Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 augustus 1918
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s.n. 1918, 15 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513ws5n/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT l llll ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» .BUREAUX DE POSTES. f Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai cessées exclusivement au bureau de poste qui « délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : V 3 mois : 2 mois • 1 mois : Pr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIR A G F ; 125.OOO ssSr jour . Jeudi 15 Août 1918. - N° 1390 ANNONCES ~ ~ Faits divers et Echos La ligne, fr. 500 Nécrologie 300 Annoiwes commerciales 2.00 vAnnonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. '. • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jout À 1. 9.VV 1 «• W.ww » •• TIRAGE s 125,000 p» Joar ^ A l'occasion da l'Assomption, le BRUXELLOIS no paraîtra pas demain Jeudi. Le numéro de Vendredi sortira de presse à l'heure ordinaire. L'IlBROiLlO MILITAIRE EN RUSSIE A l'exemple -de la Révolution française, le gou ivernement des Soviets vient de déclarer « la pa trie socialiste » en danger. Certains organes ot ficiels constatent en même temps que la révolti contre Je pouvoir maximaliste s'étend. Les en treprises des Tchéco-Slovaques favorisent la con tre-révolution. Mais le danger ne vient pas seu lement de ce côté, aussi le territoire où les ma srimalistes exercent encore leur autorité diminui Id'un jour à l'autre. La situation militaire en Russie d'Europe e d'Asie est très embrouillée. Impossible de li miter les Sphères d'influence de chaque gouver tiennent ou de chaque foroe combattante. Le: maximalistes comptent des adhérents bien or Uanisés en Grande-Russie et en Sibérie, ma;: aussi dans certains petits Etats fraîchement for niés. Au Caucase par exemple, séparé du cen tre de la Grande-Russie par la république di Don, les bolchevikis disposent de par leurs so viets locaux, de la ville de Bakou, de Vladlkav kas et de leurs environs ainsi que de la routi militaire géorgienne traversant le Caucase cen tral entre Vladikavkas et Tiflis. Les républiques du Don et du Turkestan n'ont pas noi plus île frontières nettes qui les séparent de 1; Grande-Russie et de la Sibérie. Dans la régioi jdu Don, les maximalistes n'ont pas beaucoup i dire. Au Turkestan par contre, ils disposent, ei 's"a®s>uya>nt sur leurs adhérents mahométans d'une force importante. D'autre part, des fover d'insurrection existent au cœur même du terri toire maximaliste. La lutte à Taroslaw, où un: révolte social-révolutionnaire éclata le jour me tne de l'assassinat du comte Mirbach, a l'air d< finir à l'avantage des bolchevikis : la contenan ce prudente des communiqués journaliers « di front » du gouvernement des soviets laisse tou tefois place au doute quant à la situation réel! a Taroslaw. Les adversaires des maximalistes se trouve,a eux aussi dans une situation peu claire. Leur .voies de communication, démesurément longues Sont menacées sur maints points ; leurs force sont fort éparpillées et leurs entreprises n'on jusqu'à présent encore aucun but unifié. Il fau distinguer provisoirement trois groupes princi paux : les Tchéco-Slovaques, les Anglais et le rabelles indigènes désignés par le gouvernemen maximaliste sous le nom de contre-révolution naires. Les dernières nouvelles permettent d prévoir que bientôt le dit gouvernement aura tenir compte d'un quatrième groupe représent' par un corps d'expédition ententiste compos-d'Américains, de Chinois et de Japonais lequel opérera en Sibérie orientale. Le but ù LEretente, ouvertement décidée à une interven lion armée en Russie, doit être l'unificaticta d toutes les oppositions dans le but de formel grâce au bouleversement du gouvernement de soviets, un nouveau front à l'Ouest contre l'Ai lemagne ainsi que de restaurer la puissance mi lataire. de la Russie, restée redoutable, afin -i les faire servir aux buts militaires de l'Entente Les Anglais se sont jusqu'à présent conten tés de renforcer leurs garnisons à la côte cl Mourman et d'y faire avancer tout le long d chemin de fer leurs troupes. Leur but ne coa siste actuellement qu'à reconnaître et à prépn rer le terrain. Ils ont occupé Kem et peut-êtr Arkhangel. La présence des navires anglais 1 fait supposer, car elle assure auv représent.int de l'Entente, partis cés jours de Wolo^da pou un port du Nord (Mourmausk), le pouvoir e' fectif sur la ville. La tactique politique pour suivie par le commandement anglais au cour de ces entreprises n'est pas encore claire: o: fait, dirait-on, semblant de s'appuyer sur le soviets locaux avec lesquels des arrangement anticipés ont été conclus. Ces soviets sont foi ces d'exclure les membres bolchcvis'tes advei saires de toute intervention étrangère. La tra liison du commissaire Iuriew, envoyé à la côt die Mourman par le gouvernement maximaliste a facilité et rendu possible l'entrée des Anglais Les raids -qui ont eu lieu jusqu'à présent n'as surent à l'Entente qu'une route d'invasion <1 lia. Russie du Nord; les communications ave Pétrograd et Moscou ne sont pas encore entr leurs mains, pas plus que celles avec les Tchécc Slovaques opérant sur le Volga et l'Oural. Oi ces communications sont d'une importance ca pitale pour_ les Anglais Les Tchéco-Slovaques sont les plus 'sûrs de a alliés » actuels de l'Entente. On connaît l'origine de ces troupes ainsi qu leurs aspirations. Ces soldats devaient, seloi des arrangements intervenus entre^ le gouvtrno ment maximaliste et l'Entente, être expédié avec leurs armes et munitions, après la conclj sion de paix à Brest-Litowsk, vers Vladivos tock. Les difficultés survinrent pendant l'ext cution de ce projet, difficultés probablemer créées par l'Entente elle-même. Le gouvernemer de Moscou décréta le désarmement des Tchécc Slovaques qui résistèrent à cette mesure et s conduisent depuis lors comme une. puissan : indépendante. Leur nombre ne doit pas êtr énorme; ils ont reçu certainement un renfoi considérable pris dans la masse des Russes m< contents du régime actuel et ils ont été abor damment pourvus par l'Entente de tout le m: iériel militaire nécessaire : ce qui explique leui succès. Il est difficile de dire quelque _ chose d précis au sujet de la situation en Sibérie et e Asie. En Sibérie occidientale et sur le Volfp, au moment de l'explosion de la révolte tchécc slovaque, ce ne furent que de petites forces qi y prirent part; ces forces furent aussitôt roi forcées par un mouvement venant de l'Oues Les Tchéco-Slovaques représentent actuelïeme; le danger le plus immédiat pour le régime bo cheviste. Ils occupent les deux passages k plus importants au point de vue stratégique d chemin de fer sur le Volga près de Syzran-S; ntara et près de Simbirsk et ils menacent c ces points' d'appui la contrée située à l'ouest .1 Volga à proximité de Pensa, ainsi que cel. très riche en blés, située au sud de Samara < aux alentours de Saratow où se trouvaient lt grandes colonies allemandes. Les stations de . ligne générale sibérienne venant de Moscou vi Samara, se trouvent en partie, à l'ouest du Vo #ra, aux mains des Tchéco-Slovaques. Les de niers communiqués russes nous annoncent. qi les ligues conduisant à Tchéliabinsk, où ; trouve le croisement du chemin de fer sibérif avec celui de Pétrograd via Vologda, ainsi qi Ekaterinburg menacés depuis plusieurs^ sema nés déjà, sont occupés par eux. Vu l'état d fectueux des communications entre le cours n périeur du Volga (Nijni-Novgorod-Kasan) et . contrée de Perni, il est difficile aux bolchevik d'organiser la résistance contre l'avance post •rieure des Tchéco-Slovaques sur la ligne d Nord. Le manque de nouvelles veniant des Teheo Slovaques nous oblige à nous contentqjr de cc les venant des bolchevikis et d'accepter leur a prédation de la situation. Les sources bolch vistes ne donnent -aucune indication quant l'administration de ces contrées ; . les troup, étrangères se sont probablement mises d'accoi avec les adversaires indigènes des bolchevik (les social-révolutionnaires en premier lieu) permettent aux premiers d'exercer l'activité go ivernementale ou administrative. On est to-aussi peu renseigné sur les relations des Tch co-Slovaques avec les cosaques, qui luttent, leurs côtés presque, contre les maximaliste Aux environs d'Orenbourg se trouve le génér SDoutov. Occupe-t-il la ville aussi ? Il est diff cile de le savoir. La direction politique de < chef des cosaques doit incliner sûrement pl vers la droite que celle des social-révolutionnî ras. La direction tchéco-slovaque aura certain (ment à faire accepter un arrangement provist fre des difficultés surgies ; mais les tensions i 'rérieures persisteront au asin du bloc hnlch lyiste. j ousna: Les plus irréductibles sont les aspirations des chefs de cosaques travaillant chacun pour son propre compte sur le Don ; ils ont établi un ordre qui semble assuré d'une stabilité momenta née. Partant de ce centre, les différents généraux essaient de propager leur influence dt tous côtés. Les environs de Stavropol limitent leur influence sur le Caucase, dans la direct'or de Moscou eft du village de Porovino, si sou vent mentionné dans les communiqués du fron des bolchevikis et qui Teprésente un croisemen important de chemin de fer. Sans doute, ce' chefs essaieront d'avancer sur le Volga via Tsa ritsyn et Astrakan afin de mieux se rapproche; des Tchéco-Slovaques. La marche de Doutov ai delà du Volga paraît jusqu'ici isolée. On_ lisait pas non plus jusqu'à quel point les géné raux de cosaques sont obligés de s'entendre avei les social-révolutionnaires. Plusieurs proclama tions de ces chefs, publiées dans les organe: maximalistes, et dont la sincérité est fort dou teuse, revêtent un caractère réactionnaire, quoi qu'elles se gardent de faire des appels direct! à la restauration du régftne monarchique. La situation en Russie d'Asie est aussi déte. minée par les Tchéco-Slovaques qui v occupen la plus grande partie du chemin de fer (8,00< kilomètres environ). Ce n'est qu'au lac Baïka çue persiste le centre de la résistance bolchf viste. Le fort d'Irkoutsk est aussi incertain. L; Sibérie occidentale est entièrement sous le con trôle des Tchéco-Slovaques. Un .gouvernemen provisoire bourgeoiis-social-irévolutionnaire, di provenance russe, s'est formé à Omsk avec leu aide, mais on ignore quelle est la situation dan: les contrées environnant cette ville. La situatioi est aussi compliquée en Sibérie orientale dan la zone du chemin de fer russe en Mandchou rie, sur l'Amour et dans les régions de la côti (au nord de Vlad-ivostock). Ici, à part les Tché co-Slovaques qui occupent depuis longtemps 1: ligne générale (sud) du chemin de fer au-del; de Vladivostock, s'est constitué le gouvernemen contre-révolutionnaire du général Horvat do a l'étendue territoriale ne peut être précisée pou le moment. On peut dire la même chose à pro pos du général Semenow qui cherche en . pre mier lieu à établir une puissance russe, indé t pendante des maximalistes et qui veut à présen 5 se soumettre au gouvernement d'Horvat. A Via divostock a débarqué en outre un corps anglo 3 japonais. Au cas où les troupes américano-ia t ponaises seraient débarquées, l'Entente se ver t ra obligée, afin d'éviter des différends, de cher _ cher à unifier les commandements. On se de 5 mande quels problèmes les troupes chinoises t qui doivent aussi participer à l'intervention, au . ront à résoudre. Ne devront-elles pas pou-rsui vre les troupes bolchevistes dispersées dans 1; contrée de l'Amour, le long du chemin de fer? Afin de pouvoir se représenter l'aspect géné ral de la situation stratégique du gouvernemen , des soviets, on a besoin de bien connaître auss 2 les relations en Asie centrale. L'apparition de - troupes anglaises dans les ports de la côte su< e die la mer Caspienne fournit un nouvel élémen , à une prochaine analyse. Ces troupes ne peu s vent présentement constituer qu'un g-roupe d'ob - servatien. Ivanof. !■ —-^-cgrac » ; LH GUERRE . Communiqués OMciels ALLEMANDS ^ BERLIN, Il août. — Officiel : t ivùixre ae ia guerre à l'Ouest - Croupe d'armées du prince héritier Rupprecb Combats d'avant-postes couronnés de succès en 5 tre Yser et Scar$e. Au sud de Merris et au sut 1 de la Lis des attaques de l'ennemi ont échoué. 5 Groupe d'armées du colonel-général von Boeh Combats partiels des deux côtés de la Sonim, et au nord de l'Avre. A l'ouest et au sud-ouest d, Lassigny l'ennemi a de nouveau attaqué. De 0 deux côtés de Canny l'attaque s'est écroulée sou, notre feu. Plus au sud nous avons repoussé l'en nenti en contre-attaque. Groupe d'armées du Kronprinz allemand Combats de moindre envergure à la Vesle et • ~ V est de Reims. La guerre aérienne Le lieu',munit Bolle a remporté sa. 30e victoir, aérienne, le premier-lieutenant Loerzer sa 20e le lieutenant Roeth sa 20me. La guerre ssus-marina a BERLIN. li août. — Officiel: 1 Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre un de nos sous-marins a coulé 18,000 tonnes d 5 jauge brute. BERLIN, 13 août — Officiel du soir: Depuis l'Ajicre jusqu'à l'Avre, la journée t été calme. t Entre Avre et Oise des attaques partielles d l'ennemi ont échoué. * î> La mort du lieutenant Loewenhardt. e BERLIN, 13 août. — Officiel: ;L 5. M. l'Empereur a adressé à la mère du prt mier-lieutenant Loen/enhardt, l'officier-aviateu tombé mortellement par accident ait front d Ls l'Ouest, le télégramme de condoléances suivant: e « A ma grande douleur j'apprends la nouvell ri de la mort de votre fils héro'ique, le vaillai, .. commandant de l'équipe de poursuite A"..., d i- l'escadrille von Richthofen. Comme officier-avia i; teur énergique et vaillant il lui a été donné d'ai i- compVr de grandes choses. Que Dieu vous con sole dans votre grande douleur. (s.) GUILLAUME, I. R. s BERLIN, 13 août. — Officiel: u La guerre sous-marine 1 A la sortie occidentale de la Manche, malgr e une violente contre-action ennemie, nos sous-mc u riiis 'ont coulé plusieurs vapeurs jaugeant au ti 0 tal 10,000 tonnes brut; la plupart de ces navire 'l ont été torpillés en plein convoi. ^ Au cours d'une attaque dirigée contre deux pt ' tits croiseurs accompagnés de plusieurs contrc torpilleurs, nos torpiues ont wietni les aeu croiseurs; d'autre part, sur un autre point, elle „ ont touché un piège à sous-marins. Le résultat d |e ces torpillages n'a -pu être observé par suite à n la violente contre-action ennemie et à cause d e mauvais temps. 1 AUTRICHIEN J- VIENNE, 13 août. — Officiel: !a Au front tyrolien des patrouilles d'assaut d f régiment de tirailleurs n. 37 ont exécuté un cou de main couronné de succès, causant à l'adversa a rc des pertes considérables contre les positions et nemies du Monte Como. Les attaques continue j des aviateurs ennemis dans la région de Feltt causent de nombreuses victimes parmi la popuh tion civile. à Sur le théâtre de la guerre albanais, il n'y ■ s rien d'important à signaler. t BUL&ARES Et SOFIA, 12 août. Officiel: 'j Front de IVlacédoina é_ Dans la boucle de la Czerna, le feu d'artiller, à a été par moments plus animé. A l'ouest a s. Dobrofolje plusieurs détachements d'assaut enn (:j mis ont tenté après une préparation d'artillerie c. i- s'approcher de nos avant-postes, mais ils furet :e dispersés par notre feu. Près d'Altschak Mahle i• is de nos détachements d'attaque a pénétré dans U .i- tranchées ennemies, d'où il a ramené du matéri e- de guerre divers. Sur les deux rives du Vardar ii- dans l'avant-terrain, au sud de Barakli Dsch, n- maja nous avons repoussé des détachements d't e fanterie grecque et anglaise au cours d'un corp i à-corps. f Ev QUOTIDIEN INDB SOFIA, 10 août: Front de Macédoine A l'est du Skumbt supérieur nous avons dispersé un fort détachement d'infai terie française. Au nord de Bitolia et des deux côtés de la Czerna orientale, l'activité réciproque d'artillerie a été $ar moments assez intense. L'ennemi a bombardé Un de nos hôpitaux militaire„ au sud du village de Bechichte, bien qu'il fût manifestement recon-naissable. Dans la région de la Moglena et à l'est du Vardar nous avons dispersé par notre feu, de fortes troupes d'assaut ennemies, qui cherchaient à s'approcher de nos postes avancés après une préparation d'artillerie. A la suite d'un com-î bat aérien, le sergent allemand Fizeler a abattu ' un avion ennemi, qui est $ombé en flammes derrière les positions ennemies à l'est de la Czerna. Il remporta ainsi sa lie victoire aérienne. TURC i C0NSTANT1N0PLE, 12 goût: s Front de Palestine La nuii dernière l'artillerie 'ennemie a développé une vive activité. Diverses parties de notre t front ainsi que notre hinterlaxd ont été exposés à ' un feu violent. Dans le secVêYr de la côte un dé-1 tache ment enmmi d'éclair eur< fut repoussé par nos troupes. Le calme a prévalu toute la journée. t Une de nos escadrilles de bombardement a lancé - 150 bombes sur des camps de rebelles près de t Tafile et à l'ouest de Meran. Au sud de Medine i le combat d'artillerie a perdiiré les 8 et 9 août. r L'infanterie que Vadversaire avait lancée à l'atta- > que en certains endroits, fui massacrée devant 1 nos positions. ' Front de l'Est ; I Poussant de l'avant depuis Maindab vers le Sud, nous avons refoulé sur Saïnhala, après de \ longs et violents combats, des bandes à la solde des Anglais. Les pertes ennemies sont lourdes. t Parmi les morts se trouvent deux officiers anglais. i Front africain f Les Italiens s'efforcent vainement de reconquérir notre province de Tripoli. Leurs coups de main, partant de points de là côte que nous encerclons étroitement, ont été accompagnés d'une 1 entreprise française à la frontière tunisienne et - au Soudan. Jusqu'ici nos bravés troupes ont réus- - si partout à refouler l'adversaire. La dernière attaque des Italiens exécutée le 10 juin a l'aide - de plusieurs bataillons romain ■ a échoué avec des " pertes sanglantes considérable., pour l'ennemi. Sur les autres fronts la situation est inchangée. FRANÇAIS PARIS. 13 août. — Officiel, S h., p. m.: ' Aucun événement important A signaler au cours de la nuit sur le front de bataille. Plusieurs coups, - de main ennemis dans les Vosges et en Haute-Alsace n'ont obtenu aucun résultat. 1 PARIS, 13 août. — Officiel,*-11 h., p. m.: ; Au cours de la journée nos groupes ont repris I leurs attaques dans la répion boisée entre le M au f et l'Oise. En dépit de la forte résistance opposée ' par l'ennemi, elles ont réussi S réaliser des pro- - grès au nord-est de Gury. Elles ont pris piea dans le parc de Plessier-de-Ro$jt et atteint Bévitai. Plus à l'est, elles ont porté leurs lignes à deux kilomètres environ au nord dm village de Cam-bronne. Rien à signaler sur le ;reste du front. La guerre sous-srfarine PARIS, U août (Ifavas). — jfOfficiel: Le vapeur postal « Djemnah » des Messageriet Maritimes de Bizerte à Alexandrie avec des passagers et des militaires a été \orpillé hors d'ui, convoi et coulé par un sous-mopn. personne^ 7' ■■ ~ # Le 19 juillet le va-beur postal « Australien » t Ae la même compagnie, a été également at■ - teint par une torpille incendié et coulé, t 17 hommes de l'équipage ont péri. 9i8 passagerj 1 ont été sauvés, 3 sont portés manquants. Outre l' « Australien » un autre navire du même convoi a été torpillé, mais a pu être remis à flot ' De nombreuses bombes ont été lancées contre le sous-marin' au moment ou il a sombre. ) ITALIEN ROME, 12 août. — Officiel: Opérations peu importantes tout le long di. front, aDns le secteur du Tonale, dans la vallét 1 de Lagarina et dans le secteur oriental du haiu plateau d'Asiago, nos artilleurs ont efficacement harcelé les lignes autrichiennes. Au nord, du co< del Rosso, nos patrouilles ont forcé un avanl-pos ' te ennemi à la retraite. ' > Nos dirigeables et nos avions ont efficacemen bombardé hier des objectifs d'ordre militaire si tués iiir les lignes de communication de l ennemi Des aviateurs italiens et alliés ont descendi cinq appareils ennemis au cours de combats aé ^ ANGLAIS LONDRES, 12 août. — Officiel: _ Nous avons avancé notre ligne près de la rou 2 te de Roye, à l'est de Fortescourt et sur la riv> méridionale de la Somme ; une centaine de pri ? sonniers sont restés entre nos mains. ' Au sud de la Somme, nous avons conqun Proyart après un violent combat, au cours _ du quel l'ennemi a subi de fortes pertes en prison niers et en tués. Le combat continue. Des troupes anglaises et françaises se sont e7ti ' parées en combattant de la ferme de Loges. £ Nous avons entrepris, une nouvelle attaque con tre les positions au nord de la route de Roye e sur la rive septentrionale de la Somme, qui nou ! ont valu de nouveaux prisonnier .Une attaque en t nemic contre nos positions dans te secteur de Mer e ris fut repoussée. LONDRES, U août lOlficiel de l'Amirauté! : Un destroyer anglais r. été gravement endom ' magé à la suite d'une collision dans la M éditer ranée. Il a été torpillé et coulé ultérieurement Lors de la collision 2 officiers et 5 hommes on été tués. ' DERNIERES DEPECHES '7 Lss 91 ministres anglais 5 Londres, 14 août. — Bonar Law a commt nique à la Chambre des Communes anglaise ai: l'Angleterre comptait actuellement 91 ministre: Z Cette communication a été accuciliie par des ai pjaudissements ironiques qui cégenererent e hilarité générale, lorsqu'un député cria au m e nistre : « Allez plutôt vous battre contre les A 6 lemands ! » La guerre aérienne Londres, 14 août. — Les correspondants <3 guerre du quartier-général anglais décrivent . bataille aérienne livrée jeudi et vendredi^ à 1 Somme, comme la plus grande qui ait été i II mais livrée. Les 51 appareils anglais qui d'. i> près le rapport de l'état-major ont été perdi jeudi, ne constituaient qu'une petite partie de avions engagés. Des centaines d'entre eux s 's sont élevés jusque 3 et 4 fois le même jour. e u L'offensive anglo-frp.rcaîse Berlin, 13 août. — Les énergiques tentativf a de reconnaissance opérées ces derniers jour par les Anglais, depuis Vpres jusqu'à l'Ancr poussées qui, partiellement, se condensaient c vigoureuses attaques partielles, furent particuli rement intenses le 11. Après une canonnade e ficace, ils prononcèrent leur attaque à l'aub depuis Voormezeele jusques et v compris le mo: e Kemmel, où ils ^se firent repousser, de mên u qu'au sud du lac de Dikkebusck Ijs ne réu f- srrent pas mieux au sud de la voie ferrée Bai e leul-Hazebrouck. Une répétition de l'attaque, t cet endroit, aux heures de la soirée, subit « même cchec. Ceita activité intense en Flandr ■s en réunion avec la manière dont, entre l'Ane "■l et l'Oise, on jetait continuellement dans le cor °t bat de nouvelles divisions, vient renforcer t- supposition que Foch comptait passer à la cc» i- tre-attaque, après que les Allemands se fure: s- retirés derrière la Vesle. Ce ne fut que la pr mière attaque par surnrise entre l'Ancre et l'j PENDANT vre qui réussit, et encore, grâce au brouillard Déjà la seconde offensive entre l'Avre et l'Ois fut habilement captée par les Allemands, qu infligèrent des pertes sainglantes et effroyable aux troupes ennemies qui s'épuisaient en as sauts de front contre les positions favorablemen agencées par les Allemands. Après les expérien ces fâcheuses que l'Entente a eues avec les pro phéties qu'elle a émises jusqu'à présent, cett fois, fidèle à sa propagande, elle s'était sage ment gardée de parler d'une percée. Mais l'in tention est néanmoins révélée par la disposi tion et le nombre des forces mises en jeu, sut tout par le fait que des masses de cavaleri partaient de positions toutes préparées, ains qu'il ressort incontestablement des dires des pri sonniers. En somme, jusqu'ici Foch ne réalis aucun de ses buts stratégiques. Ou'on fasse 1 comparaison avec les succès des trois première offensives allemandes et qu'on remette a point les cris d© triomphe de l'Entente. Berlin, 13 août. — Après aue l'offensive ai glaise entre l'Ancre et l'Avre s'est enrayée d son propre élan à la lisière du vieux champ d bataille de la Somme, après les colossales e inutiles attaques des derniers jours, les Anglai se sont tenus tranquilles la matinée du 12 ; a cours de l'après-midi et de la soirée, ils passé rent à de vigoureuses attaques partielles de deux côtés de la route romaine. Ces attaque s'écroulèrent en partie déjà sous le tir jde dé fense allemand. Là où les vagues assaillante anglaises arrivaient jusqu'aux lignes allemande elles s'en faisaient refouler en contre-attaque Les Français firent intervenir plusieurs fois de divisions fraîches afin de tenter quand même 1 percement des positions entre Avre et Oise o les Allemands s'étaient si habilement retirés e avaient causé à l'ennemi tant de pertes. De foi tes masses de cavalerie étaient tenues prête pour la poursuite. A l'aube, l'infanterie fran çaise opéra son attaque; mais, malgré la vie lence du bombardement qui avait précédé le assauts, les vagues assaillantes furent reçue, par des décharges de mitrailleuses qui n'avaien rien perdu en force. Dans la région de la foré des Loges, depuis la Matz jusqu'à l'est de Sois sons et au sud d'EcouvillerS, les Français, corn me toujours, s'épuisaient en vains assauts. L: manière dont ils s'élançaient inutilement, par fois jusqu'à cinq reprises consécutives, rappelai les vains sacrifices de l'armée russe. Les puis sants efforts des régiments français demeurèren inutiles ; là où ils^ obtinrent de petits avantages ils se firent immédiatement reprendre le terraii par les Allemands qui, en contre-poussée rapi de, rejetaient les Français des tranchées prises les poursuivaient ensuite et leur capturaient d nombreux prisonniers. Berlin, 13 août. — Un voile de brouillard épai enveloppait la région de la Somme où dès l'au be du 8 août, un peu après cinq heures, un fei roulant intense fut déclenché sur tout le fron de l'armée von der Marwitz, et se continua d quart d'heure en quart d'heure d'une manier ininterrompue. Protégée par une masse de tank telle qu'on n'en avait pas encore vue jusqu'. présent, l'infanterie ennemie se lança à l'atta que en cet endroit. En de nombreux points, l'en nemi obnubila le terrain, des bombes obnubi lantes furent également lancées par les tanks de sorte que l'attaque se déroba pour ainsi dir complètement à notre vue. Sur l'aile gauche deux, trois divisions anglaises attaquèrent dan la région de Morlancourt. Au sud de celles-ci le corps australien fort de quatre divisions e appuyé en outre par quatre divisions canadien nés marchèrent de l'avant. C'étaient là des trou pes d'attaque particulièrement bonnes qui de pv.i- u'avuieuc plus eté' au feu. Il es également établi que quatre divisions française ont pris part aux combats.' Les nouveaux tanks géants anglais, qui pour Iâ première ïoîs en Iraient en Iîce? sont plus longs de Quelques .pied et sont pourvus de moteurs plus énergiques L'impression morale causée par ces monstre massifs est le principal danger pour les défer seurs. Les nerfs de nos combattants ont vail lamment soutenu cette épreuve. Partout où le tanks se hasardèrent, dans le feu de notre ai tillerie, ils furent anéantis. On peut juger ave quelles, masses compactes de tanks les Anglai ont attaqué, si l'on considère que 43 tanks coir plètement démantibulés et tous anéantis par 1 : feu de notre artillerie et de nos mitrailleuse gisent devant un seul de nos secteurs de div: ; sion s'étendant sur une largeur de 4 kilomètre-: Si l'on tient compte d'autre part, qu'une grar de partie de tanks ont réussi à se sauver, le espaces entre eux ne peuvent pas avoir dépass 60 ou 70 mètres. Comme endroit d'irruption d ses escadrilles de tanks, l'ennemi avait choi: le flanc d'un saillant de notre front, afin d'à' '. teindre notre infanterie dans le dos. C'est ain: qu'au nord de Moreuil, les tanks débouchèrer de Thonnes, là où ils n'avaient pas su vainci le secteur de l'Avre. Il n'y avait pas moins d 3 divisions de cavalerie anglaise, ce qui équ vaut à la quasi-totalité de la cavalerie an;glais ' qui étaient prêtes à L'attaque et qui furent ei - gagées ultérieurement sous forme d'escadron: dans le combat. Par suite de cet engagemei en masse de tanks et de troupes, et favorisé pe le temps in clément, l'ennemi jéussjt à pénétn comme on le sait, jusqu'à" une profondeur co; sidéi'ablé, Tft"ai'?~cn éprouvant néanmoins de lou ■ <rës~T5STrê"s sanglantes par endroits. Au nord < la route Amiens-Péronne, les morts gisent fai chés en rangées en certains endroits. Ouelqu< t nids de mitrailleuses se sont défendus désesp r rément et occasionnèrent de lourdes pertes l'infanterie, suivant lentement les tanks. A el seule, une batterie légère, anéantit dix *ank: une autre neuf. Un canon de bataille autour; tique eut raison de cinq d'entre eux, et apri - les avoir mis en pièces, s'en retourna s'appo visionner de munitions et en incendia enco: deux autres. Près de Mervelesve et de Traie i ville, quelques escadrons furent presque con plètement anéantis. L'entrain de l'infanterie s iemande est au-dessus de tout éloge. En certaii endroits, méprisant les tanks, elle laissa pass< ceu"-ci et arrêta ensuite l'infanterie ennemie < contre-attaque. On signale également des cas c l'infanterie eut raison à elle seule, des tank par exemple en un endroit où el'e. incendia p: i- son tir, quatre tanks et en mit huit autres ho e de combat. C'est grâce à l'entrain de notre i >• I fanterie et à la mobilité de notre artillerie, ain >- qu'à leurs excellentes performances de servie n que nous devons d'avoir pu enrayer de si boni i- heure l'offensive ennemie de grand style 1- qu'elle n'a pu gagner davantage de terrain : cours des deux derniers jours. La guerre aérienne t: Vienne, 13 août. -— Du quartier de la près de guerre : D'après les événements cités au ra " port transmis de l'armée aujourd'hui, il semb que le haut commandement italien prenne su s tout à tâche la destruction systématique des in tallations sanitaires austro-hongroises; aussi, ~ 7 août, le navire-hôpital «Baron Cal!», bien ai parfaitement reconnaissable, eut d'abord à suh un lancement de bombes, puis une poursu; heureusement sans résultat. Aujourd'hui, on ! gnale une série d'attaques qui ne sont pas moi: :s inhumaines, mais malheureusement couronné 3, de succès, sur des hôpitaux et stations sanit; 5, res du continent. Dans la localité de Primolar n située derrière le front, un lazaret de campag: î- a été bombardé d'obus du plus gros ralibie, f- atteint à plusieurs reprises, d'où des pertes h s, maines parmi le personnel de service et les ble it, sés en traitement. Le même jour, une escadri ie d'avions italiens attaquait au moyen de bomb s- et de mitrailleuses un autre hôpital ; là éga' 1- ment, l'intention de tuer le personnel non an :n et les malades sans défense fut réalisée. Une : le conde escadrille comportant 25 avions attaq e, hier, de bonne heure, le lazaret de campag re de Feltre, où ses bombes tuèrent non seuleme a- des infirmiers et des blessés, mais aussi p! la sieurs civils et endommagèrent, outre l'hôpit, a- des habitations privées. Tous ces lazarets it campagne attaqués par les Italiens sont distii e- tement pourvus de plusieurs insignes de la cro V- rouge die Genève ; par conséquent, l'ennemi i TIRAGE : 125,000 par jour . aucune excuse à alléguer pour ces actes violant 2 le droit des g-ens. i Berlin, 14 août. — On mande de La Haye au s «Lokal Anzeiger» : On a constaté qu'il y a encore un homme sauvé du Zeppelin abattu près t d'Ameland. Cet escapé a été amené à Ymuideo - pair un remorqueur hollandais. ~ La guerre sous-marine I Berne, 12 août. — Du « Berner Tageblatt »,au . sujet de la guerre sous-marine; Les Allemands se sont toujours montrés des doctrinaires endurcis. Tous les événements y sont • ramenés a un système, et quand ils ne peuvent j réussir dans" cette tentative, ils se montrent de mauvaise humeur. A peine la discussion au sujet » des paroles de M. von Kûhlmann prétendant que j les armes seules n'amèneront pas la décision fi-5 nale est-elle terminée, qu'une nouvelle contro-x -verse surgit au sujet de l'efficacité de la guerre sous-marine. Quelques hauts gradés de la marine _ ont émis publiquement l'opinion — ou sont à e tout le moins soupçonnés de partager cet avis — e que la guerre sous-marine a constitué une entre-t prise superfétatoire qui est allée au devant d'un s échec. Un peuple qui, dans cette guerre, a fait x preuve de tant d'énergie ne saurait s'agiter plus _ longtemps autour de ces discussions théoriques. 3 Abstraction faite de toutes les opinions et de tou-s tes les théories contraires, le fait brutal que la _ guerre sous-marine a coûté en dix-huit mois 12 5 millions de tonnes de jauge à l'ennemi reste de-s bout. Si les chiffres de l'activité sous-marine ont quelque tendance à baisser, il n'en est pas moins 5 vrai que l'Angleterre et l'Amérique doivent re- » courir aux extrêmes efforts pour ravitailler leurs j alliés en vivres et en matériel de guerre. A me- t sure que s'accroît le nombre des divisions, américaines envoyées en France, le tonnage réquisi- 5 tionné pour leur ravitaillement augmente, et la _ guerre sous-marine, encore qu'elle n'agisse plus . comme aux premiers jours, pourra y faire d'au- 3 tant plus de ravages. » 3 La Haye, 12 août. — Plusieurs navires anglais t chasseurs de sous-marins ont fait leur apparition t à 400 mètres de la côte néerlandaise, près de Ter- . schelling. Rotterdam, 13 août. — Le aNieuwe Rotter-damsche Courant» apprend aue, en v comprenant le_ vapeur «Poséidon», récemment coulé, il y a déjà, depuis avril, 8 vapeurs hollandais considères comme perdus. Ce sont : l'«Oosterdijk» (8.251 tonnes), le «Rhea» et le «Poséidon» (3,217 ton-n®s); le «Texel» (3,210 tonnes), l'«Alper» (3,351 t.), le «Kieldroche (1,2-84 t.). le «Leonora» (1.130 t.) et le Zaalando» (3,417 t.). Sept de ces navires avaient un à cinq ans d'existence; il s'ensuit que, selon la dernière note des prouverne-rnents anglais eft américains, le diédomma.g'enieait s'evrauie à 75 livres par tonne brute. Le «Zaan-iand» datait d'il v a 18 ans, ce qui fait estimer. pour lui, le dédommagement à 80 livres la tonne. Dans 1 ensemble, le total du remboursement revient a 1,875,1210 livres, dont, pour compte1 américain, 1.594,095 livres pour cinq navires. ciue l'Angleterre aurait à faire face à ^ol,02o livres pour trois navires. La guerre sous-marine. Faux bruits Berlin, 13 aoûtr— Contrairement aux bruits1 répandus a 1 étranger, notamment par une no-'t tice du «Meuwe Rotterdamsche Courant», d'après laquelle un des sous-marins ayant parti-^ cupe au torpillage du «Justifia» ne serait pas rentre, nous pouvons affirmer que les deux saus-t n^r'ns sont en réalité rentrés dans leur port d attache. Les sinistres maritimes Rotterdam, 13 août. — Du «Maisbcde* : le 1 Sf6, anglais «City of \ienna», jaugeant brut s cj5nes' j ;àajnbré. Le voilier américain «Cot-. , toniield», a du etre abandonné à l'état d'épave. ' Les Allemands gardent l'initiative. Stockholm, 13 août. — Parlant de la phase nou-5 i!,6} d£s combats au front Ouest, le « Stock- - o ,s Daghlad » trouve que les mesures prises - p?r .}e3 allies sont de caractère défensif même là s ou Us prétendent à l'offensive, et que, dans ses . grandes lignes, l'initiative est restée aux Alle-r mands. Nouveau bombardement de Salais e Calais, 13 août. —■ Des avions ennemis ont g survolé cette nuit la ville, malgré le feu de bar-rage ; ils ont jeté des bombes et tiré des coups de mitrailleuses. La vie à Paris. s A cause du danger des bombardements, la police é parisienne vient de recevoir le casque d'acier qua e porte l'infanterie française. i Pertes canadiennes ii Berlin, 14. août. — On mande de La Haye au t «Lokal Anzeiger» que l'ag. Reuter a reçu d'Ot-e tawa cette information : Ln ces années de guer-e re, le Canada perd sur 450,000 hommes, dont i- 390,009 envoyés en Europe, près de 43,000 tués e dont 27,000 tombés^ au champ de bataille, les i- autres dans las hôpitaux français en suite à leurs blessures. En fait de malades et blessés. :t le total atteint 113,000. Mort d'un aviateur allemand Mannheim, 13 août. — La «Gazette régionale badoise» annonce la mort du lieutenant avia-c teur Hans Pippart. de Mannheim, vainqueur j_ dans 21 combats aériens. Le dernier vol du lieutenant Lôwenhardt V Berlin, 13 août. — Notre plus brillant aviateur de combat actuiel, le premier lieutenant Loevvenhardt. L est tombé le 10 août, à midi 15, au-dessus de X..., à. '• la suite d'une collision avec l'un de nos avions. Non ;s vaincu de même que Boelcke et Richthofen, il a 3_ .disparu également des rangs de nos meilleurs. En c compagnie de l'équipe von Richthofen,il s'était élevé r_ vers 11 h. 30 du matin, à la tête de son équipe, en vue d'effectuer un vol de poursuite. Un peu après j. midi, à moins de 2,000 mètres de hauteur, un vio-lS lent combat aérien se déchaîna au-dessus de X... jj. entre lut et un monoplan anglais de combat, au 'n cours duquel Loewenhardt contraignît son adver-«aire â descendre jusqu'à 1.800 mètres. Mais l'An-Si glais tenta de percer au delà de la ligne; il fut de Ïy nouveau repoussé sur notre territo're et abattu, rS C'est au cours de ce combat qu'eut lieu la ■collision. Eric I.oewenliardt-, né en 1897, était fils d'un me-si deein; il était donc à peine âgé de El ans. Il reçut e, son instruction au corps des cadets de Gross-L fh-iè terfelde, et notamment à ta 8e compagnie dont avait et fait également parti * la bai n Mariîrai \on lii Uthô-iu fe-n.' En septembre 1914, il fut nommé lieutenant. Au çLSbut de 1914, il fit partie de la campagne en qualité de porte-drapeau du régiment d'infanterie n. 141 et combattit à Tannenberg, dans les Carpathes, en ;e Tyrol et en Serbie et passa en avril 1916 à la garde p. aérienne. Il fut d'abord observateur, ensuite pile lote. Depuis avril 1918, il commandait une équipe r- de chasse. Ayant à son actif 53 victoires aériennes, s- il comptait parmi les meilleurs aviateurs de combat le allemands. Après sa lfe victoire aérienne, il fut ie décoré de l'Ordre « Pour le Mérite ». Quelques jours ir avant s'a mort, S. M. l'avait nommé prenrer Meute tenant en reconnatssahce de ses brillants services. ;i- Chapeaux bas, messieurs! ^ " Importants pourparlers au grand quartier général \ ii- Berlin, 13 août. — Il est certain maintenant \ o, que l'empereur Charles d'Autriche se rendra le \ ae mercredi 14 courant au grand quartier-général. et 11 est accompagmé du comte Burian. ministre u- des affaires étrangères, du prince fie Hohenlohe, :s- ambassadeur d'Autriche à Berlin, du comte Wfile del, ministre d'Allemagne à Vienne et du minis-es tre von Bergen. Du côté de l'Allemagne, sont e- déjà arrivés le secrétaire d'Etat von Hintze et né le Dr Helfferich, ci-devant ambassadeur à Mos-:e- cou. Ont été invités, en outre, le prince Januxa na Rad'ziwill, chef des affaires étrangères de Polo-qp gne, ainsi que le comte Adam Ronikier, repré-ift sentant de Pologne à Berlin. u Les négociations au grand quartier-général au- il, ront pour but d'éclaircir toutes les question» de flottantes. On assure qu'une place toute spé- ic- ciale v serait réservée à la question polonaise, ix Toutes les questions ayant trait à l'Est former i'a] ront en même_temps,l',objet_d'une_discussion._J Jloinli 1R 4 n« t' - U» * onn I DIX CENTIMES Jeudi 15 Août 1918. ■ M i Io1390

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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