Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 25 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 22 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66bm53/
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3™" Année - N° 567. - Ed. B CINQ CENTIMES Mardi 25 Avril 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. R Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique e! à l'Etranger n'acceptent que des abonnement' TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Jakv. 1 Avril 1 Juillet î Octos On pe?:t s'abonner toutefois pour les tletix derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque tiimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois F'- 3.00 - 2.40 Fr ! .50 - MM.20 T8&ÂGE : 75,000 par jour Le Bruxellois Rédacteur en Chef : I Mîii-o do SALM Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligae Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... 0.50 T3RÂCSE : 75.000 PAJ? fOHD La note américaine à l'Allemagne Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Berlin, 2-i avril. — Comm. off.d 'hier à midi : Thêùlrc de la guerre à l'Ouest. A os tranchées, nouvellement conquises à la route Langemarelc-Ypreg ont dû être évacuées V-'T suite d'une haute 'nappe d'eau souterraine, qui rendait impossible de les mettre en état de défense. Vers le malin une attaque anglaise à eoujts de grenades à main a été repoussée au sud de Saint-Eloi. Des patrouilles anglaises qui se sont avancées, après un bref feu préparatoire contre nos lignes des deux côtés de la route Bapaume-Albert, ont été refoulées. A Tracy-Le J al une attaque à gaz ennemie a échoué; les nunges de gaz retombèrent dans les jyo.sif:ons françaises. A gauche de la Meuse nous avons -pris des tranchées ennemies au sud-est de Haucourt cl à l'ouest de la hauteur du k Mort-Homme ». A droite du fleuve, en Woëvre, et sur les hauteurs jtrès de Gombrcs l'activité, combattire demeure restreinte à des actions d'artillerie continuelles et très intenses.Théâtre de la guerre à l'Est. A a svel du lac de Narocz une attaque russe prononcée à l'effectif d'un bataillon environ, a échoué devant nos obstacles avec de grosses pertes pour l'ennemi. Sinon, pas d'événements particuliers, exception faite de faible feu intermittent d'artillerie et- quelques combats de fat rouille s. Dans les Balkans. lit en- de nouveau Berlin, S.'/, avril. — Gomm. off. de midi : lliéâtre de la guerre ; l'Ouest. l ue activité combattue plus vive que pendrait les derniers jours a régné presque sur tout le front. En plusieurs endroits des entreprises accompagnées de succès de patrouilles allemandes eurent lieu. Au sud de Saint-Eloi des détachements an- -TïTr jr- n ir i>frw *— région, de ta Meuse de petites attaques françaises à coups de grenades à main, dirigées contre nos positions dans les bois au nord-est d'A-rocouri ont été refoulées. Au cours de la nuit de faibles jKlissées en avant de l'adversaire à l'est du Mort-Homme ont également échoué. Une, attaque plus vigoureuse s'est complètement écroulée devant nos lignes dans la région de li ferme de Thiavmont. Un biplan anglais a été mis hors de combat au cours d'un combat aérien à l'est d'Arras. Les occupants, clcs officiers ont été fait prisonniers. Théâtre de ia guïrre à l'Est et aux Balkans l'as d'événements essentiels. Evénements aériens Berlin, <?', avril. — (Officiel.) — Une escadrille de dix avions allemands a attaqué le 22 avril le champ d'aviation russe de Papenholm sur l'île el'Oesel et y a lancé J/j bombes. I n résultat très efficace a été constaté. Un avion russe a été forcé à l'atterrissage. Malgré un bombardement très violent tous les avions al-levi'-nds sont rentrés indemnes. AUTRICHIENS Vienne, 2.'/. avril. — (Comm. off, de hier) : l'héâlre de la guerre llusse et Sud-Est. Bit /( de nouveau. Théâtre do la guerre italien. Une attaque ennemie s est déclanchée contre la lisière sud-oitçst du haut plateau de Do-berdo. Sinon l'activité combattive s'est bornée à des combats d'artillerie locaux sur le front du littored et en Garmthie. Sur le Col dt Lana nos troupes ont réoccupé le point d'appui sur le Grat au nord-ouest du sommet, et l'ont maintenue contre une attaque ennemie. Le sommet •même est exposé au feu violent de notre artillerie. Bans le secteur de la Sugana et à lit va des violents combats d'artillerie eurent également lieu. FRANÇAIS Faris, 22 avril. — Comm. off., 13 h. : En, Belgique notre artillerie a co.no wn-é énergique ment le secteur à l'est de la route Tpres-2'U.kem pendant le combat engagé sur c'e peint par les troupes britanniques. A l'ouest de la. Meuse après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué au cours de la nuit nos positions sur les pentes nord dit Mort-Homme. L'ennemi qui avait réussi à prendre pied dans notre première ligne cri ci été rejeté peu après par une eontre-atfaquë qui nous a rendu tout le terrain antérieurement conquis par nous. Une autre attaque lancée sur nos tranchées au nord du bois des Gaurettes avec emploi de liquides enflammés a été complètement repoussée. A l'est de la Meuse, hier enfin de journée à la suite d'un bombardement intense de nos lignes depuis la Meuse jusqu'au fort de Vaux l'ennemi a garni de troupes ses tranchées devant le front entre l'étang et le fort de l aux. Une -préparation d'artillerie immédiate ment déclanchée a fait avorter ces préparatifs et causé des pertes sérieuses à l'ennemi. Au bois Le Prêtre quelques contacts de patrouilles nocturnes. Calme sur le restant du jront. Paris, 22 avril. — 23 heures : En Argonne lutte de mines assez active ci * IV au quais et à la Fille-Marte. Nous etvoni bombardé les voi.es de communication en arrière du front ennemi. /I l'ouest de la Meuse après un violent bombardement l'ennemi a lancé deux attaques successives sur nos positions entre le Mort-Homme et le ruisseau de Bethineourt. Par ({eue fois nos tirs de barrage et les feux de nos mitrailleuses ont obligé l'ennemi à rentrer dans ses tranchées en lui infligeant des perles considérables.A l'est de la Meuse bombardement assez vif de nos premières et deuxième lignes. En Woëvre journée relativement calme. L ne de îios pièces à longue portée a canonné la gare de Vigneullcs, nord-est de Saint-Mi• hicl. Un commencement d'incendie s'est déclaré dans un bâtiment voisin de la gare. La voit ferrée a été coupée. Bien à signaler sur le reste du front. Aviation : Une de nos escadrilles de bombardement a jeté vingt obus sur les bivouacs ennemis près d'Azannes et de Viller-les-Man-giennes, nord-est de Verdun. Paris. 23 avril. — 13 heures : En Argonne à l'ouest de Vctuqnois l'ennemi a tenté d'enlever au cours de la nuit une de nos mitrailleuses particulièrement gênante pour lui. Il a été repoussé. Huit' prisonniers sont resté i entre nos mains. —A l'ouest de la Meuse l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques entre le ruisseau de 11e-thineourt et le Mort-Homme. Des coups de mains tentés par nous dans le bois d'Avocourt vous ont permis d'enlever plusieurs postes d'écoute et de faire des prisonniers. A l'est de la Meuse et en Woëvre activité intermittente de l'artillerie. Nuit calme sur le restant du front. Paris, 23 avril. — 23 h. : Au sud de la Somme notre artillerie a exécuté des tirs de concentration sur les tranchées nincmics au.,; abords de ï'rc.nsart et d'Uat- A l'ouest de la Meuse bombardement assez violent de la côte SOI/. A l'est elc Li Meuse et en ll'oëvre quelques rafales d'artillerie. Aucune action d'infanterie au cours de la journée. En Lorraine nous avons canonné vigoureusement des oui rages ennemis dans le scct-cur de Ldntrey. Auctin événement à signaler sur le reste du front. ANGLAIS —Londres, 2.'t avril. — G "mm. off. du 22 avril: Le régiment d'infanterie légère de Shreus-hire a repris hier pendant la nuit la tranchée située sur la route Ypres-Langemarch, qui a été perdu au cours de la nuit du 10 courant. Notre ligne y est de nouveau complètement rétablie. Aujourd'hui activité d'artillerie et de mines. RUSSES Pétrograd, 2.f avril. — Comm. off. du 28 avril : Dans,le secteur de Dunabourg les Allemands ont prononcé quelques attaques par surprise près de Garbunouka et Ginowka. Des avions ennemis ont survolé Tarnapol,en y jetant plusieurs bombes. Au sud de Nowo-Alcksiniec nous avons trouvé tin avion allemand qui a été détruit 'par les flammes. L'avion appartenait probablement à l'escadrille qui avait survolé Tarnapol. ITALIENS Borne, 2.'t avril. — Comm. off. du 22 avril : Activité d'artillerie dans la région du Tonale,, dans la vallée du Ledro et dans une partie du front de Rovcreto jusqu'à la vallée du Gal'amento supérieur (fleuves Maso et Brenta). Dans la vallée de la Sugana l'ennemi a attaqué le 21 avril avec d'importants effectifs nos lignes à l'ouest du fleuve La.rgan7.e1. Dès le début arrêté ptar notre feu et ensuite pris par une contre-attaque il fut repoussé, en abandonnant de nombreux morts sur le terrain. On annonce de nouveau que l'ennemi fait usage de balles explosives. Les progrès de nos troupes au-delà de la cime du Col eh Lana continuent. Environ Jfi prisonniers et une mitrailleuse ont été enlevés à l'ennemi. A Vison.0 et sur le Earst faible activité d'artillerie, plus intense dans la région de Planta. Notre artillerie a démoli les positions de défense ennemies au delà de Zagara dent les défenseurs ont été repoussés par noire jeu. TURCS Comtàntinople, 2Jt avril. — Communiqué officiel du 21f avril : Pas de nouvelles importantes dit, front de l'Irak. Au front du Caucase, des forces ennemies qui se trouvaient dans le secteur de Motiki, immédiatement au sud de Bulis, ont été forcées de livrer des combats de retraite à la suite d'une attaque imprévue que nous avons prononcée; l'ennemi abandonne des centaines de tués. Après un combat de quatre heures qui se développa depuis le Mont Kozma au sud-est de Musch, l'ennemi a été refoulé vers l'est. Dans les combats qui se sont déroulés om Mont Eop, dans les environs de la hauteur 2,600 jusqu'à l'est d'AsciiIwii, les attaques des Busses ont été arrêtées. Par une contre-atta-(lue prononcée par nous, l'ennemi a été chassé des hauteurs et des j'Ciitcs au nord de cette montagne, en subissant des perles considérables. — Dans la région de Tsehorol-, rien que des escarmouches.Un détachement ennemi qui tenta d'avancer de Trébizonde vers le sud, a été arrêté clans le secteur de Djevidie. Pour le surplus des combats se livrent entre vos détachements de la garde de la cité et. le détachement russe débarqué près de Polathano. Dans la nuit du G avril un de nos hydro-planés a jeté, avec succès, lors d'une attaque contre 'Imbros et Tenfdos, des bombes sur des installations ennemies au. port (le Tencdos et sur le camp de l'ennemi. La noie américaine à l'Allemagne Berlin, 22 avril (avant-propos). — L,a, note remisa ie l'O avril au soir par l'ambassadeur américain à Berlin,, dit entre autres : L'état des choses de l'incident du « Susses. » est maintenant complètement établi par les nouvelles arrivées en possession des iitats-Unis en co qui concerne les conséquences que mon gouvernement en a tirées, celui-ci y découvre une confirmât! <m des particularités qui sont exposées dans la note de Votre Execllenod du 10 de oe mes. Une enquête impartiale, minutieuse, approfondie et consciencieuse fait© par des ofii-ciers de la flotte et de l'armée des Etats-Unus, a tinalement'démontré que le « Susses « a été torpillé sans avertissement préalable à la sommation de se rendre et cpie la torpille par laquelle il a étéétait de provenance ai-note du gouvernement Imperiaï ciri iu avril, le gouvernement des Etats-Unis regrette de devoir déclarer qu'il a éprouvé l'impression que le gouvernement Impérial a négligé de se rendra compte de la gravité de la situation qui a été créée non seulement par l'attaque contre le « Susses », mais également par toute la méthode et le caractère de la guerre sous-marine pendant une péri (de de plus de 12 mois. Si la perte du « Sùsaex » avait été lin cas isole, le gouvernement ctss Etats-Unis aurait pu nourrir l'espoir que l'officier responsable de l'acte incriminé avait dépassé ses ordr>es cic sa propre autorité et qu'il aurait pu être donné une satisfaction légitime à l'incident par une punition de l'officier, collaborant avec une désapprobation formelle de ses actes et avec le pavement d'une indemnité proportionnée par le gouvernement Impérial. Le gouvernement des Etats-Unis doit toutefois conclure par les événements récents que oe n'était qu'un cas, quoique des plus grave et. des plus regrettable, de la méhodo préméditée et de l'esprit avec lesquels des navires marchands sans distinction de nationalité et de destination, sont détruits. I^e gouvernement Impérial sa rappellera que, lorsqu'on février 1915, il annonça son intention de traiter les eaux autour de la Grande-Bretagne et de l'Irlande comme zone de guerre, le gouvernement des Etats-Unis a protesté sérieusement. Il justifia sa protestation par le fait que des sujets de nationalité neutres et des navires de propriétaires neutres seraient exposés à des dangers extrêmement, insupportables et que dans les circonstances, régnant à cette époque là, le gouvernement Impérial ne peut faire valoir aucune raison légitime pour bloquer une partie de la haute mer. Le gouvernement Impérial, malgré cela-, persévéra toutefois à exercer la politique annoncée, en exprimant l'espoir que les dangers existants dans chaque cas seraient restreints au minimum pour les navires neutres de par les instructions qu'il avait données aux commandants de ses sous-marins et il assura le gouvernement des Etats-Unis qu'il appliquerait toutes les mesures dp précautions possibles pour respecter les droits des neutres et pour protéger la vie des non-combattants. Poursuivant cette politique de la guerre sous-marine, les commandants des sous-marins ont exercé un procédé de destruction sans égards qui rend de plus en plus évidente l'opinion que le gouvernement Impérial n'avait pas trouvé le moyen de leur imposer telles restrictions qu'il avait espérées et promises. Le gouvernement Impérial a continué à assurer solennellement aux Etats-Unis, que tout au moins les navires à passagers n'auraient pas été traités de cette façon et malgré cela il a toléré, à plusieurs reprises, que ses commandants de sous-marins dédaignassent, ces assurances sans encourir aucune peine. Encore au mois de février de l'année courante, il fit part qu'il considérerait tous les navires marchands armés, de propriété ennemie, comme faisant partie des forces navales armées de ses adversaires et qu'il les traiteraient comme navires de guerre, en s'engageant tout au moins à avertir préalablement les navires non armés, afin de garantir la vie de leurs passagers et équipages. Mais 9es commandants de sou s-ma rins insouciants n'ont pas même respecté cette restriction. La liste des Américain» qui ont perdu la vie sur les navires ainsi attaqués et détruits, a augmenté de mois en mois, jusqu'à ce que le nombre funeste des victimes a atteint les centaine». Le gouvernement des Etats-Unis s a eu une attitude très patiente et à chaque degré de cette expérience douloureuse, de c tragédie en tragédie, il s'est eforcé de &o e laisser guider, en prenant en oomsidâratiort bien réfléchie les circonstances extraordinaires d'une guerre sans exemple, par les sentiments d'une amitié sincère vis-à-vis du peuple et du gouvernement do l'Allemagne. Il a fait toutes les concessions pour les nou-s velles circonstances pour lesquelles il n'y a paa 5 de précédent et il était disposé à attendre jus-5 qu'à ce que le fait devint évident et ne pub être interprété que d'une seule façon. U doit à la dignité légitime de ses propres droits de déclarer au gouvernement Impérial que œ moment est venu. A son regret, il est devenu évident que l'usage des sous-marins à la destruction du commerce ennemi est nécessairement et complètement en désaccord avec le principe de l'humanité et du droit indiscuté des neutres existant depuis de longues années, ainsi que des privilèges sacrés des non-oombattants. Si le gouvernement Impérial a encore l'intention de continuer,impitoyablement et indifféremment, la guerre con!.re les navires marchands avec des sous marins, sans égard à ce que le gouvernement des Etats-Unis doit considérer comme des lois sacrées indiscutables du droit international et des commandements généralement reconnus de l'humanité, le gouvernement des Etats-Unis sera finalement obligé de conclur0 qu'il n'existe qu'une seule voie à prendre. Dans le cas où le gouvernement Impérial ne déclarerait pas immédiatement vouloir a-bandonner sa méthode actuelle de la guerre sous-marine contre les navires à passagers et marchands et qu'il devrait ia poursuivre, le gouvernement des Etats-Unis n'aurait pas d'autre choix que de rompre le3 relations diplomatiques avec 1e gouvernement allemand. Lo gouvernement des Etats-Unis envi- ÇK1 çry n y-tir- -, nrarul<% rér»*ima.vi- nom de l'humanité et des droits des nations neutres. XXX Dans une constaation, qui a été ajoutés comme annexe à la note, il est dit. Le vapeur français « Stuv=ex » qui assure le service regulier des passagers entre le port de Eolkestone en Angleterre et Dieppe en .franco, est parti le 24 mars 1916 à 1 neure 25 minutes de l'après-midi de Jb'oikestone à Dieppe, ayant à bord 325 passagers et 53 hommes o'é-quipage. Les passagers, parmi lesquels on comptait environ citoyens américains, étaient de différentes nationalités. Beaucoup de femmes et d'enfants s'y trouvaient et environ la moitié des passagers appartenait à des Etats neutres. I<e « ttv.ssex » n'était pas armé, il n'a jamais servi.de transport de troupes et avait suivi une route qui n'est pa6 utilisée par les transports des troupes d'Angleterre en France. A 2 heures 50 minutes -dans l'après-midi, loisque le « Sussex » se trouvait à environ 13 'miiles de Dungenes6, le capitaine du navire aperçut à une distance d'environ 150 mètres à bâbord, lo sillon d'une torpille.Avant que lenavire ait pu toutefois virer suffisamment pour échapper à la torpille, celle-ci atteignit le corps du 11alire. A oe moment, aucun autre navire n'était visible à l'horizon. L'arrivée de la torpille a été aperçue par différentes autres personnes, qui se trouvaient à bord du navire. Une autre confirmation, que ie capitaine a vu avancer la torpille vers le navire, se trouve dans les dépositions assermentées des ingénieurs de service, par le fait que le commandement de gouverner à bâbord et d'arrêter la machine de tribord, a été entendu et exécuté par eux-. Pour expliquer ce commandement extraordinaire, on ne peut donner aucune autre déclaration raisonnable que celle que le capi- j taine a aperçu quelque ohose, epu l'engagea à changer sa route vers tribord. A ce témoignage, qui en lui-même prouverait déjà suffisamment que la cause de la perte du navire a été une lorpiile, s'ajoute enooro ceci que le lieutenant Smith, de la marine des Etats-Unis, attaché à l'ambassade américaine à Paris, qui, accompagné du major Loga-n, de l'ambassade américaine, s'est rendu à Boulogne, examina la coque du Susse x et trouva personnellement sous la massa dos débris trempés d'eau de la carcasse du navire 15 morceaux de métal, qu'ils ont conservés ne supposant pas que les morceaux faisaient partie du navire. Les officiers sont convaincus que ces morceaux de métal ne faisaient pas partie d'une mine. On a trouvé parmi ces inoroaaux de métal des boulons de vis, qui attestaient l'effet d'une explosion et dont le premier portait l'inscription K. 56 et l'autre celle de K. 58. Au cours de l'examen des torpilles alleman-: des qui se trouvent en possesion des autorités • navales françaises à Boulogne et des autorités navales anglaises à Portemouth, les officiers 1 américains ont découvert que des vis identiques avec les lettres K, ainsi qu'un chiffre, y furent employés pour fixer la pointe du i filet à la chaudière. Lee vis qui sont utilisées dans les torpilles françaises et aur ne portent aucune inscription et sont d'une grandeur un peu différente. En considération de la démonstration de cas faits, aucun doute ne peut exister que le Sussex a - été torpillé, et que la torpille était de provenance allemande. La conclusion à laquelle on est arrivé a été affirmée par les constatations du gouvernement impérial du 10 avril 1916. L attaque eut lieu à 3 heures 55 minutes de l'après-midi heure de l'Europe centrale, co qui correspond à 2 heures 50 minutes, heure do l'Europe occidentale. L'horloge marquait 2 heures 50 minutes, heure de l'Europe occidentale, lorsque la torpille atteignit lo Susse,-:, d'après la déposition du capitaine et d'après 1 horloge du navire, qui s'est arrêtée à cette heure. Si un croquis du vapeur dessiné par le commandant du sous-marin, ne correspond pas à une photographie du Sussex parus dans le London Graphie, il est à remarquer que le croquis a cté apparemment dessiné de mémoire et basé sur une observation télescopique. Attendu que les seules différences constatées par lo commandant, en se basant sur sa mémoire, sont la situation de la cheminée et la forme de la poupe, on peut admettre que les navires autrement se ressemblaient. Attendu que d'après les rapports arrivés, aucun navire autre que le Susse r n'a été torpillé sans avertissement préalable par un sous-marin plongcaut, il est hors de doute que le navire a été torpillé par le sous marin sur lequel se base ie rapport clu oommaudant exposé dans la note du 10 avril. (Signé) Lanscng. Commentaire aslamami s:ir ia note américaine La réponse du gouvernement américain a la note du 10 avril cet un document si volumineux et de si grande portée qu'il doit être considéré, ainsi que la réponse attendue clu gouvernement allemand, comme un des documents les plus importants de la guerre mondiale. La nature de l'affaire et i'importance du document ne permettent pas que la réponse allemande à une note qui n'est parvenue au gouvernement allemand qu'il y a 36 heures, puisse être publiée presque en même temps Hsjjj x _ MUiT la. • ainsi que la direction des opérations militaires collaborent à une conférence très approfondie qui a lieu dans le grand quartier général. Les fêtes de Pâques passeront donc avant qu'on ne publie ce que le gouvernement allemand répondra aux demandes du gouvernement américain. On se rappellera qu'il a été déclaré dans la note allemande du 10 avril au sujet de l'incident du Sussex, que le gouvernement allemand, se basant sur les matières qu'il possède, a la conviction quo 1 avarie du Sussex ne doit pas être attribuée à une torpille allemande. Dans la note, on avait prié en même temps le gouvernement américain, pour le cas où il disposait d autres matui.es pour l'éclaircissement de 1 incident, de les communiquer au gouvernement allemand, pour qu'il puisse, de son côté, examiner ces matières. Par contre, la note américaine affirmo formellement que le Sussex a été touche par une torpille allemande et qu il a été to.pi 11 sans avertissement préalable. Une affirmation s'oppose donc à une autre. La note américaine, après avoir opposé ses constatations aux constatations allemandes, eo jette immédiatement dans le domaine des généralités et conclut a la condamnation légitimé de la guerre sous-marine, telle qu'elle est menée par l'Allemagne, mais plus exac-tement co-nmi-e elle est menée cl après 1 opi-nion, discutable dans son objectivité, du ^gouvernement américain. C'est ainsi que oenu ci exprime le désir que l'Allemagne abandonne la méthode actuelle de la guerre sous-marine contre les navires à passagers et marchai! .s. Dans cette critique générale de la guerre sous-maiine allemande, on ne peut pas reconnaître la bonne volonté de faciliter la discussion. Au point de vue allemand, on y cherche vainement l'intention d'interpréter .object've-mest soit ia situation de contrainte dans laquelle est reléguée, la direction allemande des opérations maritimes, soit la particularité do l'arme sous-marine que l'Allemagne applique, la première, clans de pareilles proportions,mais qui intéresse tous le3 Etats, et qui sera encore utilisée plus généralement dans les guerre* futures: Avant tout on n'y trouve pas la concession qu'une interprétation objective devait bien faire, c'est-a-dire l'aveu quo la bonne volonté de l'Allemagi e dans la restriction volontaire de l'emploi de cette arme, dont l'usage international reste à fixer et qui doit être jugée par sa technique spéciale est allée si loin qu'on ne puisse exiger davnt-age des meilleures intentions. D'autre part., l'exigence absurde américaine de pouvoir voyager sur des navires hostiles à l'Allemagne dans la zone de guerre, n'a paa subi les restrictions nécessaires.Celui qui veut juger correctement la guerre sous-marine allemande doit être capable de bonne volonté, de se mettre au point de vue de celui qui fait la guerre aux neutres avec des1, égards constatés et qui us© de cette) arme ' internationale; il doit reconnaître et corn- ^ .prendre le droit de oeux qui sont atteints. par un blocus et par dos méthodes contraires, au droit des gens, et comprendre que des; voyageurs pacifiques n'ont rien à faire sur lea; navires ennemis dans la aome de guerre. Toufci

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