Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 31 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3qx9q/
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AIOHNEMBHT - Bruxatto» - Prwvinc# » Bbq»f«p " Les c«»i mf* exéjgàvemtat paT t»u* 1«» euiBASX D* POSTES. ( Lta rieiamutiMa WMMUt ls» r. b«**a-ments il»fcr«n.t ètr* *ix*»t>é*n a» biiroas d« p osAt q«i a telirpé l'aboawatomt, l PRIX DES ABONNEMENTS : r S mois 2 »•!■ : 1 »•*» ' Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour fm?<trrrrt-pj ■ » itm w ■ m » iiMrMWfCTUmi.i. •\jrjrir&*-Jr?r::Tr3 DIX CENTIMES VftBflpm 31 BtaS 1918a, ANNONCES Faits «ÎTêï» eî Eckas .... ». i» Uja» tr. * 03 , SéK»iesi» J 00 Aajttueej e»mmeroi*le».. t 00 Aataonces S«*aewise» . 3 00 PETTEBâ AÏEKQKCaS : la 3raufe ilga* » 69 j Ré&actow ea chef ïtsssà ABMAJTD. Hé&actiaa, Atoimijh'ati*». FihUeité,, Teste BRUXELLES, 33-33, rus ëo la Caserne. TSraga : 125,000 par jouF Le Bruxellois JOUilîNAI/ QUOTIDIEN IKTDBPBîîD AHT PRISE DE SOISSONS CHUTE DES FORTS NORD - OUEST DE REIMS LA GUERREI Communiqués Officiels K\ ALLEMANDS BERLIN j 30 mai (Officic-t, midi): ~ STséàire tic la guerre à l'Ouest. rÂux fronts de combat entre l'Yser et l'Oi-'ie, Vaction combattive a été fréquemment •tenjorcèc. Engagements d'infanterie localisés. L'attaque des armées de combat du Kro-,i prinz allcmtënd -progresse victorieusement. Au nord de VAisne, dans un âpre tombât, dit terrain a été gagné fris de Cré-ty-au-Mont, Jwvigny et Ctiffies. Des trouées du Brandebourg ont pris baissons. ; Au sud de la Vesle, le nouveau front des iFrançais en formation s'est écroulé dans les attaques incessantes de nos divisions. Nous «vons rejeté l'ennemi après ttna résistance acharnée au-delà de la ligne f illemontoise-Fère - en - Tarderais - Coulonges - Brouil-iet - Branscmirt. Les forts au front nord-'euesl de Reims sont tombés. La -partie septentrionale de La Néuvillette et de Béthe-fiy a été prise. Le nombre des prisonniers "4 cgi- élevé à plus de 35,000. Le butin en artillerie et en matériel de guerre est formidable.Des cartons de faute espèce, y compris des 'canons de, chemin de fer du plus gros calibre ont été conquis. La progression violence de nos troupes etattaque empêcha l'enrie-fni d'emporter les riches provisions de guerre entassées dans la région conquise. De grandes quantités tombèrent entre nos xnaius à Soissons, Braisas et Fismes. De vastes dépôts de munitions, des trains \de chemin de fer et dos installations d'hôpital ainsi que de nombreux équipements sanitaires vinrent en notre possession. Des halls d'aviation avec des appareils prêts dux expéditions et du matériel d'aviation ont été capturés. Auprès des groupes d'armée iwh Galiwits et duc Albrecht, l'action combattive ne s'est rallumée que passagèrement. Nos aviateurs ont abattu pendant ces trois dentiers jours SS avions ennemis. Le premier lieutenant )Berthold réalisa sa 29e victoire aérienne. Le lieutenant. Roeth a abattu par une expédition de Dixmude jusqu'au sud d'Yprès, cinq ballons captifs ennemis. BERLIN, 29 mai (Officiel du soir): Noinu nlx progrès près"tls ej ettve iïfffo-'ions et Rebris. La lierre sous-mariae. BERLIN, 30 mai (Officiel): De nouveau, nos sous-marins ont détruit 'dans la zone de barrage autour de l'Angleterre 30,000 tonnes de cale ennemie. 27,000 tonnes de ce chiffre vont sur le compte du sous-marin, commandé par le premier lieutenant naval Patzig, qui a coulé sur la côj,a occidentale de VAngleterre, principalement 'dans la mer d'Irlande et dans les détroits y conduisant, sept vapeurs et deux voiliers. }jLes navires étaient pour la plus grande partie de nationalité anglaise, dont i vapeurs lourdement chargés de 5,000 tonnes et plus. Les navires portaient à bord comme cargaisons beaucoup de minerais et de bois de mines pour l'Angleterre ainsi que des marchandises diverses pour VAmérique. Un vapeur anglais lourdement chargé fut torpillé au sein d'un grand convoi vigoureusement ■protégé. Le vapeur armé anglais wlladora» {5,135 t.) a pu être identifié par son nom. AUTRICHIEN VIENNE, 29 mai (Officiel): Les combats dans la région du Tonale se sont ravivés hier. Deux fortes attaques des Italiens, appuyées par un feu d'artillerie et de mines contre le Klonticello, situé au sua du défilé, s'écroulèrent. Le feu d'artillerie ennemi contre nos positions du Piave inférieur a persisté. Le pilote de campagne ff. d'officier, Arrighi, a abattu deux avions anglais près de Durazzo et a ainsi remporté Isa ê5e et sa 26e victoires aériennes. BULGARE SOFIAj 27 mai (Officiel): Sur le front en Macédoine, au nord de Bi-tolia, la canonnade a ctè plus violente par intermittence de part et d'autre. Sur les deux rives du Vardar, nos détachements ont disperse par leur feu d'impôt tant s détachements de reconnaissance ennemis. Près de ''JDoiran, duel d'artillerie plus violent. TURC , CONSTANTINOPLE, 27 mai (Officiel): Front de Palestine : ' Un feu d'artillerie ennemi assez fort a pe-feé de temps à autre sur quelques points de nos' batteries. Activité combattive minime dans la vallée du ]ourdain; à l'est du Jourdain, l'ennemi a canonné notre terrain à l'arrière du front. Notre artillerie a pris la cavalerie adversaire sous un feu efficace, à la tête de pont et sur les routes menant a Jéricho. Les camps des rebelles de Wadi-lles ont de nouveau constitué un but de bombardement pour nos aviateurs. Front du Caucase : Nos troupes campées à l'est et au sud-est id'Alexandropol ont été attaquées par des forces arméniennes considérables. Toutes les attaques ont échoué dans le sang. j Front des Dardanelles : l~ Durant la nuit du 26 mai, nos avions ét nos hydroavions ont attaqué à diverses reprises et avec succès le champ d'aviation fnnemi prêt d'lm.bros. Plusieurs incendies d'assez longue durée ont été observés. I Sur les, uutru fronts* la situation est in- FRANÇAIS | PARIS, 29 ruai (Officiel, S h. P. M.): Pendant la nuit, la poussée ennemis entretenue par l'arrivée de ai visions fraîches, s'est accentuée, notamment sur les deux ailes f,n direction de Sersssons et de Retins. /I gauche, nos troupes se s<rnt- retirées en combattant pied à- pied jusqu'aux lisières est dt Soissons oïl la bataille continue mec cipreté.. A droite, les troupes franc»-b?H<i:t-niques, après une défense énergique dans le massif de Saint-Thierry, se saut repliées lentement au sud-est de ces hauteurs ifà elles tiennent entre la Veste et le canal de l'Aistfe. Au centre, des combats se sont poursuivis avec des alternatives diverses sur la rive sud de la Veste, dont nos troupes défendent les hauteurs <7?tt mte admirable bravoure. A Souest de Montiidier, les A:né-ricatns sut brisé successivement deux attii-ques de^l'ennemi dirigées sur Cantigny. La lutte d'artillerie reste vive sur les deux rives de la Meuse, en V/osvre et sur le front de Lorraine, dans le secteur cPEmbcrménil. U ne série de- coups de main ennemis au nord de Besowtaux, dans la région de Badonvii-lers et vers le canal du Rhône ati Rhin ont échoué sous nos jeux. PARIS, .9 mai (Officiel, 11 h. P. M.): La bataille a repris avec une visletu e particulière à notre aile gauche. Dans la région de Soissons, après une résistance acharnée et des combats de rues qui ont comtei-.i pendant. plusieurs heures l'effort de l'ennemi, : nos troupes ont évacué la ville dont elieg occupent les débouchés outsi. Au sud-ouest de Soissons, la bataille se déroule sur les : plateaux jalonnés par Betien, ScplmsKts, Ambrief et Chacrise. Att centre, tandis que \ sous la pression de l'ennemi nous cêdiens du j terrain dans la région de Loupeigne, au nord de l'ère en Tardenois, les troupes ftun-\ co-britanniqves, plus à l'est, réussissaient u maintenir leurs positions sur la ligne Brouil-let-Savigny-Thillois. A droite-, les troupes qui couvrent Reims, se sont repliées der-i rière le canal de l'Aisne, au novd-oucsi de la ville. ITAUfcTI ROME, 28 mai (Officiel): Près de Capo Site, des défacheVte»ts de bersogl-ieri et d'autres armes, collaborant en un ensemble parfait avec l'artillerie et fortement appuyés par une section de lance-flammes, ont fait, avec la plus grande har- mies établies en face du secteur situé au nord de la tête de pont; ils se sont successivement emparés des ouvrages de défense établis sur plus de 750 mètres de profondeur. Malgré la défense acharnée de l'ennemi, nos troupes ont tenu les positions conquises. Les Autrichiens ont subi des pertes sensibles. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et J,30 hommes et pris J> mortiers, 10 mitrailleuses, quelques centaines de fusils, des armées de tranchées de tout genre, une quantité de munitions et d'autre matériel de guerre. Notre artillerie de la marine a aidé au beau succès que nous avons remporté et qui ne nous a coûté que des pertes très légères. Sur le reste du front, les opérations ont été très modérées. Des détachements ennemis ont été forcés de se retirer dans la vallée de l'Onnio et près de la Piave, en /«<,» de Nervesa. Près de Cortellaso, des t a trouilles de marine ont pénétré par surprise dans une tranchée ennemie et en ont ramené quelques prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 28 mai (Officiel); L'ennemi a exercé toute la journée d'hier une énergique pression sur le front anglais de l'Aisne et la violente bataille continue tout le long de notre front dans ce secteur. Sur notre aile droite, notre 21e division, en liaison avec les troupes françaises, a tenu toute la journée sa ligne de bataille et a résisté à l'ennemi qui J entait d'avancer. Au centre et sur l'aile gauche du secteur britannique, les troupes des 8e, 50e et 25e division^, grâce à une résistance acharnée, ont tenu leurs positions de deuxième ligne contre les attaques allemandes poursuivies jusqu'au soir. A la f in de la journée, l'ennemi a réussi à franchir l'Aisne à l'ouest de notre secteur, forçant ainsi notre aile gauche à se retirer. L'ennemi a continué ses attaques avec une extrême énergie sur tout le front de bataille de VAisne. Sur le front de la Lys, les combats locaux ont repris ce matin datis le seeleur situé à l'est de l'étang de Dikkebusch. Sur le reste du front anglais, nous avons fait un certain nombre de prisonniers au cours d'attaques dirigées la nuit contre divers points. (Janonnade très violente de part et d'autre. Aujourd'hui, à l'aube, des contre-attaques exécutées par des troupes françaises et anglaises ont rétabli nos lignes à l'est de l'étang de Dikkebusch; nouS avons fait quelques prisonniers. Il est établi que quatre divisions allemandes ont participé aux attaques ennemies exécutées hier dans ce secteur et de là vers le sud jusque Locre; elles ont subi de fortes pertes, tandis que les Alliés tenaient leurs positions sur toute la<4tï-gne.Rien d'important à signaler sur le reste du front anglais, en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie dans divers'secteur s. La guerre Bous-marine. LONDRES j 30 mai (Officiel de V Amirauté):Le vapeur-transport uLeriowvastlé», jaugeant brut 9,737 tonnes, a été tàrpillé par un sous-marin ennemi datis la Méditerranée. le. 86 nui, et a sajnbté, N eut employés. de la compagnie sr,ni perlés manquants. On estime qu'ils se sont noyés, y Compris le capitaine et 2 radiotélégraphistes. 13 militaires ayant le rang d'officiers et 79 autres gradés sar,:t pertes manquants. <♦», ■ — . - — - Dernières Dépêches LA NODTÎi'.L® OFFENSIVE AÏJLli5ÏA3'â>B EH F S Ali OS La. presse frsaç»îss. Berlin, 29 mai. — Voici la teneur du r.i-diotéiegramm® cspédsé le 2? à II heure» du niatia : « La presse française accueille avec calma et arec confiance la nouvelle» du renouvellement de l'oflcruiro allemunîe. Elle ne croit pas devoir i;uaii£i«r <ïe surprise l'attaque ea Champagne, sur laqueliï on comptait déjà avant l'offensive de mars dernier; ii ne favtt donc pis dire qu'elle était imprévue. La France "n'a d'ailleurs pas o'autre deviae que celle-ci : a Confiance ! » Il est singulier Ida constater que le service français d'informations s'abstient d'avouer que cette nouveii^ offensive allemande est survenue absoLtu'ipat par surprise; car, en somme, il y aurait là peut-être une excuec pour les défaites et pertes considérables, si graves et si sâysiantes, que les positions <i« hauteurs coûte ai aur Français. On com-piead <i'emï>iée que la devise revienne à ea terras pour la France, car il ne lui en peut pas rester dauU-rs; "Seulement, nombre d'mtôrc,!séa doivent bien voir s'ébranler maintenant la c< fi fiance qu'ils avaient trop hâtivement placta dans l'unification, si longtemps espérée, du haut commandement au front Ou es 6. L'assaut tii! CSxeroiiî fies Bantrs. Berlin, 29 mai. — Au fort Malmaison, la nuit du 20 pu 27, notre div.cion était prête, dans la ®one d" ralliement qui lui avait été a- s "'«> à Pe t de Pagny, derrière te ruisseau' de l'Ailette et le grand bassin, &u sud der Filain; il fallait, au plus tard a 4 heures et demie du matin, avoir franchi l'Aile-: L sur dej passerelles de fortune et «e rallier pour l'assaut dans cette banda étroite i o teirain. 11 y avait à voir le terrain dé'.' Jant dans la d^reci oai de l'ennemi; le tir d'entrave de lVnneaii était dirigé sur j.e secteur précité. Les vaillants soldats allem;T ds du génie na se laissèrent —iie.mrrtorïï?u.iiirc .fc ici:, îta vail. A trois reprises, leurs passerelles étaient brisées par le feu, mais finalement, le passage des troupes put s'opérer. A trois heures et demie apzès midi, la division était prête dan» la zone fixée par la commandement. A quatre heures et demie, on franchissait, en un bel élan, la première ligne ennemie; des batteries suivaient l'infanterie sur ses talons; par endroits, les troupes d'assaut allemandes étaient alors retenues par la décharge des nutraureu es ennemies, efc leur aile droite n'avançait pas en temps opportun. C'est à ce moment que le régiment de renfort, qui suivait en guise de réserve, intervint de son propre chef. Les décombres qui restaient du village de Par-gny furent bientôt pris d'assaut, de même que les versants abrupts du célèbre fort de Malmaison, le fort lui-même cerné des deux côtés. Les troupes qui suivaient engagèrent une lutte corps à corps contre sa garnison, qui &e défendit vaillamment, et bientôt cette partie de la crête de hauteurs du Chemin des Dames tombait au pouvoir des Allemand^. Les formations furont alors reconstituées et le régiment de réserve retiré. Le brave chef du régiment qui y combattait eut la main réduite en bouillie -et, malgré sa souffrance, transmit personnellemenv le commandement des troupes à son suc-causeur, un général de division. Le lieutenant Vogt, avec sa compagnie, opéra la capture dune batterie en plein tir, •ciont les canons échurent absolument intacts aux Allemands, qui firent prisonniers les desservante non abattus. A sept heures et demie, les Allemands avaient leur aile droite parvenue au-delà du Chemin des Dames, et, dès lors, on pouvait continuer l'attaque, uniformément convertie en une course à l'assaut; 1a ferme d'Amcret fut prise d'assaut; sut la route de Jouy-Vaurains à la Ferme, les Allemands capturèrent une batterie lourde avec tous ses accessoires et des munitions en abondance. De nombreux canons et prisonniers tombèrent ce jour-là aux mains de la division victorieuse. Toute une colonne d'automobiles ennemie gisaifc en pièces, dans le chemin creux au sud de Jouy. Nos pertes sont minimes. Les rM'tcs allemandes. Berlin, 29 mai. — Des témoins oculaires affirment que les perjes allemaim-cles ®oait estraordioadrement minimes. Depuis la marcha ©u avamfc cbe 1914, aucune grand© vie-toins à l'Ouesir, n:a été accompagnée de moins de sacrifices. Des compagnies qui sont montées à l'aissaut du terribl©. maissif montagneux, qui ont franchi deux rivières, conquis des canons lourds et légers, ne sigoatent au-cum max*t, et à peine quelques blessés. Sur des milles d© distance, on n'aperçoit) pas uin seul loonfc allemand Le long die la route de marche. La motif esn est à riey chercher dans la surprise, de l'ennemi, et daris la tactique habile de nos troupes. La pause de poursuite s'explique par La sentiment de supériorité absolue sur •l'ennemi qui dépasse même l'attente de ndtre propre commandement. Les pertes en chevaux «oati également extraordinaire nimimcs^.j Le katin. Berlin, 89 mai. — L» parc français.de munifcjoeas, an nord da Long-aeral, constitue nn modèle, du genre. Il est situé d»i«î a» corn d© forêt anwnogs en. forme d» pare ©b aforît® tout un camp de huttes propTMxîenô construites, dsaa lesquelles cfce tttilli«rs ds grenades ont été aménagées. On peut évaluer (d'»près le journal de riaspeet«'ur du d-êpôs, trouvé par hasard) à 100,000 Isa projeojiles que le parc ai rite et donii; l' aanéiïegement * quelque chose d'esthétique. La surveiV Ismmj» ea éfcîute .assurée» par un groupe d'ouY5s®3 itaiisE» da 1» 89e compagnie. La ssrrioe «cxiiiairio italien à l'Aisne a«vra. ou 1» vi» courte. Il s pertes des «ilïês en matériel?. Berlin,90 niai.-— Sua- le versant abrupt da chaqme» côté et protégé par chai-que bosquets, à l'ombre de chaque lisière d© forèï B'aeaanaalL» le matériel de guerre. Disposées earss ordre derrière les versants du Winjbarberg et de la crête oriai;,.aLe du Chemin des Dames, la gueule encore tournée vers les anciennes portions alianaaindas, les batteries anglaises ee trouvent presque dft-ne Leur tcsbar lité Burprejmajî'te. L'sssaui de l'infanterie *ii«maELdo a paasé â.vee une rwpidité asias exemple au-deeeus de ce terrain parsemé de hauteurs et de crevasses que peu de canons purent; ê:re emportée dans la fuite. Il f.-vadra das ««naines pour raarger tous ces oaaioiaai et poux les amener vers leur nouvelle destination. Et pouirta.nl cas cancas et les dépôts gigantesques de munirions, qui représentent l'échange opéré contre des millions d'or anglais et français ou de souscriptions de dette uitérieuras, qui ont pris le chemin d& l'Amérique, ne constituent qu'une. parti® du matériel tombé entre nos mains- Derrière la crête du Chemin des Dames, il sa trouve des dépôts d'une étendue gigantesque. Toute la vallée de l'Aiane n'est qu'une seule chaîne de grands dépôts de matériel de guerre d® toutes sortes, car ni les Anglais, ni Les Français n'ont eu 1s temps de le détruire. Ainsi se £aît-ii que non s ayons trouvé deo dépôts de provisions étendues dans les planes de rÀisnc. Dauis lès gares se trouvent dos trains qui n'orrt plu-.s trouvé le temps de partir o-n n'ont plus trouvé les locomotives nécessaires. La vaJlée d© l'Aisne ot la prie® de Fis-nues, où un matériel do chemin de fer particulièrement nombreux, «ans| que des quantités de munitions et, de provisions sont tombés entre no a mains, représentent pour nous une augmentation bienvenue des ressources da l'armée. Ceci aeteint d'autant plus durement l'adversaire, que c'esù dans la vallée de l'Aisne et près de Fismes que £© trouvent les dépôts de sortie centraux des ressources do tout genre de l'armée, qui servaient à alimenter totw le front de l'armés ennemie. Les nombreuses automobiles capturées représentent tvn complément bienvenu pour nos ressources véhicuiaires et c'est avec une fierté particulière que les conducteurs d'auibomobiks allemands conduisent les voitures décorées des insignes militaires français et anglais, ein guise de trophée de conquête. Près de Ma-gneux, un port d'aviation français é>&n-du, avec eos hangars, son matériel et aes appareils, indemnes, est tombé entre nos mains. Sans cesse on rencontre, entre Je Chemin des Daines et l'Aisne,ainsi qu'entre l'Aisne et La Vesàe, des fourgons de munitions français, "qui ont été mis en pièces au cours de la débandade ou laissés on panne par leurs conducteurs pris de panique. A maints égards, ii faudrait des mois avanit, que l'industrie de» guerre des alliés, travaillant dans des circonstances difficiles, puisse combien à nouveau cette brèche. Ceci est doublement significatif pour nous, adtendu que beaucoup de forces ouvrières de l'adversaire senrtt paralysées et que le renfort de la machine de guerre alliée est entravé, tandis qu'il nous épargne du travail ét du .temps-. Le bilan de la seconde journée. Berlin, 29 mai (officieux). — Durant la deuxième journée de bataille, l'ati-taque allemande a également progressé victorieusement. Les grandes espérances que l'Entenlte rattachait au commandement! supérieur unique, qui devait amener ,1e salut de la situation pénible créée par la défaite anglaise, n'ont pas été réalisées. Déjà pendant 1» nuit du '27 an 23 mai, des fractions de i'armée van Boehn réussirent à franchir La Vesle en plusieurs endroits et à occuper Les pentes au sud de la rivière. Le contact entre les différentes troupes ennemies était/ complètement rompu. Tonte orientation pour les troupes do renfort faisait défaut Une autre preuve du commandement défectueux des groupes ennemis entre eux, c'est la captur© d'un commandant de division anglais, arrivant en automobile gour prient,er cUvisioia français» voisine. Le 93 mai, un nouwsut bat in important fut gjtgné sur tout le front d's£t&que. A Pail3 droite de» coa-tî*s~œfrt*qu>î» ennemies se sont écroulées à, l'aub», avec d»» perte» gravas. Après avoir repoussé l'ennemi, les troupe» a>\-lemandas £« lancèrent jusqu'au delà de Terny-Sorcy, sur les cote&ux au nord* est de Soissona. Peu à peu la résistance ennemie, «mgmentia dans la région de Braiane. De nouveaux bataillon# ennemi» furent amenés ea toute hâte d'autres fironts, niais, en vain. lorsque Braisa ne et Fiâmes eupent été pris, l'enoami cédas des deux côtés de cette Localité, Dès 8 h, du matin, Hesjmicnviîls et peu >»prèï YiUîre-Franq-ueux tombaisp ti aux — maàne desi Allemands aveo un riche bu-, tin. La. marche en avant rappelle. ea beaueoup d'endroits les meilimir». me» ments de la guerre de mouvement. La tille de Laon respire. Berlin, 29 mai. — Les jours qui suivirent le 20 mai furent des jours de terreur pour la ville. Comme au mois de mars, grenades sur grenades faisaient de nouveau des brèches dans les maisons et les églises. Journellement, des civils étaient enterrés sous les ruines de leurs maisons ou frappée à mort en pleine rue. Les habitants vivaient abrutis et déaa~-pérés, dans leurs caves. Le soir du 25 mai, l'incendie atteignit les faubourgs jusque tout près de la ville haute. Les habitants savaient et avouaient en gria-çant que le salut devait venir des armes allemandes et non des Français. La victoire du Chemin des Dames a enlevé aux: Français la possibilité de canonner plus longtemps Laon, et c'est vraiment une ironie du aoit que les formidables canons à griffe qui bombardaient Laon, soient tombés parmi les ruines dé Vaiily, aux maint de l'infanterie allemande, constituent le rc-- x-merciemenfc des guerriers allemands à la ville de Laon, dont 'a beauté les a souvent charmés. Les habitants sortent de leurs caves comme des prisonniers libérés. Ils étendent leurs membres et lèvent les yeux verdie soleil, auquel ils n'étaient plus habituéf Heureux et morfondus à la fois, ils saluenb leur délivrance. Les curieux s'assemblent tête à tête sur la rampe que représente la place vers lo Chemin des Dames. Le grondement des canons s'éloigne sans cesse davantage et au fur et à mesure que le soleii so lève clans 1*% eieerx, ort u't'i/.be.Hi p-iuo IIlia les décharges des lourds canons allemands» Los Laonnais, habituét à la guerre, savent} les Français se taisent. Les femmes gesticulent vivement et avec complaisance, cae elles ne doivent plus tendre l'oreille au sif. fleinent des projectiles. Quelques-unes se lamentent devant les débris de leur maison; d'autres se réjouissent dç ce que leurs biens soient indemnes contre toute attenve. Les enfants ont repris leurs jeux accoutumés. Laon est sauvée et la ville respire à pleins poumons dans le jour easo-leillé. Les prisonniers français à Laon. f Berlin, 30 mai. — Les Laonnais n'ont: senti tout d'abord que la jose de leur délivrance eù de la capture des canons de Sailiy ét de B raye qui ont bombardé Laon. Mais ooinruq ta victoire allemande s'étend sans oesse davantage et que les canona grondent encore au loin, ils* sont étonnés et effrayés. Les convois bleu-gris des prisonniers ne finissent poinfc.-De la vallée à la rampe qui monte vers la ville à travers la vieille rue près de la cathédrale, ils montent sans œsise vers la citadelle. Les Laonnais oompf-terni : 1000, 2000, 3000, 4000, ôOOO, puis, ■effrayés, ils s'arrêtent. Ils pourront compter jusqu'à 8000 et demain davantage. C'est la débâcle! disent-iis. On a touiti pris : fantassins et pionniers, recrues de la territoriale, artilleurs et soldats d'il train, conducteurs d'automobiles eti de moteurs, médecins, voire mê* me un chef d'orchestre en pantouiiea. Les larges cours de la citadelle ne suf-fioanit pins. Toutes les fenêtres du bâti-ment gigantesque regorgent de bleu-de-campagne. Le ciel d'été paraît s'être effondré sur le'toit ; l'on saurait marcher sur ies casques juxtaposés. A la Chambre française. Berlin, 30 mai. — Du «Lokal Anzeii-ger» : Au oours de la séance de la Cham-bre qui se tiendra demain, le gouvernement répondra aux interpellations concernant les événements entre Soissons efc Iteims et la situation de détresse des familles en fuite. Amsterdam, 30 mai. — On mande die Paris que 20 divisions allemandes et autant de réserves ont attaqué entre Soissons efc Reims. Le bruit courait, dans les couloirs de la Chambre que les réserves françaises étaient intervenues maintenant. Le bombardement de Paris. Paris, 30 mai (Havas). — Le bombardement cfe Paris et des environs par les canons à longue portée a continué meiV credL Au laboratoire municipal on a constaté que les projectiles des nouveaux oa,none à longue portée sont d'un nouveau calibre de 24/21 cm. L'explosion est plus bruyante, mais à peine plus efficace que celle des premiers canons. Zurich, 30 mai (du «Schweizer Press Telegra-pha). -*■ On ne publie pas de communiqués au, sujet du bombardement'. Loi

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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