2« Anné». - N° 413 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIMES Ed" B ■Wii'Mimn— iMiiiMii "»i iii m.ir ■ irT-r-'rTwni— SIMEOI 20 NOVEMBRE 191: Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 G 12Koisi Bruxelles et Faubourgs 2 fr. A fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger 3.50 9.50 1C.00 30.00 JoTirnâl Quotidien X3acfLé»]pezL<3Lsun.'t Rédae'ion, Administration, Publicité: Bureajx de vente j;»ur Oruxellîe et Banlieue; BRUXELLES : 45, PUE HENR! MAUS Rédacteur en Chef : Marc de SALM / f-atif-Divers et Ecl<;« . . . *la liçne fr. ZOO ItMtniiArn ' Nééfo'ogic, AniiOncescommercwles » » !.00 AlfHOnOES ) Atmon<cs financières » > OSA ( Petites annonces ... la petite ligne » O.'JO * ' ... la grande iigr.e > O.-tO La Quadruplice et la Grèce Bombardement de Venise. - Préparatifs de la flotte anglaise Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Tkéâtr: de la guerre (Ï6 l'Ouest lie, ■lin, 10 novembre (Communiqué de\ midi). — Duels d'artillf tic et combats à l'aide de lance-bombe?, dans V Art] on tic et dans les secteurs voisins ainsi que dans la Vosges. Une escadrille d'avions allemands a attaqué des campements anglais à l'ouest de Poperinghc. Théâtre de la guerre de l'Est lit en de nouveau. Dans les Balkans Hier, la pou/suite s'est continuée pur une série d'engagements heureux, qui ont fait tomber entre nos mains environ 5,000 prisonniers serbes, Berlin, 19 novembre 'Officie]). — Un de nos sous-marin^ rencontrant, le 5 novembre dernier, près de la côte du nord de l'Afrique, le « Tara » (6,322 tonnes), croiseur auxiliaire anglais, l'a. torpillé et fait sombrer. Le lendemain, 0 novembre, il a surpris, dans le port de Solhtrn, les deux canonnières anglo-égyptiennes « Prince Ahbas » (300 tonnes) et « Abdul Menen » (-100 tonnes) armées de deux canons et il les a détruites à coups de canon. Le même sous-marin, après avoir réduit au sitence^un navire marchand anglais qui était armé, en a rapporté le canon comme butin. AUTRICHIENS TncSrrir-;nt> m *^ïo;vc"viî-âîi'v Tienne, 1S novembre. — La situation est inchangée. En évacuant le champ de bataille de. Bzartoiy-k on a seulement jw caintater la grande importance du succès remporté récemment. L'ennemi a subi des perles considérables. Jusqu'ici 2,600 liasses ont été enterrés et on a compté 400 tombes fraîches. Plusieurs milliers de fusil; et de grandes quantités de fusils forment lé butin qui peut encore augmenter. L'ennemi occupait à la rive ouest du Styr quatre fortes positions situées l'une derrière l'autre et garnies d'obstacles en fil de / r, des points d'appui et des installations de flanc. Des camps de chaumières étendues avec des blockhaus et de grandes écuries prouvent qu'il s'était léjà installé pour l'hiver. Théâtre de la guerre italien Dans 'e courant de la journée d'hier les Italiens n'ont pas renouvelé leur activité assaillante. Dans la nuit ils tentèrent de fais-ble$ poussées contre Zagora, à la pente septentrionale du Monte San Michèle et contre le secteur au sud-oued de San Martinô. Elles furent toutes repoussées. Depuis aujourd'hui, relativement tôt, Gôrz-estde nouveau pris sous un violent feu d'artillerie. Dans les premières heures, environ 400 obus tombèrent sur la ville. Le vieux quartier de la ville, Riva, a été pris hier sous le feu dirigé de l Altissimo. Nos aviateurs ont jeté des bombes si r les casernes de Eelluno. Théâtre do la guerrs Sud-Est La poursuite fait de bons progrès malgré les terribles injures de la iempe rature. Au nord de Nova Varos nos troupes s'approchent du secteur de l'Uvac. La localité de Javor a étg prise. Au sud d'ivanjica, nous avons poussé dans la région autour des hauteurs JanJcow Kantien jusque près des hauteurs du défilé de Golija Planina. Des troupes allemandes ont avancé jusqu'à environ mi-chemin d'Usce 11 -ht, pendant que des forces austro-hongroises, avançai'!, de l'est vers l'I-bar, ont franchi le Kopasnik Planina à la route vers Karadag. Les troupes de l'armée von G allait z se sont avancées vers le sud par Kursamlje piVé par les Serbes. Des forces bulgares ont atteint en combattant les hauteurs du Radan et la région au sud est de celui-ci. Le Bombardement de Venise Cet après-midi une de nos escadrilles aériennes de marine bombarda avec succès les forts de San Nicolo et Alberoni, l'arsenal, l'aérodrome, le gazomètre, la gare et plusieurs casernes de Venise. Malgré le feu violent de défense et l'attaque de trois aéroplanes ennemis notre escadrille est revenue au complet sain et sauf. ÏTAT TENS Rome, 16 novembre. — Dans la vallée de l'Etsch l'occupation de la pente de monta it | gne qui descend de Zugnatorta vers Rove-reto a été étendue et fortifiée le matin du 14 novembre sur la rive gauche du ruisseau de. Lcno di Vallarsa. Tout « coup l'ennemi ouvrit un violent feu d'artillerie du Monte Ghello et envoya ensiite de l'infanterie à ''attaque. Mais il fut repoussé. Dans la vallée de Padola des groupes ennemis qui essayaient de s'approcher de nos positions < nt été repoussé,es; Us abandonnèrent quelques prisonniers en nos moins. Dans la vallée de Fella un de nos détachements rencontra près de Lusora des troupes ennemies qu'il surprit, et dispersa. L'adversaire abandonna dans la fuite des fusils et des munitions.Sur le Karst \ il y a eu hier un violent combat entre les artilleries adverses. De l'artillerie ennemie bombarda pendant toute la journée les positions récemment conquises pur nous, sans pouvoir toutefois empêcher leur retranchement par des détachements de nos troupes. Dans la zone du Monte San Michele Vennemi a prononcé, avec des forces considérables, deux violentes attaques consécutives contre nos lignes, mais il fut arrêté les deux fois par 'e feu précis et rapide de notre artillerie et dut finalement reculer avec des grandes pertes. 39 prisonniers ont été faits également., FRANÇAIS "Paris, h no ce h> tue. — [J-i heures). — On signa'e, au cours de la nuit, quelques actions d'artillerie autour de Fontenoy (vallée de l'Aisne}, en Champagne et en iVocvre (au nord de Flirey). Paris, 17 novembre. — (23 heures.) - — Autour de Loos, Angres et Souciiez, la can-nonnade a été de part et d'autre très violente. Sur les bois au. sud de Fay (sud-ouest de l'éromie), nous avons effectué des tirs de concentration d'une efficacité constatée. En Champagne, dans la région de. la ferme Navarin et près de Tahute, lutte d'artillerie toujours soutenue. En Argonnc, nous avons fait exploser deux fourneaux de mines qui ont détruit les tranchées ennemies sur une assez grande étendue, f RUSSES rétrograde, 1G novembre. -— Au iront de 11,go, rien qu'un feu d'artillerie réciproque. A la Dvina, à Friedriehstddt et à Jacobrtadt, le calme règne. En aval du fleuve, à Dwiaburg, des détachements ennemis ont tenté de franchir la Dwina sur plusieurs points,mais ils furent repousses.A l'ouest de Dunaburg, dans la. région du lac de Sweutcn, des détachements allemands ont abandonné leurs tranchées et sa sont retirés; dans ces tranché's nous avons trouvé des fusils, des gargousses d beaucoup de cartouches. Un Zeppelin a survolé, dans la nuit du 16, la région de Dwnnhurg et jeta des bombes, dont une partie tomberait dans les tranchées allemandes et- y provoquèrent de grandes pertes et de la conjusion parmi les Allemands. Le calme règne entre Dunaburg et le Vripât. Sur la rive gauche dit Styr, le combat, pics de la station de Czartoryslc, continue. Dans le voisinage de Cïiirtèiysk, l'ennemi prononça de violentes attaques. Notre artillerie a dispersé l'ennemi à P'u-siei'.rs reprises lorsqu'il s'approcha du flcuie. 1 ius loin, au sud et en Galicic, feu d ailtllerie et d infanterie. l'a; de changement au front du Caucase. TURCS Constant inopte, 1 S novembre. — J.c quartici gênerai annonce du front des Dardanelles en date du 16 novembre : .i Anaforta cl à Ari-liurnu, feu réciproque. Notre artrJtttc ci forcé un torpilleur ennemi, qui se trouvait ù. lïcmikli Limon et qui essayait de débarquer du matériel à Ari-Burku, a s'éloigner du rivage. .1 Scdd-ul-Bahr, l'artillerie n'a pu occasionner ch-e~. nous, le J.J novembre,aucun dégât matériel important, qui//qu'elle uii lancé plus de 8,000 obus, mines ut bombes contre notre aile gaïuhe Le lô novembre, l'ennemi lança S,000 bombes contre noire aile droite et bombarda l'après-midi viole ntiuent nos p citions avancées au moyen de l'artillerie de terre et de mer.Ll-les incendièrent deux mi m , et repliant le bombardement jusqu'à 5 k< lires. Dan* l entretemys, l'ennemi attaqua à l'aile gauche un de nos régi-, méats au centre; fi fut facilement repoussé. Lors, que l'ennemi tenta une attaque contre le front d'un de nos régiments, il arriva, jusque près de nos tranchées avancées. Il fut toutefois complètement refoulé de ces lignes avane .s jusque dans ses positions primitives, par un f<.n de flan de nos tnih. chées voisines et- par une contre-attaque. Il subit des pertes considérable.?. Au front d'Irak, n <s avons abattu un second aéroplane ennemi et l'avons prit intact. Au Tigris, nous avons coulé un monitcut ic guerre ennemi avec tout son équi page. Des volontaires arabes ont détruit, par une brillante attaque imjirévue, dans un camp de l'ennemi. ses lignes tc'i'geaptriques et y ont pris un grand butin.. Woprès no* renseigne nient s, l'aéroplane capturé, était unxippore'd Farman, modèle 19V, avec vn moteur de 100 cher,aux de force et une vitesse de 90 kilomètres. Sinon rien d'important. ,5 vy 1 Dernières Dépêches LA OWDRUPUCE ET Ll GRÈCE Luc orne, 19 novembre. Au sujet de la forte pression exercée eoîilrc la Grèce par ,1a Quadruplice, le journal Luzcrncr F a ter1, and écrit entre autres : Après avoir débarqué 'les troupe-' eu pays neutre, pour la protection de la Serbie, on va juiaiiitenant si loin de demander aussi ;!, là 6me des garanties pour ia sécurité de ces troupes. 1] paraît qu'on trouve ceci tout naturel, ce qui est plus que surprenant de ceux qui se sont indignés depuis un an au sujet du terrorisme allemand vis-à-vis de la Belgique. En Belgique on trouva tout naturel une résistance armée. Ici on exige en plus du passage, encore des garanties de sécurité de la part de x as uii lU'ft n e£fc • genienf, comme *lu côté allemand où on l'avait promis à 1a Belgique et effectivement acquitté envers le Luxembourg'. De telles contradictions doivent partout faire sensation.Paris, 19 novembre.T.e^ journaux déclarent que I)enys Cochin, malgré l'accueil chaleureux qui lui a été réservé à Athènes ne parviendra pas à exercer une influence quelconque sur l'attitude de la décision du gouvernement grec. La presse fait ressortir l'influence des puissances centrales sur le gouvernement et sur la couronne d'Athènes. Pour qu'un changement puisse-s'opérer il faudrait un procédé énergique de la part de la Quadruplice. Si on ne peut toutefois pas empêcher que la Grèce passe à l'ennemi, on doit éviter à tout prix qu'un pareil événement ne soit pas une surprise pour les Alliés. Il est nécessaire que les Alliés soient préparés à toutes les éventualités au point de vue militaire sur terre et sur mer. Rappel de navires grecs Berlin, 19 novembre. •— D'après différents journaux du matin, tous les navires grecs, en route pour des ports italiens, ont été subitement rappelés par lo gouvernement grec. Préparatifs de la flotte anglaise Berlin, 19 novembre. -— On mande de Christiania au Berliner Lelcal Anzeiger : On annonce de Londres que la ilotte anglaise, l'escadre de Malte, partira dans les prochains jours pour Athènes. dm LES BALKANS La presse anglaise et la situation des Serbes Ou mande de Copenhague, que la presse -anglaise est d'avis que la situation de la Serbie est désespérée. Le Times et le Daily Telegraph conviennent que c© n'est pas seulement la dernière position de défense, dans les monts Babouna, qui est perdue, mais aussi que l'armce liyineaise est en grand danger d'être coupée et cernée. D'après des nouvelles adressées aux journaux parisiens, l'armée bulgare compte maintenant 500,000 hommes. Grenadiers belges en Serbie Londres, 19 novembre., — L'Union Télégraphique annonce: D'après une nouvelle de Calais ou Centrais News, 3 bataillons de grenadi; l's belges ont reçu l'ordre d'aller au front serbe. Si cette nouvelle se confirme," elle prouvo l'insuilî-ancc des troupes des pu;--ances de l'Entente. Prise de Prilep par les Bulgares Londres. 19 novembre. — L'Agence Beu-ter et le Times annoncent en même temps que d'après des dépêches adressées aux journaux d'Athènes, les Bulgares ont occupé Prilep. Leur mouvement tournant les aurait amenés à 11 kilomètres de Monastir. Les combats en Macédoi e méridionale Amsterdam, 19 novembre. — Le Daily Mail annonce de Salonique que les Serbes ont évacué, après des violents combats, toute leur position au défilé de Babuna ; parce qu'ils couraient le danger d'être encerclés par les troupes bulgares.Les Serbes ne purent compter sur le secours des Français, ceux-ci étaient eux-mêmes tenus en éehee sur la rive gauche, de la Cranya par des forces considérables bulga; es qui ont empêché les Français de porter aide aux Sorbes. La marche en ÎÎYant des Bulgares se poursuit avec une telle vigueur que ]es Serbes se retirent "vers le sud, vers Pri'ep et Monastir. L'occupation de Tctowo par les Bulgares est d'une grande importance, vu que la liaison du front serbe est maintenant interrompue. Vienne, 19 novembre, — D'après des nouvelles d'Atbènes les 'Bulgares ont, réussi de couper la ligne de retraite aux Serbes de Babuna. Les troupes bulgares avancent vers Prilep. La llaye, 19 novembre. — On mande de l'orna au Daily 'Telegraph : Il ne reste que 20,000 km. carrés non occupés en Serbie. Sur ectte étendue il se trouve environ 20,000 soldais et environ 50.000 fuyards serbes. En | Macédoine sont massés 50,000 Serbes, qui sont comp't tement isolés de la force principale.Le torpillage da î'« Ancona » L'agence lljuter annonce que l'ambassadeur des Etats-Unis à Vienne conteste one ^ l'on ait tiré du sous-marin sur l'Ancoiui, , lorsque celui-ci était arrêté, ou bien sur les \ canots de sauvetage. . . La nerte de r»7£icona--u .f nonce . Le vapeur italien Ancona avait à son , bord un chargement de 4 millions de lires en , or, qui était destiné pour ^an Francisco. ( L'exportation américain : < Berlin, 18 novembre. — L'exportation < américaine a atteint dans la dernière semaine d'octobre 80 millions de dollars en six jours, chiffre qui n'a jamais été atteint. Nouveaux incendies auz Etats-Unis New-York, 19 novembre. — Trois diffé- ■ rents ineendies ont éclaté le 1G novembre dans les chantiers de marchandises et des chemins de for de Wechav,km, a 100 pieds ' de distance de Corral. 500 chevaux, destinés ; aux Alliés, y étaient parqués. Les survesl-ants tirèrent des coups de revolver sur lçs ( incendiaires qui purent s enfuir. hi guerre en Orient Manchester, 18 novembre. — Un article . de fond du Manchester Guardian dit : Churchill, était le premier qui s'est aperçu que le point central de la guerre s'est déplacé de l'ouest à l'est. Nous sommes certains que depuis juin, tout soldat, indispensable pour les Ai'iiés, a été amené au front de l'ouest. C'était du gaspillage. Il aurait du, comjne Churchill le voulait, être utilisé à l'Est; si Churchill avait exécuté sa volonté, nous ne nous trouverions pas dans nos difficultés actuelles. Les gaz asphyxiants Paris, 18 novembre. — La commission de l'armée du Sénat, sous la -présidence de Clemenceau, a voté unanimement l'ordre du jour qui préconise que les troupes françaises utilisent sans restriction des gazs asphyxiants. Les ministres anglais à Paris Paris, 18 novembre. — Les ministres anglais Grey, Lloyd George et Balfour ont eu, dans le courant de la matinée d'hier, une conférence avec le ministre français Briand, le général Gallieni, l'amiral La-caze et le générallissime Joffre. Ce premier conseil de ministres commun servira à préparer des rencontres plus importantes, dans lesquelles la llussie et l'Italie seront représentées. C'est ainsi que commence à se réaliser l'unité dans la direction des opérations que Briand et Asquith ont déclaré vouloir donner à la politique des Alliés, afin d'exécuter plus rapidement, les opérations militaires. L'entretien dura jusqu à une heuro do l'après-midi. L apres-midij les ministres rendirent visite au président Poincaré où ils soupèrent. Les ministres anglais s'ont partis le soir pour l'Angleterre. Sur mer Maassluis, 19 novembre. — Le vapeur norvégien TJlrikin, en route de New-York à Botterdam, a heurté une mine à la hau- 1 teur du nhare Gallopcr et a coulé. Cinq hommes de l'équipage se sont noyés. Londres, 18 novembre. — Router annonce officiellement: le navire-hôpital An- gaa a heurté aujourd'hui une mine dans le canal britannique et a coulé. 11 avait 085 hommes à bord. Environ 000 ont été çauvés«par des navires éclaireurs. Un autre navire qui voulait le suivre heurta aussi une mine et coula également . Un télégramme ultérieur dit: lorsque i'Angha eut heurté la mine, le vapeur charbonnier Lusitania, qui se trouvait dans le voisinage, envoya immédiatement 2 canots. Pendant que les canots s'approchaient de YAng'w, ils virent comment leur propre navire sauta. Ils furent toutefois n même de sauver le reste de l'équipage. Des torpilleurs ont sauvé de nombreux survivants de YÀnglm. Le Lnsitania jaugeait 1,831 tonnes brutes. Gnerre sous-marine Home, 19 novembre. — D'après des nouvelles de source bien informée, quatie vapeurs italiens ont été coulés par des sous-marins au cours des derniers jours en plus le VAncona. Aucun journal n'en a parlé. - _ —— — .a base des nouveaux impôts en Belgique L'agence e Ho]lando Belge » vient d'in-erviewer un économiste belge des plus listingués, a. propos des nouveaux impôts lent il est question de frapper le pays et u» sujet desquels différents modes de répar-itiûn entre les contribuables, sont actuelle-nent a. l'étude. Voici les déclarations qui ni ont été faites : Dans certains milieux, une anxiété «e ma-t?1 xrappçr Te pays, eu ce moment, a impôts louveaux pour consolider les emprunts qui ;nt dû être faits pour payer la somme de [uatre cent quatre-vingts millions qui nous mt été imposés comme taxe de guerre et lont la dernière mensualité est venue à chéaneo le 15 novembre courant. L'on assure que ces nouveaux impôts -se-•aient basés sur le foncier, sur l'évaluation : ad astrale) actuelle — donc faite avant la pierre -— des propriétés bût te* et des pro-météé non-bât tes. L'on s'alarme et cela s'explique en ce Hem en;, où la vie matérielle «st panicu-ièremeiit difficile à cause de la rareté des 'ivres, dont le prix augmente sans cesse, ra s'épuisent les économies, les réserves qui mt permis à tant de familles de maintenir quelque peu le rang et les apparences du jien-étre dont elles jouissaient il y a doux BIS, Il paraîtrait, que c'est après examen, que '"on se dispose à choisir le foncier comme jase des nouveaux impôts. Mais comment >a-t-on faire? Va-t-on frapper d'un même pourcentage la propriété bâtie et la pro-piété non-bâiie? Et cela identiquement lans toutes nos provinces? En ce cas, les Bruxellois auraient quelques raisons d'être Inquiets, car l'évaluation des propriétés bruxelloises, faite par le Cadastre, y a toujours été beaucoup plus élevée qu'ailleurs. Celù n'a pas amené de protestations jusqu'ici, parce que Bruxelles, où le nombre le rentiers, de fonctionnaires et d'étrangers ■tait considérable, était une ville où l'argent circulait largement, tout travailleur y gagnait aisément sa vie, et le Bruxellois passablement J'rhfA; ne chicanait pas et se laissait frapper sans examiner si les habitants dos-autres villes, contribuaient sur une égale quotité, dans le montant des charges publiques. En «era-t-il encore ainsi? Cela n'est pa3 probable, car avec une vie pins difficile, généralement l'on s'inquiète davantage do ces questions matérielles. Cette vie plus difficile l'atteint déjà. Son commerce, son indu-trio surtout, sont presque totalement arrêtés depuis 15 mois, amenant ainsi une perte dont on ne peut chiffrer le montant et dont toute ia population subit le contre-coup. L'effet de la stagnation des affaires, de la diminution des revenus, du nombre des fonctionnaires et des étrangers, sur la valeur des propriétés bruxelloises sera, incontestablement, une moins-value, plus considérable que dans les autres villes où le nombre des étrangers était moins grand et où l'évaluation cadastrale des propriétés avait été moins élevée. Co sont ces différentes évaluations que* nous cherchons à mettre en évidence par les deux tableaux ci-dessous, qui mettent en regard d'abord par province, puis par villes chefs-lieux, le rendement en principal de l'impôt foncier snr la propriété bâtie et qui permettent d'entrevoir les consé-

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