Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 september 1916
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s.n. 1916, 16 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xh6v/
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JfBklfllflI IpIsMlê kr»ll lll(I6PGBllIafilI ® | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS A TRAVERS BRUXELLES Un Musée Anatomique Populaire à Luna-Park Parmi les multiples choses intére&aanites que renferme VExposition, de la Prévoyance Sociale, nous avons déjà signalé les résultats de la. lutte contre les jnaladies qui par leur retentissement dans la vie des collectivités revêtent le' caractère de fléaux endémiques permanents : telles sont notamment la tuberculose et surtout l'avarie et l'alcoolisme. La- Tuberculose est une maladie surtoiut sociale, par ses origines, s£s conséquences éco. nomiques et ses corollaires moraux. Aussi s'explique-t-on qvtc les organisateurs dû l'Expédition de Luna-Park aient jugé, et avec raison, nécessaire de consacrer au centre du pavillon principal, deux ailles latérales à l'expose synoptique des ravages anatomiquOs eau. ses par ces fléaux : ainsi qu'aux grandes me. sures de défenses thérapeutique et prophylactiques mises en œuvre pour les combattre ou .atténuer leurs effets. Nous avons récemment consacré, ici même, une monographie à l'œuvée du célèbre et regretté professeur Dr Robert ,Kocli, qui découvrit et isola le bacille de la Tuberculose,et grâce à sa Tuberouline,permi de dépister le •mal à un stade de son évolution où il passe souvent encore inaperçu. Nous y renverrons nos lecteurs. Dans l'aile droite du pavillon central le visiteur peut étudier toute une série d° préparations anatoano-pathologiques des organes atteints du redoutable microbe (Bacille de Koch). On y suit pas à pas la marche in-sic'ieiusC du mai, ses progrès sournois, la formation des cavernes provoquant- les hémorragies si souvent mortelles et l'asphyxie cachectique qui termine généralement la phase ultime de la troisième période de la phtisie. Les cultures de bacilles de Koch, ensemencées dans la gélatine, font comprendre les modes de colonisation et. de propagation des microbes pathogènes et leur dissémination par ]es crachats et les linges des patiens, infectés souvent à leur insu, montrant ainsi la yoie à suivre pour enrayer la contagion de fa maladie. Des coupes d'oirganes tuberculeux aux différents stades, prélevés sur des cadavres d'ouvriers de diverses catégories, plus spécia-lemeasti expej-é-, de par îesvowKNtiers inévitables dG leur métier, font saisir à l'évidence, la variété complexe de la contamination collective des agglomérats humains : les bouilleurs aux pouinons incrustés de particules de charbon à l'état pulvérulent qui obstine les orifices des alvéoles pulmonaires et réduit ainsi mécaniquement l'air disponible pour l'oxydation du sang veineux par l'oxynémo-globinc formée pendant la respiration aérienne : les tailleurs de pierres, les polisseurs, les ouvriers des fabriques, les allumettieïs, etc., chez qui le catharre chronique des bronches et des poumons est l'jndice d'une propension permanente à l'infection tuberculeuse, laquelle trouve chez ces sujets souvent en outre débillités par une alimentation insuffisante er un manque total de confortable et d'hygiène, un terrain hélas! trop bien préparé pour l'évolution rapide du bacille de Koch. Aux statistiques douloureusement éloquentes, accusant les méfaits de la Tuberculose, répondent d'autres éléments d'iniwrmation exposant les consolants résultats obtenus par la lutte rationnelle et scientifique entreprise depuis un quart de siècle surtout. Maladie sociale, disions-nous plus haut, la Tuberculose est à combattre d'abord et .surtout par des mesures de prophylaxie et d'hygiène publique et privée. L'Exposition de Lunà-Park nous montre le contraste entre la demeure malsaine et mal tenue, foyer générateur de tuberculose et la maison assainie et aménagée suivant les règles de l'Hygiène et de la science moderne. Même démonstration en ce qui concerne les quartiers des villes.Tout cela est lumineusement mis en évidence par des modèies, véritables miniatures de goût artistique et de précision scientifique tout à la fois. Le compartiment si important des renseignements officiels concernant ce qui a été accompli dans les pays de l'Empire souligne ces efforts méthodiques et en explique leg résultats probante. Les modèles des eanatoria pour tuberculeux — il y en a plus de deux cents en Allemagne à l'heure actuelle — mettent qu'on s'y arrête et qu'on médite surtout sur fce qui nous reste à faire pour égaler un aussi gigantesque effort. Dans l'excellente revue hebdomadaire « La Croix Rouge », le Dr Cont/.en, le savant et distingué secrétaire de l'Exposition, résume comme &uit les résultats obtenus : « Le nombre des sanatoria ne fait que s'accroître d'année en année,c'est ainsi qu'en 1902 il n'existait en A'iemagne que deux sanutoria pour tuberculeux. Duiant les quatre dnné<t. suivantes leur nombre a atteint 50 et actuellement il n'y en a pas moins de 193 dans l'empire al'emand. En même temps on constate ùne diminution considérable de la mortalité due à la tubercu'se. On a entrepris la lutte Systématiquement contre cette maladie en 1882 ,lorsque Robert Koch en a découvert. Je bacille. A cette époque 32 habitants sur i,000 mouraient de la tuberculose, en 1914 ce chiffre était bombé à 15. On ne pouvait donc espérer un résultat plus favorable. » On ne saurait mieux dire en moins de mots. Là encore, hélas ! Germania Docet! Quant à l'alcoolisme et à 6Cs ravages, nous avons souvent traité cette question dans le ff Bruxellois », montrant inlassablement 1 6r- reur funeste de nos gouvernements qui, d'une part subèidient des organismes <je réclame électorale qui prêchent la tempérance ou l'abstinence et, de l'autre bouclent leur budget en drainant les millions prélevés sur l'exploitation de la passion de la boisson, .sans oser avouer (comme le fit un jour M. Charles Du-puis au Palais-Bourbon qui l'alcoolisme rapporte des millions au trésor public mais lui colite en réalité des milliards), sous forme des ruines et des déchets sociaux de tout genre qu'il faut entretenir : prisons, asiles de fous, hôpitaux, écoles de réforme pour les enfanta vicieux, tarés, anormaux, etc., etc. Les statistiques sont effrayantes. Sur 100 délits contre l'autorité de l'Etat, 75,5 sont dus à des alcooliques, pour le vol 68,2, pour coups et blessures 67,8, pour attentats à la pudeur 63,2^ pour meurtres 58, poué violation de domicile 54,3. Voilà une terrible réquisitoire contre les alcooliques! Une autre statistique fournie par le pénitencier de Dusseldorf -Deendorf montre par des chiffres non moins probants, le rapport étroit existant entre le crime et l'alcool. Le dimanche on avait commis 132 crimes, le lundi (lundi bleu) 51, du mardi au vendredi, le chiffre tombe à 13 pour remonter le samedi, jour de paye à 33. En général le lundi est le plus mauvais jour, parce qu'il suit le dimanche sur l'échelle des crimes et parce qu'il cause bien des misères par suite du dégoût du travail provenant de l'abus domineal de l'alcool. Un tableau cl - l'exposition' mentie que le lundi .ii y a eu 435 retards d'une demi-heure de travail, tandis que les autres jours de la semaine il n'y en avait que 90; 214 retards de 2 heures à l'encontre de 53 et 901 abstentions complètes de travail p endant toute la journée à l'encontre de 618. La Syphilis ou avarie est le troisième grand fléau social moderne. Les maladies vénériennes et syphilitiques, appelées à tort maladies honteuses,par hypocrisie conventionnelle sans doute, intéressent au plus haut point la société par ce fait qu'elles retentissent immédiatement sur' la descendance de l'homme et peuvent compromettre les sources de la- vi'?.-ijté des u-itions. Aussi sommes-nous personnellement d'avis qu'il faut sans fausse pudeùr, révéler prudemment aux jeune gens et ce dès l'adolescence, c.-à-d. vers l'âge de 15 ans, tous les dangers de l'inconduite et de l'abus précoce des relations sexuelles. Quoi qu'on dise les préparations anatomo-pathoLogiques d'un musée sérieux,agrémentées d'une démonstration scientifique précise, sans exagération, valent infiniment plus pour détourner le jeune homme « et la jeune fille de la débauche que les sermons des meilleurs prédicateurs. Il faut oser appeler les choses par leur nom, quel qu'il soit. Au moins l'individu, dûment prévenu, sera sans excuse s'il faillit. Le sentiment des responsabilités et des devoirs envers soi-même et. vis-à-vis de sa descendance arrêteront plus sûrement l'individu slir la pente du vice facile que les considérations morales les plus éloquemme.nt servies. L'intérêt égoïste de chacun reste en effet toujours scn conseiller le plus écouté. Répétons-le donc . A ce point de vae, comme sous bien d'autres rapports, L'Exposition de la Prévoyance Sociale de l.una-Park marque une date : ce fut une initiative heureuse et féconde! dont il sied impartialement de féliciter les promoteurs et, les organisateurs, et cela au nom du Progrès et de 1 'Humanité. Marc de Sclm. t— 1 ' LA GUERRE ttmmoÊw&i ËlMéis Ail.ùùtAi'i ii 3 BE1ÎL1N, grand quartier général, lJf septembre ; / Théâtre de la guerre à l'Ouest. Front du lehlmarée-hal général prince héritier Huppreclit de Bavière : Dans la bataille de la S<rmme, combats d'artillerie de grande intensité de part et d'autre. De fortes attaques ennemies réitérées entre Ginchy et la Somme et en plusieurs autres endroits au sud du fleuve ont été repoussées avec des perf.es sanglantes. Par des contra-poussées, du terrain a été gagne partiellement. Des prisonniers et du butin ont été faits, & roui du* Kronpriiiz allemand. A droite de la Meuse, se déroulèrent des engagements d'infanterie, à l'ouest du ravin de SoûvillCj sous une très tive action- d'artillerie intermittente, dans le sCcte'tir Tiiiaumont-Bois du Chapitre, 'théâtre de la guerre à l'Est. Front du ïeldni:>réetiaf généra! prince Léo-ptihi de Bavière : La situation est inchangée. Front du généra] de la cavalerie archiduc Charles : Dans les Garpathes, une tentative d'assaut russe contre le Gapitl a échoué. A l'ouest du Gupul, le combat continue. En Transylvanie, pas d'événements d'importante.Théâtre de la guerre des Baikîins. Groupe d'armée du felrfmaréchàl général von Aïackensen Dans la Dobrudscha, des troupes germano-bulgares et turques, par des combats fructueux, continuent à progresser. , Front de lacédoine Action combattive '-'ntiiée, des deux cotée du lac d'Ostrovo, ; • le front de la Mogle-na et à l'est du Wanlt ; lu nord du Coganska Planifia, ainsi que sur Svrkuruz et le Ko-vil, de fortes attaque i !;iuem.ies ont été phi-sieurs fois repoussiez. /alla est au pouvoir des troupes bulgares. V;- AUTRïtVilKNS Y1ÊNNE, U septe- Théâtre de la ;i ; vre à l'Est. Front roumain : A'ous avons répons, plusieurs attaques a l'ouest et à l'est de A <? SiCben. Aux aut;<'s parties du front, aucu, vénement. Front du générai do cavalerie arciiifluc Charles : Dans les Garpathes. persistance des violents combats. Après une ,.<>£'■ use canonnade préparatoire jjoussée jusq i feu roulant, l'enne. mi assailht nos positio - le Smotreç, de la £«• doua et du Gupul, m , en fut repoussé avec des pertes sanglantes. < Dan la vallée de ( ■>■), combat encore en cours. Front du £eldmart> i:il général prince Lco-pold de Bavière s? S i t nation inchangée, Théâtre ne In guerre italien. La canonnade dir/gie. par l'ennemi contre le haut plateau du K'fst augmente visiblement d'intensité. Dut - Tt/rol, continuation par nos troupes, du d< loier. eut de lu zone de Forain, tout en capt rend, lors de la prise d'une position en ha uq-ur, Jf ). alpins, dont 2 officiers,ainsi qu'une , Uleuse et une quantité de provisions. Nos positions de là i-'tc de Fassam subissent une canonnade tl-h ferromjnie. Théâtre lie ta (j e re au teud-Est. Aucun événement. , Sui -:er L'après-midi du 13, vue escadrille d'avions ennemis, composé de J'j appareils Caproni, sous le couvert de 3 cv^ns de défense, entreprit une attaque sut ' ricte, assistée par 6 torpilleurs ennemis et k\-jux barques automotrices qui se tenaient il is le golfe. Bien que ayant jeté de no-ml, ;es bombes, elle n'a causé qu'un dégât funit, et aucun dom mage atu point de vue i xlitoifie. Pour autant qu'on sdit informé, il ,\\a qu'un homme légèrement blessé. Au c< ,■ >} "« combat aérien, le lieutenant ^ '■ kl •' iraignit un avion e ri'un à atterrir derrtèrë les lignes de l'adversaire. Quelques-uns de nos avions ainsi que nos batteries de défense touchèrent Siu-ptein des torpilleurs ennemis. En même temps, une escadrille d'avions ennemis, apparue au-dessus de Parenzo, a jeté une vingtaine de bombes, mais sans y causer d'autre dégât que la destruction d'une cabane forestière.BULGARES SOFIA, H sept. — Communiqué du 13 septembre. — Au front roumain : Le long du Danube, le calme rtgnfi. La progression de nos froupCs dans la Dobrudscha continue. Le comnidiidant de la oe armée communique com-l$kmcntairement : Nos officiers revenant hier de Silistria ainsi que de Tutrakan et de ses environs et qui ont été témoins oculaires des événements qui s'y sont passés, font savoirjque les troupes roumaines, au cours de leur hon-teusà retraite, ont exercé des excès horribles centre la population bulgare paisible et sans défense. Un a trouvé le cadavre d'une jeune fille mineure, dont le corps était déchiré en deux parties. Le crime a préalablement été commis après que l'enjant eût été violentée. A ces horreurs, des troupe s roumaines vaincues, ont pris part certains détachements russes qui se trouvaient à Silistria. Front de Macédoine ; Hier, forte canonnade et feu d'infanterie de part et d'autre près du lac d'Ostrovo. Dans la région de Molenitza, fiu intensif de l'artillerie et l'infanterie, ainsi qu'activité d l'aicte de mines. En certains endroits, l'ennemi a cherché à marcher en avant, mais il a été rejeté par notre feu. Dans le val du Wardar et sur le lac de Doiran, vive canonnade. Près du lac de Butkoua, deux bataillons italiens, un escadron et une batterie se sont avancés du villa> ge de Butkoua contre la Butkàwa Dzumja. Les détachements de nos troupes qui s'y trouvaient les ont attaqués avec énergie et les ont mis en fuite. Poursuivi par nos troupes, l'ad-versaire s'est retiré vers le vdtage de Butko-u-a. Un officier, un aspirant-officier et 87 soldats furent faits prisonniers. Jusqu'à présent, nous avons donné la sépulture à 2 officiers et à plus de TU soldais. Le butin s'élève à 200 fusds. C'est notre deuxième rencontre avec les italiens. Dans le val de t'a Strvma, rare canonnade. A la côte de la mer Egée, comme d'habitude, croise la flotte ennemie. TURCS COj SXAAI1XOPLE, 7/. septembre (rapport officiel du 9 arrivé en retard). — Dans le secteur de l'Euphrale nous avons fait échouer une tentative d'attaque par surprise et avons mis l'ennemi en fuite. » Dans le secteur du Tigre, nos patrouilles ont 'persévéré et réussi dans leurs combats importants et poussées de reconnaissances. Au front du Caucase, une irruption opérée par l'ennemie sur nos positions, la nuit du S au 0, a été complètement refoulée par notre contre-attaque, en. infligeant aux Russes les plus lourdes pertes; rien que dans l'assaut, contre une hauteur,l'ennemi a perdu 2,000 hommes. A l'aile gauche, nous avons déchargé un feu violent sur les positions d'artillerie ennemie s\ Pas d'événement à signaler aux autres yarHCs du front. D'après les. informations les plus récentes, nos trouprCs, appuyées par celles des Allemands ai des Bulgares, ont refoulé, dans le nord de la Dubrvjdkcha, de nombreuses attaques de contingents russo-roumains assez forts. CONSTANTINOPLE, U septembre. (lie-to dé). — Le quartier général annonce sous >'a date du 8 septembre : Front du Caucase : Après une vigoureuse préparation de l'artillerie, l'ennemi a jxissé sur l'aile droite,dans le secteur d'Ognut à l'attaque et s'est approché de nos positions à 300 mètres. Mais par la résistance opiniâtre de nos braves troupes il fut rejeté partout et subit sous le feu, efficace de notre artillerie et de nos mitrailleuses de'graves pertes, de même dans une autre attaque que l'ennemi a déclanchée en combinaison av.ee la première dans le secteur occidental d'Ognut, il fat également refoulé après un corps à corps, en subissant de fortes pertes. Au centre seulement des rencontres entre détachements de reconnaissances et des combats locaux. Sur l'aile gauche, nos détachements de reconnaissance ont rejeté l'.ennmi et capturé une quantité de fusils et cle bombes. L'ennemi, y tenta, sous la protection de son artillerie et -de ses mit radieuses,une attaque avec une partie de ses contingents. Il fut toutefois repoussé avec des pertes. I Pas d'événements in:.portants sur les autres fronts. FRANÇAIS l'A h'IS, 13 sept., 3 h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, la bataille s'est jioiirsuivtC hier dans la soirée avec un succès prononce, pour nos armes. Le village de Bou-chavemes, attaqué vers 8 h., a été enlevé en entier par nos troupes, au cours d'un brillant combat, malgré la résistance de l'ennemi qui s'y était puissamment retranché. Pendant la( nuit, notre infanterie s'est organisée sur les positions conquises. L'e/inenu n'a tenté aucune réaction. Ge matin, nos troupes, continuant, leur progression vers l'Est, ont pus d'assaut la ferme du bois Labé situé à 600 m. à l'est de la route de Béthune (sud-est ae Bouckavesnesj. Nous avons fait de nouveaux prisonniers au cours de ces actions et capturé un nombreux, matériel. Aucun chiffre précis_ ■ne nous est encore 'pane.iii à ce sujet. Au nord de l'Avre, un coup de main dirigé sur ■une tranchée ennemie de la région d'Andechy, nous a valu des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons réalisé quelques progrès dans la partie nord du bois de faute-Chapitre. La lutte d'artillerie se maintient très active dans la région de Fleur y-Le Chenois. Partout ailleurs nu>t calme. Aviation. — Sur le front de la Somme, nos avions ont livré 17 combats dans la journée d'hier. Deux appareils ennemis ont été abattus, l'un vers AizecouH, l'autre aux environs de Moisit ri s (nord et nord-est de Péronne). Quatre autres appareils ennemis ont paru sérieusement touchés. Dans la nuit du 12 au 13, nos escadidles de bombardement ont lancé de nombreux projectiles, 87 obus de 1^0 sur la gare et les baraquements de Guiscard, où 2.explosions suivies d'incendiés ont été constatées; 2Jf obus sur la gare Yoisel et les dépôts a'llcndicourt; 7Jf obus sur les installations ennemies de la région d'-Ethm; 32 sur la région de Damvillers; 6 obus sur la gare de Montmédy. Dans la même nuit, un de nos groupes de bombardement a effectué les opérations suivantes : 105 obus sur la gare de ThionviÙe; 00 sur les hauts fourneaux d'Uc-kingen (au cours de ce bombardement un de nos appareils a effectué 2 ft±is le parcours); 6 obus-sur les hauts fourneaux de Itombacli; 6 obus sur la voie ferrée de Pont-à-Mousson. J'.LBIS, 13 sept., Il h. p. m., officiel : Aii nord de la Somme, nous avons sensi-blen\ent"élarç)i nus positions dans la partie de notre front qui fait face au, village de Combles et p>is d'assaut au sud de la ferme Le Priez tout un système de tranchées puissamment organisées par l'ennemi. Des combats acharnés se sont livrés au cours de la journée sur notre centre et notre droite où l'ennemi a fait d'énergiques efforts pour nous reprendre le terrain perdu. G ne attaque violente de l'ennemi à l'effectif de 2 régiments lancée sur la ferme du bois Labé est parvenue d'abord à la reprendre, mais par un retour offensif irrésistible nos troupes ont rejeté l'ennemi de cette position et l'occupent de nouveau en entier, au sud de la croupe qui a été également l'objet des tentatives de l'ennemi. Après une série de combats qui sont allés jusqu'au corps à corps et des alternatives d'avance et de recul, notre infanterie a maintenu intégralement ion» ses gains. Le chijjre des prisonniers ennemis valides faits dans les journées d'hier et d'aujourd'hui dépasse actuellement 2,300. Le matériel important abandonné par l'ennemi et jusqu'à présent dénombré, comprend 10 canons dont plusieurs lourds et une quarantaine de mitrailleuses dans le secteur de Bouchavesnes. Au sud de la Somn.e, la lutte d'artillerie s'est maintenue très active dans les régions de Yermandovillers et db Chaulv.es, Sur la rive droite de la Meuse, après une intense préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué les positions que nous avons récemment conquises à l'est de Fleurjf. Il a été complètement repoussé et a laissé entre nos mains quelques prisonniers, Aucun événement important à signaler sur le reste du front. PETROGRAD, 13 septembre. — Dans la région de la ville de Riga et de la Duna, l'activité des avions ennemis a considérablement augmentée. Dans la région au sud de Jesupol, les tentatives ennemies de traverser le fleuve Bistrizta ont été arrétees par notre feu. Dans les Garpathes boisées, dans la région du, Tschernok, l'ennemi a effectué des attaques non réussies contre les hauteurs'conquises pat nous. Dans la mer Baltique, notre flotte a bom- » bardé, au soir du 9, dans l'isthme d'Irben, un remorqueur ennemi. Il fut forcé à s'échoue? sur la rive. ITALIENS ROME, 13 septembre. — Dans la vallée de Brand et dans la vallée haute d-e Posina, nos attaques partielles ont continué. Le soir du 11, nous avons repoussé des attaques ennemies à l'est de Griso et dans là valée de Zara. Au nord de Falzarego (au ruisseau de Castrana, Boite) nos Alpins se sont emparés d'une position qui domine les bifurcatoins de Travenan-ze et qui interrompt ainsi les communications entre la valle de Travenanze et le secteur de Lagazuoi. Aucun événement important sur lç restant du front. —Uier soir des aéroplanes ennemis ont lancé aes bombes sur Venise, Pardenonc, Latisana, Marano, Lagunare, Carbignano et Aquileja. Il y a eu quelques blessés et cle légers dégâts. Dernières Dépêchés Grave explosion en fiance. Berne, 15 septembre.— D'après les journaux français, une explosion s'est produite dams la la fabrique de poudre à Bayonne. Les dégâts sont 1res importants. D-eux peirsoinnes fui«nt tUiS-b'ei p<us de 20 blessées. L-cs combats en Grèce. Berne, 15 septembre. — D'après u:ue correspondance de Salon irjue, envôvée au « bornera dei-la Serra », les actions des Alliés commencées d.pu s le 10, ont livré le résultat que les Allemands et les Bulgares disposent de forces combattives qui ite sont pas à dédaigner, qu'ils sont pourvus d>rtiUci,e de divers calibres eet qu'ils ont reçu l'ordre <T<ipposer urne' résistance tenace. Le ime corps d'armée grec. Vienne, 15 septembre. — En commenlant 1-a transfert eu Allemagne, du -i.n©- corps d'année grec, la « Neu® Freie Presse » s'exprime comme suit : Cette îedd'.ikxn est' certainement uni des j.iic.deaits les p.us étranges dans celte guerre, cile nous montre que l u niée grecque, quoi-. que quelques parties isolées se soi n.t détachées a Salonique sous la pression de l'Entente, ou sous la séduction de l'argent, est dévouée à la politique du Roi, qu'elle ne veut pas se joindre a l'étranger, haï et qu'elle ne veut pas combattre pour l'oppresseur du pays. La politique de guerre de M. Vémi-zelos-a été'touchée au plus vif. Il ne peut pa^s exiger qu'on mène une guerre contre laquelle l'armée est hostile a lin tel po nt qp'e'.le ne veut pas se soumettre à aucun prix à ta pression de l'Entante. Tout l'édifice de mensonges de l'Enteuite s'écroule. Elle ne p «jt même pas avouer que la politique de guerre de VéoteejLosagrait la véritable expression de l'opinion publique; car aujourd'hui le peu-pi > et l'armée ne font qu'un. L'incident est mie débâcle pour Vénizelos, une débâcle pour l'Entente, une débâcle pour la politique de guerre en Grèce. - Le « Neue Wiener Tageb-latt » écrit : Les procédés barbares de l'Entente contre la Grèce ne peuvent être stigmatisés d'une manière plus drôlesque et plus poignante en môme temps, que par l'imploration de la protection des troupes allemandes par le général de Ka-waîîa.Son plan grandiose, de sauver et de préserver ses fidèles est en même temps 'un coup do fouet flanqué au visage des hommes au pouvoir, de l'Entente qui préchçnt de combattre pour la justice et la civilisation. La situation en Grèce. Berlin, 14 septembre. — Les officiers-du •ie corps d'armée grec placé sous protection &eà Allemands, tenant à préserver leur famille de la famine imminente en G^èce par suite des manœuvres do l'Entente, se font accc®ipagner par leurs proches dans leur exode vers l'Allemagne. On ne connaît pas encore le nom du chef de ce corps grec. Zurich, 14 septembre. — Les « Nouvelles de Zurich « déclarent sans précédent cet- exemple de l'hospitalité allemande à l'égard du 4e corps d'-armée grec réfractaire aux menées de l'Entente. Rien ne dénote mieux l'impression produite par cette dernière tant sur l'arméa que but la nation en Grèce. Le journal qualifie ce résultat de double défaite de l'Entente : défaite militaire et défaite morale; il ajoute : ce. n'est plus un craquement, c'est une débâcle , » Athènes, 14 septembre. — (Agence ltavae). — Le Roi a demandé à M. Dimitrakopoulos de se charger de la formation d'un cabinet; c« dernier a accepté en principe. Le député Di-mitrako.pouios, âgé de 45 ans, a été plusieurs fois ministre de la justice. D'abord du parti de Venizelos, il s'en est ultérieurement séparé pour fonder uu parti adverse bien que sans inimitié personnelle à l'égard de Venizeloe. C'est uu des plus grands jurisconsultes du pays. Genève, 14 septembre. — Le gouvernement grec aurait permis à totis les Grecs aptes au service militaire d'émigrer, pour autant qu'ila aient une résidence à l'étranger. Le « Heftia » dit que depuis la démobilisation il en est passé plus de 40,000 par l'Italie à destination de l'Amérique et que des mille.irs d'autres suivent leur exemple. Athènes. 14 août. — On mande au « Petit Journal » que des détachements de garde ont été placés aux portes des ambassades des pays de l'Entente, et que, dans l'armée grecque, on ne voit pas diminuer l'aversion qu'elle a de-puis des mois pour les alliés. ♦ " mm ' M.ivi.f'7 3me Année - N. 708 - Ed. A CIHQ CENTIMES Samedi 16 Septembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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