Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 september 1916
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s.n. 1916, 22 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j9892b/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Jj[ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMJZSTRÏELS, ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3,00 - M.k 2.40 Fr-l .50- Mk-l .20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ». . .r-jp. — --HUM,,,,,,| m " Rédacteur en Chef : Maro (i o SALM Journal Quotlifen l£iSpeï!«a!?f [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. T.00 Nécrologie " 00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 ' La grande ligne 0.50 TIRACe • 7r»-000 TRIBUNE LIBRE: A la presse des réfugiés Quoi de plus facile que d'injurier un homme lorsqu'on se sent à l'abri d'un coup de pistolet, voire même d'une simple paire de gifles, derrière un nombre respectable de kilomètres 1 C'est une petite lâcheté qu'on se paye facilement-, quand on croit ne pas devoir donner d explications ! Au moins, on fait au rédacteur en chef du Bruxellois, l'honneur de reconnaître qu'il a appartenu à la « Grande Presse », honneur qu'aucun des rédacteurs de la « presse des réfugiés » jadis, reporter à 120 fr. par mois ne peut revendiquer ! Oui, le petit torchon Bruxellois tire à 75,000 exemplaires et plus même depuis un bon mois. On conçoit la petite pointe de jalousie quand On sait- que les petites feuilles d'occasion qui forment « la presse des réfugiés » arrivent à grand'peine à 20,000. Et heureusement, que ses lecteurs sont recrutés pour la plupart parmi les internés qui ne peuvent se payer le iuxe d'une feuille un peu mieux rédigée ! Car, i faut-il le répéter, la prose de « la presse des réfugiés » n'est guère prisée dans lo monde officiel et intellectuel, c'est même de cette source que leur vient cette dénomination — P. d. R. — On sait ce^ue cela, veut dire, un petit haussement d'épaules — à d'autres. Et cependant, ils sont oh ! combien ! convaincus de faire « œuvre de défense nationale ! » C'est moins dangereux et- surtout plus avantageux que de rejoindre l'armée de l'Y-ser 1 Se ballader l'œillet à la boutonnière, exhiber à tout venant sa nouvelle qualité (ce qui ee comprend, tout comme celui qui gagne le gros lot, n'éprouve-t-il pas le besoin de prendre une trompette de Jéricho), offre moins de risques que de porter bravement le fusil, enfoncé dans les marais et la boue depuis 25 mois ! On pousse même l'activité jusqu'à dénoncer ceux qui, eux aussi, préfèrent le climat des pays neutres à la vie des tranchées ! Pendant qu'en attire l'attention sur certains, on la détourna de soi-même i De là, à traiter les autres de crapules, de salarié-, de vil-ets, enoaiv le change 1 On pourrait cependant leur rappeler qu'ils émargent au budget du Bureau Cen-tasU de Presse de La Haye, lequel est en relations plus qu'étroites avec le cabinet De Bro-queville et Oie, dont la politique fut si néfaste pour la pauvre petite Belgique. Donc, conclusion, salariés, émargeant à deux budgets d'opinions différentes! Quel est le plus courageux et le plus noble? Celui qui se trouvant saus situation, chargé de famille, accepta de soutenir le moral de ceux qui restent au pays ou celui qui, reniant son passé s'attela au char des cléricaux, source de tous nos maus ! La. paille ' t la poutre ! Si, là encore se bornaient leurs manœuvres dangereuses! Mais, si certaine valise diploma. . tique apporte quelquefois l'écho de quelque ehant lointain, nous aussi, peut-être, par un effèfc de télépathie, en sentons le contre-coup ! Comment qualifier la conduite de gens qui, Ayant trouvé un appui moral et financier, abusent de cette situation que la générosité de neutres leur a créée, pour abreuver le gouvernement de ceux ci d'injures et compromettre même par certaines manœuvres la sécurité de l'Etat qui leur accorde l'hospitalité! Pas le moindre sentiment de reconnaissance, encore moins de pudeur; ne trouve-t-cn pas clan6 une de ces feuilles des appels à la charité des sujets de certain, pays neutre et à la seconde page un article inju^eux à l'adresse du même gouvernement ! Illogisme et cynisme ! /On man^e à tous les râteliers! Comment es-/' péter un instant de gens semblables le désir de ■ , voir se terminer pour eux une ère de'prospérité I et de lainéfices ! Comment ne pas comprendre j que c'est d'eux que part le mot d'ordre don-tié par la p°ifide Albion! Le Bruxellois fait uu nouvel appel à la x Croisade des Mères», parue en 1915. Hélas! la voix des mères be'ges sera-t-elle entendue au delà de la Manche? Elle est une goutte d'eau dans la mêlée effroyable qui transforme actuellement l'Europe en un immense volcan ! Petite goutte d'eau cependant oh ! combien réconfortante ! Ne dô-montre-t-elle pas que malgré les luttes, les èacrifioes, un sentiment domine toujours : l'a-taour maternel ! Petite rosée bienfaisante au milieu du désert trouvera-t-elle grâce devant l'ambiUon, ■o dtésr d'hégémonie de l'Angleterre? Assisterons-nous au révelt des consciences? On peut à peine l'espérer devant le dernier geste brutal et injuste de la noble Angleterre ? • N'a-t-elle pas retenu dans ses ports les navires chargés de grains destinés à l'alimenbatron du > peuple hollandais fit même à celle du peuple belge qu'elle protège! Les grains ont. été rendus, presque inutilisables pour la consommation et sans compensation d'.aucun- orie ! Mais qu'importe à la despotique Albion nos souffrances, nos privations ?Ne faut-il pas remplir ses caisses et rétablir son prestige naval? Si nos fils, nos époux, nos pères endurent depuis plus de 25 mois les pires tortures physiques et morales, n'est ce pas pour préserva le royaume britannique d'une invasion ! Qu'a-vions-nous besoin de nous mettre entre l'enclume et le marteau ? Où sont pour nous les avantages ? Peut-on nous en montrer uu Beul? IPas même une fraternité étroite entre compagnons d'armes! Nous savons jusqu'où va la sympathie qu'on daigne nous témoigner ! ! Devant un tel égofeme, une telle absence de sentiments, le devoir des mèree belges u'est-il r pas de se tourner vers celles qui sont aussi leurs sœurs, en bonté et. en charité! i Les mères allemandes elles a-ussi, souffrent i stoïquement, victimes de la cupidité, de l'anr-l- bition, de la domination mondiale d'un seul peuple de proie ! Ce ne sont pas des monstres, elles n'ont pas créé des assassins, des barbares, le passé parle ) pour elles, qu'elles évoquent leur grand amour du foyer, leur désirs d'élever leurs petits com-[ me des braves,, surtout dans les pays où Aibion l cherohe à détruire la sympathie et la pitié t qu'elles inspirent, eres et leurs pauvres petits mioches que certain pays neutre généreux se plaçant au-dessus de la mêlée, hospitalisa, pen-! dant quelques jours. De ces pauvres petits, l'âme innocente igno-, re les lâchetés humaines, elle n,c conçoit pas qu'on leur conteste même le droit de vivre, que leurs privations doivent être la rançon des faits d'armes g'orieux de leurs pères! Ils souffrent, les pauvres petiots, le soir dans leurs prières, tout oomme nos petits ils demandent à Dieu de protéger, de ne pas leur enlever leur protecteur, le soutien de la fa-i mille ! Que les mères belges, elles aussi, unissent leurs prières, leurs larmes, à celles des mères allemandes f>t françaises, qu'elles fassent un retour sur elles-mêmes! La haine a toujours été un sentiment indigne d'un être humain! Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté! disait le Christ. Que les mères rappellent ces paroles aux égarés; qu'elle unissent leurs efforts, hurs pensées vers ce but tant désiré, tant attendu, — le rétablissement d'une I'aix durable. Qu'elles bannissent de leur cœur tout sentiment de rancune. Une ère nouvelle s'offre à l'humanité souffrante, celle de la concorde, d'une réconciliation basée sur la justice et l'équité ! Que l°s valantes le; vt&lssl mcie- r-1 " \ tirent a ia naut uï d1' ia U cire : devant tant d'abnégation et de sacrifices, le désir de domination, de conquête, et bien d'autres procèdes mercenaires, devont finir par courber la tête — ils ne seront peut-être pas vaincus,, mais désarmés... C oncordia. LA GUERRE iiitiiiiiiiiiiis Officiels AÏXE.i.i*kWtfS> BERLIN, 20[septembre, — Officiel : Théâtre de ia guerre à l'Ouest. Groupe d'année du teldmaréehal général prince héritier Hupprecht de Bavière : Sur le champ de bataille à la Somme pas d'événements d'une importance particulière. Des poussées ennemies isolées ont été repo-us-sées. Nous avons obtenu des succès à Fiers au cours d'une attaque à"coups de grenades à main. On, annote complémentairement qu'une ut-t a que française, déclanchée de Cléry le 18, au soir, a été repoussée. Armée du Kronprinz allemand : Sur le versant occidental du « Mort Homme », les Français ont été chassés d'un petit élément de tranchée, encore maintenu par eux. OS prisonniers et 8 mitrailleuses sont tombés à cette occasion entre nos mains. Nos patrouilles ont fait prisonniers au cours de la nuit du 18 au 19 dans la Champagne, au ; cours d'entreprises couronnées de succès Jt6 Français et Russes, cette nuit au sud du canal Rhin-Rhône un certain nombre de Français. ihéâîre de la guerre à l'Est. l'rom du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière : A l'ouest de Ltizk, vis-à-vis des troupes du général -v. d. Marwitz la reprise des attaques ennemies au cours de la journée ne s'est exécutée que partiellement, tandis (pue, dans la plupart des endroits, on ne parvenait pas à ' décider l'infanterie russes à quitter ses tranchées même peis par le feu de l'artillerie russe dirigé contre elle. Seulement, vers te soir et pendant la nuit, des attaques ont été lancées en avant en fortes vagues et ont de nouveau trhoué sous les pertes les plus graves. L'ad-' versaire qui avait momentanément envahi nos positions à Szelwoiv a été totalement rejeté. Front du général do cavalerie archiduc 1 Charles : 2 J.e combat, favorable pour nous, à la Naja-3 rowlia se poursuit. De fortes attaques ennemies 1 ont été repovssées. Dans les Carpalhes, déjà couvertes de r.ei-ge, les attaques russes continuent. L'ennemi a obtenu certains succès partiels. Théâtre de la guerre eu Transj Ivanie : 3 Les Roumains ont été rejetas au-delà du défilé de Szurdvk. Théâtre de lu guerre des Balkans, t Armée du (eidmaréchal général von Mackensen r Dans la Dobrudscha, de violents combats aux aspects variés se sont déroulés. L'ennemi a opposé une résistance des plus epiniâtres s dans sa pesilion avec des renforts amenés à la ? hâte. Front de Macédoine A Florina, et au Ethiakcala, des attaques ennemies ont clé refrofsées, en partis .'près des corps à corps. A 'puest de Florina, des a tant-gardes ont évitefp poussée. A l'est de la ville, l'adversaire attaqué far -urprise avec succès. 'a Au sud de la Bela.rictpianina, les Bulgares ont chassé le 17 les îlmient hors des villages 1° de Matnica et de Poir/Wt ont fait prisonniers 5 officiers et 200 sol-L <| Sifi' aor. BERLIN, 20 sepp.bre. — El es hydro-a-it v ions allemands on j 0 nouveau, attaqué à i- coups de bombes le 71 après-midi, les forces il combatives ennemie« e trouvant devant la côte de Flandre et X? j ob tenu plusieurs por-is tées constatées sans àifiction possible, sur un e contre-torpilleur. r AUTR :.I-iIENS n VI EN NE-, èlû sêpU Ire ; g Théâtre de le pierre à l'Est. Front roumain : 8 Les Roumains sont empiétement chassés ' au sud-est de Hat su ( IlôtiingJ ; Petrosenp et le défilé de Zurdu sont revenus en notre pouvoir. - Armée du général I; cavalerie archiduc s Charles, , Dans les Carpathes "adversaire a continué s ses attaques avec uni <,'aride ténacité. Au sua du haras d'InCzina e de l'Eystricze, il a ob-r tenu des avantages aux. Sinon, nous l'a-s vons refoulé partout, i * r Au sud de LipniA Dulua, il a vainement essayé d'opposer d<\ poussées en masses à la progression de la eu t:e-att-aque allemande. t Front du ïeldm;m -ha! générai prince Liéo- s pold de Bavier : 1 A l'armée du coionc Mnéral von Terstyans-s ky, toute la jowt%te\ p'ntative's d'attaques I russes étouffées par />,us dès leur -naissance. Le soir, l'ennemi lani(i des masses en colonnes profondes contre les troupes allemandes . et austro-hongroises, <: .inniandées par le géné-s ral l'on der Maria!:, i: us fut rejoulé partout. Aujourd'hui, de blmie heure, renouvellement des assauts des 1, usscs, qui parvinrent à pénétrer dans no» tranchées en quelques t points isolés de S.L',i:»ir, mais fuient contraints de se retirer t nos contre attaques immédiates. Théâtre de la iie italien : . La canottn va '/'■(-n'' ■■■■rit.t'a contre te ' avec intensité. .\ln>st </.-•-fce-d rwfwiïcfré ae'nv-tre artillerie,, les tentât, res d'attaque de l'infanterie ennemie n'ont pa- atteint leur plein développement. Il e t établi que, lors de ces quatre jours d'opinait/es combats, les défenseurs du haut plateau durent tenir tête à 20 brigades d'infanterie,, une. division de cavalerie et une quinzaine de régiments de bersa-glieri.Dans le secteur de Sugana, les Italiens attaquèrent nos positions du Civaron et du tor-s rent llaso. Après un violent combat, qui dura jusqu'à minuit, ils furent complètement refoules avec de grandes pertes. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Aucun événement particulier. TURCS CONSTANl'l.} 01'LE, 20 septembre. — Ze * quartier général annonce : Au front de Féla-hie, nous avo-iis efficacement combattu les bat. teries ennemies et fait sauter un dépôt de mu- { nitions ennemi. Le bombardement de l'artd-1 lerie lourde ennemie resta inefficace quoique dirigé par l'observation d'aviateurs. Nous a-vons rejoulé un détachement ennemi qui s'a-1 vançait vers la région d'Eensoye, dans ses positions primitives. Au front en Perse, nous avons refoulé le 18 courant un escadron de cavalerie ennemie qui 1 s'était approché du village de Ratine, à 35 km. au nord de Devlet (Abadj. Des détachements s de reconnaissance ennemis qui se sont avancés vers nos avant-postes ont été rejetés dans leurs * positions primitives. Par une attaque de &ur- * prise, nous avons dispersé un escadron qui cam-' palt dans la région d'Hassur Koi. Nous avons 1 jeté l'ennemi hors de la localité de Kereszi, à 80 1cm. à l'est de Bid/ir où il avait pénétré et avons occupé la localité sus-nommée. D'après les déclarations unanimes de prisonniers ils ressort que les Russes ont perdu dans les combats " antérieurs d'Essan Aba det Ramadan environ 6 S,000 hommes et qu'un de leurs canons et une de leurs automobiles ont été détruits. Au front du Caucase, particulièrement duel " d'artillerie et des coups de fusils. Une bande de. brigands qui était formée pur nos ennemis ,t et qui se trouvait sous leur protection a débarqué sur la rive près d eFenike. Elle fut chaS-^ sée avec des des pertes pour elle. 6 femmes et f 1-3 hommes de la population paisible ont été blesses et 7 autres furent tués. 'S f f Une attaque, que nous avons executce contre Haitn i Ada au sud d'ipli Burun a été couronnée de succès de même que celle effectuée con-j. tre Djeblak Ada, à l'ouest d'Aivah. Nous a-ions fait couler par notre feu d'artillerie S voiliers fuyants de l'ennemi avec leur équipage et avons pris comme, butin quelques fusils. Pas u d'événement m/portant sur les autres fronts. C'ONSTA NT1NOPLE, 19 septembre. — Le quartier général annonce ; Au front de Féla-i- hie, nous avons bombardé efficacement des campements ennemis. Au front en Perse, les attaques violentes àéclanchées par l'ennemi le 15, pendant toute la journée contre nos trempes mises en position dans le défilé de Baba ts Reis, ont été refoulées avec les pertes les plus ii lourdes pour l'ennemi. Sur l'aile gauche, une 2s tentative d'attaque imprévue de l'ennemi a la été refoulée. Au front du Caucase, nous avons fait avor-. ter sur l'aile gauche des actions combattîmes de détachements de reconnaissance ennemis. L'ennemi a jeté des bombes sur Fotschatik, une localité ouverte, dans laquelle ne se trouvait aucun soldat et y a causé la mort d'un enfant ainsi que des blessures à deux autres enfants. Un avion ennemi qui, venant d'Lm-bros, a paru au-dessus de Sedd-ul-Bahr, a été chassé par le feu de noire artillerie, vers l'île susnommée. En Galicie, nos troupes ont repoussé de violentes attaques de l'ennemi qui ont été déclan-<,liées à plusieurs reprises et effectuées par des forces importantes sans interruption du matin du 16 jusqu'au soir du 17. Elles emt totalement maintenu leurs positions. Au cours de ce combat de Jt8 heures, nos troupes ont fait plus de 600 prisonniers russes, dont 2 officiers. Des autres fronts, pas de nouvelles importantes.BULGARES SOFIA, 10 septembre. — Communiqué du quartier général : Front macédonien : Les vifs combats dans la région autour de Lerin ( Florina y continuent. Tous les efforts de l'ennemi pour s'emparer de la hauteur de Kai-maktschalan ont échoué à la suite de nos violentes contre-attaques. Dans la vallée de la Moglenitza et des deux,rives du Wardar faible action d'artillerie. Au pied de la Belasitza Planina nos batteries ont chassé l'ennemi et se sont emparées des villages de Schujovo, Mat-nisa, Jorni, Poroi et Dolni Poroi, où elles ont trouvé beau-coup de matériel de guerre. A Gor-ni Poroi les Italiens ont en outre abandonné 200 fusils. Le long de la Struma et. du littoral de la mer Egée, rien à annoncer. Frout roumain : Le long du Danube, calme. La grande bataille sur la ligne des Villages Morslui Momulc, Ara Badschi, Koka-rdscha, Cobadinu et Tusla se développe en noire faveur. Sur le littoral de la mer Noue, calme. FRANÇAIS PARIS, 19 septembre. — Officiel, 3 h.p.m.; Sur le front de la Somme le mauvais temps a gêné les opérations. A u cours de la nuit nous avons réalisé quelques progrès à l'est de Bertty et fait des prisonniers. En Champagne le bombardement- dirigé hier par l'ennemi sur r.os positions à l'est et à l'ouest de hf ,auta Hov-ain-Somnve-Py s'est accru en fin, de s-nrée et a tàmment dans le secteur r us sesur lequel "êuïq" attaques successives ont été prononcées. Partout nos tirs de barrage et les feux de nos mitrailleuses ont arrêté l'ennemi qui a subi des pertes sérieuses. Quelques prisonniers semt restés entre nos mains. Sur la rive gauche de la Meuse les coups de main de l'ennemi sur un de nos petits postes d'écoule au nord d'Avo-court et sur la tranchée conquise par nous hier sur la pente sud du Mort Homme ont complètement échoué. A l'ouest de Pont-à-Mousson un détachement ennemi qui tentait d'aborder nos positions au nord de Fhrey a été dispersé à coups de fusil. PARIS, 19 sept. — Officiel, 11 h., p. m. : Le mauvais temps a gêné les opérations sur la plus grande partie du front. Rien à signaler en dehors d'une assez grande activité d'artillerie sur les deux rives de la Somme et sur la rive droite de la Meuse dans le secteur Fleury-Y aux-Chapitre. ROUMAIN" BUCAREST, 19 septembre : Front nord et nord-ouest : Sur tout le front, des combats de p",u d'importance eurent lieu, exception faite pour la vallée du Streiu, où l'ennemi, nous assaillant avec des forces numériquement supérieures, nous obligea de nous re-tirer quelque peu. Front méridional : Feu de tirailleurs le long du Danube et dans la Dobrudscha. Pendant la nuit du 17 au 18 courant, l'ennemi poussa deux pointes contre E/iigca au sud de Ga-radiu, Il a été repoussé. Le combat continue. RUSSES PETROGRAD, 19 sept. — L'ennemi a entrepris une attaque de la direction de TYla-dimir-Wolynsk, dans la région Dubno, contre un de nos commandements avancés; nous avons repoussé l'attaque à coups de mitrailleuses. Dix survivants d'.' ce-commande ment, ayant à leur tête le sergent-major Baluschny, ont prononcé une contre-attaque contre les Allemands et en ont sabré une partie ; un ennemi fut fait prisonnier et le restant dispersé. Le sergent-major a été grièvement blessé. Dans la région à l'ouest de Brody, nos chasseurs et éclaireurs ont attaqué un poste enne-■ mi avancé au cours de la nuit sans coup férir et ont tué, combattant à la baïonnette, 20 hommes et fait prisonniers un officier et 12 ' soldats. Dans la région du fleuve Narajowka, les combats acharnés continuent. Nous avons re-> poussé toutes les attaques de l'ennemi avec de lourdes pertes pour lui. Au cours des combats \ o'u 19 courant, les vaillants commandants de régiment le colonel Jubun et le lieutenant-colonel Senitschew, sont tombés. Dans les Ceirpathes, dans la région de Siy-bena et du mont Pnewye, nous avons occupé plusieurs hauteurs. Les montagnes sont couvertes d'épais brouillard, la neige tombe. ITALIENS i ROME, 19 septembre. — Hier, c'est s la canonnade qui a prédominé, Qran~ J de activité de l'artillerie ennemie contre i nos positions de la Zugna, de la vallée de La-garina, et à l'est du torrent Maso. Dans la vallée de Sugana. on constata l'enir 1 ploi, par l'ennemi, d'une, grande quantité d'obus à dégagements de ga~ asphyxiants, dont tes effets furent néanmoins annihilés par nous. Notre artùlerce bombarda les positions ennemies du Cauriol (vallée de Fe'mm"), de la vallée de Travename ( Boîte j et bombarda plusieurs fois le chemin de fer dans la vallée de Drau. Petits mouvements d'infanterie sur les versants du mont Zehio (haut plateau d'A-stago), où nous avons refoulé une tent-ative d'attaque, et dans la vallée de TravCnanze,ôà l'un de nos groupes s'empara d'un abri souter. rain de l'ennemi, ainsi "qvë de lance-bombes, armes et munitions. Au Karst, nous avons, la nuit du 17 au 18, repoussé une violente attaque dirigée par l'ennemi contre les positions prises par nous, le jour d'avant, sur la hauteur 11 '/, au nord-est de Monfalcone, :\ os troupes sont activement occupées à fortifier les lignes qu'elles ont atteintes et à leur donner de l'extension-. Sur tout le front allant de la Wippach à la mer, continuation du duel d'artillerie. Un avion ennemi à lancé des bombes dans la vallée de Vanoi (torrent Cismon et Brentaj aux environs de l'hôpital de la Croix lîouge, bien que celui-ci eût distinctement arboré les insignes de sa neutralité ; heureusement il n'y a pas de victimes à déplorer. ANGLAIS LONDRES}, 18 septembre. — Au sud de l'Ancre, nous avons encore fait d'importants progrès,aujourd'hui. Un ouvrage allemand, ligo-utrei peinent "retranché entre le bois de Bouleaux et Ginchy, nommé le Carré, qui avait résisté jusqu'ici à tous nos efforts, est tombé en nos mains, ce qui a eu %pour conséquence que nous pûmes avancer notre ligne de front d'un mille et mille yards. Dans ce combat très heureux, nous avons pris sept, mitraille'uses et fait de nombreux prisonniers. Une ce.ntre-attaque ennemie au nord de Fiers a été repoussée avec pertes et nous avons fait des progrès. Des troupes ennemies qi'i se concentraient, en vue d'une cviUre-attaque, à Lesbœuf et à Morval, vinrent dans notre feu d'artillerie et furent dispersées. —Trois obusiers lourds, deux canons de cam-pagne, trois mortiers de tranchée lourds et deux légers; ensuite un certain nombre de mitrailleuses. No-us avons fait dans les vingt-çnatro dernières heures, 10 officiers allemands et 500 hommes prisonniers. Hier, l'activité ennemis "<rnt 'èt'z fMikPï'éfcn-V''{• ' ^(jfrpnreil* nos appareils manquent à l'appel. LONDRES, 20 sept. — Situation générale inchangée. Au sud de l'Ancre, activité considérable. Une attaque localisée contre nos tranchées à l'est de Martinpuich a été aisément repoussée par nous. A Rensart, notre feu a descendu un ballon ennemi. Au voisinage de la colline 60, notre feu a provoqué l'explosion d'un camp de' munitions iIz l'ennemi. Dernières Dépêchés La situation en Grèce. Londres, 19 sept. — Le «Times» écrit dans un article de fond au sujet de la Grèce ; La ciise ministérielle s'est terminée avec la nomination d'un cabinet Théotoldstique, qui suivra naturellement une politique antivéni-zéliate et qui est probablement germaniphile. M. Kageropulos a dor.né l'assurance à notre correspondant d'Athènes que ses propres sympathies vont du côté de l'Entente. En ce moment, les paroles n® sont nulle part meilleur marché qu'en Grèce. L'Entente exige cependant des faits. A d'autres journalistes, le président du Conseil a dit qu'il observera une neutralité très bienveillante envers l'Entente et qu'il dirigera la politique grecque en accord avec les événements. Cela donne lieu à réflexion. Il parait pourtant qu'une nouvelle tentative sera faite de spéculer sur la longanimité de l'Entene. La nomination d'un Cabinet germanophile qui doit diriger les élections dont, dépend l'avenir proche de la Grèce ne peut, pas être expliqué autrement. La désert'on du 'Ie corps d'armée» et d'autreg ir.trigues qui ne se sont pas limitées toutes sur le terrain grec, paraissent indiquer qu'on croit dans certains cercles qu'on puisse en cote jouer avec l'Entente. Les Grecs sont un peuple extrêmement démocrate, mais ils n'oublieront probablement pas la valeur de la royauté. Les puissances protectrices les défendront en tous cas; si cependant, on entreprenait une tentative scélérate d'étendre l'influence du régnant au dessus des limites que la Conatitu-) • • ✓ • , tion grecque lui permet,et qui porterait préjudice au droit fixé pour les sujets, alors les puissances protectrices seraient obligées de 5 montrer qu'une tclie tentative ne peut êtrft entreprise impunément. Athènes, 20 sept. — D'a.prè6 la. «Nea Hi s mera», l'Allemagne et la Bulgare auraient ! donné à la Grèce l'assurance que ni les trou-pes bulgares, ni l?s troupes allemandes ne passeraient par Sarantovcro. D'accord avec l'Allemagne, une z?ne neutre aurait été projetée, s de Kazaiii jusqu'à Ekaterina et aurait été confiée à Ijl surveillance de la Grèce. Berlin, 20 sept. — Le 4e corps d'armée grec hébergé en Allemagne y sera cantonné à Gor-t litz. Athènes, 20 sept. — On ne reçoit pas con-e formation de la nouvelle annonçant l'occupa-tiou de Patras par les Italiens. A l'exception 1 du «Seoolo», les journaux italiens n'en avaient-pas fait mention. 1 ^ " " 35Ke Année - N. 714 - Ed. À EIIIQ EfilTlifES Jeudi 21 et Vendredi 22 Septembre 1916 " ~ I Il» T> Il III ■■■■IIHII1 ■ I «I II, T IHM ■! ■■m 1-1 iï-TT—— l—l III

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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