Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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19 augustus 1918
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s.n. 1918, 19 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx4696g/
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Lundi 19 Aout 1918. - fï° 1393 i 3"1; ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont re^us exclusivfitnent par tons lei , t BUREAUX T)E POSTES. i< Les reclamations concernant les abonnements doiveni . Être af-ressées exclusivement au bureau de poste qui a j délivré 1'abonnement. L'PRIX DES ABONNEMENTS :%■ < 3mois:2mois:Imols: ■ Fr. 9.00Fr. 6.00Fr. 3,00 £ Ti RA GE s 125,000 par jour * $te«s DIX CENTIMES JOZJ&LlSIAI* QÜOTIDIKK XJVI>J$r>^Sr:DAJVI* Lundi 19 Aout 1918. - N° 1393 ANNONCES raus divers et Echos .»#,.,. La llgne, fr. 500 Mécrologle ..-..•#,.,».. , . „ , 800 Annonces commerdales »......,,,. 2.00 Annonces financières ..«,.......420O PETTTES ANNONCES. . . La grande llgne. 2.00 Rédacteur en chef : Renê ARMAND) E'.., . Redaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE i 125,000 par jour Chronique des Abus La semaine demière, uu Saint-Gillois nous ,-apportait des morceaux de savon de 100 gr. qui n'en pesaient que 80 et qu'on distribue saus s'ocrfcuper de cette perte sèche infügée aux clients hdéjk beaucoup irop dépourvus de savon. Aussi rfc-t-on dÜ, a rhöpital Saint-Pierre, agrandir les installations sanitaires oü Pon soigne les galeux 'qui pullulent dans Paggloméra&on bruxelloise, !&u point que beaucoup de citoyens n'osent plus I se faire raser cnez nos coiffeurs « antiseptièrues », plusieurs des barHfïês ayant récolté cnez ices f igaros ruineüx des affections cutanées aussi j-'.variées que tenaees- Au lieu de laisser nos sabtewiniers clandestins raSer Ie beurre pour conIfectionner les pains de faux glycerol avec ban[derole[ imitée ou les carnemelk hollandais non moins illusoires, notre police ferait oeuvre pie a; Ine pas attendre les dénonciations de ladies 1 concurrents qui se vengent de leurs confrères, Quaritité de ces exploiteurs des deux sexes sont connus de tous et opèrent en Bourse, au ConÜnental, a la Lanterne. au Métropole et ailleurs. Que ne les punifcon d'offïce au üeu de s'en remettre pour cette besogne d'épuration au hasard des ^dénonciations anonymes et autres ou au zele des ftonctionnaires dfi Poccupant. \ Même observation" pour les tripots clandestins, sous archiconnus. A deux pas d'un commissariat en plein centre, un tenancier de cabaret avoue avoir gagné plus de 100,000 francs depuis un [an en prelevant 1 aoarc sur chaque coup du jeu /de la passe anglaise qui attire chez lui force .chömeurs et commercants* I' La consigne est de ronfler, car, a on Ie voulart . sincèrement, on arrêterait par fournées enti&res lies fraudeurs comme on confisquerait sur chaque ^tramway et & chaque voyage des douzaines de kilos de pommes de terre teansportées en fraude «aalgré Pavis ridicule placarde partout et que; ' (pas un conducteur ni ua policier ne font respec"ïfitf". Le jeudi 15 aout, vers 6 heures, une femme %t trois gosses pieds nus en rapportaient ainsi 47 kilos, avec la complici&é du receveur d'un tram ide Schaarbeek au Bois de la Cambre. Cette chökaeuse avouait les revendre. 3 marcs le kilo. Ces gens continuent a ëtreentretenus par les fonds f * itiblics. Belle morale civique et patriotiqne .doni es cyniques bénêficiaïres abusent en contribuamt. a affamer et a rumer le public qui travaille pendant que les eatretenus de tout acabit encom- < .©rent les salles de spectacles, les cabarets et en-/ Jjpichissent fes exploiteurs de tripots. I La Ville de Bruxelles louait les échoppes ^uï* ifentourent les Halles Centrales a «0 fr. par mpis.' i33ernièr ement , comme les gaspillages edilitaires tinces'sants — votés en 3 minutes en séances pu-sfeïiques par le Conseil communal, — exigent des 'ressources nouvelles pour boucher les trous faits ta ,1'escarcelle communale, on décida de remettre "a i'encrtère ces échoppes et on fixa la redevance taiininium a $D§ fr. par mois pour chaque échop-jpe. Un monsieur D..., un marchand de fromage fconorablement connu, ancien patente de -la cer-L. poration, ayant craint de ne pouvoir payer up.e, taxe locative aussi léoufine, avait arenoncé auxj iSdeux échoppes qu'il occupait jusqu'alors. Un | j striep concurrent quelconque, fraïchement im- ; ■fare-vise marchand, poussa les enchères juscm,,a i 1,400 a 1,600 fr. pour les deux échoppes. Mais Cune fois installé il refufea -de s'èxécuter et ne I.voulut plus payer que 60 fr. par édioppe comme 'son predécesSeur evince. Les magistrats belges 'étant en grève le locataire paie juste 60 fr. par Jechoppe et par mois comme 1'ancien M. D..., et Ja Ville n'ose l'expulser. M. D... profeste avec _ rai'son et reclame sa reintegration, en of f rant même de payer bien davantage. La «rille ne bouge 'fes.-- ' W$&*^^"'v f A propos des CariïïnesvscolaiTes. Combien ira-' iyions-nous ;oas raison en écrivant a propos des griefs articupés contre l'économat et la direction 5es canlines scolaires de la Ville de Bruxelles ptjue ixmt «cela- =était. pure invention! Une fois de Klus, disions-nous, nous nous sommes trouvés en «presence de manifestations de 1' esprit de ran-Jcune de gens qui, pour des raisons persohnelles, sont mécontents de ceux qu'ils accusenl Ce qui, uès ;l'abord» avait éveillé ïMïtre méfiaoce est le Jf ait de voir af firmer que routes les marchandiseB • ^rentrent par la rue du Lombard, ce qui est in-; exact: elles sont introduites ^ar-la rue 4e VJEtu- « sire. D"atöfe part, comment ce chef de bureau em-aporterait41 pour ges poules le fond des ^douches jqu'on lai^eraitcom-plaisammen-tbiengarm? Dans run seau ou un bidon ? Fouvez-vous séraeusement '.cóncevoir ce spectacle ? L'inmminaieur a-t-il vu; komment on remplit les bidons ? Se rend-il comp- ; «te du travail qu'il faudrait exécuter pour faire cette operation avec dés douches semblables a .'celles de la soupe scolaire ? Non moins épatant est eet autre chef de bureau qui s'en retoumerait chez lui chargé d'une i ^Jpleine boifce des tablettes de chocolat distribuées•aux enfants des écoles a 1'occasion de l'anniver- jisaire de M. E. Solvay: une boite de ce chocolat pes ait 10 kilos!: F Quant aux installations si elles sont trop exi-'guës', depuis la guerre surtout, elles sont bien | aérées et, n'ayant aucune communication directe; ^avec les bureaux, elle ne peuvent contribuer a \ propager la maladie dans les Tangs des fonc-; 'tionnaires: la moyenne des malades de la rue de l'Etuve n'est, en aucune maniere, supérieure a ] celle des autres bureaux de 1'Administration coml munale.'Ce ne sont pas les emanations de la cui-[isïne[ qui tueront ces messieurs. La flemme est; autrement dangereusel Ainsi qu'il faïlait s'y attendre, la lettre ouver-'te' du lutteuT liégeois Nicolas Herd déniant a Omer de Bouillon son titre de vrai champion national de lutte et reclamant ce titre pour son [irère Henri'Herd, alias Constant le Marin, — en ce moment volontaire rentré de Russie a Pa- i ris — a provo que une verte riposte d'Omer Ga- \ pratte dit de Bouillon et aussi de l'Anv-ersois Lau-Tent Gertsmans, qui matchera Omer le 28 ct aux Folies-Bergère. On lira plus loin, si on ne l'a pas jdéja lu, le défi d'Omer a Nicolas Herd. Nous li'abuserons ^as de la patience du lecteur en res-i5assant ce vieux theme. ConstatonS simplement qu'a force d'avoir abuse du chique on a donné ■prise' au soupcon ou a la calomnie, car il y a eu "et il y aura encore des luttes sérieuses oü le meil-leur fait effort pour triompher, la gloire se mon-• nayant toujours au profit du vainqueur. II ne faut done jamais généraliser. Souhaitons plutöt que cette poléxnique épure enfin les duels spor-tifs de nas champions; dans cette voie la rencontre sensationnelle d'Omer le veteran qui defend sa chance et ses cachets contre le jeune Apollon anversois Laurent Gerstmans sera, espérons-le, du beau travail proprement accompli. Si le rnoindre indice permettait d'en douter, je serai le premier a le crier impitqyablpment coram -po-pulo. Nous avons signalé ici Pabus scandaleux grace auquel le consortium des Brasseurs beiges syn-^diqués^ a hausse progressivement le prix de la 'bière au point qu'une vulgaire bouteilïe -de gueu-;ze; se vend maintenant 5 et 6 francs. L'hectolitre *de bonne bière revient aux brasseurs a 6 ou 7 fr. de matières premières: malt, sucre, etc., et on /"nous la vend a 55 francs l'hectolitre! • Paredls industrials ne meritenC-ils pas d'etre iaréglementés ou mis 90us aséquestre? En somme, |la bi'ère t;constitue la principale, ou pour ainsi Jdire la senile boisison que nous puissions encore I nous payer.' La cherté des autres boissons cui 'ont pour base les- produits w "Mais il n'en est pas de même pour la bière. 'qui est un produit national. Le jrrain, le sucre. iSont des produits de notre sol. On a réglemenlé I'usage et la vente de ces matières premières. J Ne pourrait-on completer, dans l'intérêt géné-I ral,' 1'oeuvre die la réglementation en réglemen-[tant[ la fabrication et la vente de la bière? |r Il_ y a la peut-êljre une. lacune a combler. A I quoi -sert, en effet, de tarifer le prix des grains let ceux des sucres, qui servemt a faire de la ifcière, si on laisse aux brasseurs toute liberté de jyendre la bière. aussi cher qu'ils le veulent?,. .jfct.-^—— La bière est actuellement un produit néces-5ajirexa Palimentation humaine. Ell'e ne peut, pour le moment dia moins, être considered comme un article de luxe.Dès lor.s aelle mérite bien Patteution cles Pouivoiis publics, quels qu'ils siïaent. Nous avons connu les barons «Zeep», X,a noblesse pourra se glorifier d'avair enfantfe" une categorie en plus, celle des barons «Bier». Il est vrai de dire a Pa vantage die la «brasserie», que ceïle-ci possédait dé ja. en _ son sein des nobles autres que ceux dont nous Venons de parler, des comtes, des Trais ceux-ci, etc (A suivre)Mare de Salm. LH GÜERRE Communiqués Ofüdels ALLEMAN DS BERLIN, 18 aout. — Offiael de ce midi:. Theatre de la guerre a l'Ouest Groupe d'ar mees dn prince hérltier Rupprecht Combats zl'itofnntBrie au sud-ouest de Busquoy et au fiord de PAncre* Croupe d'armées du colonel-général von Boehn * Aux deux cötés de l'Avr*+ hier, continuation dss attaques ennemies, qui furent dèclanchées, avec forte assistance dJartillerie et de chars bÏÏn-désj et foussèrent. de grand maéin, le long des chjrnins allant d'Amxens et Montdidier vers Roye. Les chars blindés furent lies tins détruits far le tir allemand, les autres forces de rebr.euS' ser chemin, refoulés far des contre-attaques A\ Bouvreignes et -au sud de cette localité, oü V-en-&e$n* avait, le 16 aout, selon inf or motions ultè-rèeur-es, execute en vain six assauts successifs, tl réféta ses attaques, qui èchouèrent encore. VsrS la soiree, la canonnade redevinl flus intense, êtendant ses effets dans la region au nord de Chaulnes et au sud de Noyon. Au nord-oue&t de Chaülnes, attaques ennemies, qui,f rises $meg uh tir concentre, ne furent se aivel&pfer qu'en un f e tit n ombre de füints* et furent refoulées. &e fort et dJ'autre de Roye, entre Bouvr ei gnes nt\ Lassigny, Z3ennemi fassa encore é flusieurs ut-toques, qui vinrsnt s"££roLUÏ£T de vont lés Jignes allemandes. rAu sud-ouest de -Noyon, combats d'avani-flan. Au nord de VAisne, violentes foussées et Hr intense des Francais etère Nam f cel et Nouvron; au nord d''Autrèches, V enne mi a fris fied dans «as lignes les flus avancêes. Au demeurant il yiejf 'iax& refonsser far le tir et en co>ntre~altaque. Groupe d'armées du Kronprinz allemand Sur la Vesle ,combats d/infanterie couronnès de succes. Entre Braisne et Fismes4activité \ intense de lJarUWsrie. Groupe d'armées du due Albrecht Poussêe couronnêe de succes, el fênêiralion dans les tranckées ennemies a Blamont. y^Dans les Vosges, en execution des ordres^ nos \ fostes avances dans le creux de Faate jusque Fra-felle se sent replies devant d&& attaques farliel-les de Fennemi.. BERLIN, 17 aoüt (Officiël (Lu sofcf: §|>£j Des deux cóiós de l'Avre, des attaques 'pluUeurs . fois réitérées de l'ennemi out complètement éekoué. De nombrcusc chars blin&és ont Mó mis en pieces. Entre Oise ct Aisnc, vwlcnX combat cVattülerïe & Vaube. Nous avons ré$ouss.ê .des attaques paftiel-Ics de VennemL AUTRICHÏEN VIE7JNE.,- -17- aofik-^ -.-Offtóei - der -cv mi&t" Sur le-4ront au sud-ouest, pas d'opóration importante a signaler. Nous avons repoussê mie nUwgue aériemve -dïn-;g.é.e; par Pennend contre T.ren-te.. Au cours des combats aériens qui se smit :lwrês a cette occasion, ie premier lieutenant 'Navrailü a descendu un officier | tcviateur anglais, remportanï .-ainsi sa Imitiëme wic-ioire aórienne. En Albanië, nous avons repousse mie -attaque -exécutée par plusleurs escadrons ilaliens icontre des parties de nos positions éldblies dans la boude du %emeni. -BÜLGARB SOFIA, 15 aout. — Officiel: x Sur le front en Macèdoïne^ a Vouesi du lac d'O-chrida, plusieurs attaques .ennemies dirigées con-Use notre ligne de süfetë «mi êlè repoussèes par notre feu. Au nord de, BftBlia el dans la boude de la Czcrna, canonnade réciproque un peu plus violente a certains moments. Au sud de Doirmi, un detachement --d'attaque ennemi, qui avail rêiissi a ■atteindre notre ligne de surelé,. a &lè -eisit-arminé par le feu de nos mitrailleuses- Dans lu jjlaine .qui s'ê-tend devant nos positions établies a V-ouest de Seres, nos unites de garde ont mis en fuite des troupes d'infanterie ennemie a coups de fu-sïl et fait des prisonniers. TURC 'VONSTANTINOPLE, '47 aout (OJficiel): Front de Palestine Par endroiis, feu d'arlïllerie d'intensité modérêe. Au sud-ouest de Me dine, un violent duel d'artit-lerie s'esl développè le i.0 aoüt et a dure fusqu'au soir du 11 aoüt. Par suite de notre énergique con-ire-action, l'ennemi fut oblige d'évacuer durant la nuitdu 12 aoüt, la position qu'il avait occupée jusque la. Il se relira en s\ubissant des pertes sur Bir Derwiscli. Sur les autres fronts, % n'y a pas d'êvénements d'imporlance. FRANCAIS PATtlb, 18 aoó.1 Cfficiel, 3 h. p. m.): Au cours de la purnée, nous avons continue a pro gr e ss er en combattant au nord et au sud de VA-vre. Nous avons enlevé les tranchées foriement tenues du Camps de Cèsar dans la region ü l'ouest de Roye. Au sud de la rivier e, nous avons-poussé nos lignes iusqu'aux abords de Bouvraignes. Depuis hier, le chiffre des prisonniers fails par nous dans les combats au suaeï au nord de l'Avre dé-passe un millier.^Nous avons capiicrt en outre, de nombreuses mitrailleuses et un important materiel. Plus au sud, notre infanterie s'est emparée deCan-ny-sny-sur-Matz. line forte contre-altaque ennemie sur 'IJl ferme Camoy a été repoussée. Au sud de l'AiSne, une operation locale 'exécutée ce matin mous a $er-mis, dans la region d'Autrêchcs, d'cnlever

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