Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 13 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39q8r/
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5me année ■ N° 1327 • Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous lè« BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai ïssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois ' 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 USAGE s 135,000 pas* joaP DIX CENTIMES JOURNAL OUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES Jeudi 13 Juin 1918. ANNONCES Faits divers et Echo» UIlgne.fr. 50( Nécrologie (^ Annonces commerciales 2.0^ Annonces financières 2.Ç PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.CH Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 12 juin. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à î'Ouest Croup9 d'armée du prince héritier Rupprecht Combats d'artillerie d'intensité variée. L'activité d'artillerie est restée limitée à des combats de- reconnaissance. Groupa d'armée du Kronprinz allemand. Au cours d'âpres combats, l'armée du général von Hutier a fait échouer hier la grande contre-attaque, prévue aux fins de reconquérir le bloc de hauteurs au sud-ouest de Noyon, exécutée ■par ■plusieurs divisions françaises. L'ennemi fut repoussé avec les plus lourdes pertes sur tout son front d'attaque de Ployron à Ântheuil. Ses tanks amenés en grand nombre gisent démantibulés sur le champ de combat. Entre Mèry et Belloy où l'assaut se brisa sous notre contre-attaque les combats acharnés ont duré jusqu'à la tombée de la nuit. La rive occidentale de l'Oise, au nord de lJembouchure de la Mata, a été purgée d'ennemis. Le nombre des prisonniers ramenés par notre armée s'est élevé à plus de 13,000. La perte des hauteurs au sud-ouest de Noyon a obligé l'ennemi à évacuer ses positions dans la foret de Carie pont sur la rive orientale de l'Oise. Nous avons talonné de près l'ennemi en retraite, au delà de C-arlepont et de Caisnes et nous avons atteint en combattant les lignes au nord de B ailly-T r acy-le-Val-ouest de Nampcel. L'ennemi a continué opiniâtrement et sans compter les sacrifices, ses vaines\ attaques au nord de Château-Jt hiercy. Maint assaut s'écroula dans le sang, en cet endroit.BERLIN, 11 juin (Officiel du soir) : Sur le champ de combat au sud-ouest de Noyon des contre-attaques françaises réitérées ont échoué avec les plus lourdes pertes. La guerre sous-marine BERLIN} 12 juin. — Officiel: Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre 10j500 tonnes de cale ennemie ont été coulées nouvellement par l'activité de nos sous-marins. AUTRICHIEN VIENNE, 11 juin (Officiel): Sur la Piave inférieure, deux attaques italiennes ont de nouveau échoué. Dans la gorge de la Frenzela, des détachements de reconnaissance ennemis ont également_ été repoussés. Au nord-ouest de Korca, en Albanie, les Français ont repris leurs attaques. BULGrARlB SOFIA, 9 juin (Officiel) : A l'ouest du lac d'Ochrida, notre canonnade a dispersé des détachements français. A l'est de la Cserna, près de Stravina et de Gr ade snitza, dans les environs de Dopropolje et à l'ouest du Vardar, canonnade réciproque plus violente à certains moments.No-tre feu a mis en fuite une troupe d'assaut anglaise qui tentait d'approcher de nos tranchées établies au sud du lac de Poiran. TURC C ON S TANTIN O F LE, 10 juin (officiel) : Front de Palestine : Vers l'aube du 8 juin, une attaque de forces ennemies imposantes fut engagée après une préparation d'artillerie extrêmement violente dans le secteur du littoral. Des combats achart$és à la baïvnnette et à la gzeiiitde à main se sont dji ouïes dans l'avant-terrain devant nos positions. Par suite de l'opiniâtre défense de nos postes avancés, l'ennemi ne réussit point à propager ses attaques jusqu'à nos positions. Là où l'ennemi avait réussi à prendre pied dans la zone de première ligne, il fut refoulé vers midi, grâce aux vaillantes contre-attaques de nos troupes. Des tentatives d'attaque ennemies réitérées, a l'aide de réserves fraîchement amenées, 07it été étouffées dans l'œuf, sous le feu efficace de notre artillerie.Deux bataillons prêts à l'attaque furent dispersés. L.es anciennes positions sont de nouveau complètement en notre pouvoir. Les pertes ennemies sont lourdes. Rien de nouveau des autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 11 juin. — Officiel, 3 h., p. m:: Hier, en fin de journée et dans la nuit l'ennemi Il continué sa progression en direction d'Estrées-Saint-Denis et de Ribécourt, A gauche la résistance de nos troupes a été efficace. L'ennemi n'a pu enlever ni le Polyron1 ni Courcelles, le village de Méry a été repris par nous hier à 10 heures. Au centre le principal effort ennemi s'est porté sur le front Belloy-Marquéglise, une puissante attaque menée avec de gros effectifs a réussi à nous rejeter d'abord jusqu'à l'Aronde, mais par îin magnifique retour offensif de nos troupes, nous avons refoulé l'ennemi sur tout ce front et rétabli nos positions sur là ligne sud de Belloy et de S aint-M aur, sud de M arqué glise et de Vau-lincourt. L'ennemi qui avait accumulé dans cette été livrés dans- te massif'baisé au- nord de Dres-linc.tort. L'ennemi qui cuvait accumulé dans cette région de grandes forces, a pu atteindre Antoval, obligeant nos troupes à reporter leur ligne de résistance à l'ouest et au sud de Ribécourt. PARIS. 11 juin. — Officie, 11 h., p. m.: La bataille a continué aujourd'hui depuis Montdidier jusqu'à l'Oise. A gauche nos troupes appuyées par des chars-d'assaut, ont contre-atta-qué cet après-midi sur un front de douze kilomètres entre Rubescourt et Saint-Maur. En dépit de la résistance acharnée de l'ennemi nous avons atteint les abords sud de La Prêtoy, pris la hauteur située entre Courcelles et Mortemer et porté nos lignes à plus de deux kilomètres à l'est de Méry. Nous avons également repris Belloy, le bois de Genlis et atteint les abords sud de Saint-Maur. L'ennemi qui a subi de lourdes pertes a laissé plus d'un millier de prisonniers et plusieurs canons entre nos mains. Au centre l'ennemi qui avait réussi à pousser jusqu'au sud de la ferme des Loges et d'Antheuil, a été refoulé au delà de ces deux points par nos troupes agissant de concert avec les unités voisines. A droite l'ennemi accentuant sa pression a cherché à gagner la vallée du Mats. Plusieurs attaaues violentes lancées sur Chevincourt ont été repoussées. L'ennemi a réussi à prendre pied dans Machemont et Béthancourt qui sont âprement disputés. Au sud de Bourcy, les troupes américaines op-t brillamment enlevé ce matin le bois de Belleau et fait trois cents prisonniers. ITALIEN ROME, 10 juin (Officiel) : Le duel d'artillerie continue depuis le Tonale jusqu'à la Brenta et sur le cours inférieur de la Piave. Dans la vallée de Lagarina, dans la Valarsa, dans le bassin de Laghi et près de Porte di Salton (Spi-nuccia), nos avant-postes ont fait échouer les coups de main exécutés par d'importants détachements ennemis. Les patrouilles italiennes et britanniques ont mis en fuite des éclaircurs ennemis sur divers points du front de montagne et, en attaquant sur le col del Orso, elles ont pris des armes et du matériel de guerre. Nos aviateurs ont lancé quatre tonnes d'explosifs sur des dépôts ennemis et des croisements de routes et de chemins de fer. Au cours de combats aériens, nous avons descendu cinq appareils ennemis.ANGLAIS LONDRES. 10 juin (Officiel) : Nous avons exécuté hier un fructueux coup de main contre un poste, allemand établi dans le secteur situé au nord-est de Béthune. Nous avoits repoussé une attaque alleman.de dirigée le soir contre un de nos postes établis dans le bois d'Aveluy. En dehors de la canonnade réciproque dans l'divers secteurs, rien d'autre à signaler sur. le jjonL britannique.^ LA GUERRE DERNIËRES DÉPÊCHÉS ; L'OFFENSIVE ALLEMANDE 1 Les combats au sud-ouest de Noyon « Berlin, 11 juin. — A tous égards, les dires des : prison fiiers confirment les conclusions des chefs allemands : cette fois, l'ennemi était préparé à la j ht grande poussée. Les soldats se piaignenc u avoir été , ac. continuellement tenus en alarme durant toute la se- , ats maine passée. On fait exécuter graduellement des exercices d'alarme tant (pour les troupes de combat j que pour les réserves tenues en cantonnement dans le hinterland. Mais le feu de l'artillerie allemande j raL semble avoir complètement énervé une grande par- T re~ tie des ennemis. Il est visible qu'ils sont excédés t-00 de la guerre et leur joie se manifeste ouvertement E iar lorsqu'ils finissent par être fait prisonniers, au-re~ tant de facteurs propices à une diminution du pou-,0jH voir de résistance. Des prisonniers de la 18e division d'infanterie j 0Ù française jetée dans l'action, après l'attaque alie-les mande, ainsi que d'autres divisions de la réserve, de sans avoir pu modifier leur sort, rapipbrtent en ter- ' ,ie mes désolés qu'en ces dernières semaines les drvi- . iis. sions françaises étaient pourchassées de combat san- ( ar- glant en combat sanglant toujours avec pertes désas- , les treuses; qu'à peine au repos, elles devaient se re< ; ne- mettre en branle. Les hommes qui ont eu à soute-ar- nir récemment des combats extrêmement sanglanis j jns dans la forêt de Sensea, près de l'Avre, sont entrai- -de nés aujourd'hui par le sort des batailles dans des ; en mêlées aussi meurtrières que vouées à l'insuccès. cy- Berlin, 11 juin. — Le !) juin, dès 6 h. 20 du 'ué matin, tout le système de tranchées ennemies j ses et le village même étaient conquis par la di- , CV- vision s'avançant contre Orvillers, à l'aide de < *»- tanks et après un violent combat. Le terrain, très , boisé, sillonné de gorg-es, présentait l'aspect < d'un grand parc. Il offrait à l'ennemi d'excel- j y°n lents points d'appui pour y établir des mitrail- j ont leuses. En combattant ces dernières, les tanks ; et lance-flaanmes allemands ont fait merveille, i Les tanks s'avancèrent à travers les ruines fu- ( mantes de la localité et la nettoyèrent à l'aide de leurs canons et de leurs mitrailleuses. Un rre lance-flammes anéantit à lui seul qu^re points ou~ d'appui de mitrailleuses. Les tanks s'avancèrent i ensuite au sud de Cuvillv et facilitèrent à l'infanterie la prise du village. A Cuvilly, un ba- ( taillon ennemi occupait en rangs serrés la se- ] conde des positions de tranchées; il fut fait pri-j sonnier jusqu'au dernier homme. A l'ouest de i la localité, nous avons conquis de nombreux ca- i nons. D'autres pièces de butin, telles que des : l ; autos du service de sanlé, Un riche matériel té- i lépho,nique et de grandes quantités de munitions ] sont tombées entre nos mains. Vers Je soir, i après que nous eûmes gagné la route M ; ry-Res-lac sons sur Matz, la bataille sévissait autour du Ha- viîïage de Lataule et autour des forêts ayoi- î ' £e sinant cette localité vers l'Est. Lataule avec son i de parc et son château constituaient un solide po.iiî < d'appui au milieu de la troisième^ position soli- \j0_ dement fortifiée. La locaiité fut prise d'assaut le ; lai. 10 juin, à l'aube ; peu après, Belloy tombait. < Ainsi la division avait eu raison du terrain pré- i sentant le plus d'obstacles. Elle avait eu à coin- \ battre les troupes de 3 divisions dans le sec- i teur qui lui avait été dévolu. Plus de 2,5 ) prisonniers, un grand nombre de mitrailleuses et un grand nomo-re de canons ont été capturés. ] ces Berlin, 11 juin. — L'attaque de Fa.raëe du 1 ré- général von Hutier, au sud-ouest de^ Noyon, a t ms atteint une portion du front ennemi, où l ad- ( la versa»rc prévoyait et devait p-évoir uni: .itta-, t ou- que. C'est ce qui relève davantag'e i'import >nce < ns. de la nouvelle victoire allemande, telle q'ue l'En- i ■tes tente n'en a jamais pu obtenir, en dépit des ba- c %er tailles livrées avec une surabondance de maté- £ ne- riel. Les forces allemandes ont eu à lutter ici c de contre des forces françaises rassemblées et pré- c îce parées d'avance et sous des circonstances de na- I s. ture à faire espérer à l'adversaire 1 issue heu- i a reuse de sa défensive. Lts positions de départ 1 été de l'infanterie d'assaut allemande offraient ici s no- des difficultés dont l'infanterie d'attaque s'est < fu- parfaitement rendu maître, en dépit d'une forte r de contre-action. Le terram accidenté, .garni de c r-es hautes futaies et en partie boisé, offrait des pos- c sibilités de défense extraordinaireonent favora- f bles pour l'ennemi. Lorsque dimanche, à l'au- a be, les divisions d'attaque allemandes se lancé- f rent à l'assaut, elles durent traverser un terrain c plat de prairies où elles s'enfonçaient dans le ni gazon jusqu'aux genoux, et où les obstacles en-'S- nemis en fil de fer barbelé s'enchevêtraient les '■s- uns dans les autres. Grâce à la protection de 'a. l'artillerie, l'attaque put s'opérer sans encombre, îj a- jusqu'au delà des premières tranchées, dont la e ?-î; faible .garnison fut culbutée. La zone de pro- y té fondeur, menant à la seconde position, "fut le te théâtre de combats acharnés; néanmoins, la ré- -j à sistance fut brisée en peu de temps; d;s midi, ar le centre de gravité de l'assaut du système de 's. positions ennemies avait nettement percé celles-et ci sur cinq et en certains endroits sur 7 kilornè-oy très de profondeur et les localités organisées par u- les Français, en vue d'une défense opiniâtre, fu- n ■te rent brûlées en vitesse. Sans cesse, l'adversaire £ 'J- chercha à endiguer par des contre-attaqucs l'as- -te saut allemand. A la Berlière, il y eut des com- X bats de maison à maison, mais tous ces inter- ? é- mèdes acharnés se terminèrent après de brefs combats de la même façon : l'adversaire mit bas 1 les armes. Vers midi, le centre d'attaque fran-ùs çais était chassé de partout de ses tranchées, es en rase campagne ; la ^one de position de l'en- L a- nemi était située derrière_les Allemands. Ta- p '■è- lonnant sans merci l'ennemi, nous atteignîmes c, de la rive septentrionale de la Matz qui fut dé-ns blavée d'ennemis. Vers le soir, nous franchîmes m- la Matz et des têtes de pont, en vue des avan- jj ■té ces du lendemain, furent établies. Le deuxième ie jour d'attaque, nous arrachâmes à l'adversaire , le la hauteur de Marquéglise*et le mont de Vigne- p it- mont au sud de la Matz. L'aspect des lieux du . a combat et les routes qui ont servi à la retraite ^ lu- française confirment les données des prisonniers . te- abattus, au sujet des lourdes et sanglantes pertes "J la de l'ennemi. La 125e- division française peut être * au considérée comme anéantie en majeure partie. nt Ce sont surtout les régiments d'infanterie Nos 1 n- 7>3 et 131 qui ont été gravement éprouvés. Il en ! la fut de même de la Ire division de cuirassiers ! '.es lancée au feu dans ce secteur et des 4e et lie n- régiments de cuirassiers, qui tous subirent des et pertes extraordinairement lourdes. Il est par « >id contre réjouissant de constater que nos pertes t< n- restent dans des limites absolument modérées I lit en dépit de l'acharnement des combats. a Les combais à la somme et à la Marne Berlin, 11 juin. — Au sud de la Somme, le f le_ feu d'artillerie ennemi a atteint la plus grande 11< vta intensité dans le courant de la journée du. 10 01 la juin. Après une courte préparation d'artillene, p le l'ennemi attaqua le même soir sur quatre kilo- 1 mètres de largeur sur la ligne qui va du nord- les ouest de Morlancourt jusqu'à la Somme. Stlr les 2 ta_ ailes, l'attaque s'écroula avec des pertes san- i et glantes élevées pour l'ennemi. Au centre du en_ front d'attaque, des incursions locales dans no- f él tre première ligne furent arrêtées en contre-at- r i ris taq"e- ■: Au nord-ouest de Château-Thierry, au vjd du . ruisseau de Clignon, les Américains déclanchè- " ?" rent des attaques, massées sur plusieurs uags t af de profondeur, contre nos positions : ^ilis fu- f ats rent des attaques, massés sur plusieurs rangs tn~ sanglantes et l'assaillant reflua sous ^otre f<u de poursuite, bien dirigé, veTs ses positions de , dépaTt. Des attaques dirigées à trois reprises, ms après un bref feu d'artillerie, contre nos posi- .. tre tiûns à l'ouest de Château-Thierry, ont nette- ■ ment échoué. " c CllC C me Le manque de réserves chez l'Entente c de Genève, 11 *1111. — De l'«Echo de Paris»; De 1 nouvelles troupes de réserve des camps retran- f ms chés de Paris partent constamment vers le front s le Stockholm, 11 juin. — Du ajournai de Suè- c de» : Le manque d'hommes paraît actuellement <3 DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Tv QUOTTDIEKT IXDEI si grand que les renforts anglais et américains moins utilisables pour la guerre de manœuvres, devront être opposés à la peroéè allemande. On les a répartis parmi les divisions françaises, où elles constituent _ des brigades séparées ou des es groupements moindres. Ce procédé a certes ren-e. forcé les réserves de Fo'ch, mais la qualité des [a réserves françaises a notablement baissé. Les ,é Français ont vanté les trçupes américaines, mais la vaillance américaine est loin d'être aussi ~ brillante. Si la percée allemande entre Montdi-t dier et Noyon réussit, lai situation de l'Entente laissera peu d'espoir. Si une plus grande percée ,'p ne se produit pas au contraire, ce n'est point là un indice de la faiblesse des troupes alle-■' mandes, car il peut parfaitement avoir c é ■J étranger à leurs intentions de réaliser une plus k grande percée. ^ Les psrtes ci s l'Entante Berlin, 11 juin. — Le nombre des prisonniers e perdus à l'Ouest depuis {e 21 ma s, du. fait de l'offensive allemande, s'e* élevé à 265,COO. Le-total des canons capturéSisqui s'élevait jusqu'ici y_ à 2,250, s'est également accru par suite de la j] nom elle victoire allemand, * entre Montdidier et Noyon. L'Entente *a maintenant perdu sur les divers fronts d'attaque, soit sur un pa~ccurs de plus de 270 kilomètres, tout le matériel maçon-, né de positions, d^ns toute la profondeur des zones successives do défonsc, avec d'innombra-. bles dépôts de munitions et de routes. Les per-les sanglantes ont atteint .jSgalement des chiffres es inouïs. . 4 ;s- Une désîaraiiîsn efe Luiiondorfî Budapest, 12 juin. — ! Le correspondant de :.s J'eAz Est» au grand quartier général a eu un entretien avec le quartier-maître général" Luden-Je derff et écrit ce qui suit: r Le grand chef.d ar-2S mées était d'excellente humeur et me déclara : et « Les nouveaux coups qbe nous, frappons dans j" les armées françaises et Anglaises depuis le 27 1" mars se poursuivent métherdiquement et causent à l'ennemi, de même- que lors de la première e- bataille de Cambrai et d'/jrmentières, de graiv l1" des pertes en hommes et en matériel ». 1C ,n L'offensive allemande e? ia pressa suédoise ts Stockholm, 11 juin. — i^u « Svenska Dagbla-nt det », relativement aux jÈouvelies batailles dti n- front Ouest :Le marasme alliés semble attein-a- dre un tel degré qu'ils senrolent être contraints à e- présent de faire interveni1' des renforts anglais •i- et américains moins aptesî à la guerre de maie nœuvres pour tâcher de résister à la percée alle-a- mande. On a reporti ces ti oupes parmi des divi-îs sions françaises, où elles constituaient soit des é- brigades d stinctes, soit c'cs groupements plus îs petits: ce qui, à vrai dire, renforçait les réserves r, de Foch, mais en diminuait de beaucoup la va-s- leur qualitative des divisions françaises. Les u Français ont fait l'éloge de: la bravoure américai-i- ne, mais celle-ci n'est oas extraordinaire en réali->n té. Si les Allemand* réussirent à opérer leur périt cée entre Montdidier et K^yon la situation ne i- laissera que bien peu d'espoir à l'Entente„S'il n'y le a pas de percée gi^nd sty!;?, il ne faudiu pas en t. déduire une faiblesse des Aiiemarids; après tout, S- il se peut que leurs intentions n'impliquent pas i- précisément une de ces vastes poussées de percement.i- Dissentiments ar>£ "î-frsnçais Berlin, 11 juin. —• On eciend de plus en plus les soldats anglais prisoniji ers se plaindre du u haut commandement conférS à Foch par l'Enten- a te, ce qu'à la rigueur, ils fissent admis avec la 1- certitude, pour cette dc-M^tre, d'obtenir la vic- :e et l'orgueiï tirs Armais se rouvë cl'êùtant plu: froissé, ils vont jusqu'à imputer aux Français la x- défaite de l'Aisne. Plus personne-ne lie connais-i- sance dans les positions occupées; les Anglais ne :i comprennent pas, à la lecture, les désignations de tranchées françaises. Aux termes d'ordres ex-3- près de leurs supérieurs fiançais, ils n'ont pu i- faire remplacer les inscriptions par d'autres en rt langue anglaise. Même inconvénient pour l'utili-ci sation des grenades à main françaises, dont ils ne ;t connaissaient pas le maniement. Les sergents-:e majors de compagnie relatent nn vif ressentiment, e chez leurs officiers, à l'idée de se subordonner au s- commandement français. Il est arrivé plus d'une i- fois d'entendre, de la part des prisonniers: «Nous i- attribuons principalement la cause de notre dé-:- faite à l'inconvénient d'être subordonnés au haut n commandemnt français. e l?. con?ianso do Clemenceau l" Berlin, 12 juin. — De Genève au «Lokal-An-s zeiger» : Clemenceau a discuté hier au quarticr-e général de Foch de très importantes proposition^ '» de l'état-major. Lors de son retour, Clemenceau a exprima aux interviewera parisiens son désir de ' voir partager sa confiance par toute la popula-5 tion. L'ccEcho de Paris» fait remarquer à ce sujet que la situation sur terre et sur mer sera encore féconde en grands événements d'ici fin e juin. Abus de la Croix-R JU'.je. Berlin, 12 juin. — Les Français abusent de j. nouveau du pavillon de la Croix-Rouge Deux camps très étendus de baraquements, situés à " 2 kilomètres au sud-est de Suzanne, ont été pourvus de la grande Crôix-Rouge de Genève, afin de protéger un parc attenant, contenant, d'après 3 les clichés "de nos aviateurs, 400 automobiles postales. Canonnades au îroni italien. , Bâ!e, 11 juin. —■ Des «Basler Nachrichten» : Les journaux de Davos disert que jamais rn n'a i- perçu avec autant d'intensité le grondement des s canons du front italien, à Davos. La guerre aérienne* 3 Berlin, IX ju:n. — Au cours des nombreux combats aériens livrés au front de l'Ouest avant-hier, e >9 juin, malgré un ciel couvert de nuages bas et f une tempête survenue vers le soir, l'escadrille Richthofen a réalisé sa 400e victoire. Fidèie aux u traditions, elle a suivi infatigablement l'exem-e pie de son maître Richthofen, ajoutant de nouveaux f succès à la liste triomphale déjà longue. D'une fa-* çon analogue, les forces aériennes allemandes de combat ont été toutes couron; ,;s d'un plein succès g le 9 et le 10, arrivant à abattre 51 avions enne-n mis et cela avec des pertes minimes : huit avions s seulement. e La guerre ssus-srarltie s Stockholm, 11 juin. — Les voiliers suédois r «Gripen», jaugeant brut 1,190 tonnes, et «An-s ton», jaugeant brut 1,025 tonnes, ont été tor-s pillés à la côte norvégienne par un sous-marin allemand. Amsterdam, 11 juin (Ag. tél. néerl.). — On e mande d'Ymuiden, que le lougre de pêche «He-e lene» a été torpillé à proximité du bateau-phare ^ du Doggerbank. Trois hommes de l'équipage ont péri. >- La guerre sous-marine et les stocks au Brésil Berlin, 12 juin. — Le « Financial Times » du s 23 mai rapporte que, vu le manque de tonnage, l" l'expédition de la dernière récolte de café, au u chiffre énorme de 18 millions de sacs, n'a pu se faire qu'en petite proportion : d'où l'encombre-ment des magasins et dépôts à Santos, 1? plus important de ces ports d'exportation. Le gouver-^ nement brésilien et la Compagnie des Docks font accélérer la construction d^ nouveau entrepôts. s La fédération des planteurs de café a réuni 4 mil-lions 200,000 sacs, dont elie cherche le débou->s ché aux Etats-Unis à force d'insister dans les u offres afin de pouvoir passer ensuite à la livrai-e son des quantités déjà vendues à l'Allemagne. > Le « Journal of Commerce » du 6 avril rapporte une nouvelle analogue concernant la situation désastreuse créée aux planteurs et négociants en sucre par le trop-plein des stocks en cet article ; cette information, adressée de Manille et Ploilo, e les principaux ports des îles Philippines, autre-fois colonies espagnoles, aujourd'hui annexées t aux Etats-Unis, réclame du tonnage à cor et à cri pour déblayer la place des excédents de sucre „1„„ T « > T* TST 33 A NT s velle récolte arrive déjà au marché alors que les < s, locaux sont encore bondés de milliers de tonnes 1 n de la récolte précédente ; ce qui entraîne une mé- 5 ù vente pour la récolte puisqu'elle ne peut pas être i :s expédiée en Europe. Aussi la guerre sous-marine i- cause-t-elle des blessures à peu près inguérissa-:s bles à la situation économique de ces colonies, :s où l'on craint également, pour l'après-guerre, is une renonciation de l'Allemagne aux produits co-si loniaux, d'où la perte, pour les Philippines et' le i- Brésil, de leurs meilleurs clients. e ;e La déclaration be guerre du Costa-Rica lt Berlin, 12 juin. — De la .«Gazette Générale ' de l'Allemagne du Nord» : La nouvelle d'après 1 e laquelle la république de Costa-Rica aurait dé- £ !S claré la guerre à l'empire allemand est confir- 1 mée officiellement. Ladéclaration de guerre a j été faite par décret gouvernemental du ?3 ma'. Le commissaire en ch^f pour l'Australie ® Rotterdam, 11 juin. — Le «Times» du 4 réce- J n vait de Sidney l'information que voici : « Huçhes, (| 'a en affirmant que l'Australie avait, à New-York, " ,t un commissaire en chef, a eu l'approbation des s milieux politiques; il se pourrait, croit-on, que f e M. Fi&hcr, le commissaire en chef australien à t_ Londres, partît pour l'Amérique. t s suicide d'un médecin concussionnaire italien c Berlin, 12 juin. — De Lugano au «Berliner v s Tageblatt». Le professeur Buccelli, le psychiâ- ^ tre bien connu, s'est pendu dans sa prison à ^ Gênes. Il avait été arrêté pour avoir fourni de faux certificats d'exemption du service militaire, j, —! «t-ss- r l DÉPÊCHÉS e s L'OFFEMSIVE ALLEMANDE p 7 L'angoisse des Parisiens ^ Paris, 11 juin. — Du «Gaulois», sous la si- f 0 gnature d'Arthur Meyer : «Encore une fois, il t, nous faut vivre les heures d'angoisse de 1870 ^ et de 1914, que nous n avons déjà que trop yé-eues. Au m.lieu de l'inquiétude et de l'attente, a- nous n'avons qu'un seul désir : être de quelques lu jours ou quelques heures plus vieux. C'est là ce n- que nous a valu la semaine dernière, l'une des j- è plus néfastes de notre histoire. Nous sommes ., is «angoissés», voilà le terme exact A côté de ^ a- cela, nous nous demandons, bouleversés et ter- t( e- rifiés, comment cela a pu se faire, comment ■i- une telle chose pouvait seulement être possi- es ble. Mais le temps n'est pas aux récriminations : q as ne fouillons pas le passé, ^c'cst l'avenir qui a n es besoin de nous, et les événements se précipi- q a- tent avec une rapidité vertigineuse. Dans nos fi es mémoires, surgissent des noms pleins de souve- i< ii- nirs. tels que ceux de So:s~ons, Château-Thier- n [i- ïy, Noyon, Lassigny et Villers-Cotterets, où l'on 1< r- se bat dans une région choisie par le général e ie Pé ain lui-même. Ces noms nous atteignent en I 'y plein cœur Jamais nous n'aurions cru que nous lj -n aurions d i à nouveau tenter les chances de com- Ç t bat, là où les deux armées se sont entrechoquées f< is jadis d'une manière terrible'. Mais ce souvenir s e- pénible du passé recèle er même tenrns en lu une consolation et nous fournit les plus belles d espérances. Le 12 septembre 1914, le général n ls Mam.ary reçut a Villers-Cotterets, ci ..s mains du Ç< ,, général Gallieni, la gr nd-croix de la Légion i a d'Honneur et déclara qu'il avait été fait chevalier n 1 " de la même légion tout près du même endroit, en n 187'0\ Il y a donc des endroits prédesfiiiés à p. [ mit: e en lumière !.i bravou.ee itaflçaise. Ga! J ' i u ration sur les rivés dé l'Ourcq, n'est plus là, ri '. mis il a laissé son exemple à ses compagnons e: d'armes et son âine à là France. Aujourd'hui s. aussi, 'les mêmes sentiments nous agitent qu'à c , la veille de la bataille de l'Ourcq. Ne doutons u " oas du sort de la France ». s ai e- n Les restrictions imposées à l'Entente g Londres, 11 juin (Reuter). — Aujourd'hui a r: 1e été publié le .apport du Comité scientifit(e|e ï" inter-àllié. Cette commission a tenu deux séan- > ces : la première le 25 mars à Paris, la seconde u le.-20 avrii à Rome. La commission a décidé te e qu'un homme du poids moyen de 76 kilogs, tra- ti ;S vaillant 8 heures par jour, a besoin d'une quan- m tité de vivres se chiffrant par 3,300 ^calories; néanmoins; l'abaissement de ce taux à raison de 10 p c. peut être supporté pendant un cer- gl tain laps de temps, sans nuire à la santé. j. Le «Belgischer Kurier» fait suivre cette in- il formation en apparence banale et purement scien- ui ' tifique, des judicieuses considérations suivantes: i; 1 La guerre sous-marine fait son œuvre, et tou- gi ï. tes les estimations scientifiques n'empCcneront ni - pas de constater, pour notre plus grande joie, fc combien rares se font les vivres dans le camp p; 1 de l'Entente et combien elle doit s'en montrer ti i économe. Ajoutez à cela que la disette ne peut te faire-que s'accentuer, car nos sous-marins opè- e; rent avec la régularité d'une horloge. Puisse- q, ; t-elle vivement sonner la dernière heure ! rt { La guerre sous-marine R i se Londres, 11 juin. —• D'après le «Times».. l'A- d< i mirauté anglaise a essentiellement renforcé ses d: > prescriptions d'obscurcissement des navires lors ti s des traversées nocturnes dans la zone de bar- cl rae;e. d Les sous-marins dans les eaux américaines ^ : La Haye, 11 juin. — On mande de New-York ^ a au aDail'y Mail»: Les récits de l'équipage d'un tJ s destroyer" américain, qui, prétendûment, pouvait, r( à lui seul, préserver du coulage plusieurs va- ^ peurs américains, amènent les collaborateurs de journaux maritimes d'outre-Atlantique à conclure , que les sous-marins en fonction à la côte am€- t< t ricaine appartiennent à un nouveau type de croi- n e seur. Ces Messieurs pensent qu'ils peuvent, in- 11 dépendamment du trajet aller et retour, croi- le - ser six semaines sans interruption dans les eaux b: côtières d'Amérique, qu'il y aurait là une per- v< formance remarquable des Allemands aux points a de vue technique et physique; qu'il y a lieu si de compter que, dès qu'ils auront commencé, A les Allemands continueront le blocus à ia côte fi s des Etats-Unis: qu'ils y auraient déjà fait cou- n 1er jusqu'à présent, en chiffres ronds, 80,000 n tonnes ; que les transports de toutes catégories ci à destination de l'Europe seraient fortement me- c; s nacés, puisqu'il faudrait compter, maintenant, d l" sur trois zones dangereuses, savoir: 1.) les cl eaux américaines côtieres; 2.) les eaux entou- q: n rant les Açores ; 3.) les eaux anglo-françaises. le Le «New-York Times» dit que l'objectif ca- ti a pital des Allemands est sans doute l'application c< du blpcus et la destruction de tonnage ; il ne n e peut toutefois subsister aucun doute sur ce i*. 1 point, que le travail de l'industrie américaine d deviendrait beaucoup plus difficile vu la grande li il extension de la zone côtière, avec l'obligation L résultante de diminuer l'effectif des nav.res for- t< mant les convois d'escorte ; et cela parallèlement b „ avec l'obligation d'augmenter énormément les s; constructions de destroyers, ce qui aurait assu- il L. rément pour effet d'influencer la construction ti ^ des navires marchands. r- D'autre part, on mande de Toronto au «Ti- \ it mes»: au Parlement canadien, on a demandé atl p s. gouvernement s'il ne fallait pas s'attendre à une f, ]. extension des exploits de sous-marins allemands s i- des eaux américaines aux eaux canadiennes. La t ;s réponse gouvernementale a été affirmative, en t ï- ajoutant que le Canada s'était même déjà mis r en rapports avec Londres à ce sujet, et que,, f te en telle éventualité, l'Angleterre mettrait ses p ,n forces navales à la disposition du Canada. :n Berlin, 11 juin. — La «Tribune de Chicago» r :; (édition parisienne) du 7 juin contient un long i! a, télégramme de New-York, concernant les tor- a e- pillages à la côte américaine, conçu comme suit : p :s « L'assertion d'après laquelle les sous-marins r à qui ont au moins coulé 15 navires à une distance r :e relativement minime de la côte, seraient retour- f i- nés en Europe, s'est révélée être fausse, atten- j w WJ ■ MV " V lu TIRAGE : 125,000 par joutf les du que survivants du navire coulé «Edward tes Baird» ont' pu être repêchés par un destroyer lé- La constatation la plus intéressante a été fait' tre par l'équipage du schooner coulé «Edna», qui fi ne retenu pendant une semaine à bord du sous-;a- marin. Les troupes du sous-marin déclarèrent es, que l'Allemagne avait organisé un blocus continu re, de la côte américaine. Le sous-marin avait quit-:o- té Kiel avec des provisions pour six mois, mais le avait l'intention de rester un an en mer et de compléter sa provision à l'aide de navires char-tes New-York se prépare à toutes les éventualités L'extinction de toutes les lumières à le ' exception des réverbères et à l'intérieur des maisons a été ordonné. La police donne des si gnaux avertisseurs en cas d'attaque aérienne. A r_ Coney Island, Brighton, Seagate et d'autres vil-a les balnéaires, toutes les lumières ont été voi lées. Londres, 11 juin. — De Washington au «Ti ,e_ mes» : M. Franklin Roosevelt ff. de secrét. ire de la marine, a déclaré au correspondant chi «Times»; Dès la fin mai, la direction de la flot-> te américaine a déjà inïormé toutes les batte-ries des^ navires et de la côte qu'il fallait s'at-~ tendre à l'apparition de sous-marins ennemis sur les côtes^ de l'océan Atlantique. Cet avertissement a été envoyé avant même que le se-i crétariat de la marine eût appris quoi que ce fût au sujet de l'attaque des sous-marins. Les vapeurs et les voiliers en mer reçurent cet or-^ dre, mais les lents voiliers ne possédant pas , a'inst_allations de télégraphie sans fil ne purent être avertis à temps. On ne publie pas encore le chiffre _ officiel des sous-marins apparus à la côte américaine, mais il doit y en avoir au moins deux. Dans les milieux gouvernementaux, on est partiellement d'avis aue l'un d'eux est un sous-marin de combat et l'autre un navire d' p-provisionnement du type «Deutschland». Les sous-marins anéantissent la plupart des navires • T.1 "? attaquent au moyen de projectiles d'ar-' tiLorie et de bombes. En deux cas seulement, des 70 torpilles furent employées. Quelques mines, , dont 12 ont déjà été repêchées, ont également ete posees. e, es La dernière bévue de Lord NOrthciiffe ' gC Helsingborg, 10 juin. — Le «Helsingborgs es Dagcladet» critique Je projet anglais de créer un nouvel office télégraphique suédois, exclusi-vemeat consacré à l'Entente, et s'exprime en <~es \ termes : nt ;i- Naturellement, ce bureau admet « à priori » s : qu il peut s'imposer exclusivement comme transit metteur de nouvelles de l'Entente aux journaux )i- qui tiennent à la rapidité des informations, il os iait observer comment les trois offices de l'En- e- i.ente représentent, du monde entier, tout ce qui r- n'est pas entouré de frontières allemandes. Seu- m lement, il perd de vue les changements que les ai evenements apportent à la carte géographique ;n La Belgique est au pouvoir des Allemands, la as Russie et la Finlande sont rattachées au bloc des 0- Centraux. Les Etats balkaniques, autrefois si es reconds pour les nouvelles de l'agence Havas, ir sont enserrés dans le bloc des Centraux; la Hol-u lande et l'Espagne envoient leurs nouvelles es directement à Berlin. Autrement dit, cette der-al niere capitale constitue le pivot actuel de ces iu Ç,orresPor>dances. Il ne reste donc aux offices de m 1 Entente d une façon générale, que la trans-er mission de nouvelles des fronts et des parle-:n ments. auxquelles, s'ajoutent les fait§._ quotidiens à d Amérique ou de colonies .lointaines : ce qui, i _ ms ir: couditirv <i !a e-; -re - ' ■ti peu: p^ , d \ I»: ur rem ^e"s i ;àfcùr*ant6^ à, rietire. I.ord Northcliffe 'verse donc dans une is erreur grossière en prétendant pouvoir imposer ni sa propagande au public suédois. Les nouvelles envoyées du front ne sont pas sous un contrôle is unilatéral : le parti opposé a, lui aussi, droit de se faire entendre, de relater ce qui se passe-et, jusqu ici tout au moins, c'est toujours 1* grand quartier général allemand qui eut à fair' a rapport d evenements considérables. Les procédés de M. Wils.on ■e Amsterda.ni, 10 juin. — Une information Reu-e ter transmise de Washington signale un entre-tien du président Wilson avec des journalistes mexicains au sujet de ses relations avec le '' Mexique et autres pays de l'Amérique latine. ; Wiison se serait efforcé d'attribuer à des intrigues allemandes le désaccord qui, de longue date, persiste entre les Etats-Unis et le Mexique- 1- il se serait mécontenté de l'affirmation, lue dans i- un journal mexicain, suivant laquelle non pas • 13 navires marchands, mais 13 vaisseaux de i- guerre auraient été coulés par les croiseurs sous-it marins allemands. Puis, après avoir posé une >. fois de plus pour le protecteur désintéressé des P petites nations, il aurait abordé la grande aues- t;on d'Amérique, et se serait exprimé en" ces 't termes : J'organisai, il y a quelque temps, une ■- espèce de réunion panaméricaine ; je remarque qu'une des difficultés de nos relations antérieures avec l'Amérique latine était celle-ci : la. célèbre doctrine de Monroe aurait été adoptée sans son consentement, sans acquiescement des Etats i-- de l'Amérique centrale ou de l'Amérique méri--s dionale ; j'observai l'agitation en Amérique cen-s traie et méridionale et j'en arrivai à dire: con-r- cluons un règlement donnant toutes garanties d'indépendance politique et d'intégrité territoriale; passons un contrat aux termes duquel, si l'un de nous, les Etats-Unis compris, en arrive à violer l'indépendance et l'intégrité d'un au-t tre, tous les autres lui feront la guerre. Ce'gen-1' re de convention devra constituer la base pour [e la vie future des nations dans le monde entier. 'e La guerre, dit le « Belgisch Kurier », vient S- toucher les Américains chez eux ; les der- i- mères nouvelles au sujet des succès de r- l'offensive^ et des exploits de sous-marins ai- i- lc-mands à la côte américaine prouvent que le ix bras dé l'Allemagne est suffisamment long pour r- venir effrayer l'Amérique chez elle. La censure ts avait trop longtemps voulu, aux Etarts-Unis, dis- ■u simuler la réalité quant aux succès sous-marins, é, Actuellement, chaque jour apporte ses nouvelles te fraîches, ses nouveaux chiffres, ses nouveaux i- noms, ses nouvelles relations d'événements dra- 10 matiquçs en mer. Et, sous une autre forme en- :s core, la guerre s'approche du continent améri- e- cain. Nous apprenons la rupture des relations t, diplomatiques entre le Mexique et Cuba. Le?. îs choses en sont arrivées au point où la répub'i- î- que mexicaine cesse de tolérer les chicanes que le Yankee lui manigance sous le couvert d'in- i- trigues cubaines. Le gouvernement de Cuba a. m contraint les Mexicains au service militaire, ie naturellement pour les intérêts de l'Amérique. :e Et, à raison, le Mexique s'en tient à ce point ie de vue qu'il ne peut plus être question d'u^r. le liberté de commerce du gouvernement cubain, in, La press'e des Etats-Unis s'efforce d'attribuer le r- tout aux intrigues allemandes : ce qui est tov.t nt bonnement puéril, puisque la presse américaine ;s sait pertinemment que l'Allemagne n'a aucun u.- intérêt à provoquer des démêlés belliqueux r-~ in tre le Mexique et les petits Etats voisins. Mais il y a des raisons suffisantes pour que 'i- Wilson ressente le besoin de nier la situation 111 pénible dans laquelle il a plongé le pays, une le fois de plus, par ses mesures, et de recourir à ;ls ses mensonges effrontés pour faire accroire, si -a tel est le besoin, le contraire à ses compatrin- 5.n tes. On ne sait pas encore si cet appat de la -is réunion panaméricaine, qui a subi déjà un rude e. fiasco, y attirera des Mexicains à politique bien ES pensante. En vérité, cette nouvelle (mais pai perfectionnée) édition de la doctrine de^ Mon- o» roe, implique ni plus ni moins que l'hégémonie îg illimitée des Etats-Unis sur tout le continent >r- américain : conception qui ne fera_ que se jpro- t : pager au Mexique comme en Amérique méridio- ns nale. Quand l'éventualité se présentera, l'Alle- ce magne pourra tranquillement attendre tout en ir- faisant continuer, par ses sous-marins, leurs ex* n- ploits à la côte de l'Atlantique.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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