. Un coup de main ennemi vers Cou ey n'a donné aucun résultat. Journée cohue sur le reste du front. JniiAe d'Orient, il décembre ; Activité de l'ar tt eris biAganc croissante tnïTb tre' >ac de Doiran et le Vardar. Sur la .rive droite du f'euve deux coups de main bulgares ont été /épousés avec des pertes sérieuses ' Au cours d'un combat aérien, un avion bulgare est tombé désemparé. italien ROME, 12 décembre. — Officiel de l'Ami-Pau té : Durant la. nuit du 10 décembre, nos navires I Icaf i-H ont pénétré dans le port de Tries te et | ,ont. décoché 4 coups de torpille contre deux wi-s "lux du typ# » Mooarch » qui explosè-1 are-ut. (-u naviiV, le « Wicti » fut confié. Nos I ;-unités ont regagné indemnes leur base d'o- VT- ROME, 12 décembre ; Tout le long du front, entreprises d'artillerie, notamment entre la Brenta et h Fiave. I.es batteries ennemies, auxquelles les nôtres ont ripos\ é, ont montré une activité remarqua-Ile. Dans la région du littoral, une vigoureuse tentative ennemie, préparée énergiquement par Vartillerie, au commencement, de l'après-midi, pour nous reprendre, dans la région de Cape STe, les positions d'Agenzta Jidiani, fu>-ntUement repoussée d'une manière sang-ante. L'ennemi dut se retirer, laissant de nombreux morts sur le terrain et quelques douzaines de prisonniers entre nos mains. Deux avions ennemis furent abattus en combat aérien, l'un près d' Revento di Fiave, l'autre par des aviateurs des Alliés près du porùt de Priai. ANGLAIS LONDRES, 11 décembre. — Officiel: Le servit» aérien et les artilleries dfc» deux côtés, ont manifesté hier au front anglais, no-tammieat au sud de la Searpe et au nord de la Lys, une activité peu ordinaire. Dans ces régions, l'ennemi a dir igé un violent feu d'artillerie contre un grand nombre de lo&aAités.Hier soir.le.s Allemands ont tenté sous la protection d'un interns-e i'e-u d'artillerie un. coup de main contre un de nos pos tes à l'est d'Epehy, ils furent repoiuasés. Sur différents point du front de Cambrai, engagement» de patrouilles, au cours desquels nous avons dispersé des groupes ouvriers et fait des prisonniers. Du restant du front, rien d'important n'est à signaler. .Un coup de main exécuté i'après-micli avec su-ccès par* les troupes des Forçat er de 3her-wood, à l'ouest d'Hulluch, leur permit de r;t-meneir un certain nombre de prisonniers. Une agression ennemie fut exécutée' ce matin au sud d'Armetitières. Dernières Dépêches Les dépenses de guerre de l'Entente depuis un an. Berlin, 12 déc. — L'année qui a suivi le refus de l'offre de paix allemand» du 12 décembre 1916 a coûté cher à l'Entente. Absb;action faite des pertes eu homme», en matériel et en terrain, les dépenses nettes die guerre ont atteint un montant mo-uï. D'après des sources émanant de l'Entente, l'Angleterre a dépensé durant cette année 53 milliards, la France 35 milliards 300 millions, la Russie 45 milliards, l'Italie 12 milliards 500 miUimis, l'Amérique 53 milliards, ce qui donne la somme coica-julie d« 200 mi liards pour un-e. seule année. Pa ron-'tr", l'Allemagne n'a dépensé que 36 milliards, l'Autriche-Hongrie 18 milliards 700 millions, la Turquie 660 millions, la Bulgar e 640 millions, ce qui fait, pour les Puissances Centrales, une total de 56 milliards. Les chiffres fantastiques de l'Entente représentent une augmentation cons dorahle. contre les années précédentes. C'est ainsi que vis-à-vis dos 53 milliards anglais d3 c « 12 derniers mois, les 28 mo a précédente n'ont compté que pour 68 milliards, tandis que les 56 milliards des Pu'ssan-ces Centrales no représentent qu'une, légère augmentation des 95 milliards, 200 millions dr's sommes totales de guerre antérieures. La proportion s'accusera encore plus désasirené> pour l'Entente les mc:s prochains de guerre et 'e résultat en sera d'autant plus sensible que les Puissances Centrales supportent 'es charges de guerre au moyen de leurs propr s rea ouroes, et que, par contre, l'Entente est endettée d'une façon extrêmement lourde. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. Buchanaa cherche à gagner du temps. Be-rnie, 13 déc. — Du « Butiid » : Les décl-a^ rations do l'ambassadeur à Pétrog'rad aux délégués -die la pressé russe, paraissent particulièrement remarquables, attendu que c'est la première fois qu'un diplomate anglais officiel envisage la possibilité de négociations de pa'x; il aurait émis l'opinion de ne voir ocnolure que prochainement un armistice par les Russe, ailors qu'an gouvernement stable était imsbaMé. Alors l'Angleterre serait égaille lement disposée à discuter 1-cs conditions de paix éventuelles. Les progrès des Maximalistes. Berne, 13 déc. —• Du « Berner Bunid *> : On mande de Pétrograd que la ligne de chemin dte far de Mu.nman se trouve également aux mains das Maximalistes. Les pourparlers permanio-russes. Pétrograd, 11 dée. — Conformément à ce qui avait été convenu, notre délégation d<? paix eet arrivée à Brest Litowsk, durant la nuit du 28 novembie, et s'est rencontrée le 29 novembre h midi a-vec les délégations d^s Puissances Ccntfralfc's. Outre les représentants des divers partes politiques délégués par le Conseil des Commissaires du peuple, des délégués militaires participèrent à no'tirc délégation pour fournir les explications nécessaires. Un accord est intervenu sur quelques points a-u cours de la | première séance. La. presse bourgeoise avait claironné paitout l'insuccès de ces négociations, mais elle n'a pas ébé peu désillusionnée. L-es inventions fia grantes d'une évacuat on die Pétrograd, de la c.ssion de la Finlande et d'un retrait de front d<: 100 veistes ont été appréciées à leur juste valeur par un chacun. L'interruption dos pourparlers d'armistice a été fixée à une semaine, afin de pouvoir s'adresser encore unfc fois aux Alliés et de faire encore un appel aux soldats et aux prolétaires pour participer expressément aux négociations de paix. Cette d-éo .sion a été miss en exécution. Pétrograd, 12 déc. — Le Conseil des mandataires du peuple a proposé aux Alliés de jiairtieip r aux pourparlers préliminaires de paix, mais n'a reçu jusqu'ici aucune réponse. Ils en porteront la responsabilisé. La- délégation russe est partie pour continuer les négociations d'armistice, appuyée par la force morale de la révolution victorieuse des ouvriers et des paysans, pour faire taire 1«« roanon3 et faire tomber les fusils sur tout le front qui s'étend do la Baltique à la Mer Noire. Les délégués russes mèneront à bonne fin les négociations d'armistice commencées. Ils continueront comme ils ont commencé, non comme quelqu'un qui se rend, mais, comme les représentants plénipotentiaires d'un pays et d'un peuple sur lesque's les regards des millions d'ouvriers du monde entier sont fixas. Institution d'un tribunal révolutionnaire. Pétrograd, 12 déc. — Dans toute la Russie, des tribunaux révolutionnaires ont été institués pour réprimer la contre-révolution, le sabotage des employés, le pil âge, la spéculation et les maraudeurs. Le tribunal révolutionnaire est élu par les Conseils locaux d'ouvriers et de soldats. Les tribunaux sont libres quant au cho.x des moyens à employer pour la répression des délinquants e» matière d'ordonnances révo ut-ionnaircs. On, a proposé comme punitions : les amendes, le blâme public, la suppression du crédit public, Ls travaux forcés et la privat.on de libertés Tout citoyen honorable possède le droit à la défense et aussi celui de se constituer accusateur public. Une flotte internationale. La Haye, 13 déc. — On mande de Washington : Le ministre de la marine américaine Dametg propose de constituer après la guerre, une flotte internationale, à laquelle participera chaque état, selon la mesure de sea finances. Les Etats-unis s_-r;j-iont prêts à appuyer oe projet lors de la prochaine Conférence de la Paix. Leu poursuites contre Caillaux. Paris, 13 déc. (Ha-vas). — La demande de poursuites, formulée coutre Caillaux, v se un attentat contre la gfiretis de ''Etat, dont s. rait rendu coupable le dépité de la Sarthe, en se livrant à des manœuvres d j nature à compromettre les alliance® |i3 la France, cj pratiquant det; intelligences (ave« l'Cnnorm et enfin, en se livrant à une propagande « défaitiste». Ces faits ressort ssent tous du Conaei] de guerre. Ma s si l'accusation d attentat c ntr>e la sûreté de l'Etat finissait par prévaloir s^'ul.'-Caillaux compara irait dwauft ie Sénat constitué en Haute Cour. L'avenir de la Finlande. Copenhague, 13 déc. — D'après le « B r-ling ,ke T dand1' », ie nouvel ambassadeur d s Maximalisteg aurait déclaré'qu'il était p r-snadé que l'Assemb'éj Continuante séiitifin-dra le gouvernement maxiine-îisle et qu'elle se prononcera pour l'indépendance de la Pologne et die la Finlande. Il conselérait comme tout naturel que ies d s îlee d'A'and soient démoli s et qu'on laisse aux populations d ; la F n'ande et d«s îk1® Aaland la liberté de disposer librement d'eux-mêmes. Une déclaration simi-oîiiciouse allemande. Bérlin, 12 déc (W.T.B.). — M. Acquit h s est efforcé d'adopter un ton un peu plus mesuré, contrairement à ci: qui eut Lieu pour ses p.écédents dsooura. Il a d'ai'kutre toutes raisons de le faire, maintenant qu'une a,n..ée s'e.-t éoouiée depuis que la proposition de paix allemande s'est produite. Novs voyons dans cj fait une reconnaissance tacite de noire situation pol.tique et militaire. L'nnnéa qu-j vient d' s'écoul r a été pour Les projets <JjB l'Entente une année de profondes désillusions. Les born-m's d'Etat anglais avaient prédit, pour cette année, en d'innombirabks circonstances, ''effondrement définitif de l'Allemagne. Mainte mont, il leur faut reconnaître que l'Allemagne est debout aussi ferme et aussi solide que jamais auparavant en ces annéeu du guerre. Mais M. Asqu.th compte évidemment sur cg que le monde pourrait avoir courte mémoire. Il cl t que jamais l'humiliation et la destruction de l'Allemagne n'avaient é é exigées de l'Entente comme un but de guerre. En ce disant, Il nie tout simplement les nombru^es manifestations de ses collègues d & gouverne-menite anglais et, français. Il reni© les inten-tiona professées contre l'Allemagne et fixées dans les accords secrets. Mais Asquith tient encore ferme à son programme du « G-uiid-Ha.ll » (Guildhall-tcrms). La puissance militaire de ia Prusse doit être totalement et définitivement anéanie. Qu'Asquith interprète ces paroi.6 comme il voudra, nous, nous ne pouvons qu'y ve r autre chose qu'une intention de terrasser militairement l'Allemagne. Si Asquith pense toujours pouvoir atteindre cfi résultat, nous ne sommes guère rapprochés de la paix. S'il veut la victoire des armes sur l'Alkmagnie, u n'a qu'à continuer à essayer dj la remporter. Il trouvera l'Allemagne en core toujours réeoluie à mener la lutte. Mais aujourd'hui Asquith ne veut plus r en savoir d'une immixtion d'ns la c / atitution antérieure et dans l'organ.sat on d> la future Allemagne. En cela il &r met également en contradiction avec les tentatives itinombrab'es parties d'Angleterre et d'Amérique pour nous prescrire les principes d'après lesquels nous devrions régl«'r nos affaires intérieures. S'il a tiré une ieçon du refus indigné de l'A'lema-gne d'admettre unie telle spéculation sur ses difficultés intérieures, nous en pi-«-nons bonne note. Ii est incontestable que lus hommes d'Etat anglais et américa ns, dans l'ignorance to-tale du caractère de notre peuple, ont totalement fait faux bond en la circonstance. Il reste historiquement établi qu'ils ont entrepris ces tentatives.D est donc étonnant qu'Asqu.h ose le n;er. Asquith d t que chez nous la vio'Cnee a été hissée sur le trône, comme pouvoir suprême. Nous rappelons ia iongu ]iete d'act' s de violences dont l'Angleterre s'est îendue coupable. Nous ne citerons que les noms de l'Irlande oit de la Grèoe. Ils siuffisent pour mettre en p eine lumière rhypocr.sie d[e cette ptn-ase d'Asquith. Asquith pari© aussi de la rupture de traités solennels et ne redoute pas le souvenir de l'Ita lie et de la Roumanie, qui furent induits par l'Angleterre et ses al liés, à violer les traités kb p us sacrés. 11 parle d'engagements rompus et oublie certainement toute la long te chaîne de violation du diroiit des gens, qui marqua les agissements de ''Angleterre, dans la conduite de la guerre, depuis son début. C'est ainsi que, pas à pas, Asquith se met en oontrad ct-ion avec la vérité et les faits. Il parle, on avocat, d'unie paix; anglaise, mais non pas d'une paix telle que le monde en a besoin et teio que l'Allemagne la conçoit. » Kéflexions italiennes. Lugano, 13 déc. — Dans l'un de3 derniers numéro© du « Secolo », jde Mi' ^n, parvenus ici, on lit : « I] ne faut pas oublier que presque tous les Italiens se sont habitués à des récits de guerre glorieux et à des qualificatifs outrés. Nos soldats étaient lies meilleurs diu monde entier, sans rivaux; nos obefs de grands stratég.a, comblés de toutes ks vertus militaires. Malheur à celui qui, chez nous ou ailleurs, eût laissé percer à ce sujet le moindre doute. Nos hommes d'Etat- étaient les plus habites et les plus clairvoyants. Tous les autres peuples d'vaient venir à l'école chez noue peur s'imprégner de finessj diplomatique, de connaissance de l'âme humaine, de jugement de tous les problèmes de' guerre. Notre pays?? Un© véritab e révélation, devant laquelle — on le ■déclarant presque ouvertement, — tous les autres pouvaient être considérés comme décadents. Nous espérons que cCtt terrible et douloureuse leçon du 24 octobre portera ses fruits. » Le «Journal des Débats», de Paris, qui reproduit ces lignes du « Secolo », les fait suivre de ce commentaire : « La presse italienne fait donc ressortir le danger qui réside dans l'exa-gératon tendancieuse des succès politiques et m li«rires de l'Italie, pour-suivie pendant deux ans et demi. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les combats à l'ouest. Berlin, 12 dée. — En Flandre, l'activité oon.batt ve ept restée généralement minime sur tout ie front, par suite du temps couvert. Ce n'''st que durant la mut que l'activité d'ar-ti'lca-ie s'oit ravivée passabk'<men(t des deux côtés du canal de Nieupo-rt. Nos patrouilles ont fait dts prisonniers. Les installations de chemin de fer près d'Ypres et du Kemmcl ont été bombardées avec un succès marqué. En Artois, une grande patrouille ennemie attaqua notre position, après uno forte aligne lïtsi'tion du reu d'artillerie, le 11 décembre v rs 5 heures de l'après-midi. Elle fut repous. rje en cor]is-à-corj)s et en contre fttaque, tandis que nous ramenions des prisonniers hors des tranchées ennemies près d'Oppy et de Gavelit, à la suitu d'opéraitiions couronnées de succès. Sur le champ de bataille de Cambrai, l'activité d'artilier.e n'a été plus animée que j>ar moments. Au nord-est' de R.eims, une attaque de pa-troui ks fut repoussée au matin. En Champa-gne, un assez fort détachement de reconnaissance &nn jnu pénétra dans notre position au sud-est de Tahure, nrais fut aussitôt repoussé en contre-attaque, en éprouvant de lourdes pertes. „ Troupes îraaco-bntamniques sur le Piave. Lugano, 12 déc. — Le correspondant Bar-7. ni télégraphie au « Corricre d'lia Sera » que des troupes anglaises et françaises ont été m-te-rcalccs dans les pr-'m ères lignes du front italien. D s troupes britanniques ont pris position sur les hauteurs de Monte!le, qui forment le dUrniier dégagement méridional sur la rive droite du Piave. Belle, 12 déc. — Le « Morning Pcst » annonce, du front italien : « Les renforts français et anglais pour le front italien atteignent ac-tuelk'mc-nt 100,000 hommes. Mais, en raison de la s'tuation eur le front oriental, une contre. offensive entreprise emccre cette année, n'aurait aucune chance de succès. Le rappel de Sarrail? Cologne, 12 déc. — On mande de la frontière su sse à a « Gazette de Cologne » : « Des nouvelles parvenues de Paris, il résulte que le gouvernement aurait décidé de rappeler le générai Sarrail d la direction de l'expédition de Saionique. Dans ks milieux parlementaires on désigne comme susoept-ib-s de recueillir sa succession, le général Roques, ancien ministre de la guerrj, ou le générai Mangin. U y a lieu de rappeler que Clemenceau s'^t autrefois déclare adversaire résolu de toute l'expédition de Saionique. Il se pourrait donc que le rapp'l de Sarrail signifiât le commencement de La fin de c îts expéd.tion. La censure française a d'ailleurs empêché les journaux parisiens de répandre la nouvelle du i-appeM de Sarrail. La prise de Jerasalem. Berlin, 12 déc. — La nouvelle de la prise de-Jérusalem par les Anglais-, n'est pas arrivée comme une surprise. Sj la perte de cette ville es; regrettable au point de vue politique, elle n'a pas la moiindra impjrtanae au point de vue militaire et n'influe en rien sur la si- . t.uation générale, comme sur la situation du froni du Sinaï. Les Anglais chercheront certainement à grossir dém-esurém -nt leur succès ai n de détourner l'attention de leurs échecs sur Le front ouest. Dans la « Morgenpost » il est clit qu'en face des imposantes victoires des Coalisés, ostte mésaventure qui frappe leurs alliés turcs passe à l'arrière-plan, tant au point-de vue d son importance que de Ses effets. Ls « Loka'-Anzeiger » écrit : « Oe succèsr-ré-c'.ame des Anglais va être fêté au son des cloches et par cl s offices d.vine, et. ce d'autant plus bruyamment, eyu'il s'agit de détourner l'attention du peuple d'un autre point où une blessure inguérissable a été infligée aux Anglais. Oémé-nagement de la Cour de Roumanie. La Haye, 12 déc. — On mande ds StockhoJirf au « Daily Te'egra.pii » que d'après d-es nouvelles parvenues de Russie, le Roi de Rouma» nie et la Cour seraient sur le point de quitta» le grand quartier général. D'autre part on annonce qu'ils l'auraient déjà quitté. Dans ce» derniers jours on aurait fait, au grand quartâe, général roumain, des préparatifs de départ pr<? cipités. On apprend que de forts contingent^ de troupes maximalistes seraient on route pou# Jassy. Désertions sur le front en Roumanie. Copenhague, 12 déc. — On mande de Jfssj que sur le front russe, en Roumanie, les désCR tions sont devenues générales à la suite de l'an, nonce de l'armistice conclu. On démobilise^ rai t sur tout le front. Un grand nombre d* tranchées derrière le front ont dû être éva» criées, faute de soldats. Fonnidabe déclaration de guerre. New-York, 12 déc. (Router). — Le Panam» a déclaré la guerre à l'Autriche-Hongrie. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. Les prévisions pour l'Assemblée constituante* Pétrograd, 12 fciéc. — Conformément aux instructions données par les commissaires, l'Assemblée constituante sera déoarée ouverce aussitôt que 400 membres seront réunis. Li presse dt£s ouvriers s'occupa activement de l'Assemblée constituante. Au cas où la majorité de l'Assemblée constituante ne se déo'a rerait pas résolument pour l'autorité d'6 Con. st-iils d'ouvriers et die soldats, on proposera d'unité l'exclusion cl s cadets qui, en leur qua. lité de contre-révolutionnaires déclarés, n® pourront pas s'occuper des questions d'arga n.sat-ion; d'un autre côté, on propose'ra eKy élections nouvelles partout où le,s cadets et ka commissions électorales ont abusé de leur influence. En tout cas, ks masses n'appuieront; qu'une Ass mb-êe constituante dont les membres garantissent leur soi, ainsi que la paix et la liberté. L'es commissaires du peuple nia remettront le pouvoir qui Itur fut confié par le Congrès des Conseils des ouvrière ot soldats, qu'aux mains d'une assemblée qui s'adresserait à la volonté du peuple. La publication cL la formule: « Tout le pouvoir de i'Assem-b-ée constituante » faite par les cadets, Icb Maiiiaohe^wiki et l'es Ejoeialisttes révolutionnai-res, ne chang; rien à la s.tuation; tout le pouvoir testera.t entre ks mains des ouvriers, derf soldats, d s paysans et de ceux qui ont défendu leurs inté.êta. Au Congrès du parti des socLa-listes-révo-u-tioniiiaires, une scj»ion définitive -s'est produite entre la gauche et la droite. Le 28 novembre, Rockowski, membre de la commission principale du p&rti s;:-on.ai-clémoera-tO roumain, a salué le gouvernement russe et lea paysans, dans uno lettre où il ks engage à exiger du gouvernement roumain line amnistie générale et la convocation de l'Assemblé# constituante, sur des bases démocratiques. Un nouveau bruit. Le Tsar serait assassiné. Bâle, 12 déc. (Ha-vas). — Ou mande de l'ambassade russe de Washington au « Tan es » que Nicolas II aurait été assassiné par Ises gardiens, L Entente fait patte de velours. Genève, 12 déc. — La diplomatie do l'Entente fait les p us grands efforts pour empêcher une défection complète de la Russie. Sa tolérance souda-ine, vis-à-vis de ceux qui détiennent le pouvoir à Pétrograd, résulte non ■seulement, comme d.t la « Lanterne », die considérations militaires, mais de cet aveu qu'une paix germano-austro-russe anéantirait d'un seul coup de plan de Wiison de se subordonner lus Puitsaanoeis centrales par la menace d'un boycot-age commercial, après la guerre. A la Conférence de Par.s, Clemenceau a essayé de provoquer une action énergique contre les Russes. La menace de banqueroute da i'E'tai russe par Trotzki a littéralement par-raiyaé les ministres français. Le lendemain déjà, es hoaim.s d'Etat français se: sont montrés plus coulants envers les Bolsohewiki. Copenhague, 12 doc. — De Kê'w au « l'a. litiken » : L'Entente se s.rait décarée prête à reconnaître l'indépendance de l'Ukraine, à condition que celle ci observe une neutralité bienveillante à l'égard des deux groupes belligérants.L'Entente et la Finlande. F r a n cf o-rt- su r - M eii n, 12 déc. — La « Ga-zetto de Francfort » apprend de Genève : « Le journal le « Temps », de l'ar,s, commentant la déclaration d'indépendance -de la Finlande, croit pouvoir admettre que l'Eut' nte entrera en re-lat.ons diplomatiques avec la Finlande ot reconnaîtra ainsi, tout au moins prov soir' ment le fait accompli, jusqu'à ce qu'un accord définitif intervienne entre 'a Russie et la Finlande pour fixer les bases de l'indépendance do cette darnière. De toute façon, dés réserves seraient faites en ce qui concerne la question des îles Aaland, dont la population semble ré. clamer son retour à la Suède. 1/' journal officieux français lakse entrevoir que la France ne s'opposera pas à cette réunion des îles Aaland à la Suèd , ai cette dernière fournit des garan-rantics contre la prédominance allemande dana la Baltique. .ues élections au front russe. St-Péfcf'rsbourg, 12 déc. — Lee élections pour la Constituante sont terminées sur tous 'es frou;s russes. Les socialistes révolutionnaires ont obtenu environ un tiers, les Maximalistes 1 p. c. et les Max.inalistes plus ele la moitiés des votes émis. Les abstentions ne se sont paa élevées à pus de 15 p.c. Situation critique à Moscou. Amsterdam, 12 déc. — Le « Times » reçoit de St-Peterebourg la nouvelle, qu'à Moscou la situation ^st très grave. On craint un soulèvement des partis contraires aux Maximalistes. Ces derniers auraient placé clés miitraillouseB aux carrefours des rues. Parmi le» personnes ohez lesquelles furent opérées des perquisitions od ciibe .le patriarche Tikkon.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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