Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.®) Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRÏMÉSTftlELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet ! Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1J9-Mfel.20 TIRAGE :9G.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : I M >&•*«». AS «IS tw# Rédaction, Administration, Publicité Vente : g | ivtfsi-o <%& | ■ JfsMrisfll §lfiH®IiiI8H IHm®P«HO#.I1i ■ BRUXELLES, 45, rue henri maus | ANNONCES —- La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie- 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligue ...... 0.40 La grande ligne. .... 0./5 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR 3— Année - N. 804 - Ed. B CINQ CENTIMES Vendredi 22 Décembre 1916 DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAfti>a> ! BERLIN, 21 décembre, ojficicl (midi): à iiwi ire «u la tjuen-e a LOut.st. Gruupe d'armée du prince lieriîier Rupp-reciil de liaViei'é : Au nord d'Arias, des bataillons anglais qui avaient pénétré dans nos tranchées tes plus avancées après une vigoureuse canonnade, en ont été rejetés par une contre-attaque. Sur les deux rives de la Somme, un temps clair a favorisé l'activité combatiive de l'artillerie, qui s'est accrue dans quelques secteurs à une grande intensité. A l ouest de Villers-Carbonnel, des grenadiers ae la garde et des fuse-liers de la Prusse orientale ont pénétré dans la position ennemie, fortement endommagée par une canonnade efficace, et sont revenus suivant les ordres reçus dans leurs propres lignes, après avoir fait sauter quelques abris souterrains, avec 4 officiers et 26 soldats comme prisonniers et 1 mitrailleuse comme butin. Au cours de nombreux combats aériens et par notre jeu de défense, l'ennemi a perdu de nouveau 6 avions dans la région de la Somme. Groupe d'année du kronprinz allemand ■: A côté d'une canonnade minime en géï.éiai, ias d'activité d'infanterie ae granae envergure. Au front de l'Aisne, plusieurs patrouilles françaises ont été repoussees. i neutre de la guerre a l'est : Frsai Uu générai lehl-mureetial prince Lesipuid lie Bavière : , Entre Dunabouig et le lac de Narocz, le combat li'artillerie a pus par moments une grande recrudescence. Des attaques ae détachements russes au nord-est de Godnzischki et au nord du lac de Diys-uyaty, ont échoué avec de gianaes pertes. Sur le Stochod, au nora de Reiemn, les Russes ont tenté vainement d'arracher à la lankntkr allemande du terrain qui avait été incorporé il y a quelques jours à sa propre position. fcrotu du !|ii!iei'ai-cu.;Hiel archiduc Joseph. Un assaut russe, quatre fois renouvelé, à Meste-canesci, sur la rive orientale de la « Gnlch'ne Bis-iritza », s'est écroulé devant la force de résistance de bataillons austro-hongrois. Plus au sud, l'adversaire a été repoussé de ses propres positions de garde. Groupe dtiriwéc du feldmaréeiial général von MachetKseu : Dans ta Cran e Valachie, le feu d'aï tiliêrie e$t - iiuvenu plus intense au pied des montagnes. L'armée de Va Dobroudscha a délogé l'ennemi de quelques positions d'arv.he-gaule. tltilll m.;< âdua&'tt ; Des chasseurs eUen uds mt maintenu contie de fortes attaques russes la hauteur très disputée à l'est de Paralovo dans la boucle de la Czema. BERLIN, 20 décembre. — Officiel, soir ; Il n'y a d'opérations de grande envergure ni au front de l'ouest, ni à l'est. Dans la partie septentrionale extrême de la Dobroudscha, l'ennemi qui—avait reculé jusqu'à présent, s'est de nouveau disposé au combat. Dans la coude de la Czcma des attaques prononcées par l'ennemi se sont écroulés devant nos positions après une violenté canonnade. Ai) VSmMttaHS VIENNE, 20 décembre. Officiel : MieiUre de ia guerre a l'Est. Les Russes ont réitéré hier leuis violentes atia-gues contre ftos posiiï-r.s de Mescmcsti; edes fuient repoussées avec les pertes les plus louui'es pour £ ennemi. Ilieàire de la guerre italien. liieaire de la gaewe Swl-fcsl. Situation inchailï/e. ■fîmes CONSTA NTINOPLË, 20 décembre: Front persan : Combats de patrouilles et d'éclaireurs favoiables pour nous. Aux autres fronts rien d'important ne s'est pas-Sé. Dans la Dobrudscha nos troupes ent continué, avec les alliés, la poursuite énergique de l'ennemi. Nous avons fait les 15 et 16 décembre plus de H0 prisonniers. BULGARES SOFIA, 19 décembre. — Officiel fc'rom macédonien : Depuis le iac de Presgà, jusqu'il la Siroiam, faible feu de ïartillerie ennemie. Le long de la Strou-ma, canonnades réciproques et engagements entre patrouilles. Au front de la ■ncr Egée, un navire ennemi a tiré vingt-trois coupas ie canon sur la côte ci l'est de Cavalla. fcront roumain : . Dans la Dobroudscha, nous continuons à progresser. A Babadag, nos troupes ont été chaleureusement reçues par la population. A l'est de la Valachie, les opérations se développent méthodiquement. FRANÇAIS PARIS, 20 décembre, 3 h. p. m., officiel; Rien à signaler au couis de la nuit en dehors d'une grande activité des deux artilleries dans ia région de Louvemont-Chambreties. PARIS, 20 décembre, 11 h. p. m., officiel: Au sud de la Somme, l'ennemi a violemment bombardé nos lignes au couis de la journéenotamment les secteurs de Belloy-cn-Santerre, Berny, Pressoire et Abiaincourt. Noire artillerie ti énergi-■ quement riposté par des tirs de contre-batterie. Actions d'artillerie intermittentes sur le reste du front. PARIS, 20 décembre. Officiel .• Armée d'Orient. Rien à signaler en dehors de quelques combats de patrouilles sur le front de Macédoim, où la pluie et le brouillard continuent à \ - I DUSSES J PETROGRAD, 19 décembre. — Officiel : Dans la région de Grabkofsie, sur m voie feriée de Tarnopol-Zloczow, nos batteries ont dispersé une colonne d infanterie, jo^e d'un bataillon environ. Au sud de Brzezany, "ennemi a bombardé, au moyen d£ canons de gros calibre, la région de Potutory. Dans les Carpathes boisees, des troupes ennemies, fories de deux compagnies, ont tenté d'attaquer nos positionis établies sur ia hauteur Située à t'est du village de Hollo; elles ont été ic poussées par notre feu. Dans la région du village de Rategn, à l'ouest de Viztfu, deux escadrons ennemis, appuyés par une batterie, se sont déployés; ils se sont retirés en désordre sous le feu de notre arti'Uerie. Deux canons et leurs caissons, ont été abandonnés par l'ennemi, les chevaux ayant été tues par notre feu. ITALIENS ROME, 20 déc. — Officiel du 19 déc. : Canonnade habituent au front du Trentin, plus vive toutefois dans la légion de hi vallée de l'Asti-, co supérieur où noire banc ne a surpris par un feu efficace, une colonne ennemie en marche. Au front des Alpes juhennes, combat dartiherie. La nôtre a complètement bouleversé les positions ennemies sur le Monte C:ueo (légion de t'isonzo moyen), endommagé ta gare d'Ovcia (Draga) au sud-est de Gorizia et dispersé les troupes ennemies marchant sur le Carso. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur le haut Cordevole et sur Auionzo. Il y eut quelques blessés, mais peu de dégâts. ANfâLAAS LONDRES, 10 déc. — Ojficiel du soit : Au lever du jour, nous avons fait sauter trois mines au sud-ouest de Ncuvi.le-Sa.nl-Vaast. Au sud d'Ypres, l'ennemi a fait sauter une jjiiga's. se ; l'explosion n'a pas endommagé nos tranchées. L'artillerie etmefkta a élc active pendant la huit, particuièreyient à proximité d Eau-Court-l'Abbaye. Nous avons bombardé cijicacement les lignes ennemies établies à l est de Fauquessart. Sur le reste du front, l'artillerie est restée active. ■ i ■ ■■■ ■. i mf... —. .Derisîeres iiepecfaes ta inéjionse ne^ative de ifi'imiti, Paris, 19 déc. — Au S' nat E-Venger a développé son interpellation au sujet c.ts méthodes employées par le gouvernement, auquel fl rep,oc*e son manque de prévoyance en matière militaire et diplomatique. Le président du conseil Briand a répondu. -Au cours de soa discours il en viat à parler de l ofire de paix ailemanue et ace laie que personne ne se laisserait berner par cette manœuvre allemande. Demain, dit-il, notre réponse unanime, fera savoir aux Puissances Centrales, qu il est impossible de prendre an sérieux leurs offres de paix. Faisant allusion au discours du cîisiiceiier, Briand insiste sur 1 agonie des Puissances Centrales et dit: C'est le dernier batfi que l'Allemagne veut essayer. Elle veut se débarrasser de la responsabilité en essayant de faire accroire que la guerre lui a été imposée. Mais les Allemands avaient décidé la guerre depuis quarante ans et c'était bien ia \ ic-toire qu'ils escomptaient. La « Gazette de Ccbgne » ajoute à ceci en guise &c commentaire : Les paroles de Biiand sont par trop enfantines pour qu'il vailile la peine de les examiner de plus près. Puisse-t-il ne pas se tromper sur un point, notamment celui qui affirme que les Puissances Centrales sont" à l'agonie, car elles lanceront encore beaucoup de ces « bluffs » qui rendront la vie dure aux alliés — de ces « biufîs i; duns le genre des victoires de Mackensen et de Falkenhayn «en Roumanie. Le discours d.- Lîoyd Gçarfje. Opinions hollandaises. Amsterdam, 20 déc. — Le «Tijd» écrit : Après les déclarations ministérielles et autres, au sein des parlements anglais, français, russe et italien, il semble bien que la colombe de paix veuille encore s'envoler. Les probabilités de paix sont réduites ait minimum et cependant les déclarations de Lloyd Qeorge, très modérées, sont bien différentes de son discours sensationnel, dans lequel, -brandissant furieusement le sabre, il pariait, de mettre tout le monde «knock-out»,. et la diplomatie s'acquitterait mal de sa tâche si elle n'affinait pas les i^ies émises jusqu'à revêtir une forme plus amicale. L' «Algenreen Hndelsblad» écrit : L'espoir d'une paix prochaine n'est plus bien grand, mais pour cela tout espoir n'est pas perdu. Avant tout, il faut négocier et réfléchir et Lloyd George n'a pas fermé la porte à la continuation des négociations. Le journal démocrate «Met Volk» a eu, en lisant le discours de Lloyd George, l'impression qu'il n'y manque pas d'éléments propres à entamer c|es négociations. Avant tout, il faut attendre la réponse d.t l'Entente aux Puissances centrales. En attendant, il faut toujours espérer. Le «Nieuws van den Dag» estime que les vues de paix doivent être considérées comme évanouies, après le discours du premier ministre anglais. * Le journal conclut en ces ternies : Quant à nous, nous n'ajouterons que ceci : c'est que nous ne voudrions pa3 nous trouver dans la peau de ce ministre, à présent que tant de millions d'êtres humains versent des larmes amures et attendent la décision . de leurs esr«irf» pacifiques avee une rage mal contenue. Le iMWvean ». ssisk-re ta vro-ïittnijrois. Vu la situation politique, le conseiller secret Dr. von Spitzmûller s'est démis, entre les mains de l'Empereur, Ée sa charge de former le Cabinet. Le çomte Clam-Martinitz a soumis ensuite à l'Empereur la composition du nouveau Cabinet : Présidence et direction, le ministre ue l'agriculture comte Clam-Martinitz; intérieur, vienne von Ilandel; commerce, Dr. Urban ; travail, baron von Trake j cuites et instruction publique, "baron von Hussarclc ;* ministre pour la Galicie, Dr. Bobrzinsky ; défense nationale, baron von Georgi ; ministfe des finances, Dr. ' von Spitzmûller ; /justice, baron von Schenck; chemins de fer, baiO'i von Forster; ministre sans portefeuille, Dr. Basrareither. L'ne séance secrète ù la Ciiamb?;: Siollandaise. La Haye, 21 déc. — Un membre anti-révolutionnaire de la deuxième Chambre, M. Van der Voort, a déposé mtrereui, d'accord a ec neuf de ses collègues, une motion demandant une séance secrète immédiate, afin de pouvoir discuter des questic-ns d ordre militaire ci spécialement celle de ia fabrication des munitions. Le président s est rendu à son désir et la séance a continué à huis-clos. Lue nou\cite io;ic;ion puMiijite en Angleterre. Londres, 21 déc. — M. Meville Chamberlain, maire de Birmingham et frère d'Austin Chamberlain, vient d'êtie nommé chef du service civil de guerre. M, Chamberlain appartient au monde des commerçants. La récolle eu Argentine. Amsterdam, 21 déc. — 11 résulte du rapport officiel publié sur la récolte argen itie, que ie froment, l'avoine et les grîfines de lin on?.donné 1.09 n»Uion de tonnes en-dessous des prévisions; la récolte de froment s'élève à 2.10 millioi s de tonnes contre 4.oy millions ae tonnes en 191S; celle de l'avoine à 0.48 million de tonnes cflntre 1.09 million de tcïmes et celle des graines de lin à 0.13 million de tor.nes contre 0.99 million de ;onnes. Crédits de guerro au Pérou. D'après l'Agenzia Americana, de Milao, le gouvernement péruvien a sollicité, du Parlement un crédit de 5 millions de francs pour l'achat de sous-mafins et d'artillerie lourde pour la défense de la côte. tea j.'.-rKS\.--s i a-.;. v,4, Jk. J: " •."'Stockholm, 21 déc. — Les pertes subies par l'kmée de campagne roumaine s'élèvent, d'après les dernières listes de pertes o.'licieiles, à 272,873 soldsîs et 7,930 officiers; 13 généraux et 40colonels sont portés tombés, blessés ou manquants. Le màflqwe de nvéf >ox en K«e»rfv. Stockholm, 21 déc. — Les journaux russes contiennent des articles inquiétants au sujet de la pénurie générale des métaux dont souffre la Russie et qui est devenue si sérieuse, que les usines travaillant pour la défense de 1 Empire, ne reçoivent plus que la moitié des métaux dont elles ont besoin, tandis qu'un tiers seulement de la quantité de métal brut nécessaire à l'agriculture est mis à la disposition de ce département. Les marchés privés sont entièrement dépourvus de métaux ; c est à peine si l'on offre quelques insignifiantes quantités, que des spéculateurs se sont procurées par des moyens illicites. Les paysans surtout se •plaignent du manque absolu de clous et d'autres articles de forge. Anglais et Hollandais. Amsterdam, 21 déc. — Le vapeur «Anisteldijk», de la Holland-Ameril-a Lijn, a été envoyé à Londres, par les autorités anglaises de Falmouth, afin d'y décharger 2,'iOQ tonnes ds sa cargaison. Les paris s;;r li paix chez Lloytï>. La Haye, 21 déc. — La compagnie d'assurances Lloyds a conclu le 19 des paris — de couverture —• Lloyd's a conclu le 19 des paris.— de couverture — d'après lesquels la paix sera signée avant la fin de juin 1917 ; la printe a été fixée à 20> p. c. Par contre, la compagnie n 'a pas accepté de paris pour une Conférence, ce qui est considéré comme un symp-icme favorable, vu que Lloyd's est toujours très bien renseigné. Les Ktats-i nis' et l'offre de paix. La Haye, 21 déc. - Une dépêche de New-York adressée au «Times» s'occupe des opinions qui se font jour aux Etats-Unis au sujet de l'offre de paix. 1/ «Evening Post» de-New-York dit que Wilson ne croit pas que Lloyd George déclinera purement et simplement la proposition et tuera ainsi dans l'œuf le mouvement pacifiste. La plupart des gens raisonnables émettent l'opinion que l'Angleterre serait au moins mal inspirée, si eile devait écarter les propositions du Chancelier allemand. La presse de l'Ouest surtout est unanime a affirmer que l'Angleterre doit écouter ce que désire l'Allemagne. Le correspondant du «Times» croit que les sentiments des Etats-Unis vis-à-vis de l'Allemagne s'amélioreraient sensiblement si l'Angleterre répondait par un simple « non ». DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Pas de résistauco au Seretii? Budapesth, 20 déc. Le journal sofiote « Utro » reçoit de source autorisée, la nouvelle que te grand-duc Nicolas aurait-tenu une délibération importante à Kiew au sujet des événements sur le théâtre de guerre roumain. Il aurait reçu un rédacteur du « Novosti » et lui aurait déclaré que si l'on ne par-" venait pas à enrayer l'offensive des Puissances Centrales, devant le Sereth, on devait s'attendre à ce. qu'une résistance énergique ne fut -possible que sur territoire russe en Bessarabie, Le nouveau secrétaire général au .Ministère «eu affaires étrangère* «a France. Paris, 20 déc. (officiel). — Jules Camfoon a -été nommé secrétaire général au ministère des . faires étrangères. La situation en Grèce. Londres, 20 déc. (Reuter.) — Le texte de la nouvelle note des alliés ii la Grèce a été établi définitivement aujourd'hui, après délibération et elle sera transmise incessamment, il s'agit spécialement de. savoir quelle satisfaction l'on pourrait exiger pour l'attaque des 1 et 2 décembre, contre les forces de combat des alliés. Athènes, 20 déc. (Reuter). — La Grèce a adressé' une note aux gouvernements de l'Entente, dans laquelle elle dépeint la situation survenue depuis son acquiescement à l'ultimatum des alliés. La note fait allusion aux difficultés qui ont surgi du fait des événements dang les îles, du fait de la tergiversation des alliés à faire connaître leurs exigences et du fait de la continuation du blocus. Le gouvernement grec donne à entendre qu il sera peut-être forcé de suspendre le transfert des troupes vers le sud, jusqu'à ce qu une solution de la situation présente soit intervenue. Berne, 20 décembre. — On mande d'Athènes à !'• « Echo de Paris » :'La situation demeure-incertaine, La presse loyaliste exige du gouvernement qu'il intervienne de façon énergique. Le radiotélé-gramme berlinois au sujet de l'offre de paix a produit une impression énorme à Athènes. Berne, 20 déc. — On mande d'Athènes au « Corriere délia Sera s : Hier soir le gouvernement grec a remis aux ambassadeurs italien et russe une note de protestation accompagnée d'une copie pour les ambassades anglaise et française dont les représentants se trouvent au Pirée. La note exige la rétrocession des îles de Syra, Nascos, Phares, Sa-mos, Kea et Santorin, qui ont été assujetties par violence par les vénizéistes grâce à l'appui des alliés, malgré que leur population fût royaliste. La note exige également le rétablissement des autorités royalistes dans l'île. Galanterie anglaise. Copenhague, 19 déc. — D'après des feuilles locales, le séjour du vapeur « Frederilc VII », à . KirkvalL donné lieu à ira «cie^at pénible. pm suite ClCS allemande de première classe. En perquisitionnant dans les bagages, en trouva chez cette dame, allemande une valise contenant du linge pour homme, d'où les autorités anglaises conclurent que son époux devait- se cacher à bord du navire. Malgré que le capitaine; les officiers et les passagers assurèrent que ce soupçon était dénué de fondement, attendu qu'ils avaient vu de leurs jeux que la dame avait pris congé à New-York de sou époux, qui était chef cuisinier à bord d'un vapeur de la Ham'ourg-Araerika-Linie, elle dut néanmoins quitter le navire et rester à Kirkwall. L'incident a produit une pénible impression sur les autres passagers. Une déclaration de CiéiiK-weau. v Berlin, 20 décembre. — On mande de Genève au « Berliner Lokal Anzeiger »: Clemenceau est certain que la majorko du Sénat sera partisan d'une séance secrète pour la discussion de la question vitale de la défense dti pays et à déclaré qu'il saurait bien briser aujourd'hui la réslstar.ee de Briand à l'égard de !a séance secrète* La'grève gé-n-éra+e en Espagne. On rnande de Madrid au « Times a : La grève générale de 24 heures, annoncée dans toute l'Espagne en guise de protestation contre la cherté croissante des vivres, a eu lieu lundi. Les fabriques, magasins, et un certain nombre de bureaux restèrent fermés. Les journaux ne parurent point. Les autorités .avaient pris certaines mesures de précaution. Le danger d'une grève des chemins de fei semble être écarté. Le trafic des wagons n ftt pas interrompu. Le ministre-président Romanones et jimenez ont déclaré qu'à leur avis, la grève n'était pas justifiée, car le gouvernement avait fait tout son devoir pour le ravitaillement du pays. En Uoumanie. — Les fugitifs. Amsterdam, 19 décembre. — D'après un journal de cette ville, le « Times » apprend de jassy que des fugitifs de la Valachie arrivent constamment en cette dernière ville et dans d'autres villes de la Moldavie. La population de Barlad a triplé. Galatz et Braïla sont encombrés. Les fugitifs sont principalement des habitants de villes; les paysans restent aux champs et montrent une grande indifférence vis-à-vis de l'ennemi envahissant. , La paix. Londres, 19 décembre. — Le « Westminster Gazette » écrit dans un article de fond: « Nous persistons à dire que les ailiés doivent répondre aux propositions de paix des puissances centrales, quelles que soient ieurs raisons ou leurs intentions, parce que nous sommes impliqués dans une guerre dans laquelle un chiffre gigantesque d'existences humaines sont en ieu. Entretemps nous voyous que les perspectives en vue d'un résultat déterminé de la proposition de paix, si celie-ci ne contient pas plus, comme on le dit, que le discours du chancelier de l'Empire au Reichsîag, sont extraordinairement minimes. L'Allemagne se vante d'avoir fait le.premier pas. Elle veut nous faire accroire qu'elle est prête pour des raisons humanitaires, malgré sa brillante situation militaire et ses perpectives, » La Bessarabie zone de guerre. Bâle, 20 décembre. — On annonce de Pétrograd aux journaux suisses que la Bessarabie et les territoires de la Mer Noire ont été proclamés zoné de guerre, - / 4 La misère des fugitifs roumains. Stockholm, 20 décembré. — On annonce d'Odessa au « Rietch » que d'aprèf les dires de fugi tifs roumains, on n'a commencé la dépopulation de Bucarest qu'au dernier moment, attendu qu'on de-; rivait tenir compte d'une défense éventuelle de la - , ville jusqu'à peu d'instants""avant sa chute. En-déans les deux jours précédant la reddition de la ville, on a expédié les provisions militaires et les valeurs de la Banque de l'Etat. La plus grande par- * tie de la propriété privée devait toutefois être abandonnée. Les bandes de fugitifs roumains devien- ■ ne ni avalanches. On a réquisitionné toutes les grandes écoles et bâtiments publics dans les gouvernements de Bessarabie et de CUerson pour lo-» ger les fugitifs. On a installé en cours de route des stations de ravitaillement et on a pourvu les cara-; vanes isolées de guides'connaissant les lisux. Mal-; gré toutes les mesures prises ia misère est irrtmen- . s se, aucune précaution n'ayant été prise. Le journal « Pta » annonce que la chute de Bu-; carest et de Ploesti, les foyers de la vie militaire et : politique de la Roumanie, a produit une impression s écrasante sur la population roumaine, Lettre d'un prisomtier fra«ç»is a Poine-a-e. i A l'intervention de la Croix Rouge en Suisse, un ; soldat a adressé le 26 octobre 1910, d'un camp d'internement allemand, une lettre au Président français, le priant de mettre promptement fin à la guerre: « Monsieur le Président, « Depuis longtemps \ous 'deviez savoir que le peuple français veut ;a paix. Si vous en doutez, interrogez les soldats, adressez-vous aux prisonniers français qui séjournent actuellement en Alle-: magn^/ « Tous sont las de continuer la lutte, las dé ces batailles sanglantes qui ne leur procurent ni des avantages ni la paix." Monsieur le Président, jamais notre pays n'a été dans une situation semblable ! Des milliers de nos compatriotes périssent, des soldats sont tués en masses et tout cela pour des idées fantastiques qui ne se réaliseront jamais. Monsieur le Président, votre pays se s&ciifi# pour l'Angleterre, qui en profite. « Faites le plus tôt possible les plus grands efforts pour rendre à votre pays la paix qui seule est à même de sauver, vous et voire pare, de la des. traction qui vous menace. » Ce sentiment contre l'Angleterre est très répandu parmi les soldats fiançais. (-• - iro ■' ; » -"Oil -, l.OtKlKd, JO CÏM n apprend 4e Madrid qii-e, d'après une dopé on ei •dfc Lisbonne, tous fes«magasiiis de la ville sont) fermés. Des patrouilles de cavalerie traversent la ville pour ,empêcher les rassembi's-jaôBts/ Le 18 au matin te temps pluvieux a empêché des manifestations, niais tians la soirée, il s est produit quelque* incidents. La Chambre et l'impôt sur te revenu eni France. Paris, 20 déc.more. — Les J urnatiX suisses apprennent -de Paris que 1a Chambre a . adopté- lundi par 478 voix contre 5 le texte du' projet do- loi, sur la mise en. vigueur jEuaé-diate de l'impôt sur ie revenu, proposé par 1er gouvernemental et aprouvé par la commission 5 liaancière. M Ribot, ministre <g$s finances, a t proposé l'établissement d'un impôt qui fruppe:-: rail de 10 p. c. les revenus des grandes fortu-î nos. En outre la loi prévoit la déclaration fiscale obligatoire, sujette à vérification ultericu- I re; ie ministre des tînaneçs a cru ne pas pouvoir aller pins loin et a combattu une motion proposant l'imposition des gros revenus jus-< qu'à concurrence de p. c. Cette motion a 5 'été rej'Uée pur 351 voix contre Ifô. ; Discours d'un parlementaire hollandais. . * Rote-rdam, 20 décembre. — M. Sebi(-i«r, membre du parlement néerlandais, a dit dans : une allocution qu'il avait appris que la Suisse ainsi que les états Scandinaves seraient heu-i reux d'offrir îeuir médiation en vue de ia paix ; et désireraient voir la Hollande se joindre à t eux. 'Dans cet ordre d'idées,- il a émis te vœu 5 que le gouvernement néerlandais i lont-re Une, _ pius grande activité. t La guerre maritime. Berlin, 20 déc. (officiel). —: Un de nos sous-marin a coulé le 26 novembre, à environ 50 milles marins au nord-ouest de Lisbonne un vaisseau de li-., gne ennemi au moyen d'un coup de torpille. II s'agirait du vaisseau de ligne français « Sulfren » signalé comme perdu corps et biens par le ministère de la marine française. 't Genève, 20 décembre. — On mande de Bordeaux ^ au « Petit Parisien » : Quelques instants après l'arrivée dtfvapeur postal « Espagne », venait de New-York, deux vapeurs qui se trouvaient en mer ont été torpillés. Copenhague, 20 déc. — Les Anglais ont encore saisi ces derniers jours une gTande partie du courrier danois, y compris le courrier destiné d'une s partie du Danemark à une autre. On a retenu à Kirkwall l'ensemble du courrier de Noël des va-'■ peurs danois « Island » et « Tjaldur », tous deux e naviguant en eau danoise, le premier allant de s Reykjavik à Copenhague, le second de Thorshavn à Copenhague. Le vapeur de la ligne américaine II « Frederik VII », retour de New-York à Copen-1 e hague s'est vu également saisir tout le courrier da-e nois par les autorités à Kirkwall. u l .  m ABONNES f | Nous rappelons à nos abonnés quavec le n S 1er janvier'commence un nouveau tiimevtre. I On peut s'abonner dès maintenant dans tous les bureaux de poste eu BELGIQUE et à ltj l'ETRANGLR au prix de Fr. 4.SO ou il. 3.60 du 1« Janvier * au 31 Mars 1917. Bien spécifier si on désire Ed. A ou Ed. B. Prime. — Chaque quittance de la poste, )- présentée à nos guichets ou envoyée par let-,j tre donne droit à un remboursement de 50 c.

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