Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 oktober 1917
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s.n. 1917, 30 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/319s17v79n/
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4"* Année - N. 1109 - Ed. B CINQ CENTIMES Mardi 30 Octobre 191? ABONNEMENT POSTAL, ÉO. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 2.60 Les bureaux de poste en Belgique * et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou mime pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.4j) Fr 1.50-Mk. 1.20 TIRAGE MIO.OOO par jour Le Bruxellois "j a Journal Quotidien Indépendant a | Ve°"; ANNUNCfcS —* La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIKAGErlîO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de ia place Anneessens). j—smqroMMmi' HIIMIlilO lllll Hl I li I I II !■ i m Il n LE QUATRIEME CENTENAIRE DU PROTESTANTISME 31 octobre l«517 » 1917 La résistance oontre la puissance extérieure dies Papes et contre la décadence de la discipline ecclésiastique est auesd ancienne que la prétention de Rome à la domination universelle. Le droit de souveraineté absolue sur tous les Crinces et les peuples que les Papes s'atfri-. uaient comme représentants de Dieu sur la terre; l'insolence avec laquelle ils frappaient les rois efe les empereurs d excommunication, es. §ayant dû les déposer i_,t déliait leurs sujets de leur serment de fidélité envers &ux; la politique machiavélique,qui ne leur faisait-envisager eu tout et partout que leurs propres intérêts; la juridiction exclusive* qu'ils s'arrogeaient sur tuâtes les personnes et tous les biens du clergé» entravant ainsi la marche de la justice et j affranchissant une grande partie d» la. richesse nationale de toute participation aux chargée publiques; les énormes richesses et les propriété» immenses que les prêtres et les ordres mo-Basfciques avaient acquises, et qui rendaient presque impossible lia moindre amélioration dans s administration; les impôts sans nombre ei toujours plus écrasants, que les Papes trouvaient moyen de prélever dans les pays étrangers; -l'orgueil, l'arrogance et l'insolence des prêtres et des moines, unis le plus souvent à la plus crasse-ignorance; les débauches auxquelles fc8 entraînait le célibat et qui les rendaient aussi méprisables qu'odieux : tous ces griefs avaient déjà ©té signalé à diversas époque» antérieures, alors moine que la puissance mo-raie-du ''Sâittt-Siëgé. était encore à son. apogée, an teiàupfi des Hohon&teufen.Depuis le' renver. BMiiÊnt de la papauté romaine et la translation drù Pape à Avignon; depuis les attaques aussi violentes qu'iniusteB du Saint-Siège contre J'empetreux d'Allemagne, Louis IV. et le schisme qui en était réédité, là corruption s'était pi'ppagég avec une extrême rapidité et monà-pait'ia' discipline et les mœurs de l'Egl.sc. l'&busde la-puissance, pontifical©, la prépon-détrance des Italiens, l'exploitation financière des autre» pays, la décadence des mœurs : tels étaient les principaux griefs autour desquels «'agitaient vainement les Conciles de Constance ' •t de Bâle. ' - ' • .(^découverte" de mers et de contrées inoon-mnes ouvrait des horizons nouveaux au'iâondo de î'Ouést; «n même temps arrivait d'Orient une &vrHsatioa nouvelle, la civilisation classique-des anciens, qui ébranlait le'monopole m°-i hsoaJ et relig'eux'dtr. moyen-âge et qui, secondé pan- là merveilleuse déoou'verte de l'imprimerie, provoquait vente transformation complète d0 la ppifâé&,:iéï®i que do la manière -d'envi.«ager-la vie. "Tf nie a'agis&aït plus seulement de resis-tenoé »'"!& hiérarchie, de; l'Eglise, -mais il avait, miïgi-Cflntre toutes les idées du moyen-âge. urio opî^tion .qur devait ébranléi- pcùr toujouÀ les', bases de l'autorité papale. » C^Sët au milieu de cette fermentation générale dee^mteHigeircee, que survint le débat ©dmfiïencsé à propos/dies indulgences. Léon X, Pape, aani • du faste et-qui avait be-tK^n>de"'bc*aUeoîrp d'argent pour sa Cour, désireux. em outre de doter sa sœur Marguerite en princesse, - fit- préelheir c(an9 les royaumes du Nord de» indulgences' dont te profit,- disait-on, était destiné" à -faine Kjs frais d'une guerre à eidsreprèftrîre contre -Les Turc».v'Oet£e induiger». ce fat prêebée étn 1517- dans-lé diocèse de Mag: •àobotirg, j^r^jteninicâinJTezeî^^.homme • fort' ' habile à .exercer. c& trai.c en. grand. Quelques borurgeoia- de «Wïtefeemberg- étant- TeaitiB* ati' confesser à Luther,; refusèrent d'accomplir la pô-iajt©nee;icîwe celui-ei leur avait imposée, et.pouj-juséfier îêttr refus, ils, produisirent, la quittan-, ce dè l'indulgence qu'ils avaient achetée à Tes»}. Cette 'Circonstance détermina Luther, 3e 31octohi*e de la même année^ non seulement à jwêèfeér -comtre les indrtlgences et à impri-imetr ^9-(^rtnt>n*s, mais encore à faire afficher" aux portes de Fuisse de -Witfeémberg; des thè-aeè mée 3a- pénàterie^ et lè® indulgences ko' of-frîfcilè5^ ^ ''défendre en dispute pubiïijue o6n'-r trt' le 0ëntSéf Venu. Luther- finissait sa 'thèse «n demandant-pourquoi-1© Pape, s'il possédai^ réellement le pouvoir d'affranchir des peinès éternelles,- n'accordait pas ce bienfait indistinct ternient et gratuitement, à tousTëg fidèles, comme l'exigeaient incontestablement dé lui, les prescriptions die la charité chre^enno. Par cette levées inattendue de boôndle^'Tautovifé de î'JSglfâï ^-<^aijie se" trouvait- sifigulièremeM ébrâbléè; '■car la 'conséquericé'' uaturélje-dé ' téls" princàpea-étaît î% Tëtbuf à larlctt^e ét ù Feapn;{ de rSexitore pMeêo. «Sfealnais"' au-dessus de l'autorité- d^s Pap'ts. Ainsi, ji y * quatre cents an-s aiijonid'kui, B'ifàmb fe'ffrSll^e* lutté "qui occupa, tout ]«.. 16e '8tiie î9« éièfie, et tpii "contribua "àx donner à ï'j^.llerf^l^e';^_mederne;unç civilfea-tioi), un dé- dépft»4ié'par aucune- aufer^ uatrwi-. On ne- psUt pMfeei'Was-MjencO qtie lavmagfettaîé tirad'iwtion ' de K Bible Jnt. IçrpTiïs puissant i -}^BÎvèrsal,té de. langW 4»l!ematido I (A tuivre.) SaintrLcon,. -| LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS U8ÈMN ; 2H veto ère,,(. Officiel ; miiti.) ' Théâtre de la guerre à l'Ouest. ,6roupe dvarmé« du leld-raaréchai général prince téritier Sûpprecht' de Baviête : !2^j îbii'mé et'ïe Vroùlîl&M rfdheiiïf l'ac-\^ila ^mnvâdè tt «ètJe-tey'tfc MlSs. tiltciyuù, jpwf».de.Q**J& nuit, uns grande violence. Dos agressions de détachements ennemis au nord de la ville échouèrent. En.re la forêt d'Houthulst et la Lys, Vadversaire a couvert notre zone de combat de vigoureuses vayacg d'artillerie isolées. L'infanterie, anglaise, s'avançait derrière Le jeu roulant de bombes ■propulsant de la fumée, a attaqué au nord de la voie ferrée, Boesinyhe-Stadfin. Les vagues d'assaut se sottf écrasées dans no.'re action défensive. Gioupe d'armee au prince impérial allemand : Au Chemin-des-Dames, d'importants effectifs français, après une violente préparation d'artillerie, ont assailli, à deux reprises, près de Braye. Saisi par notre canonnade, en quelques endro.ts par la çwi'«re-attaque de notre garnison de tranchée, l'ennemi dut se rcplier. Il subit de lourdes pertes et laissa des pnsotv iiiers entre nos mains. Auprès des autres armées, l'action ne s'est ranimée que p r endroits. Aviation : Depuis le 22 octobre, les adversaires ont perdu au cours de luttes aériennes et par le feu de défense, 48 avions, dont 3 en pays allemand. Le lieutenant .Millier a abattu ses 30e et 3ie; te lieutenant Bùiow ses 22e et 23e avions ennemis.Théâtre de la guerre à l'Est. Pus d'événements importants. Front en r»aceaoine. —Dans le bassin de Monastir, dans la boucle de la Gzerna et depuis le Vardetr jusqu'au lac ■. de Doâràri, lés artitlenes se sont combattues vivement.Théâtre de lâ guerre italien : L'esprit, a attaque animé par le succès des divisions ailemandes et austro-hongroises, de l'arnieé du général d'infanterie Otto von B*-low, a fait.sécrouler tout le front italien de l'I-sohzo. La deuxième armée itoLienne, vaincue, se replié vers le Tagliawento. La première armée italienne n"a soutenu que peu de temp« l'attaque contre ses positions s etenaant depuis le Vipacco jusqu'à la mer. Elle bat rapide ment en retrait^ le font/ de la côte dé l'Adriatique.' Au nord'de la, large per'céé, le front iial'ièn chqt},cclJe eyaiemeni en Carinthie jusqu'au défiù du Flcèckev. ï)e's arrière-gardes <pwK&nit&s 6ht vainement ' tènté ~d'entraver ta piogression impétueuse des armcès coalisées. Lis i-l-oup^'s allemandes et austro-hongroises $eyjtrfrttv'ent' devant tS&tne, qiti fit! jusyuhw ie grand- quartier ^général- des Italiens. Des étvt-swiis'àfUsiro-h'ongtmses 'ont pris Cor/Hons iil se-rapproche ni du ht, oral âé la frontière du p<>J-'. U'ouies 'les rowies- sont coupe rte s de colonnesde i éhicules en désordre appartenant à l armée et à la population <italiennes. *Le :nbmbre desïpri-ioimters et'dn but:n augmente sa-ns cesse, ne violents orages unis à -de fortes averses se sont-abattus hier, sur le gigantesque champ de' bà-ta-ilte-de la I2e batmlie.de l'horrto. BERLIN, 20 ôc obre. — Officiel ; ~ Activité'"iï/timëe'd'ariiUefie en 8kmdre près de''Dirwude et a la for^t di' Houthulst. Au canal de~PQ,se à l'-Aisne- combats locaux près de '>¥\lain. A i'est ti'è/i' d'essén/ïiet.- La seconde et la troisième 'armée*itafi,eiines"battcnt en retraite vérs l'ouest. Hàlre'poursuite fait de ra-tpid'eu progues de,pms jles œ,onxagnes SjusqiCà-la mer-.-Nom avons fuit jusqu'ici plus de 100,000 prisowfibrs et, capturé-/piu_s de 700 çanons^ - Sur mer. . A là 'côib occidentale anglaisé, - sis vapeurs çnt encore'éï$ coulés par'-nos •soiïs^niàrïnsj*par-t me eiix '■{fà'ènè (ë^dpbûr àngldis arffié «MàMii 'vësfre&s:<iiïrgiu-is uEskmèrefïi-et « W; 'ifâ.Barkley». Le premier, à en juger 'par làntir lute àë ï'explosionavort chargé fies-m »«■»;ions; le dérhté.f -dë iû' biZre, (te Dublin pour Liver-poul. De,:plvà;*it y avant -parmi les navires an-glais d-ei'é; nap&àts '■pràfofàt&nv6nt chtfr^isjilifii^ l'un- était 'àrfrié.1 ' v --•••' ' BEliLnVJ 28 betoirè.' & 'Officiel ; Des forces itavalés légère# driném.e$ qui ont irotp\ aii n&rd d Osïeiide bnï êle attaquées te Ï7 :oitbiré~Sàn§y(ifrc$-.midi par Aos tOrpUIêUrs à l'aide de leur aftdlefiè e't pdf un grand nctm-firà' d'érvioiis' à 'çti&jbf dé bàmbes\ Quoiqué l'ennemi M pris'' vivdnïent' le tdtge, ses vins-soaiix ont été '<*iteintè'à':plugfeiiré'r*prùes, 'jf ds proprès'-jfizptfe# i^Àt're<ûén<us ^inrdèmneg, 1 ' '; ! 'At^|UçMi£k', . VXQiï'N.li,i29.du. sop:-]. .. La victoire, des coahzég sur l'aminée, italienne, s'étend déplus en.>p£M.prS>]andéi$ent,. Ler\om~ bre ^des prisonniers. dépasse.- l00J000;!.on é value-\e butm- en canons, à.700. ^• - «-■ • —• — , l'IENN E, ,2y ocipbï*,. — Hffir soir Thçatre de la ^guerre, italien : , , Devant, noirfi front, de I Lsonw détaché- , hier le d'un, ^ombat., (lè déjeî/se, ïnine depuis dqu<p Qns jfçmi .aussij gUmqux que hérpiqvfi, ùur leyplaj.ea'a^{t ùgrsoÀ ae mê-^ pie que f!mt^s1.Iç septei^r dé {jfoipçiq, nous avons j>atsë à l'utçaque. Les JtuLetisjy'ont jtu résider, '(tuile 'part\^Kf!{^e éjdn^ ^uî- l'aile meridvrnale ites.AM^j^m de, (r?and,.ççfi, le major idogmr^à la têtfi de .vale^rèa-f 'bataVloxis du JJ me chasseurs de Ko^f tag,, fyst, &flnçé,jief$ 3 heures du mat.n.^nç Itf pont en feu.de l'Isovio'vers ta rive droite ct,.a arruçhi à l'ennemi le Monte fortin. Des déhifhemenla du.96e d'infanterie de Kar-lovav twit planté à 2 heures du matin notré dra-pea-n- sur le- eas{çl de {forizia. Dans une pirur-suite rapide< sur /çs talons de l'ennemi, n&uê avôns franchi l'Iéon;a, à l'ouest, de la mUe délivrée et escaladé la hauteur de Podgora. Le pkiïêau de "Bainsiïza-lLeUigé Geist est situé ma./iienqn?, le monte ,Kuk, derrière notre, front,., Woii jrofpès 'obi conquis au cours flè (pmhat^.iieliarnés le passage dw fleuve près dé Lava, Ouittlalè.se trouve au v mapia des Âl-tymanfidï Marchant iqip&tiiCiiJst'.mènt en ayant, ■et., bruernidp fés^tf n^'p tnnimîe, alliés uni jptjfânitJpMif.f'tnfâée{ df .£} îvèititfçnnè. •7xi armée» (xdfue» du dué d Aosté et d".i géné ral Capello, ont perdu jusqu'à présent -plus de 80,000 hommes faits prisonniers ; le nombre de canons capturés est évalué à plus de 600. Théâtre de la guerre à l'qst et en Albanie ; liien d'essentiel. BULGARES SOFIA, 27 octobre, (Officiel.) Au front en Macédoine', prêt, de Ératindol, à I ouest de Bitolia, notre artillerie a procédé nuitamment à une attaque. Il y eut plusieurs brefs tourbillons de feu ajus la boucle de la (Jterna; combats de feu Je barrage dans les i,uties secteurs . SOFIA, 28 octobre : ■ ■ Front en Macédoine : Feu d'artillerie animé, à l'ouest de l'ii oha, dans la boucle de la Cerna et par endroits sur la rive gauche du Var-dar. Des détachements de) reconnaissance ennemis, qui développèrent une assez vive activité ù lu Strouma- inférieure, ont été refouies près du vdlage de Rwnli.à Fouest de Serres. A os détachements d'éclateurs ont capturé plusieurs anglais, dont quelques officiers. Front de la Dobroudscha : Près de Tulcea et à l'ouest d'Isaccea faible feu d'artillerie. FRANÇAIS PARIS, 28 octobre. (Officiel de 3 h. p. m.) En Belgique, nous avons continué à progresser à notre gauche dans la, presqu'île de Lui-gheni et réduit quelques îlots tenus par l'ennemi, Le chiffre des prisonniers que nous avons faits depuis hier dépasse 200. Sur le front de l'Aisne, activité intermittente des deux artilleries, très vive dans la région d'Hurtebise. En Champagne, nous avons repoussé un coup de main ennemi dans le secieÊr de MaUons. De notre côté, nous avons pénétré dans une tranchée ennemie au nord de Forges (rive gauche de la Mcusej et ramené des prisonniers. Nuit cahue partout ailleurs. PARIS, 28 octobre. (Officiel de 11 h. p. m.) Au nord de l'Aisne, asse» grande activ té de l'artillerie dans la région Ptnon.Chavignon el vers l'Epine de Qlieircgfty. Vers 12 h. 30, l ennemi a prono-ncé une forte attaque sur nos positions au nord de la ferme Froidmeni. Nos feux ont refoulé les vagues, assaillantes qui se sont d slpquées-après avoir subi des pertes sérieuses. Une soixantaine de prisonniers, dont un officier,, sont restés,emtre nos mains. En.Ar. gonne, un coup de main ennemi n'a donné a.u-eun résultat. La lutte d'artillerie se-maintient assez v.ue en Çhanijxujne, sur la région des montsv Journée calmé partout ailleurs. KUi>£>& *■ PETROGRAD, 27 octobre. Au front septe-ntronal, le 26 octobret on 1aperçut à la c"ôtç près d'Haihasch; une escadre ennemie, coin ffosee de duf èroiset ri et torpiMur». A 10 heurts, l'escadre ■coin m en ça le bombardement du secteur a Hainasch et le '-poursuivit jUiqiPâ m.di, s ètolgiiunt ensuite dans la d.rec-■t'Oh'dn sud-emest. A 10 h. 50, une autre esea-dre ennemie, éloignée de 11 v- rstes, commença '.e bombardé/tient de Saii^mimde et le poursuivit jusqu'à midi, s'éloignant ensuite dans la direction' septeniridna.e. tfa-ns ta direct.on' de Riga, reconnaissante dïéelaireurs. Une de nuis patrouilles stïeigm le faubourg-d'Anhenfrofj sans apercevoir l'ennemi. - • - Dans- la mer Baltique, une~escad're ennemie prit la mer le 25 octobre, en partant de hui-waat. Vers le soir, elle atteignit l'île-de Kg no et en bombarda la erhe t/iéruhonale, Sur'là côte à-l'rsi de' Werder, des détachements ouvriers e une mis ont tenté d'établir des postions défensives et des obstacles en fil- barbelé, nrnis ils ■furent disperses par nos feux. ■ ' ' r v iïauïn / ] ROME, 27.octobre ; 4-lfès avoir frajicjii en ,plusieurs endroits nos frontières entre ta Monte Canin et > l'evxree du Judrio^ rp^nem^ a, çherjjiÂé: à a^tc^ndr.ê î'Cn-trée,4es vallées. Syr le Çarso il a augmenté sa pressa-il ci, jirononcé., plusieurs fortes 'attaqués qui^otU; été repoù sees. . c ' ! ANGLAIS LONDRES; 27 octobre. - Officiel : Hier midi, l'ehnevïi a dirigé 'deux' fbrtes'con^ tri-attaques' contre les positions qué!iiou-s atâons flonquises ki nuit au md et-à l'ouest de Pat?-schendeiele. Des trompes canadiennes ont effi-vacêment repousse ces'dcuarvttaques,- et t enue, mi a laissé..un c<ïrta,n noiqbje de prisonniers . entre leurs puiins, ', , *, , . Cette nuii, nos ''troupes ont .fortifié lé terrain gagné- sans être' inquiète par l'ehneiiii. , ~A Vouest de J^dèsèhifndùcte, nos troupeg "ont encore réussi à progresser,' cïlés seTspiil empo.- pareès àe 18 mi. railleuses. ', •' • Le Désastre italien à Ilsonzo 80,000, prisonniers, 600 canons perdus, avep «n kuin.i»e_et ji-remplaçable, loaioriçlîde. gu-er. i«, .Goritaia-reprise et-la ville, italienne de, Oivi-dale Kur la route- d'Udine occupée par les aus-tro-allemands, tel egt le .bilan des cinq premières journées-de l'offensive foudroyants,de» Qén, -oraux, ccu^e.leur .féleano Italie. - _ , : rt . -, u -- ' ; Le 22 mai 1915, Victor-Emmanuel XII, me-bncé pstx la Er^Hc-iBaççnnerie.fraàcOïaçfglaise et. le, carbonarisme itfilien, d'ètre déboulonné, lui et sa dyn^etie,-s'il ne se .joignait à l'Entén-te, déclarait la guerre à l'Autriche et un peu plus tard à l'Allemagne. (Je geste d'ingratitude ne lui a guère' réussi. En quelques jours Ca-dorna a reperdu le pçu de territoire austro-hongrois occupé depuis deux ans au prix de flot h de 'sang et dé ruines irréparables. Voila lâ Vénétie é^. se® plaines fertik» ouvertes devant lès Centraux qui çontinuà-ont à avancer à mardhes forcées. Où s'arrêteronVils'î A UdlneT au Trénfcînî JD'atiit'^a .^f«s mfiffa-ceut Beljune, licence, iPçwloue/ et '^r le fait awme Venise,* la vieille cit4 dies dogè?. Rien d'étonnant quand on. songe au dégoât du peuple italien jx>ur c.stte guéife injusté- , • ,.T?ifC-un%J8ÉHîS- i„ , ; « La Kàtioô* », P'prodù te par la «. fiàzetj'pj, ' de» ArdewncE", pub'ie eous le viti-c.Misérables/ ■ -, ; . a v » ,j. vous n'entendez pas les soupirs!, l'artic'e suivant : « Récemment on a trouvé sur un soldat ita- ■ lien du 28e régiment d'infanterie, des notes écrites au jour le jour et réunies en un journal au moyen de fils de fer enlevés aux défenses. Ces notes parlent un langage éloquent ; nous y lisons entre autres ce qui suit : « Nous partons 1 pour- la gare. Oh ! combien vous aviez raison, patriotes bien intentionnés 1 Votre cœur débordait, vous hurliez : En avant! en avant ! et pourtant vous êUis restés à la maison, loin de l'aiiosage des balLs, loin du danger et du combat 1 Aux pauvres soldats vous avez crié : « Vive la guerre ! » Allez-y donc vou^-mêm's si vou6 l t.ii avez le courage, sur ces champs de carnage où luit la bayoïane^tj. En avant, vous ies m. busqués, vous les traitres si vous avez du cœur comme les Alpins qui, nu-pieds ont rampé dans la uu.t pour conquérir le Km. Pendant ce tempe vous dormiez dans vos lits blancs, vous ne manquiez de rien, ou bien, attablés dans les cafés vous faisiez mousser le Champagne en hurlant : « Evviva la guerra !» O le» lâches ! ô les inutiles ! venez dans ce pays que vous appelez le vôtre, qù les batteries vous attendent! Empoignez le fusil et venez ohez nous dans la tranchée! Maie vous en avez plus peur qu'envie, âmes sordides, égoisies de la vie! Vous méritez la potence ! on devrait vous arracher les ongles d.® doigts! Qu'on en finisse une fois! Misérables! vous n'entendez pas les soupirs et les gémissements I Mais sur la tombe de nous autres assassinés s'ouvriront au printemps des fleurs qui parleront un langage pur et sacré. Le langage de notre vengeance qui vous poursuivra et vous atteindra.» Voilà ce que pense et écrit un soldai'! Un s„ul ? ajoute la « Berner Tagwacht »? » Quand on remémore les rodomentadr-s des gazett.es.de l!Entente lors de la prise du Monte Santo « clef de Triest*} » on ne peut .s'empêcher de rire de la prétention et de l'ignorance : des généraux italiens qui firent casser et met* tre en disponibilité ,1e général Hugo Rtusata, ; l'aide-de-oamp du roi- Victor-Emmanuel dll, ■ taxé de germanoph lie, pour avoir osé .écrire au générali sime Cadorna en lui prédisant, çe qui lui arrive. La résistance de l'Italie est loin d'être bri-' sée ..évidemment, niais elle en e£i réduite jusqu'à nouvel ofdre, à la défensive. Déjà on annoncé que la Révolution a éc>at»é dans pju-- sieurs grandes villes. La m sère et la faim V0111^ • aid°r les admirables généraux des Centx-aux. Dernières Dépêches - Les combats à l'Ouest. 1 Berlin, 2$ oct. — Plusieurs mouitors et destroyers ennemis ont été dispersas par nos hy-dro-^viateurs.,et nos ioro's de. combat, navales légères. Nous avons constaté que deux destroyers qot été atteinte. Su,,- le grand, champ de bataille, un violent ' feu d'artillerie engage le matin, fut sii-yi 'd'une, 1 .attaque .ennemie à i'.ouest, de la forêt d'Hont-' hulài. Un engagement dé forces 'en masse rie :perm,.t aux Anglais et. aaix Prançais de gagner • qu'une bande-iu'signifiatite de champ, d enton-iiibirs détrempé a l'èét dë'Merckem. C'-ett» atta-j -que augmenta egalemsnt le« sacrifices sanglante inutiles dé'Hos adversaires à l'OueBt. Le f-eu ennemi resté animé draraait tou'te la'jcurnée 1 <et, dégénéra ' de tempe à autre en feti roulant rapirèi3-midi. Il acquit également une grande * vibl^nce au nord' dù" 0hainp.de grande 'bi-taille, notiimnient des deux côtés de Dixmude. A-di-1 vers s ■ reprises, des- localités beiges situées à ; l'arrière dù front ont été méthodiquement bom-j bardées. ! " Au:b^ht''sâe-îflAisflSe,;-ab nold de Brâye, vérs '8 hthires-du* matin, hons avons-repoussé plu-1 -6i€uM-;cômpagnies ennemies",qiii ' jM>ùiSBatent de j l'avant; et ramené d<« prisonniers en les^pour-'• : suivant, L'a-prfe-Tïiidi et le- soir, des'attaques .françaises massées sûr. plusieurs rangs: di profondeur. 'furent 'engagées auprès uswî' ïforte pré-' ■ paratiojî d'artillerie et de mines; • Elles -échouè-■rerit avec-des- pertes; considérables pour1'''en-' < nemi. De nombreux priéonni';rs, 3 mitrailleu-•.eefe, -des'ftisils à fjfc rapide restèrent entre nos :uia.iîis. •. ■>-.< n L'offensive contre l'Italie, i - -'.-1 —Nouveau® détails. ■ t -Berlin, 28 çct. — En Italie, les coalisé^ mar-p | «iiént *dc*6ilccîà eû' succès.. Pàr. étapçs de marche incroyables, Icb' trovipes' aunti-o-hlngiois s lohfc frâncfe!le3'mphtagne6:héffKï3é s de d'ifficul- • tés'et atteint-* la'pleinè. Le 2!7 octobré, (Jividalo ' était conquise par les troupes allemandes.tan-jdis que Goiatsia tom,badt aux. mains «tas austro-i^lemands.j En peu de jours, le fi<;tiibre. de pri-' eonniers, dépassa 80,0tX): et 600 canons Ont' été capturés." -{Àus dernières nouvelles, c)ee cb>f-fix» aonti i#speetivenient- de 100,000 ' et de -700.1 N.D.L.R.) On ne peut encore évaluer Jnènao" i appMximaAiveinent tdut. œ qua les montagnes i ravinées- recèlent de-butàn evde matériel do jjgy.err0y: ¥« la, rapide marche eai avant /d<?s 'ijspBtâqs. •<?!&&,»& .tfouvçnt pas le temps idfcje^-dépOTalwer «t<de-le recueillir.. En quçl-:ciUig^klotîi'S,i,t«jdorn^ j9on.s«?ulS,HW3>fc le- <feuK a«séÇs et <iemie ,de gu^o," qui ;alioo}ité-,ii.j lilt^tèj,. jusqu'au 1er jttifet,, LmiL, liou, 600,000 hfnTwne^s. oî ^A. milliards, ma-s il a dû jé^lementK-abandoîjner à l'<ïnne.mi de. vas* .tça ,ét;ndu.es ,ds .territoire'italien. En présence de œs succès .«niques, les mensonges di l'En-, tente au sujet de la valeur combattive amoindrie des troupes allemandes et austro-liongroi . see, aonfc réduite au silence. Le moral de nos troupes est en rapport direct' avœ la bonne niardhb de l'fintircprise : alértés au cûmbat «t ccnfiaaites dans la victoire. La .consternation â Rômfi. { Rpmç, 28 «ajçfc. rH-.%Pe Liiga.np.,au, Berlinpp I^okal-Anzeiger » : Le Roi est. rentré hier ma-, j tin à Rome et a reçu ".immé- diai'eia^eijt en awliftaci lça ministre» et le, pré-sidémtMu.. Sénat,.. Le président de La Chambro étant .çmptkihé.pouri.pause.d'indisporati^n-l^gè-; , jr&i dp6«é-(rcnd^e]près du Roî, il s'y rendit en iauto. Le» journaux font iH5mar<p»?E;<ju». W»- que le Roi a traversé la ville, il a étâ faaluâ poliment-, mais personne n'a manifesté le mo n, dre signe d'approbation ou de bien y nue. Aiv cours, de la journée, de nombreuse» diicuicaona ont eu lieu entre les ministres. De tous côtés, on estime qu'une solution rapide de La crita ministérielle s'impose. La presse étrangère, Amsterdam, 28 oct. — Du « Nieuws van de^ Dr.g » (Hollande) : La fatigue de la guerre ressentie par les Italiens a contribué pour beaucoup à leur défaite. Du « Nieuwe Rottsrdamsohe Courant » (Hollande) « Les événements apportent pour l'En-temte des dangers avec lesquels il faut oomp tor; la situation au-front italien est critique. Copenhague, 28 oct. — Du « Nationialt d^n-de » (Suède) : De nouveau, les Puissances Centrales ont dsvancé l'Entente, et on.t culbuté les Italiens. Il n'y a pas le moindre es poir qu'une offensive ànglo-frança (ie puisse aider Cadorna, et ''on doit admettre que le nombre d s troupes anglaises et françaises envoyées au front ;taiien, n'est pas très cor.&i. dérr.b'e. Il paraît, toutefois que la direction d>- s armées anglo-françaises a été forcée d'envoyer une armée en Italie, l EnUaito devant enipèj chcsr à tout prix que l'Italie subisse le mêih« son que 1b Russie. Berne, 27 oct. — Du « Petit Parisien » (France) : Grâce à l'inaction qui- règne au front russe. Isa Allemands ont, réussi à soutenir les Austro - Hongrois pris dans les filets. Maintenant, les Puissances Centrales veulent obliger les Italiens à céder tous les avantagés acquis jusqu'ici en territoire autrichien. Du « Matin » (France) : Chaque pas en avant de l'ennemi contre Udine, constitue un danger pour toute 'a ligno de combat de la se-; condé et de la- troisième armée italienne. Du « Temps-» (France) ; L'atteqUe.augmente d'en Vérgure. Toutefois, il ne faut pas encore ; se mettre martel, en tête au sujet des résultats de la bataille, ott lés conditions dans lesquelles lès Italiens1, combattent sddit réellem-ont plus favorables que lors dé ''offensive du Trentn. ■ (Que sefait-'e donr si elles étaient moins favo-rables ? ■"— N.D.L.R.) La. presse française s'étend en de longs commentaires au sujet1 d"s progrès au front, français, dans le but d'amoindrir l'iniprfïssion déprimante de la défaite italienne. L'impression à Vienne. r v Vienne, 28 ooi.- — La nouvelle de la inoccupation de Goriteia a été Connue, loi omii» 1^ matinée et s'est répandue comme un feu rou-lant. à. rayera la vi,te. El'e a provoqué la pluj joyeuse "sùï'iafstGtion daias toub .iee rmli'mx de la population. Les édifices-publics aou-t pavoises et de nombreii-x bâîime'Ute prives ont suivi cet exemplj. Le centre de 1a ville notamment, a arboré sur le coup de midi les oouleurs des ajmées coalisées', prenant ainsi un air d« fête. Le soir, l'eiithousnasihe atieigriiiu son apogée par- ra iiouvellj de l'occupation de' Civdale "et êc.Mônfâlcone* et de la poursuite d s Italiens ■ au.dèlàr de l'isonzo, èt pa»r celle' du grand nbm. f'Bie de prisonniers et de canons capturés. Da tous les côtés dj la monarchie parviennent d^V r manifestations dè joie de la population au sti-. fét dès brillants succès dés armées 'coaiisééis. Dans nombre de villes,des manifestât, oijs spoÏL. ' tanées ont eu lieu en l'honneur des coalisé.' La situation jugée en bui^. Berne, 28 oct. — Le critique militaire du «Bund» considère qui! existe une .corrélation çntre .es batailles en F 'anure, sur 1 Aisye sur l'isonzo. Il n'est pas admissible, seion lui, que l'offensive germano-a usut o-nong.r«j;»-Ai, qui s'est manifestée' en,re le massif de xvombon et | la càète de Bainsizza, soit arrivée à son-plein développement. « L«s Italiens vout-être maih-i tonà,nf( obligés de.stjbir les conséq-u nçes de la ! %USSS; position stratégique daJis laquel'é »is eu j trouvent depuis Je début de l>a guerre et doiit : ils ont essayé tje se tirèr, par ouzj batailles formi.ddblés. L'qtfensive entr prise.par ke Au. tc^chiojis et leurs alliés allemands fait presu-, mer j»m>.inébranlable défensive sur lo front, allemand de l'Ouït. Lti bataille en Flandre et" , sur l'Aisne et les opérantes sur la frontière " austro-italienne sont donc eh étroite dépendant : et, et-ce u'èst ni un hasard, comme oe n'i^t pas 'surprenant que iar balance oscille, ; cônti-é-pèse lés opérations de ïongtfe lialéiho | dans le Sud et dans l'Ouest. La bataille en Flandre est entrée da-i.s une phase de perma:-nei;ce qui -às caractérise pal''dè vidlénte8 coh-' tre-attaques allemandes. -Par contre,-la- batail-le qui s'est nouvellement engagé® le 23 octobre , sur l'Aisne se trouve t-iicore en train et ne se coagule que peu à peu. Lee difficultés qu--s comporte-là continuation de l'attaque se eom. pliquiant, > pour. Petam, à; chaque pas que le# Français effectuent, au centre, ar delà de l'Ai, lette, en cherchant à avancer davantage. Noue | coiis.dérons d»nc te' bauiille oo-r^yée afcratégi-j qnement à un point de stagnation. .Larsque la direction des forces ai'ehiaiides créa un nou-veau grpup • d'armée; pour assister' 1-ea Anfi'ro-1 ; Ifongrôis dans leur entreprise de • décl-tfneho-œfîît "d'une offensive sur ITionzo, elle àvâït dû. avoir sans doute parfaitement ooneciÊnce *d«4 dang^rsifrançaislet anglafe qttsi m^naçiijenrduia | l'Ouest. Elle a dime enttfepris, awet- bardieaRi'J. ■ et en- toute confiancOi dans la fermeté de lai zotie fortifiée et dans les r>laoi-v,>B. ues prêî. ! tes à toute éventualité, au nouveau déplacement dm lignes intérieures, .afin-de chercher à amener 'a décision là où une aotiion offensivo pouvait, le plus, rapidement, acquérir une im-. portance stratégique. Dès aujourd'hui (cet article, eet écrit, le 26 courant.) on peut dire que l'enfoncement du front italien va- se muer en percée stratégique complète de tout 1e front italien, ed Cadorna ne réussit pas À retirer suf. flsamment son centre, déjà .enfoncé sur la droite. entre la vallée de, la Sugana et le massif de Bainsizza, pour qu'il puisse établir une nou. . vc lle 'igne de-défense plus courte-et-plus TOga,». forcée. De toute.façon, !e développejnent.sfcraJ tégique dans le Sud, da la part des -Puiseanoes Centrales,., est plus pe®tivem<nitji.certain qud ee n'egt le cas du côté de l'Entente eteus l'Ouesiti où un dé/ononjBfint n'a jaiuaiis à entrai-^ L ne»-ime p^eée du front. » . - '■„ *.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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