Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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02 oktober 1917
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s.n. 1917, 02 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27rj9q/
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Année - N. 108! » Ed. B ciia giifiiii * Mardi 2 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles •• Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - A'ik. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements "1 Rl.ViESTHIL.LS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers -moi<! ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de i 2 Mois 1 Moi*; Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 Mk.î .20 TIRAGE :(IO.GOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La lign» Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières... PETITES ANNONCES Iji petite ligne La grande ligne * TÉ RAGE : liCl.OÔO PAR JOUR j a liirnl giitlilii iiiiptifiail m jR1^^r5traUon'PublîGité,Vente:| Les bureaux dis « BRUXELLOIS » se tre&sveifîi S3UE DE LA J CASEKK1E, 33 ei 35, à BraxeSSes (près ds la place Aasseessens). PROPOS LIBRES ET VARIES lia Souveraineté de la Scieries Pour se faire une juste idée cil la souverai m le de la Bei«ooé, il est nécessaire- que l'oa ee fasse uns idée nette du la nature clu domai ■ ne d-j catte dernière. La Science .cousit ' C d'uue façon générale eat l'énsôjnble d:'s cou naissances humaines qu'elle aooroît en mut tant en œuvre toutes les mé.hedes dont cil peut pout arriver à la vérité. Le soiieoices d'observation éteiadent lour juridtc non intellectuelle sur 1 univers entier qu'e] les aiuJys ai poiu dé-.ouviir les lois auxquel les il est soums .Leurs investigations s'étende.» aussi bien sur lee astres que sur tes êtres in iin.ment pôiits qu. pu.lu lent, dans uik goutt ■d'eau ou de sang et les livras sacrés d- s reii giona sont aussi bien du ressort da philoiogu et de l'exégète que lût écrite dite profanes! 1 ce {Joint de vue, certains préjugés* dernier restes du moyen-âge, sont encore partagés pa certaine membres Sa clergé trop infatués de L dignité sac idobale dont ils sont revêtus, c ignorant qu'au-dassus do oeite dignité règn1 c- lie du Génie créé par l'Etre InLni pour con tir.uor la révélation à travers les âges dans l uauit domaine ue la S.'ience, Le premier préjuge consiste à croire que b Bible "fc»t la propriété exclusive du corps sa cerdctai qui seul pourrait l'interpréter. TDi jour, nous entendions un brave et cxcellcn curé d campagne dire eu parlant d'un illus tre exégète universellement respecte dans 1; Science "par ses tiavaux : « De quoi se mêl donc ce monsieur? Ce n'esL qu'un laïc ! » i importe avaui tout de bien s'entendre sur c1 mot laie. Si au sc-.n des Eglises un grand sa vaut, à moins qu'i. n'ait reçu quelque ordi nation, est. un laïc, dans la Soi -ulC un évêqu et même un cardinal ne sont qae des laïcs i moins que par leurs travaux personnels et re connus Lis ne soient entré», dans la pkaiang des représentants autorisés de la Science. L; Bible que nous,.prenons comme exemple peu. être envisagée à deux pointe de vue : sc.en.tifi que et religieux. S il s'agit d interpréter 1 texte sacré dans le sens de la doctrine catliol; que, le» chefs ae l'Eglise enseignante ont seul dro.t. d'iiitcrv.uir; lis sont dans leur cloinaiu propre. Mais lorsque l'étude philosophique e uxégtdq.urest en cause, nul pouvoir ecclctias t que ne peut intervenir, car le savant est sou virain d.ns son domaine. Le plus haut digni taire d'une Eglise devient à ses yeux et à ceue de la Science mondiale un simple laïc, et s'i pi étend lui imposer ses vues et, fermer le oreilles à ces exhortations, d pose tout simple nient un abus de pouvoir. Oui, un abut, d pouvo.r, car le Christ a donné juridiction au. représentants de sa doctrine sur le domain religieux en leur fermant rigoureusement i. porte d.6 autres domaines en leur disant « Mon royaume n'tst pas de ce monde. » C monde, c'est-à-dne La Science, l'Etat, dsvan la souveraineté desquels tombe toute jurUiic tion ecclésiastique, car ils sont- do droit divii ee leurs représentante sont instituas par le luis divmes et naturelles pour présider ai progrès de l'Humanité d .us leur domaine pre pce. Aussi le savant, comme le ch_f diktat sont a.usfii bien les représentants de Dieu qu le prêtre. Que ee dernier ne se fasse donc pa illus.on sur l'exclusivité de sa dignité; soyou religieux et chrétiens, maie écartons tout fé •tichisme sacerdotal qui ne serait plus de noir siècle. La volonté infinie se manifeste pa l'orga.no de toute autorité qui préside à la d rection du monde. L'intrusion du corpsaacox dotai d-uis ib domaine do la Science est d'ai! leurs très préjudiciable à la religion que nou devons respecter, car elle» est 1 une des voie qui nous élèv nt jusqu'à notre Créateur. U: exemple en est présenté par le procès de l'il lustre Galilée. Si l'on avait laissé ce gém scientifique poursuivre librement ses travail, se.on le dro.t strict de souveraineté de 1 Science dont il était te ministre, rien d'a-noi mal ne se serait past-é. Mais des ecclésiastlqu infatués de leur dignité, croyant qu'elle le faisait participer à i emnisc.enee de Dieu, s sont dressés pour briser l'illustre révélateiu Mais la Science, forte cle sa souveraineté, des puissance, a marché, semant s^s oout.mpteui dans la poussière clu tombeau, et la découvert de Guhici Vît (tctucl'iVmC/ct enseignés tnom 'fhalv.mCnt davs les chaires des établissement r-d'enseignement ecclésiastique. Il eu est qt pour cela abandonnent la religion; ils ont tori car il faut savoir la distinguer de ce un. qui i représentent ou l'exploitent. Le Christ, n'a-tr pas dit en pariant du corps sacerdotal juif « Ils sont assis sur la Chaire de Moïse; fane ce qu'Us disewt, btau non ce qu'ils font. C'est pourquoi, tout en respectant la religio: et en n„ faisant pas comme les sectaires qui es sayont de jetci ia boue sur ies choses les p't sa.créi'g, il ne faut cep ndant pas craindre d dire la vérité en l'ace au corps saoeïdotal qu par le centact professionnel des choses relj gieusçs, a um tendance à se croire la seul autorité et à s'immiscer par une véritable m trusion dans des domaines qui lui son: étrai: gers. P.us d'une fois il s'est jeté tête La ssé sur le roc inébranlable de la Science et U s' est blessé, au front. Ces clioos sont préjudioiî blcs à la religion da peuple qui, ne lisant i: dans le passé de l'Histoire, ni dans l'aveni que l'Histoire religieuse, fait pressentir, 11 comprend pas que les clergés se succéderons so modifieront, évolueront, mais'que la do, trine du Christ est immuable, car l'EvanyU est étemel. Chrétien et homme de scienc< nous avons décrit les choses telles qu'elles a.j: paraL-s*! nt à notre observation et à notr conscience, et nuus les avons dites sans détoui Nous n'avons pas à flatter les hommes, car i. passent, et seule demeure la Vérité qui s confond en Dieu seul. L'homme, suivant le mot de Biaise Pascal, n'eet qu'un roseau pen-»:mt qu'un gette peut briser ra-.térielleniont, mais dont la pemée p'ut atteindre la Cause suprême de tout ce qui est... Di Marcel M ",uer._ ^MMi^yM»W ^vyry;-jr mrrmiri.n —— : i A H! IWQQF - j'-aei TktJ1 Sam à % 3 ^ (Ml i ÊmnniiMiili tliiSils ALLESSA^DS ^ BKRT.IN, 1 octobre. (Officiel de midi.) l'néîUie de la gaeiie & l'Ouost. t Groupe d'armés du îeid-maréchâl priaca hérilier Eupprscht da Bavière: En Flandre, la lutte d'artillerie a été vigoureuse a 'partir de midi, au littoral et dans i la boude d'ïprès. La nuit, elle est restée vive l égaiiiienl. s Les aviateurs anglais et fiançais brit causé r dans ces derniers tennis des dégâts matériels i considérables en territoire belge far des jets t> de bombes. Les attaques ont fait d-e nombre u-5 ses victjnes parmi la population civde. Groupe d'armes au piizuse impérial s allemand : Le long de l'Aisne, au nord-est de lieirns et i en ChamjxKjtie, l'action d'arUXerte s'est rallumée, le plus souvent en corrélation avec des i engagements de reconnaissance, qui nous ont fe rapporté des prisonniers. Devant Verdun, l'a-vta ion s'eit maintenue dans des limites mo- i déréCs. Aviation : 1 Nos aviateurs ont de nouveau jeté des boni J bes sur les constructions et greniers militaires de l'intérieur de Londres. De nombreux m en-diCs ont caractérisé c^tte attaque comme 3 ayant été particulièrement cffuacë. D'auties i aviateurs ont attaqué avec succès Margate et Douvres. Tous les avions sont rentrés zïdem-J nés. Quatyrze avions ennemis ont été abattus i hier. Le lieutenant Goniermann a réalisé sa i 37e et sa 38e; le prcmier-licuteiuint Dcriho'd - sa 29e victoire en combat aérien. * ïliéatra œ m naeita a l'Est. La situation est inchangée. Des engagements 3 d'infanterie locaux ont provoqué dans quel ques secteurs isolés une recrudescence passa-'' gère de Ut can ^inade. Wrëài an Macec'cins : l'as d'événements essentiels, c Sur snn. i BERLIN, 30 septembre. (Offici 'l.) » Sur le théâtre septentrional de la guerre, 25,000 tonnes de jauge brute ont de nouveau été coul'Cs par l'act cité de nos sous-marins. i l'armi les n-vires coulés se trouvait un vapeur 3 tank de grandeur mogenne, ainsi que le voilier i anglais «Adricole», ayant à bord du charbon : pour la France. L'un des vapeurs coulés avait * à bord du fer, du papier et du coton pour la t France; un grand voilier (1,300 tonnesJ détruit transportait apparemlntnt de l'huile de i paraffine. s A UT&ICI"i£EM J VIENNE, 1er octobre. (Officiel.) ÏSifeatre de la guerre à l'est st eu Albanie : > Situation inchangée. 0 :£heâtie ia guerre italier. : s La partie méridionale du haut-plateau de a liainsiïia - lieihgenge.st a été le théâtre de combats acharnés. Nulle part, les italiens s n'ont percé. £" TURCS GONSTAN T1NOPLE, 30 septembre. (Offt-~ cde.) ' Dans quelques endroits du front, action 3 d'artillerie réciproque. ° Au front du Striai, violent fui d'artillerie -1 réciproque et action aérienne. Dans une lutlc aér'.enne, un avion ennCnu a été contraint " d'atterrir derrière les positions ennemi es,deux s autres ont échappé ■par la fuite. a Au front de I Luphrate, à l'aube du 28 septembre, l'ennemi a bombardé pendant plu-s sieurs heures, par des calibres divers, les posi-s twns que nos avant-gardes avaient déjà éva-3 cales. A la suite de cette opération, '('adversaire tenta d'avancer avec six batteries, un a régiment de cavalerie et 12 canons. L'engage. 3 ment continue encore Au cours de ces com-c bats, quatre avions ennemis ont été contraints par notre feu partant de terre d'atterrir der-s ritre leurs l gnes. 1 Des autres fronts, on ne signale pas d'éré- * ncmènts. * BULGARES SOFIA, 1 octobre, (Officiel.) s Front en Macedoine : » Dans différents endroits du front, feu d'en-n trave assez vif, des jjlus violents à l'ouest du l Vardar, et dans la région de la Aloglcna. Des s détachements serbes de reconnaissance ont été e dispersés jmt la canonnade. Un va sseau enne-iai a bombardé sans su-ccés, du golfe d Orfano, nos positions de l'embouchure de la S trou ma. e - i'v., t ■ JtSrO ^ ô . Près de TultCa et d'isaccta, faible feu d'artillerie.o FRANÇAIS y PAIUS, SO septembre. — Officiel de 3 h. P-„m-: Ass^z grande activité d'artillerie dans la ' région Paiitùéon-Hurtebiss-Craonne ainsi que sur ia rive uroite de la Aicuse. Inous avons repoussé un coup de main ennemi à l'ouest ■i ct'Aub-orivc. De notre côté nous avons péné-■- tro dans les lignes ennemies à l'ouest du Cor-e niilet et ramoné du matériel. Nuit calme sur le reste du front. PAULS, 30 septembre. — OfEicicl de 11 h. e p. ^i. : Sur 1© front de l'Aisne, après uns préparation d'artillerie, trois détachements ennemis s ont t-enté ce matin d'aborder d.o-s tranchées e au nord de Berry-au-Bac. Une fraction eane- .'Tm-tr .ITiTMl ; mi» qui avait réussi'; a pénéiier dans un èlé ment avancé de nos lignes en a été chassée aussitôt. Sur les autres points nos fenx ont arrêté les assaiaams, qui ont subi des pet tes sensibles. La lutte d'aitiheHie s'est maintenue très vive toute ia journée sur les deux rives de la Meuse, noiamuienfc; au nord de 1a cote 34-1 et vers le bois de Chaume. Canonnade intermittents sur le reste du front. Aviation : Des avions ennemis ont bombardé la région do Duiikerquo, les 27, 26 et 29 septembre. ï^es deux premiers bomba i déments n'ont causé que des dégâts matériels. La dernier, pamcu-1 îè/cement vicient, a fait plusieurs victimes dans la popukm-: n civile. Cvux appareils ennemis ont étc abattus: par nos pilote® dans la journée du 29 septembre. Pendant la nuit du 28 au 29 septembre 1a gare de Colmar et des établissements ennemis au nord do Boissons ont reçu la visite de nos avions. Quatre mille kilos ue projectiles ont été lancés avec succès. | P'ETtiOGMA D, 23 sLiembre ; Fronts septentricnlux, ouest, sud-ouest ei roumains : Fusillades et co'mbali de détachements d'è-claheurs.Front du Caucase : Le 24 septembre nos troupes d'êclairCurs ont occupé Oroschan à 35 verstes à l'ouest de Nert. jurent de la BaUiÈUB : Le 26 septembre, vers 11 heures du soir le destroyer de torpilleurs « Ochotnik » a sauté au sud de l'île Oesel après avoir touché une mine posée par un sous marin ennemi, et sombra rapidement. Vers L tâir du jour suivant, un canut de U mateiots dont 4 blessés s'est échoué à la côte. Un remorqueur à vapeur et quelques cotres ont été envoyés à la recherche du canot-auto mobile auxiliaire ejt du côtre. Aucun des ofjuitrs n'ayant voulu quitter son poste, tous ont pcri. A via ti on : A os aviateurs ont jeté des bombes sur des abris turcs à l'ouest de Lali.it et sui Kemach où nous aions 'pu constater des effets expio&'fs. V" 'iM î'U'VtT' É i l'il LOME, 23 septembre; — Off cul : Nos troupes, attaquant hier par surprise, ont réussi à améliorer leur* lignes étab'.fis entre ta Sella di Dot et les versants septentrionaux du Monte San Gab/icle; tlu's ont fait prisonniers 8 officiers et 216 hommes et se sont emparées quelques mitrailleusei Nous avons tenu et fortifié le teirain gagne quoique l'ennemi, revenu de sa suipr.se, ail prononcé deux corure-attuquésiNous avons concentré nos attaques aériennes sur le secteur militaire de Voisicizza (Garsoj et nous y avons tance efficacement environ trois tonnes d'explosifs, lin outre, nous avons bombarde la force-, esse maritime de rota — sur laquelle une importante escadrille de nos lanceurs de bombes ont de nouveau lancé de nombreux projectiles — le point cl appui des sous-marins et l'arsenal.U n appareil ennemi a étc force à atterrir dans la piame de Santa L'ucia (h'oittunoj; notre artiuene l'a détruit. La nuit dernière des avions autrichiens ont lancé des grenades incendiaires sur Pahnano-va; dégâts peu importants, pis de victimes AUUL.Jri.Xi, LOjS DUES, 2S s pternbre ; L'ennemi n'a j/lus entrepris de contre-attaques. L'activité d'infanterie s'est limitée à des combats entre patrouilles et divers petits détachements a l'occasion desquels nous avons fan plus de 100 prisonniers. U n fort détachement ennemi qui chcrcha.t à s'avançât- ce matin à l'est du bois du Polygone, a ci arrêté par notre artillerie et pu- te feu de nos mitrailleuses. Un grand nombre d'cnneniis ont été tués ei les survivants faits prisonniers. Durant la niitt un de nos détachements légers de mitrailleuses a shrpr.s un détachement de mitrailleuses cdlernavd et capturé une mitrailleuse apures a-voir tué ou fait prisonniers une grande partie au détachement ennemi. Notre artillerie s'est montrée active sur le terrain du combat et des détachements d'infanterie ennemie ont été ca-nonnes tres efficacement. Du restant du front TtCn à sign der, LOi\ Duiiti, 1 octobre. — (Oniciel.) _ Le 25 septembre trois avions anglais se sont élevés en vue d'effectuer un vol de reconnaissance vers le Tigre au nord de Samora et no sont pas rentrés. La situation cet inchangée. La chaleur a légèrement diminué ia nuit dernière.rnrsETSmsr-\\ | Nous rappelons à nos abonnés qu'avec le 1 | î« octobre commence un nouveau trimestre. | 1! | On peut s'abonner dès maintenant dans tous 1 à Ses bureaux de poste en BELGIQUE et a | | l'ETRANOhR au prix rie I Fr. 4.5© ou M. G.QG du 1e! Qciohrz, S | au fet laavier 131S. Bien spécifier si on désire bd. A ou Ed. S. 1 Prl-sne. — Chaque quittance de ia poste | g présentée à nos guichets ou envoyée par let- I p tre donne droit e m i remboursement de SO c. g Dernières Dépêskes Les combats à l'Isonzo, \ ie^uae, 1er octobre. — Au front de l'Isonzo nos positions ds l'hmtOrland sont exposées de-pus ce matin à un violent feu ennemi d'artillerie et de lance-mines. Une attaque ennemie engagée l'après midi a obtenu, à l'est do Pcd-lake, un petit succès local qui fut enlevé à l'ennemi par nos troupes au cours dune vive contre-attaque. La région Eittuée au sud du plateau de Bainsizza et du secteur de San Ca-briele a été constamment exposée au pl us lourd feu d'artillerie ennemi et a été le théâtre d» violents combats continuais. Tons 1er. efforts des Italiens se sont écroulés sous notre feu. Les combats à ITSst et »n Sud-Fst. Vienne, 1er octobre. — En plusieurs en-droite du front, l'activité d'artillerie s'eéfc «avivée hier; il y eut également de violent» combats réitérés. Nos aviateurs ont jeté 380 kilos d« bombes sur un important peint, de carrefour pour les transports au front rusée, notamment sur la gare de Friedr.chowka. Au Sud-Efet, il n'y a rien d'important. XjC r^vitaiàe.neni; en Fxaiias. B'rue, 29 sept. — Lors de la discussion tenue hier à la Chambre française au sujet du ravitaillement, b ministre el« l'agrienitui* a déclaré qu'il fallait songer à un a..cro ssoment de la production. La situation géu.érale ne gérait pa3 satisfaisante. La quantité de chevaux disponibles a baissé d'un million depuis la guerre; la diminution d,.e pores se chiffre par 7 millions; la nombre des moulue est descendu do 16 à 10 millions; celui des bœufs, «le 14.75 à 12 millions. Lore de la discuss.on de la question des céréales, le mi:iiiS..re de l'agriculture a. démontré toute l'importance du travail agricole. Or, la mobilisation a enlevé à "l'agriculture 3 millions d'hommes. L'industrie occupe p^s de 120 p.c. d'hommes de plus qu'avant la guerre, et ceia exclusivement aux dépens de l'agriculture. Bien que les soldats appartenant aux anciennes classas aient été libéiés, la situation agricole reste la question la plus grave qui soit à l'ordre du jour. La pénurie des vivres en Angleterre. Berne, 29 sept. — D'api es le «Temps», de Paris, M. Rhondda, dans unj interview accor. dée à des journalistos aménca.ns, oanadiens et australiens, aurait déclaré : « Nous entreprenons une nouvelle oamptgne pour persuader le public do la dure nécessité de moins manger. Si les gens ne se résignent p:te à se restreindre île bonne volonté, je n'hésiterai p.s à ordonna-un rationnemQnt obligatoird. Le danger de la | question du ravitaillement en vivres découle moins de la guerre eouo-marine que de la pénurie de céréales, de viande et de graisse. Le» mesures prises par les Etats-Unis pour restreindre énergieuemeut l'exportation dos vivres vers l.s pays neutres, constituent pour les Alliés un avantage inappréciable; mais la diminution des produits est une arme à double tranehsnt: L'exportation du lard, de provenance- danoise, pour l'Angleterre, s'en trouvera fort , ment réduite. Nous en serons de ce fait plus que j -mais réduits à compter surtout sur l'Amérique. Oe que nous demandonr. aux Etats-Unis, nous ne pouvons l'obtenir de nulle part ailleurs. » Dans le deuxième numéro, du Bulletin Ol-f!c el du ïtivit :illenienfc, M. Rbcndda écrit que L minimum de vivres nécessaires que }»g Etats-Unis et le Canada do.vent fournir pendant les douze mois à venir, se chiffre par plus de 10 millions de tonnes, d'une valeur de 250 millions de livres sterling, frais de transport compris, s»it de 3 à 4 millions de dollars quotidiennement. Il s'agit ei.BenticJen;-"nt de céréales, de nourriture pojr les pourceaux, do sucre et de viande. L'ALeinagce poursuivrait l'olernâve en Russie Berlu, 1er cet. -— De la « Deutsche Tages-zêitung sous la signature du major Moralit: i-i'ofrensive favorable an front allemand de l'Est a causé ce? dera.crs mois beaucoup de fouets à 1a critique ennemie d; l'armée. On cherchait réponse à la quest.o.n : L'Allemagne continuera t-elle l'offensive ou entreprendra, t-eilo une rapide offensive partielle sur une échelle restreinte î Je panee que la direction eupériure de l'armée allemande est d'avis de poursuivre énergiquement et conséquemmûnt a;;rès Riga et J acobstadt, des offensives par-tuolles ultérieures contre l'ennemi russe. LA Sn UAiiOîï C-iUilO.UE 3sl? ittJSSÏÎ.-. Victoire des is&Eimaîistes. Paris, 1 octobre. — On mande de Pélro-grad au « Matin » ot au ce Jouiiial » : Le Soviet de Pétrograd a exigé au cours d'une sé-anco orageuse, que le pouvoir lui soit remis. Au Soviet de Moscou et de Pctrograd les ma-ximalistes disposent actuellement de la mtt-.jorité. Les maximalislcs ont éiu Leuiue, Zi-novieff et Sodowski en qualité de délégués de la conférence démocratique de Pétrograd. Ira guerre aérienne. Vienne, 30 septembre. — Le 27 septembre, le hangar d'aviation de Josi contenant un c;i-iig'cablo a été anéanti. Le soir du 29 septembre une de nos escadrilles d'hyuro-avions a attaqué la hangar d'aviation de Porrarl. I.-e bateau-avion pi-oté pa-r le cadet de marme Kaii, ayant ; comme observateur le garde de machines d'état-major d'un an, Euner, réussit à atteindre k iiangar au moyen de- trois bombes. Un cLrigeable ennemi qui s'y trouvait devint la proie des flammes, qui "s'élevèrent à une grande hauteur. Tout le hangar a été détruit. En dépit d'un violent feu de défense, tous les avions sont rentrés au grand complet. DÉPÊCHES (Reproduites de 'l'édition précédenle.) Un ao e. e . r,rat îraujals e-n hw-zlcne Cologne, 30 septembre. — De Washington au « Tagliche Rundschau »: L'Amérique a consenti un nouvel emprunt d; 40 millions de dollars à la Erance. Le total des sommes dues jusquà présent à l'Amérique par h'g Alliés s'élève ams, à 2,4fô millions de dollars. LA Sî£uATiOH OAi.ïI'^ffjS E24' jauSSÏS La flotte de la vusr xïoii'e e'o EeïensLl. Be-rlin, 1 octobre. — La flotte russe de la mer Noire, qui jusqu'à présent était restée fidèle à Kereneki, montre maintenant distincte-m.nt qu'elle veut se joindre à l'opposition. Evacuation de Pétrograd. Berlin, 1 octobre. — D'après la « Nowoje Wremia », l'évacuation de Saint-PAars-bourg s'accomplit méthodiquement. Un appel a ét> publie d'après lequel, il est vrai que l'approche de l'ennemi v-rs Pétrograd n était certes pas imminente, mais que le danger des avions et la disette des vivre» avaient augmenté dans d.e proportions telies que peu à peu il fallait songer à évacuer la ville. Les écoles sont fermées et soumises à une mobilisation et sont affeafcces à d.verges destinations de guerre. Les événements militaires de la semaine finissant le 27 septembre 1917 Sur le froot on Flandre, après une trêve de c«n.bai qui a duré quatre semaines, la troisième grande bataille s'est déchaînée. Un feu roulant, qui par moments et ou divers en-dioite, avait lieu depuis plusieurs jours, devait cacher aux Allemands le point- où l'attaque d"vait flre décianchêe. Ls 19 septembre, les vagues de feu dégénérèrent depuis le boi7> de Houthulst jusqu'à Lys, sur une largeur de 21 kilomètres, avec une telle violence que déjà le même soir des attaques d'infanterie an. glaise i-t australienne suivirent en plusieurs endroits. A l'aube du 20 septembre, l'attaque prinepalo fut déclanché\ soua lç protection de nuages de gaz et do brouillard, en mass '3 s&rrées et en rangs profonds, sur une largeur de front de 12 kilomètres, entre Langemarck et ILollebeke. De fortes escadrilles de tanks Ot> do nombreux lanoa-flammes accompagné-' rent l'infanterie anglaise.,Dans l'ait également ds violenta combtuts d'aviiabcurs soutinrent) l'attaque. Les escadrilles de chasse allemandes ont forcé le barrage des aviateurs de combat britanniqu.s et ont lan^é des bombes air hu positions de J/artiliierie anglaise. Ma.lgi'6 rinterveuticu toujours renouvelée d'au moins n"uf divisions, les Anglais n'ont pas réussi à pénétrer plus loin qu'un kilomètre dans le champ d'entonnoirs de la première ligne do défense allemande. Ici ils se heurtèrent aux ocntre-ottiques énergiques des Allemands qui les refoulèrent de nouveau. Près de Passchen-daele, ies Anglais ont réussi à pénétrer plus loin, mais également ici ils furent refoules. Près clc Gli iuveld, une partie du terrain, au nord de la route Ypres-M.nm, est restée aux mains des Anglais, tandis qu'une autre partie a été reprise le 25 septembre par une vigoureuse contre-attaque allemande, au cours da laquelle 250 Anglais furent faits prisonniers. Des contre-attaque; réitérées ne valurent aux Anglais que de lourdes port.s sanglantes. Le premier violent assaut britannique fut paré par la 4e armée allemande, commandée par le général Sisl von Armin (le même qui commandait, le 20 août 1914, les troupes alleman-dis iors de leur entrée à Bruxelles). Le feu d'artillerie très .en'.©ace ainsi que les corpa-à-corps, uit causé de telles pertes sanglantes aux Anglais, que déjà au deuxième jour de bataille, 1 'attaque anglaise s'arrêta. Ce fut seulement le soir du 21 septembre, que les Anglais ont pu se résoudre à de nouvelles attaques. Toutefois, une attaque uniforme sur un large front n'a plus pu être effectuée. Des attaques partielles sans résultat, de nature purement lcciîle.ne rapportèrent aux Anglais que de nouvelles pertes. En attendant, le duel d'artillerie cont.nuait. Au sud de la zone de combat, des attaqu s anglaises n'ont pu déboucher dans le feu d défense allemand. Le troieeme jour de bataiilt» ne fut consacré égal ment qu'à de vigoureuses attaques partielles, qui n'ont apporté aucun résultat ni à l'un ni à l'autre. De nouveau les principaux efforts des Angkis se dirigèrent contre les positions des hauteurs que les Allemande occupent et qui htt'Hid-'nt des deux côtés de la route Ypres-Mtihin, depuis Westrocsebekâ par Pasc-hen-àaclo-wésthoc'k, jusque dans la région do Zandvoorde. Comme au premier jour de combat, les attaques anglaises, dont b point culminant fut les localités Ztnueb'ke et Oheiu-veld, ont été repoussé es par les Allemands on contre-attaques. Les nouveaux et âpres combats qui, après une violente préparation d'artillerie, ont été déclanchéa par 1 s Anglai, à l'aube du 2ô septembre, leur ont valu encore moins de gain de t.rrain que le premier thoc, quoiqu'au moins douze d v sieno anglaises, ap. puyées de nombreux tanks, fussent lancées à l'attaque entre Mangelcare et Hcl:<b ke. En résumé, la troisième grand., batjlle de Flandre, prépar e si possible par les Anglais avec un perfectionnement technique renforcé, s'est arrêtée après un gain d.' terrain très minimo et local dans la champ d'entonnoirs de ia ligne de défense la plus avancée des Allemands. En Artois et au nord de Sain.t-Quent n, l'action s'est bornée à d.s luttes d'artillerie. Au cours d'une poussée plus vigoureuse contre Goun 'lieu, où .es Anglais ont pu atteindra Icb tranché s allemandes, ils furent ensuite rejetés après un corps-à-corps. Ostende a été do nouveau bombardé du côté de la mer et du côté de la terre. On doit s'attendre à la continuation des attaques en Flandre. Au front tenu par les Français, l'action' par morn nts éb".ii. assez animée au Chemm-des-Daines. Après les é.-hecs sttb s par l.s Français dans la sema.tie écoulée, au nord de Verdun, l'action dans, cette région s'est bornée à des duels d'artillerie des deux côtés de la Meuse et aune activité plus intense, de 1 aviation.Sur le th âtre de la guerre à l'Est, les Allemands ont obtenu un grand succès le 21 septembre en enlevant aux Eusses l'importante ville de Jacobstadl. Par une fougueuse at.a-que, appuyée brillamment par l'artillerie, lea lignes russes ont été enfoncée» sur la rive gauche de la Duna. Les Eusses sic sont logés sur la rive est du ûenve, abandonnant a.ngi également au feu de l'artillerie et de l'infantcrio allemand en l'importante ligne de chemin de fer qui court le long de ja- Duna. De ce fait, les Allemande dominent, .par leur feu, les lo. édites de Kreuzburg. important point de jonction des voies de chemin de fer Riga-Pétrograd et. Moscou et ont coupé aux Russes une importante artère vitale pour amener des renforts. Cotte opération a coûté 50 canons et plus de 4,000 prisonniers aux Russes. Le conflit politique en Russ e a forcé le dictateur de la jeune république, KerCnski, à changer ses collaborai;!!rs et à chercher un attachement plus intime avec le parti révolutionnaire dos ouvriers. On doit conclure de cette circonstance une nouvelle faiblesse du pouvoir d'Etat russe ainsi que de l'armée russe.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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