Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 september 1915
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s.n. 1915, 13 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29qz62/
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2» Année, N° 346 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES rv'nuj.'-'n'1-Ijy—■■■." T-r mm - Edon B LUNDI I3.SEPTIRIBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger 3.50 S.50 16.00 30.00 JoiaLx*iisi.l <^"o.Q"ttc&!o:oL Xiol.cLeupexi.cistiCL't RédacHon, Administration, Publicité: * Bureaux do vente £>our Bruxelles et Banlieue,- BRUXELLES : 45, RUE H EN Ri MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS REDACTEUR EN CHEF : MARC DE SALM DIRECTEUR DE VENTE : A. GlLLIARD / Faits-Divers et Eehog ... la l.gne fr. 2.00 \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANNONCES Annonces financières » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 La France cherche-t-elle la Paix ? Genève, 12 sept. — En France l'opinior publique n'est plus représentée. Ce qui nous est montré par les journaux do ce paya, ne peut être considéré comme étant les désirs, les espoirs et les craintes du peuple. Le gouvernement n'admet plus que la foi en lui et dans la direction de l'armée. La censure devient de jour en jour plus sévère, depuis le commencement de la crise ministérielle. Les journaux anglais et italiens ne peuvent plus être mis en vente. Ce procédé de laisser le peuple dans l'ignorance de son sort et de celui du pays ne peut être considéré comme un signe favorable de l'état des choses. La méfiance générale s'accroît dans les mêmes proportions que la sévérité des autorités. Et tout Paris gémit et soupire. Des questions angoissantes se lisent dans les yeux de la foule. Notre armée a-t-elle eu un nouveau malheur? Les Russes auraient-ils l'intention de conclure une paix séparée? L'Angleterre nous abandonne-t-elle? Des bruits incroyables courent la ville et ont pour conséquence une nouvelle émigration des cercles aisés de 1? capitale inquiète et anxieuse. Les trains pour le Midi et la Suisse' sont bondés, bien que la saison des vacances soit déjà avancée. L'incertitude de chacun et les mesures extraordinaires prises par le gouvernement produisirent parmi la population un état pareil à celui ressenti déjà lors des journées terribles qui précédèrent la marche des Allemands sur Paris et le départ du gouvernement pour Bordeaux en août 1911. Le peuple français est si las de la guerre que Poincaré et Viviani ne peuvent plus cacher leur fatigue du pouvoir. Us seraient heureux s'il leur était possible de se décharger de la lourde responsabilité qui leur pèse. L'industrie, la - cfaiiyic, hs inéti^j^i-iclltcnc. La France industrielle a fait un trop grand effort, elle a épuisa ses forces et 'paraît fourbue, juste au moment où elle devait se raidir et lutter encore, elle s'abandonne et trébuche. Le peuple était déjà fatigué de la guerre avant la publication des graves nouvelles de la Russie, quoique les journaux prétendissent souvent le contraire. Quand arrivèrent les nouvelles fatales de l'est le peuple fut étreint par un violent désir de paix. Il se demande toutefois si seul le désir de faire la paix sera assez puissant pour aboutir à la conclusion désirée. Sur ce point on ne peut, pour le moment, prononcer un jugement autorisé. Dans les corps de métier et dans la petite bourgeoisie l'idée de la paix a pris de profondes racines. Les gens aisés, par contre, ne veulent pas abandonner l'espoir qu'un événement quelconque, quelque chose d'inattendu, un miracle peut se produire et sauver la France. Si les troupes ennemies s'empêtraient en Russie, si l'ancienne Fédération balkanique, renforcée de la Roumanie, se reconstituait, si un débordement par la Suisse à partir de Genève entraînait une intervention "suisse, si l'Amérique intervenait, si les trûupes anglaises abandonnaient leur immobilité dans le nord de la France, alors... Je n'ai fait allusion qu'aux « si s principaux, sur lesquels les partisans de la continuation de la guerre construisent leurs plans. La confusion des sentiments a atteint un tel degré que l'on peut, dans les clameurs du jour entendre la véritable voix du peuple. Qu'on pose à un ouvrier la question : <t Que pensez-vous de la campagne d'hiver? » on risque un accueil peu bienveillant. Le propriétaire en ferait de même. Mais le député, qui n'est pas de 'la gaucho extrême, sera ennuyé de la 'question et évitera de répondre nettement à votre question. On lit bien dans les journaux des articles se rapportant à une seconde campagne d'hiver, quoiqu'en général ils n'aiment guère discuter ce thème, mais le peuple ne veut rien savoir d'une répétition de la misère d'une guerre hivernale. Le peuple est également indifférent au sujet des événements historiques à l'est et c'est la raison principale pour laquelle le gouvernement laissa passer la chute des forteresses polonaises. Il y a quelques semaines on aurait provoqué une panique, si le peuple avait été mis au courant du péril russe. Aujourd'hui il s'attend au pire. Par contre, la menace du chanceliei de l'Empire : « Nous avons de nouvelles armées pour de nouveaux coups » et le vote unanime des crédits de guerre par le Reiclis-tag, ont fait beaucoup plus d'impression a Paris que la chute de Kowno et de Nowo-Georgiewsk, à laquelle le public était suffisamment préparé. « Au Reichstag, les Allemands ont remporté une nouvelle victoire qui nous donne pli. s à réfléchir que l'issiie des batailles polonaises ! » s'est écrié un ancien ministre, qui écrit actuellement dan< ie Matin, le Figaro et aujourd'hui dans le Journal. On ne peut encore affirmer si cette impression a déjà exercé son influence gui les masses du peuple. Les classes inférieures : et moyennes s'occupent au plus haut degré de l'abaissement de la vie économique en France. Lorsque, comme nous l'avons vu à Paris de nos yeux, dans les. principales rues commerçantes, les grands mag-asins ferment leurs portes les uns après les autres, quand des cafés-concerts, des cinémas, des hôtels, dans lesquels le Tout-Paris s'amusait, arrêtent leur exploitation, cela pèse plus sur l'imagination du public que tout autre événement quelconque qui échappe à son esprit observateur en présence de l'affaiblissement de la vie publique dans leur pays. Il serait toutefois prématuré de parler d'une impulsion croissante vers la paix. Les adversaires des partisans d'une conclusion prochaine de la paix rendent ces derniers moroses lorsqu'ils leur parlent de la probabilité d'une amputation de la France par l'Allemagne victorieuse. L'ennemi garderait non seulement la Belgique, mais il s'annexerait probablement la ceinture de Calais et Le Havre, Toulon, et Marseille même! Avec de pareils arguments on trouve d'autant plus de croyants, que l'Angleterre exerce une forte pression contre l'indifférence de la France. Si cette pression est suffisante pour garder le peuple dans sa léthargie actuelle, cela ne sera démenti que quand les frayeurs d'une nouvelle campagne d'hiver auront pris leurs formes palpables. Selon mes observations, la France supportera difficilement une nouvelle campagne d'hiver. LE BRUXELLOIS commencera lundi la\ publication du merveilleux grand roman populaire d'Eugène Sue, JjES MYSTERES DE PARIS. La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Berlin, 12 septembre. — Ce matin, plusieurs hy-droptanes russes ont attaqué un petit croiseur devant Windau, avec des bombes, qui, toutes manquèrent leur but. Un aéroplane ennemi a été descendu et amené à Windau. Ses occupants, deux officiers russes, ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 12 sept, (après-midi). — Sur une grande partie du front activité plus intense de Vartillerie. Des explosions de mines, accompagnées de succès en Champagne et dans VArgonne, causèrent de grands dégâts aux tranchées françaises. Des aviateurs français \ jetèrent hier matin des bombes sur Ostende. Aucun dégât ne fut causé et personne ne fut blessé. Pendant la nuit les docks de Londres et ses environs furent bombardés avec des succès constatés. Théâtre de la guerre à l'Est Groupe d'armée du général feldinaréchal von Hindenburg : Sur le front entre la Dwinà et Meretsch sur le Njemen, les combats ont pris en quelques endroits une plus grande extension. De nouveau 1,800 prisonniers furent faits et 5 mitrailleuses conquises. Entre Jesiok et le Njemen les combats acharnés ont perduré j ptfrulqnt toute la journée.Ce matin seulement l'ennemi renonça à, la résistance. Il est vour-suivi. A la Zolwianka les lignes ennemies sont défoncées en plusieurs endroits. L'adversaire a perdu 17 officiers et 1,946 soldats, ainsi que 7 mitrailleuses. La communiqué russe du 10 septembre parle de combats de la garde russe au nord d'Aboli (42 Idlom. à l'ouest de la Dwina); les troupes allemandes n'y ont pas pri: part, cependant on a constaté hier des troupes de la garde russe au nord-ouest de Wilna. Elles furent attaquées et battues. Au sujet de la victoire mentionnée dans le même communiqué russe de deux soldats russes contre six Allemands à l'embouchure de'la Zeheianlca, le haut commandement allemand n'a pas reçu de communiqué.Groupe d'armée du général feldinaréchal prince Léopold de Bavière En opérant étroitement ensemble avec l'aile droite du groupe d'armée du général feldinaréchal von Ilindenburg, les positions ennemies à l'est de Zolwa ont été prises.Egalement à Koszele fa 'Zèlwtanlca a été traversée. Des deux cotés de la route Boreza-Kar-tusva-Kossow-Slonin l'ennemi est battu. Ije groupe d'armée fit 2,759 prisonniers et prit 11 .mitrailleuses. Groupe d'armée du général feldinaréchal von Mackensen A?os troupes sont en attaque des deux côtés du chemin de fer vers Pinsp. Quelques avant-posit'ons furent prises celte nuit par mrprisç. Théâtre de la guerre du Sud-Est Des troupes aller,uendes ont repoussé de nouvelles attaques de l'ennemi sous de lourdes pertes pour lui. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, le 11 septembre. — Derazno et Goryn ■■ont en notre possession. A Tarno'pôl, tes Busse's entèrent, par un assaut vigoureux, d'entrer dans es positions des allies. L'ennemi fut refoulé aveu les pertes considérables, l'ius loin, au sud, nous wons repris devait les forces numériquement supérieures de l'ennemi, notre front du Sereth, sur es haute-un à l'est de la Strypa. Au nord-est et' t l'est de Bucjacz; la journée s'est passée câliné:' lur les hauteurs à l'ouest du Sereth inférieur, coin-tat violent. A l'est de l'embouchure du Sereth, a a frontière bessarabique, la situation est inchan-rée. Sur le théâtre de la guerre en Lithuame, nos roupes ont pris d'assaut le village d'.-Ma. à l'ouest le Kossou-, qui était tenacemenf défendu. Théâtre de la guerre italien Depuis longtemps l'artillerie^ ennemie a développé hier, pour la première fois, une activité plus nve sur tout le front du territoire de la côte, Près lu secteur sud-ouest du haut plateau de Voberdo, 'infanterie prononça l'attaque, cette nuit au ront de V cr m igli anb-M on t a Cosich. Accueillis par m feu imprévu de lances-mines, les Italiens fui-•ent dans leurs couvertures. Vans le territoire de a Carinthie et du Tyrol, rien d'important ne s'est lassé. ITALIENS Home, 11 septembre. ■— Sur tout le long du ront, les petites mais i mportantes rencontres,dues i l'activité offensive de nos détachements eelai-■eurs ou à l'activité assaillante que l ennemi pro-lonça la nuit contre nos positions avancées, ont ■ontinué. Il en a été de même dans les combats à a eîme du Nagler (3, .'jS m.J, au Veltlin supérieur lans la vailet de Piana et dans la vallée Calamen- 0 (vallée de Sur.ai.ij, au dcjile de Sexten, ou le josic d'obserrattouL-i été pus et ou un abri blinde 1 vie détruit Y/tff \< . > ; . .. ifKïtjnça u matin iu 'J eptembre, une enirepirises très importante contre lotre garnison au nord du Monte Cregnedul, dans a vallée de Sobach ( Gahtr.J. Après des préparatifs Vune certaine durée, par un feu d'artillerie, des létachements ennemis, appuyés par de nombreuses mitarilleuses, attaquèrent résolument nos positions, mais ils furent repousses. Vans le Kurst, 'habile marche en avant des nôtres a eu pour conséquence de petits mouvements de retraite d&Oen-temi, qui abandonna des armes, des munitions et mtre matériel de guerre. Hier, également, nous ivons pris sur les pentes à Monte San-Michele, luelques centaines de fusils autrichiens, du maté-■iel de téléphone et des objets d'équipement. Ves iviateurs ennemis essayèrent encore ici et là des ncursions imprévues. Le 9 septembre, ils bombar-lerent dans le courant de la journée,les localités de ïan Giorgio, Bngni di Seila,dans la veillée de Mag. lio (Brientaj et Grado. Il n'y a pas eu de déçiâts. FRANÇAIS Parsi, 10 septembre. — (23 heures.) — Vive canonnade en Belgique, dans la région de Nieu-port-Steenkerke, autour d'Arras, devant Iioye et '.n Champagne, d Auberive à Souain. En Argonne, 'ennemi a bombardé avec des obus de très gros ■/alibre le ravin de la Fontaine-aux-Gharmes et prononcé des tentatives d'attaque sur la route de a Harazée à Saint-Hubert, qui ont été arrêtées, lu nord de Flirey et dans la région de Suint-Dié, yn signale quelques actions d'artillerie. L'ennemi i prononcé sur l'Hartrnannsweilerskopf, une non jclle attaque très violente, qui a été repoussée. Deux avions ennemis ont lancé quelques obus sur Jompiègne. Il n'y avait pas de pertes de personnes, seulement quelques dégâts matériels peu importants. Un aviatik a été obligé d'atterrir dans ios lignes près de Hangcs-en-Santerre. Les aviateurs ont été faits x>risonniers. Six appareils ennemis ont tenté de survoler au matin Saint-Méne-\ould, mais Us ont été obligés de retourner devant nos batteries. . RUSSES Pétrograde, 10- septembre. — Vans la région de Riga et à Friedrichstadt, pas de changements essentiels. Entre Jakobstaclt et le fleuve Lautze 'Vautse?) lej combats continuent avec le même icharnement. Los troupes ennemies prononcèrent inc série d'attaques, dont le but est apparemment de nous jeter sur la rive droite de l& Vwnia. Dans la direction vers Dunabourg, à Abeli, feu l'infanterie plus violent. Sur les routes vers Wilna, la situation est généralement restée la même; 'ennemi se retranche vigoureusement. Vans la direction de Grodno, au sud-ouest, à Skidel et ie 'ong de la rive gauche du Niémen, dans la région ie l'embouchure du Iios, nos troupes ont arrêté '.e S septembre, par de violents combats, l'offensive ■le l'ennemi, pour lui infliger des pertes. L'ennemi prononce des attaques particulièrement violentes •ontre notie front dans lu région de Skidel. Nous continuons notre retraite méthodiquement et exécutons de temps en temps des contre-attaques ; il zn a été ainsi à Kochowa. Entre le Niémen et le Prippet, nos troupes se retirent dans la région antre le fleuve Selwjanko et le bourg Boschany. Sur la rive gauche du Prippet; nous avons arrcie une vigoureuse offensive d'infanterie et de cavalerie ennemieSsSur la route de Kamenkasch'irski. à Pinsl;. Sur les routes, vers Bowno, nos troupes ont arrêté le S septembre après un combat avec des forces considérables ennemies, qui .s'avançaient à la ligne du chemin de fer Olyka-Klevan, la marche en avant de ces forces aux positions au haut des fleuves Stubcl et IkWa L'ennemi appuie son offensive par un violent feu d'artillerie auquel noi troupes résistent courageusement. Au Sereth,dans la région au sud-ouest de Trcmbowla, notre offensive se développe. TURCS Constantinople, 12 septembre. — Au front des Vardanellcs. dans le secteur d'Anaforia, notre artillerie a détruit quelques voitures de munitions à l'aile droite; sur l'aile gauche, notre artillerie bombarde efficacement les tranchées ennemies. A An Burnu, rien d'important ne s'est passé hier. A Sedd-vJ.-Bahr deux croiseurs ennemis et un torpilleur, assistés de ballons observateurs ont bombardé sans succès nos différentes positions. Sinon rien Sd'important. Les Anglais continuent â abuser du li.ffiie de la Croix-Bouge. A Mestan Tepe et à Aivi-forta, d-ans le voisinage des voitures d'ambulances ils font faire à lewrs soldats des exercices ■militaires et à la baïonnette. Depuis quelques jours, ils font continuellement des transports vers les lignes de combat, quoiqu'il n'y ait pas eu de combat dans ce secteur. Quoiqu'ils possèdent une quantité de navires-hôpitaux, le pavillon de la Croix Bouge flotte en différents endroits, particulièrement fa-"vorables pour un débarquement à la côte de Be-mikli.«asgas-aasaBressgaB in» iw m mu m LISEZ EN 3' PAGE NOS RENSEIGNEMENTS pour les personnes sans nouvelles de leurs parents Dernières Dépêches GUERRE SOUS-MARINE Bordeaux, 11 sept. — D'après nn rapport arrivé ici le vapeur ■Garoni, 18,500 tonnes, coulé par un sous-marin allemand, a été attaque au nord de l'île d'Oleron. D'abord ie vapeur fut bombardé par un sou-s-marin, puis coulé par une torpille, après que l'équipage eût quitte le navire. Athènes, 12 sept. — Un navire marchand a été torpillé par un sous-marin allemand près de l'île ue Gardes, au sud de la Crète. 18 ùommes de l'équipage sont arrivés dans une barque à l'île de Crcte. Copenhague, 11 sept. — Le scliooner suédois Atiia ava; quitte hier le port suédois de Falkenborg, avee un chargement de bo-s de mine pou. l'Angleterre, mais il est revenu soudainement a port. Le navire avait été prévenu pa- un vapeur norvégien de la présence d. sous-marins al mands, qui avaient poursuivi le vapeur jusqu'à la limite des ea territoriale^ de la Suède. Madrid, 11 sept. (Havas}. — Vendredi matin,Xh> matelots Jn vapeur anglais Alexandre (2,500 tonnes) ont été débarqués à Ma-zarron. Ce vapeur a ait été coule jeudi pai un sous-niarm aileL.and a €2 milles uu cap Palos, près de Mil je. Marseille, 12 sept. (Havas). — Le vapeur marchand français Aude, allant de Marseille à Oran, a été torpillé. L'équipage a été sauvé et débarqt. à Oran. Londres, 12 sept. — D'après une nouvelle du Lloyd de Lowestoft, ie bateau de pêche Boy Ernie a été coulé. Un homme a été bles sé. Marseille, 12 sept. (Havas). — Le capitaine du vapeur Aude donne les détails suivants au sujet du torpillage de son navire : Kous nous trouvions en route de Marseille à Oran pour y embarquer un chargement de moutons. La mer était camie. Le vapeur filait environ 10 noeuds. A environ 90 milles d'O-ran, nous rencontrâmes un sous-marm qui venait sur nous. .Nous fûmes bientôt avertis par des coupà de canon. fis arrêter. Le sous-marin hissa 1e pavillon austro-hongrois et nous commanda ue descendre dans les canots de sauvetage, attendu qu'il allait torpiller le navire. Je pris place avec 18 personnes dans le premier canot de sauvetage. Le second lieutenant descendit dans l'autre canot avec le reste de l'équipage et les passagers, en tout 23 personnes. Le vapeur abandonné fut alors torpillé. Nous allâmes avec nos propr< moyens à Oran, attendu que nous ne rencontrâmes aucun navire en cours de route qui aurait pu nous assister. Paris, 12 sept. — On mande de Madrid au Journal : Des passagers de la malle anglaise Descado, qui allait de Liverpool à Buenos-Ayres avec un chargement d'or, racontent que le navire a êii poursuivi, à hauteur de Brest, pendant deux heures par un sous-marin. Le Descado .ugmenta sa vitesse, navigua en zig-zag c1 tira avec ses canons à tir rapide sur le sous-marin qui plongeait et qui tira sans succès deux t rpilles sur le vapeur. Des croiseurs anglais qui avaient entendu la canonnade, arrivèrent rapidement sur les lieux et chassèrent le sous-marin. Ou croit que le même sous-marin a coulé les vapeurs Guatemala et Garon. Quatre généraux relevés de leur commandement Francfort-a./M.j 12 sept. — Le représen tant du Franlif. Ztg.'h Constantinople télégraphie : « J'apprends de source autorisée qu'à la suite de l'offensive anglaise qui causa des pertes considérables au cours des tentatives de débordement, du 6 au 26 août, à l'aile septentrionale sur la presqu'île de Gallipoli, quatre généraux de brigade anglais ont été relevés de leur commandement. Théâtre de la guerre au Caucase Copenhague, 12 sept. — D'après des nouvelles du front du Caucase, les forces turques ont pris l'offensive sur plusieurs points après un repos de quatre semaines. Sur tous les points où l'attaque turque s'est prononcée, elle a remporté des succès. Sur plusieurs points de la côte de la mer Noire, les Turcs s'emparèrent des positions russes fortement retranchées, après une résistance acharnée de l'ennemi. Le petit port russe Mangalia est bloqué pu une chaîne de mines et les nombreux navires russes qui y sont ancrés ne peuvent quitter le port depuis quatre semaines.La note américaine à l'Autriche Washington, 11 sept. — La note américaine à l'Ai.triche-Hougrie coneernant l'ambassadeur, Dr. Dumba, dit : L'ambassadeur Dr. Dumba a avoué avoir fait à son gouvernement la proposition de provoquer des grèves dans les fabriques américaines Ue ^limitions. Le gouvernement des Etats-Unis l'a appris par la copie d une lettre de l'ambassadeur à,son gouvernement. Le porteur était un citoyen américain qui voyageait sous la protection d'un passeport américain. L'ambassadeur avoua qu'il s'était servi du Dr." Archibald pour envoyer a son gouvernement des rapports officiels. Comme il e avoué l'intention de prov er une conspiration destinée à détruire un commerce légitime et comme cettu combinaison- avee un citoyen américain, protégé par uu passeport américain, porteur secret de ranports officiels à travers les lignes ennemies vers l'Autriche-Hongrie, constitue une violation formelle des usages diplomatiques, 1e Président me charge d'informer Votre Excellence que la présence de ambassadeur Dr Dumba à V» <<<;-bington, n'est plus agréable aux Etats-Unis comme ambassadeur du gouvernement impé-ial et royal. Convaincu que le gouvernement impérial et oyal comprendra que le gouvernement américain n'exige pas le rappel de l'ambassadeur, mais qu'il le demande, à raison de sa conduite incorrecte, "■ouver-nement des Etats-Unis exprime le profond regret qu'une pareille démarche soit devenue inévitable et il assure le gouvernement austro-bongroi qu'il désire sincèrement continuer les rapports cordiaux et amicaux entre les Etats-Unis et l'Autriche-Hongrie, La guerre sous-marine et les négociations germano-américaines New-York, 11 sept. — Le représentant du Bureau Télégraphique Wolf'f annonce par télégraphie sans fil : L'United Press apprend de Washington que l'attitude de l'Allemagne dans la question des sous-marins a produit la plus grande satisfaction dans les cercles officiels. De nombreux fonctionnaires déclarent que l'attitude de l'Allemagne prive le gouvernement anglais du prétexte principal pour le blocus des ports allemands et neutres. Quelques-uns sont d'avis que l'Allemagne a remporté, par son attitude, une importante victoire diplomatique. Le gouvernement anglais peut difficilement éviter les questions dés; gréa';les et constantes de !a part des neutres,concernant les motifs de la continuation du blocus. Le dernier raid des Zeppelins Londres, 11 sept. — Le Bureau de la presse publie : Au communiqué officiel au sujet des accidents provoqués par la dernière attaque des Zeppelins de mardi soir il y a encore à ajouter les cadavres de trois personnes signalées comme manquantes qui viemnent d'être retrouvées. Quatie personnes grièvement blessées, sont décédées. Le total des morts atteint donc 17. Pertes anglaises Londres, 11 sept. — La dernière liste des pertes enregistre les noms de 3-3 officiers et 1,291 hommes. GUERRE AERIENNE Paris, 12 sept. —- Le Temps publie, au sujet de l'attaque d'aviatSu s allemands sur Nancy, signalé dans le communiqué français du 8 septembre : ,"ix aéroplanes allemands volèrent pendant 43 minutes au-dessus de Nancy et y jetèrent environ 30 bombes qui occasionnèrent des dégâts à plusieurs endroits. Il y a eu des victimes humaines parmi la population civile. Deux personnes ont été tuées et environ dix blessées, dont plusieurs furent transportées à l'hôpital. Les aviateurs ennemis bombardèrent également les faubourg de Nancy, principalement St~ Max, où plusieurs personnes furent griève-

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