Le Bruxellois 5m" année. - 1235 - Ed. S r,, , V- .. ..' ■l.,V7lr.'i.-. r-n-ff-Tr-n—. Iall.a-.aa&. ABONNEMENT , Bruxelles - Province - Etranger 3Les Rbottaeajeiits sent roçsis exclusivement par tous les BOBEAUX DE POSTES. Les réelematiaus ewice-rnuaît les abonnements deivaet être adressé©» erclusireineut au tncreaa de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 1i mois : 2 mois z 1 mois : ^ Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tlrsga : 125,000 par jour* DIX CENTIMES bsmedi 9 SUafs 19S8. — ANNONCES Faits divers et Etiios la ligne fr. 5 0^ & Nécrologie-... 3 00 f Annonces commerciales 2 00 Annonces financières 2 00 ^ PETITES AJTNONOES : la scande ligne 2 00 || Rédacteur en chef : René ARMAND. ^ Rédaction, Administration, Publicité, Yento ; BRUXELLES, -33-33, rue de la Caserne. Tirsge s 125,000 par jour'' JOURNAL QUOTIDIEN INDEPEND ANT LA GUERRE i Communiques Officiels ALLEMANDS BERLIN„ S mars.. — Officiel, midi ? Théâtre de la guerre à l'Ouest, firosi'pe d'armée du feld-maréclial général prlace héritier Kuppreeht de Bavière : j Au cours de l'exécution de reconnaissances réussies, Si Belges furent faits prisonniers 'à l'est de Me/lien, et %3 Anglais au nord-est de Festubert ! Le duel d'artillerie et de lancc-viines s'est ranimé dans la soirée dans certains secteurs. Groupe d'année du prince impérial allemand : Des détachements d'assaut ont famenê d'une agression à l'est de La Neuville {au tud de Berry-au-Bac), un certain nombre de prisonniers français. Pour le reste, l'action est resiée limitée à vn feu £entrave, qui s'est renforcé -passagèrement sur Ta rive occidentale de la Meuse.. Groupe d'armée «hi du® Aïbreekt : Au front lorrain, l'artillerie française déploya une action animée entre Celles et Plaine.Des autres théâtres de la guerre rieu de . nouveau. BERLIN, S mars. — Officiel t Nouveaux succès des sous-marins dans la région barrée autour de VAngleterre : 13,500 tonnes brûles. Parmi les navires torpillés, lieux vapeurs lourdement chargés furent frappés dans la. Manche, au milieu d'un convoi puissamment protégé. BERLIN, 7 mars. — Officiel du soir : Rien de nouveau des théâtres de la guerre.AUTRICHIEN VIENNE, 7 mars. — Communiqué officiel de ce midi ; Pas d?événements particuliers. FRANÇAIS ' PARIS, 7 mars. —> Officiel, S h., 'p. m. ; Bombardement assez violent dans la région de et vers l'runay. Nous avons arrêté des coups de main ennemis en Champagne et dans le secteur des Marquise s,dan s ' les Vosges, dans la région de Linge. A Violu assez grande activité des deux artilleries. Nuit calme partout ailleurs. Aviation ; Des avions ennemis ont bombardé celte nuit la région au nord de Nancy. Pas de victimes. PARIS, 7 mars. — Ojficicl, 11 h., p. 'm. ; Lutta d'artillerie assez vive sur la rive droits de la Meuse, au nord de la cite Sfâ et en quelques points de Wœvre. Pas d'action d'infanterie. Aviation : Dans la journée du G mars, Jt avions ennemis ont été abattus par nos pilotes. Notre aviation de bombardement a lancé 12 mille kilos d'explosifs sur les gares et dépôts de munitions de la zone ennemie, Communiqué clel'armée d'Orient, G mars s Malgré lt mauvais temps la journée a été marquée par des actions d'artillerie sérieuses hsur le front Doiran-Vardar, au nord de , Ljvanaica et dans la boucle de la Cerna.Dans ceite dernière régi&n, un coujj main réussi de nos troupes nous a permis de î amener des prisonniers bulgare. ITALIEN ROME, 6 mars. — Officiel : Duels d'artillerie plus violents entre le lac de Garde et l'Astico, dans la région du Âfontello et dans le secteur de la Côte. Nos batteries ont énergiquement bombardé des troupes ennemies en marche dans le bassin d'Asiago, au sud de Primolano, sur le terrain situé à l'arrière du col Beretta et près de Lampo (rave gauche du Piave). Au sud de Tierno, des patrouilles ennemies ont tenté d'atteindre nos lignes; elles ont été repoussées et ont subi des pertes. Sur le Pa-subiOj nous avons fait sauter des mines; les explosions ont endommagé les positions ennemies. Auj-oitrd'hin, nos aviateurs eut bombardé le champ d'aviation ét-abli près de Mottodi-Livenza. Ils ont aussi jeté des bombes sur une colonne ennemie surprise à proximité d'Oberno'. Près de Conegliano, un avliateur anglais a descendu un avion ennemi. ANGLAIS LONDRES, 5 mars. Officiel : Le coup de main que nos troupes ont exécuté la nuit dernière près de Warneton s'est heurté à une violente résistance de l'ennemi. Nous avons tué au moins J,0 soldats al-'■ lemands et atteint la deuxième ligne ennemie; en outre,nous avons repoussé deux contre-attaques en infligeant de nouvelles pertes à noi adversaires. Nos pertes sont minimes.Les Allemands ont surpris un de nos postes établi au sud de Saint-Quentin et un autre au sud-est d'Epehy;quatre de nos hommes manquent à l'appel. Hier, l'artillerie ennemie a déployé une certaine activité sur différents points du front entre Flesquières et la Scarpe. Dans ce secteur, des pionniers allemands ont été bombardés et dispersés par notre artillerie. «3^3» . ! Dernières Dépêches Les futures relations économiques entre l'Autrichc-Hongrie et la Russie. Vienne, 1 mars. — Les relations économiques font l'objet d'une clause particulier© du traité de paix. Elles concordent pour lai piupart a-v4t les clauses du traité ukrainien. Les coBtraetan'M s'engageait à oontraetar ie pins tôt possible lui nouveau traité d© commerce et de na-•tfjjgati'OQ aussitôt après 1» ©oïiclusion de % paix entra l'Autriche-Hongrie d'un coté et les Etats européens se trouvant en guerre avec eux, et l«-a Etats-Unis jet fe Japam de l'autre. Jusqu'à cette éssauû efc notamment jasçfH'au 8X mais v 1919 au plus tard, les reiiatoions commerciales réciproques eeront établies par des déterminations spéciales conisordant . essentiellement avec La contenu du traité austro-russe de commerce et de navigation du 15 février 1906, auquel certaines modlifioatîoMS et certaines e3aus>eis supplémentaires seront ajoutées. Chacune de.s parties aura la faculté de dénoncer ces disposions le 30 juin 1919, moyennant préavis de six mois. Au est où la dénonciation se ferait après le 31 déc.1922, pour un terme de 3 ans à partir dui jour > de la mise hors vigueur des dispositions susdites, les sujets de chacune des parties contractantes jouiront d'un régime de faveur sur le territoire de l'autre partie; an ce qui concerne las sociétés com-roerciaLeis, industrielles et financières, y compris les sociétés d'assurance, 1© régime de. faveur asra valabie eu cas d'une modification des conventions douanieries «1nsx l'un ou l'autre des partie» •contractantes, ainsi que pour chacun de leurs Etats «n particulier. De même, que dans fc traité de paix ukrahi-:i, il a été prévu dans le traité de paix avec la li-ussie que les faveurs accordées par l'Autriehe-fiongrie. à l'Allemagne sur la base d'une union douanière seront exclues du régime de plus grande faveur. Une réserve analogue a été T)revue en faveur de : la Russce . A noter que le tarif général «douanier russe du 13-23 janvier 1203 servira de base, pour autant que le tarif ne le prévoit autrement, pour toute la^durée du provisoire ainsi que le régime de plus grande faveur à accorder ultérieurement de manière réciproque. Les parties contractantes se sont en outre entendues sur le fait que la fin de la guerre se ferait également en matière économique et financière lors de la conclusion de la paix. Elles s'engagent à ne pas participer ni directement, ni indirectement aux mesures ayant pour but de prolonger les hostilités sur le domaine économique ou financier et chercheront par tous les mo5'ens dont elles disposent, à empêcher de telles mesures endéans leur territoire.Pour ce qui est de la période de transition nécessaire pour remédier aux suites de la guerre et à Inapplication de la réorganisation, elles s'engagent à susciter le moins de difficultés possibles pour la fourniture des marchandises nécessaires, par l'introduction de droits d'entrée plus élevés. Elles se sont également déclarées prêtes à entamer au pkis tôt des négociations pour prolonger autant que possible les exemptions de. douane établies durant la guerre de façon provisoire et à les étendre. Un© disposition particulière dit finalement que les faveurs qu'une^des parties contractantes aurait accordées durant la guerre à d'autres pays par des concessions ou par d'autres mesures politiques, seront suspendues eu seront étendues à l'autre partie en lui accordant des droits similaires. Les aliaires rdsso-liiilaadaises. Berlin, 7 mars. — Un airticte de fond du jouiïtmal .suédois «Sydveaiska Dagbia,-det» du 6, déclare le bien-fondé de l'information dju «Politâkeaj» relative au traité Firulande-Eas,sije ; le droit des gardes rouges à traiter au i^om de la Finlande eeamifc rtoutefois contastiaible ; et, au cas où les troupes du général Man-nerhekn feraient leur entrés à Hclsing-fors, Swinhtivu;} serait là pour y faire la contre-partie. Il se peiit. que le gouvernement finlandais voie d'un bon œil un accord forme! quamfc à la .séparation du régime tearkit© et de l'ex-régime grand-ducal, les conditions étant devenues actuellement favorables. Les clan-sas ayant trait à l'océan Glacial sont un peu ©bseuries, ©lies se réfèreiiii probablement à une étroite bande de territoire le long de la côte no-rwégiensie à l'extrême nord, peut-être aussi s'agirait-il de toute la presqu'île de Kola, voire même de la Carédie russe. Les affaires geraiano-msso-fiulaiîiiaises. Stockholm, 7 mars. — On mande de Ileisingfors au «Socialdemokrafen» que des délibérations ont eu lieu, lundi, entre les commissions révolutionnaires de la Finlande et les socialistes démocrates de Suède, ainsi qu'un socialiste danois, au sujet d'un projet de médiation. M. Xanne.r, un des délégués finlandais, fait, à l'ouverture de la séance, averti par télégramme que le® Allemands s'approchaient d'Aaland. Il s'ensuivit une vive agitation. Le «Politiken» annonce, qu'en vertu d'uai trallté conclu entre le gouvernement révolutionnaire de Petrograd efc le gouvernement de ÏÏelsingfors, la Russi» céderait à la Finlande des territoires au Nord jusqu'à l'océan Glacial; la Finlande, pair contre, au.riait cédé à î® Rusisd© uims petite bande de territoire, avec aocès jusqu'à la capitale rusise. La guerre sous-maiisie. Washington, 6 mars. — U » Imparcîal » annonce d'après le commandement de la marine à Ténériffe, que le vapeur espagnol « Villa Nueva », a été obligé de jeter pardessus bord sa cargaison taxée de contrebande, avant d'avoir pu continuer sa route. La situation ou Finlande. Stocâabolm, 6 mars. — On mande de Wa-sa au « Nya Dagligt Allehanda » que l'appel au secours du gouvernement finlandais à l'Allemagne a été motivé surtout par le tait que les Gardes Rongea fuyant d'Esthoaie et de Livonie, affluaient vers la Finlande pour y soutenir les révolutionnaires. Les Gardes Rouges de la Finlande méridionale font l'impossible pour y consolider leur domination chancelante. Tous les journaux bourgeois ont été interdits à Viborg. A Rti-himacki, les bourgeois ont été astreints à v . - . des travaux forcés, ils sont obligés de reeu-r rer et des prêtres sont contraints à nettoyer t , les latrines des Rnsses. s L'assassin de «JaurèsAn Cour d'assises. ^ Berne, 7 mars. — LeWournaux parisiens annoncent que la procédure contre le meur-5 trier de Jaurès commencera le 26 mars devant les assises de la Seine. Le cas dus « Kijndijk ». : La Haye, 7 mars (officiel). — Le ministre - des affaires étrangères communique que le - gouvernement allemand a dédommagé la , Commission de secours pour la Belgique, pour l'attaque 4'un sous-marir* contra le va-. peur néerlandais u Rijndijk », au mois d'avril 1916. Les avaries causées au vaisseau lui-même iraient déjà été remboursées précédemment.La Russie approuve la paix conclue. r Berlin, 6 mars. — Plus des deux tiers des Soviets auraient ratifié la paix des Bolche-vistes. D'après la « Gazette de Voss », Leni- * ne aurait émis l'opinion que seuls des hâ-i bleurs pouvaient parler de continuer la guerre. Toute la bourgeoisie avait soif de voir i apparaître les Allemands, et là où ils sont ; venus, ils ont été reçus à br,as ouverts. Ea précision de l'antre danger. : Berlin, 8 mars. — Des voyageurs hollandais racontent qu'il y a des contingents de , troupes extraordinaires à Liverpool, qui seraient destinés à être expédiés en France. Il s'agirait en réalité de dispositions prises en prévision de la révolution imminente en ' Irlande. Troubles ea Norvège, Christiania, 7 mars (Ritzau). — L'après-> midi et le soir des troubles ont eu lieu en ; divers endroits de la ville. Us furent causés 1 surtout par des jeunes gens oui pénétrèrent dans les magasins et dans les boulangeries qu'ils pillèrent et dont ils brisèrent les vitres. Dans la rue Karl Johan, une boulangerie fut prise d'assaut. La police a opéré plu-: sieurs arrestations. Les fcsis de guerre des "États-Unis. J _ Paris, 8 mars. —• D'après une communica-' tion officielle du département des finances des Etats-Unis, les frais de guerre mensuels de l'Union s'élèvent à un milliard de dol-" lars environ. Les dépenses totales du mois ' de février se sont élevées à plus d'un mil-1 liard^ : 530 millions de dollars ont été dépensés en frais de guerre proprement dits, tandis que 320 millions de dollars ont été 1 avancés aux Alliés. Les victimes du tremblement de terre [ à Amoy. * La Haye, 8 mars. — On mande de Batavia que le nombre total des victimes du trem- , blement de terre à Amoy (Chine), s'élève à ' 200. A propos des événements en Sussie. ; Paris, 8 mars. — La défense des intérêts français en Russie a été confiée au Dane-. mark. Le consul général français est resté à Pétrograd. La position politique des îles Aalaml. Stockholm, 8 mars. — On télégraphie de Wasa que le gouvernement finlandais a décidé d'ériger les îles Aalanid en fief spécial. Le lieutenant-colonel von Bernsdorff a été nommé gouverneur, tandis que le capitaine Oerstrôm assumera la charge de secrétaire pour ces ileg. Opinion tle Lord Bucknjaster au sujet du discours du Chancelier. Berlin, 7 mars. — De la «Gazette, générale d© l'Allemagne du Nord», cet article intitulé : « Une voix d'Angleterre »: Uns ieffâar© remarquable de Lord Buck-masteir attribue au damier discours du chancelier l'importance prédominante sur toutes les déclarations d'hommeis d'Etat allemands depuis Je début do la guerre et poursuit en ces termes : Bien qu'ayant prononcé ces paroles, alors que la Russie maîtrisée était aux pieds de l'Empire allemand, ce pendant qu'au front Ouest le calme n'était que le précurseur d'un orage, le ton en fut remarquablement modéré; on m'y peut rien, trouver de méprisant à l'égard soit de l'Angleterre, soit de ee.s alliés ; le discours est en concordance non superficielle mais essentielle avec les quatre •conditions fondamtentaies stipulées par M. Wilson pour un traité de paix générale, aussi est-il compréhensible que le chancelier invite i'Entente à accepter semblables conditions. Par exemple, les paroles du chancelier au sujet de la Belgique n'inspirent pals le même degré de confiance. Il a beau répéter que ce pays ne doit pas former partie intégrante de l'Empire allesiand, il y a totijours cette réserve, comme quoi il me devrait plus servir de base aux manœuvres de l'ennemi. Personne en Angleterre ne songe à se E?arvîr du territoire belge pour l'exécution de sembl a.ble projet ; et, en tout cas, on ne pourrait se rstHieir à cette condition supplémentaire que moyennant restauration politique complète dans le dit territoire. Le chancelier fit observer qu'un entrelâen ferait savoir quelque chose da plus; il n'y a guère de raison pour refuser de délibérer avec lui. On \ me peut contester non plus qu'il est difficile d'aboutir, à un accord par l'éehan- * ge de discours en public. Si l'on prétend - voir diaïas ces déclaration» du chancelier un mEinque. de sincérité et de loyauté, nous répondrons que, dans cas conditions, la paix ne sara jamais Ksonolue. Aucune responsabilité a© ttèos plus lourdement sur les hommes d'Etat que celle résultant do ce refus prémédité d» prendre an considération des offres de ce genre. En somme, ïa teneur et le ton du discours ne mérifealiMa^ pas ce traite-momt. On dira peult-êfere que oe n'est là qu'un© opinion isolée, dit notre oonsœur ' lallemande, mais il est satisfaisant d© se 1 tmiviar enfin jen, méstonoo. d'un jugement) " semsé efc impartial à l'égard dn chance-r lier. L'heure d'été eu Allemagne. ; Berlin, 7 mars. — L'heure d'été sera mise 1 en vigueur, cette année, depuis le 15 avril ; 1918, à 2 heures du matin, jusqu'au 16 septembre 1918, à 3 heures du matin. Aux hor- j loges publiques on fera donc passer l'aiguille de 2 'à 3 heures, le 15 avril, et de 3 à 2 heu- , [ res le 10 septembre. j î Les pourparlers de paix à Bucarest. i Vienne, 7 mars. — On mande de Bucarest: 1 Aux séances d'hier et d'aujourd'hui, à la ] Conférence de la paix, qui se négocie au •' i château de Buftea, on a élaboré le plan) sys- 1 tématique des pourparlers. On y constitue 1 des Comités politique, militaire, fie droit civil et de droit commercial. Les délégués des < pardes contractantes de la Quadruplice au- ! ront la présidence à tour de rôle et par ordre : alphabétique. Les réunions ultérieures au- * ront lieu non plus au château de Buftea, 1 trop éloigné de Bucarest, mais à celui de [ Czotreseni, situé à proximité de la capitale. Uuo déclaration de Lloyd George eu perspective. Londreà, 7 mars. — Bonar L.aw a déclaré à la Chambre des Communes que Lloyd [ George ferait lundi une déclaration relative aux rapports du gouvernement avec la pres-i se. L'iatervctition japonaise en Sibérie. , , Londres, 7 mars (Reuter). — Le « Daily Mail » annonce, de source autorisée, que les pourparlers décisifs au sujet de l'interven- j ti-on du Japon en Sibérie seraient d'ores et \ déjà solutionnés, mais quttn en remet la pu-, blication jusquiaprès l'arrivée du rapport , de l'ambassadeur britannique, lequel a reçu-j ordre de réclamer au gouvernement japonais une réponse catégorique et certaine à ces deux questions : 1) A quelles secdons du chemin de fer 1 transsibérien le Japon va-t-il étendre son : protectorat militaire et ses mesures de police ? ! 2) Sera-t-il soutenu par la Chine, et, dans 1 l'affirmative, quelle sera l'étendue de cette ! assistance ? ■ ■ -C-&-S» DÉPÊCHES Le T^saté sisî Paix sïgssô esïts'© l'Allemagne et Sa Fësaëassde Berlin, 7 mars. — Aujourd'hui à midi a été signé le traité de paix entre l'Allemagne et la Finlande ainsi que la' convention de commerce et de navigation et un protocole adc.itionnel aux deux conventions. Berlin, 7 mars. — L'article I du traité de paix, pose en principe que l'Allemagne ©t la Finlande ne sont pas en état de guerre, que les parties contractantes sont résolues à vivre désormais sur pied de paix et d'amitié. L'Allemagne fera le -nécessaire pour que l'autonomie et l'indépendance de la Finlande soient reconnues par toutes les puissances; cette dernière s'engage, par contre, à ne céder aucun territoire à une puissance étrangère ni à accorder à telle puissance aucune servitude quelconque sur sa zone d© suzeraineté sans arrange-ment préalable avec l'Allemagn® et accord avec celle-ci. Las articles suivants concernent la repris© des relations diplomatiques et consulaires immédiatement après l'entrée en vigueur du traité de paix, la renonciation mutuelle aux indemnités et dédommagements de guerre, la restauration et 1» respecte des traités gouvernementaux et des droits privés, l'échange des prisonniers de guerre, des internés civils et le remboursement des préjudices causés aux civils. Quant aux traités d'Etat entre l'Allemagne et la Russie, ceux qui ne sont plus en vigueur doivent être remplacés par d© nouvelles conventions en conformité avec les nouvelles circonstances et manières de voir ; il y aura particulièrement lieu d'entrer au plus tôt ea pourparlers au sujet d'un traité de commerce et de ' navigation. Entretemps, le trafic entre les deux pays sera réglé aux termes d'un arrangement relatif au commerce et à la navigation. Les droits privés ne seront plus soumis aux lois de la guerre; les dettes seront liquidées, et le paiement des obligations aura îieu, notamment dans le service de la dette> publique. L'évaluation des préjudices causés aux civils est confiée à une commission ayant son siège à Berlin et composée pour deux tiers de représentants des paï|tieï contràictantes, pour le tiers restant de représentants ds pays neutres. Le président de la Confédération suisse sera prié de bien vouloir désigner les représentants neutres, parmi lesquels le président de la commission susdite. Los Finlandais prisonniers en Allemagne et les prisonniers do guerre allemands en Finlande seront échangés au plus tôt et réciproquement rapatriés. • Suivent alors des dispositions relatives à l'amnistie et à la rétrocession on au remplacement de navires marchands, etc. Pour !© règlement de la question des îles Aaland, il est décidé d'abattre dans le pîus bref délai les fortifications de ces îles, pour lesquelles l'absence de fortifications devra être garantie aux termes d'une conveKL-iâon spéciale. L'échange des a>ctes eonfirmatifs aura là eu le plus tôt possible à Berlin. Enfin, dans le but de compléter le texte du traité, des représentants des parties v contractantes se réuniront à Berlin endéans les 4 mois _ après confirmation do. l'acte., , L'aceord cosunercial germano-finlandais Berlin, Y mars. — L'accord commercial et de navigation conclu entre l'Ah lemagne et la Finlande stipule que les su-^ jets de chacune des parties contractantes, jouiront des mêmes droits et des mêmes prérogatives de tout genre dans le territoire de l'autre partie en matière de commerce et d'industrie que ceux dont les sujets indigènes jouissent. Les sociétés par actions, les sociétés à responsabilité limitée, les autres sociétés commerciales, industrielles et financières y compris les sociétés d'assuranca seront également légalement reconnues dans le territoire de l'autre partie et auront en particulier le droit de se présenter devant un tribunal tant comme défendeur que comme demandeur. .L'admission des dites sociétés aux professions industrielles et aux affaires sera réglée pour chaque territoire d'après les prescriptions existantes. En tout cas, les sociétés jouiront des mêmes droits accordés par des sociétés de même genre dans un» troisième pays quelconque. Les productions, naturelles et industrielles jouiront du régime de la plus grande faveur. Ces décisions ne se rapportent pourtant pas à la faveur accordée par l'une des parties contractantes à un pays ou territoire de l'union douanière, ni à celle qu'accorderait l'Allemagne à l'Autriche-Hongrie ou à un autre pays- lié avec elle par unç; union douanière, avoisinant immédiatement l'Allemagne, ou un autre pays lié douaniè-rement avec elle ou avec FAutriche-Hon<-grie. Suivent quelques considérations concernant la reprise et la date de reprise des relations postalés et télégraphiques. L'ac-, cord entrera en vigueur deux semaines' après l'échange des documents confirmatifs. 0 Situation à l'Est. Les journaux neutres et la presse de l'Entente «ont donné à entendre à diverses reprit ses que la paix ne serait point ratifiée en Russie. En effet il existe en Russie un certain courant contre la ratification. Lenine lui-même paraît partisan de la ratification, et paraît être fes-.mesure de faire prévaloir son opinion. Le document de ratiiication de la paix avec l'Ukraine sera prochainement échangé de part et d'autre à Vienne. Des appels fréquents seraient lancés à l'armée russe notamment par le Commissaire pour les affaires étrangères, le commandant en chef des Maximalistes en Ukraine, le Comité de la Révolution à Khari koff et par le commandant en chef du front intérieur L'armistice entre la Russie et la Roumanie a pris fin le 5 mars. Les Roumains n'ayant suspendu les hostilités qu'à leurs fronts de l'ouest et du sud, comptent donc apparemment reprendre partiellement les opérations militaires contre la Russie. Le biais des Puissances Centrales depuis le 1er décembre, Berlin, 7 mars. — Le grand butin en canons et, en matériel de guerre, provenant en. majeure partie des usines anglo-françaises, pris par les Allemands, est estimé réellement « contrariant » par l'Entente. D après la. « Gazette de Voss » le butin des Puissances Centrales depuis le 1er décembre se chiffre par 12.0,443 prisonniers, 3,633 canons, 7,103 mitrailleuses, 86 armes de tranchées 128,000 tusils, plusieurs milliers de véhicules, dont 500 automobiles, 11 automobile.; blindées, plxii leurs millions de mur t;'> ..'ireux tanks, ! ou. servant dhopitu., — ""«-j v qui furent abattus, 800 locomotives, te,i/00 wagons de chemin de fer pour la plupart chargés de ■ vivres et un nombre incalculable de matériel de guerre, ainsi que <|e nombreuses cuisines de campagne. Ce nombre nous gagne surtout en importance, lorsqu'on songe que le nombre ces 3,633 canons dépasse de beaucoup l'effectif d'artillerie de campagne de tous les corps darmee allemands en temps' de paix, tandis que le nombre de 7,103 mitrailleuses représente le quadruple de ce que l'Allemagne possédait en armes de ce genre au début de la. guerre. Si l'on y ajoute les milliers de canons et de mitrailleuses provenant de l'offensive contre l'Italie, on peut se rendre compte de l'énorme augmentation de forces que les Puissances centrales ont recueillies de leurs' victoires et on peut comprendre que l'indignation de l'Angleterre et de la France à ce sujet, est vraiment légitime. Désillusion singulière à Pétrograd. Paria, 7 mars. — Une information de Pétrograd _ au « Journal » signale l'attente non anxieuse mais joyeuse avec laquelle on attendait l'entrée des Allemands à Pétrograd. Mais aussitôt qu'on apprit sur la Parspecthe Nevvsky que les opérations allemandes étaient suspendues, la désillusion fut générale. Il y eut fort peu de personnes qui exprimèrent leur joie. On n'entendait autre chose que des phrases de ce genre ; Quoi Ils ne viennent pas ? Les Bolschevviki restent donc au pouvoir ? Alors que les armées allemandes ne se trouvaient plus qu'à 200 kilomètres de Pétersbourg, la population témoigna une joie exubérante. Jamais armée ennemie ne fut attendue avec . tant d'impatience. Au front de l'Ouest. Copenhague, 7 mars.— De Paris au « Politiken » : Les nouvelles qui nous parviennent du front prouvent que les opérations allemandes ont revê'tu en ces derniers temps un caractère tout nouveau. Les Allemands attaquent maintenant simultanément en plusieurs endroits à la fois, afin d'induire en erreur les Alliés sur leurs projets d'offensive. L'attaque principale des Allemands, qui s'est produite près du fort de la Pompellejeut ce succès que les Alliés durent y rassembler en toute hâte une grande partie de leurs réserves dont beaucoup d'Américains.Attaques aériennes allemandes contre Nancy. Berne, 7 mars. — Les journaux parisiens annoncent que dans la nuit du 26 au 27 février, entre 6 heures dtf soir et minuit plu-^ iieurs attaqpe3. aériennes ont été entrepriseÉ

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