Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 september 1917
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s.n. 1917, 22 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610ws59/
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Année - N. 107! - Ed. 8 Hiiim iwiwihi ■»■■mm ■■ ■■■ til—in ■—inni n i iiwi riiimiuiBi £IIi CEHTIHES Sameäi '£'i £eptem)>re isi/ riim-ii i mmii ni ni— i ■—ir b A30NNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxeiles - Province - Etranger 3 mcis : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de pöste cn Belglque et å l'Etranger n'acceptent que des abomiements TR1MESTRIELS; ceux-ci prcniunt cours les 1 JaNV. 1 AVRIL t JuiLLET 1 OCTOB. On peut s'abonner toutefols pourles deux derniers mois 011 méme pour le dernler mois de chaque trimestre au prix de t 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-mk.2.40 Fr 1.50-Mk.!.20 TIRAGE: IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La lig"S Faits divers et Echos . fr Nécrologie Annonces coinmerciales » financiéres. PETJTES ANNONCES La pe'tile ligne La grande ligne —O TSRÄOEsäiO.OOO PÄR JOUP, Rédactei jr en Chef : René Anmatiö J-KI» ^^SäSnS.- fefljsöa- lonrnal Quotltilen ifidipgnäant i > | Rédaction"" A c! m i n!st ra t fon^Ptibi i c 11 é, Vente : ! I bruxelles. I Les bureaux du « SSlUXSLLOiä » se irouveni R4JE DE LA CÅSE^ä^E, 33 et 35, å Brureläes (pres de la päace Ånneesseas», Comment le Peuple Francais fut préparé a la Guere B 9*1 |fl VjtUfiW w% III ««ViiW II. —la finaNCE, LA DIP LOMAT I E Dans un réöäit article, nous avons rappelé com-mtnt te peupie franyais fut prépa.ré å la gu-rce « par une so>te de sujéjon mo>raie, qu exerjaient a la fois les sa I k? de spectacles, 'a presse et I-s retraites miUtaixes. » Et, nous terminions ce: article en disant qiie nos gouvernants, pcur rospail-sables qu'ils étaient, n'étaient pas lés principa-jx aoteuis (te cette sinis.re cornédi", mais p'iitöt de simples comparses, des hommes de pajlie, des pantins si l'on veut, qu une trilogin redoutable : diplomatis, finance, indus.rie, faisait danser et se dan-ner a son gré. Aujourd htu, nous allons étudier les membres de oette trilogie, les raoyens d'»eticw qu'elle eni-ploya pour for c er nos gouvstnar.ts ä nous imposer cette guerre. Nous n eritr&rouo p»=s dans des dé-tails approfondis qui e-xigeraient trop de déveioppe. ments. Ce ne sont pas les dessous de ces örganis-mes que nous voulons dévailcr, mais simplement le detnier acte de ia prépaiatton niilitaire francaist. S'il est une organisation des plus CG&mopolite, aggloraéxant 'es mdividuaiités les plus diverses, c'est bien la finance. Et cepeadant quelle cohésion, qu-elle forc-e invincible represente, pour le moment du moins, cette minorité sociale que nous appeloas les financiers.Avec quel brio,quellc maésaia ils oa ven t oommander et dieter méme les éyén&inents. Voyons donc coinmenl, ces barons du r^il, c£s rois du ouivnc et d'autres minerais s'y prirent pour rendr© la guerre inéviiable. Tout d'abord, rappelons que la finance haijyai-se n'est pas nat:onaiet mais cosmopolite, cumme nous venons de le dire. u-e plus, e''e est föam.-. pour la majeure pattie, des rejetons de la vieilk noWesse frsacaise, de ce^x-lå méme doiit les grands-parents émigrés ä Coblenz, en 1792, c vin bartaisnt alors contre la Franee repubUcaiae. Ou conif rendxa des lors que le patriotisme d« ces gens la n'est qu un sentiment de fasade d« contri-bande, un masque d'hyp.'-cri&k, leur servara å dissinvul.ef letirs actions nélastts. Ils n ont qu'tin seui but : augmentor rapidemeiij leurs fyrtun&s, do mm er et assouvir tcutes liitirs fas gions, sans se préoccuper de-, conséquences d-e leur avidité. Fioprtjlairés par leurs ancerres, d'uae bonne pÄTtie du eapital naiional, possesseuis en second chef de la petite épavgne qu ils ratient impiioyable. men; dans des aflaires muifiques (ex. 1 airaire Ro oheitrej, nos linaaciers s'enipaiéient d gäc^rd du pouvoir légi^laul (se rappele.r les soaiwaies du Panama), soit en posant le ur oanaidatui-e, son en patrounant et en faisant passar a 1'aide de po.s de vju (1) la candiaaiure de leurs hommes de conlian-ce. Une fois maltres du pouvoir, ils n'avaiofit p»us qu'a dic>er leurs ordres a nos gouvarnants.Hs no se gönérent plus. Le regtle de Delcassé fut 1 age d «f pour nö;-financiers, toujours å i afiut. A peine avaient-ili. verit d'une oombinaison poasible, vite ils s'en ou vraient k nos mandatair;s, bien entendu ceux-ci devaient acceptex ou gare aux élec.ions, et de plus, il y avait une prirae plus ou moins sör;sr.se poui chaque projet passé. Quant ä l°obsttuot:on. possi-ble, le- pot ae v;n la calma.it et ceux qui ne Ven dalent pas leur conscience, si nouvaient de oe fait en minoriié. L'opposition était anéanlie en lan. Po-ur commene&r, ce fui Pari» qui s-'tv.'t de cnatnp d sction ä nos financiers. On le vi 93 tiansroamer rapideanent ,les immeubles ävec tout le confoii modern- remplacérent la ba isse, les ctoeinfeis de fer soutenains prirent la piace du dornier cmnibys, ejc., etc., c'éiiait du pi-ugrés. Majs c;u ciaitc-en somme, que 1 éventremen: d uns ville p*jur leurs appotjts msatiabies? un risn.Aussi urrit- 1 un lems o&rveaux une invention dlabotique : nLa paix ai-mée » dont le but, qu'on ne s'y trompe pas, n'étsi; pas d acoroitre Les forces de la naii in (o-i i a brén vu pendant la derniéie guerre Tt:ico-Bulgait oi» la Franct vendit å la Bulgane les oanons dont oelle-ci se sert aujourd'bui contre ies i'rauc3is), mais bien de procurer d'énöfmes böiei.ccs, ä cetix qui execuiérent et a ceux qui oruonnérent e"S coir. mandes dont le montanr se eliiffrait par centaine^ ut miilicans. Eiicc«i'e uns fois ce n ö.aiit pas asses:. Qu'ixnportait le sang d'un peuple et, méme å fheu. re présente le sang de !'human!tc. 11 fallaf! de l'or. Ann' s&ra jurnes. On nous parla doiie de nos voisins de 1'es», la presse s'empira de I'opinion pubHque c&mrne nous 1'avons décrit dans i 'article précåleni e les commandcs ruinsusies passér^nt comme une <w<sea de. Le régitne de la paix amiée, régime plein de menace dont nous voyons tes tristes consoqu-ances aujourd'hui, étoit instauré. Nos financieis se frot-tai.nt les rnains.Les bénéfices affluai-sat, l«s usiReg å munitions semmillicnnaient. Nous verrons prochain-men, comment !a finan ce donna de 1'essor å 1'iiidustrie, 1'entraina dsns son orbite et, au lieu d'en faire un ievier pous l'affranchissemont de 1'huraanité, en fit une puts sance oppressive pour le peup!e. Jean Prvlo. (1) Le gåehis électoial en Piance fut ass«z dé-voilé ces dernifcres années pour qu'il nous so.it inutile d'y revenir. BMH—M—XKMI i'UI »ITVi TWWMTll«»r *KSOlXm-00«WiaaM5Z^5S3»^K^SSii^' Lise2 LE BRUXELLOiS! | m, Toujourt it mten* tnlo/meO M '■ LA GUERRE | £29 «r » vbesr a -a- si ^ Cffi3sistäiräissiS§ Oifticiets ALLfciÄÄiMDS BERLIN, 21 a^pwmbie. — UDiciel : xaeatre a<s ia guetie a 1'Oaest. Uioupe Q diraea au icia-fuaiécuai geaéral p^iA.ce ä&tiMi iiuppreent ae isaviere; Le i ircupas de la armé,' combaiiant soi<s le c ömmande men i du gén/ral d'fiijonterie Sixt von Åiniin ont souienu avec succés t'a premiére jour-né e de ta trckiPme batuiile en Flatidre. Si i ac-tion d'artillerie des derniers jours acctisaH dejå un grand déploiement de jorebs angUuses, l'intervention et ia concenti at-ion aes moyens titichon cngagés le 20 seplembre par Cennemi sur un jiciu d' eni-i"on 12 Idiomet ms, forman *ieanmo!ns un maximum. Pricédées par une formidable raia'.e du fen routant le p'us inf-enset vomt pttr tes canons ■ct les lance-mines de tous calibres, neuf divisions angiaises au moins, pmmi lesquclilis plwsieius ausiraliunnes, se sont avancées le matin ä l'as-s-jui, pUisieurs fois appuytes par des auiomobiUs b/ind'es et des lance-jammes, dans les élroiles bändes d'altaque entré Lange-marek et HoUebelce. L altaque conduisit itnnemi, apres un combat os-cilt-ant dc pirt el d'antrei jusqu'ä un kilomélre de profondeut dans notre zone de défense; l adveisoi-re s'élanr.a par moments vers Passehendaele et Gheluveld. A 1'ou 'St de Passchendaele, il fui re-joulé par noire contre-tttUiqtie. Au nord de la route Mcnin-Ypres, une parlie du terrain resta entré ses manis. Dans tuus les autres secteurs du champ de batuiile, les Angfais jurent repemssés gräee ä la 'utte opiniåtre et héroique de nos uoupes^vcc les plus lourdes pertes, jusque tard duns t apiés-midi, dans les champs des entonnoirs de noire zone de combat, au dela ae laquelle de nouveaux renforls cnncmis, conduits au fen dans la soiiée, ne parvinrenl plus o gagnet du terrain. Toiiies U s tocahtés siiuies dans la zone de combat sont en notre pouvoir. Ce matin, les Anglais n'åni point repris jusqu'ici le combat. De méme que lors des combats antérieurs en Flandre, nos trou-pes et leurs chefs se sont stirpassés. Aupiés des autres armées du front de i'Ouost, å l'Est et tkms tes Balkans, il ny a pas d'évtne-mehts particuliers. Sur mer. BERLIN, 21 s< ptempre. — Ofjiciel ; - Nos sous marins ont de nouveau eoulé 20,000 ioniies dans i'Ocean Mliiniique. Pätmi les navt-res coiUés se tiouvan nt aeux grands vapeurs armés, aiusi qu un ivpeur de eiiurge louidement churgc, probabi-ement ae munitions, qui a éié tor-pilla au milieu d'une forte escoile. BERLiN, 20 septenwre. — Oflieiel ; Lu bätaihe en Flandre bal encore son plein au ironi d'attaque des Ar.g'ais, de Langemarek jus-qv'u Hollebeke. Depuis ce matin on se bal avec uchamement et avec des altc-maiives de surcés, d ins la partie aniérieure de notre zone dr. déjense. Echange de depéches eutxe 1'Emperear Griiiliaiime et le Tsar ou 1394-1S05. (Suih.j Beilin, 18 seplembre. — Ojjicieux : Lis défcches tchangées entre i'Enipcreur allemana. et l'ex-Tsar de Russie et leur rencontre å Bjoei koe, le 24 juiUel W05, ont donne aux deux cheis d'Etui l occäsion de se proncncei, sans au-cune restrietion, sm la queftion qui étaii r.eslée pisqualors diseuUe intre les gouvernvments des aeux Empires, de lu conelusion d'uu accord plus ctroit ei uapable de ecncourir au mainhen ae la patx généraie. Le resultat de ces discussious avart éié de montrer qu'a»jun dc leurs iniéréis viUmx n empccliait (es dtux empires voisins de pouruu-vre une politique fond e sur im tu-eord amtcuc. Les deux Emp re urs se sont donne réciproquemerit i'aa*bnanctl qu'ils teraient lout ce qui éUäi en leur pcuvuir pour af fit mer dans le cas durie me-naee dc guerie, l'accord des intéréts Se leurs peu-ptcs, pour le prouver, en somntant ensemble tes pertur buieurs de la paix de se tenir lranquilt~s' etj en cas de heroin, si eetle somniälwn n était pas obiie, pcur recourir ensemble a lu Iorce des arians. Hs sont coriv nus en ont t c quils eng^gt raietlt lo France it adhérei ct ceits politique a a,-rotas visunt ct com!>a'lrc toutes tes menées m^t inni ta pu.x en a an gr et a assmer lu prospeiite de-1'Eui pe beaucoup nueux que ri unporte quelle pri-par anor. a ta guerre. bnfin, au cours de l'entre me ues Empereuis, ii u éh: queslion des royau-mes dn. Nord. CtUe puitie a. leur eniretren, ou tc Tsar a parlr en d"tait du röte probable au Dane-rrutrk dans un< guerre européenne, fat) l objet d'uttc let tre que i' Empereur a érrite le Zf> jui'-iei, au Cbaucelier de 1'Empire, et dom voici la t n.ur : « Le Tsar s'esi monlré trés inqutet au sujel de la Norvége. Quand.il apprit que le roi Oscar avail déelaré qu'il tui Haii indilf rent de savöi qui de viendrait son voisin, fui-ee méme une république, le l ^ar leva <es nuens "n aessus ae sa téle ei stena : a Cela 'tons manquait encore i Cwamc >< s'tl n y avait pv.s encort asset de Repubhqv.es « dans le mande! » Il fut devis, duns le cas ou aurun prince swdois ne seraii < andidat au tröne de Norvége, gr on eela convienata,t å la Cour de 'Copenhagne, que la eandidaltire pourrait étre offerte au pnnce Waldemar, qui a de 1'expérience, une femme channunie et elegante, et de beaux enlants bien portants. J'approuvai, m*is je fis re-nutnquer au Tsar que, suivam t£cs informations privécs de Cop-nhague, le roi d'Angleierre avaii déjå ebnsenti å ce que son gendre filt éventuelle-tneni ehaisi comme eandiaut. Le Tsar ful trés desagréablcment surpris ä cette nourrelle, qu iV j paraissait totaiement ignoicr et fit vaioir que son eousin Charles était absotwnent inapie ä oteuper * ce posie, éiartt aonih. quii navait /amais quiité 0 l'Angleierre, qu il n'avait aueune experiente de la vt e et qu 'ti éiait de caraetére indo'.eni; enfin, que Waldemar com lendrnit bemeoup m>«ux. U aiouiit que pour imposer Charles, .1'Angleierre ne manqueraii, pas de tenäte 'a inain vers la Norvége « by fair mc.ms of font!», y retijorcer å son profit 1'influenee que cette intriguS y auråit lait nailre et finir pen ocenper C Kristiansand, en ccu-panl de i a so-te de ta Ba^que la Skoget rak et nous lons. Dt plus, il ne ptiurrait plus étre ques-piou ae la création, dans le Nord, du porl de Moer-man. Il fut aussi, å ce sujet,' bevucoup quesiian du 1 Danemark. Le Tsar me demanua d examtner s'U ne sercrit pas possible de lio.uver une formul queleonque qui nous pérmatratt de~ nous parter ious deux ensemble au stcoitrs du roi Chrtsiiqn, en cas de cornpiieations guciriéres, <!/ de lut ga-ranttr 1'tnugriU de ses tariiloires, de mantére u Otre certains de pottvoH* cn cas de gueire, assu-rei la défense U" la Battique au nord des pays , que baigneni $es eaux. Un., d elaruiion de neu-tialite no servirait de rien, si hs Danots gardaient le droit, tégnime ä lem seris, de piloter lies na-vires eniitnns a travers la Ba tique jusque devani no* porls. Vu la faiblesse de ce petit pays, il est piobable qaS Tennetni ne respecterait pas la neu-traliié du Danemark et qu'il m ttran immédiate-menl la indin dessus poui 1'tbkger, quoique neu-ire, å 1'aider et ci 'ui fournir une vase exceltente pour ses éventuelles opcr !'ons contre nos cöles le Dan'mark est, en ef)ei, un Eiat de ia Ba'iique ei wm pas une piusia .ee de la mer du Noid. Je ne sués pas p-arvenu ä me ralffér ä eetle manier, de voir du Tsar, mnis je tui ai promts d'en conférer avec vous. ]'mu nog rai d Copenhague M. Sehön. ei je cherchsrai ä savoir ce que l on y éntend. pai le mot neulv-Jité. •» Le voyag. å Copenhague ■annxmeé dans cctie leltre eut lieu qué?qucs jours,plus tina. L'Empe-reur comrniiniqua au Tsar, dans la di.péchc su: vante, qnil lut adressa le 2 a ■■nit, tes impressions qu'il avait reeueiUies dans la e.apitalc dunotse ■ « J'ai fait bon voyage. Touie-la famt/le, y cem-pris ton cher vieux grimi-pcre, rr,'a témoigné vne exhénie amilié. Des mon anivée, je me sms ten du eompte pir les commcjitajhäs de, la presse da noise ei éirangére, que mon voyage ävait suscité un sentiment de méfiance cT d inqw. iude, suriout en Angleierre ct en France. Lj Roi était si inti-nidé el l'opinion pub upie g/Vi poini qu il ne in'a pas éié possrbte <n8rn ■< T< ' h'* t quésttök qul je devais metife sur <; -lapts, comme nc-us en etions eonvenus. Le minhtre de Grande-Bretagne, dmant uvec un des fonetu viwires ae ma suiie, s\st pennis des express/on-, trés'violentes contre moi, m'a aecnsé de* projets et des intrigue.s les plus vulganes, fin ssanf par uin qnil n'éiait pas un Anguus qui ne sui ei ne fut convuincu que je IravatUais a aécluuner la gueire contre 1 Angle-" lene et ä 1'anéasntir Tu peux imcgtnei que!i-es idées absurdes un twmme de c.ite sorte peut faire %ermer dans la iéte de ta tamiUe royale danoise, de la Cour et du peuple. j ai jait wuj ce qui était en men poui-oir pour disstper cette méfiance. en faisant étatage d un complet désuiléressement ei cn évitant toute al tuston a une grave questton polit.que queleonque. Je rn'en sius surtout abste-uu en ccnsiatant qu'un irés giana nombie de pa-quebots faisant la navetté entre Copenhague et Londres, et une inéiscretton étant possiVle éi la Ctan danoise, ia moinare chose que faurais pu jaue connaitre relätivement ct nolie acceid, aurati '■le tmmédatement communiqué éi Londres, ce qui est naiarellement absoluim ni inadmissrble aussi longiemps que notre aecoia don rester secret. Comme fui pu Tapprendte au cours d uri long en-treii.n avec M. Isiolskt, le com:c Rabén, ministre de. ufftvins étrangcres, et nombre de peisonna-ges tnfluents, soni a'orrs et déjå convaincus que, si une gir ne ictaiait et st une puissance etraa gére prcparui'- 'une atUque imrnédiate sur la Bal-iique — tes Uanois ue sont manifestemeni pas ä méme de maintenu mc mc un semblani de neutia-tut vis-ä-vis d une invasion — la Russie et TAt-Umagne fenieiu aussttöf, pour sttuvegardei lems intéréts, mouv-.tt en commun leurs armées et leurs Hettes, quefes rit tlraieni li mam sm le Dan» mark ei qu'e'les Coecuperiemt psriaant iouti■ ia durée dc ia gueire, ce qrU cor.siitueruit du méme coup pour ta aynastie ct le , ays hi guraure ae lem extfilnee. Peu å p-u les D.mots s'habJucnt å cctii perspeiUve et s'y prépat nt. Coninre c'est lä pré fisemenl ce que tu désirtus ct es petats, j'ai estime qu'il 'tait suge dt' ne pas ioechei u ce ihémc vis éi-vis des Danois, ni méme a'y faire lu möindri allusion, le nueux eiant que T idé c sen d>'ve toppat dans leur esprit ei ) mänt .-snez pour lent en jaire liier eux mémes la coachtsioa. Hs seron* amenés de la sörte d ptcridrc l'initiativs de cher éhi i en nous un appm et de se ninget éi nos cé>tés . toul vient it point d qui snit utlånare l La décision d'envoyer Cir.ttles en Nom ge est réglée jusque <:ans les mbindfes d/t-jits; l'A g/etern a tout up prouvé å cet égara, et rien ne p. ut p'us éire mo-difié. }'ai paité avec lut de ses intentions; je l ai Irauvc fort ratsotinabie et sans t/lusion aucuiie éi 1'égard de la inche q in i a • w incomber. Et que dis-tu au progiamnm des fesuviiés orga nistcs par tes at/iés ét Coivet ? Tous les vétérans dt Crimée sont invtiés ä s*}1 rencontrcr avec leurs andens compagnons darra s qui se soni billins avec eux contre la Russie. On n'a pts plus di taet, vraiment. Cela te déntontre combien j'a-vais raisc-n, il y a deux ans, lorsque je t'ai mis en garde con re la reconstitution dc 1'ancienne com binaison du temps de la guerre de Crimée; elie est en excellente vo'e de renaiirc. La temps a été superbe. Mes meiUeurs complim nis ct Ahx. » Le$ deux documciils reprodutis et dessus détnon trent que l'Empereur, aussi bien que te gouvcrne-ment de T-Empire, qui aaii naiurellemént intéres-sé ä toutes ces démarches, désiiai.nt ardemmettl n abovJir ci 1'accora qu'ils soahtritaierU avec te Danemark, que par des prccédés loyaux sauvegar-dant la compléle indépendanee de leur voisin moins puissani. L'esscnee de la politique expri-mée ti tus ces documents confidentiels — oulre un cyJr&niL et 'oyat äésir de ta paix — est la eonvic-iicn que dans le domaine des relations mternatio-r.uies, il nest pctssible de conclure des aecoids durabies et préseniunt de reelles ganwties, qu'ä la cbndiiion que les deux parties ugtssent de leur propre mouv^nent el qu'ä coti du ixjids naturel de la force, celui du drcit aussi tombe dans la ba-lance.Dans ia période qui siuvit Tentrevue de Bjcer-koe, ma'gré /es nombretises démarches conciiian-tts faites du eöté altemand, il ne fut jamais jfos-sible de détourner la France de su politique, de jour en jour jtitis viclemmcnt dirigée contre l'Al-Icmagne. Le chanvi)nisme croissmt de la République fran^aise mit éi n< ant le piojef d'un accord a conclure entre l}Allemagne,1a Russie et la Fian-ce, en v ne d assur er de fa^on durable le munnen de 'a paix en Europé, ei c'est de la sorte que les accotds de Bjoerkoe devinrent caducs. Natu-iellement, en se dressant comme un solide lempart de l'un on, la tiiplice germano-russo-fran^-aise projetée, qui avait laissé intacte les alliances exis-tantes, n'aurait pas fait T af jaire de 1'Empire insu-laiie quit depuis des siécles, a cu pour objet d'ex-eiier les peupte.s de iEurope les uns contre les autres, pour tirei profit de leurs inimiliés. Nous ne savons que trop aujourd'hui qu'en cette a;ca-sion encore, c'est l'Angleierre', au bout du compte qui a rendu 1'accoid européen impossible, en en-trelcr.mt méihodiqucment, en France, l'csprit de revanchvi (A suivre.) AyTOiCHiEN ViENNE, 20 seplembre : Théåtre de la guerre ä Pest : Ptés dArbora en Bur.ovme, tes Rus ses enl ienlé de pousser de l'ovant, apres une forte pré par a-iion d'artiUerie. Leurs altaques jurent ciisloquées par noire fen qe.i les obligea ci réintégier leurs tranchées de départ. Theåtre de la. guerre italien : Une attuuue Ualienne prononcée sans prépara-tton d'ath lerie contre le Monte San Gabiiele, a ité. arretéc par noire fen. Au col Dricon, Tenne-rm a tenté d'attaquer aprés avoit jait sauter des ruines; mais il fat ejficacement pris sous notre feu, des ses premiers, ptéparatifs. Le nombie des : prisonni■ rs que nous avons faits prés de Carzano, s .st elev- is I) offii :ers- ef öW liommes. •jC&éätra de la guerre au Sud-JSst. " Pas d événemenis ii signaler, i UKC& CONSTANTiNOPLE, IP Seplembre. — A t est de Hevanduz les Russes ont reculé jusque sur les vet sänts au sud-ouest de Pasehno Pe.la. jfjui ae Smai: Fen rhodéré ptés de Gaza; plus å l'est feu ani-iné d'aiiil'erie. BSJLGÅRES SOFIA, 19 seplembre ; : ro.i!, ea i^acuaouie : F.ntre les la.s d'Oehrida el de Prespa et au nord ne Biiolia f- u rouUmt s'élendant dc temps éi autre. A '"est au tac de Doiran plusieurs compagnies an-glaises ont tenté de pousser de l'ovant prés de la guie d'Ahandjaft, mais ellos Jurent repoussées, par notre feu de barr age. Sur le rest ant du fiont faibte acltviic combaitive. Fioat en lioiamanie : Ptés de Tnlcea, å l ouest d'fsaccca et prés de Gatalz, faibte feu d'arliUerie. FNAfi^AES PARIS, 20 seplembre. — Ojfuie! de 3 Ii. p. m. : Rien « signaler en dehors d'unc grande aelivité d'aiiilleiie d>,ns la region au sud de 1'Oise, en Chanipugne, tians les st etc urs du Comillet el du Mont-Haut cl sur les deux mes ite la Meuse. PARIS, 20 sepier.ibre. — Oificiel de 11 li.p.m.: Dans 1'aprés-midi, un violent bombarde- nwr.l. 1'ennemi a prononci une ,aitiaque contre nos positions au sud-est de Cerny. An été pai notre feu, Cennemi n a pu aboraer nos lignes, c*» nonnw.lc iiabituelle sut le reste du front. PETROGRAD, li> scpiembre. — Oificiel _■ isi.ont a 1'ouest ; Les opeiations se sont botnécs å des cancnna-des reeiproques tl intensité variable i.\riis i \jé-reihs s-'cteurs. iriofli en Kouiuanie: Dans le secicut d Ocnu, tes Rovre;iis ont aiiu-qué une pmiie de ta posit on ennemie ~tablie qu sua ite Grozcsei et se soni empatis d'une hau-leur.Pai ailUuts, fusilladcs, pai ticuliérement iao. iintes lians le secUur au nord d'lrcsli ct ii l'est de GerlesU. RO ME, 19 sep' — Offieiet : Hter, nos a. 'Uit:hemenis de reconnaissance ont /toursuivt leur» operations. Nous avons ausSi con-ttnut u dutger un feu concentrique sur avers point-, au fiont annemi élublt .dans le Tri r.tin; nous avons tenu tes Autrichtens en haleine et Leur avons in-fligé des pertes; en ouire, nous arens endommagé leurs ouvrages de défense. Dans la direclion de Caizano tva fée de la S^ganaj, un de nos déta chements u teusst c uttei.idre les lignes ennemies éhibties u proxtmtié du tureni de Aiaso et. a far. etiviron 200 pnsonniers. Sur le iiaut ptateaa de Bainsizza, nous avons vi-gour. usement repoussé des altaques partielles au-trichiennes.Le 16 septembre, Vennemi a lait sauter une puis-sante nune di vant nos transhées éiabjies prés de Certgio Mcutini (Petit Lagazuci). Grace a ia vigt t an ce de nos 'toupes, Cennemi na obienu au-cun résuhat. e Ai^GLAlä LONDRF.S, 19 septembre. — Officiel : n Pas d'événem nis iniporlants ä signaler. Nos avions ont cpnlinué, le 18 seplembre, ii re-<t lever des observai\sns pottr notre uiilletce, *n dé.pil des condiiions atmospliériques les plus dé-javor-abies. Un avion ennemi a éié contraint d'at-s tenir désemparé. Deux ue nos avions sont m<m~ :t qaunis. Rien ä m ntionner, cxeepté l'uciion a'ar-r liilerie plus intense, persislant des deux ctiés dans t ie secteur aYpres. LONDRES, 20 scpiembre : L' Ami ra ut é. aniionce que des hydro avions ont' efieclué te 15 sep'einbre entre Ostende et B*an-i; ttb-ighe une aiiaque contre des navires cnnemis, un gtund lorpnieut a eté att inf, et un, probable-i me ni deux vapeuis de péclie ont été coulés. Nolice de 1'agence WotjJ : Comme on nous an~ nonce de ourte aulorisée, il s'agit ici de l'attaque i angtaise eont-te une flotiiOe de péchcurs ftamands devani Oslende. Aucun des torpilleurs allemands ne se Irouvait dans le voisin age, de ce fait äucun ' n'ti pu éhe atteint. Tous les navires de péclie ain-si que te vapeur qui les pic-iég'ait, comme nous 1'avons déja annoncé le 17 septembre, sont rentrés ; iitdämnes. iibdemnes. Deraieres Uépéches ifö j?af,e et la pa!x. Berlin, 21 s?pt. — Outi« 1'Espague, le gcuver-nemedj liollandais appuierait la médiation pacifisbe du Papc, sur la voionté expresse de la Reine. Un livré jauae du Vaiican. Turin, 21 sept. — La «Söanipai» aippneml de Rome que le Saint-Siége publ.era un Livré jautig des qu'il aura re^u la repans a de FAllemagne et dc 1'Autriche-Hongrie å la note pacifiste du Pape. Lt Livré jauae contieiiura toutes 'es notes qua le Pape a envoyées pendant la guerre aux diffé-rents gouvernements ainsi que les réponses par-vwiiues au Saint-Siége. La aiH.at on Berne, 21 s-.'pt. — L'« Echo de Paris » déclaro, e.n commen.arit la situation générale de la guerre, que TEnteme deyrait étabiir un nouveau plan da guerre, as basant stu le fait que le plan allemand suivi en Russie a été couronné de succés; Da ce chef, 1'Aileniagne aisp.oserait ä 1'aveoir d'ef-feciifs plus importants srur le front de 1'Ouest, de sorte que 1'Entente ne -pourrait rompre la t»a-lanee qus lorsque tes Etats-Unis auraiont rotabli la supériorité numérique.. En ce qui ooncorne lo otceus, -es Pcissaäces CeuualcA poarraitnb éaa aujouiTd htii moins anxietises. La chaine de guerre quj 8'aUoage corttiaiwsllement peamettrak aux Puissa.;cev3 Centrales d'exercer une pression piua grande que jamais sur tous les elements qui tia-vailietu pour ia paix, pair exemple les Eiiais neu-tres. En somme, il est certain que 1 actif du bilan augnvrnte du cöié de 1'A^emagne et de TAutrichö. Hongrie, oe qui toutefois ne veut pas dire que les Puisö-nuicea Goittrales peuveot ctJnpKr sur une victoire certaine. On devnait proneire en conso-quartoe, lors des prooii&i/nes oc/nverantkns ir. i-mej3 entre les AUés, des mesmres pour éiablir par tous les moyens un co-ntre-poids qui devrait se tésumir dans 1 érection d'un manopole au marcho rc.andial.De ce chefen pourrait aminer une dépcé. ciation compiéte de la carte de guerre aciuellnf pour les Puissances C.ntraies, et les tenir östern en, i a I 'avenir économiquement ein caprlvité. I>e deiniex espo.r ''f;n,;,snce s envole. Berlin, 20 sept. — Le séåatcur arnéricam Le-wis a fait remarquer, dar.s un discours pronoacé ä PhiUdelphie, que les experts inilifäires les plus en v tve' du monde auraijn; déelaré, pour autant qu'ils r.e sont soiumis å aucune infltience étrangé-re, que tes armées ccmbartantes ne saiuraient ob-tenii la décision sur les champs de baiaille.L'en-tréie en scéne de 1'Amérique ne saurait rien chan-g.^r a oeia. jamais TAmcrique ne sera cn état d'envoyer en Eurcpi la tnasse de troupes néees-saire pcur y arneaer la decisi&n. Il ressort des per. tes angiaises qu'un transport év.n.uel de iroupeg de 20 a 30,000 hemmes a: ratt baiayé en 4 å 6 jcuxs. il sarai; oittninel ae votiloir continuér la guerre dans ces eondif-iofls. Le sonateur ne voit pas comment ceux qui uécienneot actu. ilement la pouvoir, ont pctissé i 'Amérique a la guerre. Ils ..r. porterent la résponsabr ité. Le devoir de tout peilisan de la paix est de ccnibf/iire en faveur de •a paix, par tous les moy&t s. On aouvS' • scfJdalt Berne, 20 sep!. — La pressi. franyaise trouve • es déclaii..t;M.s ae Ttum-1 peu ciair^s et en con-trauictiuu coiupiéte ; c'est puurqooi elie ne les admet pas du tout. L'« CEuvre » décia!'e quuna nouvelle affaire a été dO.ouverie. Ii s'agit d in-, fiuonces Uaus lesquell.es tu ie personnaliié po'Kique strait coinpiomisc. Ou ne psut raalh^urc-usemeot eu diiv pius lon g pe»ur 1'instant. Le-s détails four-nis pur quelques auues journaux sur la nouvelle afla re ont é';e biltés jus<iu'au tii.e j a.r la censure. Les greves eu Au^letcrre Lendr.s, 21 s pi. (Cenltai News.) — L«s derna: des de$ ouvnéres de reoevo.ir les mémes sa-lui: ^ que les ftonuues ont tr.ené hie.r a une gré-ve de 10,000 te-nimes. L organisaii.n des ouvricrs n'a pa.s vou>u d'abcrd r connaiire le bien-fondé de la ilematide des femmes, •ms.o plus tard ils se sont déclaiéo soUdaires avec celles-ci. Po.i, Uiie /ii tv-j. iie iiiieinale. Wellington (Nouvelle-Zéiatide), 19 sept. (Rett-ter.) — Le vupeur bmannique « Pert Kenibla » (4,700 tonnei) a s'jmbré pendant la route de Gook p.m sui te d éotplosisn d'ur.e msifiin© iimfeimale, Personne n a 6té blessé. Sxposion ci'une abrique de preduits chimicfittjs. Londres, 20 s:-pt. (Reuteii.) — Une explosion s'ey produite a la suite d'tm incendie dans un dopöt de produits ohimiques d'une fabrique située dians I 'est de Loindres. Toute la fabriq.uie, qui 6'étend sur un acte et demi, a évé déwuite. Des

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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