Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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19 september 1917
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s.n. 1917, 19 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w27x/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'<icceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Ç)ctob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de i 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mkl.20 TIRAGE HfO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr Nécrologie Annonces commerciales » financières. . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE îllO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Arniand lénifiai Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, | Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouve»! RUS DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de la p8ace Âffirseesseres), TROIS ANS APRES 18 Septembre 1SÏ4 - 18 Septembre 1917 Trois ans ont passé depuis que le BRUXELLOIS a vu le jour. Nous avons, l'an dernier, à paveit jour rappelé, la genèse et le but de notre œuvre. Nous n'y reviendrons plus, surtout que l'opinion, mûrie et assagie par trente-sept mois de réflexion, a enfin acquis une notion plus calmet plus clairvoyante et plus objective des faits et des causes de la guerre mondiale actuelle. La puérile conception Belgocentrique longtemps prédominante dans trop d'esprits ignorants ou insuffisamment avertis ctes choses de l Histoire,avait jait envisager chez nous ta guerre comme un drame intenauonal où tes acteurs auraient, de commun accord, réservé à la Belgique le rCie de jeune premier, martyre et victime de ■ son héroïsme. Cette notion trop simpliste fladait évidemment notre amour propre national et exaltait notre gloire de clocher; eUe répondait trop imparfaitement a la réalité pour qu'à la longue notre bon sens traditionnel ne reprit point le dessus, nous forçant « comprendre lumineusement que les choses ne sont point telles que le langage de la haine et du " mensonge intéressé les présentait à nos populations. Celles-ci avaient été antérieurement abusées par des factieux ayant depuis longtemps partie liée avec les intérêts de l'un des blocs antagonistes.Sur les causes réelles de la guerret dont nous rappellerons très prochainement les prolégomènes, le BRUXELLOIS — dès novembre 1914, — commença à projeter la lumière d'une analyse critique impartiale en se haussant courageusement au-dessus du niveau des rancunes natioiw-es ou du parti-pris chauvin. Est-mant d'autre pari qu'il fallait au plus 'ôi déchirer le voile d'impénétrable obscurité que des gens obtus croyaient de bonne joi peut-être, devoir maintenir sur notre vie sociale et économique; nous avons ici, au jour le jour, et an hasard des événements politiques, exprimé les vues les phfe indépendantes comme les jugements les plus sincères, afin de restituer à notre penser national la plénitude de son dioit à savoir et compendre ce qui se passait autour de nous. En aidant à réveiller sa conscience, nous avons porté également le flambeau de la critique dans le domaine de l'information en s'ignratisanl des abus, des injustices, de vrais crimes sociaux que la guerre a fait éclore et voit perdurer, grâce à une fausse et mesquine compréhension du devoir civique qui empêche l'étroite collaboration indispensable entre nos autorités et le pouvoir occupant. En somme notre programme fut d'instruiret d'in-fotner, de discuter librement, voire audactyuse-ment parfois, les sujets les plus aivers, avec un sens éclectique qui a dérouté plus d'un philistin, mais qui a ravi d'aise les esprits libères des œillères et des lisières de la routine ou des préjugés.C'est ainsi que nous avons créé et fait prospérer un type de gazette encore inédit en Belgique, le jourrial absolument et intégralement neutre et libre de toute attache politique ou autre, Le succès est venu au point que, en dépit des fluctuations fatales d'un tirage de guerre, le BRUXELLOIS a vendu notamment le 21 jui'let dernier jusqu'à 160,000 exemplaires de ses deux éditions quotidiennes réunies. La destinée réservera, nous l'espérons, à noire œuvre un avenir sinon plus britijnt encore, au moins sujjisant pour assurer la permanence de son existence après la guerre. Quoiqu'il advienne, LE BRUXELLOIS ne peut subir d'éclipsé définitive; car il aura à défendre et à justifier — et il se sent pteinement de taille à le faire — les ihèses qu'il a soutenues en toute indépendance comme en tonte sincérité. Les hom mes passent ave lews haines ou leurs amours du moment; les idées et les faits économiques restent avec leur brutal et implacable puissance opprimante.J'ai montré ici plus de vingt fois comment et pourquoi les conditions économiques déterminent ou apaisent les conflits, même les plus gigantesques. Ces causes matérielles, c'est-à-dire au fond des luttes d'intérêts essentiels de collectivités humaines, CAUSAIJSENT toute l'histoire du monde. La conception matérialiste de l'évolution des choses et des êtres obéissant à la toute puissante loi de la sélection naturelle dtms l'âpre ei éternelle lutte pour la vie, s'enjolive, se dore, chez les civilisés supérieurs, d'un verbalisme grandilo-quant qui habille de mots sonores à majuscules des éléments d'idéo'ogie subjective baptisés di nom de forces impondérables. Mais la violence instinctive de l'ancestralité qui nous régit tous, malgré noire vernis plus ou moins épais de civilisation, ramènera toujours périodiquement l'humanité en face des luttes provoquées par l'intérêt et l'égoïs-mc soit individuel, soit collectif. C'est pourquoi les forces morales restent impuissantes à résoudre un grave conflit aussi longtemps que les facteurs économiques dont le jeu ou l'antagonisme a déclanché ce conflit, n'ont pas retrouve un nouvel éjlan qui rétablisse l'équilibre instable et plus ou moins éphémère: qu'on appelle la paix. Sur ces questions, comme en toutes choses, LE BRUXELLOIS a toujours laissé à ses collabora-ieyrs la plus absolue liberté de penser. Nous avons assez souffert des doctrines toutes faites, des moules surannés,des thèses caduques,des préjugés homicides, pour ne plus vouloir jamais coucher la pensée de nos semblables sur ces lits de Procuste. La Vérité a par elle-même assez d'autorité pour s'im poser dès qu'elle est sortie de limbes ou de la gangue qui. cachtnl à nos yeux sa resplendissante beaiué étemelle. On nous taxe d'organe germanophile. Erreur ou vérité. Erreur, si l on entend par là qtte> comme c'est le cas pour tant d'enragés néophytes du JUSQU'AULiOUl 1SME qui, grassement entretenus, pontifient excommunient, injurient, vomissent, tonnant contie l'élément germanique, — si, dis-je, l'on entend par La que comme ces valets ae plume, nous serions payés ou vendus pour accomplir une besogne que d avance nous saunons être injuste ou an à patriote que. Vérité au conhaiiet si l'on se résigne a comprendre que l'on peut, comme c'est le cas pour l*auleur de ces iigaesi être favorable aux théories allemandes tout en restant peu ctre plus ardemment Belge de cœur et d'ârw que tous les exploiteurs nouveau-jeu du patriotisme, lesquels avant, pendant et après la guette auront vécu et s'engraisseront en s'accrochant comme autant de sangsues aux ca-sses publiques ,aux privilèges, aux honneurs, à la fortune, à la gloriole. Pour tous cts convertis de la dernière heurei dont l'or gagné illumina la voie, s'il ne la leur traça point, ta rédaction du BRUXELLOIS représente un phénomène inexplicable: on s'y borne à gagner modestement son puin quotidien sans rien quémander ni recevoir de personne. LE BRUXELLOIS continuel a tranquillement et obstinément son œuvre de pénétration et de libre discussion, sans jamais reconnaître d'autre autorité que celte de 'a log que de la science, de la vérité et de la justice. lt nous a plu au seuil de notre quatrième année d'existence d'af,iimer plus complètement que jamais notre intégral désir, notre formelle vo'xjnlé de vivre neutre, indépendant, libre, impartial, afin de derneuier toujours viai et sincère. MAXIMO CONARI LABORE AD ALTIORA SEMPER VERITATES SC1ENTIA PETENDA, telle est notre devise; demain comme hier. Nous souhaitons avec tous nos lecteurs, et plus passionnément qu'eux peut-être, lj fin de la guerre, de celte guerre fratricide qui restera l'éternelle home de l'humanité au XXe siecle. Maintenant que la balance des intérêts en conflit semble retrouver le point mort d'un nouvel équilibre, puisqu'aussi bien il semble avéré qu U n'y aura ni grand vainqueur ni grand vaincu, eh I bien,que dans ces conditions les belligérants écoutent enfin la voix de la conscience dont le Pape Benoit XV vient de se p'ire l'interprète autorisé. C'est le moment où les forces morales, les éléments impondérable^ ont retrouvé des chances d'utilisation objective. Nul plus que nous n'applaudira à la trêve, à l'armistice, et surtout à la paix qui clôturent cet effroyable tragédie dont nous sommes les témoins angoissés. M. de S. LA GUERRE AUL^friAiNuS BERLIN, 18 septembre. — officiel de midi : xneatie ue ia guerre a i'ûusoi. Groupa u'aiûied uu itia-iuai'ecùai général piuice cerruer jsupptecùi ae jtsavusie. ' En Flandre, les Anglais ont renouvelé hier <gaiement leurs vigoureuses poussées d'artillerie conire quelques secteurs isoles entre te bois de Houthulst et *u Lys. Seuls, de faibles combats d'infanterie ont eu lieu, au cours desquels les détachements ang'ais assaillants ont géneratentenu été repoussts. Notre artillerie a recommence .avec une pleine encrgie la lutte contre les batteries ennemies. Entre te canal ne La BasMe et l.ens, ainsi que depuis la Somme jusqu'à l'OiseJ l action a été vive. Groupe d'armee au prince impérial allemand : Des cleiix 'c'ôtés de lu roue Laon-Soissons et sur la rivé droite de la Meuse, l'action des artilleries s'est élevee passagèrement jusqu à une vigueur comidérab'e. Dans plusieurs endroits' de s engagements d'avant postes se sont déroutes, à l'issue favorable poifr nous. Groupe d'armee du prince Albrecht de Wurtemberg ; A l'ouest d'.Apremoru, des groupes d'assaut ont ramené d'un coup de main contre les positions françaises un certain nombre de prisonniers. «.Viauou . Le premier lieulerumi Berlhold a abattu de nouveau deux adversaires en combat aérien. .inertie de ia gueun et l'iist. Dans la boucle autour de Luzlc, au Zbrucz inférieur et dans les montagnes à l'est du bassin de Kezdivasarheiy, l'ennemi s'est montré plus actif que dans ces derniers temps. Groupe d'armee du ickt-maréchal général von Mackenten: Les Roumains ont prononce, à l'ouest du Se-reth,près de Vamitij et de Aiurt;elul,plusieurs aita-ques part/elles préwdées d'une préparation abondante d'artillerie,qui ont échoué avec des pertes considérables. A l'embouchure du Rimnic, nous avons fait des prisonniers au cours d'une de nos entreprises. front en Macédoine: Pas d'opérations de quelque envergure. Sur mer. BERLIN, 17 septembre. — Officiel : 17,000 tonnes ont de nouveau éit cçttlées sur le théâtre de ta guerre septentrional par l'activité de nos sous-marins. Parmi les ruivires coulés se trouvait le vapeur anglais « Sycomore », chargé de 9,000 tonnes de marchandises, ayant, aux dires du premier officier fait prisonnier. 970 personnes à bord, il avait une valeur de 8 1/2 millions de marks. Un autre gav-d vapeur anglais a été torpillé au sein d'une forte escorte. AUTRICHE VIENNE, 17 septembre : Sur le théâ re de la guerre à l'est et en Albaniej j il ny a pas d événements particuliers. .4 l'isonzo, le combat d'arillerie a été fréquemment plus animé durant toute la journée. Après la tombée de l'obscurité l'ennemi a passe trois fois à l'attaque sans résu tat, an sud ae Podlesce. Sur le versant septentrional du Monie San Gabriele des détachements honved ont ramené d'une poussée dans les tranchées ennemies, des prisonniers et une mitrailleuse. ïusf«€ a CONSTANT1NOPLE, 17 septembre. — Communique du 1S septembre : A l'est de Suleimane, au pont du Garu, engagements entre détachements de reconnaissance. A l'est de Rcvanduz, les succès de nos troupes mentionnés hier ont été étendus et l'ennemi a été délogé de deux positions de défilé au nord-est de Baba-Kenva-Rayat. 20 prisonniers ont été ramènes, deux mitrailleuses et du matériel de guerre ont été cap, urés. Front du Caucase : Au sud du la de H 'an, une compagnie ennemie a tenté de surprendre nos postes. Elle a été repous-sce après un eng g ment d'une durée d'une heure. Sur d'autres points, un bataillon, un escadron et deux mitrailleuses ont attaqué notre position. L'ennemi parvint d'abord à refouler nos postes et à s'introduire dans notre première ligne. Puis, il a été rejete en contre-attaque. ^ront de binai; Notre artillerie a cartonné avec de bons résultats les Ang'ais retranchés au sud de Gaz>.i. Nos patrouilles de Bir-es-Saba ont détruit les travaux de forage commencés pur l'ennemi. BUi-GAftES SOFIA, 17 septembre. — Officiel : i'roxit en ivla-céaoine ; Dans la boucle de la Czema, le feu d'artilieite et ta jusillaae ont été un peu plus animés a t'est de Mahovo. Vers minuit, un dé.achement d'injan tene allemand chercha à s'avancer en cet endroit, mats fut rejjousse par te feu d'artillerie. Feu de diversion dans la région de la Moglena. Un détachement serbe a tente ae s'approcher de nos ob-stu.les, mats tut dispt-rJt pur nette jeu. Entre le Vafàar'Hi '-e'iac ae Voir an, pfiî&eurs Sét'&heffie'nls ae reconnaissance ont été chassés par notre feu Sur le restant ae notre Iront, faible activité com-battiye".j?ront en ^Roumanie: Près a Isaccea et de Gaiatz, iaiblc fusillade et canonnade. SOFiA, 17 septembre. — Communiqué du 16 septembre ; è roat en Maceaome : Feu d'entraves sur différents points de front. A l'embouchute de la Slruina, un détachement anglais ae reconiuissunce a tente de s av'ùncér, mais U u été chasse pa< nos feux. Sur différents secteurs, action a tienne. i io.it en KOumanie : A l'ouest d Isaccea, action d'artillerie. PARIS, 17 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : .Lu. nuit, a été marquée par dos actions d ax-tiilerjc assez, vives îiuiajiuueiit Uaus la légion ae la terme Jbroldmoût, a. l biifes-t ae Cfaôuiie eu da^is ie secitui de Massiges. iiprès un violent, uomoamemem 1 emiemi a pioiiqnce Uiie auaquç sur nos positions ae la îor.ev u Apre-mont. (Quelques iracuons ennemies qui avaient réussi a prendre piea auiib nos éléments avances ont ete rejetees après un vit eeiiioat. INotre ligne est intégralement rétablie. Dans les V osges un coup de mam ennemi sur nos postes du Vielu a échoué sous nos teux. PARIS, 17 septembre. — Officiel dè 11 h. p. m. : four la rive droite de la àleuse assez grande activité des deux, artilleries en particulier dans la région au nord de la cote 344 et du Lois des Oaunèies. Inous avons repoussé un coup de main ennemi dans iè secteur du canai du iiliône au Rhin. Rien à signaler sur le reste du front. RUSSE PF.TROGRAD, 16 septembre : Front à l'ouest : Dans la direction de Riga, des détachements rus-se>j ont occupé après un volent combat, un secteur de >d position ennemie dans la région de l« route vers Pteskau, près de la mairie de Kronberg> mais en furi nt chassés par des contre-attaques de l'adversaire. Fusillade animée ilans ta direction de Kowt.l. L'enné-mi a utilisé des projectiles chimiques dans la région de Rndka-Mariencka. Au nord-ouest de Husiut'yn des iroùpts russes se sont emparées d'une forêt près de fezerztzki après en avoir chassé des avant-postes ennemis. L'infanterie ennemie se relite sur les hauteurs de la ligne Wysch. Uowi tze- W'asitkcwitze Front en Kournanio : Fusillades. Front du Caucase : Dans ta nuit du 1j septembre les Turcs ont attaque nos détachements qui étaient postés sur les crêtes de hauteurs le long ,1e ta frontière persane, aans la région des monts Shitia-Resh et Buda-Resh, à environ 50 vetsie\ à l'est de Revanduz, En dépit de ia restnstance de nos compntgnies, les Turcs nous ont rejouté au delà de la ligne de ces montagnes. Aviation : Le 13 septembre, il y eut de nombreux combats aériens.Le commandant Kozakoff a abattu à l'est de Husiatyn, son 7e avion allemand et a fait prison- | nier l'aviateur. Nous avons en Outre abattu un autre avion adversaire qui est tombé dans les rangs ennemis. Nos aviateurs n'ont subi aucune perte. Le 13 septembre nos aviateurs ont lancé avec succès 37 ponds de projectiles qui ont occasionné un incendie dans la région de Korostkojf entre Husiatyn et Trcmbovjla. D'après une information complémentaire notre artillerie a abattu le 3 septembre un avion ennemi dans la région de Diakonesci dans la vallée du Trotus et a fait prisonnier l'aviateur. iTAL.l£N ROME, 16 septembre, — A la suite d'un brilUnt élan la brigade de Sasuiri a gagné hier du terrain sur le haut plateau de Bainsizza à la lisière sud-est du haut-plateau ; elle a capturé 17 officiers, 400 hommes et plusieurs mitrailleuses. Nos escao.rtiics ueriennes ont lancé environ 3 112 tonnes ae bombes sur des concentrations de troupes ennemies dans la région de Ravines d l'est du San Ga-briele.ANGLAIS LONDRES, 15 juillet. — Le régiment londcnniev du « Nort'n Inverness Corps « a exécuté cct après-midi des entreprises 'oca/es couronnées de succès. Un fort point d'appui allemand fut reconquis avec des p rtes minimes pour nos troupes qui t amenèrent 36 prisonniers et une mitrailleuse. Cet après-midi des troupes de Durham, ont surpris avec succès les tranchées ennemies à l'ouest de Cheiisy et ont fait à cette Gcasion 22 prisonniers. Nos pertes sont minimes. Ce mutin de bonne heure des troupes portugaises ont repoussé une tentative d'attaque ennemie. Les Allemands ont laissé bon nombre de morts et de blrsst's entre nos mains. Un autre détachement de patiouillcs, qui tentait de pénilrçr dans nos t'gnes au sud d'Arnu'ntières, fut oblgé de se retirer sans que nos troupes eussent à subir de p ries. LONDRES, 16 septembre. — Officiel : Au cours de ta nuit, l'ennemi a prononcé un raid contre nos tranchées près du canal Ypres-Co-mines et à l'est de Messine s. Quetques-iins de nos soldats sont portés manquants. Ce malin, l'ennemi a canonné violemment nos tranchées au nord de Lang^marck et son infanterie a tenté de progresser. Nous avons ouvert immédiatement notre feu ae barrage et l'attaque, ennemie n'a pu se dévelopr-per. An cours de la jourti-'e, une considérable action d'artillerie a régné de part et d'autre dans te secteur d'Ypres. Le 15 septembre, le temps ne s'est pas amê'ioré et le vent violent d'ouest rend difficile ew.me le retour de nos avions de leurs entreprises de bombardement et de leurs combats derrière les lignes ennemies. L'action d'artillerie et l'action jjhoU graphique ont été pour suivies.Trois bombes, ont été jettes sur deux centres d'aviation et un dep.ôt de muni'tons au nord-est de Cambrai, ainsi que sur des quartiers et baraquements ennemis. Six avions ont du atterrir, faute de direction; quatre de nos avions manquent à l'appel. ■ ■ ■ B—tm ■■ Oernieres Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 17 tept. — Grâce au beau temps, le combat d'airullene a été animé sur tout le front ae 1 Ouest. Dans la boucle d Ypres, le feu a dégénéré plusieurs fois en feu roulant, il tut également très fort sur la côte. Le 17 s-ptembre, vers 5 h. 30 ciu ma'in, un nouveau feu roulant se dcclancba à l'est d'Ypres. L'action défensive de l'artillerie allemande a causé de giands ravages dans les usn-chets et positions de. batterie ang"aises. Plusieurs ViO.kntcs txplosions wh é.é observées, uotamnrïat dans le ycasmage de L^tigemarck ©t au nord d'Ypres. Près de Freezenb-ig, un tank a fait explosion. Il n'y a eu nu:le par: d'attaques d'infonterie, far contre il y eut à diverses reprises des at,aques de ,pa;rouiHes allemandes couronnées de smoeès, nc-taroment au sud de !a forêt d'Hr-rthb's't, où les Allemands avancèrent leurs Ifgnes au cours de comba.s acharnés; outre de fortes pcr.es sanglantes, les-Anglais ont perdu dé nombreux prisonniers et "3 mitiaiiieus-s. En plusieurs autres endroits du front, nos patrouilles co- également fait des prisonniers. L'activité des av^i^ur» a surtout été exi.raordinairement -vive le soir du 16 septembre. Un ballon anglais a été détruit on combat aérien.En Artois, de fortes patreuilies anglaises se sont avancées contre les positions allemandes ait sud-est de Gavre>lie er près de Rœux. Elles furent re-- poussées en- contre-attaque. Dans la région de Su Quentin, des attaques de patrouilles ennemies cen--ire les traniohées'allemacdes de Bamtexix à Ven-dhuilies ont é.é également repeussées. Près d'Itan-cottrt, les Allemands ont fart p1 use tir s prisonniers en déblayant une tête de sape ennemie. Les Français n:ont pas eu plus de - succès avee leurs attaques de patrouilles que les Anglais. Au front de l'Aisne, des patrouilles françaises ont été repousjées le matin du 16 septembre, au sud de la ferme de Lamette, ce qui permit aux Al-■kmands de fa re des prisonniers. Devant Verdun, l'activité d'att il!is-rie s est dé . nouveau ravivée des deux côtés de la Meuse. Les batttr.es allemandes ont obtenu d- grands succès en combattent * l 'arilierie-française-. Nous avons ob-saivé de nombreux incendies et -explosions derrière les positions ennemies. Des esxtfjdpil les allemandes ont jeté avec un succès jument constaté des bombes sur des grres et des abiis de trouprs français. Les combats à l'Est. Berlin, 17 sept. — A l'Est, les Russes ont tenté • vainement à diverses reprises de refouler les troup s de couver'ure allemandes au front de Riga. Sur le resiant du front de l'Est, ainsi qu'en Macédoine, il n-y a pas d'événements particuliers. Les combats à l'isonzo. Vienne, 17 sept. — Au front de l'isonzo, l'ennemi a augmenté 1 "après-midi son ïeu d'airtillèrio contre le haut-p'ateau de Bainsizza et oestre le Monte San Gabriel e. L'obscurïlj étant tombés,setj infanterie se rua à l'assaut de dos positions au sud de Podîescu, à trois reprises d.ffércntes, mais chaque fois elle fut îeponssée. Par contiie, une entreprise de nos troupes spéciales d'assaut a été couronnée de succès. Une forte patrouille appartenant à un régiment d'infanterie honved, a pénétré en ce,t endroit dans les pos tions ennemies, on dispersa la garnison, captura deux mnra.lleuses et ramena que'ques prisonniers dans ses positions die départ. Un nouveau cabinet russe . PéU'ograd, 18 septembre. — M. Nekrasow a déclaré à un collaborateur du journal « Is-westija », que M. Kerenski, après de longues négociations avec les diiiéreat-s groupes politiques isolés, a réussi à former le cabinet de la manière suivante : M. Kerenslu, premier ministre et commandant suprême; M. Tertst-schenko, ministre dos affaires étrangères cb vraisemblablement vice-premier ministre; M. Kischkin, ministre de l'intérieur ; M. Karta-chew, ministre des cultes; M. Bernatzki, ministre des finances; M. Kàûowalow, ministre du commerce; M. Maljartovvitsch, ministre de la justice; M. Archangel&ki, ministre de l'instruction; M. Liwerowski, ministre des transports; M. Prokopowitsch, ministre du ravitaillement; M. Awksentiew, ministre de l'agriculture; le général Werchowski, ministre de la guerre; l'amiral Werderewski, ministre de la marine ;lvl. Burisehkin, contrôleur national ; M. Skob-elew, ministre du travail; M. Jefrcmosy, ministre de l'assistance publique; M. Vikitin, ministre des postes. La guerre sous-marine. Bâle, 18 septembre. — On mande de fokio que le croiseur-cuirassé japonnais « Otowa» a péri. Il avait été lancé sur chantier en 1903, avait un tirant d'eau de 3050 tonnes et porta.t 310 hommes d'équipage. Paris, 18 sept< mbre. — Le vapeur « Oré-iioque » et le vaisseau de ligno ic Bouvet » sont entt es en collision dans la Méditerranée le 12 septembre vers 11 heures de, la nuit. Un incendie se déclara à bord du » Bouvet » et le navire sombra un quart d'heure plus tard à la suite d'une explosion. Malgré les dégâts, l'« Orénoquo » put atteindre la côte d'Alger. Quelques indigènes qui se trouvaient à bord au moment de la collision sont po-"' 5s manquants.Paris, 18 septembre. — Le navire patrouille « Jeanne 1 » a été torpillé le 7 septembre par un navire marchand. Le capitaine .et 19 hommes d'écpripage se sont noyés. i i .. i m > « nr""iT*if Trrjr,~-— — DEPECHES (Reproduites ae l édition pieceaenie.) LA SITUATION CRITIQUE EH KUSSIE. Un cri d'c.larme de Kerenski. Nouveau péril mortel pour la .Russie. La déclaraiion officielle qu on va lire explique les metifs qui ont déterminé si soudainement Kerenski à proclamer la République en Russie. E-le avoue sans dôtour que si le coup d Eut de Korniloff a échcué, il existe néanmoins encore de faits courants qui causent de lourds soucis au gouvernement et on peut affirmer s_ns ciainte de se tromper que la proclamation de la République est un coup à l'œil dro:t des mcnnPi.chL.es quj comptent encore toujours de nombreux partisans surtout dans la Russie méiidionale et dans l'armée. Si le gouvernement provisojie se veit forcé de parler d'un « nouveau péril mortel » pour la patrie, cela prouve clairement, à quel point la résistance qu'il rencontré sur son chemin est for.e. Voici le texae transm s par l'agence télégraphique de Pëtrograd. Pét.rcgrad, 17 septembre. — Le gouvernement provisoire a lancé la proclamation officielle suivante : « La rébellion du général Korniloff est réprimée, mais le désordre qu'elle a provoqué' dans les rangs de l'année et dans le pays est grand. Un nouveau péril menace la patrie et sa liberté. Considérant qu'il est nécessaire d'établ-r la ferme du gouverne m, nt politique du p®ys et tenant compte des sympathies unan.mes et en.housiastes quj ont accueilli l'idée révolutionnaire, clairement exprimée lors de la conférence d'E at à Moscou, le gou-vem-ment provisoire déclare que la Républ-'qtte est la forme politique de gouvernement en Russie et proclame 'a Russie comme Etat républicain. La nécessité urgente de prendre sans tarder des m,sures décisives et de rétablir l'ordre ébranlé de l'Etat, ont*incilé le gouvernement provisoire à reporter le pouvoir sur cinq ministres ayant à leur iê'e le président du Conseil. Le gouvernement* provisoire s'est donné comme mission le ré.ablisee-ment de l'oide dans l'Etat et l'organisation de la capacité combattive ' dè l'arnrce. Convaincu que seule la- concentration de toutes les forces vives du pays peut tirer la patrie de la situation difficile r dans * laquell'e elle 'se trouve, le gouvernement s'efforcera de se compléter en incorporant dans ses rangs des représentants de tous les éléments, qui mettront ies 'ntérêts généraux de la patrie au-dessus des partis pr'vés accidentels et des intérêts de cla-sses. Le gouvernement provisoire est convaincu de réussir très prochainement et complètement dans ia tâche qu'il s'est mposée. La répression. Berlin, 17 septembre. — Le gouvernement pio-visoire a dissous violemment la Douma, dont la plupart des membres sont en fui.e. Le gouvernement provisoire a saisi un mttéiiel important dans la demeure de Rodzianko. Un ast..z grand détachement de troupes gouvernementales esit parti de Moscou, pour rétablir l'ordre dans le sud. Il a atteint Rcs'o'f-sur-Doii. Des détachements de cosaques, qui opposaient de la résistance furent complè-ttment battus, une partie considérable qui occupait Rcstoff fut cernée et obligée de sis rendre. Le général Kaledine qui commandait les troupes d'occupation fut fait prisonnier et gravement maltraité. En Crimée, 'es combats continuent entre troupes gouvernementales «t rayons. Tou.e la CrinKte paraît être en révol'e. Un second corps expéditionnaire du gouvernement est en route pour KischJneff, 4ma Année - N, 1968 - Ed. E gl^lfl CP*H¥IPSS Mercredi 19 Septembre 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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