Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 november 1916
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s.n. 1916, 05 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t85k/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger ,3 mois : Fr. 4J5& - Mk. 3.60 v 'Les bureaux de poste en. Belgique et à TEirairger n'acceptent qn-e iiet> 'abonnement:» TRUM.ESÏRIELS; ceux-ci prennent cours les. 1 Janv. 1 Avril I Juillet f Octob. On peut s'abonner tou tefois pour les deux derniers mois ou même pour le 'dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois j Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-."Ut.!.20 PAR JOUR | a Joaraai Quotidien Ind&andanl a | ISSiSTiS iBâTI • - ■" . _ „ , . irrwjMiriJi'iiP l .■ ■ :rmT]-HTiJ.^ ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne °-40 La grande ligne 0-^5 TmA«3Es9©.000 PAR JOUR Chronique des Abus Gela devait arriver. Voilà que de Koekelberg surgit une protestation virulente contre la concurrence désastreuse que les magasins communaux font au petit commerce. Après M. Giïliaux, conseiller communal catholique de Si-Gilles, qui la formula sans succès lors de la création de la coopérative intercommunale, voici M. Heilinckx, l'ex-mayeur de Koekelberg, qui accouche d'une longue pétition « au Roi des Belges et à son gouvernement », où il signale une foule d'abus que nous avons souvent relevés ici-même. M. Heilinckx déclare tout net que les magasins communaux ruinent les commerçants phargés de lourdes contributions et qu'on va les for-per à devenir clients de ia soupe communale, car, dit-il, « il est contraire à l'esprit de la Constitution et de nos lois de faire le commerce avec* l'arlont £es contribuables, et cela sans patente. En fait, actuellement les communes belges ont supplanté le commerce national en général, ne payant ni patente, ni taxe, ni contributions. Or, les receveurs des contributions et les receveurs communaux, pour le recouvrement des taxes et impôts menacent par voie d'huissiers, de contraintes, de poursuites, de saisies, etc., les retardataires. D'autre part, les communes payeront leurs emprunts contractés avec l'argent du contribuable : les contributions et impôts seront terribles après la guerre. Les contribuables, eux, doivent payer l'impôt tout de suite, tandis que les communes ne payeront qu'après la guerre les dettes énormes contractées. » M. Heilinckx fait état des énormes gaspillages pt abus pratiqués dans les services d'alimentation en général, par manque de contrôle et par l'incapacité notoire de certains chefs responsables, bourgmestres et échevins. Les nombreux emplois, grassement payés, conférés aux camarades et amis en politique n'ont profite qu'aux amis poliliques, au détriment d'une masse de braves gens capables et dignes de remplir à tour de rôle les dites fonctions. Et ce n'est pas tout. Certains propriétaires se montrent trop exigeants vis-à-vis des locataires pa> îois ri inés par la guerre. De gros propriétaires accaparent, les vivres et les matières premières indispensables, par leur trafic honteux de toutes les céréales,' sans payer ni contribution ni patente, alors que- la classe moyenne, le petit propriétaire, rentier, commerçant, ainsi qu'une partie de ia classe ouvrière, ruinés par ia guerre, auront encore à supporter après les conséquences Ûe nouvelles charges financières. On ne songe pas assez, en effet, à cet accaparement général des produits alimentaires : graines, saindoux, lard, viandes et autres produits qu'accumulent des gens riches pour qui la guerre n'existe pas. En outre, on n'a pas rationné la nourriture de luxe, pâtisserie, confiserie, beurre, œufs, les produits de la boucherie et de la feasse-cottr en général, tandis que l'on a rationné le pain et les pommes de terre des pauvres. Toutes ces- considérations amèaeat M. Heilinckx à conclure que «-les contribuables belges ont le droit de protester contre le renouvellement des taxes et de ne payer leurs contributions et impôts qu'à concurrence de 50 p. c. ott après la guerre,et à être exonérés, à partii de ce jeair, pjur la durée de la guerre de 1 impôt foncier et du droit de patente. Et pourquoi pas, si on leur supprime le moyen de gagner de quoi de-payer ces impôts? Les contributions personnelles et ia valeur loca-tive resteront toujours à charge des locataires des immeubles. Les contribuables sont en droit de protester contre 1 abus scandaleux qui a été fait de leur argent. C'est évident, niais cette protestation platonique sera sans effet aucun. M. Heilinckx conclut en engageant ses concitoyens à demander ici conseil de réserver et d'ajourner les taxes de 1917. » C'est évidemment aller ttn peu loin et la marche des divers services publics exige tant d'argent que pareille proposition, émise le 30 septembre dernier, n'a eu aucune sttite. D'après M. Heilinckx, des céréales devant servir à la fabrication du pain indispensable à l'alimentation du peuple beige, froment, seigle, maïs, ainsi que des pommes de terre, auraient été vendus aux distillateurs et brasseurs belges. Au lieu de servir à apaiser la faim de îa population, on en fait de l'alcool et de la bière ferrnentée, produits qu'on ne peut vendre, mais pour lesquels on doit payer de lourdes contributions. Le gouvernement responsable devrait intervenir dans la fabrication de l'alcool et des spiritueux et de celle de la bière ferrnentée. Puisqu'il est défendu de vendre, mais qu'on doit payer les impôts, qu'une fois pour toutes, si on veut être logique, on interdise la, fabrication ou bien qu'on laisse le commerce libre comme le garantit la Constitution. Les fiches distillateurs et brasseurs peuvent donc accaparer notre pain et nos pommes de terre pour en faire du poison, mais le malheureux ne peut pas manger et doit crever de faim. Evidemment s'il était prouvé que cous en sommes là, il faudrait d'urgence et à coups de décrets, allemands ou belges, peu importe, refréner pareils abus. Aussi une enquete s'impose avec .de rigoureuses sanctions à la clef. On a bien fini par s'occuper tardivement du scandale des pâtissiers et on a bien fait. A l'heure actuelle, ia règle de fer devrait être celle-ci : que personne n'ait trop avant que personne n'ait assez ! Marc de Salm. LA GUERRE SilliitttilifiâÉS illiiltii BERLIN, 3 novembre (officiel de midi) ; Theatre île ia y «erre a l'Ouest. L'activité cornbatiive, en gênerai, s'est tenue dans des limites modérées. Sur certains secteurs de la région de la Somme, canonnade intense. Les maisons de Saiity que nous avons prises ont de nouveau lié perdues hier matin dons un corps à corps. Des poussées ennemies à l'est de Gueuûecourt et sur ta partie septentrionale du bois de St-Pierre-Vaas{ ont échoué. Le jeu dirigé par les Français sur le fort de Vaux a diminué vers le soir. Théâtre de ia guerre à l'Est. Artriée du îeitfruaEèebal générai prince Leopoltf de Bavière. Les Russes ont éprouve des perles extrêmement élevées au coins de leurs vaines tentatives renouvelées jusqu'à sept fois pour nous arracher de non-veau les positions que noas avons prises d'assaut le 30 octobre à l'ouest de F%bio Krasnolesie (à gauche de la Narajoïfika). t roui du général de cavalerie archiduc Charles : Au front méridional de Transylvanie, des attaques tournâmes ont été lepoussées par nos feux et à la baïonnette. Au sud-ouest de Prédéal et au sud-est du défilé de la 'lour Rouge, nous avons poussé plus loin l ennemi et fait plus de 350 Roumains prisonniers.fbéalre de la guerre dos Balkans. Pas d'événements de particulière importance. Nouveau raid allemand dans ia nier du Xoi'd. BERLIN, 2 novembre (officiel). — Dans la nuit du 1 au 2 des forces de combat légères allemandes, venant des points d'appui flamands, sont entrées dans la voie commerciale de la Tamise vers la Hollande. Elles ont arrêté plusieurs vapeurs aux fins de perquisition et ramenèrent au port deux d'entre eux qui paraissaient suspects. Un troisième vapeur, qui devait également suivie celte direction, n'est pas encore rentré. Au cours de leur retour, quelques-uns de nos lot pilleurs, furent cartonnés vainement pendant un court laps de temps, par quatre croiseurs anglais. Nos forces de combat sont rentrées indemnes et au complet. Miss au point BERLIN, 4 novembre (officielJ-. — La Tour Eiffel annonce par radiotélégraphie le 2 novembre à 4 h. de l'après-midi, la perte de cinq avions allemands, abattus par des aviateurs de combat fiançais. Le fait est que nous n'avons pas perdu un seul avion, ni le 1 ni le 2 novembre. AUTRICHIENS VIENNE, 3 novembre : Théâtre de la guerre à l'Est. Arnuée du générai de cavalerie arciiiduc Charles. Dans la Valachie septentrionale, les Roumains ont 'àliaqué hier, en plusieurs endioits, mais ils furent repoussés partout. En repoussant l'ennemi, nos troupes ont gagné du terrain au sud-est du défilé de la Tour Rouge et au sud-ouest de Predeal. Au front oriental de la Transylvanie et dans les Carpathes boisées l'activité a été miniihe. Front du feldniarechal général prince Léo-pold de Bavière : Combats d'avant-garde à la Bistritza Sololmnska. Sur la Narajowlca les Russes ont tenté par cinq assauts en masse de regagner les positions que nos alliés leur avaient enlsvc le 30. Tous les assauts de l'ennemi s'écroulèrent sous les plus lourdes pertes. Au sud de Hnlewicze, sur le Stochod, un détachement de chasseurs autrichiens de la landwehr a repoussé un avant-poste russe. Théâtre de ia guerre italien. Sur le jiont de bataille du littoral on a combattu également hier, avec le plus grand acharnement. Grâce à une dépense inouïe d'hommes et de munitions, les Italiens ont continué leurs attaques.-La vallée de la Wippach, dans la forêt de Panowitza, près de Sober et à l'est de Vertoïba, ont été de nouveau l'objectif de leurs furieuses attaques. Partout nous parvînmes à icpoasser l'ennemi. Ce furent le régiment de la Landsturm de Gynla n. 2 et le régiment ■d'infanterie daUnatien n. 23 de la Landwehr qui résistèrent le plus opiniâtrement. Sur le haut-plateau du Karst, nous avons enrayé dans la région autour de Lovnica, un nouvel assaut en masse des Italiens, dirigé par delà la hauteur Pe-cinka et le long de la route vers Kostanjevica, en leur infligeant de lourdes pertes. A cette occasion deux batteries qui avaient résisté jusqu'à la dernière extrémité, jusqu'à ce que soldats et chevaux eussent été écrasés par le nombre, tombèrent aux mains de l'ennemi. Dans la partie méridionale du haut-plateau toutes les attaques ennemies vinrent se briser devant /•? front des vaillants régiments : n. 32 de la Landsturm autrichienne, et n. 15 et 98 de l'infanterie. Le nombre des Italiens faits prisonniers s'est élevé à 2,200. Théâtre do la guerre Sud-Esl. Rien de nouveau. Evénements sur msr. Dans la matinée du 2 une escadrille d'hydro-avions a bombardé efficacement la station de sémaphores el les installations charbonnières de Vieste ainsi que la ladiostation et le dépôt de Totre Porticelio. Le soir, une escadrille u hydro-avions a jeté des bombes sur les installations de la gare de Ronchi, sur les installations militaires de Setz, Doberdo, Sta. tanzano et sur la batterie de Golametta. Beaucoup de points furent atteints. TURCS C ON STA NT1NOPLE, 3 nm'cmbre (officiel). — I'iont de l'Euphrate. — Nos volontaires ont attaqué une ligne Ue tirailleur s. ennemis el leur ont enlevé de grandes quantités de matériel de guerre et 150 têtes de bétail. Front du Tigre ; Nos avions ont. jeté des bombes sur des positions ennemies. Nos volontaiies ont attaque un '■ hangar d'aviation dans te voisinage de Scheick ' Saïd et ont de nouveau déiiuii un avion en nemi. Par représailles, les Anglais ont jeté des bombes en arrière de nos positions, mais sans résultat. Front en Perse : a Dans la direction de Sendschau, nous avons repoussé au nord-est de Bidïchar des cavaliers et des fantassins ennemis. Front du Caucase : Au centre et a toile gauihe, escarmouches favorables pour nous.Nous avons fait quelques prisonniers. Front de Gaiirie. Les Russes ont fait de nouvelles attaques, le 31 octobre et le ter novembf , pow reprendre les positions qu nous avions conduises le 31 octobre. Ces attaques ont été totalement repoussées comme les précédentes. Front macédonien : Au front du théâtre de la guerre en Macédoine, nous avons repoussé une attaque prononcée par l'ennemi le 31 octobre contre nos troupes opérant au front de la Strusia. BULGARES SOFIA, 3 novembte feotrim. officiel da 2 nov.) : Front en Rlaeétfojne : De fatbles détachemen': ennemis qui avaient pénétré au nord du lac de Malik ont été chassés par nos troupes dans la direction est. Dans la'boucle de la Czerna, nous avons reionssé une faible attaque ennemie. Au pied de la Belasitza-Planina et au front dt la Slruma, faible acthité: d'artillerie. Au cours du combat du 31 octobre, l'ennemi a subi de lourdes pertes dans la vullée ae h Strvma. Entie les rilla-ges de Chirietes et de Baraktidschuma, nous avons trouvé plus de 500 morts on enterrés, beaucoup de tombes fraîchement créas: es et une quantité innombrable de pièces ff équipe •lerrt dispersées, ainsi que des armes. Au littoral dt la mer Egée, un nuAtitor ennemi a bombardé sans résultat notre position à Orfano. Front en Roumanie : La situation est inchangée; 4 navires de guerre ennemis ont bombardé pendant vingt minutes la ville de Constanza. Nos batteries de la côte ont forcé les navires à s'éloigner. ~e bombardement n'a causé ni victimes, m dégâts. Sur le Danube, à Roust-chonk et à Svistof, cano nade réciproque. TRAî'ÇAIS PARIS, 2 novembre, 3 h. p. m., officiel : Au nçrd de la Somme, malgré le mauvais temps persistant, nous avons pe riant la nuit poursuivi nos avantages entre Lesbceu;• et Sailly-Saillisel. Nos troupes ont consolidé le 11 ain conquis, enlevé plu-. sieurs p: nts c, : i ■' . ? ' mitrcdl leuses ennemis. Au cours de ces opérations, nous avons fait 186 pnsonniers dont 8 officiers, ce qui porte à 536 le nombre des prisonniers capturés par nous depuis hier dans ce secteur. Sur la rive droite de la Meuse, nuit relativement calme. Rien à signaLi sur le re$te du front. Aviation. — Dans- la région de Verdun, un avion ennemi a clé abattu vers Mogneuville-eit-Wotvre, par l'adjudant Sayaret. C'est le sixième' appareil ennemi descendu jusqu'à ce jour par ce piloté. Une de nos escadrilles a attaqué à la mitrailleuse des colonnes d'infanterie ennemies vers 'Azann.es et des trains vers Confions et Mangiennes. Enfin en Alsace un de nos pilotes a attaqué quatre appareils ennemis et a abattu l'un d'eux qui s'est écrasé sur le sol près d'Altkirch. PARIS, 2 novembre, U h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, une nouvelle opération effectuée par nous dans l'après-midi entre Lesbceufs et Sailly-Saillisel, nous a valu un gain de terrain appréciable et 200 prisonniers de plus depuis hier. Le total des prisonniers faits par nous dans ce secteur atteint 736 dont 20 offv iers. Nous avons pris également une dizaine de mitrailleuses. PARIS, 2 novembre. — Officiel : Armée d'Orient : De la Strouma au Varclar, rien à signaler en dehors d'une canonnade assez vive, notamment dms le secteur du lac Doiran. Dans la région de la Czerna, les Serbes Ont repoussé plusieurs contre-attaques bulgares et réalisé de nouveaux progrès, malgré la insistance-de l'ennemi qui a subi des perles sensibles et laissé des prisonniers aux mains de nos alliés. A l'aile gauche des'alliés, grande activité des deux artilleries. RUSSES PETROGRAD, 2 novembre. — Au Stochod, dans la région de Wiloniez et dans celle des colonies de Michajlowko et d'Alexandrowlca, des combats ont été livrés. Nous avons repoussé les premières' attaques de l'adversaire, dirigées sur Witoniez et sur ies hauteurs, situées au sud de cette localité. Vers 2 heures cependant, l'ennemi, après un feu roulant a effectué une nouvelle offensive et s'est emparé de nos tranchées de première ligne, 'formant saillant sur la rive occidentale du Stochod dans la région de Witoniez et plsu au sua. Le vaillant lieutenant-colonel des sapeurs Pozdniak fut grièvement blessé et succomba peu après. Dans les Carpathes, dans la région à l'ouest du Mont Capul, l'ennemi a attaqué nos positions. Un de nos régiments a rétrogradé un peu. Ensuite il a ité repoussé grâce aux renforts, rapidement amenés. ROUMAIN BUCAREST, 2 novembre : Aux fronts nord et no-vd out sf ; A la frontière septentrionale de la Moldavie jusqu'à Prédéal, situation inchangée. Dans ia vallée de Prahowa, le combat s'est poursuivi presque pendant toute la journée. Nous avons repoussé l'ennemi par des contre-attaques. Dans la région de Dragoslawle, nous avons refoulé une attaque ennemie. A l'ouest ce l'Ait, le combat continue. Nous avons capturé un grand nombre de voitures de bagages et une grande quantité de matériel de guerre. Sur le front méridional lu situation est inchangée. ÏTALSEMS ROME, 3 novembre. — Officiel du 2 novembre : îu front des Alpes Julie raies nos troupes ont attaqué toute la journée de fortes positions de défense ennemies sur les auteurs à l'est de Gorizia, et de nouvelles lignes de plusieurs tranchées à Test de Valloue. Sur le Karst, notre artilerie el nos lance-mines ont fait, durant la matinée, de grands vides dans la ligne ennemie, et vers 11 heures notre infanterie a procédé à t'assaut. Malgré les grandes difficultés du terrain, détrempé par les pluies récentes, et malgré la résistance opiniâtre de l'adversaire, nous avons conquis dans la région de Gorizia, des tranchées étendues, sur le versant occidental du Tivoli et da San Marco et sur les hauteurs à l'est du Sober. Sur le Karst nos vaillantes troupes du lie corps d'armée ont pris d'assaut la crête boisée escarpée da Veliki Nribach et les hauteurs 343 et 376, en outre Pecima vers l'est de la montagne prénommée ainsi que la hauteur 308 située à l'est; elles s'avancèrent jusqu'à environ 1 kilomètre à l'est de Segeti, au sud de la route qui va d'Oppachiasella à Koslan-j'iwica. Une forte ligne ennemie fut dépassée en plusieurs endroits et nous avons défendu ultérieurement cette position contre d'opiniâtres contre-attaques ennemies. Durant la journée nous avons fait 4,731 prisonniers, dont 132 officiers et capturé deux batteries de canons de 10.5 cm., composées chacune de trois canons, et en outre des mitrailleuses et beaucoup d'animaux et de matériel de guerre de toute nature. Des avions ennemis ont jeté des bombes sur quelques localiiés de l'Isonzo inférieur. A Pieris un soldat a été tué et un médecin d'état-major et quatre soldats ont été blessé s. , ANGLAIS LONDRES, 3 novembre. — Communiqué du 2 ■' Le général Haig annonce que durant la nuit de fortes pluies sont tombées. Communiqué du 2 novembre, soir : L'ennemi a canonné noire front près d'Hébuterne et d'Arras. Notre artillerie s'est montrée active au sud d'Armentières et au nord d'Ypres. Nos avions ont bombarde hier un certain nombre de batteries ennemies. Evénements sur mer. LONDRES, 2 novembre (officiel). — L'amirauté annonce : Le vapeur néerlandais « Oldambt »> a été capturé par i'ennemi dans la niiit de mercredi à proximité du bateau-phare « Noordhinder » et un équipage de prise a été installé à bord. Le navire devait être amené à Zeebrugge, lorsque jeudi maiin à -la levée du jour il fut attrapé par quelques-uns de nos navires légers de patrouille. L'équipage de prise a tenté de faire sauter le navire est s'est embarqué dans les canots, de même que l'équipage de l' « Oldambt ». L'équipage de prise, composé d'un ofjicier et 9 hommes fut attrapé et fait prisonnier. Le navire fut remorqué par un de nos vapeurs. Cinq torpilleurs allemands qui sont arrivés, probablement pôur conduire la prise au port, ont été attaqués et mis immédiatement en fuite., L' « Oldambt » fut remorqué pendant 5 heures jusqu'à une distance d'environ 6 milles devant Hoek van HoUand, où il jut repifs par un remorqueur hollandais. Dernières Dépêchés WiiKtAii r.iiwivhïii Winston Churchill < ministre d'Angleterre à La Haye? A La Waye, dans les cercles de l'Entente, le bruit J court que M. Churchill serait nommé ministre d'An-_ gleierre aux Pays-Bas^ Prochain départ du ministre d'Italie à Paris? Paris, 3 nov. — Le «Petit Parisien» assure que le ' comte Bonin Longare, ancien représentant de l'Italie à Bruxelles et ministre d'Italie à Madrid, rem- 1 placerait sous peu M. Tittoni à Paris. Le service obligatoire et l'Australie. Sydney, 3 nov. — Le ministre des finances aus- ; traliennes, M. Higgs, ainsi que deux de ses collègues, MM. Gardiner et Russel, ont dorme leur démission, parce que les gouvernement avait autorisé les fonctionnaires chargés du référendum à demander aux jeunes gens s ils avaient émis leur vote conformément aux nécessités de la défense du pays. Jusqu'à présent, le référendum s'est prononcé par 887,000 voix contre 798,000, contre le service obligatoire.Une grève de mineurs en Angleterre. Londres, 3 nov. — Le «Daily Telegraph» annonce qu'environ Î000 mineurs se sont mis en grève à Chesterfield. lis essaient d'entraîneç dans leur mouvement ies 10,000 mineurs des exploitations minières du Derbyshire. Le journal exige une prompte intervention de la part du gouvernement. La maladie de la graude-duciiessje-mere de Luxembourg. Kônigstein (Taunus), 3 nov. — Une amélioration générale s'est manifestée clans l'état de santé de la grande-duchesse-mère de Luxembourg. Mercredi la malade a pu quitter le lit pendant quelque temps. Les élections présidentielles ©n Chine. Stockholm, 3 nov. — Le 25 octobre, le Cabinet chinois s'est occupé dans une séance orageuse de la prochains élection présidentielle. Il a décidé que ces élections auront lieu dans une semaine. Le maréchal Seng-Tan-Cheng aurait le plus de chances. Un rescrit du président a restauré l'étalon argent et a chargé le ministre des finances de l'execution dé ce rescrit. Chez les pêcheurs hollandais. La Haye, 3 nov. — Les pécheurs hollandais ont fenu à Ymudden une assemblée où l'on a décidé, d'accord avec ies armateurs, d'organiser un service dé convoyagè en mer. Ce convoyage consistera en ceci que les chaloupes pécheront en séries de quatre, qui seront accompagnées chacune d'une autre série de quatre chalutiers à vapeur, de façon à pouvoir prêter immédiatement du secours en cas d'accident.Echec des attaques anglaises et françaises a la Somme. Grand quartier général, 1 novembre.— L'ennemi i< a de nouveau bombardé hier, avec tous ses canons, la région de Bouchavesnes jusqu'au bois de Saint-Pierre-Vaast et Transloy. Tous les jours il continue son activité d'artillerie, même sans progratrffcie d'attaque, comme s'il éprouve le besoin de détruire le système de tranchées alemandes, que l'ardeur tenace de nos troupes a étendu et amélioré pendant la nuit. Chaque jour il est obligé de lancer les mêmes masses énormes de munitions. Ses trottes exi gent cette rude préparation et chaque commandant de compagnie déclinera ia responsabilité des attaques,pour lesquelles l'artillerie n'est pas intervenue impétueusement. Hier, le feu a continué assez longtemps avant qu'on ne se décidât aux attaques, dont plusieurs furent prononcées de Courcelette, à 6 h. dsi soir; d'autres, à 7 h., près de Leshœufs. Toutes les opérations ont échoué. Elles ont coûté beaucoup de sang. Les Anglais avaient pénétré près de Transloy jusqu'à nos tranchées et y multiplièrent leurs pertes dans des corps à corps dans lesquels ils s'écroulèrent. Cet endroit est du reste devenu un lieu historique de leurs défaites. La jeunesse d Holstein s'est particulièrement distinguée près de Transloy et lors de plusieurs attaques violentes, un sixième à peine des contingents purent revenir à leur point de départ. J'ai eu récemment l'occasion de causer avec les soldats au sujet des journées de la Somme et j'ai trouvé parmi eux une série d'informateurs silencieux et modestes, des tirailleurs, des lanceurs de grenades à main. On ne peut s'imaginer quelle somme d'actions héroïques il a été dépensée pour conserver la ligne et pour laisser ceuillir aux fantassins de Schleswig-Holstein et hanséatiques de glorieux lauriers pour leur patrie. Des officiers et des * soldats, de bons et fidèles camarades, saignaient au souvenir du péril et de I aide. Ici le capitaine libère ses hommes des galeries démolies. Là-bas un chauffeur d'automobile se dirige, l'œil vigilant, vers le stationnement du commandant de brigade. Ici la confiance règne, une confiance absolue. Les chances de la guerre ont entraîné de nombreuse vieux soldats, ayant quatre ou cinq années de service, à travers tous les obstacles et leur esprit est sain et réconfortant. Il n'y a pas de pénurie d'hommes ici comme de l'autre côté. Nous n'en sommes pas encore à devoir amasser nos troupes comme en France et nous n'envoyons pas au combat des hommes mal exercés, comme l'Angleterre les sacrifie. L'énergie de notre état-major et l'appréciation intelligente de nouvelles situations nous ont rendus peu à peu maître de la situation à la Somme, après avoir surmonté îes choses les plus difficiles et les plus menaçantes. L'enfer qu'on nous a préparé ici, jette maintenant ses flammes vers l'ouest. Nous tenons ferme et toute offensive contre nos points d'appui coûte à l'adversaire un nombre effrayant d'hommes. Les pertes de l'ennemi sont absolument beaucoup plus importantes que les nôtres. Il est étonnant mais compréhensible que les poussées violentes continuent quand même et que l'adversaire fait même de vigoureuses tentatives ailleurs. La France a visiblement besoin de faire sonner les timbale pour l'emprunt en préparation. En outre ses engagements moraux l'appellent de plus en plus vers l'Ouest et la forcent à un jeu effréné dans lequel elle ^ jeté, sans égard aucun, toute la force viril" du peuple. La presse anglaise séditieuse et les sous-marins. Londres, 3 noveraore. — Le « Daily Mail » écrit : Tirpitz est parti, mais son esprit est resté. La guerre * sous-marine suit son cours et a été renforcée considérablement depuis quelques mois, sans que la flotte anglaise soit parvenue de loin à détruire un seul sous-marin ennemi». Nous ne connaissons pas le travail mensuel moyen accompli par fin sous-marin ennemi, mais on l'estime bien trop bas en ne parlant que de la destruction de 10,000 tonnes. Si, maintenant, les chantiers allemands continuent vigoureusement la construction de sous-marins, ils auront dans un temps déterminé 100 sous-marins en mer haute, cela signifie que nous perdrions mensuellement 1 million de tonnes de càie. Le chiffre parait exagéré, même fantastique, mais il sera bientôt une réalité et notre flotte marchande disparaîtra comme la neige devant le soleil. Commencei rient de la neuvième bataille de l'Isonzo. Nous lisons dans la « Gazette de Francfort » : La huitième bataille à l'Isonzo a pris fin le 14 octobre. Grâce à la ténacité des troupes autrichiennes, elle s'est terminée avec un gain de terrain insignifiant pour les assaillants, par une .grave défaite des Italiens. Maintenant la 9e bataille a été entamée. Notre collaborateur militaire autrichien nous en envoie le rapport télégraphique suivant, daté du 2 novembre: Après un repos de plusieurs jours dans la région de Gôrz, le bombardement des positions autrichiennes, au sud de la Wippach et sur le haut plateau c'.u Karst de Comen, a recommencé. Les Ialiens espèrent s'y ouvrir le chemin vers la mer. L'ennemi tira avec des canons de tous calibres. Son activité d'artillerie augmenta de jour en jour et prépara la neuvième bataille.Des tentatives de l'infanterie pour s'avancer vers nos positions, furent enrayées dès le début par notre feu de défense. Avant-hier commencèrent les premières poussées vigoureuses de l'infanterie contre les lignes que les Italiens croyaient déjà avoir démolies par leur feu inlassable de plusieurs jours. L'ennemi subit toutefois une désillusion et fut repoussé partout aVec des pertes sanglantes. La guerre maritime. Athènes, 2 novembre. — Au cours des douze derniers jours, 7 vapeurs grecs ont été coulés. Copenhague,2 novembre.— (Ritzau.) — Le schoo-ner danois « Proeven » de Marstal, avait été couié le 12 avril par un sous-marin allemand, pour avoir échangé des signaux avec un navire de guerre anglais. Comme on n'a pu fournir la preuve du fait, par les dires de l'équipage, le gouvernement allemand s'est déclaré prêt à payer des dommages et intérêts. Berlin, 3 novembre. — D'après des journaux espagnols un vapeur norvégien aurait été coulé le 28 à 28 milles au large du cap St-Vincent. Le commandant du sous-marin aurait déclaré au capitaine norvégien, qu'il avait mission de couler tous les navires sur son passage, sans égard pour leur nationalité a l'exception des navires espagnols. Cette déclaration attribuée au commandant, est tellement insensée,^ que cette nouvelle ne vaut même pas la peine d'un démenti. 3me Année - N. 75? - Ed. A Samedi 4 et Dimanche 5 Novembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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