Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 14 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d79741z/
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3— Année N° 615 Ed.B CIHQ CENTIMES Mercredi 14 Juin 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 Les bureaux d« poste eu Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TftIM£SnyELS; ceux-ci prennent cours les IJakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octo* On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois oa même pour le dernier mois de cliaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois " Ff 3.00-Mi;.2.40 fr l.50-Mk l.20 TIRAGE : 75.000 P\ÎÎ Tonra Le Bruxellois E Rédacteur en Chef : Maro cle SAI^M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLESj 45, RUE HENRI MAUS ANNONCE,» — La ligni Faits divers et Echos . fr. 2.0< Nécrologie 2.0< Annonces commerciales . 1.0( » financières. . . 0.5( PETITES ANNONCES La petite 1igne 0.2C La grande ligne 0.5G TiRAGE : 75.000 PAR JOUR ne bueeesseur de Salandra Derniers ComiBaniqués Officiels ALLbMAn fia BERLIN, lo juin. — Communiqué de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest Contre une partie de nos positions nouvelle,nent conquises sur les hauteurs au sud-est d 1 jrres, U's Anglais ont, depuis ce matin, commencé dts attaques localisées. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons encore porté en avant nos lignts sur tes deux versants de la côte qui se prolonge au delà du fort de Douau-mont dans la dir et ion du sud-ouest. Théâtre de la guerre à l'Est Sur la Duna, au sud-est- de Dubena, le feu de nos batteries a dispersé une brigade de cavalerie russe. Au uo/d-est de Baranovitschi, l'art llerie enu m.'e s'ett montrée plus active. A l'est de Crzevlovka, sur ta Strypa, l'armée du comte von Bot limer a repoussé net des assauts ennemis, Près de Podltajcs,un avion russe a été, en combat aérien, descendu par un aviateur a.lemanl. Le pilote et l'observateur, edu -ci, un officier français, ont cté faits prisonniers.L'appui eil a été capturé. Théâtre de la guerre aux Balkans Sien de nouveau. AUTRICHIENS 1 USA .1 E, 13 juin. — A midi : IheiMre de la ijuci iu russe. Au Pruth, au sud de liojan, une attaque russe. a été repousse?. De la cavalerie russe est (htrée à Caiagora, à Snyatin et à Horodcnlca. Plusieurs poussées en avant russes ont échoué ■1 Bmtrkanou., sur la Strypa. Au nord-ouest de Tarn -pol, vos troupes combattent sans repos. L ne attaque russe à Sapanow a échoué sous notre feu d'artillerie. Au sud-ouest de Dul/no, nous avons rejeté des éléments de cavalerie ennemie. En Volhynie, la cavalerie ennerie a itteint la région de 'Torczyn. A part cela, le -Mme a régné en grande partie. A Sogul, sur 'e Styr l'ennemi a lancé des tronpes^àrl'.^.ttM-jur, a a eic xvwqcjuiir uitlw. jmttcsiCs cvn- 'citivcs de passer le fleuv« à Eotki ont éclumé. Le nombre de prisonniers faits ici est monté à 1,000. Théâtre de la guerre italien. Au front entre la Brerita et l'Adige, ainsi jtfc dans les Dolomites, des cr.mbats d'artike--ie par rafales, très intenses, aussitôt que les conditions atmosphériques s'étaient améliorées. Les Italiens ont renouvelé leurs vaines !' ntat'.ves d'attaque sur plusieurs points. Evénements aériens A il matin du li juin, trois torpilleurs ennemis ont pénétré dans le port de l'arenzo; ils )rit été chassés par nos batteries de défense et nos avions. Leur feu d'artillerie est resté inefficace. Un mur et un toit seulement, ont été légèrement endommagés ; personne n a été htessé, tandis que les batteries et les aviateurs :>nt touché leur but. VIENNE, 12 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre russe Dans le nord-est de la liucovine, nous avons achevé de nous dégager de l'ennemi en livrant 'h s combats d'arrière-garde acharnés. Une forte troupe ennemie qui, parue de lhwisaez, se dirigeait vers le nord-ouest, a été. rcjetée par des régiments allemands et austro-hongrois ; 1000 Eusses sont restés entre n >s mains. ■Sur la hauteur à l'est de Wisniovczyk, une forte attaque russe s'est écroulée ce matin sous le feu de nos canons. A l'est de Kozlow, nos détachements de •patrouilles ont enlevé un poste russe avancé. Au nord-ouest de Tamopol, on continue à s,; battre avec acharnement. Les jws.itions déjà citées plusieurs fuis près de Wocobiowka oont changé plusieurs fois de main. Sur l'Ikwa et en Volhynic, un calme relatif a régné hier. A l'ouest de Ko!ki, nus troupes ont repoussé une tentative de passage faite par les 11 tisses.Ici, comme partout, les pertes des Russes tout en rapport direct avec les masses énormes qu'ils exposent sans égard. Théâtre de la guerre italien La situation sur le front sud-°uest est inchangée.Dans les Dolomites et sur notre front entre la Brcnta et l'Adige, les Italiens ont été re-pou ses partout où ils ont attaqué. Evénements sur mer. Dans la nuit du 12 juin, une escadrille d'avions de marine a copieusement bombardé ■visiblement avec de bons résultats, la voie ferrée San Dona-Mcstre, ainsi que les installations de la gare de Mcstre. Le hangar aux locomotives a été atteint plusieurs fois. .Vous avons hncé également quelques bombes sur l'arsenal de Venise. Malgré le violent feu dis canons de défense italiens, tous nos avions sont renfrés indemnes.TURCS CONSTANTINOPLE, 13 juin. — Communiqué officiel du 29 mai (calendrier turc) : A u front de l'Irak, dans le secteur de F elle hie, notre, artillerie a bombai dé h ier plusieurs endroits de la position ennemie. Deux canonnières ennemies n'ayant pu s'échapper à temps ont été atteintes et ont sauté par tuite de l'explosion de leurs munitions. Deux grands canots de. remorque attenants à cet canonnières et remplis de munitions ont également saute,. Uv, plu s, notre artillerie a atteint et incendié s,x chaloupes chargées d'explosifs, qui n'ont pu s'échapper qu'entraînées ptr ie courant, Par contre, quatre grands dépôts de munitions situés au bord du fleuve ont taule, el l'explosion des projectiles qu'ils conteiuii<nt a incendié te campement d'un bataillon ennemi dont il n'est plus resté un seul homme. Dans ta région de Scheindi-nan (1), plus de 1000 cavaliers ennemis furent exterminés -presque totalement. Nous avons capturé un lot important de bétail, d'appareds <t de matériel pour travaux de génie, ainsi qu une grande quantité de fusils lA de munitions. l'as de changement au front du Caucase. U n aviateur ennemi qm survolait Fotseha, dans le secteur de Smyrne, a été nus en fuite par notre artillerie. Un monitor ennemi a fait lancer de la hauteur de Fotseha une vingtaine de bombes sur la baie de Hadjiiar (fj ,mais sans obtenir aucun effet. D'autres navires de guerre ont ouvert un Jeu volent, mais inefficace .contre les hauteurs situées à l'est de l'île Reusi.cn. L'aprèsmidi du 29 mai (calendrier turc), un vaisseau de guerre ennemi a bombardé le port de Kalamaki, dans le district de Tlascke. Une femme a été tuée, métis aiwiirt autre dégât n'e-t à signait r. ANGLAIS LONDRES, 10 juin. — Violents bombardements de l'artillerie. LONDRES, Il juin. — Le sectur, faisant saillie à proximité d'Y près est comme auparavant le centre de l'activité. L'ennemi a violemment bombardé à l'aide d'obus la partie méridionale dans le voisinage de la hauteur 00, ainsi que la ville d'Y près et les tranchées ftï! V m faite) le', sdiffune Yentàtivc non réussie des Allemands, pour surprendre l'un de nos post. s d'observation. En d'autres endroits, activité de mines. L'action aéri: une a été empêchée par l'orage, mais an avion Fokker a été abattu. FRANÇAIS PARIS, 12 juin. — Officiel, 3Jt., A . I'. M..-A l'ouest de Soissons notre artillerie a détruit des ouvrages ennemis et a provoqué une explosion dans les lignes ennemies. Sur la rive gauche de li Meuse, bombardement de la région de Chattaneourt. Sur la rive droite, la lutte d'artillerie a été très vive dans les eec-i urs au nord de Sou ville et de l'avannes.C ette nuit une attaque ennemie dirigée sur nos tranchées à l'ouest du fort de Vaux a été complètement repoussée. PARIS, 12 juin. — Il h., A. P. M. : Sur la rive droite de la Meuse, après une puissante préparation d'artillerie, l'ennemi a dirigé toute la journée des attaques successives contre nos positions au nord de l'ouvrage de Thiaumont. Malgré l'importance des effectifs engagés et la violence des assauts, nos t<rs de barrage et Us feux de noire infanterie ont arrêté partout l'adversaire, dont les pertes ont été très sérieuses. Le bombardement s'est étendu en outre à toute let région à l "uest et au sud du fort de Vaux et à nos deuxièmes lignes, dans les secteurs de S outille et de Ta-vannes. Sur la r ve gauche, lutte d artdierie dans la région (tu nord de CIw.ttanco-urt. Aucune action d'infanterie. Canonnade habituelle >ttr te refte du front. RUSSES PETROGRAD, 10 juin. — La troupes du général Brussilow ont continué leur offensive et la poursuite de l'ennemi. Combattant avec les arrières gardes ennemies nos troupes ont traversé le. Styr au nord et an sud de Luzlc. Des détachements déjà arrivés sur l'autre rive powsuivent, l'ennemi, qui cherche « se. maintenir dans d's positions, situées plus en arrière, Dans la région. ILkidla-Cebrow, au nord-ouest de Tamopol, le combat continue autour de quc'ques hauteurs qui ont changé de maître à phisiritrs reprises. Les automobiles blindés belges ont rendu des services «minents à nos troupes. L'enfoncement du front ennemi à la Strypa a eu pour la conséquence d& l'occupation fie toute la rive occidentale fortifiée de la Strypa. Le 10 juin, à la pointe du jour nos troupes ont pénétré à Busiacz et «n cours de l'attaque Ie long du Dniester elles ont conquis le village de Sctanka (16 km. au sud-ouest de laslouice. Dans la région Potok-Zlo-ty (10 km. au sud-ouest de Jadotvice), nous avons capturé un grand parc d'artillerie avec munition d'infanterie et d'artillerie. L'attaque progresse. A u cours de la journée d'hier nous avons nouvellement fait 97 officiers et 5,.500 soldats prisonniers et avons captwé 11 canons.La sjmrtie totale des prisonniers, faits au cours d, s opérations s'élève jusqu'à présent à l,2J/0 off,cie/s et environ 71,000 soldats. En outre, nous avons capturé en tout 9£ canons, lance-bombes et beaucoup d'autre matériel de guerre. Au front de la Duna, des combats d'artillerie en maints end:oits.Dans la nuit du 8 au 9 juin, les Allemands ont développé tine grande activité d'artillerie et de mines, dirigée contre quelques secteurs des positions à Dxmabourg. A Kreuo, au sud de SmOrgon, l'ennemi a tenté à plusieurs reprises de s'approcher de nos tranchées. Il a été repoussé chaque fois par notre feu. Au canal d'Oyinsky des combats de feu par rafales. ITALIENS ROME, Il juin. — iher, l'ennemi a concentré ses forces sur une petite jMrtie du front au sud-ouest d'Asiago. Après un violent bombardement, des nuuses ennemies compactes, formant une- division, attaquèrent jrtusieitrs fois notre pjsition sur le Mont Lemerle, mais furent rej^tées pu nos contre-attaque*éprouvant de lourdes pertes et nous laissant une centaine de prisonniers du 20e régiment de Landwehr (réservej. Notre offensive s'est étendue de l'Adige jusqu'à la lirenta. Notre infanterie, puissamment soutenue par l'artillerie, a encore progressé sur les deux versants du val lirand, à gauche de la hauteur de Po-sina sur l'Astach, dans le val Erentela supérieur (plateau élevé d'AsiagoJ, sur la rive gauche du ruisseau de Vasoba. Au front de i'isonz), les combats d'artillerie se poursuivent ainsi que des attaques opérées par nos détachements et couronnées de succès. Le total des prisonniers que nous avons capturés ces derniers jours atteint 606 hommes. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Fonzaro, mais sans y provoquer aucune perte humaine ni matérielle. Dernières Dépêches Le successeur de Saiandra Berne, 13 juin. — « Giornale d'Itaïa » note un bruit qui court d'après lequel le député Boseili a reçu ou recevra à bref délai le mandat officiai de former le HOJJ 11 Vin^ I charger de former le cabinet. S'il âicepîe, .. formera le cabinet sur une base na'iona'.a, comme l'heure l'exige. On croit que tous les partis apprécient fortement le député A\. Bo-seî'i, qui trouvera immédiatement l'appui nécessaire.Autour de la démission du cabinet Salandra Parmi les membres de la Chambre italienne qui ont refusé leur voix au voie de confiance réclamé samedi par M. Salandra, se trouvaient 32 socialistes, 39 radicaux, 35 démocrates constitutionnels, 10 répuiiicains, 20 réformistes, 11 partisans de Gioïtti, 3 nationalistes et quelques 20 indépendauls. Disnanclte, les divers groupes parlementaires se sont réunis afin de délibérer sur les moyens de dénouer la crise ; on n'a pu arriver à un résultat définitif. — Plusieurs journaux italiens écrivent que Salandra n'a pu trouver les paroles enthousiastes que la majorité de la Chambre attendait de lui ; il aurait au contraire renforcé le pessimisme régnant en parlant des fautes graves commises dans la défense du Trentin. Celte critique dirigée contre le liant commandement, aurait été la cause directe de la crise. Toutefois Salandra aurait pu sauver la situation s'il s'était déclaré prêt à accepter un élargissement de son cabinet, ce qu'il refusa. La « Stampa » de Turin constate ouvertement, que Salandra n'a probablement été que trop content de pouvoir se démettre de ses fonctions et de se décharger ainsi d'une responsabilité qui lui pesait depuis quelque temps. Les journaux suisses publient encore les détails suivants au sujet de la séance de la Chambre. Lorsque Salandra se leva pour prendre la parole, il fut accueilli par des exclamations ironiques, comme : « l'accusé a la parole ! », etc... venant des bancs républicains et socialistes réformistes. L'orateur ne fut cependant pas interrompu jusqu'au moment où il en vint aux événements du Trentin et fit remarquer que s'ils avaient pu se produire, c'est que depuis 1856 la frontière était ouverte à 1 invasion ennemie. R ces mots un grand nombre de députés de tous les partis allèrent entourer M. Salandra, et lui crièrent : « Pourquoi alors n'avez-vous pas fermé cette porte ? Pourquoi nous avez-vous toujours dit que l'Italie n'avait rien à craindre ? Le député Solorani s'écria : « après une année de guerre, vous osez vous présenter à la Chambre avec de tels résultats ?» Le député Mazzoni ; « Celui qui s'est compromis comme vous, devrait au moins avoir la pudeur de se taire î » Lorsque M. Salandra, voulant se défendre, dit que l'armée aurait pu opposer une résistance plus longue à l'ennemi, si la défense avait été plus soigneusement préparée, un tumulte effrayant éclata et sur tous les bancs retentirent des insultes. Le républicain Pirolini s'écria : « Vous, et personne d'autre, êtes responsable devant le parlement. Votre place est devant le tribunal ! » Les députés de l'extrême gauche, qui jusqu'à présent avaient fidèlement suivi Salandra, l'entourèrent et s'écrièrent : « Infamie ! Le gouvernement dénigre le commandement de l'armée devant le peuple 1 » Les députés Treves et Mazzooi s'écrièrent : « Voilà la reconnaissance du gouvernement à Cadorna ! » D'autres députés de la majorité s écrièrent : « C'est un crime ! » vous doi nez au généralissime en campagne un cou de poignard dans le dos ! » Les troupes russes dépassent ia frontière roumaine D'après urne nouvelle arrivée dimanche d Marmornirza à Bucarest, de nombreuses trou pes lusses auraient franchi la fronlière roumain au cours d'un combat violent avec des force austro-hongroises. Les troupes roumaines pos té es à Botaschan ont reçu l'ordre d'exige l'évacuation immédiate du territoire roumaii et d'employer au besoin la force. Le gouver nement roumain a pio.este auprès du ministn de Russie à Bucarest et a chargé son représentant à Pétrograd de protester auprès di gouvernement russe contre cetts violation d< Frontières. PA. Bratianu a convoqué un conseil des ministres qui a siégé jusqu'après minuit; le conseil a demandé l'avis de quelque; Dfîiciers supérieurs. La nouyai.e qui fut lancée en ville au moyen d'édiii-ons spéciales, e e-té la consternation parmi la population. Le oi, qui faisait un voyage sur 1» Danube, est rentré la nuit même à Bucarest. fîcte de vandalisme Berlin, 12 juin. — On aauwuco do Smyrne }iie 1© 26 mai, a 6 heures du matin, deux rra-rire3 de guerro tunemk ont bombardé J'éwn->lissenve-nt, purement scientifique, érigé par ki. YV-iegand, près du temple d'Apollon de iisyme, comme station auxiliaire dos musées 10 Berlin. L'établissement est totalement démit, exception laite pour deux de eas salles, .'out ce qu'il contenait, sauf les livres de oinptas et les vues architecturales, ae-mble voir été détruit. Les ruines du temple d'A-«1km ne furent, pas atteintes, mais le village e Jéronsa, exclusivement habité par des Irecs, a souffert du bombardement. Suivant s dires du surveillant de la station de fouil-is scientifiques, le bombardement aurait été tïectué par dej navires français. Priscnciers civils aiSemaflpX>ll , Flefiâojfnj»„„\ers civile allemands vk> Lâ ^ïf^SlTja uiiidna? Londres, 13 juin. — Le compte rendu de l conférence tenue avant-hier par les natio-alistes irlandais, fait voir que ta proposition s !M. Lloyd George •»noernant le règlement e la question d'Irlande, consistait à mettre nmédiabement en vigueur l'acte décrétait le [orne Rule, toutefois avec les restrictions ci-près : « Tous les députés actuels de l'Irlande 11 Parlement britannique conservent leurs èges; six comtés de la provint» d'Ulafcer it-s->nt provisoirement sous l'autorité directe du ouvernement de la Grande-Bretagne. » Après ia guerre, il y aura pour tout le loyaume-Uni «ne conteront*: à laquelle tous ;s groupements seront représentée, et qui iscuteTa le gouvernement futur de l'Empire rit-annique, y compris Se règlement de ia. ia question d'Irlande. Le Congrès des nationalistes irlandais a oté à l'unanimité une protestation contre U :>ntinuation do la guerre et demandant que Dûtes les personnes oondamnées en suit© à i révolte soient traitées comme prisonniers e guerre. (Ag. Heu ter.) On mande de l'ïJlster à l'Agenoe Reuter ue le Conseil unioniste a autorisé M. Car-an à continuer les pourparlers sur la base de exclusion définitive des six oonstes de l'Ul-ter. ' La crise en îLdie Berne, 13 juin. — La crise ministérielle en talie, dont les symptômes se manifestaient demis quelques jours déjà par la discordance rois s a nie au sein du Gouvernement, s est dé-eloppée avec une rapidité étonnante ; car IA. ialandra, dans l'intention visible de se ména-jer la sortie, a expressément séparé, de autre, i'arHde relatif au douzième provisoire ;fc cekti relatif à la question de confiance. En ies aissant mêlés l'un à l'autre il eût probablement :ncore pu surseoir quelque temps à une déci-;ion. Mais il ne l'a pas îair, ce qui montre :omment l'offensive russe est appréciée dans es milieux gouvernementaux en Italie. Le blâme nlligé par M. Salandra au commandement supérieur de l'armée relativement à la défense lu Trentin a accéléré la décision de ses adversaires de se débarrasser de lui et a déchaîné a crise. Toutefois, les ennemis de Salandra ns ;onfc plus ceux du printemps dernier, lesquels i>ien que sans intention de le soutenir, le main-inrent néanmoins pour ne pas devoir reprendre ;a succession à un moment défavorable pour îux. Le « Sacoio » de Milan fait observer avec raison que le nouveau ministère doit sortir de; •angs de ia gauche. Par son désaccord, ia Chambre s'est séparée à peu près nettemen m droite et gauche, les partisans de Giolitti é ['aile droite en faveur du Gouvernement, ceu; de gauche votant contre ce dernier. Le nouveai ministère doit être nationaliste et comporter? peut-être quelques ministres de l'ancien cabinet, dont M. Salandra et probablement auss M. Sonnino seraient écartés. On se rend compte par la presse italienne, et comme il fallait s'i attendre vu ie développeinent de la crise, qu» c'est la gauche qui doit former le Cabinet. î ne faut donc pas croire que le départ de M Salandra entraîne un changement à la poKtl que de l'Italie. Hrrestalion d'un ancien sous-secrétaire d'Etal italien Rome, 13 juin. — Le « Corriere délia Sera » dit que l'ancien sous-secrétaire d'Etat à l'instruction publique, M. Cortèse, emprisonné à Bologne â y a quelques jours par ordre de l'autorité mLitaire, aurait été arrêté pour soustraction de documents militaires. Cortèse était engagé volontaire et avait le grade de sergent.Hediucaiioji \ ienne, 11 juin. -— IDarie la communiqué of(icivil italien du 5 juin on trouve ce passage : « Dans le va! Daona. un de nos postes avancés, à proximité de Malga Stabolette, a été attaque le 3 juin par des détachements ennemis ; ayant reçu deis renforts i vas avons mis ceux ci en fuite. « Il y a lieu d'opposer à ce compte-rendu er-ronné !e suivant : « Le 3 juin, le poste de 20 Italiens qui se tenait près de l'racui sur la. rive gauche du Chiese, fut attaqué par une de nos patrouilles comportant également 20 hommts. Aussitôt les Italiens s'enfuirent sur la riye droite; un de leurs hommes fut retenu prisonnier; un autre, tué d'un ooup de feu, tut enterré par nous. L'ennemi, renonçant ensu te à contre-attaquer, se contenta d'arracher la passerelle de Manon, et ne se montra, plus sur ia rive gauche. Nous n'avons subi aucune perte. Dans le voisinage de Malga Stabolet-to, il n'est pas encore arrivé un seul Italien. Le 6 juin, les Italiens annonçaient qu'au val Cordevole supérieur une colonne austro-hongroise, marchant de Pralongia sur le monte wiçf, a été détruite par re feu des batteries italiennes. Cette assertion do nos ennemis est inventée de tentes pièces. » StatMES de Bmddha reîoaiues pour les mneitions La « Gaizette de Francfort « du 11 juin rapporte que, dans la provinoe chinois» doFeng-lien, les Japonais ré juisitionnent par milliers les statues en bronze de Bouddia conservées dans les anciens tempres, afin de faire : 2?mœandes de munitions qu'ils ont à •uivix. -j . j'ins la province de Shautung, ils serdiction aecïetëS par m gonveuxeureiA «»-i»is; ils estaient cle tourner la réglementation interdisant la vente, en allant d'abord aux manques échanger d-es dollars en argent contre des bidets chinois, qu'ils changent- ensuite nour avoir la monnaie de cuivre. Betoar du roi «le Hoamaaje Bucarest, 12 juin. — Le iloi, qui était en i'oyage sur le Danube, est rentré en notr© t'ille aujourd'hui soir. L'élection présidentielle aux Etats-Unis Washington, 13 juin. — Dans son télégramme notifiant son acceptation de la candidature à la présidence des Etats-Unis, M. Hughes parl.e de ia politique de Wilson et des responsabilités pour les rapports diplomatiques avec l'étranger ; il blâme la direction de oes affaires comme ayant été, dès le début, trop intluencée par les -esprits de parti, au point qu'on a laissé au monde une impression peu louable par la maladresse et le retard apporté dans, des mesures qui,d'ailleurs, sont elles-mêmes insuffisantes pour regagner l'influence et ie prestige perdus. M. Hughes souhaite voir perfectionner la diplomatie américaine. Quant à savoir si tel ou tel Américain eât né aux Etats-Unis ou est naturalisé, s'il appartient à telle ou telle race ou religion, il faut noter ceci : Nous n'avons qu'une patrie «t nous ne pouvons pas supporter un &eul instant une altération a notre loyalisme. » On inaude de Chicago que M. John Parker, de la Louisiaue, a été nommé candidat à la vice-présédeace. l^a Convention progressiste a nommé ensuite une commission pour faire l'éoccuper tons les po.-tes pouvant être devenus vacants; c'est une mesure préparatoire pour le cas où M. Kocsevclt se retirerait de la candidature à la présidence. Ce dernier a télégraphié ensuite qn il renonçait condition-nellcm-ent à la candidature et a donné instructions de transmettre cette décision à la commission nationaliste-progressiste. Si la Commission est d'avis que l'élection do M. Hughes répond au bien du pays, le désistement de M. lloosevelt sera à considérer corn- -me définitif. L'assant du fort de Vaux Grand-quartier général allemand. — 8 juin. J'ai pu assister pendant plusieurs jours à proximité de l'état-major des troupes qui y combattent, aux événements qui ont amené la prise du fort de Vaux. L'assaut avait été précédé par un bombardement incessant et au moyen dè nos plus gros calibres. Ceuis-ci avaient transforme l'exï^rieur du fort en un pêle-mêle méconnaissable. Les casemates explosées, installées en forme de labyrinthe, en plusieurs étages dans les rochers, n'étaient pas endommagées dans leur r«-de-chaussée et servaient de refuge assuré a la garnison française. J'ai parlé à un certain nonibre de prisonniers. Us déclarèrent. unanimement que le séjour y a été terrible, malgré le sentiment de sécurité. Toute la montagne tremblait sous les rkio-cbete allemands, les lumières s'éteignirent! sans cesse, la pression atmosphérique des explosions lançait les hommes dans les repaires les plus profonds comme des copeaux. Comme le feu croisé allemand ne cessait pas d'iroet heure, jour et nuit, lea porteura die viobuaalleéj

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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