Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1195 0
13 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 13 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66b24c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger , 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ccux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE :IIO.COO PAR JOUR ANNONCES — La llgn* Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES La petite lignç La grande ligne TIRAGE HIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand liiiPfisl QBstfâtcn iB'.ïêpgpSaBt Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUS DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruzeiles (près de fa place Aunsessens). LES CAUSES ET LES COUPABLES DE LA GUERRE ACTUELLE m LA DUPLICITE ANGLAISE Eu ce moment où la presse remet on lumière le rôle joué par la diplomatie anglaise a la veille de la guerre, il n'est pas superflu de rappeler un article publié l'an dernier par le célèbre eavant anglais P. C. Conybeare, professeur à l'université d'Oxford. Ce dernier, ayant cru tout d'abord à la bonne foi de Sir Edward Grey, avait commencé par rejeter de confiance «Biir les Puissances centrales la responsabilité du conflit mondial. Mais, après avoir, par acquit de conscience, examine les faits de très près à la lumière de tous les documents officiels parus, il reconnut loyalement eon erreur, se ravisa et accusa, dans une lettre destinée aux journaux des Etats-Unis, Sir Edward Grey, d imposture et d avoir toujours le mot de paix sur tes lèvres en portant la guerre dans le cœur. « Derrière notre dos, lisons-nous, Grey avait engagé sans cor.d.tion en faveur de la France BOire flotte, la seule arme dont nous disposions. Personne dans le peuple ne se doutant que notre diplomatie nons avait privés de no-re liberté de décision et que nous éaons nés aussi bien aux roues du char russe qu'à la France. Comme ou s en souvient, la majorité du cabinet auglais refusa tout net d'engager a es h&stiLtés avec l'Allemagne à propos de la S.r-bie et il ee montra plutôt prêt à résilier ies arrangements navals ot autres passés par Grey avec la Franoe. Or, après que l'ambassadeur d'Allemagne eût fait savoir loyalement à Grey le lex août que l'Allemagne serai; disposée, si l'Angleterre demeurait neutre, à respecter la .Belgique et aussi l'intégrité territoriale de la France, Grey savait que ie ciab.net, s',1 avait connaissance de ces ouvertures, s'empresserait de 1-8 accepter et qu'alors lui, Grey, ne pourrait pas tenir 60s engagements secrets vis-a-vis do la Franco et de la Russie, Et que fit-il ? Il n'en eoutfla mot le 1er août à aucun de s s collègues. Lorsque, le matin du 2 août, 1^ cabinet ee réunft, et le 3 août, à la Chambre des communes, il persista dans son silence. Ce faisant, il nous a jetés dans la guerre, je dirai plus, il noue y a précipités perfidement (ho tric&ed us into war). Lorsque, conclut le « Nouvelliste de Genève », pius tard, le 27 août, il fut interpelle au Parlement sur le silence qu'il avait gardé à propos des offres allemandes, il chercha une excuse dans le prétexte que le prince Lich nowsky avait parle en 6on propre nom et sans avoir de mandat de Berlin. Il devait pourtant savoir que cela n'éta.t pas ut que l'anibasba-dettr avait fait sa démarche en vertu d'instruc. tioiiâ reçues de son gouvernement., saus quoi, il se fût dispensé, lui Grey, de télégrapn.ei immédiatement à Goscfien, ambassadeur d'Angleterre à Berlin.... » IV LA GRANDE ERRcUR DE LA FRANCE La France, ainsi qua l'écrivait un neutre aux a NouveJes de Genève », est le beau et riche pays qui a joué 1 un des rôles les p us importante d' pus que Ciovis, le premier roi de& Francs, fonda cette nation. Dans les temps mo dernes, c'est le brillant siècle d-' Louis .Xi V qui donne aux arts et aux lettres cet éclat incomparable qui porta au loin la renommée u la littérature française. Ce sont la méme-rjoie Révolution de 1789, pius les guerres de .Napoléon 1er qui transform nt le monde en creusant un fŒsé de sang eutre l'ancien régime féodal et celui qui proclama les droits de 1 homme. C'est à la France enf.n que Ion doit l'émancip itaon des peuples et le régime de l'égalité dvi e qui ont donné au XIXe siècle un si prodigieux es gor au développement art stique, commercial et industriel de tous le» peuples civilisée. Pourquoi la Franc, n a-t-elle pas cont nue e-es glorieuses traditions et persévéré dans s-es idéjs larges,généreuses et émancipa tances? lié-las ! la trois e un. République traaiçaise n a re cherché l'allianoP av c la d espotique .Russie qu'en vue de pouvoir reconquérir l'ALsace-Lorraine qui avait été enlavee eux peuples germa,tuques par Louis XIV en 1848. Ou. bhant que si elle avait été victorieuse en 1870 1871, elle se serait ann.xé toute la ligne du Khin, la France n'a pu accepter d'avoir été battue par l'Allemagne, en sorte que ce n'est que pour prendre sa revanche qu'elle a payé vingt milli rds son ail ance av c la Russie, qu'elle a renoncé à l'Egypte poui obtenir son entente avec l'Angleterre t. que le sang trançais continue à couler à torrents sur leg champs de bataille 1 Mais la haine est une mauvais, conseillère e en supposant même que les Alliés sortent vainqueurs de la terrible guerre actuelle, il n'en résulterait pas moins qu'ayant dû recourir à l'a de des Anglais, des Belges et des Russes et à celle indirecte des Italiens, la Franoe aurait, manifestement montré son impuissant à vain cre seule l'Ail magne par ses proo-ee oc Or, cette impuissance ne sera-t-atle pas pour elle unie déception autrement humiliante que celle d'avor perdu l'Alsaoe-Lorraine en 1871? La gloire française, jusqu'ici vi.rge de tout? compromission avec l'étranger et qui noue montre la vaillante nation tenir tête, sous le grand Napoléon, à toute l'Europe . oalisêe, ne eera-t-elle pas ternie le jour où la France sera devenue tributaire ou tout au moins d- pen dante de ceux qui l'auront sauvée ? Et quand les dernières réserves de l'armée française seront venues, les unes après les au tres, se faire exterminer, on peut, se demander comment la France pourra se débarrasser apiès la guerre des Anglais, des Canadiens, des Belges, des Africains, et même des régiment© russes qui sont venus chez elle lui prêter main forte. Pense-t-on que MM les Anglais qui par h ibitude, tiennent bien ce '.U'Is tien m nt quitteront gracieusement le territo.re français sans un sérieux régiment de compte '( Si pour soutenir de prétendus droits à la couronne de France, Edouard 111, roi d'Angleterre, commença la fameuse guerre de ce rut ans à laquelle mit fin l'héroïq ue dévouement de .Jeanifc d'Arc, il eet permis ue prévoir que la France pour-i rait bien passer à ce moment-là un inquiétant quart d'heure de Rabelais.Qui sait ai elle re de. mandera pas alors aux Allemands eux-mêmes de lui donner un coup de main pour tes forcer à regagner leur île? Tout arrive quand on se lan^e dans une mauvaise voie. Tout est rétribue par 1 immanente i justice, dont la guerre est ici ia suprême expression, quand au lieu de poursuivre sa mis sion rénovatrice, un peuple n a plus d'autre po_ i litique que celle d'une aveugle vengeance.Toute l'hi&toire de notre ère nous montre que 1 -s p-upies sont .solidaires, que c était tantôt l'un tantôt l'autre qui était appelé à agir et à travailler pour l'avenir du monde. Or, le mobile qui a poussé la France à renier son passé pour i atteindre un but qui n'intéresse en rien la cause de l'humanité, pourrait bi u avoii polir conséquence ce que la marulie aes évenemenis laisse déjà préyoir, à savoir la décide-ice u>é-médiablis de son ancienne i>p ndeur. Non seulement elle ne pourra plus conserver son rang au nombre des grandes puissances, mais devant subir t'exigence des pays auxquels il lui faudra payer les services rendus e n ayant et pour longtemps, plus d'armée à op|K>ser à leurs prétentions, ee eo^t ces pays qui, par le fait, auront sur elle la haute main. Et alors on pourrait voir oe fa.t inoui qui ne se serait pas produit depuis l'invas cm et l'occupation de la Gaule par les Romains de 57-51 avant J.-C. jusqu à l'arrivée des Francs au Ve siècle, et qui serait l'invasion, impossible à empêcher, du territoire français par une foule d'étrangers. Cette foule cosmopolite qui viendrait s')T établir ne tarderait pas à supplanter peu à peu la population indigène et c'est aurai qu'on assisterait à l'extinction d'une race qui l'ut vaillante, honorée et glorieuse pendant quinze siècle I (A sihvre.j — « I II LA GUERRE BERLIN, 12 octobre. — Mi i ; AuCltltiO UVi IU JjwgÀAO Cil A v/kitiât# groupe a &tmt>o au t,«jîiéral neii^ie. xwpjjiec&t Ut? iitWieioi L'action d'artillerie, hier, s'est bornée en Flandre a un v goitreux duel d'artillerie dansle secteur du Httorut et a ta joret de. Lîuuinut»t. C n puissant feu destructeur a couvert durant ta nuit le terrain d,, combat depuis va Lyo jus-qu à la route AJenm-i pres.it s est élevé ce tau-un par oo/tas jtisq u uu jeu routant,. hnsuite, dt nouvelles attaques ennemies u/it de de^tan chées sur ae Unyes secteurs. aliemana : Au nord-est de Sousons et à l'est de la Meuse, l'action combattive des artilleries s est accrue jusqu'à uue yrande violence. Fres de î aux.aillou, U'importantes croupejiat<çu &e, ae tecorinaissatice se sont avancées pour ' attendue, Hiles ont été tepous^ee^. A l est ae 6unioy>tcux1 des combats dt oranchée locaux ont eu heu à la pente orieiilale de ta côte 344. ■Lijt'«AUe US ici gwtn.e a i iiei, . Au nord-est dt liiga et au Zbru-cz, l'action a i te plus vite qa aux jours prccéaCnis. IJe nombreux pTisonniers som tombés entre nus maaîs au c*urs ae rencontres entre aetache-mi iv.k de p mouille. ... u . i.,, A.acs.-aome ; Dans le bussm de Monastir et dans la boucle de la Czern-i, les artilleries de /xtrt et d'autre se sont combattues vtyoureusement par intervalles. ùur la dru,te du V ardeir, la Jaque d une compaynte au 1/taise u échoue devant les ijnes bu :dur< s. BEBl.l.X, u octobre. (Officiel.) tas de grandes opérations de combat. lia gtibiïe iCui a <...1 ne. HhRLlN, Il octobre. — Offic et : L'activité d nos sou.,-marins uans l océan Atlantique <1 de nouveau conduit à la destruciion d une série de vapeuis et ae voiliers avec des cargaisons particulièrement precieuses. 'parmi tes vupci rs coiues fiyurai nt le valeur arme u ihnorah »J}ie< 07iU tonnes de charbon, qui a été lorpl lt hors a'un convo, de protection. En outre- Ce vapeur français l( italia » aiec des vivres et du un en route po-ur Bordeaux e. te oodier a 4-mâts arme u Persévérance » avec 4,000 tonnes ae salpêtre puur St Nazatre. En ou ire un iihv re de patrouille français a été égalent nt coult. AljïïtiCidliiïi VlEXÙE, li octobre. (Officiel.j Sur aucun théâtre de t,a guerre, il n'y a de fr/an-jes op rat ons de combat. CONSTASmOPLl'^U oct b e ; Front persan .• Le matin du H octobre les liasses ut attaqué au moyen d un détache ..en, compose ae 3 bataillons, d'un régi un. nt de cavalerie et d ar'illerie Le combat s'est terminé à notre avantage. Nos troupes se trouvant au nord de Jievaiiduz ont été également attaqws par des détachements russes appartenant à des armes diverses. L'adversitirt a été repousse at'oc des pertes sanglantes. Sur les autres fronts pus d'événements particuliers. SOFIA, 10 octobre. Officiel; iî'ïoat en Macedoire : Plusieurs ouragans de feu au nord de Bito-ha. L e u d artillerie légèrement -plus animé dans la boucle de la Verra ci à l'ouest du Var-aar. Au sud de la ville, de Uotran un violent feu d artillerie ennemi f1 sevi, il commença le 6 octobre et dura toutj la nuit, ainsi que le matin du 9 octobre. Apfis un feu roulant d'assez longue durée l'injukïerie ennemie attaqua nos positions en deux fronts.L'attaque de l'ennemi fut brisée par nftre feu d artihene et d'infanterie. Un petit nombre de soldais ennemis seulement réussit à prenarc jKisnagère-ment jned dans une ae i,os tranchées avancées, mais au cours d une ûpr\ mette ils furent coin-ptetemeni unéant s. i_.es pjrtes ennemies sont en gênerai assez louruOs, tes notres excessivement minimes. .Roumanie : Activité minime d artillerie, un peu, plus animée a l'ouest de Tukea, PARIS, Il octobre. — Officiel, 3 h. p. m. : jiti octgiqut au cours de Ici nuit nou<, avons brisé une attaque ennemie tentée à tes<i de i) 1 auibuuK sut Hoc yus-Liius cuC/C va fcrj/tc ru-pegoed et la ferme La Victoire, Sur le front de l'Aisne, <uric putrouate e intentée qui <-ctu <.ui d aborder nos lignes uiens ici région de Cerny a été dispersee pur nus feuSut-Hi rive droite di' la Meuse, au nota de oà iôte 344, l ennemi a lune- une ui^aque qui tii> a permis de prendre pied mo mimait émeut a yis quelques éléments avances a une de nos in nCheejs. A.près un vif combat nous l'avons rep, c et nous sommes rc tes maîtres de n-s p fiions. —Aviation . Le tôt o»*Â.rc *c sous-lieutenant Li jyau a abattu son d ix il me appareil ennemi. PARIS, Il oc obre. —^(Jtflcut, Il h. p. m. : sitt cours de ta yourueâf uctivite aes deux artilleries sut divers point3 au iront noiiimment dalla la région ae t x.pinède- Cnevregny au sud de ta buite du Mcsnit pu nos tus u/it arrêté (tes groupes cniiMuiis icuiuxent jj^tooiuer nos petits posifJs et tun ta rive droite ae la Meuse, i*j.s d actions d infant.tr-e. Ai mee a ur.c/u ; jm tutte a ai tH er,e a vris , 1 1 une certaine activité uouunuieni euins tu rcjio/i de Uotran et au sud a &lowasur. Les trou ges britanniques un. Hxfe^uie uu ra.d aans tes positions bulgares pics d< Diirnii. l'E'l UoXiRA b, lu et bre. L ut ^alerte voulut uiituuiinie a bombarde n >s posi uns avancées eiaolies uans les envions au ctll.gt ae ùLout. O^its lo sccieut situe uu sud ai ta route conduisait a t'suoj, plusieurs oiit-tti.es ennemies ont e,e actives, eues o,u su/iuut oiiit.uiae nos ixjsittons etablhs au situer ai Sptlali sut icaqucttc., eut* ont tance 1 ,£aj L,ro-/ entes invirou. Aujourd'hui, a miat, orne bateaux u moteur ennemis sont urrives aaitt le yolji- de liign, au nord-uutst du tac de Lilast, ns-u vit, d< ^ bug,, us ont ete pus sous te feu de notre ar il eue. Au iioitt ae t ouest, canonnades et fusillades, plus violentes dans ta région sd-uce uu nord du lue de t\Jladz - t. Au iront ùud-uui*t,t, et au front en Roumanie, fus tudes, i'IALIEN ROME, 10 octobie. (tjj/tciel.) Li er, violent duel d'ar, literie entre l Ad'igt et ta urenta, ainsi que su-i le haut-plateau de Bains.zza. a t est de b'oiuzta, activité des détachements iti rcionndissance. A ous avons cap-tare une put/ouute attir entériné. Sur te Carco, le S uu soir, u,t d lac/tcui in a assaut ennemi a tente, /.ar des attuques successives préparées p.,i d éntrglqu s je-ut 1 oiicentriques, uc gagner au terrain dans le secteur de 00s\.a-nje0.eu. Des combats acharnés se sont engages, it us positions sont restées nette ment entre nos mams, lef AutncUi' us ont eh fur, es de se lett-rei et ont subi des pertes. Hier soir, l'ennemi a de-ciancJié un v.oient jeu destruL teur, qui sem-i> ait préparé1 une attaque, entre le 1 ipacco et Costany l a IJrace a l intervention de notre artilb'r.t', il a tie 1 apioenit/,t enraye. Les ae-tache m, nts ennemis, qui ont ensuite attaque no j, positions établies aans ce secteur, ont été repousse/, d une manière sanglante. LOADRES, 10 octobre (Officiel.) L'ennemi a prononcé hier plusieu/s contre-attaques uans tes environs du chemin de fer ïpnsStauen, elles uni ete toutes repoussees. Au stid de la voie ferrée, su/ un front d environ Ï.OjO mètres, iwi. troupes avancées ont ete réjouie s sur une courte instance. L) autres lonlre-attaques prunoncees put t ennemi au cours des combats ivrea h et au nord de Broods-emdt '>n> ete re poussées, lis Aiietnands ont subi des pertes. Nous avons prononcé quelques attaques ructuCuses au sud ue ta Sca/jAt. Au-j nird hui encore, la pluie est tombée en abon-d m ce. A u cou/s dt la journée des attaques enne m tes, prononcées contre nos nouvelles positions à proii/mté tic la voie fer/ée 1 pres-Skide/i, ont //une a un combat local, sa nu amener un changement essentiel dans la situation. Vautres contre-attaques de l ennemi n ont pas été >en tecs. Nos troupes su, le front de bataille se sont occupées à organiser tes positions conquises lier, maigre t, s grandes diff.cultés qu ojjrent l état du terra n. Lac toti de i'artiUerie s'est poursuivie de part et d autre. Le nombre d< s prisonniers faits par nous hier s'élevé à 2,038, dont 29 officiers. Ce chiffre contient également les 400 prisonniers, fa.ts jxir les Français. A ous avons encore capture quelques canons de cam pagne, un certain nombre de mitrailleuses et de mur ters de tranchée. Av ation . Pendant, la nuit deux tonnes de bombes ont été lancées sur les gares de Roule/st Courtrai, Menin èt Ledc^hem. Une pqptée a été obtenue sur tin train ennemi, provoquant plusieurs explosions. Au cours de et/niais aériens 4 avions a^emands ont été abattus, deux autres contraints à descendre. Deux des nêtree sont portés manquants. — ■» m .1 ,V . Dernieres Dépêches LE DISCOURS D3 M. VON EUEHLMASH. La presse suédoise. Stockholm, U octobre. — L*% journaux suédois accordent la plus vive attention au difiecurs du secrétaire d'état von Ivulninann qui est reproduit en gr-as par presque tous l'U= journaux.Le « Svenska Dagbladct » fdït remaïquer que « ces phrases signifient qua'<l'Allemagne est à même de traiter auasi bien e.a ce qui concerne la Belgique qu'en ce qui concerne d'autres territoires occupés. Le sociétaire d'Etat ayant démontré que l'Alsace-Lorra-ine 11e peut plus être restituée, il taut y voir une indication tac.te que la Belgique ponrraH l'être moyennant certaines coadhionG. Cette foie encore von KuhlmGiin a remporté un be-au succès au Reiclistag, et ce succès piouve que derrière la paix de compensât on se trouve la majorité du Reiclistag. jja pxes e danoise. Oopnbague, Il octobre. — Soaig le titre : u Une séance sensationnelle au Reichstag », le « "Politiken » écrit entre autres : « La séarioe tenue mardi au Reiclu t g allemand » été imt-quée par te nt d'événements sensationnels ^ faisant epoque qu'il cor a peine jiosoibte de jes passer touo en revue. I est significatif que le grand discours de von Kiihlmann pacs1 prcique à l'arrière-plan. Ce discours n'était p.;s seulement magistral pour la f >rme,mais fut ausiii un événement mondial parce qu'il a expot>é jour la première £01, clairement et nettement le point de vue alLmand, en ce qui concerne la Belgique et. l'Alsace-Lorraine. L<es paro.es par lesquelles on md que qu'en ce imrm-ni 11 11 y s pas d'autre < batacie à la paix que l'Alsace-Lorraine ne peuvem p s être autrement interprétées que comme une inv ta.tion directe à l'Angleterre et comme une doejiiraai.»ti d'après laquelle l'Allemagne serait prêt*1 à restaurer la Belgiqu,. » ,.ï«5«B lioa^Toise. Le « Pester Lloyd » cerit : « Dans <v discoure deux ch ses sont a noter : la première c ''sit que l'Al.emagne ne combat poin. poui des conquêtes iantastiques, rus.s jx>ur 1 intégrité de son territoire. Le programme pacit'iste allemand 11 a encore jamais ete expose comme programme d'u ie paix s ns annexions av e d'autant de clarté exciuaat toui^doute ou tout malen-tendu, inteuUonnei o-u non. La signification ex'raordinaire d cette constatation st encore soulignée par la seconde : A part les \ ise.s Irauç i . s sur l'Akrce Lorr 'me, il n'exige 6 d obcrtiicle cbsoiu poiu 1. paix. Ce fut nn gr^nd mér te po r von Kûb.mann d'avoir ainsi éehir-e, tous te probème» qui ag.tent le monde. Chacun sait maintenant., que l'A ng ou j re ne leurra plus rester en arrière en feignant d'i-gnorer que la question b Ige envisagée au peitfl de vue allemand, ue peut plus constituer i n obst .ele à la paix. » Budapes., li octobre — L-vs journaux <0:11-mentent le discours du sewétaire d Etat von Kiihanann et apprécient sa gra«de signifioa-tioin.Le « Pesti Hirla.p » écrit : « Si 1 habile dis ooure de von Kuliimann pouvait produire son effet et si l'on pouvait aboutir ain.-t à .» paix, ce discours nous aurait considérât! ment rapproché de la fin de l,a guerre. Ab&trao ;on faite du discours de Czérnin, un discoui-s aussi habile, ausd net, aussi peu agressif, aut-bi conscient, n'a pas enc re été prononcé durant toute la guen-e. L»e & créà'-ire d'Etat sera bientôt l'homme le p us pop ia.ire de l'Ail magne. » L' « Alkotniany » dit : « von Kukimann a enlevé une g rus»1 pierre du chemin vers la P'ix. U a crié d une voix d st^n.or au monde entier que c'est à evise de la chimère alsacien ne-lorreine que ee monde doit répandre tout son sang. Qui ne eompr ndrait et n'honoiciait le poiïit d vue allemand, qui ae repousserait avec indigna.uion cette proposition fake à l'Allemagne qui a accompli de* exploits aussi héroïques après trois «ms de guerre, et qui ne prrjp ni de conquêtes ni d'amK'xi tus ni de contributions, de vouloir jeter en pâture à ceux qui ont visible > ''m I dessous, uu morceau de son propre territoire? i, otraji^i^iOii^ rteuUOK. La nav: a ïï 1 ar aisa v e, s tes lades n ('Kir la*; aals ?t impossib e. A1nsterda.n1, 11 octobre (officiel). — Notre amb (-sadeur à Washington neuo informe que le gouv rnement amène n l'a informe offic el 1 ment de ce que les navires faisant route vers un pays neutre d'Europe dont les frontières touchent à l'Allemagne ne recev ont plus de cita i bon de saut. . Par suite de cette mesure 1 ■« navires hollandais venant des Indes et de l'Amérique du Sud ne pourront plus attester un port américain pour y faire du charbon, à moins que le Conseil américain d'exportation ne juge opponun de laisser trajusporu-r 1a. cargaison desdite navires vers la Hollande.Comme on ne peut obtenir du charbon de saute dans l'Amérique du Sud, la navigation en.re h Hollande et s s colonies est impassible en ce moment. Notre amb esadeur et la députation holl iiid^.ise ont entamé des négociations en vue d arriver à un compromis. Jusqu'à pté«-ni tou tefois ils n'ont pas réussi à amener une résolu tion décisive du gouvernement américain, .-.i eikic inxiiSieiafti e e,i ^>uède. Stockholm, Il oci. — Le Roi a chargé le capitaine Eden, président de la Second Chambre, de constituer le cabinet.Par «es aspirations politiques, c lui ci appartient a*x libéraux modérés.SITUATION OKITIOUE K3 EUSSIë. Pétrograd, 11 octobre. — Les 120 sièges des groupes non-eodalistiss du parlement préliminaire se répartissent comme suri : c»det6 64, parti du commerce et d. l'industrie 34, comité des politiciens moscovites 15, propriétaires fonciers 7. Le Parlement préliminaire n'entamera &33 eéancas qu'après l'élection de ces 120 membres. Pétrograd, 11 octobre. — La plus grande partie de la presse accueille avec satisfaction la solution de la crise. L' « Iswesuja », organe du Conseil des ouvriers et soldats, cet d'avis que J® programme du nouveau cabinet répond aux nombreux desiderata de la démocratie auxquels le Parle, nient donnera satisfaction. Le « Djelo Naïada >,, organe des socialistes révolutionnaires reconnaît que les bases de l'accord jjO'iitiquie sont parfaitement acceptables pour la démocratie révoiutionna.re et constats que la bourgeoisie russe e&t devenue plus conciliante et ji.us disposée à "accepter un coimpiro-m.s depuis le mouvedn.nt de Korniloff. Le « Rjetsch » fait apj»el à toutes les forces eames du pays pour collaborer en commun aveo le gouvernement et pour men.r une lutte réso. lue contre les éléments anarchistes. D'auitires journaux saluent il est vrai la fin de la crise, mais ne cachent pas leurs soucis au sujet du nouveau gouvernement qui pourrait bien n'être qu'un pa.liatif et une courte rémit. tence jusqu'au nouveau Congrès général d.et Conseils des ouvriers et soldats qui doit se réu. nir d'ici trois Semaines pour livrer la bataille finale et assumer le pouvoir. Pétrograd, 11 octobre. — Outre Tseretelli, la cc Gazette de la Bourse» cite l'ancien ministre Awkseritaeff comme délégué pœsibie d ■ la démocratie russe à la conférence des Alliés à Paris. Pétrograd, 11 octobre. — Une bande de 70 malfaiteurs a enlevé les rails du chemin de fer de Vladicatioase ct fait dérailler un tram express. 6 wagons ont dégringolé d'un talus. Les brigands ont pillé 1 s voyageurs dont 8 ont été tués et 50 blessés. Péjao^rau, 11 uetoore. — Après uue longue absence de nouvelles on annonce à présent de Taschkent que ia situation y ust toujours m. qu.étante. La grève dès ouvriers continu eut. Le détachemenr correction ne. du genoiai Kerou miischenko eot arrive à T. sjhkemt et y a occupé la Maison de la Liberté, siège principal des rebe 1 s, p rqu.sitionné dans les appartements des ouvriers et soldats et arrêté le gou- ' verneur et les mombros ou Cootnité révolutionnaire nommés par eux. L'ordre a été rétabli. Aiiiii C'-Oe1 i :] e.i.. Helsingiors, 11 octobre. — Les résultats, pro-\ itîoia'es des élecuions donnent : democra.ees-s.eiaux : 92 sièges, bloc bourgeois 64, parti agraire 26. i_a rtpu„li.jue rus^e. Ztirieii, 12 ocio^i.e. — lie fetrograd â la JScue Ziircher Zeiuung » : un plenipoteniiai-re cosaque a requis a KereaiSia ta résolution ete tous tes Cosaques au sujet, <t© la procuui>a-t on de la république ras^o; de nuiie que d'autres paupj.es de la Russie, les uosaques pou-suivant une répuolique crcmoci-at.que re-dérative. Keremiski a déclaré que le gouveme-ment voulait prévenir tout attentat contre les cirôits acquis par la république : ta torme ue ia république dépendra tic la décision de la constituante ; la forme d'état de ta Russie tera probablement instituée d'après le modèle américain. La guerre sous marine. Rolteedam, ra octobre. — L'amirauté t>ri-ta„.. icuè annonce que la semaine precéueiite 14 giands navires ue plus de 1,000 et 2 de moins do 1,600 tonnes ont été coures, ea outre trois navires de pec-iie ont été coules. La fiotte marchande française a perdu ta semaine précédente cinq navires dont un ue pius de ],6CC tonnes de tonnage et six navii-es^à voile. Londres, 1-2 octobre. — De New-Yoilk au « l>aily Mail » : —a liste des navii'es aniéri-Caiinis s .y .alés perdus ou en retard depuis l'entrée do l'Amérique dans la guerre, comprend 43 noms de navires jusqu'au 1 octobre. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition jrr< cidente.j Les combats à l'Ouest. Berlin, 11 oct. — Le champ d bataille ea Flandre, qu.1 au celtes des vie-lentes at.aqu.s reitérees des Anglais a vu des centaines de mille h imd s se ruer eu vain contre 1- fr.-ni allemand, a été constamment exposé depuis le dernier jour de grande b-taille du 9 ec^obre à un f 'u anime d'art.llenv qui a acqu.s uue grande intensité l'après-midi du 10 octobre sur le littoral et entre le lac BlanKaart et PoelLapel.e. Vers 6 heures du soir, le vioient feu de diversion dégénéra en teu rouiant dans la région de Draaibank et au nord d!e la forêt d'iiout-Lulst, eL a étendit jusque dan6 la région de l'oo. cap elle. S mu.taném'-ni, après avoir obnubilé îlot- posiuons en cet endro.t, les rrançais prononcèrent une nouvelle et forte attaque des deux côtés ae Draaibank, tandis que de fortes patrouilles ennemie,, prononçaient uni attaque centre la route de Bcesmghen-Staden. Ces attaques furent nettement repousuées a.VcC les plus lourdes pertes,sanglantes pour l'ennemi, tandis que nos troupes spéciales d'assaut, malgré une action d'artillere ennemie des plus violentes, déblayaient en grande partie un uid d Anglais qui av it subeisté au sud de la rou-je Ypres-Roulers. En Artois, d.iU6 la région de St-Quentin, et au front de l'Aisne, l'activité du feu d'artillerie a augmenté d'intensité par moments, notamment dans la région du fort de Malmaison et au Chenu n-d *s-Dam es, où il fut particulièrement violent et ne diminua d'intensité que la nuit. Sur la rive est de la Meuse, nous avons pénétré au lev.r du jour d -11s 1^6 positions fran-ç lises sur 700 mètres de largeur et 300 mèties de profondeur. Nous avons maintenu nos tranchées nouvelloment co.;qu ses à la forêt, d© Chaume, en dépit de plusi_urs fortes contre-at. taques de l'ennemi. Jusqu'à présent, noua avons capturé 8 officiers, 115 soldats et deux mitrailleuses. Les pertes sanglantes de l'ennemi sont lourdes. Par suite de cette entreprise, le feu est resté jour et nuit plus animé et s'étendit également par moments aux secteurs avoL ainante. Vens 8 heures du soir, nous avons réus. 4" Annee - N. 1092 - Ed. g (IHQ EEESTIISSS Samedi 13 Octobre 1917

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes