DEUXIEME ANNEE. — N* 839. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRE* CINQ GEMMES EDITION B iVENDEECI 28 MÎT 1915. LE BRUXELLOIS 8 aat 18 fesascio — 6 mois, 7 fras^a, = s mois, 4 2 8S!0!8„ g JT©ura.al Q||i^©-'ɱ<SL±<eaï, ±rt.caL#K>«33tâ^ja=É RlûAÇTION,' ABMÏNlgTRApWo PUtfLieiTE ■€®0 Ifrfcm®-. as^saapfl asa&mi®:. &&? 2Ss»œaK®aa®œ ^fe.iwrï^-owresjœ® $ fcm-'Divcn, la Hgae § francs. Nécrologies 1s Spœ g i£x5 JPaSïîes «auoa&es, 3a %m® §© seanfisffifse LItaliecontrel'Autriche.Dernières Nouvelles La guerre Italo=Autrichienne O —- -w * TT coi,dimoucne Pans> 24 "l!"- (Eeuter.) _ On annonce de E KrU 1 q"e le Giornale d'Ital publie la nouvelle de Brescia annonçant qu'u seconde renontre a eu lieu entre des chasseurs s pins italiens et une Patrouille d'Autrichiens n pénétra ce matin dans 1er territoire italien. L Italiens ont attaqué et poursuivi vie-our'eus ment la patrouille autrichienne. Les détails ma, ij'u-eu'u \t„:„ ii„ii le £&?»« 1MM1;,~ î>'oprè«, la Giornale d'Italie Portants" I T B.h jAuVoilà.ft CiiusÊ dss dégâts i» ..'. - ^are du chemin de fer fut partielle xuenr- nemnte : an ciëflOt déê InâcKîneg un Mité tut démoli, § locomotives furent détruites. Dan la ville les dégâts sont encore plus considérables ayant été bombardée de plusieurs côtés. Un traii ien,marche fut également touché- r,„ Cât-rteH dellii Sera souligne, dans tin commentaire des premières actions dans l'Adriatique que le premier problème de la marine italienne se-l'ait incomparablement difficile parce oue l'Italie est encorp. r>ln« dM9van+o/.nn .\ i-i ■>s , frontière. B a la Le départ des diDlomafos allpmanrlo Lugano, 25 mai. — Le départ du prince de Bu-, > de a eu lieu sans incident à 9 h. 1/2 lu soir, de la gare principale. Le train spécial >e composait d'un wagon-salon, d'un salon-res-ijjjj^^^^^^wagon-li^tinsi que de plusieurs u agousaepreïmer^^WW^^^^^H^^®^MIW nistre prussien au Vatican, von Miihlberg, est parti avec le prince et la princesse de Biïlow pal le mêipe train, attendu que la gestion des mission; allemandes auprès du Vatican est transférée à Lu gano ,tandis que la fiction est maintenue comm< ei les ministres restaient eux-mêmes à Borne. Pour ce motif, l'ambassadeur bavarois au Yati-pan, baron Ititter, est également parti dans ur second train spécial, qui avait été mis a la disposition de l'ambassadeur bavarois au Quirinal, voi der Tann. La conduite de la population italienne tant pendant le trajet à la gare qu'au départ dl train, a été exemplaire. Aucun des 150 Aile tnaneU oui partirent avec le train n'a été inquiété Le voyage s accomplit sans incident. n „ » : „i »:— t- „ L'Ecluse, 25 mai. — Dans son édition de di manche, le Temps écrit un article de fond au su jet de la France et de l'Italie. Il résulte, dès le premières lignes, que le journal savait que la dé claration de guerre aurait eu lieu ce jour-là. Soi exposé dit : 0 L'aide nue nous apporte l'Italie eu s'aidan elle-même, est pour nous d'une valeur double Elle vient au moment, où elle aura le plus grani effet. Il v a dix mois, quand le gouvernemen de Borne refusa de se rendre complice du corn plot austro-allemand et reprit sa liberté d'ac tion, le pays n'était pas à même, au point de vu militaire, de prendre un parti. Mais du prenne jour, la majorité de la population italienne prou vait de quel côté des belligérants allait sa sympi thie... » Maintenant, l'armée et la flotte italienne paraissent à même, après un travail pénible d dix mois, de prendre sur elles la lourde tâche. L préparation morale ne le cède pas à la préparatio matérielle. Si l'Italie avait mobilisé plus tôt elle aurait- pu facilement s'exposer à une défaite A nous, qui avons été surpris par défaut de pre paratifs malgré là menace "constante de l'AUemf gne, et. qui avons dû concentrer toutes nos force sous le feu de l'ennemi, il n'appartient pas d reprocher à l'Italie qu'elle ne nous envoyât pu un appui que nous ne pouvions pas exiger. Coïii cient-e de ses 'devoirs, qui sont l'avenir et l'hoi neur du pays, l'Italie, prête à lutter, s'est déc dée. de sa Propre impulsion, à se mettre de noti côté. Elle fait revivre la fraternité d'armes cl 1859. L'alliance de Magenta et de Solferino n' jamais été rompue. Si l'Italie a cru, après le belles paroles de M. Sal&ndra, qu'il ne lui estp£ possible de rester sans protection pendant qù l'histoire universelle sé trouve à une période de cisive, nous sommes fiers et reconnaissants qu'el -j soit mise de notre côté pour défendre so droit et son honneur. » Finalement, le Tern.ps fait ressortir encoi quelle importance avait pour la France la décli ration de neutralité de l'Italie dn 3 août 191' attendu ou'elle a mis avec cette déclaration ] France à même de retirer plusieurs corps d'arme de «a frontière alpine. »V/11/UlÇlitllC Premiors rlAnâia o*, rtni.'o I' Ecluse, 25 mai. — Le bureau Beuter repr duit- un communiqué officiai de Borne du 24 ma L d après lequel des attaques des Autrichiens et d Hongrois sur mer et dans l'air contre Porto Co " sini, Ancona et Barletta ont toutes été repou j sées. L'arsenal de Venise aurait été attaqué p 1 -- deux aéroplanes qui furent chassés sans peini Les aéroplanes,auraient jeté 11 bombes qui n'oi pas causé de dégâts sérieux à l'arsenal. Un de: troyer italien, qui serait entré à Porto Buso, su une petite île proche de la frontière autrichienne > aurait endommagé et coulé un certain nombre d barquettes à moteur. Deux hommes auraient ét L'Italie publiera Un Sftr.nnr? T.tvro \f(*ri ^ ^ Zurich, mai. — On annonce de Milan qtvui s attend à la publication d'un second Livre vert exposant la situation entre l'Allemagne et l'Italie. Des cercles italien3 s'attendent à la publica ; tion d'un manifeste du Pape au sujet de la guerre, mais qui n'aurait, qu'un caractère religieux, La Direzione Rom'ana dell Azione Cattolica a voté un ordre du jour invitant tous les catholiques à combattre-pour 1 Italie. En Italie on attend la déclaration de la guerre de l'Allemagne aujour-d hui, ■' Le trafic des chemins de fer entre l'Autriche et 1 Italie a complètement cessé. D'après des nouvelles italiennes, aucun Italien ^e^peutjilus quitter l'Autriche ; les routes au des- Dn décret royale rappelle les réserves de le troisième catégorie 1888/95 pour le 1 juin. Dn autre décret déclare jours de fêtes, les jours jusqu'au 29 mai, ce qui est une espèce d'armistice judiciaire. Le cuirassé français Ernest Renan croise devait' le port de Gênes pour empêcher la sortie des na vires marchands alleniands et austro-hongrois. Dans le Corriera délia Sera l'expert Pausarie dit que la flotte italienne n'a qu'une légère sur>é riorité sur la flotte austro-hongroise et la puissan ce de celle-ci est égalisée par les conditions avantageuses de la côte dalmate. T.a guerre des sous marins a prouvé qu'une forte marine ne peut pa: trop s'exposer à ce danger. L'Italie, tout oomm l'Angleterre, doit s'attendre à voir bombarde: quelques villes ouvertes. D'Ddine on annonce que Trieste est bondé d< troupes allemandes. 3 L'espoir que la Boûmanie marcherait à côté d< l'Italie a été ahnudonné en Italie. 1 Le « signe de détresse-» de la Maçonnerie , italienne contre l'Autrich Lugano, 24 mai. Le Grand-Maître de 1: Franc-Maçonnerie publie un appel à tous le t membres des Loges pour le combat contre a l'en nemi héréditaire p. Premiers combats. — Premières victimes e r Vienne, 25 mai. — Le communiqué télégrapbi que officiel concernant l'action de la flotte au heures matinales du 24 mai, a la teneur suivante Aujourd'hui, avant le lever du soleil, donc exac s tenient 12 heures après la déclaration de guerr e de la part de l'Italie, la flotte austro-hongrois a exécuta simultanément une série d'actions eff: a cacès à la côte Est de l'Italie, depuis Veni»e jus , qu'à Barletta- Du aviateur de la flotte jeta 14 bombes sur V< i- niae, occasionna un incendie à l'arsenal, endoii - magea gravement un destroyer, inonda de bon s bes la gare et les réservoirs de pétrol-è d un bar e gar au Lido. s Tie destroyer Scharfsçhûtze pénétra dans le ci i- nal, très étroit, de Porto Corsini, jusqu'à ce qu' se trouva tout à coup immédiatement à côté d tranchées abondamment occupées. La. garbisoi e complètement, surprise, fut en grande partie tuée e toutefois, 3 batteries du rivas-e complètement ci a chées ouvrirent un feu violent avec des canons c s 12 c/m sur le croiseur Navara et le torpilleur é ,s qui se trouvaient devant l'embouchure du cana e Ce dernier reçut une bordée dans le mess des o ficiers, blessant grièvement un homme et oec: e sionnant une voie d'eau au torpilleur. Le Navœ, n continua le combat, pour aider le destroyer et torpilleur à sortir de leur situation désagréabl •e II prit en enfilade la tranchée et démolit la c t- serne, mais il reçut beaucoup de bordées. Le lie 1, tenant de vaisseau Persisch et 4 hommes^ so à tués, 4 hommes grièvement et plusieurs léger ie ment blessés; mais les pertes de l'ennemi so peut-être plus de dix ou vingt fois plus élevée LA GUERRE Com mimiCTués officiels D- I ArTTRTr!TJTr>MC t g I benne y 26 mai, — En Garnie centrale, le armées alliées attaquent sur toimle front, de Sie mawa jusqu'au Dnjester supêriàr, de forts déta chements ennemis. L'armée du &utenant généra von Mackensen, sous le commode ment duquel h . sixième cor^ps austro-hongrois c: rabat, a pris Ra aymno et pénétra en progressent à l'Est et ai Sud-Est de cette ville vers le S<i. L'ennemi, qu tenta par plusieurs contre-attag es de reconquérir 0 le terrain perd/a, fut battu partout et perdit 21,001. ^ prisonniers, 39 canons et plus dMO mitrailleuses Les armées..de Puhallo et B(mim-Ermolli, qu avancent au Sud-Est de Przenvkl, ont gagné di terrain dans des combats acharr&s et refoulé Vad versaire sur la vente de la Blonia. L'attaque con tinue sur le front entier. Le rC^ant de la situation sur le théâtre de le guerre Nor'd-HJsi est pas changé. Dans le Sud-Oiyzsi $e ^a 9uerre ^ta lien), quelques détachements ènn^is, particu li ère firent des alpinis, ont franchi par endfoit2 ^ frontière tyrolienne ainsi que celle de la Carln-thie. Ils je heurtèrent à nos positions et lorsqwt nous tirâmes sur eux ils se retirèrent. TURfîS Constantinople, 25 mai. —- La nouvelle de le perte du cuirassé Panteleimon, de la flotte russt de la mer Noire, n'était annoncée jusqu'à présen, ' du résultai de l'action du smis-mariv avant d {aire connaître Vexistence de ce dernier. TTAT.ir.MR Rome, 24 mai. — L'Agence Stefani ànnonc ) officiellement : Il était à prévoir qu aussitôt -que la guerre se rait déclarée, il y aurait eu des attaques contr " notre côte adriatique, plutôt, en vue d'un effe moral qu'en vue d'un but militaire. On avait toutefois pris des mesures pour faire face à de pa-J reilles entreprises et d'en arrêter au plus tôt la durée. En effet, de petites unités navales enne-' mies, notamment des destroyers et des torpil-" leurs, ont tiré le 124 mai des obus vers notre côte ' adriatique; des aviateurs ont tenté d'attaquer V arsenal de Venise.Le s aéroplanes ennemis, après \ un court, bombardement par nos torpilleurs, fu-1 rent forcés de s'éloigner. Les navires ennemis fu-! rent bombardés veir l'artillerie et vinrent éaale-ment dans la portée du feu d'infanterie. Ils furent même attaqués par un de nos aviateurs et par un ' dirigeable qui croisaient dans l'Adriatique. Lors 1 des attaques, il s'est agi des localités suivantes : Porto Cor fini, où la défeiise fut immédiatement exécutée et qui obligea l'ennemi de s'éloigner ; Avona, où une attaque fut exécutée pour démolir • la ligne du chemin de fer, mais qui n' occasionna que des dégâts facilement réparables ; Barletta, qui fut attaqué par un aviateur et un destroyer, mais qui furent mis en fuite par un de nos na-1 vires appuyé de torpilleurs ; Jegli, où des avia-teuTs ennemis jetèrent des bombes sur le hangar ' A''„È*r,nïnn<>.s sans a.tt.p.i.nArp. 1p. but. RUSSES Pétrograde, 23 mai. — Dans le courant de la journée du 20 mai et de la matinée du 21, la poussée en avant de l'ennemi, au front galicien devint un peu plus faible. Dans plusieurs secteurs l'en-. nemi infcontraint à la défensive. Sur la ri- r' Kraicec, Burdzy et Trzyszoxr et refoula une contre-attaque de l'ennemi dans là direction de Nis-ho. A l'angle avancé du front de l'ennemi sur le rive droite du San, nous nous sommés emparés dt la localité de Ihnasze au fleuve Lubaczowka. Dan. r l »/région de Przemysl vas de changement. A l'Es d Hussakow l'ennemi exécute encore d'autres at - taques acharnées. L'ennçmi parvint à prendre un< e partie des tranchées d'un "de Tios regiments. Dan, t notre contre-attaque nous avonU fffdt des pinson niers. Sur le restant du front les cittaques de l'en-nemi n'ont qu'un caractère local. Les efforts principaux de l'ennemi du 20 mai se dirigèrent contre la région des rivières Tys-raiewiJca et Stryj où nous avons fait des prison-niers dans la région de Slonsko. Sur les autres parties du front, il n'y a pas eu d'activité combatti-ve importante. Dans la région de Schaulen, nous avons refoulé les_ Allemands sur la rive gar che du Windau et de la Wenta. Au f ront de Na* peu), l'ennemi fit des contre-attaques partielles. Sur la rive gauche de la, Vistule, l'ennemi se tient tranquille; L'ennemi se trouvant rrrès d'Opa-tow s'est renforcé et il reçoit l'appui de troupes lui envoyées de la Galicie par la Yistule. Rétrograde, 25 mai. — L'état-major russe com* munique, sous la date du 23 : Dans la région de Schaulen, l'ennemi se main-tient encofe toujours dans ses positions renforcées à Bubisc. Des détachements ennemis, qui avaient passé sur la rive gauche de la Dubnsa, furent obligés de se retirer. Sur le front du Na,-rew, dans la vallée de la Pissa, une tentative d'attaque échoua. A gauche de la Vistule, l'ennemd a vainement tenté de refouler nos troupes établies sur la rive droite de la Rawha, malgré qu'il fut secondé par sa lourde artilerie. Au Sud de la Pilitza, l'ennemi a tenté de passer à l'attaque à Klimonow ; il fut toutefois empêché par une contre-attaque vigoureuse, exécutée au cours de la nuit dv 23 mai. ^rt sur la défensi nous droit: du San ^'^l.^WsnpTipé xt '^JàrïÂno,M(ïues dans la région de Rudnih. Au N orE-EJ s t de Siemawa, nous avons chassé l'ennemi du village de Dobia. Pendant la nuit du 22 mai, une contre-attaque allemande, sur le front MaTcovil-a-Wetlin, fut re-pousée.Entre Przemysl et les marais du Dnjestr, l'ennemi a continué en vain ses tentatives de briser notre front. ' Le Scharfscliutze en réchappa complètement in demlie, le torpilleur 80 retourna à Pola. - À Ilimini, la g'are et le pont ont été bombardé par le cuirassé St-Georg. A Sinigaglia, le S. M > S. Z/vny démolit le pont, du chemin de fer, le oh$ teau d'eaû. Ces deux derniers et un bâtiment dan les environs furent réduits en cendres. 3 À Ancone, le gros de la flotte bombarda d vieilles fortifications, des camps d'artillerie e 1 de cavalerie, des chantiers, la centrale électri 5 que, la station, le gazomètre, le dépôt de Tïétrol et le sémaphore de la station de télégraphie san fil. Des obus égarés et des incendies ont causé de dégâts énormes. Deux vapeurs ont été coulés dans le port et û ç autre, déjà prêt à être lancé, a été démoli; seules . une batterie légère et quelques mitrailleuses on i résisté à deux destroyers. Dans l'unique fort me B derne Alfredo Savi, la gan ison se trouvait ne e tamment à ses. pièces au débùt. du bombardemenl ^ mais deux de nos aviateurs.paraissant. au momen propice, la chassèrent si complètement au moye du feu des mitrailleuses qu'elle ne revint plu? Ces aviateurs et un trolsièn e Jetèrent égalemer 30 bombes sur le hangar des salions à ChirravalJ ~ à l'intérieur du pays, et sir plusieurs objectil militaires. Le dirigeable Citta di Fe rara jeta sans succè plusieurs bombes vers le Zri 11/ et tenta d'attaque il la flotte qui se retirait, mils il fila ramdemei q ail loin lorsque deux aviatc 1rs, qui avaient déj du reste jeté toutes leurs benbes, s'approchèren Le même dirigeable ou ur autre avait déjà é' [' aperçu dans sa course à la -encontre de la flott ë après minuit, par la flotte à ini-c.bemin de P" 0 à Ancona, faisant route sans aucpn doute poi 1, Pola. Toutefois, lorsque trois navires qui l'a compagnaient furent devant le feu des canons, 1 dirigeable se retourna immédiatement et elispaT ~a vers le Nord-Ouest sans avoir même aperçu le flotte, à ce qu'il paraît. e. Le pont du chemin de fer au-dessus de la i a- vière Potenza a été bombardé et endommagé p 11- le navire Radehsky. Le navire Admirai Spai at avec, quatre destroyers bonjbarda le pont- du cl e- min de fer au-dessus de la rivière Sinarca, la st at tion du chemin de fer, l«s locomotives, la m: s. son des pompes, etc., à C-ampo Marino, démo le sémaphore de Tremiti et endi.;mmagea celui dt Torra di Mileto. Le navire Helgoland avec trois destroyers boni -barda Viest-i et. Manfredonia et rencontra près d< Barletta deux destroyers italiens qu'il prit immé diatement sous son feu et les poursuivit. L'ui d'eux échappa ; le second, un turbinier,iut poussi par nos destroyers Czepel et Tatra contre Pela l gosa et paralvsé par une bordée d'obus lancé; dans la machine et une autre bordée élans lachau dière. Il s'arrêta, brûla et coula; il se rendit 3 Les Czepel, le Tatra et le Lika sauvèrent 35 hom S mes de l'équipage, elont le commandant, un offi 8 cier .supérieur et le chef machiniste et les firen prisonniers. Les travaux de sauvetage furent en 1 rayés par deux vaisseaux de ligne du type 1 itto j rio Emanuelo et un croiseur auxiliaire arrivau t du Nord-Est à une distance de 9,000 mètres. Dan le combat qui s'ensuivit, seul le Czepel reçut un bordée insignifiante,blessant grièvement un hom > me et. deux légèrement. L'Helgoland et des des t troyers ont probablement riposté avec succès a ce feu à une distance de près de 8,000 mètres.Pe de temps après, nos navires étaient hors de poi t tée. Sauf celles mentionnées, la flotte austro-bon 1 groise n'eut pas de perte. 3 ANGLETERRE. — La force de l'ennemi Lemdres, 25 mai. — Le correspondant militait 18 John Buchanan mande du quartier général br: tannique au >>nes : L'ennemi possède un outi 'J lage d'une puissance étonnante. Si nous ne poi ^ vons nous procurer un outillage de même force la valeur combative supérieure de nos soldats ser * inefficace. Cet outillage comprend un grand non bre de canons de gros calibre et de mitrailleuse 3 ainsi qu'une réserve vraisemblablement inépuisi 1 ble de projectiles d'une grande force explosivi j1" Celui qui a dit que les Allemands souffraiet d'une pénurie de munitions a rendu un mauva service à la cause des Alliés, la ANGLETERRE. Dernières pertes Londres, 25 mai. — La dernière liste des pert !!" contient les noms de 320 officiers et de 3,450 sou m officiers et soldats, dont presque 500 hommes 1 p l'équipage du cuirassé Goliath. TURQUIE. — Le. « ! uimph » torpillé ii- 1 Constantinople, 25 mai. Le vaisseau de lit | gne anglais Triuinph a été torpillé et coulé c après-midi dans le golfe de Saros. (Le Tniumph, qui fut lancé en 1903, possédait un déplacement d'eau de 12,000 tonnes. Son équipage se composait de 700 hommes). TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Constantinople, -24 mai. — Le quartier général annonce : Dans la nuit du 22 au 23 mai, l'ennemi tenta de s'approcher de notre aile gauche, mais il fut repoussé avec des pertes pour lui. Le 23 mai tôt un croiseur ennemi a été gravement endommagé devant Kaba-Xepe par le feu de notre artillerie ; d'autre part, il a été touché deux fois par deux bombes d'aéroplanes; il a été remorqué par cinq navires de guerre. Il n'y a pas eu d'activité combattive à Ari-Burnu et Sedd-ul-Bahr.. 1 Les pertes ennemies en morts et- blessés pendant) la bataille du 22 mai de Sedd-ul-Bahr s'élèvent ^ à 4,000 hommes. Hier les navires ennemis ont bombardé faiblement et inefficacement nos positions d'infanterie aux deux: cotes "de: l'entree élu l détroit. Dne de nos batteries a détruitmne batte-1 rie ennemie près de Sedd-ul-Bahr. Pieu d'inxpor-1 tant, sur les autres théâtres de la guerre. AUTRICHE. — La misère en Galicie Leipzig, 24 mai. — A-fin de remédier à la grande misère des colonies allemandes de la Galicie et de la Bukovine, le chancelier de l'Empire a ac-e cordé à la commission pour les nécessiteux^ allemands de la Galicie et- de la Bukovine, a Leipzig, " un secours de 20,000 couronnes. —lV tm J*» — ' Au Jour le Jour 3 La ?3tu«tk'n économique de l'Italie !" et la guerre ! Située au Sud de l'Europe, sur la pénin-18 suie des Apennins, l'Italie se prête difficilement à l'agriculture, à cause du sol montagneux et du climat trop chaud. Le drainage nécessaire poui la culture est peu développé par suite du manque s- de capitaux. Il existe encore en Italie des lati le lundis, c'est-à-dire des gros propriétaires fé.odam qui souvent, tiennent une partie de ces terres e?i friche. La masse du peuple agraire est dans b i- misère' et on -réclame depuis longtemps des réfor-et mes agraires urgentes. L'agriculture est relati

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