Le bruxellois: journal quotidien indépendant

814 0
20 oktober 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 20 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz03v9x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

2* Ann�e. - N� 384 TIRAGE 75.000 GINQCENTIM ES Eden A MERCREDI 20 ET JEUDI 21 OCTOBRE 1915 Le ABONNEMENTS: Bruxelles et Faubourgs... Province et Etranger' . � � . 13 6 12 Mois 2 fr. 4fr. 7fr. 12 fr. 3.50 8.50 16.00 30.00 R�daction, Administration, Publicit� : BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUj R�DACTEUR EN CHEF : MARC DE SALM xelllols Journal Quotiaien Iixca-o;sp�xi.ca.�txi."t Sureaux de vente nour Bruxellee et Banlieue] Faits-Divers .�t Echos la ligne fr. 2.00 ANNONCES N�crologie, Annonces commerciales � � 1.00 Annonces financi�res. .... � � 0.50 Petites annonces ... la petite ligne � 0.20 � � . . . la grande ligne � 0.40 L'Italie et la Russie d�clarent la guerre � la Bulgarie ,e G�n�ral Hamilton quitte 1 commandement aux Dardanelles � Les Causes de la Chuta de M. Deloass� Cet homme d'Etat fran�ais, qui .levait consacr� tout son immense talent diplomati- que et cela depuis vingt ans �-dresser l'un contre l'autre les peuples fran�ais et alle- mand, et qui avait contribu� � pr�parer la guerre d�sastreuse actuelle, s'en va. Au fond pourquoi M. Delcass� a-t-il d�- missionn�? M. Viyiani a d�clar� cat�goriquement � la Chambre qu'entre le ministre des Affai- res �trang�res, M. Delcass�, et ses coll�gues il n'existe pas de diff�rends d'opinions et que toutes- les .d�cisions du Cabinet ont �t� prises � l'unanimit�. -Savoir', dirait Panur- ge. M. Viviani ne dit pas si cette unanimit� ne s est affirm�e pr�cis�ment qu'en l'absen- ce de M. Delcass�. En tous les cas il est �vi- dent que M. Delcass� .tombe victime de sa politique d�cevante au sujet des derniers �v�nements balkaniques et que sa d�mission est en relation intime avec l'exp�dition des AU -o de l'Entente dans les Balkans. L'ar- gument �trange que M. Delcass� se retire en pr�sence d'une unanimit� si parfaite en- tre lui et ses coll�gues est inadmissible. Vi- viani a d� plut�t apercevoir qu'il n'�tait jii opportun, ni pratique d'accentuer cette pr�- tendue unanimit� dans les d�cisions des con- seils minist�riels alors que tout le monde en France est tr�s pessimiste � ce sujet. D'au-, tant plus qu'il s'agit ici d'un homme d'Etat qui, plus qu'aucun autre Fran�ais,a attach� sun noni� la gen�se 'et � f histoire de'cette guerre. M. Th�ophile Delcass� porte, en r�alit�, la plu� lourde responsabilit� du gi- gantesque massacre actuel qu'il a tout fait pour rendre in�vitable. N� au mois de mars en 1852, � Paraiers, il entra dans la vie politique �comme jour- naliste, r�dacteur de la R�publique fran�ai- se, fond�e par L�on Ganibetta, dont il est l'�l�ve. En 1898 il prend la premi�re fois le portefeuille de ministre des Affaires �trang�res. Ses efforts, penda'nt toute cette p�riode, tendirent uniquement � isoler l'Al- lemagne de ses voisins. Il s'effor�ait de l'encercler en cr�ant les alliances et' les con- ditions n�cessaires pour augmenter les esp�- rances d'une revanche guerri�re de la bour- geoisie fran�aise:' En sa qualit� d'�l�ve_.et de continuateur de la politique de Gambet- ta. il s'inspirait de son id�e exclusive que la France, une fois li�e�avec Londres et P�- trograde, serait victorieuse. La politique de M. Delcass� visait donc-� la cr�ation d'une alliance �troite ,avec la Russie et � une en- tente avec l'Angleterre qui l'avait fait recu- ler � Fachoda devant la menace d'une guerre de colonisation. La situation �cono mique et politique de l� France � ce me ment contribu�rent � favoriser la r�alisation des aspirations de M. Delcass�. Tout d'abord Jes capitalistes fran�ais voulaient enrayer, d'accord avec l'Angleterre, foute expansion coloniale �trang�re. Ils ne voulaient pa-s, d'aCcord avec la Russie, .entrer en conflit avec le voisin d'outre-Manche, d'o� la.re- culade sur le Nil de Marchand. Puis la pre- mi�re ann�e de M. Deloass�, comme minis- tre, avait eu comme contre-coup et comme r�sultat d'orienter la politique allemande vers la cr�ation d'une flotte puissante, mar- quant ainsi le commencement de la rivalit� anglo-allemande.. Poursuivant alors son plan, M. Delcass� sugg�ra les bases de l'ar- bitrage en 1903 puis de l'accord anglo- fran�ais en 1904, apr�s l'affaire de Fachoda. Il mit tout en �uvre pour �viter tout d�s- accord et tonte guerre avec l'Angleterre. Au lieu de rechercher plus pratiquement une entente plus profitable avec l'Empire al- lemand, il affecta une attitude provocatrice et man�uvra de plus belle pour r�aliser l'i- solement de l'Empire germanique. Ce jeu dangereux que Delcass� pr�parait � faire jouer � la France par sa politique contre l'Allemagne, fut, d'ailleurs, vivement criti- qu� � chaque occasion surtout par Jean Jau- r�s. Gr�ce � l'opposition de Jaur�s, qui aspi- � �t� repouss�e. Dans la r�gion de SmoUoy, d'�tablir des relations plus amicales avec l'Angleterre, de cr�er une �troite entente russo-anglaise et d'utiliser au profit de l'im- p�rialisme fran�ais, les diff�rends anglo-al- lemands. Ces dissentiments entre Berlin et Londres, il les consid�rait comme un triom- phe personnel de sa politique et essayait de les accentuer et surtout d'en profiter. Apr�s l'�lection de M. Raymond Poinca- r� � la pr�sidence de la R�publique, Delcas- s� fut envoy�, Te 21 janvier 1913, comme ambassadeur � P�trograde. L�, il entra aus- sit�t en relations" intimes et suivies avec la faction militaire russe, dont le chef le plus influent �tait l'oncle du Tzar, le grand-duc Nicolas Nicola�ewitch.Il repr�senta � P�tro- grade compl�tement son. esprit guerrier et'se fit le protagoniste des aspirations de revan- che de son chef, le pr�sident Poincar�. Lors- qu'Isvo�sky eut achev� son �uvre � Paris, M. Delcass� revint en France, en janvier 1914. Le 27 ao�t de la-m�me ann�e, il repre- nait l� Minist�re des Affaires �trang�res, avec l'esp�rance de r�aliser enfin les plans auxquels il a consacr� toute sa diplomatie. Aussi fut-il guid� par la m�me politique vis- �-vis de l'Angleterre. La question d'Egyp- te et l'affaire de Fachoda avaient beaucoup �loign� la France et l'Angleterre. Delcass� c�da � Albion sur tous les points, unique- ment dans le but d'arriver, � une entente �troite avec l'Angleterre et 'd'achever d'iso- ler l'Allemagne. Apr�s la guerre des Boers �� gT(i901) il accueill�t avec-em^ess�m^j�r ricl�� du voyage d'Edouard VII � Paris. Bref, la politique de Delcass�� cimenter une alliance de la France avec la Russie et l'Angleterre avait alors e-- partie r�ussi. Par contre, ses calculs militaires' ont �chou�. Par ses rap- ports diplomatiques il a beaucoup tromp� ses coll�gues. Il fit une tr�s vive opposition � l'exp�dition vers les Balkans. De l� les diff�rends aigus-entre lui et ses coll�gues du Minist�re qjni viennent, enfin, de provoquer sa retraite. D'ai�tre part aurait-il pu, en restant au pouvoir, porter encore la lourde responsabi- lit� devant l'Humanit� tout enti�re, d'avoir pr�par� et pr�cipite les douloureux �v�ne- ments actuels, d'avoir jet� les peuples les uns contre les autres, d'avoir contribu� � ce carnage inhumain, au lien de chercher un rapprochement amical avec ses voisins de l'Est, qui seuls pouvaient garantir le bien- �tre et le d�ycloppenisint pacifique de la France et de 1 Humanit� tout enti�re? L'Allemagne n'a pas voulu la guerre, c'est un fait acquis � l'Histoire. On pr�parait son �crasement �conomique et politique, en y pr�ludant par un encerclement syst�mati- " que. L'Allemagne le comprit et prudemment se pr�para poi ? le moment o� sonnerait l'heure du conflit que la politique 'de M. Delcass� et " j M. Poincar� avait rendu in�- vitable. Qui oserait'lui faire un crime de sa sage pr�voyance. Mieux guid�e, la France f�t redevenue, sans frais, ni risque aucun, �une plus grande France, � c�t� d'une gran- de Allemagne, r�alisant enfin avec l'Au- triche-Hongrie, le groupement du Bloc germanique unifi� de l'Europe Centrale. Pierre HANTCHEFF. rait toujours dans l'int�r�t de la France et de la Paix universelle, � �tablir les relations les plus cordiales avec l'Empire allemand, M.Delcass� eut le temps de se ressaisir, alors qu'il �tait au pouvoir, en 1905, qui marqua, les conflits de Tanger et d'Alg�siras, et il put ainsi �viter la guerre. Trois ans apr�s, il revint encore au pouvoir et aussit�t il re- prit avec plus d'opini�tret� cette fois, son ancienne politique/ qui eut pour objectifs -^-d>- La Guerre Communiqu�s Officiels ALLEMANDS Th��tre de la guerre de l'Ouest � Berlin, 19 octobre. (Communiqu� de mi- di.) � l'as d'�v�nements; im portant s. Th��tre de la guerre de l'Est Arm�es du mar�chal von Hindenburg Au sud de Riga, nos troupes ont pris d'as- saut plusieurs positions russes et atteint la Buna � l'est de Narkmcitz; elles ont captur� 1 officier, 240 soldats et 2 mitrailleuses. Au nord-ouest de Jakobstadt, une attaque russe un de nos avions de combat a abattu tin bi- plan fran�ais conduit par un capitaine d'�- tat-major russe et arm� d'une mitraiUeuse anglaise. J^if Arm�es du n ar�chal prince Leopold de Bavi�re Rien de nouveau. Arm�es_du g�n�ral von Linsingen Sur le Styr, les combats signal�s hier tournent, � notre avantage. Dan les Balkans Des troupes du '/rozhongr�ises de Varm�e du g�n�ral con Kt vess (arm�es du mar�chal von Mackensen) At pris la ville d'Obreno- vac. Au sud de Belgrade, des forces alle- mandes et a ustro- .ongroisss, apr�s avoir li- vr� combat, ont < teint les hauteurs � l'est de Vrtinje, au sul de Kipany et au~sud_ de Groca sur le Dot t�e. L'aile droite de l'ar- m�e du g�n�ral i m. Gallwitz s'est empar�e He force de la r� ion � l'ouest d� Seone et villages de Vodan j et de Mala-Krena. La r�- gion des liauteursi situ�es pr�s de Lucica, ainsi qu'au sud m'-Bozevac, a �t� enlev�e � l'ennemi. L'arma du g�n�ral Bojadjeff progresse dans la �irection de Zajecar, Kna- jazevac, au del� djnoioo et dans la direction de la vall�e de Pint. D'autres forces bulga- res ont pris Vran-j, dans la vall�e sup�rieure] de la Moravad, pi is au sud, ont d�j� d�pas- s� la ligne d' Egri Pa Tan ka � Skip. AUTRICHIENS Th��tre d?. L� guerre russe '. Vienne, Vj octobre)!� Les Busses ont continu� hier leurs attaiq�esimns le territoire mar�cugcw� et bois� du Stfeinf�ftur. Pr�s du village de Bo- guslawka-, situant nerd-ouest de Dcrasno, "enne- mi assaillit trois foisUans succ�s la position d'une mvisioh d'honved. Il\fji& mis en fuite par le feu et, dans un corps � ,cut et Stoikbrdo. Plus loin, au sud, ils for- cirent les Serbes � reculer dans la direction de Knjazcvac. Ils attaqu�rent'encore, avec plusieurs] r�giments, plus loin, au sud, � Krexca-Palanka, � Ta route vers Kvmaiiowo. Ils parvinrent � attein- dre TscTixipinobrdo, d'o� ils peuvent menacer Ku- manowo-VTranje � la ligne du chemin de fer Nisch Salonique. Les Serbes r�sistent avec succ�s a la Bregalniza. TURCS ' Constantinople, 20 octobre.� Dans la nuit du 18, octobre, nos d�tachements �clai- rturs ont attaqu� des d�tachements �clai- re ur s ennemis et les refoul�rent jusqu'aux tranch�es de leur ligne principale, en leur infligeant des pertes consid�rables. A Ari- Bvirnu et � Sedd-ul-Bahr, combat � feu e� lancement de bombes localement restreint. Sur les*autres fronts, rien d'important. -----------------------+-�-*.----------------------- Derni�res D�p�ches D�CLARATION DE GUERRE DE LA RUSSIE A LA BULGARIE Bucarest, 20 octobre. � Comme l'an- nonce le journal Dimineata, la d�claration officielle de la guerre � la Bulgarie est maintenant d�cr�t�e par le gouvernement russe. D�CLARATION DE GUERRE DE L'ITALIE A LA BUlGARIE Rome, 20 octobre. � (Agence Sitefani). � Comme |a Bulgarie a ouvert les hostili- t�s contre la Serbie et combat ses alli�s avec les ennemis de l'Italie, le gouverne- ment italien d�clare, sur l'ordre du Roi, que l'�tat de guerre r�gne entre l'Italie et la Bulgarie..- -';'. DANS LES BALKANS jjj| Ofenpest, 20 octobre. � On annonce de Sofia, � l'As Est : Comme le publie le com- muniqu� officiel bulgare du 16 octobre, ies Bulgares sont entr�s le 16 octobre dans la ville de Vranja et ont occup� en outre Egri- Palanka et Kotschana. Paris-, 20 octobre. � Les derniers rap- Lmris officiels aruxoncent ; Les Bu'gares, apr�s une attaque impr�vue contre des co- lonnes volantes serbes, ont d�truit la ligne de chemin de fer serbe pr�s de Vranja. En Serbie Ath�nes, 20 octobre. � (T�l�gramme de l'Agence Havas.) � L'interruption de La ligne de chemin de fer Nisch-Salonique n'est pas confirm�e. Le premier train avec des Fran�ais bles- s�s, au cours des combats avec les Bulgares, est arriv� � Salonique. R�vocation du commandant en chef � GaUipoli Londres, 20 octobre. � Le Bureau de la Presse publie : le g�n�ral Sir Ch�ries Mon- ro, a �t� nomm� commandant en chef de l'arm�e d'exp�dition. Le g�n�ral Sir Ha- milton retourne en Angleterre pour faire son rapport. Jusqu'� l'arriv�e du g�n�ral Monro, lo lieutenant-g�n�ral Birdwood, est charg� du commandement des troupes. A propos du trait� greco-serbe Londres, 20 octobre. � Le Times qualifie dans ,uh article de fond, le trait� greco-ser- be, que-Za�mis a ni�, un actif dans la situa- tion, g�n�rale des Alli�s. Dans le cas o� le gouvernement grec maintenait le d�menti et d�truisait ainsi l'actif des Alli�s, ceux-ci auraient le droit de s'y opposer par tous les moyens-dont ils disposent. . Le'journal pr�conise un appel r�volution- naire au peuple grec*. Venizelos est oppos� � un gouvernement qui n'est que nominale- ment constitutionnel. Le journal termine ainsi : Les gouvernements anglais et fran- ; �ais s'attireraient la col�re de leur peuple s'ils ne faisaient pas" usage au moment cri- tique de ce moyen. L'offensive bulgare en Serbie Berlin, 19 octobre. � Au sujet de l'avan- ce de l'arm�e bulgare en Serbie, il est dit, d'apr�s le Berliner Lolcal Anzeiger', dans un communiqu� d'un journal d'Ofempest : Apr�s la prise de Caroevosclo �t-Grado, les Bulgares, en ' poursuivant l'ennemi, ont franchi la Bregalnitza et pris Xalimanschi et Radlovci. Les habitants des localit�s ma- c�doniennes ont re�u avec enthousiasme les troupes bulgares quicontinuent la poursuite des Serbes vers Obrinasi et Vinica. L'arm�e bulgare, forte de 50,000 hommes, qui a p�- n�tr� en Mac�doine par Blagora-Planina,, est engag�e dans un combat excessivement sanglant, le long, de la rive est du Wardar,. avec des troupes serbes qui se d�fendent avec acharneipent. L'Italie ne se d�cide pas Berlinj 20 octobre. � D'apr�s les jour- naux du matin, l'attitude d'expectative de l'Italie se trouve confirm�e dans la pressa anglaise. Les journaux publient une nou-< velle dans ce sens du Messaggero, lies combats de Hulluch Londres, 20 octobre. � Il est dit dans vw rapport militaire du Times, du quartier g�>

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes