Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 16 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60dr3b/
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DEÏTXÏTCMTC ANNTCTC _ W 8ftfi. ?§$A®Ê jyâT8Fi!Ë &&,&Û>Ô iEjŒSi^L^ftgi ' dUtS ms>Ynm* b 'MERCREDI 18 JJJTNi 1016, " ■■HMHMHmMaMMHMMHMMM ■ PJM ■ "% LE BRUXELLOIS ^.^c>2Vi«>ir3a233^i:ja3X«-,X'S ï 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — B mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal QuotidLiën ïnciepencias: REDACTION, ADMiNiSTfyvTION, PUBLICITE 45, Rue Henri m/Lcut*.?., 4Ss Bruxelles -•~fftirTiîiiirti«Manriyg*i>frvir?rii'w ■■mai lut 1 < il ina'ri'iiii l'ianni i. h'tyn home -A-IVINTOIST C33BCS ï Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 fea»$ Petites annonces, la ligne 20 centimes A l'Observatoire d'Uccle L Etna en éruption. — Les Tremblements de terre et le Sismographe ■" -M I/II/w \y M v KS « wjsvvxsiv* ÊUMKJXJ u « i/ff i L'Etna est en éruption, Catane et Messine redoutent uno nouvelle édition du désastre qui désola la Sicile en 1906. Après le tremblement do terre qui, il y a quelques semaines, anéantit Avezzano et sema de ruines l'Italie centrale, la menace actuelle n'est guère faite pour rasséréner les Italiens, déjà si inquiets d'être engagés un peu malgré eux dans une aventure guerrière aléatoire. La terre tremble, là-bas, en Sicile, et ses trépidations sont enregistrées partout, dans tous les observatoires do l'Univers, à* Uccie notamment. Nous avons voulu ce matin revoir les fameux sismographes enregistreurs si peu connus qui ont noté ces convulsions sismiques, en ont fixé les moments critiques et photographié les diagrammes, automatiquement, avec une précision absolue. A .l'Observatoire, le sympathique directeur M. Georges Lecointe et ses collaborateurs nous accueillent avec la cordialité empressée qui est une des traditions de la maison et l'un des astronomes de service, M. le Dr O. Somville, attaché à la séismographie, s'offre à nous servir de cicerone. Lo petit édifice qui abrite dans ses caveaux ces appareils enregistreurs est à une certaine distance des bâtiments centraux, un peu à gaucho et en arrière des deux grandes antennes du.poste de la télégraphie sans fil. C'est une sorte de pavillon analogue à la morgue d'un hôpital, et surmonté d'une tourelle conique pointue. Un escalier en escargot de vingt marches nous mène dans la crypte ronde bétonnée où sont encastrés les appareils protégés par des cages de verre et des cuirasses mobiles. L'électricité éclaire ce réduit circulaire. Sous ce plafond en calotte, on se croirait dans une coupole des forts de la Meuse. QU'EST-OE QU'UN SISMOGRAPHE ? Sans nous occuper de .la poussière, de l'humidité et du froid sépulcral qui déparent cette crypte, nous examinons les quatre sismographes, dont la sensibilité est telle que notre seule entrée, pourtant opérée à pas de velours, a suffi pour y déranger les aiguilles enregistreuses. Cas appareils en auront pour une bonne-heure, après notre sortie, avant de se remettre à la normale. Les premiers sismographes furent installés là en 1898- 1»99 po.1? 3 t. --es-, 1- ...... ,, , .VÛB-Îwn.iw mécène (1). Ils étaient du système Bosch. Ils furent envoyés, il y a quelques mois, au Katanga, où un professeur de Louvain va les monter à Elisabethville. En 1911, on les remplaça par deux sismographes de Wiechert et deux autres, inventés par un savant russe, le prince Galitzine, de Moscou. Le professeur Wiechert, directeur de l'institut géophysique de l'Université de Goettingen (Allemagne) s'est inspiré du pendule astatique. Son pendule est une masse métallique, du poids de 1,000 kilos, maintenue isolée et" absolument immobile par une suspension à la cardan. Le bâti en acier, soudé à un monolithe de granit encastré dans le sol bétonné, est en relation avec le bloc-pendule à l'aide de deux leviers à direction E-0 et N-S, butés contre deux puissants amortisseurs. Si la terre reçoit une secousse sismique, le bâti et ses assises oscillent et ce mouvement, si faible qu'il soit, se transmet aux leviers fixés au pendule inerte. Ce mouvement de translation horizontale est transformé, .par un dispositif ingénieux, en un mouvement rotatif, qui, à son tour, impressionne deux aiguilles mobiles. Celles-ci Be promènent sur un tambour qu'actionne un mouvement d'horlogerie réglé par synchronisme avec une pendule marquant l'heure officielle. A chaque heure, ce tambour, qui est recouvert de papier enduit de noir de fumée, avance transversalement d'une quantité constante et les zigzags blanchâtres que tracent les aiguilles .sur le papier noirci sont d'autant plus échevelés que les oscillations des leviers du bâti ont été plus accentuées. On a un diagramme dit séismo-gramme.Un même appareil, sus.pendu à des ressorts à boudin et muni d'un pendule de 1,500 kilos, seru, avec un autre dispositif, à enregistrer de même les oscillations verticales.Le prince Galitzine a construit un sismographe électrique plus sensible encore qui photographie automatiquement l'amplitude et la durée des oscillations ou des mouvements de la croûte terrestre. Il a pris comme base le pendule horizontal de Zôllner, suspendu verticalement par deux fils ténus et réduit à l'inertie jusqu'à l'apériodicité par un amortisseur magnétique. Le courant induit provoqué par la moindre vibration du (1) Le premier sismoscope fut, suivant un document exhumé par un savant anglais, M. Mill, imaginé par le Chinois Chio-Chio en 136 après Jésus-Christ. Pina, en 1750, construisit un type de sismographe. Le père Hautefeuille mit l'appareil au point. En 1889, on constata que les ondes se propageaient uniformément dans toute la masse du globe. sol est envoyé dans un galvanomètre enregistreur et par un système de miroirs d'incidence et de réflexion renvoyé sous forme do faisceau lumineux, plus oi moins intermittent, jusqu'à un tambour. Celui-ci tour ne à l'aide d'un mouvement d'horlogerie et est recou vert de papier photographique. Le gélatino-bromure re çoit ces rais de lumière dont l'intermittence varie avec la durée des mouvements transmis au sol. On développi le cliché négatif comme une plaque ordinaire, et l'or obtient un diagramme aux arabesques plus amples e' plus nettes qu'avec le sismographe de Wiechert. L< fonctionnement de ce dernier est, par contre, moini coûteux. Un savant japonais a construit récemment un sismo graphe nouveau basé sur le pendule astatique do Wiechert. Le Japon, terre volcanique, fut, du reste, un de! premiers à étudier la sismographie. COMMENT S'ANNONÇENT LES SECOUSSES DES TREMBLEMENTS DE TERRE ? La secousse se transmet par une série d'ondulations, L'onde est due à la condensation et à la compression de la matière. Ces ondulations vibratoires sont de troû espèces. Les ondes longitudinales ont une vitesse double des ondes transversales. Elles parviennent les premières au point où siège un sismographe enregistreur, car elles cheminent en .ligne droite à partir du foyei du tremblement de terre. Les ondes superficielles, restant près do la surface de la croûte terrestre, parcourent un plus long chemin et n'arrivent qu'en troisième lieu aux appareils. Si la secousse sismiquo est très vio. lente, celle-ci peut faire plusieurs fois le tour de la sphère terrestre et revenir s'enregistrer plusieurs fois sur un même sismographe. Enfin, la différence de temps entre l'arrivée dos diverses ondes permet de déterminer empiriquement la direction du centre du tremblement de terre. Des cartes planisphériques spéciales situent alors ce point sur la surface du globe. QU'EST-CE QU'UN TREMBLEMENT DE TERRE r Finie, paraît-il, la théoi'ie du noyau semi-liquide qu'on nous enseignait naguère à l'université. Remisée l'hypothèse du feu central. La masse terrestre serait queterie dont les étages, les stratesoîT Jes'mocs se seraient périodiquement par contraction ou fendillement, tendant à réduire d'autant le volume de notre planète avant la dislocation et l'émiettement final dans l'espace sans borne. Ces glissements seraient les tremblements de terre, dits tectoniques, intéressant seuls les grandes profondeurs du sol (jusqu'à 60 kilomètres). C'est à eux qu'il faudrait attribuer les secousses récontes du Borinage. Au reste, une secousse très courte, mais soudaine, ébranle beaucoup plus la surface de la terre qu'une ondulation plus forte mais plus lente. Quant aux tremblements de terre dits volcaniques. ils seraient dus aux mouvements internes de vagues de matières gazeuses ou incandescentes et semi-fluides renfermées dans de vastes cavités ou poches de la croûtt terrestre. Le volcan fonctionnerait comme une soupape de sûreté, un exutoire do Ja pression interne de ces réservoirs ignés. Le centre même de la terre garderai! la rigidité de l'acier, sinon sa densité. Seule cette hypothèse expliquerait la transmission des ondes vibratoires engendrées par les secousses sismiques. Le sismographe enregistre ces oscillations, pour pet qu'elles soient violentes, jusqu'à une distance de 20,OCX kilomètres, c'est-à-dire aux antipodes, LES LIGNES DES TREMBLEMENTS DE TERRÏ La carte des foyers de ces secousses sismiques se com plète chaque jour. Une cinquantaine de ces foyers sonl repérés sur la carte du globe. Ils suivent deux grande: lignes de fracture do l'écorce terrestre qui forment deu: cercles paraboliques. L'un est le cercle alpino-caucasien liymalayen, l'autre est le cercle indo-japonais-malais Tous deux passent par les sommets des plus hautes mon tagnes et côtoyent les plus grandes profondeurs de océans et des mers. Un foyer récent vient de se révélei entre le Congo Belge et .l'Afrique Orientale Allemande Ils sont le siège de volcans éteints ou en activité. • «. * « Si, suivant la genèse déiste de l'univers, le Créateur comme le veut la théorie de Quinton, a fait partir di milieu aqueux, marin, l'évolution de la vie, il n'en resti pas moins vrai que la nébuleuse à peine refroidie à s: surface, qui constitue notre Terre,continuera longtemp encore ses convulsions internes. Ces transformation ininterrompues, dont les tremblements de terre ne son que des « moments » aigus ou critiques, ponctués par fois d'éruptions volcaniques, modifieront sans cesse soi relief et sa texture profonde, jusqu'au jolir assigné pa l«s Lois éternelles, pour liquider la destinée de notr globe et celle de son Humanité. MARC DE SALM. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. ■r^mmiKÊÊiÊ—mm—ÊtÊ—ÊÊÊimaiÊmÊÊi——iÊmiÊÊ—ÊÊmmmaÊÊimÊmm DÉPÊCHES: t# Ka ■ Bai ' ■ ■ ne w LE BLOCUS Londres, 12 juin. (Reuter.) — Le Tapeur de pêch© anglais Sàbwin a été coulé hier à l'embou- AUTRICHIENS Théâtre de la guerre du NordrEst Vienne, 14 juin (hier). — En Galicie sud-orientale, les troupes de Vu,'niée Pflanzer 'progressent toujours victorieuse m ent. Après des combats acharnés, les localités de Tysmenica, Tlumacz et les hauteurs au N<fd d'Olesza ont été prises. Au Sud de Czernelica, le combat est en cours. De nouvelles attaques lusses contre Zales-zizylci ont été repoussées avec des pertes s a agi m-tes pour l'ennemi. Avançant de la Bultovine, au delà de la frontière de l'Empire, nos troupes refoulèrent les Russes hors de leurs fortes positions préparées le long de la frontière. Dans la peur-suite, plusieurs endroits de lu Bessarabie jurent occupés. Hier, 1,500 prisonniers sont tombés clans les mains des poursuivants. Au Dnje.tr supérieur, les troupes coalisées attaquent' efficacement dans la direction vers Ly-daczftw, où des forces considérables russes détiennent le Dnjestr méridional. En Galicie centrale, une attaque de troupes austro-hongroises et, allematMes amena la prise de SiemauHi et après une défe'hse contre de vigoureuses attaques ennemies, tous les points d'appui au Nord-Est de la ville furent pris d'ass-uii. A cette, occasion, nous fîmes 3,'WO prisonniers J'our le surphts la situation est inchangée. Théâtre de la guerre italien /I l'Isonzo, il y a eut, de sérieux combats ces deux derniers jours, notamment près de Plawa. La tentative y exécutée le 11 juin var la brig ide Ravenna, afin de prendre ih hauteurs riveraines, se termina par la retraite de l'ennemi. Hier tôt les Italiens passèren t} de nouveau la rivière. Après de violents vombjjÈs, nos troupes parvinrent à refouler l'ennemi 'Wkjut constamment renforcé et à conserver solide)}/l dans les matins ses propres positions deniuù.$muçlles qi.se/itplus ^ ' / n # / .lUll ~rl — T- A ux territoire,s d èrj / - «<vT/v de "ToUfe; ' ' j du Tyrol, les combats d'artillerie continuent,. FRANÇAIS Paris, 12 juin (15 heures). — Il n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier soir. Au Nord de Lorette, dans la région du fond du Buval et dans la régioji du « Labyrinthe », nos troupes ont fait de nouveaux progrès. Ce matin un brouillard épais a régné dans le secteur au Nord d'Arras. Paris, 12 juin (23 heures). — Dans la. région au Nord d'Arras, lutte d'artillerie particulièrement violente sur le plateau de Lorette. L'ennemi, dans tout le secteur d'Aix-Noulette-Ecurie, a cherché var un bombardement continuel à gêner l'organisation des positions que nous avons conquises. Notre artillerie a riposté sur les tranchées et les batteries ennemies. Dans la région de la ferme TQUtvfint, au Sud-Est de Hébuterne, l'ennemi a lancé une contre-attaque qui a été enrayée.Rien à signaler sur le reste du front, si ce n'est une action d'artillerie assez vive dans le secteur à l'Est de Reims et sur le front de Perthes-Beau-Séjour.RUSSES Pétrograde, 12 juin. — Dans la nuit du 10 juin et le lendemain matin, les Allemands ont renouvelé, après un bombardement violent, leurs attaques acharnées à l'Ouest de Schaulen, contre la ligne du front qui s'étend du village Koujy au lac Dan Ral:i,ewoo jusqu'au village de Einoratzi. Pendant la nuit les Allemands parvinrent à plusieurs reprises à quelques endroits jusqu'à nos abatis de fil de fer barbelé, mais ils furent repoussés partout et abandonnèrent des morts et des blessés. Dans la région au Nord de Schaulen un détachement ennemi, composé principalement de cavalerie, et arrivant de l'Ouest, s'avança un peu dans la direction de Schokinowo. A la rive gauche de la Dubissa, nous primes l'offensive, depuis Schauliany jusqu'à Belygola, contre des forces allemandes qui s'avancèrent sur ce front et nous obtînmes un succès dans la matinée du 10 juin. L'ennemi bombarda Ossowlecz sans succès dans ssiieAnoalep - WW ses attaques infructueuses aafis larvycJu t zisJca. Sur la rive droite du Dnjestr, nous pressâmes, dans les mêmes journées du 9 et 10 juin, l'ennemi sur la ligne du front Antre les rivièn < de Tisvienicza et Siwka et nous lui prîmes ùh>.-cette région des prisonniers, des mitrailleuses <•. d'autre butin. L'ennemi envoya également dans cette région, dans la direction de Stryj-Mikola sow, un train blindé et cinq automobiles blindée* appuyés par de l'infanterie; mais ceux-ci dur en t se retirer rapidement en raison de notre feu d'artillerie très précis. A la rive gauche du Dnjestr des combats acharnés se sont développés dans la nuit dit 10 juin, sur le front Goleschow-BuJcachowec, autour des villages de Goleschow, Lapcirve, Nôivoçhierce. Wischnuwe et Koszara et qui, coirLme, nous l'avons déjà annoncé, se sont terminés par un ru-ai de. l'ennemi.L,'ennemi fut jeté au delà du Dnjesti. Il subit des pertes particulièrement considérai)(tà près du village de Wischnuwe. Des attaques de V ennemi le 9 juin contre la tête de pont près d'Halicz, ont été repoussées. Le déploiement de nos troupes sur la ligne du Dnj / ; en amont de Halicz, nécessita une 'modifientii » correspondante du front de nos troupes, qui occupaient la ligne du Pruth. Pendant l'exécution de cette manœuvre, nos troupes opérant à l'Est de Stanislau, évacué sans combat par nous, défirent une attaque allemande près de Pocblug. Plus loin au Sud, dans la direction d'Ottyniu, nous avons fait 1,100 prisonniers au cours d'une contre-attaque.TURCS C onstantinovie, 13 juin. — Dans la nuit du 11 au 12 juin, l'ennemi, oui tenta à diverses reprises d'attaquer près de Sedd-ul-Bahr notre aile droite, a été refoulé sur ses anciennes positions avec des pertes considérables pour lui. Le matin du 12 juin, l'artillerie ennemie prodigua près n'a i Ari-Bu.rriu une nrnndp m/nntité d'nbus. sans oh | cote d Anatolie ont en'core bombardé hier effion-j cément les~nwsilions ennemies. Rien à signaler 1 des autres théâtres d la guerre. cliure de la Tamise par un sous-marin allemand. L'équipage a débarqué à Nortlisliield. Londres, 11 juin. — Le vapeur Otago est torpillé. L'équipage a été débarqué à Sliields. Le vapeur russe Dania, venant d'Are 11 un gel, a été torpillé dans la mer du Nord. Londres, 13 juin.— Le bateau de pêche Waagi, de Grirnsby, a été torpillé dans la mer du Nord par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé. Grimsby, 13 juin (Reuter). — Le toueur Ply-mouth a été torpillé par un sous-marin. L'équipage- a été sauvé. Ipswich (Suffolk), 13 juin. — Le East An-glian Daily Times annonce qu'uu navire avec des marchandises en ballots a été torpillé il y a quelques jours près d'Aldeburgh, à la côte orientale de Suffolk. par un sous-marin ennemi. Le navire jaugeait 3,000 à 4,000 tonnes et venait (le Buenos-Aires. Une autre nouvelle dit qu'il s'agit du Lenetra, déplaçant 3,027 tonnes. FRANCE. — Bombardement de Pont-à-Mousson Paris, 13 juin. — D'après une nouvelle du Temps, Pont-à-Mousson a été violemment bombardé avant-hier. De grands dégâts ont été causés. Plusieurs personnes ont été tuées et blessées. FRANCE. — Mines françaises dans le Pas-de-Calais Paris, 12 juin. — Le Ministère de la Marine publie qu'à partir du 15 juin la navigation dans le Pas-de-Calais, entre le banc Colbert et la côte française sera dangereuse. Les navires qui veulent passer dans la zone dangereuse, doivent prendre des pilotes à Calais ou à Boulogne ou prendre connaissance des instructions nécessaires. FRANCE. Recrutement sévère On annonce de la frontière suisse : La policc parisienne a de nouveau fait la chasse, mercred soir, aux hommes portant encore le costume civi mais paraissant aptes au service. Cette fois-ci ell< se répandit dans la 8° arrondissemeut de la ville le quartier des Champs-Elysées. Les journaux parisiens rapportent, d'après les communiqués di la police, qu'on a repêché de la Seine une ivieill femme et qu'une autre personne avait été écra sée par une automobile, mais ne disent pas ni mot de cette chasse. On dit qu'elle a condui t un douzaine d'hommes à la place, c'est-à-dire au dé partement de recrutement ou au conseil de guerr de Paris, qui s'occupent de leur situation militai re. Abstraction de ces grandes chasses, qui s'é tendent sur des quartiers grands et petits, on fai f i u LsrsarxKKtM&HitMîBmtreii »fc t w,1 raecaa«a>aaM de petites chasses commencées depuis longtemps déjà du reste. TJn certain nombre de gardiens de la pnix barrent les petites rues donnant sur les boulevards, en tendant, des cordes au dessus de la chaussée ; des agents auxiliaires arrêtent les hommes ainsi bloqués, réclament leurs pièces d'identité et examinent leur situation militaire. Celui qui ne possède pas de pièces d'identité suffisantes, est amené au bureau de police. En corrélation avec ce contrôle de nolice sévère, il y a aussi l'ordonnance qui oblige tout voyageur qui veut faire par chemin de fer un trajet de 150 km. et qui demande un billet vers un endroit situé à cette distance, doit avoir un sauf-conduit spécial de l'autorité policière locale, en dehors du passeport lui délivré par l'autorité militaire. Cette prescription est souvent tournée par celui qui ne veut pas se déranger pour obtenir ce sauf-conduit et qui prend alors un billet pour un endroit situé à une distance un peu moindre de 150 km. et qui, arrivé à cet endroit, réclame un autre billet, et ainsi de suite jusqu'à destination. Cet empiétement dans le libre jjarcours est défavorable non seulement au contrôle personnel, mais à la propagation de nouvelles désagréables et a pour but de prévenir le mécontentement que reproduisent actuellement les journaux au dessus de la tête de la censure et à son plus grand déplaisir. FRANCE. — Révocations Zurich, 12 juin. — L'émotion causée en France par l'infériorité de l'artillerie a fait deux victimes : le général Baguet, chef de la direction de l'artillerie de campagne et des munitions, a été relevé de ses fonctions et est remplacé par le général Bourgeois; le général Sainte-Claire-D il ! le, inspecteur de la division pour les études t< •!> niques et les essais d'artillerie, a également ; . r du son poste, qui sera occupé par,le général Du i mezel. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 13 ,j h. — La dernière liste des per-! tes donne 61 officiers et 2,559 hommes. c ITALIE. — Une déclaration » italienne significative j Lugano, 10 juin. — M. Barzilni publie dans le Messagero un article, dans lequel il dit que l' a ! i liance avec l'Autriche n'a eu d'autre but que <) 3 réfréner la haine indéracinable entre les deux pays. A.près que l'Autriche eut brisé ce frein, <1 e-3 puis longtemps rongé, la guerre a été une née- «-sité inévitable. Les espoirs et les craintes, qui se font jour au sujet de l'Allemagne, ne sont pn< t fondés. L'Allemagne a prouvé depuis trente ans 111 111 iHBiT'iwnminn in iw— qu'elle plaçait la solidarité avec l'Autriche avant les intérêts qui la liaient à l'Italie. L'Italie ne lui déclarera toutefois pas la guerre. Si dans quelques jours des soldats allemands aux côtés de l'Autriche rencontraient l'armée italienne, la guerre sera déclarée d'une façon éloquente par l'Allemagne et l'Italie l'acceptera comme complément au programme, qui a pour base la guerre mondiale. ITALIE. — Les sévérité de la censure Bâle, 12 juin. — On annonce de Chiasso au\ Basler Nachnchten : Une circulaire secrète émanant du bureau le la ;se c!ii ministre ilii l'Intérieur d'Italie, décrète que les journaux i i-peuvent mettre des titres exagérés au dessus le leurs communiqués. De plus, la publication de noms de tués ou de blessés, ni ne viennent pas des communiqués officiels, est interdite. ITALIE. — Exploits d'avfateurs Rome, 13 juin. — Télégramme de l'Agence Stefani : Samedi après-midi, à 1 h. 30. délavions ennemis ont jeté des bombes sur Mola di Bari et ensuite sur Poligerana. Les aviateurs survolèrent alors Monopoli et jettèrent également !■ bombes. (Les trois villes prénommées sonl. fuées entre Bari et Brindisi, sur la Méditer-raunée.)ITALIE. — Les premiers blessés »ênes, 12 juin. — Hier est arrivé à Crémone le deuxième train avec des blessés. On écrit à l'Avanti : Le H ;nsporfc de la gare à l'hôpital prend beaucoup trop do temps ot s'effectue avec des moyens absolument insuffi-s'i ilp. Le journal demande que les nombreuses automobiles privées qui sont dans la ville soient réquisitiounéas pour ce service. TURQUIE. — Du-Croissant Rouge à la Croix Rouge Genève, 11 juin. — La première liste des soldats et officiers français et anglais fait prisonniers dans les combats, des Dardanelles, a été remise par le Croissant Rouge à la Croix Rouge internationale à Genève.D'autre part, la Croix Rou-à Londres a envoyé à Constantinople les trois premières listes des prisonniers turcs, à l'intervention de !a Croix v internationale de Genève.TURQUIE. — Aux Dardanelles Constantinople, 13 juin. — On publie, de source officielle, les détails complémentaires suivants au sujet, des combats près do Sedd-ul-Bah'r et d'Ari-Burnu du' 4 jusqu'au 6 juiD : Les Anglais et les Français prirent l'of-1 ' feusive le 4 juin, à 4 heures de l'après-midi. Ils essayé-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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